Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1910-10-16
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 octobre 1910 16 octobre 1910
Description : 1910/10/16 (A44,N1)-1910/10/17. 1910/10/16 (A44,N1)-1910/10/17.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52786496
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/05/2020
tmw ; les délicieuses vallées de Luitour !
er du Marcadau ; le hardi Pont Napoléon
à Luz-St-Sauveur ; le grandiose cirque de
Gavarnde avec sa gigantesque cascade d,e
mètres, formant en hiveb, un giga i-
u.sque pilier de glace paressant suppor-
ter ce fond de cirque où 1 épaisseur de
neige ne se mesure pas ; les cols élevés
tl'Aspin et de Peyresourde par lesquels
passe ce long ruban de route thermale
'iu:i l’edriie- Luc non à Bigorre ; la cité lu-
ciionnaise dans son merveilleux décor de
montagnes ; la vallée de l'Aude aux im-
pressionnants ravins, aux gorge» juste-
ment réputées ; la vaste Cerdagne avec
l'accueillante Puigcerda, Vernet-les-Bains
séjour délicieux, l’imposant Canigou qui
fait, à juste titre, la fierté de tous ceux
qui vivent à ses pieds.
Quoi de plus admirable que cet immen-
se et féérkfuc tableau dans le cadre mô-
me duquel la caravane du Touring-Club
vivra des heure» inoubliables ?
L i question du déblaiement de» routes
sur lesquelles notre caravane circulera
en traîneaux a été pour nous une grosse
préoccupation ; difficulté d’exécution des
travaux, d’une part, importance de la dé-
pense occasionnée par ceux-ci, d’autre
part. Heureusement que notre manifes
•ation hivernale dan» les Pyrénées, ren-
contre, comme les précédentes, du reste,
la <\mpathie de tous et que des concours
1 G s' précieux nous sont assurés sous b»
f. mie des subventions suivantes : \ > :
800 francs du Ministère de l’intérieur ;
:r»0 francs du Conseil général des Bas-
ses Pyrénées ;
*1)0 francs de la municipaltié d’Arreau ;
200 francs du Syndicat d'initiative de
I nz-St-Sauveur.
Kn outre, le Ministère des Travaux pu
Plies a bien' voulu accepter de contribue!
a : i dépense des déblaiements pour en-
viron un tiers, et très prochainement
mais connaîtrons l’importance des sub-
ornions des Conseils généraux des Hau-
te-Pyrénées, de la Haute-Garonne, do
] Ariège, de l’Aude, des Pyrénées-Orienta-
]p> des municipalités de Laruns, de Luz,
efc., etc.
N ais adressons à MM. le» Ministres,
rr,:x assemblées départementales et com-
mun il.es, nos plus vifs remerciements.
A. B.
'"(Bulletin officiel des Hôteliers-Restau-
rateurs de Pau.)
EMPLOIS RESERVES
M. T/ipouble, ex-adjudant a la secti >n
à-.; secrétaires d’état major des troupes
| (diales (à Saldes-de-Béoro), est mis à
hi fonçait ion du gouverneur général de
/7/xio-Chine, en qualité de garde fores-
lier stagiaire.
F.st nommé facteur rural à Lagor, M.
Vignettes F., facteur à Paris, par permu-
tuion avec M. Bordenave Cairbarrus (ar
îèté du. 20 août 1910).
FOOTBALL RUGBY
Grande fête d’inauguration soue la
présidence d’honneur
Monsieur le Maire de la Ville de Pau.
Bergerac contre Pau.
W.ici la composition de l'équipe pa-
Iri'-e :
Arrière : B Hibou.
I s quarts : Dupuiy.au, J. Domercq,
lien.i«--ha, Artiaguc.
li.-niis : Resfiov, Mouly.
A mts : Cazayus, Taquine, A. Domercq,
1 i n-, Gascogne, Blanc, Thil, Daran.
ü-m plaçants : Gascogne, Bert, Mouri,
C -tetonieau, Court ade.
i. équipe est, à Tleux unités près,
oelit qui a joué à Tarbes, la commission
il - rugby étant — fait plutôt rare — ern-
b.-vi.-sée par l’abondance de joueurs très
[T.-- los uns die» autres, doit les essayer
H t .ur fie rôle ; la troisième ligne d’avants
Signes arrières peuvent fournir un
'•■iva! c onsidérable et, doivent assurer la
\. ■' ire. Donc, nous croyons à une vie-
v.ùve ii.iloisc, non seulement ù cause de
1 .'mi li té de nos lignes arrières, de leur
vitesse et de leur endurance mais par-"2
I.i s. P. voudra confirmer l'excellente
[ . i"r. swlon qu'elle a produite à Tarbes
I - - le commandement de son prestigieux
cijiitaine Tilh.
N uss Invitons le public à se rendre en
T #u! ■ à 1a fête de demain afin de donner
r.11 sa présence les encouragements les
pi :> précieiLX à une Société qui n'a re-
nié devant aucun sacrifice pour donner
d i ? : s mitre ville une place d’honneur au
sport si incomparable du rugby, et pour
manifester sa sympathie à des athlètes
•ni promettent de porter loin cette saison
Le renom de notre beau pays.
Coup d'envoi à 3 heures. Service spé-
cial de tramways Halle-Croix du Prince.
Prix des place» : Tribunes couvertes,
1 fr. 50 ; pourtour, 0 fr. 75 ; militaires,
0 fr. 50. '
23 octobre : Tarbes contre Pau.
'Section Paloise. — Membres honoraires.
I Les membres honoraire» qui ne seraient
I pis encore en possession de leurs cartes,
I km n ont les retir er demain avant le
I match, à l’entrée ; oes cartes donnent
I droit d’ortcès aux tribunes ; elles ont été
I Portées à 12 francs vu les frais considé-
I râbles fine te comité a à supporter : amé-
I mûrement du terrain, construction de tri-
I bûmes entièrement (X>uverte», vestiaires,
I b'iffets.
I On a créé en outre des cartes de dames
I d fi francs et des cartes de dames et en-
I fants àol& 4rwkcs. Cette décision a été
I mjuntée • àl Vateenxblée générale du ven
I dre ri j 7 octobre où se trouvaient les mein-
I brw hononatees que lea journaux avaient
I tombées actifs. — Les membres actifs
l'tui n’auraien/t pas eu leurs carte» a
I dernière assemblé» générale, pourront
I les retirer demain avant le match, ce*
I carte» ne donnent droit qu’au pourtour,
I complètement séparé des tribunes et de»
I loueurs. Avec un supplément, 1®* juem
11res actifs peuvent entrer aux tribunes.
I PALAIS D’HIVER
■ i. r * *4»' - " *
I C’est avec «■ Royal Béguin ».
Idc M. Couturet, que D®vaIaI45 ÎS!
| te saison d'été. Le succès de cette pièce
■ dû en grande partie aux costumes sug
1rs: ’fs créés tout- entiers par Mme ueva-
ILr1.. attiré un public très nombreux.
|M.\j \ aibret, Rolland, Morna, Dracin,
Pressv Naussier, toujours aussi -tons
|acteUr ’ L ’t'au début, recuéiilièrent une
laronï 8 q. -â“n de bravos avec Mmes
«ve^Dr Qdette Stew, Dr A
Iteère public' ihm-
|SuaJV^,V DevituLSid
I?»naltre à PAU'-ci géhr*
U °n reverra toujoui T ' art 0 le plu*
W**d Plaisir. _ __
LA JARRiOADE
C’est le lundi 17 courant que la Tournée
du Théâtre du Vaudeville de Paris don-
nera au Théâtre Municipal, une seule re-
présentation de La Barricade, pièce nou-
velle eq 4 actes de M. Paul Bourget, de
l’Académie Française.
