Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1925-05-20
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 mai 1925 20 mai 1925
Description : 1925/05/20 (A58,N17565). 1925/05/20 (A58,N17565).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5278301b
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
| ^ACTION ft ADIIimSTRATIOIf f
| dt* Cordalier» » P«o j
a thlrMONi i o-9l |
TtklWIANMI* I |
INDCPCKDANT • PAU
ONIQUH PoSTAUt H* 17.IM
BCHOIAU»
PVBLICnfi î
tM«U«|f|4 II NU.(I(II.) |f • t|t|fM
R4CUUIM(0 colon DM), f 50 - f
fait* divan g a _ §
Chroaiqnt local* 4 » _ S
| AüMMatRouvaiiM... 5 » — =
£
• A ^
L’INDEPENDANT
DES BAS SES-PYRÉNÉES
JOURNAL RÉPUBLICAIN
15 cent.
Emile GARET, Fondateur.
la DnklUiiz ... . .... .
Rédacteur* en chef [ °ctave>UtEiri
( J- A. QATALA
^ ^ ^ " LyC<‘ » * B°"PEAUX> ^ Th^ - Agence Heve, .a.
■ TT ‘ |
mmmmiiHmntiiiHntitiiMmiimmnnr
58* AWNÉ1 «■» W 17,665
MERCREDI
20
MAI 1928
AMNNEeCNÎS >** •■«a in
ha, 1.4, H Liait, g* » (8' » 30* »
AutmDépart. 9 50 II . 31 »
Krantar.»... |5 ,33,54*
ninHHniwimMininiiinmHiiniHiHMH.
i airs m lotir
ii n„ [,e\ (limenient l'eTwZ,
d nue note aux pays débiteurs,
n ‘ts, v(i (mandes seraient d’accord pour refuseï
tous crédit» à l’Union des Soviets.
La IIIe Internationale
alliee d’Abd el Krim
l.url’i" XI'TIITT ,,|"<-'llc «f* »’«MituUe du
l 01 " « “ h‘ «■«•nlree' au sujet des
1» >nsénï i ï.*,ÎÏPV‘‘- , ous l,‘s socialiste» ne
.ik pV !f*!!(‘ssl,s ron,in« les (*011111111-
Us, nais il fimi S(. souvenir que l’une
os conditions exigées du parti socialiste
fronçai*, en 11121, était la suivante :
i,r. °4 pa.,.U ‘f}1* «^sire appartenir à la
H Internationale est tenu de démasquer
s ma muances de ses impérialistes dans
les < oionies, d appuyer non seulement par
in/»n/,Ur / > S,*m,MS l,ai ‘F‘s Biits 1rs mouve-
ments libérateurs, des colonies, de cultiver
dans le coeur des ouvriers de son pays des
relations vraiment fraternelles avec les po-
pulations ouvrières des colonies et des na-
tions opprimées et de mener, dans les trou-
.pes de son pays, une agitation systémati-
que contre toute oppression des peuples
coloniaux ». 1
Du sr souvient de la dépêche envoyée
pai Je (,omite directeur du parti commu-
inste a Abd-el-Krim ; en encourageant ee-
lui-ci a libérer le sol marocain, à chasser
et a tuer les Français, les traîtres Cachin,
Doriot et autres demeuraient fidèles aux
ordres de Moscou.
Onand M, llerriot conduisit au Panthéon
le cortège rouge et ébranla par cette muni*
•••station révolutionnaire la confiance de là
France, derrière lui llottaient des banniè-
res avec cette inscription : « f.c Maroc aux
Marocains I »
•Nous n’avons donc pas au Maroc à com-
battre seulement des rebelles ; nous avons
a lutter contre la troisième Internationale
qui, au nom du communisme, surexcite les
nul ion alismes oui b r a gcu x.
F’Fspagne a déjà pâli de cette campagne,
hile ne peut pas ne pas comprendre au-
jourd’hui que c’est pour elle une nécessité
de coopérer avec nous au rétablissement de
la |)aix marocaine. Le journal espagnol A
I» C considère que l'Espagne collabore suf-
fisamment avec la France en constituant le
blocus économique du Mi I f. Et ceci se dit
sérieusement au moment où tout le monde
constate l’armement moderne et le ravi-
taillement copieux des Mi f fai ns.
Si les Espagnols ne comprennent pas eux-
mêmes leur intérêt, nous ne pouvons pas
insister ; car toute insistance réveillerait
leur orgueil et leurs convoitises. Déjà, à
mots couverts, le Liberal réclame Tanger
pour prix d’une coopération franco-espa-
gnole. N’insistons pas.
OCTAVE AUBERT.
—
Un précurseur
J'ai souvent écrit, ici-même, qu’il faut
lions féliciter de ce que 'les commémora-
tions et les centenaires d’hommes ou d’évé-
nements illustres soient ià la mode. Ces cé-
rémonies-là apprennent un peu d’histoire
cl de littérature à ceux qui n’en -savent guè-
re, et c’est toujours autant -de pris. Consta-
tons donc avec satisfaction qu’011 vient de
fêter Saint-Simon, et souhaitons que les
doctrines du grand théoricien d’une réno-
vation sociale deviennent familiers à des
gens qui le confondaient peut-être, il y a
Fuit jours, avec le noble duc (et pair) au-
quel nous devons les merveilleux Mémoires.
Saint-Simon ! Les Saint-Simonicns ! Le
Souvent1 Christianisme ! Ces grands indus-
triels. ces grands bourgeois se pressant au-
tour du maître qui annonçait un ordre nou-
veau, ces opulents banquiers faisant les
tonds de sa propagande, ces femmes du
monde empressées à se dévouer à une cau-
se qui, a leurs yeux, était celle de l’amour
en même temps que celle de l’humanité !
Tout cela date d’un siècle à peine, et il sem-
ble que le Saint-Simonisme ait mille ans.
La France s’est beaucoup plus transformée
depuis la Restauration qu’elle n’avait chan-
gé, sous Louis XVIII, depuis le haut Moyen
Age.
Mais le socialisme a beaucoup plus chan-
gé encore. Quel rapport y a-t-il, je vous h*
demande, entre l’ardent altruisme, la vo-
lonté organisatrice, l’amour de la solida-
rité, de l’union du progrès qui caractéri-
saient un Saint-Simon et les théories de
l’actuelle Internationale ? Le socialisme
français, issu de la tradition de l’Encyclo-
pédie. était, du temps de Saint-Simon, à
mise d’optimisme ; il laissait place aux
suggestions du sentiment, aux élans du
coeur. Il était ardemment démocratique.
Maintenant...
Maintenant, Karl Marx a passé par là.
Ses terribles conceptions de la lutte de
classes, du matérialisme historique, ses
sombres constructions économiques qui
commencent par l’algèbre et aboutissent ù
la guerre et à la mort, sont tout juste l’an-
tithèse des idylles sociales où se complai-
saient nos arrière-grands-pères. On trou-
vera tout ce qu’on voudra dans le marxis-
me ; on n’y trouvera ni un écho de la dé-
claration des droits de rhomme et du ci-
toyen ni un reflet du généreux romantisme
du « stupide dix-neuvième siècle », ni une
parcelle d'esprit français.
Pauvre Saint-Simon 1 II eût été ilatté,
sans doute, d’ôtre considéré comme le père
du socialisme moderne — mais, s’il reve-
nait du royaume des ombres, il ne recon-
naîtrait sûrement pas son enfant. La vraie
progéniture de Saint-Simon, ce sont tous
ceux qui ont écouté les appels du grand
précurseur à l’organisation, à la produc-
tion, à l’initiative, au progrès matériel gé-
nérateur de progrès moral, à la solidarité
de tous dans l’oeuvre commune d’adapta-
tion de la planète aux besoins de l’huma-
nité. Ce sont les financiers, les ingénieurs,
les entrepreneurs de travaux publics qui,
de 1830 a 1850, ont « équipé » la France,
l’ont sillonnée de canaux et de lignes de
chemins de fer, ont perfectionné ses insti-
tutions économiques. C’est Ferdinand de
Lcsseps creusant le Canal de Suez. Le vrai
fils de Saint- m,Sinotsc’e!
fils de Saint-Simon, c’est le capitalisme mo-
derne dans ce qu’il a de plus utile et de
plus vivant. Et ce n’est déjà pas si mal.
MAURICE RECLUS.
LÂ~QUESTION*DE MOSSOUL
Londres. — D’après le correspondant du
« Daily Express » on mande de Genève
que, suivant des nouvelles de Constantino-
ple, in Grande-Bretagne et la Turquie ont
entamé des négociations directes pour le
règlement (le la question de Mossoul.
CONSEIL GÉNÉRAL'
des Basses-Pyrénées
SESSION ORDINAIRE
Quelques voeux importants. M. Dotézae
H les I ramways basques. Rapport de M
nés* 1 °^n<> S,U * Wpctriflcntion ‘les eommu-
Séance de Lundi après-midi.
Séance à 14 heures 50.
}[• 'Vêmdeur Catalogne préside.
•MM. Ltcheverry-Ainenart et Rey occu-
pent les places de secrétaires.
M. le I réfet assiste à la séance.
Sont présents : MM. Argacha, Augey, Bar-
m l< lu*, Leon lierard, Boué, Camps, Cons-
lant 111, Courattc, Arnaude, Disse/, Doléris
Dordezon, Dotézae, Ducastaing, Dufourcq,
ligne ha ni, Forsans, Cioyeuèche (îueit, Des-
sus, Hoo-Paris, Inchauspé, lribnrne, Carré,
de Manllier. sénateur, Lhept, Loubière,
Mai Me In a u, Mendiondo, Pommé, Pradel-
Ma ade, Serval, Souinireu-Mourat, Touva.
Excuse : M. Lapuyade.
LES VOEUX
Immédiatement, M. Catalogne lit un télé-
gramme d’excuses de M. Louis Barthou
président du Conseil Général.
Il demande si quelqu’un a des voeux à
présenter.
-JL Dotézae émet un voeu contre l'abus de
I o\/ tchage dans les salles d'attente des bu-
reaux de poste. Cet abus est antihygiénique
pour le publie et les employés.
Le voeu est adopté à l'unanimité moins
une voix.