Si cette pièce âpre, douloureuse et réso-
lue a eu le triomphe angoissé et tragique,
s’il y a eu dans la salle un peu de frisson
que procure les grandes pensées servies
par un talent dramatique de premier or-
dre, c’e9t que le conflit sentimental, l’a-
necdote, ne sont que symbole et que l’au-
teur û'Un Divorce et de Mensonges, a posé
le problème social avec une vigueur pres-
que atroce et qu’il a peint la guerre des
classes en indiquant comme d’un coup de
•abre les déchirements qu’elle peut provo-
quer. C’est une large et profonde tragédie.
(Le Journal, 8 janvier 1910.)
La location est ouverte à partir de de-
main dimanche, sous le péristyle du théâ-
tre de 10 heures à midi et de 2 heures
à 5 heures.
OINEMA NATIONAL PATHE
Les trois premières représentations de
cette semaine ont fait salle comble ; cet
empressement est dû au superbe pro-
gramme qui nous est offert actuellement:
le « Trouvère », le « Mystificateur »,
«< 1812 », pour ne citer que celles-là —
sont des vues merveilleuses que tout le
monde voudra applaudir, aussi y aura-
t-il foule, ce soir, samedi, et demain,
dimanche, au plus parfait des cinéma-
tographes.
Nous croyons devoir rappeler qu’en
raison do. l’aflluence du dimanche soir,
un guichet spécial, ouvert de 7 heures 15
à 8 heures 20, délivrera des billets per-
mettant l'accès de la salle avant l’ouver-
ture des bureaux ordinaires.
BIBLIOTHEQUE POPULAIRE DE PAU
La Bibliothèque populaire possède quel-
que» exemplaires du Dictionnaire Béar-
nais de Lespy. Désireux de permettre
aux personnes qui s’intéressent à l’oeuvre
si utilement entreprise et poursuivie pari
1 Escole Gastou-Fébus de se procurer cet
excellent ouvrage, devenu très rare, le
Comité de la Bibliothèque a décidé d’en
fJjt'3 le dépôt, pour y être mis en vente,
à la librairie Lufon, 3, rue Henri IV.
CAUSES BIAHAESES '
WWW
LA PANTALOUADE DE QA8T0U FEBUS
Don tems de Gastou-Fébus, lou maçeat
d’Orthez qu’ère, sinou mey beth, toustem
autan beth qu'adore. Qu’y btenèn de bin
lègues enta, de perto ut e d’aulhoiu : tous
paysaas enta bénie e eroumpa, Lou» e-
gnou» enta ha-y la boiuanbouiroumbéte.
Lou marcat don bestia qu’ère d’aut m
mey abamtadyous que, labets, qui diatyles
croumpabe, dltaches que poudè béne. ;
U dimaros miati, a la haie, u paysan
qu’arriba en disen :
— Be b au hère d'esta aunest.es... ady.it-
me a lheba «uqueste sac de rournen.
E touts que plegan*la régne enta apita
lou sac de blat sus l'espalle don paysan...
qui ou panabe.
Lou l’éy Gastou-Fébus qui a-t sabè tout,
qu’aprenoou quln lou sac de blat ère estât
panai ; coum rii'ère pas sou, ne hesou p us
que s’en arnde.
Me» ue troupe de ségnous, qui ne pre-
nèn pas lou ca.fè dap eth, pramooi' n'ère
pas la mode de-n préne. mes qui ou lie- ■
sèn toustem oouideT’y-sègue, e qui em-
biaben tau mmmt, bros de blat e de
semence — n’y ,abè pas labels milhoc —
que s’ainebéntan en beden arriide tou Gas-
ton', e qu'on drigoim :
— Que seré hounte e bergougne se luu
bonlitr n’èi'e pas gahat, praimou, apu !i
abe panat u sac de bliat a n pique-tatos,
i[u'e,n pondéré pana ue troupe aus ■ e-
gnous.
Que lien labe-ts bér e sec ta trouba lou
boulur ; la poultoe que debè esta mey
plaa heyte que ouey iou die oun ne tio-
ben pas tous gratis assassls : que troub iri
lou petit boulur.
De quetli tems, ne s’y hesè pas tan !e
fayssous qu’adiare eriitâ yudya lou petit
meunde. Gastou-Fébus que he mia lou
bouluii* dehan etti, o que t’ou- dits :
•— Pana u soc de blat, autan s’on ba-
leiré de pana u sac de piistoles ; qu oy
hère lè... mes deeha-s goba, a.co qu’iy
hère ljesti...
— Gran rèy, be bau doun hère d’esta
aunéstes ; perdounat-me, ne m’y tourne-
rèy pas mey.
Touts Ions segnous, en bedén arrlde lou
Gaston, que crldian ;
— Corde 1 Corde !!
—, Pêne per u sac de blat, aco bey
hère !...
Lou ne y Gastou que-s pensabe que si
penèn lou paysan, qui ère tilh ut coum u
oassou e dret coum publié, me poudouvô
pas, suis tous trénte ans, ayda-u a tru-
qua tous Amglés, qui èren mestes de Sent-
Sebé, e qui s’èren abançats entto Arsa-
gue.
— Corde 1 oorde !! corde II! se cridaiben
toustem loua se gnous.
— E doun, que sera hèyt coum bou-
lets... mes, pruimè de pené-u mu mey gran
oum dou casteh, que bouy abe tou plasé
d’ou bedé dansa tou pantalon dap bous
outes, sinou., mlsérloordi !
— Qu’èts tou meste, mes... toutu !...
Qu’estou dit que la pantatonade que
seré plitmétade liou sé, apuich tou aoupa,
hen» la mayou crampe dou casteth, da-
han tou rey e las granes madames de la
Cour e de la Bile. N„‘
Loui rey qu’embia ta cérqua las pélhe»
de dansa lou pan,tatou, e tout so qui calé,
a lia Caïussade. Que las hé estmsaa henfl
u graè, oun,. en places de blat, ÿ abè.
piètes de doubles plstolies en or.
Quouan Ion» segnous estown arribats,
Gastou qu’ous digou \
— Enta dansa lou plînta.tou béstPs
coum se déu, que p’em bats n,na touits, u
per u, enta la crampe oum soun lus
pélhes, e que pe las bat hiqua, sou capf
sus l’esquîie e sus las cames.
fto de dit qu'estou hèyt : ounze se gnous
e tou paysan que s’an,an apnoupla, l’u
apuch l’aut, ftoucais, eths e las loues cs-
pa-des coum Ions pamtalou# dou dilus
gras, oapba.th las carrères d’Orthez.
Lou rey e la ségulde dou segmousi e de
la» segnoures qn’arrtiban ; que s’estours-
sên d’arriide en bedén la pantàtouiade e
en enienén très olarainlines, tré» brioû-
loius, du» tahars e ue tiimbale qui yoaiga-
ben tou famous èr blâmés « une, mi-
dôme, trtlIFèrt»; mtotou, ' ultime», ‘pouréte,
ce,stère, chibou, aère...»
Las alite, de p4yôh, toifsf blwôuléU, las
serbénte« toufl tnnes d’tephdu què-n ana-
b»n rlbafft-eoumpagnop.
Tolit d'd (top, Ion Gafton qùe hé u
stamé Î eHaramlme», brlduloius; tahars e
timbale que»« oaran... mes qü© »’y enié-
nou tout né brousside, e tou rey que dt-
gpu :
•.
— Que-m hèt» de beroys biiarnés I Gan-
grènes, enta pinméta lou pantalon, be
p’abet hiquat tèstots d» bachère hens las
pothes, coum Ions Basoou» enta dansa
Moutchicou e l’AgnerL.,
— Ne bonlem pas dise, que n’ey pas
bertat, pramou qu’èts tou rey... mes
qu’èm de trop gran sang, enta aouleimen
touque, tèstots de bachère.
— Gaston que-p ba dise so que aoun
tous tèstots qui an tringlat... arribats u
per u ooum qbouam p’èts apelhate.
E tou rey, nens las pothes dons segnous
que trouba ue yunte de pietoles doubles
en or.
— Perdou, pei*dou, ne s’y tournarum
pas mey...
— Que mérlteréts touts d’esta péuuto,
mey qu’aqueth praube michè de paysan.,
mes, coum n’y aheré pas prou de corde
au casteth de MoitinoadG enta pêne touts
loue boulu,rs, que-p perdou,ni a touts, se-
gnous e paysan,.. . ,
NOSTRADAMUfe.
BIBLIOGRAPHIE
Précis de g y m,nas tique rationnelle, par le
docteur Philippe Tissié, de Pau, Prési-
dent-fondateur de la Ligue française
de l’éducation physique, lauréat de
l’Institut (Académie des Sciences), lau-
réat de l’Académie de médecine, etc.
Un volume illustré de nombuüMises figu-
res, accompagné d’une, planche de des-
sins schématiques, 4° édition. — Prix :
3 francs. —- Imprimerie Garet, 11, rue des
Cordeliers, Pau.
Ail moment où la question de l’éduca-
tion physique rationnelle prend en Fran-
ce la place importante qui doit lui reve-
nir, nous croyons devoir appeler l'atten-
tion des mères de famille, des pédago-
gues, des soldats, de tous ceux qui dési-
rent appliquer ou s’appliquer à eux-mê-
mes, une gymnastique rationnelle, sur le
Précis de gymnastique rationnelle dé
plain pied, et à mains libres. — Gymnas-
tique éduoative (scolaire et militaire).
Gymnastique athlétique. — Gymnastique
hygiénique de ohambre, du dooteur
Tissié.
Ce livre qui en est à la 4° édition, don-
ne les notions élémentaires d’anatomie et
de physiologie nécessaires à "une appli-
cation^ raisonnée de la gymnastique ra-
tionnelle aux grandes fonctions de l’éco-
nomie : respiration, circulation, digestion,
innervation, articulations, muscles. Un
recueil de formules permet d’exécuter
physiologiquement les mouvements. Quel-
ques minutes, tous les jours, d’entraîne-
ment par les mouvements indiqués dans
ces formules et expliqués par la planche
schématique et par les dessins suffisent
à la santé par la « toilette des muscles »
pour l’entretien du corps.
BIZANOS. — Course de bloyolettee. —
Dimanche 18 octobre aura lieu, dans no-
tre charmante commune, unie grande
course cycliste, organisée par notre an-
cien coureur M. Marcel Nabos, auber-
giste à Bizanos. Déjà, plusieurs coureurs
se sonit fa.iit inscrire ; plusieurs prix se-
ront distribués. Le dé' art aura ILeu à
2 heures prédises devant la Ma irie ata si
que le retour..
Itinéraire : route d’Idiron, route de Tar-
bes jusqu’à Soumoulou el retour pair la
même route.
En cas de mauvais temps, la course
sera renvoyée au dimanche suivant.
OLORON. — Fin de grève. — La grève
des ouvriers du tunnel hélicoïdal de
, Sarrance est terminée. Les ouvriers ont
repris leur travail aujourd’hui aux con-
ditions anciennes. Six des meneurs ont
été congédiés.
Soubran, Arnaud, id. ;
Garcie, Jean-Baptiste, id. ;
Ducournau, Nicolas, id. ;
Pagès, Augustin, id. ;
Arruyer, Pierre, id. ;
Discanye, Jean, id. ;
Lasbennes, Eugène, id. ;
Bernède, Bertrand, id. ;
Suarez, Désir, id. ;
Baby, Joseph, id. ;
Arabégaray, Dominique, id. ;
Castets, Louis, id. ;
Caillé, Frédéric, conducteur.
SAINT-PALAIS. — Remonte. — La
Gommlasiioin du Dépôt de Tarbes a pro-
cédé jeudi à l'achat des chevaux pour le
ac-irvioe die l'animée. 14 chevaux sur CG ont
été achetés à divers propriétaires éle-
veurs d ela région à des prix variant de
1.250 à 850 francs.
BAYONNE. — Lee dévaliseure de trains
— Depuis Longtemps déjà de nombreux
vieLs se commeittaiiient sur le réseau de la
Compagnie du Midi, Bordeaux-Bayonne,
sans pouvoir découvrir les auteurs de ces
larcins.
Une souricière a été établie dans notre
game à six heures et demie du soir, heure
à laquelle le 1005, train de marchandise»,
est garé une heure au moins, f
Tout à coup, l’agent cjud faisait le guet
a vu un, homme se glisser et longer le
train ; quand l’agent est allé au devant
de luit, iil n’a jamais voulu répondre aux
question» qu’on tui adressait, et a dis-
paru.
On croit être sur les traces de ces au-
dacieux dévaliaeurs de trains.
Accident d’auto. — Vendredi matin vers
six heures et demie, le jeune Plantain,
âgé de 6 ans, traversait la route devant
lee bains PauJmy, gambadant autour
d’une charrette que son frère aîné con-
• dudsait. H n’aperçut pas urne auto qui
arrivait à une allure normale et dont le
phone le renversa.
( Le conducteur qui s» rendait de Biar-
ritz à Paris, et qui avait tout fait pour
éviter oet accident, freina aussitôt et le
i petit fut traîné sur un parcours d’un mè-
tre environ. Il a été blessé à la tête. Son
état n’est pas inquiétant.
( La grève des cheminots. — Le bruit
'courait hier que les non-grévistes de-
vaient se joindre à leurs camarades et,
cesser le travail. A 1 heure de l’apres-
-midi, le nombre des employés avait sen-
siblement diminué, mais la circulation
des trains se faisait toujours régulière-
ment.
A trois heures, le placard suivant était
affiché sur les murs de la gare de
Bayonne :
« Le chef de gare de Bayonne, sous-
délégué du Conseil d’administration de
la Compagnie des chemins de fer du
Midi, informe le personnel que les agents
ci-après sont révoqués de leurs fonctions
par décision de ce jour :
Motif : Refus de service :
l0,Sèhübiette J.-B., conducteur chef ;
; 2« Dalès Jean, conducteur chef ;
; 3° Fbrisèque Ferdinand, conducteur ;
! 4° Bridau Edmond, facteur comptable.
- 14 octobre 1910 à trois heures. »
A 5 .heures, une deuxième liste de -ré-
tvocation a été affichée :
i Lacoste, Jules, .équipier ; •%
i 8AINT.JBAN.DR-LUZ. -Vel.- U*
•vol dés plus audaciéux a été commis au
réjudice de Mlle Guillot, en villégiature
Saint-Jean-de-Luz, et habltatit la villa
Bernard.
Voici la nomenclature des objets volés:
Une grande barrette bijoux et dia-
mants, une chaîne perle baroque et or
ciselé avec pendentif.