M. Ducastaing demande qu’une déléga-
tinn soit nommée pour examiner la situa-
IIOII pitoyable des employés des chemins
ae I er départementaux,
.il/. Vol (donne fait savoir oue la commis-
sion compétente est déjà saisie de cette
situation et que l’augmentation des tarifs
permettra de leur donner satisfaction,
M. iJnffoiircq, appuyé par M. Le Baril-
lier, s etc ne contre les formalités exagérées
imposées aux ètranyers qui viennent en
b rance. M demande que les formalités prin-
cipales aient lieu là la frontière.
M. Maillebiati demande/que la pê-
che a la ligne soit autorisée le dimanche,
meme pendant la période d’interdiction
Hejete apres une intervention de M. le
Préfet et explications de MM. Lhept et
Inchauspé).
M. Dotézae demande que soit aménagé
te bail de marchandises de la yare de Cam-
l’o. M. Pradet-Balade se rallie à ce voeu
qu il appuie et demande que toutes les sal-
les d attente - désaffectées par le bon plai-
sir des agents de la compagnie — soient
rendues « leur véritable affectation. ,
M. Loubière présente le voeu tradition-
nel pour l’avancement des travaux du
I rnnspyrenéon. Le voeu est, comme tou-
jours, adopté à l’unanimité.
LE TRAMWAY STJEAN-DE-LUZ
PEYREHORADE PAR CAMBO
M. Dotézae proteste avec émotion contre
la soudaine interruption des travaux du
tramway St-Jean-de-Luz à Peyrehorade en
pleine ville de Cambo. Le matériel a été
enlevé. Les ouvriers sont partis. 11 reste un
chef de service avec quatre manoeuvres
alors qu’il y avait 150 ouvriers. La, popu-
lation de la région est très émue et se de-
mande pourquoi 011 abandonne les travaux
ici pour transporter le matériel dans les
Landes.
M, Catalogne donne de longues explica-
tions et s’étonne que les travaux aient été
si brusquement arrêtés. « Cependant, dit-
il à M. Dotézae, je puis vous assurer que les
travaux seront repris. Je me suis employé
avec le même dévouement aux tramways
basques el béarnais. Rassurez les popula-
tions basques. Elles auront bientôt entiè-
rement satisfaction. Le tramway de Saint-
Jean-de-Luz à Peyrehorade par Cambo
n’est pas abandonné. 11 sera bientôt réa-
lisé. »
^ M. Dotézae remercie chaleureusement M.
Catalogne. Il a confiance dans in prochaine
réalisation des travaux. Il le dira dans le
Pays Basque.
Si. Leon Bérard. — « U faut féliciter M.
Catalogne, l’infatigable artisans des tram-
ways basques et béarnais. » (Applaudisse-
ments unanimes).
AUTRES VOEUX
M. Pradel-Balade demande que l'accès
des trains dits rapides, soit permis aux
voyageurs descendant dans une gare inter-
mediaire sans paiement de prix minimum
de parcours.
Il cite en exemple 'le cas suivant : « On
a obligé un voyageur de St-Jean-de-Luz à
Bayonne à payer 27 francs au lieu de
fi fr. 85 (parcours en lro classe). C’est into-
lérable », dit M. Pradet-Balade.
M. Arguchat se plaint au nom de 11 com-
munes de ce que les trains 510 et 503 11e
s’arrêtent pas aux haltes de Bwil-Bezintj,
Baudreix et Dufau. Un voeu pour que ces
trains s’y arrêtent est adopté à l’unanimité.
M. (iuyenetche émet le voeu que l'admi-
nistration des P. T. T. prenne à sa charge
dans les communes rurales comme dans
les Villes la distribution des télégrammes.
LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
M. Forsans demande qu’une partie des
crédits pour l’agriculture soient consacrés
à des essais de vaccination contre la tuber- .
culose bovine, ainsi qu’on l’a fait en Seine-
Inférieure. ,
M. Doléris se rallie à ce point de vue,
donne des explications et dit : « Cette vac-
cination est excellente aussi chez les nou-
veaux-né?. ».
J/. Dotézae dit que lui-même et tous ses
collègues basques sont prêts ù travailler
dans ce sens. « Qu’on organise des confé-
rences un peu partout pour inviter -nos
paysans à ces méthodes ! »
M. Pradet-Balade demande la création
définitive d’une « journée » pour la lutte
contre la tuberculose.
Après observations de M. Goyenetche, M.
le Préfet demande quelle date on choisi-
rait.
M. Pradet-Balade. — Le mois de Juillet.
M. Augey. — La journée serait très fruc-
tueuse dans les stations balnéaires et ther-
malespendant la saison.
M. Catalogne. — Nous nous en remettons
à M. le Préfet. La journée aura lieu en juil-
let, un dimanche. Pour les stations seule-
ment, elle aura lieu en août.
M. Doléris parle de la tuberculose chez
les jeunes enfants et dit qu’il faut dévelop-
per la vaccination.
A cet effet, Af. Augey demande l'augmen-
tation de la subvention au Comité népar-
tcmcntai de lutte contre la tuberculose.
La proposition est adoptée à l’unanimi
té. (Applaudissements).
AUTRE VOEU
M. Inchauspé demande que le gouverne-
ment intervienne auprès (lies gouverne-
ments étrangers pour réglementer la na-
tionalité. Le voeu est approuvé.
La séance est suspendue pour la réunion
(les commissions et la distribution des rap-
ports à lfi h. 15.
Les Rapports
A la reprise, à Kl h. 30, M. Mendiondo
vice-président, préside.
M. Doléris présente un rapport prévoyant
deux lignes d’autobus, qui ne feraient au-
cune concurrence aux tramways et cesse-
raient de fonctionner le jour où des lignes
de Irain les doubleraient.
1 " Ligne Maubourguet-Lem/beye-Garlin
pmn; laquelle Ions travaux d’approche ont
etc laits et à laquelle toutes les communes
intéressées ont adhéré ;
2" ligne Bayonne-Hasparren par La Bas-
tule-Clairence, appuyée par MM. Iribarne
et Prudet-Bulado.
M. Pradet-Balade appuie et réclame le I
train de St-Palais à Ossès complétant le i
projet du tram Bayonne-St-Palais.
MM. Inchauspé et Bicheverry-Ainchart I
réclament le tram de St-Etienne de Buï-
gorry a St-Palais par St-Jcan-Picd-dc-Port.
J/. Camps réclame la ligne Nay-Arudy.
finalement les projets sont renvoyés
pour etude ou complément, de façon à for-
mer un projet d’ensemble, aux Commis-
sions des finances et des autobus.
L’ELECTRIFICATION DES COMMUNES
Voici la pièce de résistance.
M. Catalogne lit un volumineux et minu-
Reux rapport sur un projet d’électriflca-
1, 011 qui, dit-il, « ne coûtera rien au dépar-
tement ni aux communes ».
... 11 en l’espèce d’une ristourne, dif-
férence entre le prix du kilowatt fourni par
la Compagnie du Midi et le prix payé par
les usagers. Cette différence constituera
I annuité a verser par le département —
excepte pendant les deux années d’aména-
gement.
M. Catalogne ne demande pas un vote
immédiat, mais c’est une étude préalable
importante et nécessaire. (Applaudisse-
ments.)
M. Iloù-Paris remercie M. Catalogne et
dit : « Il existe déjà des projets. Que do-
yiendront-ils ? Les incorporerez-vous dans
le projet définitif ? »
j/. Catalogne donne des explications.
*;;• Botté, Je rends hommage au tra-
vail di* M Catalogne. Nous sommes tous
partisans de l’électrification des campa-*’
gnes, mais le projet de M. Catalogne es!
rop merveilleux. Il faut étudier cela de
1res près, de peur que plus tard nous
n avons des surprises.
.,* Bologne. Comment, je suis sûr —
et j ai la garantie des communes — que
nous pouvons électrifier DU communes Cha-
losse-Béarn et plus de 100 P.O.M.
Alors il n’y aura que 57 communes du
departement sur 500 qui ne seront pas
ele et ri fiées. Il iu> faut pas jeter le doute
dans cette Assemblée.
M. Botté demande que le rapport soit
communiqué au Conseil.
. M’ Loubière. — Il faut faire cela au plus
tôt.
M. Iloù-Paris. — C’est urgent.
M. Jioleris 11’est pas d’accord avec les
chilires de M. Catalogne.
M. Catalogne. — - J’ai mon relevé par com-
mune et par habitant. Il s’agit de commu-
nes se trouvant dans le réseau d’influence.
Toutes adhèrent à ce projet.
M. Serval. — Je me rallie aux explica-
tions qui ont été données. Mais nous allons
engager demain 13 millions de dépenses
pour électrifier le P.O.M. Que deviennent-
ils ?
M. Catalogne. — Il n’y a pas de relation
entre l’électrification du P.O.M. et l’élec-
trification des communes. 4
. M. Serval. — Nous 11e sommes pas d’ac- 4
cord. Le rapport est à étudier.
M. Dissez. — Je demande 'l’impression
du rapport Catalogne et l’impression des
conclusions de la Commission sur ce rap- i
port. Ainsi le Conseil Général pourra élu- ■
(lier et travailler. 1]
Le Président inet aux voix la proposition (
Dissez qui est adoptée à l'unanimité, et la j
séance est levée à 17 heures 55.
Prochaine, mardi 14 fleures 30. j
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin
ÉCHOS & NOUVELLES '
Dlî CASSAGE A PAU.
M. Zimmermann, M. Sehmiltl, M. Bernuy, M. 1
Moherly, M. Mattcws, .M. fia rot. M. Spencer, M. I
Turner, M. Yicyga, .M. fiersicr, M. U 11 inan, M. •
dayton de Ayala, M. Propper, M. Temps, M. (1. |
île Gontuu-Biron, M. Pratt, M. Caroca, M. t
Ooyoaga, M. Plantai.
Il Al*l* HOCHEMENT, (
II y a dans L’Homme à Hispano tout un cha-
pitre qui évoque Pau, dont Pierre Frondaie, 1
qui y a beaucoup vécu, connaît tous les meil- '
leurs coins. Une scène largement et joyeuse- 1
ment brossée se pusse au restaurant Supervie. j
On y trouve cette phrase : •
Quand un plat se laissait attendre, l’hôte, (
pour faire avaler les minutes, les lardait de J
propos salés. «
Hélas ! les habitués de la Côte d’Argent n’en- if
tendront plus le rire du Gargantua célèbre : }
Supervie vient de mourir ! C’est un peu de la 1
vieille gaîté béarnaise qui disparaît. Du coup, 1
l’évocation que M. Frondaie en a faite dans 1
L’Homme à l’tlispano semble prendre une va-
leur historique. Ce sont les écrivains qui fixent (
pour le temps la fragile minute contemporaine. 1
Ce n’est plus que dans un beau livre qu’011 re- J
trouvera les repas joyeux auxquels tour & tour
tant de Parisiens ont assisté, n’est-ce pas Cur-
nonsky ?
MOTS EN CARRÉ. J
Prénom de tournure étrangère.
Des animaux excellents en rôti.
Un saint par lequel un roi fut converti.
Un pays où naquirent nos pères. c
La solution sera donnée demain. ,
Le Butineur. I
. !,
A faire da bonnes annoncée on annono* ti
bientôt de bonnes affairée.
Le luge ne doit pas ftüte influencé, malt t
l'acReteur doit Titre par la publicité, 1
DERNIÈRE HEURE
LA SITUATIONJU MAROC
ncndZii7b^(1E*St’?a double nienacemi sttbMxtc toujours sur le front de Bra-
.nw. J’î' C0l,d? ,U‘ |,0UI‘(J Mooun. Le grou-
PN,ï uîinfa s stationne à l’oued Alamar.
i„ , ,!‘Sia e,s * un de partisans, sous
!.. de Jofifïttn!t,pl*U,ne Mvjc» eouvre le
nïüiM ur offensive
wmr.ll ’ S ^d,ah,s et les Biffai ns ont
mis, contre les tribus Ahaïnra notum-
uil, les pires exactions. «Pénétrant par pe-
lé IM nKSAEns e* tentes* ils ont demun-
ik i t îïl' h |)l,,s* au «ours de la nuit,
“ S enlevé les femmes,
1 . es f"?0,"*- ("es Jné*hodes terro-
1 stes ont soulevé I indignation des tribus
auprèj d’elles*! 1 CQUSe riffaine antiPathitll,‘‘
A l’ouest, lu situation est .stationnaire.
lÏ2li1.üAUe,.fa2ïchèrent à s’infiltrer vers Skifa. Ils ont été
arretés par les gardes indigènes.
Au (centre, les postes d’Amzez et de Aïn-
i,euh ont été de nouveau violemment atta-
ques. Une menace de rôdeurs a été cons-
talee sur Bab-Ouinder. Quelques rôdeurs
sont signalés vers Taounat.
L’ennemi se renforce el s’organise dans
)•’ “««t Duergha et la montagne de Senhad-
i;i. Le groupe Freyenberg s’est installé à
Aiarubes-Mezzia.
La situation est calme dans le massif de 1
Bibane el I Ourlzag. De petites infiltrations i
sont signalées dans le Djebel Messaoud et ,
sont traquées par les partisans, 1
UNE OFFENSIVE RIFFAINE
EN ZONE ESPAGNOLE ;
i.ingei. — i.e bruit court qu Abd-el-Krim
envisagerait une prochaine offensive dans
la zone occidentale espagnole. Il aurait
transporté, d’Axdir à Ouedalou, une dizai-
ne de canons de montagne et de nouveaux
renforts seraient arrivés devant Darwben-
Karrich.
DES POSTES DEGAGES
Casablanca. — Le groupe mobile com-
mande par le général Colombat, se diri-
geant dans la direction d’El-Baï, a réussi à
dégager au cours des derniers combats la
position et le uoste cï’EI-Tafrana. Le poste
de Burdann a été également débloqué. L’en-
iic.ini se voit dans l’obligation de l>attre en
retraite. O11 signale que les Riffains ont
reçu des renforts dans la région située à
(> kilomètres d’Amzey.
LE GENERAL BILLOTTE
A PRIS SON COMMANDEMENT
„ Bahut. Le général Billotte, purti ré-
céiuiùent de Paris pour le Maroc, a pris
possession aujourd'hui de son connnnnde-
meni (kiiiis la fiégion de TOuezzan'.
+
Socialistes et Communistes aux prisas
Limoges. — J)es incidents assez vifs se '
sont produits au Conseil général, entre so-
cia listes et communistes, à propos des af- '
fai res marocaines. Le communiste Frais-
siex déposa un voeu blâmant l’attitude du 1
gouvernement, ainsi que les parlementai- \
res ayant voté les crédits de guerre. Les j
députés socialistes Parvy, Pressemane, Va-
lière justifièrent leur attitude.
Le préfet posa la question préalable, qui
fut repoussée. Il quitta la salle.
Pendant deux heures, socialistes et com-
munistes furent aux prises.
« G’est beaucoup de linge sale que vous
lavez entre vous », observa le sénateur Ma- ,,
zurier. j.
Finalement, le voeu et d’autres, d’allure js
politique, furent renvoyés ù la commission. ,1
■» "
La catastrophe de Dortstelfd ?
Berlin. — Aux dernières nouvelles, le
nombre des morts de la catastrophe mi- si
nière de Dorstfeld serait de quarante-qua- l<
Ire, celui des blessés de vingt-six, dont deux
très grièvement. Le corps de l’une des vie- d
Unies manque encore. n
La cause de la catastrophe serait l’explo- n
sion de 1.080 kilos d’explosifs qui se trou-
vaient dans la casemate de la mine. L’ex- n
plosion mit le feu aux poussières de char- Si
bon et un torrent de flammes traversa en |;
quelques minutes les galeries de la mine 1,
jusqu’à 1.200 mètres du point initial.
Les travaux de déblaiement et de sauve- ,(
lage continuent. C’est le quatrième aeei- n
fient de mine qui se produit dans la région ;t|
depuis le début de l’année, et l’émotion de
la population est considérable. j;,
LES REVENDICATIONS (11
DES COMMERÇANTS AU DETAIL
Dans. — M. Georges Ma us, président de
lu Fédération des commerçants déla i- nj
Innts, a présenté à M. Sehramock, niiiiis-
Ire de l'intérieur, une délégation des ro-
itéscnlunts du eonmieree de détail (tex-
ile). ’ m
M._ George Mains a exposé nu ministre de ijj
I intérieur les revendicaiions les plus im- C4
médiate des détaillants : r,
Sur le carreau du temple, afin qbe soit e:
respecté l’arrêté préfectoral interdtaunt la ,..
mnto du neuf ; 2. sur les braconniers du
•ommeree, jniur que la lutte entreprise 1
il. poursuivie sans arrêt,, afin de protéger J,
.es commerçants chargés d'impôts, contre n,
:eux qui vendent sans aucune responsa- "
ilité et, esquivent, les charges publiques : *
1. sur les centimes additionnels, afin qu’il
soit tenu compte de l’avis des Associa- (|(>
îôons lorsqu’il s’agira de transformer h ( '
node de perception (les villes et déparle (
m nts, en ce qui concerne les centimes ad-
riiitionnels. UlJ
M. Schrameek a réservé le meilleur ac- D.
ueil à cette délégation et a promis d’êiu-
lier iinmédiatemont les questions très in-
téressantes qui lui ont été soumises. .Q
LE G0UR8 DES CHANGES f*
A NEW-YORK ^
Paris. — Voici la parité des changes au- aj
ourd’hui ù la Bourse de New-York :
Londres 03,58. — New-York 19,25. ti(
~~ ON FERME ! ré
Budapest. — La fabrique de soie art.ifi- ^
içlle de Sarvar, fondée il y a quelques an-
•ées, annonce qu’elle doit fermer ses por-
es à la. suite du prix trop élevé dès ma ”
ières premières. 1.300 ouvriers sont at- ,a
^ints par cotte mesure. Le représentant (lfl
le l’arrondissement de Sarwar au Parle- sa
nent se propose d’interpeller le gouverne- P°
lient à ce sujet.
U DETTE AUX ETATS-UNIS
Washington. Le département d’Etat
dement catégoriquement l’envoi d’une note
circulaire aux nations débitrices des Etats-
, .l?As,* La question des dettes fut portée en
differentes occasions à l’attention des gou-
vernements intéressés, au cours de conver-
sations dans lesquelles les représentants di-
p omatiques rappelèrent la position des
aat.s-Unis, maintes fois exposée aupara-
vanf, et dirent que l'Amérique accueillerait
avee satisfaction les propositions de ses
débiteurs permettant de discuter le règle-
ment des dettes. 0
Bien, dans la nature des eommunications
laites, ne ressemble à une pression de la
part du gouvernement américain dont les
autres personnalités officielles déclarent
constamment qu’elles seraient heureuses
de pouvoir effectuer le règlement des (iet-
fes aussitôt que possible, mais assurément
que les Etats-Unis sauraient 11e pas, se mon-
trer un créditeur intraitable ou oppressif.
„rV4uV“,u.‘* secrétaire du département
d Etat soit membre de la Commission des
dettes, le departement d’Etat, en eonnniuii-
quaiU avec les représentants de» EtaG-lJnis
a I etranger au sujet de la question des det-
tes, a «agi seulement «comme l'intermédiaire
naturel pour la Commission.
Contrairement à certains rapports de
presse, il n existe aucune divergence d'opi-
nion entre 'le département et la Commis-
sion.
LA FRANCE VA FAIRE
DES PROPOSITIONS
Londres. — D’après le « Daily Mail », le
gouvernement français espère être IMI mc-
sure de faire dans une quinzaine de jours
a Washington el a. Londres des proposi-
iions précises pour le remboursement de
ses dettes envers l’Amérique et l’Angleter
re.
CONFUSION MALHEUREUSE
Londres. — La » Morni,ng Dost » cons-
'«de I impression financière aiuéricaine sur
la. France ou l’on déclare, à la suile de la
propagande l'aile par les milieux germa-
nopiiiles que l’ÀHeinagnc 11’est pas plus
l’tspoMsalde de la guerre que les autres
Fdals y compris les Ktats-lTuis el dans la-
quelle il n’est fait aucune distinction en-
tre la responsabilité de | Allemagne et cel-
le de la France dans ht dernière guerre
Les Etats-Unis auraient donc le droit d'exi-
ger de la F'ranee le total des sommes avan-
cées pour sa défense. Et s'ils constataient
que la France fut victime de l’agression
allemande,- il deviendrait très difficile de
justifier l’accusation américaine selon l«>
point de vue moral.