Une chaîne avec croix en cailloux du
Rhin.
Une bague or avec diamants et bon
nombre d’autres bHoux de valeur dont le
total est évalué à 3.000 francs.
BAGNERE8. — L’accident de Mont-
gaillard. — Après avoir reçu les premiers
soins de MM. les docteurs Ozun, Pede-
prade et Cougofnbles, les trois malheu-
reuses victimes de l’explosion relatée hier
ont été transportées avec tous les ména-
gements possibles à l’hôpital hospice de
Bagnères, où elles ont été admises d’ur-
gence.
L’état de M. Bergeret, chef de gare,
est satisfaisant. Ses blessures sont seu-
lement superficielles. Il n’en est mal-
heureusement pas de même de Mme
Bergeret et de l’abbé Coste, de Cheust.
Les deux blessés — le prêtre et Mme
Bergeret — ont passé une mauvaise nuit,
On craint qu’ils ne perdent la vue. D’au-
tre part, l’ecclésiastique paraît devoir
être amputé de deux doigts de ta main
gauche, qui est horriblement mutilée.
■ Ce terrible accident a causé à Mont-
gaillard et dans les communes voisines
une vive émotion, car Mme et M. Ber-
geret, ainsi que l’abbé Coste, sont avan-1
tageusement connus. Dans la matinée
de jeudi, M. Cnzaux, maire de Montgail-
lnrd, et de nombreux amis se sont ren-
dus à l’hospice pour prendre des nou-
velles des victimes, qui sont l’objet des
soins les plus assidus de la part des
docteurs et du personnel de l’établisse- i
ment.
La gendarmerie de Bagnères s’est:
transportée à Montgaillard aux fins
d enquête.
OHRONIQUBTTE
Que nous importeraient les grèves
et d’ailleurs pourquoi ferait-on des
grèves si nous avions la pilule de Ber-
thelot ? Jamais l'humanité n'aura reçu
de la science un pareil bienfait. Si
vraiment nous ne devons pas vivre
pour manger, mais seulement manger
pour vivre, il faut souhaiter ardem-
ment la découverte de la boulette chi-
mique et magique qui, 5011s le volume
d’urt petit pois, contiendra la matière
alimentaire d’une escalope entourée
de jTrrrée aux croûtons. Avec une’boite
de pilules dans sa poche, du prix de
trente à quarante sous, on pourra
vivre un mois, et la question sociale
sera résolue par la suppression de la
cuisine et des cuisiniers.
Le salaire, quand l’ouvrier n’aura
plus à s’occuper de la question du
bec, sera suffisant pour payer le loyer,
la blanchisseuse, le cordonnier et le
tailleur.
On se fera difficilement d’abord à
celte vie où il ne sera plus possible de
dire à un caramarade : « Viens man-
ger un morceau chez moi ». Il n’y
aura plus ni fortune du pot, ni ban-
quet. De plus, la vie des champs chan-
gera, car il n’y aura presque plus de
champs et la terre perdra le titre de
nourricière qu’elle détient depuis
si longtemps.
Autre conséquence purement loca-
le : on pourra enfui donner satisfac-
tion -ntt quartier Nord en démolissant
la Halle Neuve ; mais, à la grande joie
rlu quartier Sud, le pavillon de la
place de la République sera désaffecté.
D’où l’union des deux quartiers. Mais
est-ce une véritable union que celle
qui n’est point cimentée par un dîner
copieux ? Vraiment, au point de vue
de l'agrément de la vie, la pilule de
Bi-rthelot serait une boulette.
BYZANTINI.
PHARMACIES OUVERTES
t ✓
Resteront ouvertes aujourd'hui diman
cne. les pharmacies :
Fcvu'i’iié, place Gramonit, 4.
Hetazmann, ptocie Nouvelle-Halle, 10.
Laguës, cours Bosquet, 8.
AUX ARTS FEMININ8
Nos Lectrices apprendront ave» plaisir
la réouverture d» la maison « Aux Arts
Féminins », 5, rue Léon-Daran, Pau, qui
aura lieu lundi 17 octobre.
A visiter la superbe Exposition
qui sera faite aujourd’hui, dikmanche, des
Tableaux, Gravure», Cuivre», Cuirs, Etof-
fes, etc.
EXP08ITION DE FOURRURES
A l’occasion de la réouverture des ma-
qaisiine du Couturiler-Tailileur pour dames
BAILLY, un très beau choix cLe fourrures
sera vendu, à titre de réclame, à un prix
exceptionnel de bon marché.
Voir son exposition demain, dimanche,
4, rue Adoue.
SOMMAIRE
du numéro d» la Rsvue hebdomadaire
du 18 ootobrs 1010.
Partie Littéraire :
Henri Welschimger, de l’Académie des
aciiemceia morales et politiques. — La cor-
respandance de Bossuet.
Ernest Seüllière. — Le roman d’un tu*
tur empereur.
C.-F. Ramuz. — Aimé Poche, peintre
V>audoi» (ni).
Ch. GailLly de Taurines. — Un projet
d« mariage dans la famille Bonaparte :
Comment Napoléon III ne fut pas roi de
Portugal.
Jean Renouard. — Poème.
Paul Adam. — La vengeance des for-
• ces asservies.
Jean Chantavoime. — Chronique musi-
cale : l'esthétique die M. Vincent d'Indy.
Les fait» et les idées au Jour le jour. —
Revues étrangère». — La vie mondaine
et familiale. — La vLe médicale et prati-
que,.. — La vie mui&tmto. Chronique spor-
tive çt financière.
Envol, aur demandé, 8, rue Garaneîô*
m, Paris, d’un numéro spécimen et dû
catalogue de» primé» de Librairie (26 fr,
de livrets par on).
LES HDUVBLLIt DANSES A FAU
Ouverture dos cours de danse ohes M-
Logus, 14, rue Samanaet.
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| Saison d’Hiver 1
M LUNDI 17 CCTOBRE B
I flfande Mise en Vente des Nouveautés 1
| Visiter notre Exposition du Dimanche m
UN HOMME PREVOYANT
i
— Je n’&i plus la force de continuer., et j'ai
oublié de prendre mon Dubonnet !
— J'en ai.... ^
EXTRAITS
des Registre* te l'Etat Olvll de Pau
NaiManoas.
Emile Pierre Louis Daudet, fils
Pierre Augustta Daudet, seargera îuaj »r
au 18° d’infan ter to à Pau., eit de Giotiiüj j
Laure ^Iorthe Roy, san» profession.
MarlagM.
Jeap Ju’iquia Satan ne, commis des por-
tes et télégraphes à Parts, et Marié José-
phine Péré, sans profession à Pan.
Joseph Lou’is Bergerou, valet de cham
bre à Léei, et Augustine Adèle Larrtou,
femme de chambre à Pau.
Ptanne Noarrius, charpentier à Pau, et
Adèj© Niooiaut repasseuse à Pau.
Jean Evariâte Malé, charron à Pau, et
Marie Anraaut, talllense de robes à Pa i.
Georges Marie Viwot, comptable à Pau,
et Françoise Denis* Labory, sans pro-
fession à Pan.
Décès.
Jean Baptiste Rague-Poumaret, cocher,
né à La r uns, 60 an*.
^ INFORMATION
Samedi 15 octobre, réouverture des Sa-
lon d» Taiîtaurr-Couturter spéciaux pour
dams*. Sont exposte actuellement. 4, rue
du Lycée (en face l'Hôtel Beau-Séjour),
se* nàerVaiUeu^t co*tume»-tailXeur et man-
I HP 81 wr4dé 9
L’assurance dotale.
Un jeune père que nous supposerons
âeré de 25 ans, désire constituer à sa filto
âgée de 1 an, et ce, au moyen de verse-
ments annuels successifs' urne dot de
10.000 francs, exigible le jour où l’enfant
aura atteint sa majorité. La Compagnie
d’Assurances Générales sur la Vie lui le-
nuandera une prime annuelle de 378 fr.
pendant les vingt ans restant à courir.
Mais il sera convenu quie, si le père
venait à décéder, fût-ce au lendemain
de la signature de la police, le contrat
serait, par ce fait, libéré de toute prima
ultérieui*e, la Compagnie restant tenue
de verser les 10.000 fnancs à la date et
dans les conditions convenues.
La Compagnie d’Assurances Générale*
sur la Vie (entreprise privée assujettie a u
contrôle de l’Etat), 87, rue de Richelieu:,
à Paris, fondée en 1819, est la plus an-
cienne des Compagnies similaires du cour
tiinent européen (fonds de garantie : 880
millions entièrement réalisés, dépassant
de 250 millions celui de4oute outre Conv
.agnie française).
Envoi gratuit de notices et tarifs sur
demande adressée soit au siège aoci ü
de la Compagnie, 87, rue de Richelieu,
Pans, soit & l’un de ses représentants
dans les départements, notamment à MM.
Bernard, 5, rué Uuboué, à Pau ; Caea-
ij>cnne, 29, rue Rêvol,.à Oloron ; Barro*p
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er du Marcadau ; le hardi Pont Napoléon
à Luz-St-Sauveur ; le grandiose cirque de
Gavarnde avec sa gigantesque cascade d,e
mètres, formant en hiveb, un giga i-
u.sque pilier de glace paressant suppor-
ter ce fond de cirque où 1 épaisseur de
neige ne se mesure pas ; les cols élevés
tl'Aspin et de Peyresourde par lesquels
passe ce long ruban de route thermale
'iu:i l’edriie- Luc non à Bigorre ; la cité lu-
ciionnaise dans son merveilleux décor de
montagnes ; la vallée de l'Aude aux im-
pressionnants ravins, aux gorge» juste-
ment réputées ; la vaste Cerdagne avec
l'accueillante Puigcerda, Vernet-les-Bains
séjour délicieux, l’imposant Canigou qui
fait, à juste titre, la fierté de tous ceux
qui vivent à ses pieds.
Quoi de plus admirable que cet immen-
se et féérkfuc tableau dans le cadre mô-
me duquel la caravane du Touring-Club
vivra des heure» inoubliables ?
L i question du déblaiement de» routes
sur lesquelles notre caravane circulera
en traîneaux a été pour nous une grosse
préoccupation ; difficulté d’exécution des
travaux, d’une part, importance de la dé-
pense occasionnée par ceux-ci, d’autre
part. Heureusement que notre manifes
•ation hivernale dan» les Pyrénées, ren-
contre, comme les précédentes, du reste,
la <\mpathie de tous et que des concours
1 G s' précieux nous sont assurés sous b»
f. mie des subventions suivantes : \ > :
800 francs du Ministère de l’intérieur ;
:r»0 francs du Conseil général des Bas-
ses Pyrénées ;
*1)0 francs de la municipaltié d’Arreau ;
200 francs du Syndicat d'initiative de
I nz-St-Sauveur.
Kn outre, le Ministère des Travaux pu
Plies a bien' voulu accepter de contribue!
a : i dépense des déblaiements pour en-
viron un tiers, et très prochainement
mais connaîtrons l’importance des sub-
ornions des Conseils généraux des Hau-
te-Pyrénées, de la Haute-Garonne, do
] Ariège, de l’Aude, des Pyrénées-Orienta-
]p> des municipalités de Laruns, de Luz,
efc., etc.
N ais adressons à MM. le» Ministres,
rr,:x assemblées départementales et com-
mun il.es, nos plus vifs remerciements.
A. B.
'"(Bulletin officiel des Hôteliers-Restau-
rateurs de Pau.)
EMPLOIS RESERVES
M. T/ipouble, ex-adjudant a la secti >n
à-.; secrétaires d’état major des troupes
| (diales (à Saldes-de-Béoro), est mis à
hi fonçait ion du gouverneur général de
/7/xio-Chine, en qualité de garde fores-
lier stagiaire.
F.st nommé facteur rural à Lagor, M.
Vignettes F., facteur à Paris, par permu-
tuion avec M. Bordenave Cairbarrus (ar
îèté du. 20 août 1910).
FOOTBALL RUGBY
Grande fête d’inauguration soue la
présidence d’honneur
Monsieur le Maire de la Ville de Pau.
Bergerac contre Pau.
W.ici la composition de l'équipe pa-
Iri'-e :
Arrière : B Hibou.
I s quarts : Dupuiy.au, J. Domercq,
lien.i«--ha, Artiaguc.
li.-niis : Resfiov, Mouly.
A mts : Cazayus, Taquine, A. Domercq,
1 i n-, Gascogne, Blanc, Thil, Daran.
ü-m plaçants : Gascogne, Bert, Mouri,
C -tetonieau, Court ade.
i. équipe est, à Tleux unités près,
oelit qui a joué à Tarbes, la commission
il - rugby étant — fait plutôt rare — ern-
b.-vi.-sée par l’abondance de joueurs très
[T.-- los uns die» autres, doit les essayer
H t .ur fie rôle ; la troisième ligne d’avants
Signes arrières peuvent fournir un
'•■iva! c onsidérable et, doivent assurer la
\. ■' ire. Donc, nous croyons à une vie-
v.ùve ii.iloisc, non seulement ù cause de
1 .'mi li té de nos lignes arrières, de leur
vitesse et de leur endurance mais par-"2
I.i s. P. voudra confirmer l'excellente
[ . i"r. swlon qu'elle a produite à Tarbes
I - - le commandement de son prestigieux
cijiitaine Tilh.
N uss Invitons le public à se rendre en
T #u! ■ à 1a fête de demain afin de donner
r.11 sa présence les encouragements les
pi :> précieiLX à une Société qui n'a re-
nié devant aucun sacrifice pour donner
d i ? : s mitre ville une place d’honneur au
sport si incomparable du rugby, et pour
manifester sa sympathie à des athlètes
•ni promettent de porter loin cette saison
Le renom de notre beau pays.
Coup d'envoi à 3 heures. Service spé-
cial de tramways Halle-Croix du Prince.
Prix des place» : Tribunes couvertes,
1 fr. 50 ; pourtour, 0 fr. 75 ; militaires,
0 fr. 50. '
23 octobre : Tarbes contre Pau.
'Section Paloise. — Membres honoraires.
I Les membres honoraire» qui ne seraient
I pis encore en possession de leurs cartes,
I km n ont les retir er demain avant le
I match, à l’entrée ; oes cartes donnent
I droit d’ortcès aux tribunes ; elles ont été
I Portées à 12 francs vu les frais considé-
I râbles fine te comité a à supporter : amé-
I mûrement du terrain, construction de tri-
I bûmes entièrement (X>uverte», vestiaires,
I b'iffets.