■ ♦
L’ALLEMAGNE ET LA SECURITE
Berlin. Le Reichstag a commencé la
discussion en deuxième lecture du budget
les affaires étrangères. M. Sfrescnuiini a.
prononcé un discours sur la situation. Son
liseours était, contenu dans un document
de 7i pages et su lecture s'est poursuivie,
iurant deux heures. I! a déclaré que la
:ju est ion de la sécurité était la plus impor-
aute, mais que la frontière de l'est de
'Allemagne telle qu'elle est établie à. l’heu-
•e présente ne pouvait être maintenue.
Nouvelles Diverses
Varsovie. — L’avis donné par la Cour
lermanente de justice internationale au
ujet du service postal de la Pologne à
)antzig a produit une impression consi-
érable en Pologne. Les joir’naux souI i
lient que la sentence du Tribunal de La
fa\e constitue un avis «pii donne la preu-
e du hicn-fondé de la thèse polonaise. •
Paris. — M. Painlevé, Président du (Ton- 1
-il, a reçu ce matin l'ambassadeur de »
rance à Berne. t
Paris. — La réunion de la Conférence
es ambassadeurs qui devait se tenir de
luin mercredi au quai d’Orsay a été
journée.
Belgrade. — Les représentants des orgu- |
isutions agricoles yougo-slaves, réunis à |
tirajevo, ont demandé au gouvernement ..
1 création d'un conseil agricole perma- ,
eut.
Dégradé. —- [.»* journal communiste ,j
Trgovinski » puhlirt un interview du di- |
M’teur général de la liampie Nationale
mourant que l’on doit s’attendre avant j
'•u à l’élévation du taux des intérêts de <
L Banque Nationale. :
Borne. — line nouvelle loi interdit toute
[ihlicité sur les imprimés des postes et \
légraphes en Italie. ,,
Pékin. — L’ordre des Bénédictins orga- «t
ise à. Pékin une nouvelle Université ea- u
olique avec douze Facultés. j
Washington. Le prochain congrès fé \
iniste se réunira à Vienne en 1930. s,
Kono. - L’Association des instituteurs ,•
ihunniens proteste contre la. décision du
mveriiement décidant la création d éco- q
s pour les minorités nationales. j;
Budapest. — Selon les journaux l’Insti- S)
t Central de crédit hongrois serait en \<
ain d’examiner la situation de trois han
les moyennes de Budapest qui se trou- p
nt dans une situation critique. L'Institut H
mtrul espère pouvoir assurer la conti- d<
lation de ces banques au moyen d’une (|,
sion. iè
Moscou. - Un déerel du gouvernement jq
s Soviets fixe à 21 ans l’Age de In cous- |.
iptiofn dans l’armée ronge, au lieu de 20
is .-omme auparavant. ét
Reval. — Dans le cours de 1920 à. 1925, le (jt
inbre des personnes qui ont quitté la
issie et se sont établies en Esthonie s’é- éc
/e à 44.000.
Londres. — Une dépêche de Berlin aux
urnaux annonce que la Banque de Fran-
, la Banque d’Angleterre et la Reichs/bank
seraient mises d’accord pour refuser do- rt
navant tout crédit à l’Union des Soviets la
nsi qu’à ses organisations subsidiaires. dj
Londres. — On annonce que l’améliora- d,
m constatée dans l’état de santé du ma- bi
chai French, vicomte d’Ypres, lui a per- di
is de se rendre ù Deal, dans le comté d’
Kent. m
Londres. — Le sous-secrétaire d’Etat au S(
Forcing Office » a prononcé hier soir à bl
Chambre des Communes, un discours m
ms lequel il a fait savoir (pie les puis- C1
nces alliées s’étaient mises d’accord cl
«ur adresser des félicitations au nia re-
al Hinderiburg. ]a
». I1LÏÏEN ESPAGNE
Londres. — On mande de Madrid à la .
Westminster Gazette que bien que M. Mal-
vv, en ce moment en mission eu Espagne, I
ait résolument refusé de faire des déclara-
tions au sujet de sa visite — qui est offi- j
ciellement déclarée non officielle — on f
croit généralement qu’elle se rattache à un I
vaste plan industriel comprenant entre au- j
très lu construction de chemins de fer, tra-
vaux d’irrigation et la construction d’usi-
nes de génération de force motrice hvdrau- S
h (lue. |
Plusieurs grandes maisons financières I
1 rançaises, anglaises et américaines v sont I
intéressées.
En France I
LANORMÀNDI E* INONDEE I
Riiuen. — Une trombe, d’eau s’est abat- «
no sur une grande part m de la Norman- I
un. Dans la localité de Si Pierre-le-Vigué
fies ilegûts très importants ont été cons-
t-nes .-i diverses petites maisons ont été f
presque complètement détruites. La rivière fl
l‘‘ ,B,'M. qui ont toujours à sec, a débordé fl
, lu vallée est. translormée en un immensu ■
sm lequel suniiigenl \vs objets lus {
plus hétéroclites et, de nombreux cadavivs
I animaux. r
SAVINKOFF S'EST-IL VRAIMENT |
SUICIDE ?
' ,ms- n" sai' le journal « Lu ■
I iava » a annoncé ces jours-ci que l’an- fl
'•mn ministre Savinkoff ipii appartint au
«’alnnei Kemisky s'était suicidé en se je-
tau! de la fenêtre de sa prison. Il avait
Hc condamné en effet à 10 ans d’emprisou- fl
nement. Ees amis de M. Savinkoff et sa fl
temmo ne croient, pas à un suicide. Eu fl
conséquence, il.-* ont adressé une demanda fl
empiète a la Ligue des Droits de l’hom- fl
me.. u
LES VITICULTEURS |
CHEZ M. PAINLEVE fl
Paris. — Une délégation de la, Conlédé- fl
ration générale des vignerons, présentée
par M. Jean Durand, ministre de l’agri- I
culture, a été reçue par le président du fl
conseil. ■
Gette delegalio.11 était composée de MM 1
Mircpnix, président. ; Gustavepresident ; Carcassonne, vice-président ;
lu ruant, secrétaire généra! de la Confe-
« «ra",m des vignerons ; Bavai, président fl
de la. Fédération ; (KquTdionaJ, des Caves fl
(ooperalives de vinification; F’augère, pré- I
s,Fr|d de la F'ederation méridionale des I
coopérâtiveis de di,stilation. I
l.e colonel Mi repoix, piésident, après |
ovoir remercie le président du conseil I
(I avo r bien voulu le iccevoir, a indiqué I
!a situation désastreuse de la viticulture I
mci nliomile et a exidhpu; au président du |
«. 'liscil des raisons de cette situation. p’
B lui a demande, en même temps, de fl
* ; 11 « » i r prendre diligence toutes les I
nu.sures (iej.eiidant du gouwnieiuent el.
«pii avaient ete demandées par la commis- I
MOU consultative de la viticulture.. k ■
l.es représentants de la viticulrure re- I
n le l'e an 11 le gouvernement el M. Cailïaux, I
u mis!iv des finances, d’avoir bien voulu fl
«■lever de ÔOO a GOG Ira tics le prix de rétro- fl
» t s.sioi 1 de l’alcool d'industrie allant au ■
•uutage et au vinage. Ils espèrent (jue cette I
"lesure pourra avait un effet utile et im- fl
médiat. j
M. Painlevé a répondu qu’i.1 était pJein ]
de sollicitude p,,ur l’agriculture et qu’il fl
onviait les Migge-jions de son ministre de I :
agriculture, tpii, très au courant de ces ■
d'est ions, les a longuéiucni exposées au I
c-nscil des ministres. |
POUR UN CHAT, UN EXALTE TIRE fl
SUR SON ANCIENNE AMIE
t’aiiM Une drame rapide s’est dérou- fl
'* dans lt> quartier des Termes, près d'une fl
nsioii de. famille tenue par Mme Geor- fl
b'tte Huppe, à g ce de ans. Les voisins fl
!>' Mme l’upc lurent mis en émoi par plu- fl
i«uis coups de rcvolvT (pii venaient, fl
i’etre tires pal 1111 individu < j u i iciissit à fl
nendre la fuite. f
Le meurtri : . i constitue prisonnier fl
•eu apres à la police jmTciairc. Ccst M. fl
■ 'Tard Brigognc, Age de 34 ans, ancien!
eusiomiaire cl. ami de Mme Huppe.
II résulte dt> l’empicte de la police «pic fl
Ime Huppe avait dans sa pension de fa-fl
1 iIle un grand nombr-* de chats. Ces chats fl
’l.lient sou voit dans le jardin de M. Bn-fl
ugue. Ce «ie>nier, 11111 ctad d’un raructèrofl
1 oscible el c’est pour cela, que Mtliefl
tuppe avait rompu a.vee lu: — avait eiifl
ouvenl «l«‘s disputes avec elle pour c.ettefl
aison. !
I.undi malin, M. Brigognc s’aperçutfl
u'uii chat «le sa voisine était, dans somfl
u’din. Comme il l’avait, déjà tait à diVer-fl
■s reprises, il tua. ce chat a coups de fe-fl
ilver. !
Mme Huppe vint le trouver alors pourfl
rotest.e.r. Il la reçut fort. mal. La. discus-fl
on, devint, violent et dans un mouvpmerrtfl
• co'lèrc furieuse, M. Brigognc s’ernparafl
• son revolver et logea une balle dans lafl
te de sa voisine, qui lui transportée âfl
lopila! Baujon, ou elle est encore dansfl
coma.
M. Brigognc, qui fait toute la gilerte, afl
c réformé pour troubles mentaux. Il a eufl
> violentes crises de larmes au cours desfl
tel rogatoire qu'il a subis. Il a étéfl;
roué.
ENCORE UN HOMME COUPE fl
EN MORCEAUX
Nancy. — Des ouvriers travaillant à ifl
■feetion d’une passerelle sur les bords dfl
Meurthe, près de F'rouard, virent flotte j
\ns l’eau un panier en osier et peu aprèfl
eux jambes humaines. Les macabres dj
i’is furent retirés de l’eau. L’examen niéB
ienl a établi que ce sont deux jamba
homme jeune. Elles sont sectionnées trea
ettement «à la partie supérieure des cuiS
•s. Des lambeaux de caleçons en toiH
lanche et de tricot v adhèrent encore. LA
ollcts étaient serrés ]>ar des support®
îaussettes et les pieds portaient d^|
mussettes couleur kaki. I
Aucune disparition n’a été signalée dan
région.
| dt* Cordalier» » P«o j
a thlrMONi i o-9l |
TtklWIANMI* I |
INDCPCKDANT • PAU
ONIQUH PoSTAUt H* 17.IM
BCHOIAU»
PVBLICnfi î
tM«U«|f|4 II NU.(I(II.) |f • t|t|fM
R4CUUIM(0 colon DM), f 50 - f
fait* divan g a _ §
Chroaiqnt local* 4 » _ S
| AüMMatRouvaiiM... 5 » — =
£
• A ^
L’INDEPENDANT
DES BAS SES-PYRÉNÉES
JOURNAL RÉPUBLICAIN
15 cent.
Emile GARET, Fondateur.
la DnklUiiz ... . .... .
Rédacteur* en chef [ °ctave>UtEiri
( J- A. QATALA
^ ^ ^ " LyC<‘ » * B°"PEAUX> ^ Th^ - Agence Heve, .a.
■ TT ‘ |
mmmmiiHmntiiiHntitiiMmiimmnnr
58* AWNÉ1 «■» W 17,665
MERCREDI
20
MAI 1928
AMNNEeCNÎS >** •■«a in
ha, 1.4, H Liait, g* » (8' » 30* »
AutmDépart. 9 50 II . 31 »
Krantar.»... |5 ,33,54*
ninHHniwimMininiiinmHiiniHiHMH.
i airs m lotir
ii n„ [,e\ (limenient l'eTwZ,
d nue note aux pays débiteurs,
n ‘ts, v
tous crédit» à l’Union des Soviets.
La IIIe Internationale
alliee d’Abd el Krim
l.url’i" XI'TIITT ,,|"<-'llc «f* »’«MituUe du
l 01 " « “ h‘ «■«•nlree' au sujet des
1» >nsénï i ï.*,ÎÏPV‘‘- , ous l,‘s socialiste» ne
.ik pV !f*!!(‘ssl,s ron,in« les (*011111111-
Us, nais il fimi S(. souvenir que l’une
os conditions exigées du parti socialiste
fronçai*, en 11121, était la suivante :
i,r. °4 pa.,.U ‘f}1* «^sire appartenir à la
H Internationale est tenu de démasquer
s ma muances de ses impérialistes dans
les < oionies, d appuyer non seulement par
in/»n/,Ur / > S,*m,MS l,ai ‘F‘s Biits 1rs mouve-
ments libérateurs, des colonies, de cultiver
dans le coeur des ouvriers de son pays des
relations vraiment fraternelles avec les po-
pulations ouvrières des colonies et des na-
tions opprimées et de mener, dans les trou-
.pes de son pays, une agitation systémati-
que contre toute oppression des peuples
coloniaux ». 1
Du sr souvient de la dépêche envoyée
pai Je (,omite directeur du parti commu-
inste a Abd-el-Krim ; en encourageant ee-
lui-ci a libérer le sol marocain, à chasser
et a tuer les Français, les traîtres Cachin,
Doriot et autres demeuraient fidèles aux
ordres de Moscou.
Onand M, llerriot conduisit au Panthéon
le cortège rouge et ébranla par cette muni*
•••station révolutionnaire la confiance de là
France, derrière lui llottaient des banniè-
res avec cette inscription : « f.c Maroc aux
Marocains I »
•Nous n’avons donc pas au Maroc à com-
battre seulement des rebelles ; nous avons
a lutter contre la troisième Internationale
qui, au nom du communisme, surexcite les
nul ion alismes oui b r a gcu x.
F’Fspagne a déjà pâli de cette campagne,
hile ne peut pas ne pas comprendre au-
jourd’hui que c’est pour elle une nécessité
de coopérer avec nous au rétablissement de
la |)aix marocaine. Le journal espagnol A
I» C considère que l'Espagne collabore suf-
fisamment avec la France en constituant le
blocus économique du Mi I f. Et ceci se dit
sérieusement au moment où tout le monde
constate l’armement moderne et le ravi-
taillement copieux des Mi f fai ns.
Si les Espagnols ne comprennent pas eux-
mêmes leur intérêt, nous ne pouvons pas
insister ; car toute insistance réveillerait
leur orgueil et leurs convoitises. Déjà, à
mots couverts, le Liberal réclame Tanger
pour prix d’une coopération franco-espa-
gnole. N’insistons pas.
OCTAVE AUBERT.
—
Un précurseur
J'ai souvent écrit, ici-même, qu’il faut
lions féliciter de ce que 'les commémora-
tions et les centenaires d’hommes ou d’évé-
nements illustres soient ià la mode. Ces cé-
rémonies-là apprennent un peu d’histoire
cl de littérature à ceux qui n’en -savent guè-
re, et c’est toujours autant -de pris. Consta-
tons donc avec satisfaction qu’011 vient de
fêter Saint-Simon, et souhaitons que les
doctrines du grand théoricien d’une réno-
vation sociale deviennent familiers à des
gens qui le confondaient peut-être, il y a
Fuit jours, avec le noble duc (et pair) au-
quel nous devons les merveilleux Mémoires.
Saint-Simon ! Les Saint-Simonicns ! Le
Souvent1 Christianisme ! Ces grands indus-
triels. ces grands bourgeois se pressant au-
tour du maître qui annonçait un ordre nou-
veau, ces opulents banquiers faisant les
tonds de sa propagande, ces femmes du
monde empressées à se dévouer à une cau-
se qui, a leurs yeux, était celle de l’amour
en même temps que celle de l’humanité !
Tout cela date d’un siècle à peine, et il sem-
ble que le Saint-Simonisme ait mille ans.
La France s’est beaucoup plus transformée
depuis la Restauration qu’elle n’avait chan-
gé, sous Louis XVIII, depuis le haut Moyen
Age.
Mais le socialisme a beaucoup plus chan-
gé encore. Quel rapport y a-t-il, je vous h*
demande, entre l’ardent altruisme, la vo-
lonté organisatrice, l’amour de la solida-
rité, de l’union du progrès qui caractéri-
saient un Saint-Simon et les théories de
l’actuelle Internationale ? Le socialisme
français, issu de la tradition de l’Encyclo-
pédie. était, du temps de Saint-Simon, à
mise d’optimisme ; il laissait place aux
suggestions du sentiment, aux élans du
coeur. Il était ardemment démocratique.
Maintenant...
Maintenant, Karl Marx a passé par là.
Ses terribles conceptions de la lutte de
classes, du matérialisme historique, ses
sombres constructions économiques qui
commencent par l’algèbre et aboutissent ù
la guerre et à la mort, sont tout juste l’an-
tithèse des idylles sociales où se complai-
saient nos arrière-grands-pères. On trou-
vera tout ce qu’on voudra dans le marxis-
me ; on n’y trouvera ni un écho de la dé-
claration des droits de rhomme et du ci-
toyen ni un reflet du généreux romantisme
du « stupide dix-neuvième siècle », ni une
parcelle d'esprit français.
Pauvre Saint-Simon 1 II eût été ilatté,
sans doute, d’ôtre considéré comme le père
du socialisme moderne — mais, s’il reve-
nait du royaume des ombres, il ne recon-
naîtrait sûrement pas son enfant. La vraie
progéniture de Saint-Simon, ce sont tous
ceux qui ont écouté les appels du grand
précurseur à l’organisation, à la produc-
tion, à l’initiative, au progrès matériel gé-
nérateur de progrès moral, à la solidarité
de tous dans l’oeuvre commune d’adapta-
tion de la planète aux besoins de l’huma-
nité. Ce sont les financiers, les ingénieurs,
les entrepreneurs de travaux publics qui,
de 1830 a 1850, ont « équipé » la France,
l’ont sillonnée de canaux et de lignes de
chemins de fer, ont perfectionné ses insti-
tutions économiques. C’est Ferdinand de
Lcsseps creusant le Canal de Suez. Le vrai
fils de Saint- m,Sinotsc’e!
fils de Saint-Simon, c’est le capitalisme mo-
derne dans ce qu’il a de plus utile et de
plus vivant. Et ce n’est déjà pas si mal.
MAURICE RECLUS.
LÂ~QUESTION*DE MOSSOUL
Londres. — D’après le correspondant du
« Daily Express » on mande de Genève
que, suivant des nouvelles de Constantino-
ple, in Grande-Bretagne et la Turquie ont
entamé des négociations directes pour le
règlement (le la question de Mossoul.
CONSEIL GÉNÉRAL'
des Basses-Pyrénées
SESSION ORDINAIRE
Quelques voeux importants. M. Dotézae
H les I ramways basques. Rapport de M
nés* 1 °^n<> S,U * Wpctriflcntion ‘les eommu-
Séance de Lundi après-midi.
Séance à 14 heures 50.
}[• 'Vêmdeur Catalogne préside.
•MM. Ltcheverry-Ainenart et Rey occu-
pent les places de secrétaires.
M. le I réfet assiste à la séance.
Sont présents : MM. Argacha, Augey, Bar-
m l< lu*, Leon lierard, Boué, Camps, Cons-
lant 111, Courattc, Arnaude, Disse/, Doléris
Dordezon, Dotézae, Ducastaing, Dufourcq,
ligne ha ni, Forsans, Cioyeuèche (îueit, Des-
sus, Hoo-Paris, Inchauspé, lribnrne, Carré,
de Manllier. sénateur, Lhept, Loubière,
Mai Me In a u, Mendiondo, Pommé, Pradel-
Ma ade, Serval, Souinireu-Mourat, Touva.
Excuse : M. Lapuyade.
LES VOEUX
Immédiatement, M. Catalogne lit un télé-
gramme d’excuses de M. Louis Barthou
président du Conseil Général.
Il demande si quelqu’un a des voeux à
présenter.
-JL Dotézae émet un voeu contre l'abus de
I o\/ tchage dans les salles d'attente des bu-
reaux de poste. Cet abus est antihygiénique
pour le publie et les employés.
Le voeu est adopté à l'unanimité moins
une voix.