I On a créé en outre des cartes de dames
I d fi francs et des cartes de dames et en-
I fants àol& 4rwkcs. Cette décision a été
I mjuntée • àl Vateenxblée générale du ven
I dre ri j 7 octobre où se trouvaient les mein-
I brw hononatees que lea journaux avaient
I tombées actifs. — Les membres actifs
l'tui n’auraien/t pas eu leurs carte» a
I dernière assemblé» générale, pourront
I les retirer demain avant le match, ce*
I carte» ne donnent droit qu’au pourtour,
I complètement séparé des tribunes et de»
I loueurs. Avec un supplément, 1®* juem
11res actifs peuvent entrer aux tribunes.
I PALAIS D’HIVER
■ i. r * *4»' - " *
I C’est avec «■ Royal Béguin ».
Idc M. Couturet, que D®vaIaI45 ÎS!
| te saison d'été. Le succès de cette pièce
■ dû en grande partie aux costumes sug
1rs: ’fs créés tout- entiers par Mme ueva-
ILr1.. attiré un public très nombreux.
|M.\j \ aibret, Rolland, Morna, Dracin,
Pressv Naussier, toujours aussi -tons
|acteUr ’ L ’t'au début, recuéiilièrent une
laronï 8 q. -â“n de bravos avec Mmes
«ve^Dr Qdette Stew, Dr A
Iteère public' ihm-
|SuaJV^,V DevituLSid
I?»naltre à PAU'-ci géhr*
U °n reverra toujoui T ' art 0 le plu*
W**d Plaisir. _ __
LA JARRiOADE
C’est le lundi 17 courant que la Tournée
du Théâtre du Vaudeville de Paris don-
nera au Théâtre Municipal, une seule re-
présentation de La Barricade, pièce nou-
velle eq 4 actes de M. Paul Bourget, de
l’Académie Française.
Si cette pièce âpre, douloureuse et réso-
lue a eu le triomphe angoissé et tragique,
s’il y a eu dans la salle un peu de frisson
que procure les grandes pensées servies
par un talent dramatique de premier or-
dre, c’e9t que le conflit sentimental, l’a-
necdote, ne sont que symbole et que l’au-
teur û'Un Divorce et de Mensonges, a posé
le problème social avec une vigueur pres-
que atroce et qu’il a peint la guerre des
classes en indiquant comme d’un coup de
•abre les déchirements qu’elle peut provo-
quer. C’est une large et profonde tragédie.
(Le Journal, 8 janvier 1910.)
La location est ouverte à partir de de-
main dimanche, sous le péristyle du théâ-
tre de 10 heures à midi et de 2 heures
à 5 heures.
OINEMA NATIONAL PATHE
Les trois premières représentations de
cette semaine ont fait salle comble ; cet
empressement est dû au superbe pro-
gramme qui nous est offert actuellement:
le « Trouvère », le « Mystificateur »,
«< 1812 », pour ne citer que celles-là —
sont des vues merveilleuses que tout le
monde voudra applaudir, aussi y aura-
t-il foule, ce soir, samedi, et demain,
dimanche, au plus parfait des cinéma-
tographes.
Nous croyons devoir rappeler qu’en
raison do. l’aflluence du dimanche soir,
un guichet spécial, ouvert de 7 heures 15
à 8 heures 20, délivrera des billets per-
mettant l'accès de la salle avant l’ouver-
ture des bureaux ordinaires.
BIBLIOTHEQUE POPULAIRE DE PAU
La Bibliothèque populaire possède quel-
que» exemplaires du Dictionnaire Béar-
nais de Lespy. Désireux de permettre
aux personnes qui s’intéressent à l’oeuvre
si utilement entreprise et poursuivie pari
1 Escole Gastou-Fébus de se procurer cet
excellent ouvrage, devenu très rare, le
Comité de la Bibliothèque a décidé d’en
fJjt'3 le dépôt, pour y être mis en vente,
à la librairie Lufon, 3, rue Henri IV.
CAUSES BIAHAESES '
WWW
LA PANTALOUADE DE QA8T0U FEBUS
Don tems de Gastou-Fébus, lou maçeat
d’Orthez qu’ère, sinou mey beth, toustem
autan beth qu'adore. Qu’y btenèn de bin
lègues enta, de perto ut e d’aulhoiu : tous
paysaas enta bénie e eroumpa, Lou» e-
gnou» enta ha-y la boiuanbouiroumbéte.
Lou marcat don bestia qu’ère d’aut m
mey abamtadyous que, labets, qui diatyles
croumpabe, dltaches que poudè béne. ;
U dimaros miati, a la haie, u paysan
qu’arriba en disen :
— Be b au hère d'esta aunest.es... ady.it-
me a lheba «uqueste sac de rournen.
E touts que plegan*la régne enta apita
lou sac de blat sus l'espalle don paysan...
qui ou panabe.
Lou l’éy Gastou-Fébus qui a-t sabè tout,
qu’aprenoou quln lou sac de blat ère estât
panai ; coum rii'ère pas sou, ne hesou p us
que s’en arnde.
Me» ue troupe de ségnous, qui ne pre-
nèn pas lou ca.fè dap eth, pramooi' n'ère
pas la mode de-n préne. mes qui ou lie- ■
sèn toustem oouideT’y-sègue, e qui em-
biaben tau mmmt, bros de blat e de
semence — n’y ,abè pas labels milhoc —
que s’ainebéntan en beden arriide tou Gas-
ton', e qu'on drigoim :
— Que seré hounte e bergougne se luu
bonlitr n’èi'e pas gahat, praimou, apu !i
abe panat u sac de bliat a n pique-tatos,
i[u'e,n pondéré pana ue troupe aus ■ e-
gnous.
Que lien labe-ts bér e sec ta trouba lou
boulur ; la poultoe que debè esta mey
plaa heyte que ouey iou die oun ne tio-
ben pas tous gratis assassls : que troub iri
lou petit boulur.
De quetli tems, ne s’y hesè pas tan !e
fayssous qu’adiare eriitâ yudya lou petit
meunde. Gastou-Fébus que he mia lou
bouluii* dehan etti, o que t’ou- dits :
•— Pana u soc de blat, autan s’on ba-
leiré de pana u sac de piistoles ; qu oy
hère lè... mes deeha-s goba, a.co qu’iy
hère ljesti...
— Gran rèy, be bau doun hère d’esta
aunéstes ; perdounat-me, ne m’y tourne-
rèy pas mey.
Touts Ions segnous, en bedén arrlde lou
Gaston, que crldian ;
— Corde 1 Corde !!
—, Pêne per u sac de blat, aco bey
hère !...
Lou ne y Gastou que-s pensabe que si
penèn lou paysan, qui ère tilh ut coum u
oassou e dret coum publié, me poudouvô
pas, suis tous trénte ans, ayda-u a tru-
qua tous Amglés, qui èren mestes de Sent-
Sebé, e qui s’èren abançats entto Arsa-
gue.
— Corde 1 oorde !! corde II! se cridaiben
toustem loua se gnous.
— E doun, que sera hèyt coum bou-
lets... mes, pruimè de pené-u mu mey gran
oum dou casteh, que bouy abe tou plasé
d’ou bedé dansa tou pantalon dap bous
outes, sinou., mlsérloordi !
— Qu’èts tou meste, mes... toutu !...
Qu’estou dit que la pantatonade que
seré plitmétade liou sé, apuich tou aoupa,
hen» la mayou crampe dou casteth, da-
han tou rey e las granes madames de la
Cour e de la Bile. N„‘
Loui rey qu’embia ta cérqua las pélhe»
de dansa lou pan,tatou, e tout so qui calé,
a lia Caïussade. Que las hé estmsaa henfl
u graè, oun,. en places de blat, ÿ abè.
piètes de doubles plstolies en or.