M. Ducastaing demande qu’une déléga-
tinn soit nommée pour examiner la situa-
IIOII pitoyable des employés des chemins
ae I er départementaux,
.il/. Vol (donne fait savoir oue la commis-
sion compétente est déjà saisie de cette
situation et que l’augmentation des tarifs
permettra de leur donner satisfaction,
M. iJnffoiircq, appuyé par M. Le Baril-
lier, s etc ne contre les formalités exagérées
imposées aux ètranyers qui viennent en
b rance. M demande que les formalités prin-
cipales aient lieu là la frontière.
M. Maillebiati demande/que la pê-
che a la ligne soit autorisée le dimanche,
meme pendant la période d’interdiction
Hejete apres une intervention de M. le
Préfet et explications de MM. Lhept et
Inchauspé).
M. Dotézae demande que soit aménagé
te bail de marchandises de la yare de Cam-
l’o. M. Pradet-Balade se rallie à ce voeu
qu il appuie et demande que toutes les sal-
les d attente - désaffectées par le bon plai-
sir des agents de la compagnie — soient
rendues « leur véritable affectation. ,
M. Loubière présente le voeu tradition-
nel pour l’avancement des travaux du
I rnnspyrenéon. Le voeu est, comme tou-
jours, adopté à l’unanimité.
LE TRAMWAY STJEAN-DE-LUZ
PEYREHORADE PAR CAMBO
M. Dotézae proteste avec émotion contre
la soudaine interruption des travaux du
tramway St-Jean-de-Luz à Peyrehorade en
pleine ville de Cambo. Le matériel a été
enlevé. Les ouvriers sont partis. 11 reste un
chef de service avec quatre manoeuvres
alors qu’il y avait 150 ouvriers. La, popu-
lation de la région est très émue et se de-
mande pourquoi 011 abandonne les travaux
ici pour transporter le matériel dans les
Landes.
M, Catalogne donne de longues explica-
tions et s’étonne que les travaux aient été
si brusquement arrêtés. « Cependant, dit-
il à M. Dotézae, je puis vous assurer que les
travaux seront repris. Je me suis employé
avec le même dévouement aux tramways
basques el béarnais. Rassurez les popula-
tions basques. Elles auront bientôt entiè-
rement satisfaction. Le tramway de Saint-
Jean-de-Luz à Peyrehorade par Cambo
n’est pas abandonné. 11 sera bientôt réa-
lisé. »
^ M. Dotézae remercie chaleureusement M.
Catalogne. Il a confiance dans in prochaine
réalisation des travaux. Il le dira dans le
Pays Basque.
Si. Leon Bérard. — « U faut féliciter M.
Catalogne, l’infatigable artisans des tram-
ways basques et béarnais. » (Applaudisse-
ments unanimes).
AUTRES VOEUX
M. Pradel-Balade demande que l'accès
des trains dits rapides, soit permis aux
voyageurs descendant dans une gare inter-
mediaire sans paiement de prix minimum
de parcours.
Il cite en exemple 'le cas suivant : « On
a obligé un voyageur de St-Jean-de-Luz à
Bayonne à payer 27 francs au lieu de
fi fr. 85 (parcours en lro classe). C’est into-
lérable », dit M. Pradet-Balade.
M. Arguchat se plaint au nom de 11 com-
munes de ce que les trains 510 et 503 11e
s’arrêtent pas aux haltes de Bwil-Bezintj,
Baudreix et Dufau. Un voeu pour que ces
trains s’y arrêtent est adopté à l’unanimité.
M. (iuyenetche émet le voeu que l'admi-
nistration des P. T. T. prenne à sa charge
dans les communes rurales comme dans
les Villes la distribution des télégrammes.
LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
M. Forsans demande qu’une partie des
crédits pour l’agriculture soient consacrés
à des essais de vaccination contre la tuber- .
culose bovine, ainsi qu’on l’a fait en Seine-
Inférieure. ,
M. Doléris se rallie à ce point de vue,
donne des explications et dit : « Cette vac-
cination est excellente aussi chez les nou-
veaux-né?. ».
J/. Dotézae dit que lui-même et tous ses
collègues basques sont prêts ù travailler
dans ce sens. « Qu’on organise des confé-
rences un peu partout pour inviter -nos
paysans à ces méthodes ! »
M. Pradet-Balade demande la création
définitive d’une « journée » pour la lutte
contre la tuberculose.
Après observations de M. Goyenetche, M.
le Préfet demande quelle date on choisi-
rait.
M. Pradet-Balade. — Le mois de Juillet.
M. Augey. — La journée serait très fruc-
tueuse dans les stations balnéaires et ther-
malespendant la saison.
M. Catalogne. — Nous nous en remettons
à M. le Préfet. La journée aura lieu en juil-
let, un dimanche. Pour les stations seule-
ment, elle aura lieu en août.
M. Doléris parle de la tuberculose chez
les jeunes enfants et dit qu’il faut dévelop-
per la vaccination.
A cet effet, Af. Augey demande l'augmen-
tation de la subvention au Comité népar-
tcmcntai de lutte contre la tuberculose.
La proposition est adoptée à l’unanimi
té. (Applaudissements).
AUTRE VOEU
M. Inchauspé demande que le gouverne-
ment intervienne auprès (lies gouverne-
ments étrangers pour réglementer la na-
tionalité. Le voeu est approuvé.
La séance est suspendue pour la réunion
(les commissions et la distribution des rap-
ports à lfi h. 15.
Les Rapports
A la reprise, à Kl h. 30, M. Mendiondo
vice-président, préside.
M. Doléris présente un rapport prévoyant
deux lignes d’autobus, qui ne feraient au-
cune concurrence aux tramways et cesse-
raient de fonctionner le jour où des lignes
de Irain les doubleraient.
1 " Ligne Maubourguet-Lem/beye-Garlin
pmn; laquelle Ions travaux d’approche ont
etc laits et à laquelle toutes les communes
intéressées ont adhéré ;
2" ligne Bayonne-Hasparren par La Bas-
tule-Clairence, appuyée par MM. Iribarne
et Prudet-Bulado.
M. Pradet-Balade appuie et réclame le I
train de St-Palais à Ossès complétant le i
projet du tram Bayonne-St-Palais.
MM. Inchauspé et Bicheverry-Ainchart I
réclament le tram de St-Etienne de Buï-
gorry a St-Palais par St-Jcan-Picd-dc-Port.
J/. Camps réclame la ligne Nay-Arudy.
finalement les projets sont renvoyés
pour etude ou complément, de façon à for-
mer un projet d’ensemble, aux Commis-
sions des finances et des autobus.
L’ELECTRIFICATION DES COMMUNES
Voici la pièce de résistance.
M. Catalogne lit un volumineux et minu-
Reux rapport sur un projet d’électriflca-
1, 011 qui, dit-il, « ne coûtera rien au dépar-
tement ni aux communes ».
... 11 en l’espèce d’une ristourne, dif-
férence entre le prix du kilowatt fourni par
la Compagnie du Midi et le prix payé par
les usagers. Cette différence constituera
I annuité a verser par le département —
excepte pendant les deux années d’aména-
gement.
M. Catalogne ne demande pas un vote
immédiat, mais c’est une étude préalable
importante et nécessaire. (Applaudisse-
ments.)
M. Iloù-Paris remercie M. Catalogne et
dit : « Il existe déjà des projets. Que do-
yiendront-ils ? Les incorporerez-vous dans
le projet définitif ? »
j/. Catalogne donne des explications.
*;;• Botté, Je rends hommage au tra-
vail di* M Catalogne. Nous sommes tous
partisans de l’électrification des campa-*’
gnes, mais le projet de M. Catalogne es!
rop merveilleux. Il faut étudier cela de
1res près, de peur que plus tard nous
n avons des surprises.
.,* Bologne. Comment, je suis sûr —
et j ai la garantie des communes — que
nous pouvons électrifier DU communes Cha-
losse-Béarn et plus de 100 P.O.M.
Alors il n’y aura que 57 communes du
departement sur 500 qui ne seront pas
ele et ri fiées. Il iu> faut pas jeter le doute
dans cette Assemblée.
M. Botté demande que le rapport soit
communiqué au Conseil.
. M’ Loubière. — Il faut faire cela au plus
tôt.
M. Iloù-Paris. — C’est urgent.
M. Jioleris 11’est pas d’accord avec les
chilires de M. Catalogne.
M. Catalogne. — - J’ai mon relevé par com-
mune et par habitant. Il s’agit de commu-
nes se trouvant dans le réseau d’influence.
Toutes adhèrent à ce projet.
M. Serval. — Je me rallie aux explica-
tions qui ont été données. Mais nous allons
engager demain 13 millions de dépenses
pour électrifier le P.O.M. Que deviennent-
ils ?
M. Catalogne. — Il n’y a pas de relation
entre l’électrification du P.O.M. et l’élec-
trification des communes. 4
. M. Serval. — Nous 11e sommes pas d’ac- 4
cord. Le rapport est à étudier.
M. Dissez. — Je demande 'l’impression
du rapport Catalogne et l’impression des
conclusions de la Commission sur ce rap- i
port. Ainsi le Conseil Général pourra élu- ■
(lier et travailler. 1]
Le Président inet aux voix la proposition (
Dissez qui est adoptée à l'unanimité, et la j
séance est levée à 17 heures 55.
Prochaine, mardi 14 fleures 30. j
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin
ÉCHOS & NOUVELLES '
Dlî CASSAGE A PAU.
M. Zimmermann, M. Sehmiltl, M. Bernuy, M. 1
Moherly, M. Mattcws, .M. fia rot. M. Spencer, M. I
Turner, M. Yicyga, .M. fiersicr, M. U 11 inan, M. •
dayton de Ayala, M. Propper, M. Temps, M. (1. |
île Gontuu-Biron, M. Pratt, M. Caroca, M. t
Ooyoaga, M. Plantai.
Il Al*l* HOCHEMENT, (
II y a dans L’Homme à Hispano tout un cha-
pitre qui évoque Pau, dont Pierre Frondaie, 1
qui y a beaucoup vécu, connaît tous les meil- '
leurs coins. Une scène largement et joyeuse- 1
ment brossée se pusse au restaurant Supervie. j
On y trouve cette phrase : •
Quand un plat se laissait attendre, l’hôte, (
pour faire avaler les minutes, les lardait de J
propos salés. «
Hélas ! les habitués de la Côte d’Argent n’en- if
tendront plus le rire du Gargantua célèbre : }
Supervie vient de mourir ! C’est un peu de la 1
vieille gaîté béarnaise qui disparaît. Du coup, 1
l’évocation que M. Frondaie en a faite dans 1
L’Homme à l’tlispano semble prendre une va-
leur historique. Ce sont les écrivains qui fixent (
pour le temps la fragile minute contemporaine. 1
Ce n’est plus que dans un beau livre qu’011 re- J
trouvera les repas joyeux auxquels tour & tour
tant de Parisiens ont assisté, n’est-ce pas Cur-
nonsky ?
MOTS EN CARRÉ. J
Prénom de tournure étrangère.
Des animaux excellents en rôti.
Un saint par lequel un roi fut converti.
Un pays où naquirent nos pères. c
La solution sera donnée demain. ,
Le Butineur. I
. !,
A faire da bonnes annoncée on annono* ti
bientôt de bonnes affairée.
Le luge ne doit pas ftüte influencé, malt t
l'acReteur doit Titre par la publicité, 1
DERNIÈRE HEURE
LA SITUATIONJU MAROC
ncndZii7b^(1E*St’?a double nienace
.nw. J’î' C0l,d? ,U‘ |,0UI‘(J Mooun. Le grou-
PN,ï uîinfa s stationne à l’oued Alamar.
i„ , ,!‘Sia e,s * un de partisans, sous
!.. de Jofifïttn!t,pl*U,ne Mvjc» eouvre le
nïüiM ur offensive
wmr.ll ’ S ^d,ah,s et les Biffai ns ont
mis, contre les tribus Ahaïnra notum-
uil, les pires exactions. «Pénétrant par pe-
lé IM nKSAEns e* tentes* ils ont demun-
ik i t îïl' h |)l,,s* au «ours de la nuit,
“ S enlevé les femmes,
1 . es f"?0,"*- ("es Jné*hodes terro-
1 stes ont soulevé I indignation des tribus
auprèj d’elles*! 1 CQUSe riffaine antiPathitll,‘‘
A l’ouest, lu situation est .stationnaire.
lÏ2li1.üAUe,.fa2ï
arretés par les gardes indigènes.
Au (centre, les postes d’Amzez et de Aïn-
i,euh ont été de nouveau violemment atta-
ques. Une menace de rôdeurs a été cons-
talee sur Bab-Ouinder. Quelques rôdeurs
sont signalés vers Taounat.
L’ennemi se renforce el s’organise dans
)•’ “««t Duergha et la montagne de Senhad-
i;i. Le groupe Freyenberg s’est installé à
Aiarubes-Mezzia.
La situation est calme dans le massif de 1
Bibane el I Ourlzag. De petites infiltrations i
sont signalées dans le Djebel Messaoud et ,
sont traquées par les partisans, 1
UNE OFFENSIVE RIFFAINE
EN ZONE ESPAGNOLE ;
i.ingei. — i.e bruit court qu Abd-el-Krim
envisagerait une prochaine offensive dans
la zone occidentale espagnole. Il aurait
transporté, d’Axdir à Ouedalou, une dizai-
ne de canons de montagne et de nouveaux
renforts seraient arrivés devant Darwben-
Karrich.
DES POSTES DEGAGES
Casablanca. — Le groupe mobile com-
mande par le général Colombat, se diri-
geant dans la direction d’El-Baï, a réussi à
dégager au cours des derniers combats la
position et le uoste cï’EI-Tafrana. Le poste
de Burdann a été également débloqué. L’en-
iic.ini se voit dans l’obligation de l>attre en
retraite. O11 signale que les Riffains ont
reçu des renforts dans la région située à
(> kilomètres d’Amzey.
LE GENERAL BILLOTTE
A PRIS SON COMMANDEMENT
„ Bahut. Le général Billotte, purti ré-
céiuiùent de Paris pour le Maroc, a pris
possession aujourd'hui de son connnnnde-
meni (kiiiis la fiégion de TOuezzan'.
+
Socialistes et Communistes aux prisas
Limoges. — J)es incidents assez vifs se '
sont produits au Conseil général, entre so-
cia listes et communistes, à propos des af- '
fai res marocaines. Le communiste Frais-
siex déposa un voeu blâmant l’attitude du 1
gouvernement, ainsi que les parlementai- \
res ayant voté les crédits de guerre. Les j
députés socialistes Parvy, Pressemane, Va-
lière justifièrent leur attitude.
Le préfet posa la question préalable, qui
fut repoussée. Il quitta la salle.
Pendant deux heures, socialistes et com-
munistes furent aux prises.
« G’est beaucoup de linge sale que vous
lavez entre vous », observa le sénateur Ma- ,,
zurier. j.
Finalement, le voeu et d’autres, d’allure js
politique, furent renvoyés ù la commission. ,1
■» "
La catastrophe de Dortstelfd ?
Berlin. — Aux dernières nouvelles, le
nombre des morts de la catastrophe mi- si
nière de Dorstfeld serait de quarante-qua- l<
Ire, celui des blessés de vingt-six, dont deux
très grièvement. Le corps de l’une des vie- d
Unies manque encore. n
La cause de la catastrophe serait l’explo- n
sion de 1.080 kilos d’explosifs qui se trou-
vaient dans la casemate de la mine. L’ex- n
plosion mit le feu aux poussières de char- Si
bon et un torrent de flammes traversa en |;
quelques minutes les galeries de la mine 1,
jusqu’à 1.200 mètres du point initial.
Les travaux de déblaiement et de sauve- ,(
lage continuent. C’est le quatrième aeei- n
fient de mine qui se produit dans la région ;t|
depuis le début de l’année, et l’émotion de
la population est considérable. j;,
LES REVENDICATIONS (11
DES COMMERÇANTS AU DETAIL
Dans. — M. Georges Ma us, président de
lu Fédération des commerçants déla i- nj
Innts, a présenté à M. Sehramock, niiiiis-
Ire de l'intérieur, une délégation des ro-
itéscnlunts du eonmieree de détail (tex-
ile). ’ m
M._ George Mains a exposé nu ministre de ijj
I intérieur les revendicaiions les plus im- C4
médiate des détaillants : r,
Sur le carreau du temple, afin qbe soit e:
respecté l’arrêté préfectoral interdtaunt la ,..
mnto du neuf ; 2. sur les braconniers du
•ommeree, jniur que la lutte entreprise 1
il. poursuivie sans arrêt,, afin de protéger J,
.es commerçants chargés d'impôts, contre n,
:eux qui vendent sans aucune responsa- "
ilité et, esquivent, les charges publiques : *
1. sur les centimes additionnels, afin qu’il
soit tenu compte de l’avis des Associa- (|(>
îôons lorsqu’il s’agira de transformer h ( '
node de perception (les villes et déparle (
m nts, en ce qui concerne les centimes ad-
riiitionnels. UlJ
M. Schrameek a réservé le meilleur ac- D.
ueil à cette délégation et a promis d’êiu-
lier iinmédiatemont les questions très in-
téressantes qui lui ont été soumises. .Q
LE G0UR8 DES CHANGES f*
A NEW-YORK ^
Paris. — Voici la parité des changes au- aj
ourd’hui ù la Bourse de New-York :
Londres 03,58. — New-York 19,25. ti(
~~ ON FERME ! ré
Budapest. — La fabrique de soie art.ifi- ^
içlle de Sarvar, fondée il y a quelques an-
•ées, annonce qu’elle doit fermer ses por-
es à la. suite du prix trop élevé dès ma ”
ières premières. 1.300 ouvriers sont at- ,a
^ints par cotte mesure. Le représentant (lfl
le l’arrondissement de Sarwar au Parle- sa
nent se propose d’interpeller le gouverne- P°
lient à ce sujet.
U DETTE AUX ETATS-UNIS
Washington. Le département d’Etat
dement catégoriquement l’envoi d’une note
circulaire aux nations débitrices des Etats-
, .l?As,* La question des dettes fut portée en
differentes occasions à l’attention des gou-
vernements intéressés, au cours de conver-
sations dans lesquelles les représentants di-
p omatiques rappelèrent la position des
aat.s-Unis, maintes fois exposée aupara-
vanf, et dirent que l'Amérique accueillerait
avee satisfaction les propositions de ses
débiteurs permettant de discuter le règle-
ment des dettes. 0
Bien, dans la nature des eommunications
laites, ne ressemble à une pression de la
part du gouvernement américain dont les
autres personnalités officielles déclarent
constamment qu’elles seraient heureuses
de pouvoir effectuer le règlement des (iet-
fes aussitôt que possible, mais assurément
que les Etats-Unis sauraient 11e pas, se mon-
trer un créditeur intraitable ou oppressif.
„rV4uV“,u.‘* secrétaire du département
d Etat soit membre de la Commission des
dettes, le departement d’Etat, en eonnniuii-
quaiU avec les représentants de» EtaG-lJnis
a I etranger au sujet de la question des det-
tes, a «agi seulement «comme l'intermédiaire
naturel pour la Commission.
Contrairement à certains rapports de
presse, il n existe aucune divergence d'opi-
nion entre 'le département et la Commis-
sion.
LA FRANCE VA FAIRE
DES PROPOSITIONS
Londres. — D’après le « Daily Mail », le
gouvernement français espère être IMI mc-
sure de faire dans une quinzaine de jours
a Washington el a. Londres des proposi-
iions précises pour le remboursement de
ses dettes envers l’Amérique et l’Angleter
re.
CONFUSION MALHEUREUSE
Londres. — La » Morni,ng Dost » cons-
'«de I impression financière aiuéricaine sur
la. France ou l’on déclare, à la suile de la
propagande l'aile par les milieux germa-
nopiiiles que l’ÀHeinagnc 11’est pas plus
l’tspoMsalde de la guerre que les autres
Fdals y compris les Ktats-lTuis el dans la-
quelle il n’est fait aucune distinction en-
tre la responsabilité de | Allemagne et cel-
le de la France dans ht dernière guerre
Les Etats-Unis auraient donc le droit d'exi-
ger de la F'ranee le total des sommes avan-
cées pour sa défense. Et s'ils constataient
que la France fut victime de l’agression
allemande,- il deviendrait très difficile de
justifier l’accusation américaine selon l«>
point de vue moral.