Quouan Ion» segnous estown arribats,
Gastou qu’ous digou \
— Enta dansa lou plînta.tou béstPs
coum se déu, que p’em bats n,na touits, u
per u, enta la crampe oum soun lus
pélhes, e que pe las bat hiqua, sou capf
sus l’esquîie e sus las cames.
fto de dit qu'estou hèyt : ounze se gnous
e tou paysan que s’an,an apnoupla, l’u
apuch l’aut, ftoucais, eths e las loues cs-
pa-des coum Ions pamtalou# dou dilus
gras, oapba.th las carrères d’Orthez.
Lou rey e la ségulde dou segmousi e de
la» segnoures qn’arrtiban ; que s’estours-
sên d’arriide en bedén la pantàtouiade e
en enienén très olarainlines, tré» brioû-
loius, du» tahars e ue tiimbale qui yoaiga-
ben tou famous èr blâmés « une, mi-
dôme, trtlIFèrt»; mtotou, ' ultime», ‘pouréte,
ce,stère, chibou, aère...»
Las alite, de p4yôh, toifsf blwôuléU, las
serbénte« toufl tnnes d’tephdu què-n ana-
b»n rlbafft-eoumpagnop.
Tolit d'd (top, Ion Gafton qùe hé u
stamé Î eHaramlme», brlduloius; tahars e
timbale que»« oaran... mes qü© »’y enié-
nou tout né brousside, e tou rey que dt-
gpu :
•.
— Que-m hèt» de beroys biiarnés I Gan-
grènes, enta pinméta lou pantalon, be
p’abet hiquat tèstots d» bachère hens las
pothes, coum Ions Basoou» enta dansa
Moutchicou e l’AgnerL.,
— Ne bonlem pas dise, que n’ey pas
bertat, pramou qu’èts tou rey... mes
qu’èm de trop gran sang, enta aouleimen
touque, tèstots de bachère.
— Gaston que-p ba dise so que aoun
tous tèstots qui an tringlat... arribats u
per u ooum qbouam p’èts apelhate.
E tou rey, nens las pothes dons segnous
que trouba ue yunte de pietoles doubles
en or.
— Perdou, pei*dou, ne s’y tournarum
pas mey...
— Que mérlteréts touts d’esta péuuto,
mey qu’aqueth praube michè de paysan.,
mes, coum n’y aheré pas prou de corde
au casteth de MoitinoadG enta pêne touts
loue boulu,rs, que-p perdou,ni a touts, se-
gnous e paysan,.. . ,
NOSTRADAMUfe.
BIBLIOGRAPHIE
Précis de g y m,nas tique rationnelle, par le
docteur Philippe Tissié, de Pau, Prési-
dent-fondateur de la Ligue française
de l’éducation physique, lauréat de
l’Institut (Académie des Sciences), lau-
réat de l’Académie de médecine, etc.
Un volume illustré de nombuüMises figu-
res, accompagné d’une, planche de des-
sins schématiques, 4° édition. — Prix :
3 francs. —- Imprimerie Garet, 11, rue des
Cordeliers, Pau.
Ail moment où la question de l’éduca-
tion physique rationnelle prend en Fran-
ce la place importante qui doit lui reve-
nir, nous croyons devoir appeler l'atten-
tion des mères de famille, des pédago-
gues, des soldats, de tous ceux qui dési-
rent appliquer ou s’appliquer à eux-mê-
mes, une gymnastique rationnelle, sur le
Précis de gymnastique rationnelle dé
plain pied, et à mains libres. — Gymnas-
tique éduoative (scolaire et militaire).
Gymnastique athlétique. — Gymnastique
hygiénique de ohambre, du dooteur
Tissié.
Ce livre qui en est à la 4° édition, don-
ne les notions élémentaires d’anatomie et
de physiologie nécessaires à "une appli-
cation^ raisonnée de la gymnastique ra-
tionnelle aux grandes fonctions de l’éco-
nomie : respiration, circulation, digestion,
innervation, articulations, muscles. Un
recueil de formules permet d’exécuter
physiologiquement les mouvements. Quel-
ques minutes, tous les jours, d’entraîne-
ment par les mouvements indiqués dans
ces formules et expliqués par la planche
schématique et par les dessins suffisent
à la santé par la « toilette des muscles »
pour l’entretien du corps.
BIZANOS. — Course de bloyolettee. —
Dimanche 18 octobre aura lieu, dans no-
tre charmante commune, unie grande
course cycliste, organisée par notre an-
cien coureur M. Marcel Nabos, auber-
giste à Bizanos. Déjà, plusieurs coureurs
se sonit fa.iit inscrire ; plusieurs prix se-
ront distribués. Le dé' art aura ILeu à
2 heures prédises devant la Ma irie ata si
que le retour..
Itinéraire : route d’Idiron, route de Tar-
bes jusqu’à Soumoulou el retour pair la
même route.
En cas de mauvais temps, la course
sera renvoyée au dimanche suivant.
OLORON. — Fin de grève. — La grève
des ouvriers du tunnel hélicoïdal de
, Sarrance est terminée. Les ouvriers ont
repris leur travail aujourd’hui aux con-
ditions anciennes. Six des meneurs ont
été congédiés.
Soubran, Arnaud, id. ;
Garcie, Jean-Baptiste, id. ;
Ducournau, Nicolas, id. ;
Pagès, Augustin, id. ;
Arruyer, Pierre, id. ;
Discanye, Jean, id. ;
Lasbennes, Eugène, id. ;
Bernède, Bertrand, id. ;
Suarez, Désir, id. ;
Baby, Joseph, id. ;
Arabégaray, Dominique, id. ;
Castets, Louis, id. ;
Caillé, Frédéric, conducteur.
SAINT-PALAIS. — Remonte. — La
Gommlasiioin du Dépôt de Tarbes a pro-
cédé jeudi à l'achat des chevaux pour le
ac-irvioe die l'animée. 14 chevaux sur CG ont
été achetés à divers propriétaires éle-
veurs d ela région à des prix variant de
1.250 à 850 francs.
BAYONNE. — Lee dévaliseure de trains
— Depuis Longtemps déjà de nombreux
vieLs se commeittaiiient sur le réseau de la
Compagnie du Midi, Bordeaux-Bayonne,
sans pouvoir découvrir les auteurs de ces
larcins.
Une souricière a été établie dans notre
game à six heures et demie du soir, heure
à laquelle le 1005, train de marchandise»,
est garé une heure au moins, f
Tout à coup, l’agent cjud faisait le guet
a vu un, homme se glisser et longer le
train ; quand l’agent est allé au devant
de luit, iil n’a jamais voulu répondre aux
question» qu’on tui adressait, et a dis-
paru.
On croit être sur les traces de ces au-
dacieux dévaliaeurs de trains.
Accident d’auto. — Vendredi matin vers
six heures et demie, le jeune Plantain,
âgé de 6 ans, traversait la route devant
lee bains PauJmy, gambadant autour
d’une charrette que son frère aîné con-
• dudsait. H n’aperçut pas urne auto qui
arrivait à une allure normale et dont le
phone le renversa.
( Le conducteur qui s» rendait de Biar-
ritz à Paris, et qui avait tout fait pour
éviter oet accident, freina aussitôt et le
i petit fut traîné sur un parcours d’un mè-
tre environ. Il a été blessé à la tête. Son
état n’est pas inquiétant.
( La grève des cheminots. — Le bruit
'courait hier que les non-grévistes de-
vaient se joindre à leurs camarades et,
cesser le travail. A 1 heure de l’apres-
-midi, le nombre des employés avait sen-
siblement diminué, mais la circulation
des trains se faisait toujours régulière-
ment.
A trois heures, le placard suivant était
affiché sur les murs de la gare de
Bayonne :
« Le chef de gare de Bayonne, sous-
délégué du Conseil d’administration de
la Compagnie des chemins de fer du
Midi, informe le personnel que les agents
ci-après sont révoqués de leurs fonctions
par décision de ce jour :
Motif : Refus de service :
l0,Sèhübiette J.-B., conducteur chef ;
; 2« Dalès Jean, conducteur chef ;
; 3° Fbrisèque Ferdinand, conducteur ;
! 4° Bridau Edmond, facteur comptable.
- 14 octobre 1910 à trois heures. »
A 5 .heures, une deuxième liste de -ré-
tvocation a été affichée :
i Lacoste, Jules, .équipier ; •%
i 8AINT.JBAN.DR-LUZ. -Vel.- U*
•vol dés plus audaciéux a été commis au
réjudice de Mlle Guillot, en villégiature
Saint-Jean-de-Luz, et habltatit la villa
Bernard.
Voici la nomenclature des objets volés:
Une grande barrette bijoux et dia-
mants, une chaîne perle baroque et or
ciselé avec pendentif.
Une chaîne avec croix en cailloux du
Rhin.
Une bague or avec diamants et bon
nombre d’autres bHoux de valeur dont le
total est évalué à 3.000 francs.
BAGNERE8. — L’accident de Mont-
gaillard. — Après avoir reçu les premiers
soins de MM. les docteurs Ozun, Pede-
prade et Cougofnbles, les trois malheu-
reuses victimes de l’explosion relatée hier
ont été transportées avec tous les ména-
gements possibles à l’hôpital hospice de
Bagnères, où elles ont été admises d’ur-
gence.
L’état de M. Bergeret, chef de gare,
est satisfaisant. Ses blessures sont seu-
lement superficielles. Il n’en est mal-
heureusement pas de même de Mme
Bergeret et de l’abbé Coste, de Cheust.
Les deux blessés — le prêtre et Mme
Bergeret — ont passé une mauvaise nuit,
On craint qu’ils ne perdent la vue. D’au-
tre part, l’ecclésiastique paraît devoir
être amputé de deux doigts de ta main
gauche, qui est horriblement mutilée.
■ Ce terrible accident a causé à Mont-
gaillard et dans les communes voisines
une vive émotion, car Mme et M. Ber-
geret, ainsi que l’abbé Coste, sont avan-1
tageusement connus. Dans la matinée
de jeudi, M. Cnzaux, maire de Montgail-
lnrd, et de nombreux amis se sont ren-
dus à l’hospice pour prendre des nou-
velles des victimes, qui sont l’objet des
soins les plus assidus de la part des
docteurs et du personnel de l’établisse- i
ment.
La gendarmerie de Bagnères s’est:
transportée à Montgaillard aux fins
d enquête.
OHRONIQUBTTE
Que nous importeraient les grèves
et d’ailleurs pourquoi ferait-on des
grèves si nous avions la pilule de Ber-
thelot ? Jamais l'humanité n'aura reçu
de la science un pareil bienfait. Si
vraiment nous ne devons pas vivre
pour manger, mais seulement manger
pour vivre, il faut souhaiter ardem-
ment la découverte de la boulette chi-
mique et magique qui, 5011s le volume
d’urt petit pois, contiendra la matière
alimentaire d’une escalope entourée
de jTrrrée aux croûtons. Avec une’boite
de pilules dans sa poche, du prix de
trente à quarante sous, on pourra
vivre un mois, et la question sociale
sera résolue par la suppression de la
cuisine et des cuisiniers.
Le salaire, quand l’ouvrier n’aura
plus à s’occuper de la question du
bec, sera suffisant pour payer le loyer,
la blanchisseuse, le cordonnier et le
tailleur.
On se fera difficilement d’abord à
celte vie où il ne sera plus possible de
dire à un caramarade : « Viens man-
ger un morceau chez moi ». Il n’y
aura plus ni fortune du pot, ni ban-
quet. De plus, la vie des champs chan-
gera, car il n’y aura presque plus de
champs et la terre perdra le titre de
nourricière qu’elle détient depuis
si longtemps.
Autre conséquence purement loca-
le : on pourra enfui donner satisfac-
tion -ntt quartier Nord en démolissant
la Halle Neuve ; mais, à la grande joie
rlu quartier Sud, le pavillon de la
place de la République sera désaffecté.
D’où l’union des deux quartiers. Mais
est-ce une véritable union que celle
qui n’est point cimentée par un dîner
copieux ? Vraiment, au point de vue
de l'agrément de la vie, la pilule de
Bi-rthelot serait une boulette.
BYZANTINI.
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cne. les pharmacies :
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Hetazmann, ptocie Nouvelle-Halle, 10.
Laguës, cours Bosquet, 8.
AUX ARTS FEMININ8
Nos Lectrices apprendront ave» plaisir
la réouverture d» la maison « Aux Arts
Féminins », 5, rue Léon-Daran, Pau, qui
aura lieu lundi 17 octobre.
A visiter la superbe Exposition
qui sera faite aujourd’hui, dikmanche, des
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SOMMAIRE
du numéro d» la Rsvue hebdomadaire
du 18 ootobrs 1010.
Partie Littéraire :
Henri Welschimger, de l’Académie des
aciiemceia morales et politiques. — La cor-
respandance de Bossuet.
Ernest Seüllière. — Le roman d’un tu*
tur empereur.
C.-F. Ramuz. — Aimé Poche, peintre
V>audoi» (ni).
Ch. GailLly de Taurines. — Un projet
d« mariage dans la famille Bonaparte :
Comment Napoléon III ne fut pas roi de
Portugal.
Jean Renouard. — Poème.
Paul Adam. — La vengeance des for-
• ces asservies.
Jean Chantavoime. — Chronique musi-
cale : l'esthétique die M. Vincent d'Indy.
Les fait» et les idées au Jour le jour. —
Revues étrangère». — La vie mondaine
et familiale. — La vLe médicale et prati-
que,.. — La vie mui&tmto. Chronique spor-
tive çt financière.
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— Je n’&i plus la force de continuer., et j'ai
oublié de prendre mon Dubonnet !
— J'en ai.... ^
EXTRAITS
des Registre* te l'Etat Olvll de Pau
NaiManoas.
Emile Pierre Louis Daudet, fils
Pierre Augustta Daudet, seargera îuaj »r
au 18° d’infan ter to à Pau., eit de Giotiiüj j
Laure ^Iorthe Roy, san» profession.
MarlagM.
Jeap Ju’iquia Satan ne, commis des por-
tes et télégraphes à Parts, et Marié José-
phine Péré, sans profession à Pan.
Joseph Lou’is Bergerou, valet de cham
bre à Léei, et Augustine Adèle Larrtou,
femme de chambre à Pau.
Ptanne Noarrius, charpentier à Pau, et
Adèj© Niooiaut repasseuse à Pau.
Jean Evariâte Malé, charron à Pau, et
Marie Anraaut, talllense de robes à Pa i.
Georges Marie Viwot, comptable à Pau,
et Françoise Denis* Labory, sans pro-
fession à Pan.
Décès.
Jean Baptiste Rague-Poumaret, cocher,
né à La r uns, 60 an*.
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La Compagnie d’Assurances Générale*
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