■ ♦
L’ALLEMAGNE ET LA SECURITE
Berlin. Le Reichstag a commencé la
discussion en deuxième lecture du budget
les affaires étrangères. M. Sfrescnuiini a.
prononcé un discours sur la situation. Son
liseours était, contenu dans un document
de 7i pages et su lecture s'est poursuivie,
iurant deux heures. I! a déclaré que la
:ju est ion de la sécurité était la plus impor-
aute, mais que la frontière de l'est de
'Allemagne telle qu'elle est établie à. l’heu-
•e présente ne pouvait être maintenue.
Nouvelles Diverses
Varsovie. — L’avis donné par la Cour
lermanente de justice internationale au
ujet du service postal de la Pologne à
)antzig a produit une impression consi-
érable en Pologne. Les joir’naux souI i
lient que la sentence du Tribunal de La
fa\e constitue un avis «pii donne la preu-
e du hicn-fondé de la thèse polonaise. •
Paris. — M. Painlevé, Président du (Ton- 1
-il, a reçu ce matin l'ambassadeur de »
rance à Berne. t
Paris. — La réunion de la Conférence
es ambassadeurs qui devait se tenir de
luin mercredi au quai d’Orsay a été
journée.
Belgrade. — Les représentants des orgu- |
isutions agricoles yougo-slaves, réunis à |
tirajevo, ont demandé au gouvernement ..
1 création d'un conseil agricole perma- ,
eut.
Dégradé. —- [.»* journal communiste ,j
Trgovinski » puhlirt un interview du di- |
M’teur général de la liampie Nationale
mourant que l’on doit s’attendre avant j
'•u à l’élévation du taux des intérêts de <
L Banque Nationale. :
Borne. — line nouvelle loi interdit toute
[ihlicité sur les imprimés des postes et \
légraphes en Italie. ,,
Pékin. — L’ordre des Bénédictins orga- «t
ise à. Pékin une nouvelle Université ea- u
olique avec douze Facultés. j
Washington. Le prochain congrès fé \
iniste se réunira à Vienne en 1930. s,
Kono. - L’Association des instituteurs ,•
ihunniens proteste contre la. décision du
mveriiement décidant la création d éco- q
s pour les minorités nationales. j;
Budapest. — Selon les journaux l’Insti- S)
t Central de crédit hongrois serait en \<
ain d’examiner la situation de trois han
les moyennes de Budapest qui se trou- p
nt dans une situation critique. L'Institut H
mtrul espère pouvoir assurer la conti- d<
lation de ces banques au moyen d’une (|,
sion. iè
Moscou. - Un déerel du gouvernement jq
s Soviets fixe à 21 ans l’Age de In cous- |.
iptiofn dans l’armée ronge, au lieu de 20
is .-omme auparavant. ét
Reval. — Dans le cours de 1920 à. 1925, le (jt
inbre des personnes qui ont quitté la
issie et se sont établies en Esthonie s’é- éc
/e à 44.000.
Londres. — Une dépêche de Berlin aux
urnaux annonce que la Banque de Fran-
, la Banque d’Angleterre et la Reichs/bank
seraient mises d’accord pour refuser do- rt
navant tout crédit à l’Union des Soviets la
nsi qu’à ses organisations subsidiaires. dj
Londres. — On annonce que l’améliora- d,
m constatée dans l’état de santé du ma- bi
chai French, vicomte d’Ypres, lui a per- di
is de se rendre ù Deal, dans le comté d’
Kent. m
Londres. — Le sous-secrétaire d’Etat au S(
Forcing Office » a prononcé hier soir à bl
Chambre des Communes, un discours m
ms lequel il a fait savoir (pie les puis- C1
nces alliées s’étaient mises d’accord cl
«ur adresser des félicitations au nia re-
al Hinderiburg. ]a
». I1LÏÏEN ESPAGNE
Londres. — On mande de Madrid à la .
Westminster Gazette que bien que M. Mal-
vv, en ce moment en mission eu Espagne, I
ait résolument refusé de faire des déclara-
tions au sujet de sa visite — qui est offi- j
ciellement déclarée non officielle — on f
croit généralement qu’elle se rattache à un I
vaste plan industriel comprenant entre au- j
très lu construction de chemins de fer, tra-
vaux d’irrigation et la construction d’usi-
nes de génération de force motrice hvdrau- S
h (lue. |
Plusieurs grandes maisons financières I
1 rançaises, anglaises et américaines v sont I
intéressées.
En France I
LANORMÀNDI E* INONDEE I
Riiuen. — Une trombe, d’eau s’est abat- «
no sur une grande part m de la Norman- I
un. Dans la localité de Si Pierre-le-Vigué
fies ilegûts très importants ont été cons-
t-nes .-i diverses petites maisons ont été f
presque complètement détruites. La rivière fl
l‘‘ ,B,'M. qui ont toujours à sec, a débordé fl
, lu vallée est. translormée en un immensu ■
sm lequel suniiigenl \vs objets lus {
plus hétéroclites et, de nombreux cadavivs
I animaux. r
SAVINKOFF S'EST-IL VRAIMENT |
SUICIDE ?
' ,ms- n" sai' le journal « Lu ■
I iava » a annoncé ces jours-ci que l’an- fl
'•mn ministre Savinkoff ipii appartint au
«’alnnei Kemisky s'était suicidé en se je-
tau! de la fenêtre de sa prison. Il avait
Hc condamné en effet à 10 ans d’emprisou- fl
nement. Ees amis de M. Savinkoff et sa fl
temmo ne croient, pas à un suicide. Eu fl
conséquence, il.-* ont adressé une demanda fl
empiète a la Ligue des Droits de l’hom- fl
me.. u
LES VITICULTEURS |
CHEZ M. PAINLEVE fl
Paris. — Une délégation de la, Conlédé- fl
ration générale des vignerons, présentée
par M. Jean Durand, ministre de l’agri- I
culture, a été reçue par le président du fl
conseil. ■
Gette delegalio.11 était composée de MM 1
Mircpnix, président. ; Gustave
lu ruant, secrétaire généra! de la Confe-
« «ra",m des vignerons ; Bavai, président fl
de la. Fédération ; (KquTdionaJ, des Caves fl
(ooperalives de vinification; F’augère, pré- I
s,Fr|d de la F'ederation méridionale des I
coopérâtiveis de di,stilation. I
l.e colonel Mi repoix, piésident, après |
ovoir remercie le président du conseil I
(I avo r bien voulu le iccevoir, a indiqué I
!a situation désastreuse de la viticulture I
mci nliomile et a exidhpu; au président du |
«. 'liscil des raisons de cette situation. p’
B lui a demande, en même temps, de fl
* ; 11 « » i r prendre diligence toutes les I
nu.sures (iej.eiidant du gouwnieiuent el.
«pii avaient ete demandées par la commis- I
MOU consultative de la viticulture.. k ■
l.es représentants de la viticulrure re- I
n le l'e an 11 le gouvernement el M. Cailïaux, I
u mis!iv des finances, d’avoir bien voulu fl
«■lever de ÔOO a GOG Ira tics le prix de rétro- fl
» t s.sioi 1 de l’alcool d'industrie allant au ■
•uutage et au vinage. Ils espèrent (jue cette I
"lesure pourra avait un effet utile et im- fl
médiat. j
M. Painlevé a répondu qu’i.1 était pJein ]
de sollicitude p,,ur l’agriculture et qu’il fl
onviait les Migge-jions de son ministre de I :
agriculture, tpii, très au courant de ces ■
d'est ions, les a longuéiucni exposées au I
c-nscil des ministres. |
POUR UN CHAT, UN EXALTE TIRE fl
SUR SON ANCIENNE AMIE
t’aiiM Une drame rapide s’est dérou- fl
'* dans lt> quartier des Termes, près d'une fl
nsioii de. famille tenue par Mme Geor- fl
b'tte Huppe, à g ce de ans. Les voisins fl
!>' Mme l’upc lurent mis en émoi par plu- fl
i«uis coups de rcvolvT (pii venaient, fl
i’etre tires pal 1111 individu < j u i iciissit à fl
nendre la fuite. f
Le meurtri : . i constitue prisonnier fl
•eu apres à la police jmTciairc. Ccst M. fl
■ 'Tard Brigognc, Age de 34 ans, ancien!
eusiomiaire cl. ami de Mme Huppe.
II résulte dt> l’empicte de la police «pic fl
Ime Huppe avait dans sa pension de fa-fl
1 iIle un grand nombr-* de chats. Ces chats fl
’l.lient sou voit dans le jardin de M. Bn-fl
ugue. Ce «ie>nier, 11111 ctad d’un raructèrofl
1 oscible el c’est pour cela, que Mtliefl
tuppe avait rompu a.vee lu: — avait eiifl
ouvenl «l«‘s disputes avec elle pour c.ettefl
aison. !
I.undi malin, M. Brigognc s’aperçutfl
u'uii chat «le sa voisine était, dans somfl
u’din. Comme il l’avait, déjà tait à diVer-fl
■s reprises, il tua. ce chat a coups de fe-fl
ilver. !
Mme Huppe vint le trouver alors pourfl
rotest.e.r. Il la reçut fort. mal. La. discus-fl
on, devint, violent et dans un mouvpmerrtfl
• co'lèrc furieuse, M. Brigognc s’ernparafl
• son revolver et logea une balle dans lafl
te de sa voisine, qui lui transportée âfl
lopila! Baujon, ou elle est encore dansfl
coma.
M. Brigognc, qui fait toute la gilerte, afl
c réformé pour troubles mentaux. Il a eufl
> violentes crises de larmes au cours desfl
tel rogatoire qu'il a subis. Il a étéfl;
roué.
ENCORE UN HOMME COUPE fl
EN MORCEAUX
Nancy. — Des ouvriers travaillant à ifl
■feetion d’une passerelle sur les bords dfl
Meurthe, près de F'rouard, virent flotte j
\ns l’eau un panier en osier et peu aprèfl
eux jambes humaines. Les macabres dj
i’is furent retirés de l’eau. L’examen niéB
ienl a établi que ce sont deux jamba
homme jeune. Elles sont sectionnées trea
ettement «à la partie supérieure des cuiS
•s. Des lambeaux de caleçons en toiH
lanche et de tricot v adhèrent encore. LA
ollcts étaient serrés ]>ar des support®
îaussettes et les pieds portaient d^|
mussettes couleur kaki. I
Aucune disparition n’a été signalée dan
région.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.37%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.37%.
- Collections numériques similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5278301b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5278301b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5278301b/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5278301b/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5278301b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5278301b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5278301b/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest