Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1925-01-10
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 janvier 1925 10 janvier 1925
Description : 1925/01/10 (A58,N17455). 1925/01/10 (A58,N17455).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k52781912
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/05/2020
a——^ ___
LA VIE SPORTIVE
D’un sport à l’autre...
_ ti Athlétisme.
I.e Challenge Guillemare, qu’organise
annuellornent le Stade Français pour les
jeunes crossmen de là région parisienne,
se disputera dimanche prochain, à dix
heures, à Bobigny, nouveau centre d’en-
traînement du Stade Français.
T Natation.
La saison d’hiver parisienne, malgré
l’extrême pénurie de piscines, est, cette
année, remarquablement active. Après la
fête de samedi prochain, qui verra la par-
ticipation du champion suédois Arne Borg,
trois prandes fêtes internationales sont or-
ganisées pour la semaine prochaine, le
’(î janvier au Sporting-Club de France, le
17 janvier à l’Automobile CJub de France,
et le même soir à la Piscine de la Butte -
aux-Cailles.
Poids et Haltères.
Le champipn olympique Rigoulot s’atta-
quera le vendredi l(i janvier prochain, au.
cours du gala organisé au Sport ing Club
de (France, au record du monde de l’arra-
ché à, deux l>ras..
B ' Ski.
Malgré les conditions atmosphériques
nettement contraires, il est pourtant pos-
sible de se livrer à la pratique du ski dans
les Pyrénées, à Superbagnères et dans les
Alpes, à Chamonix, où un service bi-quo-
tidien d’auto-chenilles, ainsi que le chemin
de fer à crémaillère, transportent les
skieurs sur les admirables champs de ski
des cols de Hulme et de Volza.
»—o—«
FOOTBALL RUGBY
CHAMPIONNAT DE FRANOE
4
Le T. O. Ë7c. à Pau
Les journaux de Toulouse nous disent ce
matin les grands espoirs du T.O.E.C. qui
compte sur sa splendide ligne d’avants
pour enlever la décision. Ils espèrent, en
effet, que le puissant « huit » mauve et
blanc saura monopoliser la halle pour em-
pêcher les cavaliers palois de partir à l’as-
saut.
Mais les Béarnais n’ont certes pas dit
leur dernier mot et ils s’attacheront spé-
cialement à faire voltiger la balle sans ar-
rêt.
Deux tactiques seront opposées. Qui l’em-
portera ? Enigme que nous dévoilera l’ave-
nir.
Les équipes seront ainsi constituées :
T.O.E.C. :
Arrière : Lagardelle.
Trois-quarts : Barrons, Bouchet, Fcrrié,
Dumartin.
Demis : Piteu, Fort.
Avtmts : Cazenave, Gayraud, Beillan, La-
tour, Bernon, Griottcray, Rivière, Soulès.
SECTION PALOISE :
Arrière : Darrivère.
Trois-uuarts : Réchède, Bentabcrry, Gui-
mont (M.), Dubié. 0
Demis : Mondeiilhs, An/.ano.
Avants : Lagéyre, Defrançais, Saux, Ber-
galet, Aguilar, Récaborde, Crampes, Clou-
zet.
M. Capelle, qui devait arbitrer dimanche
la rencontre Pàu-T.O.E.C. comptant pour
les poules de cinq de la division, s’etant
récusé, la commission des calendriers de
la F. F. R. a décidé de le remplacer par
M. Carrère, de Lourdes.
Prix des places : loges, 12 fr. ; tribunes,
gradins et enceintes, 8 fr. ; populaires, 3
francs ; militaires, 2 fr.
Les portes seront ouvertes à 13 heures, le
coup d’envoi devant être sifflé à 14 heures
précises.
Les membres abonnés auront libre accès
aux tribunes, sur présentation de leurs ear-
•tes munies de photographies.
Pour éviter iencombrement aux guichets
on peut prendre ses billets à l'avance chez
M. Bobin, journaux, rue du Maréchal-Jof-
fre.
Paris - Côte Basque
Voici la composition de l’équipe mise
sur pied par la Commission de Sélection
de la Cote Basque pour jouer le 25 janvier
à Paris, contre le quinze représentatif de
la capitale.
Arrière : Latourneric (Biarritz).
Trois-quarts : Modas (Aviron Bayonnais),
Pardo et Graciet (Hendaye), Brinjeonc
(Biarritz).
Demis : (m.) Lamaison (A. S. B.), (o.) Ma-
gnanou (Aviron).
Avants : Fort et Palassy (Aviron), Far-
gues (Dax), Laurent (Biarritz), Dupuy (Bou-
cau), Bapsères (Biarritz), Gourdou (Olo-
ron), Toulct (A. S. B.).
Remplaçants : Castets (Dax), EtchandV
(Mauléon), Réchède et Récaborde (Pau),
Châtelain (Nay).
*K
**
Nous arrivons avec stupeur au bout de
notre lecture sans avoir trouvé dans cette
équipe un seul joueur de la Section Paloise.
La Commission de sélection, abusée par
un incompréhensible parti pris ou par un
vif désir de distribuer des satisfactions,
dans une république de camarades, a failli
a sa tache.
D’abord, en éliminant plusieurs équipiers
palois auxquels, je pense, elle s’est privée
de joueurs incontestablement meilleurs que
certains qui figurent dans le quinze appelé
représentatif et qui n’est, à la vérité qu’une
vague fumisterie. J
Mais délaissons ce point de vue et voyons
plutôt si, en tant que société, la Section Pa-
loise ne méritait pas d’être représentée au
moins par un nom, dans le team du comité.
Sa place de deuxième au classement du
championnat semblait indiquer que cette
ntarque de considération lui devait être
donnée. , , , ,
1 Et tout ce que la Section a fait jusqu’à
ce jour pour le sport, en Côte Basque, sa
loyauté en toutes choses, mais surtout sa
videur manifestée en toutes circonstances,
la rendaient digne de voir son nom inscrit
dans une équipe dont plusieurs joueurs ont
clé évidemment sélectionnés pour faire
plaisir. Mais si l’on a foymé J’équipe avec
le souci de distribuer aux uns et aux au-
tres des amabilités, on devait commencer
par servir la Section, l’un des plus méri-
tants.
A Pau, les sportifs sont vexés d’un tel
ostracisme. Ils pensent que la France en-
tière va juger drôlement leur favori qui,
second du championnat, n’est pas capable
de fournir un seul joueur à une équipe des-
tinée à représenter le conjité. Il ne l’a pour-
tant pas volé, cette place. A moins que ces
messieurs aient pensé que la Section ne
faisait partie du Comité que pour les char-
ges, pour donner de l’argent, beaucoup
d’argent, sans avoir droit aux infimes sa-
tisfactions sentimentales que l’on offre de
temps en temps aux mêmes, toujours aux
memes 1
Dans ce cas, il faudrait chercher une
nouvelle combinaison dans laquelle elle
pourrait à la fois accomplir son devoir et
participer aux honneurs qui ne sont, si
vous le voulez, que vanité... Mais, en sport
amateur, les mérites reconnus et appréciés
sont les seuls dédommagements, les seules
satisfactions. A force d’en priver notre
club, on finira bien par le décider à aller
chercher ailleurs une répartition plus équi-
table. 1 j. p,
-ÎV—N
ASSOCIATION
LE MATCH DE CHAMPIONNAT (2e tour)
ENTRE LA J. A. B. ET L’A8S0CIATI0N
BOURBAKI.
Dimanche prochain, nous aurons au
Stade Bourbaki deux jolies parties de
championnat entre nos deux grands pa-
tronages locaux, la Jeanne d’Arc le Béarn
et Bourbaki ; la première mettra en pré-
sence les deux équipes troisièmes ; la der-
nière fois, après une rencontre très serrée,
les « vert et rouge » durent 's’incliner de
justesse ( 1 but à 2), Nul doute que la
seconde rencontre sera tout aussi sinon
plus palpitante que la première, les deux
équipés étant sensiblement de force égale.
Aux jeunes succéderont ensuite les équi-
pes premières. La Jeanne d’Arc le Béarn
quoique battue nettement la fois précédente
s’était fait remarquer par son courage et
sa 'défense inlassables. Dimanche,, les
« vert et rouge » sc présenteront avec plus
de confiance .que la première fois ; en
effet, quelques résultats intéressants contre
quelques bonnes équipes de la région leur
ont prouvé qu’ils prouvé qu’ils porraient
bien figurer contre leurs camarades de
Bourbaki. Ces derniers présenteront leur
presque toute première équipe, quelques
joueurs ayant été durement touchés contre
St-Jean-de-Luz, il ya huit jours.
Deux rencontres jouées vite et correcte-
ment, voilà de quoi contenter les amateurd
du ballon rond.
DJINN.
BOXE KNeiaXlSE
Le championnat départemental de boxe
aura lieu f» Pau, au Stadiüm, le 31 janvier
1925, à 21 heures.
Les engagements seront reçus jusqu’au
25 courant, à 20 heures, par le Président
du Ring Béarnais, 13, rue du Maréchal-’
Foch. Indiquer le numéro de la licence.
Joindre au bulletin d’abonnement la
somme de deux francs, qui sera restituée
si l’engagé combat. ,
Si le prix de:
30"'
d un hectare
devosCulture/’
votui convient
demandez gratulterrient A
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bgai. Rue S<-Honoré, Pariai
brochures et lettres des vi-
ticulteurs 1 ayant employée
^aBBass 1
'• 'P'; 1 '• - : • §| 1
• ■ : I
Chronique Agricole
Le Lapin en Hiver
L’hiver est pour l’élevage du lapin une
saisbu phrticùlièrèrrlent critique. Aussi esf-
il ton, pour les mauvais jours, de rédui-
re la lapinière à sa plus simple expres-
sion.
'Le moyen nécessaire est dd limiter à
quatre par an les portées, au lieu de la
moyenne de cinq que l’on obtient d’ordi-
naire et de n’en avoir plus qu’en février,
aVril, juin et’ août. Les tndre's seront ainsi
njénagées et il ne restera que pçu de su-
jets à nourrir et à sèignér eri hiver. En
novembre, en effet, les sujets nés en fé-
vrier, avril et même eu juin ortt été ven-
dus et on ne conserve plus, en plein hiver,
que ceux de la portée d’août. Encore, pour
peu que l’on ait cinq ou sixmèrês- est-ce'
bien une quarantaine de sujets aux be-
soins desquels il faut pourvoir: 1
!La nourriture du lapin doit être cons-
tamment mi-sèche, mi-verte ; oé, s’il est
facile de se procurer du sec : son, avoine,
etc., il n’en va pus de même du‘vèrt. Pour
tant, si Ton a été de précaution et que
l’on ait cultivé pour sqs lapins’ quelques
ares de carottes fourragères (un des meil-
leurs aliments), pommes de terêe, des to-
pinambours, dos betteraves fourragères et
des choux verts, on est paré. On a besoin
d’avoir toujours à J’avance une bonne pro-
vision de ces racines ; les pommes de ter
re notamment, ont été mises à la cave dès
septembre, elles constituent, avec les
choux verts, une nourriture parfaite, sur-
tout si l’on a eu soin de les couper en ron-
delles et si on les saupoudre de temps en
en temps de son et de quelques grains
d’avoine.
Comme sec on donnera, en même temps
que son et avoine, du bon foin de luzerne
et on ne manquera, pas de veiljer, à la pu-
reté de l’eau de boisson en remplaçant
celle-ci par du lait, quand on le pourrp.
Il faut encore ajouter, pour l’élevage
d’hiver, que les lapins redoutent beaucoup
le froid, qu’il faut couvrir leurs cases pen-
dant la nuit et mettre tous les soirs un
contrevent à la porte grillagée. Sans cela
on est exposé à trouver le matin les peti-
tes bêtes mortes de congestion. On les ga-
rantit aussi beaucoup en leur donnant une
épaisse litière où elles s’enfouissent pour
se tenir au chaud. On n’a au Surplus rien
à y perdre, car le fumier de lapin est U
meilleur que l’on puisse empldyer pour 1<
potager. On n’en a jamais assez.
En un mot, en hiver comme en tout
temps, nourriture variée et saine, bonne
hygiène.
Le lapin est le plus délicat des animam
de basse-cour et, avant de se mettre i
.rélever, il faut être bien familiarisé avet
ses moeurs, ses goûts, son hygiène, cai
c’est un animal très bizarre et d’une fra-
gilité extrême dans son jeune ûge.
C’est cette connaissance qui manque i
la plupart des bonnes gens qui viennent
planter leurs choux à la campagne et s<
mettent tout d’abord en mesure de se fai
re des rentes avec le lapin. Aussi de W
tant d’écoles coûteuses çt décourageantes,
D’ailleurs l’élevage du lapin en grand*
n’est guère productif jusqu’ici qu’en Flan
dre d’où l’on expédie en toutes saisons ci
Angleterre d’énormes quantités de la gros
se espèce du pays. 1
En tout cas, si l’élevage .industriel di
lapin n'est qu’une exceptioii, son élévngê
domestique est à ,Ja portée, de tous les mé-
nages ruraux qui possèdent le moindrê
lopin de terre attenant ù l’ijajîitatiqji.
Le lapin est une précieuse, ressource
pour la cuisine de la, ferniq, comme pou'i
toutes les,cuisines d’ailleurs. Une fois oi
deux par semaine, une gibelotte,, préparé!
avec cet art que possèdent nombre de fer-
mières, fait pour Je personnel .une .heureu-
se diversion avec le ragoût de mouton et
de lard do l’ordinaire.
Quant à l’élevage domestique de rani-
mai, il ne faut pas oublier que le lapii
est, lo meilleur consommateur des déchets,
qu’au besoin les terrains vagues, les tran-
chées, les fossés, les talus des chemin?
fournissent pour son alimentation des
herbes qui ne coûtent que la peine de les
cuillir et que cette cueillette est, même ui
amusement et un bon exercice pour les
nfants.
La difficulté de l’élevage n’apparaît
donc qu’en hiver et nous avons justement
dit comment y parer.
L’élevage dit lapin est productif pour
les ménages ruraux, mais il le serait en-
core bien plus s’il était pratiqué avec plus
de soin et si l'on s’inspirait bien fie ce
principe qu’il faut avant tout une propre-
té même excessive dans la lapinière, une
aération parfaite et pas d’humidité.
Le clapier puet être innstallé partout .
pourvu qu’il soit installé au levant ou au
midi.
Devant les cabanes, le sol sera pavé oi
recouvert d'une bonne couche de sable afin
d’éviter la boue. Quant à l’aménagement
do ces cabanes, il sera des plus simples :
quelques barriques sur chantier suffisant
Après avoir établi un plancher du côté
de la boude placée en dessous, >on puvrirft
sur l’un des fonds une petite porte grif- ’
logée assez large cependant pour faciliter ,
l’aération et le service. Puis on adoptera
un petit râtelier en, fer, auquel on adjoin- (
dra, pour compléter le mobilier, une au- 1
gette en fonte ou en pierre, car il ne faut 1
pas oublier que le lapin est un terrible
rongeur.
Enfin, on terminera l’installation en
| La Ciniarvatloa des aafs
par la froid
OEUFS FRAIS ET OEUFS DE CONSERVE
Un jugement récent a condamné des
nmnehands d’oeufs pour-avoir rnis en ven-
te comme oeufs frais, des oeufs conservés
paMe froid. Le tribunad a jugé qu’il con-
vient de faire la distinction suivante entre
«Ivei'Sés catégories d’oeufs offerts ù -la
11° L’oeuf dit « à la'coque », pour lequel
un délai de huit à quinze jours en été et
trois - semaines à un mois environ en hi-
ver, parait, paraît être le maximum pou-
vant s écouler entre la ponte et la mise en
vente ;
2° L’ « oeuf frais », qui, n’ayant subi au-
cune préparation, peut être employé pour
tous les usages culinaires ;
3° L’ « oeuf de conserve », qui n’a gardé
ses qualités comestibles que par l’emploi
d un procédé quelconque ayant pour effet
de prolonger artificiellement sa durée uti-
lisable pour la consommation-.
Il est probable qu’avant de formuler son
jugement le tribunal a receuilli l’avis de
compétences en matière d’oeufs. La distinc-
tion entre oeufs frais et oeufs conservés
nous paraît cependant un peu sommaire.
Des oeufs conservés quelque temps en
chambre froide aussitôt leur récolte sont
oien supérieurs à des oeufs conservés à la
ferme, à la chaleur, ou qui sont restés
:laos un nid sale ou humide pendant une
•semaine et plus, puis gardés quelques
jours dans un magasin de rarnasseur
avant d’être envoyés au marché.
Or, d’après le jugement, ces derniers
pourraient être mis en vente sous la quali-
fication - oeufs frais » refusée aux oeufs
refroidis, qui seront incontetablement en
meilleur état de conservation.
Le qualificatif d'oeufs do conserve de-
vrait surtout marquer une durée de con-
servation,; particulièrement on ce qui con-
cerne les oeufs conservés par le froid. Il y
a tout intérêt à étendre ù la conservation
de toutes les denrées alimentaires fraîches
les procédés du froid. De même qu’il con-
vient d'employer des wagons ot des
•hambres froids pour lo transport et la
conservation dos viandes, légume, fruFs
'rais ; de même la conservation dos oeufs
m chambre froide pour une durée limi-
tée correspondant à l’écoulement régulier
1 ela marchandise, constituerait un grand
progrès, et on qe peut songer à donner
i ces oeuis l’étiquette « oeufs de conserve »,
Foute autre est la question de mettre
les oeufs en chambre froide au printemps
’iour les y laisser jusqu’à l’hiver, afin de
bénéficier des hauts prix de la période
l’arrêt (le ponte. Sans doute ou peut con-
server ainsi parfaitement les oeufs, mais
leur bonne conservation répend alors de
nombreux facteurs, et l’absence de l’un ou
I autre peut altérer l’oeuf, dont la vie est
ralentie, mais qui vit Ces facteurs sont :
l’état de fraîcheur des oeufs, la tempéra-
ture, la circulation de l’air, la ventilation,
l’emballage.
La chambre froide sera parfaitement
propre et an aucune odeur. Si le refroi-
dissement a lieu par circulation d’air, il
ne doit vas y avoir communication entre
■ctte chambre et d’autre salles où aes pro-
duits différents sont déposés.
La température la plus favorable est
i—1°7 à — 1° elle ne doit pas varier on
'dehors do 0 à + 2. Le refroidissement ne
doit, pas se faire trop rapidement, de
même qu’à la sortie du lrigorifique les
oeufs ne devront pas être réchauffés trop
vite.'Une certaine humidité est nécessaire,
lino atmosphère trop sèche provoque une
atmosphèrl trop humide peut aider au dé-
veloppement re moisissures. Le degré d’hu
iniditô recommandé est de 80 à 75 p. 100.
Naturellement on ne doit mettre au fri-
gorifique quo des oeufs très propres, en
parfait état de fraîcheur, aussitôt que pos-
sible après avoir été pondus ; le moindre
retard suffit pour affecter leur qualité.
C’est pourquoi les oeufs mis en conserve
pondant les temps frais se conservent
mieux que ceux recueillis en été. En Fran- ,
ce, l’époque la plus favorable est avril et ’
mai.
Au sortir de la chambre froide, les oeufs 1
présenteront des défauts de qualité pro- ;
portionnels aux conditions dans lesquelles !
ils ont été exposés et aussi à la durée de
la conservation. (
Cette dernière peut atteindre ans in- ‘
convénient plusieurs mois ; mais des oeufs 1
mis en mars au frigorifique ne devront pas I
être retirés plus tard que décembre. Ce
seront bien alors des oeufs do conserve et
non des oeufs frais. 1
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Un grand Congrès d'elevagc en 1929
Dans l’état actuel de notre production
agricole, la question des économies à réa-
liser est plus que jamais à l’ordre du jour.
La vulgariation des connaissances relati-
ves a l'alimentation du bétail est à ce point
de vue l’un des facteurs les plus impor-
tants ; car par le choix et la répartition
rationnels des de,nrées, il est. possible
d’abaisser au prix de revient le plus bas,
l’alimentation des animaux de ferme. Dos
connaissances toutes nouvelles sur cette
question complexe ont été récemment ac-
quises ; sans être de nature à renverser les
données plus anciennes qu'elles vienneril
utilement compléter, ces acquisitions ré-
centes de la science présentent incontesta-
blement pour l’élevage et l'engraissement
un très grand intérêt.
D’autre part, il n’est pas de question qui
ait fait en France, depuis 1Î>1H, plus de
prôgrès que celle du développement- du
Contrôle laitier et beurrier. Le nombre des
Syndicats qui utilisent les données du con-
trôle pn-r la sélection des vaches laitières
dépasse actuellement une trentaine’ ; ils
sont répartis dans 19 départements et leur
action porte sur l’amélioration de 10 races
bovines distinctes. Si l’on se souvient
qu’avast 1914 notre 'pays ne comptait que
Jeux groupements du même ordre, il est
facile de se rendre compta ainsi de l'im-
portance de ce remarquable mouvement.
('.'est en considération de ces faits que
a Société nationale d’encouragement à
l’agriculture, 5, avenue de l’Opéra, à Paris
fui a déjà organisé ie grand congrès des
ivres généalogiques de 1923, préparé pour
1925 un congrès d'alimentation du bétail
m vin et de contrôle laitier.
Ce Congrès doit attirer l’attention de
ous les él'veurs. Les renseignements qu'il
importera et les discussions qu'il fera i.nî-
re, -exerceront- certainement, l'influence la
dus heureuse sur le développement de la
traduction animale de notre pays, parti-
ulièrement on ce qui concerne le porfec-
ionnemen! de nos grandes races laiti’-ros.
Il aqra lieu à Paris, à une date qui n’est
•os encore fixée.
!■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■
LA GAZETTE DE BIARRITZ est en ven-
Î chez ROBIN, rue du Maréchal-Joffre a
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AU.
* '
' La traite des vaches ^
. *'os éleveurs savent qu’une vache doit, |
• ■lie traite a fond pour produire beaucoup I
'le but, le vidage complet de la mamelle I
‘-iminant exciter la sécrétion laitière. f
f.elte raison n’est pas la seule qui milile |
'm faveur de la Irai te complète. Dans une I
noie pi'esenlee a l’Aeadamie des sciences * I
par^I. !<• professeur Roux, M. Constantin |
ttorinj démontre qu’en vidant complète- f
tcmeiit la mamelle on entrave, faute de I
milieu favorable, la pullulation d<- cer- I
tains microbes qui se développent dans I
les Trssus glandulaires et quj peuvent dé- I
t'rmiticr étiez les animaux laitiers des in- I
llamniations des mamelles, I
«—o—» ^ I
Le sevrage des Lapins I
L’époque vaces ; le « Géant des Flandres » < si sevré i
plus tardivement que le lapin polonais, I
qui appartient à une race, de petite taille
C csl, en general, entre ta sixième et la t i
huitième semaine que Je sevrage doit être
JGtmnencé progressivement en enlevant
les deux plus gros lapereaux de la portée,
polir les placer dans une loge séparée.
i l'ois ou quatre jours après on en retire {
un autre qui va rejoindre ses deux com- J
panons ot on no laisse pour la. fin que le V
plus chétif qui profite ainsi de la dernière
goutfe do lait de su mère nourrice, l’iie y I
petit-- j-oignéo de persil à chaque repas 1
pendant deux jours fait ensuite passer Je f
lait de la lapine.
J.es lapereaux sont mis dons une loge g
de grande dimension, ils peuvent vivre en I
commun depuis le sevrage jusqu'à !'àp ’ |
de quatre mois environ. A cette époque, il
faut séparer les mâles des femelles, r.es
animaux vivent ainsi en bonne intelligen-
ce si on a eu le soin de ne pas mettre IIIT^
sujet nouveau qui serait, mal reçu, surtout. j
parmi les jeunes mâles.
La loge des femelles sera éloignée de g§
celle des mâles. A cette condition, les fe- j
nielles peuvent, vivre ensemble, jusqu’au
moment, do les mettre dans une loge répa-
rée pour la reproduction. Quant aux mâles
vers le cinquième mois environ, il est in-
dispensable de les séparer. . ^
Feuilleton de I* c Indépendant ».
N° 65.
L ^
WnpEriie bleue
GRAND ROMAN, INEDIT
pir J. Joseph-Renaud et Eloy Aliry *
PREMIERE PARTI*
X. — Le Préeident. !
Pendant qüe le vieux domestique 1 ^erfi-
jîlessait, Jean reprenait possession del’ap-
partement. Dans sa Chambre, il regarda
avec une émotion qui lui mit les larmes
aux yeux une grande photographie où 4a
femme souriait délicieusement.
— Comme nous allons être heureux !/..
• murmura-t-il.
...Heureux ?... Pauvre Jean ... pauvfe
Maryse !... ,
it if i
Un peu plus tard, vers huit heures du!
matin, Maryse descendait vers la salle
à manger de sa pension de famille ; elle 1
avait hâte de retourner auprès de son on-;
cle... (
En bas, dans le ha,II, la manageresss vint
vers elle et, sans répondre à son bonjour,
lui dit d’un air singulier ; .
►
!— Madame, voulez-vous venir au salon..
On vous demande...
Maryse, inquiétée par le tou de ces pa
, col es et pa rla figure bouleversée de lt
vieille dame, se hâta.
Est-ce que son oncle était plus mal ?...,
Dans le salon, il y avait plusieurs mes-
sieurs vêtus de noir. L’un d’eux, un hom-
me obèse et grisonnant, s’avança vers Ma-
ryse.
— Vous êtes bien madame Maryse Das-
tare ?...
— Ou!, monsieur...
Il ouvrit son pardessus. On vit qu’il était
ceint d’une écharpe tricolore.
Je suis le commissaire de police de
Neuilly... Au nom de la loi, je vous arrê-
te !...
— Moi ?... Et pourquoi ?...
— Pour le meurtre de Madeleine Jacqule-
lme Le Bedel, dite Bristol-Dip, qui a été
trouvée hier soir assassinée, en- son donl -
cile ,rue Raynouard... g
— Mais, c’est fuux 1... c’est une abonfi-
ngtion i... je...
— Vous êtes venue la voir hier après-
midi... vous l’avez quittée en lui annonçant
que vous reviendriez dans la soirée... !
— C’est vrai...
— Sa bonne est partie au cinéma à hiiit
f heures et demie ; en rentrant vers minuit
moins un quart, elle a trouvé sa maîtresse
morte... deux balles dans la poitrine... In-
terrogée, vile a déclaré que vous deviez
être l’auteur du crime'parce que votre
mari venait souvent voir Mlle Le Bedel, |
dite Bristol-Dip, en des conditions qui ne
laissaient, guère de doute sur la nature de '
leur intimité...
— Mais, monsieur, c’est faux, c’est arch*
i
‘ • - -.
. faux !... Je ne suis pas retournée hier soir
là-bis !...
— Nous y avons pourtant trouvé, sur h
t table de l’antichambre, une écharpe qu
vous appartient et qui est toute macutéi
, do sang, !... La bonne jure que lorsqu'elle
. est partie pour le cinéma, cette écharpe ne
. se trouvait ni là, ni à aucun endroit de la
. nlaison... ’• 1 1 ‘ ■
— Je vous répète, monsieur, qu’hier soii
, je n’ai pas mis les pieus rue Rayonuard -.J
— Alors, où étiez-vous, madame ? dites-
f ferai immédiatement vérifier
I alibi et s’il est réel, voi# serez aussitôt
remisé en liberté... ■ <
Maryse tomba assise... Elleoefait blanche
j et tremblait !... Car bile ne pouvait pas
dire où elle avait passé la dèrnière soirée
compromettre, et terriblement, son' mari
et son oncle !...' ' ’ 1
! —.Je jure !... balbutia-t-elle... ie :juTeJ
^que je ne suis pas coupable... f
:— Et pourtant... regardez madame »J..
vous avez du- sang sur le bas àe 'votre ju-
Dos gouttes du sang de M. IVtagnoux !...
Maryse le savait vues en s’habillant PIIP
comptait les enlever au domicile de son
Du sang de M. Magnoux, Maryse he son-
’*•» P>«» son oncle en dépit de tout. Peu importait
qu elle fut arrêtée ! Sauver Magnoux ! Sau-
ver celui qu’elle appelait son père... À tout
prix ! .
Et elle balbutia : #
— Monsieur, ÎP vous répète que..
— Ecimenez-la !...
II v avait un taxi à In norte. PPUV 0"Y«nlr
en civil v poussèrent Maryse >' (rren« nu 1
enfruff(r:ff » j
— A la. préfecture de police !...
— A la préfecture de police !...
Quand l’auto s’ébranla, des passant
.jui s’étaient arrêtés devant la pension d'
nmille crièrent :
— A mort !... A la Seine !... A mort !...
TROISIEME PARTIE
I. — Triste Noël !
Le surlendemain !...
Jean, convoqué pour deux heures et. de-
mie dans le cabinet du juge d’instruction
°orcbe ,se rendait à pied au Palais de Jus-
t ce. Ses pjis s’ajoutaient l’un à l’autre,
automatiquement, le long" des quais. Il ne
savait guère qu'il marchait, tant il avait
t esprit ailleurs.;.- à son chagrin, à ses an:
gorsses !...
! Maryse, sa femme'chérie,.sa « Maïse »>
accusée d’un crime et arrêtée !...
o Et ce. qui était, pire encore, ell vait se disculper !... car elle ne cbnsenti-
rait jamais à dire qu’à Fheure du meurtre,
-lie attendait, en auto, rue Murillo, que
non oncle, chef malgré lui d’un groupe de
bandits, eut fini d’accomplir une besogne
qui lui avait été imposée par> eux !...
Depuis son arrestation, il avait été im-
pçspible, à son mari de la voir. Elle était*
au secret, probablement en les conditions
matérielles les plus dures !...
Et Bristol Dip était moite !... La pauvre
oetite avranchinalse qui avait pour Jean
tant de dévouement et, il s’en rendait,
compte à présent, tant d’affection !... Mor-
te en les conditions les plus mystérieu-
ses !... Alors qu’elle criait au secours en
ce coin désert de Passy, elle avait dû son-
ger à lui... La pauvre petite !... Sa Ornière
.ensée avait certainement été pour celui
jui avait ransformé son existence...
Et touse es malheurs surgissaient juste
i ’omme Jeun se croyait au terme d’une
ongue et cruelle séparation. Aujourd’hui,
''était le jou rpromis, le jour si longtemps
attendu où Maryse devait, reprendre la vie
onjugsale. où devaient se retrouver les
ipoux qui. séparés pur les circonstances
les plus dramatiques, n'avaient jamais
vessé do s’adorer...
Oui, ils allaient se retrouver, mais dans
’e cabinet du juge d’instruction chargé
1 de prouver la culpabilité de Maryse !...
On allait demander à Jean des explications
sur sou crime qui, pour lui. restait un
mystère. Peut-être même était-il consi-
déré comme un témoin à charge. Lui et
Maryse avaient si bien joué la comédie de
ta discorde qu’on comptait sans doute sui-
te mari pour apporter des preuves contre
sa femmoe
Que faire ?... Ah, si seulement il avait vm
s’entretenir en secret avec Maryse !... Ils
eussent, une fois-de plus, uni leurs efforts.
i .i » ’ JÉT '
★ ★
Mars se (défendre-ainsi, à l’aveuglette !...
Les journaux avaient raconté le meurtre
ainsi : vers dix heures quarante-cinq, deux
agents d eservice i.ue Raynouard et plu-
sieurs passants avaient soudain entendu
des cris de : « au secours ! » désespérément
poussés par une voix de femmoe
Ces cris venaient d’un pavillon isolé au
milieu d’un parc. Ils s’accompagnèrent
d’abord d’un fracas de vitres brisées, puJ<-
de deux coups de feu. Ensuite, silence...
Les gardiens de la pn'x Pt un petit grou-
pe de paer-nts eurent le plus «rond mal à
i
forcer la porte du parc. Mais ils y par-
vinrent, pourtant, tandis qu’il leur fut im- M
possible, malgré tous leurs efforts, d’ouvrir ■
celle du pavillon. J,es fenêtres étaient cio- ! j
ses hermétiquement par des volets de fer M
que compliquait un système extraordinai- ,2 f\
re de serrures de sûreté. H
I/ohscurité épaisse de la nuit, et la -Juio î !
qui tomhaiot à outrance, rendaient lu be- f j
sogne plus difficile. Il y eut des retards, |
des tergiversations. Enfin un chauffeur t
apporta un phare d’auto grâce auquel ou P i
aperçut qu’une fenêtre (tu premier étage ifj
avait ses volets ouverts ot que deux car- |j
reaux étaient brisés. ;((
O11 trouva une échelle, un agent monta ^ V
passa sa main, tourna l’espagnolette, ou- p
vrit, la fenêtre. Et on découvrit dans la J■
chembre le corps de Mlle T.e Bedel. éfen- s i
due morte, avec deux balles dans la poi- ! !
triheî.. - - - ■ j,, i
A ce moment, la bonne arrivait du ciné- P
ma... Elle ouvrit la ])orte et tôut lé monde
put entrer... u l
Cette Mlle Le Bedel fut bientôt reconnue i
par des inspecteurs de la sûreté qu’uit^A |j
coup de télénhone venait d’appeler, cour ï 1
une célèbre pickpocket surnommée Bristol- B
Din. Tuberculeuse, elle semblait s’être re- [:i
tirée en ce tranquille pavillon pour v at-
tendre ta mort. Elle menait une existence
honnête, au moins en apparence. t j
Suivaient les raisons pour lesquelles Ma- P
rvse se trouvait r--usée ; !- 1
1 , . . A '' i
* minre ' > j
I
H
SH
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LA VIE SPORTIVE
D’un sport à l’autre...
_ ti Athlétisme.
I.e Challenge Guillemare, qu’organise
annuellornent le Stade Français pour les
jeunes crossmen de là région parisienne,
se disputera dimanche prochain, à dix
heures, à Bobigny, nouveau centre d’en-
traînement du Stade Français.
T Natation.
La saison d’hiver parisienne, malgré
l’extrême pénurie de piscines, est, cette
année, remarquablement active. Après la
fête de samedi prochain, qui verra la par-
ticipation du champion suédois Arne Borg,
trois prandes fêtes internationales sont or-
ganisées pour la semaine prochaine, le
’(î janvier au Sporting-Club de France, le
17 janvier à l’Automobile CJub de France,
et le même soir à la Piscine de la Butte -
aux-Cailles.
Poids et Haltères.
Le champipn olympique Rigoulot s’atta-
quera le vendredi l(i janvier prochain, au.
cours du gala organisé au Sport ing Club
de (France, au record du monde de l’arra-
ché à, deux l>ras..
B ' Ski.
Malgré les conditions atmosphériques
nettement contraires, il est pourtant pos-
sible de se livrer à la pratique du ski dans
les Pyrénées, à Superbagnères et dans les
Alpes, à Chamonix, où un service bi-quo-
tidien d’auto-chenilles, ainsi que le chemin
de fer à crémaillère, transportent les
skieurs sur les admirables champs de ski
des cols de Hulme et de Volza.
»—o—«
FOOTBALL RUGBY
CHAMPIONNAT DE FRANOE
4
Le T. O. Ë7c. à Pau
Les journaux de Toulouse nous disent ce
matin les grands espoirs du T.O.E.C. qui
compte sur sa splendide ligne d’avants
pour enlever la décision. Ils espèrent, en
effet, que le puissant « huit » mauve et
blanc saura monopoliser la halle pour em-
pêcher les cavaliers palois de partir à l’as-
saut.
Mais les Béarnais n’ont certes pas dit
leur dernier mot et ils s’attacheront spé-
cialement à faire voltiger la balle sans ar-
rêt.
Deux tactiques seront opposées. Qui l’em-
portera ? Enigme que nous dévoilera l’ave-
nir.
Les équipes seront ainsi constituées :
T.O.E.C. :
Arrière : Lagardelle.
Trois-quarts : Barrons, Bouchet, Fcrrié,
Dumartin.
Demis : Piteu, Fort.
Avtmts : Cazenave, Gayraud, Beillan, La-
tour, Bernon, Griottcray, Rivière, Soulès.
SECTION PALOISE :
Arrière : Darrivère.
Trois-uuarts : Réchède, Bentabcrry, Gui-
mont (M.), Dubié. 0
Demis : Mondeiilhs, An/.ano.
Avants : Lagéyre, Defrançais, Saux, Ber-
galet, Aguilar, Récaborde, Crampes, Clou-
zet.
M. Capelle, qui devait arbitrer dimanche
la rencontre Pàu-T.O.E.C. comptant pour
les poules de cinq de la division, s’etant
récusé, la commission des calendriers de
la F. F. R. a décidé de le remplacer par
M. Carrère, de Lourdes.
Prix des places : loges, 12 fr. ; tribunes,
gradins et enceintes, 8 fr. ; populaires, 3
francs ; militaires, 2 fr.
Les portes seront ouvertes à 13 heures, le
coup d’envoi devant être sifflé à 14 heures
précises.
Les membres abonnés auront libre accès
aux tribunes, sur présentation de leurs ear-
•tes munies de photographies.
Pour éviter iencombrement aux guichets
on peut prendre ses billets à l'avance chez
M. Bobin, journaux, rue du Maréchal-Jof-
fre.
Paris - Côte Basque
Voici la composition de l’équipe mise
sur pied par la Commission de Sélection
de la Cote Basque pour jouer le 25 janvier
à Paris, contre le quinze représentatif de
la capitale.
Arrière : Latourneric (Biarritz).
Trois-quarts : Modas (Aviron Bayonnais),
Pardo et Graciet (Hendaye), Brinjeonc
(Biarritz).
Demis : (m.) Lamaison (A. S. B.), (o.) Ma-
gnanou (Aviron).
Avants : Fort et Palassy (Aviron), Far-
gues (Dax), Laurent (Biarritz), Dupuy (Bou-
cau), Bapsères (Biarritz), Gourdou (Olo-
ron), Toulct (A. S. B.).
Remplaçants : Castets (Dax), EtchandV
(Mauléon), Réchède et Récaborde (Pau),
Châtelain (Nay).
*K
**
Nous arrivons avec stupeur au bout de
notre lecture sans avoir trouvé dans cette
équipe un seul joueur de la Section Paloise.
La Commission de sélection, abusée par
un incompréhensible parti pris ou par un
vif désir de distribuer des satisfactions,
dans une république de camarades, a failli
a sa tache.
D’abord, en éliminant plusieurs équipiers
palois auxquels, je pense, elle s’est privée
de joueurs incontestablement meilleurs que
certains qui figurent dans le quinze appelé
représentatif et qui n’est, à la vérité qu’une
vague fumisterie. J
Mais délaissons ce point de vue et voyons
plutôt si, en tant que société, la Section Pa-
loise ne méritait pas d’être représentée au
moins par un nom, dans le team du comité.
Sa place de deuxième au classement du
championnat semblait indiquer que cette
ntarque de considération lui devait être
donnée. , , , ,
1 Et tout ce que la Section a fait jusqu’à
ce jour pour le sport, en Côte Basque, sa
loyauté en toutes choses, mais surtout sa
videur manifestée en toutes circonstances,
la rendaient digne de voir son nom inscrit
dans une équipe dont plusieurs joueurs ont
clé évidemment sélectionnés pour faire
plaisir. Mais si l’on a foymé J’équipe avec
le souci de distribuer aux uns et aux au-
tres des amabilités, on devait commencer
par servir la Section, l’un des plus méri-
tants.
A Pau, les sportifs sont vexés d’un tel
ostracisme. Ils pensent que la France en-
tière va juger drôlement leur favori qui,
second du championnat, n’est pas capable
de fournir un seul joueur à une équipe des-
tinée à représenter le conjité. Il ne l’a pour-
tant pas volé, cette place. A moins que ces
messieurs aient pensé que la Section ne
faisait partie du Comité que pour les char-
ges, pour donner de l’argent, beaucoup
d’argent, sans avoir droit aux infimes sa-
tisfactions sentimentales que l’on offre de
temps en temps aux mêmes, toujours aux
memes 1
Dans ce cas, il faudrait chercher une
nouvelle combinaison dans laquelle elle
pourrait à la fois accomplir son devoir et
participer aux honneurs qui ne sont, si
vous le voulez, que vanité... Mais, en sport
amateur, les mérites reconnus et appréciés
sont les seuls dédommagements, les seules
satisfactions. A force d’en priver notre
club, on finira bien par le décider à aller
chercher ailleurs une répartition plus équi-
table. 1 j. p,
-ÎV—N
ASSOCIATION
LE MATCH DE CHAMPIONNAT (2e tour)
ENTRE LA J. A. B. ET L’A8S0CIATI0N
BOURBAKI.
Dimanche prochain, nous aurons au
Stade Bourbaki deux jolies parties de
championnat entre nos deux grands pa-
tronages locaux, la Jeanne d’Arc le Béarn
et Bourbaki ; la première mettra en pré-
sence les deux équipes troisièmes ; la der-
nière fois, après une rencontre très serrée,
les « vert et rouge » durent 's’incliner de
justesse ( 1 but à 2), Nul doute que la
seconde rencontre sera tout aussi sinon
plus palpitante que la première, les deux
équipés étant sensiblement de force égale.
Aux jeunes succéderont ensuite les équi-
pes premières. La Jeanne d’Arc le Béarn
quoique battue nettement la fois précédente
s’était fait remarquer par son courage et
sa 'défense inlassables. Dimanche,, les
« vert et rouge » sc présenteront avec plus
de confiance .que la première fois ; en
effet, quelques résultats intéressants contre
quelques bonnes équipes de la région leur
ont prouvé qu’ils prouvé qu’ils porraient
bien figurer contre leurs camarades de
Bourbaki. Ces derniers présenteront leur
presque toute première équipe, quelques
joueurs ayant été durement touchés contre
St-Jean-de-Luz, il ya huit jours.
Deux rencontres jouées vite et correcte-
ment, voilà de quoi contenter les amateurd
du ballon rond.
DJINN.
BOXE KNeiaXlSE
Le championnat départemental de boxe
aura lieu f» Pau, au Stadiüm, le 31 janvier
1925, à 21 heures.
Les engagements seront reçus jusqu’au
25 courant, à 20 heures, par le Président
du Ring Béarnais, 13, rue du Maréchal-’
Foch. Indiquer le numéro de la licence.
Joindre au bulletin d’abonnement la
somme de deux francs, qui sera restituée
si l’engagé combat. ,
Si le prix de:
30"'
d un hectare
devosCulture/’
votui convient
demandez gratulterrient A
[LU NITRAGINEl
bgai. Rue S<-Honoré, Pariai
brochures et lettres des vi-
ticulteurs 1 ayant employée
^aBBass 1
'• 'P'; 1 '• - : • §| 1
• ■ : I
Chronique Agricole
Le Lapin en Hiver
L’hiver est pour l’élevage du lapin une
saisbu phrticùlièrèrrlent critique. Aussi esf-
il ton, pour les mauvais jours, de rédui-
re la lapinière à sa plus simple expres-
sion.
'Le moyen nécessaire est dd limiter à
quatre par an les portées, au lieu de la
moyenne de cinq que l’on obtient d’ordi-
naire et de n’en avoir plus qu’en février,
aVril, juin et’ août. Les tndre's seront ainsi
njénagées et il ne restera que pçu de su-
jets à nourrir et à sèignér eri hiver. En
novembre, en effet, les sujets nés en fé-
vrier, avril et même eu juin ortt été ven-
dus et on ne conserve plus, en plein hiver,
que ceux de la portée d’août. Encore, pour
peu que l’on ait cinq ou sixmèrês- est-ce'
bien une quarantaine de sujets aux be-
soins desquels il faut pourvoir: 1
!La nourriture du lapin doit être cons-
tamment mi-sèche, mi-verte ; oé, s’il est
facile de se procurer du sec : son, avoine,
etc., il n’en va pus de même du‘vèrt. Pour
tant, si Ton a été de précaution et que
l’on ait cultivé pour sqs lapins’ quelques
ares de carottes fourragères (un des meil-
leurs aliments), pommes de terêe, des to-
pinambours, dos betteraves fourragères et
des choux verts, on est paré. On a besoin
d’avoir toujours à J’avance une bonne pro-
vision de ces racines ; les pommes de ter
re notamment, ont été mises à la cave dès
septembre, elles constituent, avec les
choux verts, une nourriture parfaite, sur-
tout si l’on a eu soin de les couper en ron-
delles et si on les saupoudre de temps en
en temps de son et de quelques grains
d’avoine.
Comme sec on donnera, en même temps
que son et avoine, du bon foin de luzerne
et on ne manquera, pas de veiljer, à la pu-
reté de l’eau de boisson en remplaçant
celle-ci par du lait, quand on le pourrp.
Il faut encore ajouter, pour l’élevage
d’hiver, que les lapins redoutent beaucoup
le froid, qu’il faut couvrir leurs cases pen-
dant la nuit et mettre tous les soirs un
contrevent à la porte grillagée. Sans cela
on est exposé à trouver le matin les peti-
tes bêtes mortes de congestion. On les ga-
rantit aussi beaucoup en leur donnant une
épaisse litière où elles s’enfouissent pour
se tenir au chaud. On n’a au Surplus rien
à y perdre, car le fumier de lapin est U
meilleur que l’on puisse empldyer pour 1<
potager. On n’en a jamais assez.
En un mot, en hiver comme en tout
temps, nourriture variée et saine, bonne
hygiène.
Le lapin est le plus délicat des animam
de basse-cour et, avant de se mettre i
.rélever, il faut être bien familiarisé avet
ses moeurs, ses goûts, son hygiène, cai
c’est un animal très bizarre et d’une fra-
gilité extrême dans son jeune ûge.
C’est cette connaissance qui manque i
la plupart des bonnes gens qui viennent
planter leurs choux à la campagne et s<
mettent tout d’abord en mesure de se fai
re des rentes avec le lapin. Aussi de W
tant d’écoles coûteuses çt décourageantes,
D’ailleurs l’élevage du lapin en grand*
n’est guère productif jusqu’ici qu’en Flan
dre d’où l’on expédie en toutes saisons ci
Angleterre d’énormes quantités de la gros
se espèce du pays. 1
En tout cas, si l’élevage .industriel di
lapin n'est qu’une exceptioii, son élévngê
domestique est à ,Ja portée, de tous les mé-
nages ruraux qui possèdent le moindrê
lopin de terre attenant ù l’ijajîitatiqji.
Le lapin est une précieuse, ressource
pour la cuisine de la, ferniq, comme pou'i
toutes les,cuisines d’ailleurs. Une fois oi
deux par semaine, une gibelotte,, préparé!
avec cet art que possèdent nombre de fer-
mières, fait pour Je personnel .une .heureu-
se diversion avec le ragoût de mouton et
de lard do l’ordinaire.
Quant à l’élevage domestique de rani-
mai, il ne faut pas oublier que le lapii
est, lo meilleur consommateur des déchets,
qu’au besoin les terrains vagues, les tran-
chées, les fossés, les talus des chemin?
fournissent pour son alimentation des
herbes qui ne coûtent que la peine de les
cuillir et que cette cueillette est, même ui
amusement et un bon exercice pour les
nfants.
La difficulté de l’élevage n’apparaît
donc qu’en hiver et nous avons justement
dit comment y parer.
L’élevage dit lapin est productif pour
les ménages ruraux, mais il le serait en-
core bien plus s’il était pratiqué avec plus
de soin et si l'on s’inspirait bien fie ce
principe qu’il faut avant tout une propre-
té même excessive dans la lapinière, une
aération parfaite et pas d’humidité.
Le clapier puet être innstallé partout .
pourvu qu’il soit installé au levant ou au
midi.
Devant les cabanes, le sol sera pavé oi
recouvert d'une bonne couche de sable afin
d’éviter la boue. Quant à l’aménagement
do ces cabanes, il sera des plus simples :
quelques barriques sur chantier suffisant
Après avoir établi un plancher du côté
de la boude placée en dessous, >on puvrirft
sur l’un des fonds une petite porte grif- ’
logée assez large cependant pour faciliter ,
l’aération et le service. Puis on adoptera
un petit râtelier en, fer, auquel on adjoin- (
dra, pour compléter le mobilier, une au- 1
gette en fonte ou en pierre, car il ne faut 1
pas oublier que le lapin est un terrible
rongeur.
Enfin, on terminera l’installation en
| La Ciniarvatloa des aafs
par la froid
OEUFS FRAIS ET OEUFS DE CONSERVE
Un jugement récent a condamné des
nmnehands d’oeufs pour-avoir rnis en ven-
te comme oeufs frais, des oeufs conservés
paMe froid. Le tribunad a jugé qu’il con-
vient de faire la distinction suivante entre
«Ivei'Sés catégories d’oeufs offerts ù -la
11° L’oeuf dit « à la'coque », pour lequel
un délai de huit à quinze jours en été et
trois - semaines à un mois environ en hi-
ver, parait, paraît être le maximum pou-
vant s écouler entre la ponte et la mise en
vente ;
2° L’ « oeuf frais », qui, n’ayant subi au-
cune préparation, peut être employé pour
tous les usages culinaires ;
3° L’ « oeuf de conserve », qui n’a gardé
ses qualités comestibles que par l’emploi
d un procédé quelconque ayant pour effet
de prolonger artificiellement sa durée uti-
lisable pour la consommation-.
Il est probable qu’avant de formuler son
jugement le tribunal a receuilli l’avis de
compétences en matière d’oeufs. La distinc-
tion entre oeufs frais et oeufs conservés
nous paraît cependant un peu sommaire.
Des oeufs conservés quelque temps en
chambre froide aussitôt leur récolte sont
oien supérieurs à des oeufs conservés à la
ferme, à la chaleur, ou qui sont restés
:laos un nid sale ou humide pendant une
•semaine et plus, puis gardés quelques
jours dans un magasin de rarnasseur
avant d’être envoyés au marché.
Or, d’après le jugement, ces derniers
pourraient être mis en vente sous la quali-
fication - oeufs frais » refusée aux oeufs
refroidis, qui seront incontetablement en
meilleur état de conservation.
Le qualificatif d'oeufs do conserve de-
vrait surtout marquer une durée de con-
servation,; particulièrement on ce qui con-
cerne les oeufs conservés par le froid. Il y
a tout intérêt à étendre ù la conservation
de toutes les denrées alimentaires fraîches
les procédés du froid. De même qu’il con-
vient d'employer des wagons ot des
•hambres froids pour lo transport et la
conservation dos viandes, légume, fruFs
'rais ; de même la conservation dos oeufs
m chambre froide pour une durée limi-
tée correspondant à l’écoulement régulier
1 ela marchandise, constituerait un grand
progrès, et on qe peut songer à donner
i ces oeuis l’étiquette « oeufs de conserve »,
Foute autre est la question de mettre
les oeufs en chambre froide au printemps
’iour les y laisser jusqu’à l’hiver, afin de
bénéficier des hauts prix de la période
l’arrêt (le ponte. Sans doute ou peut con-
server ainsi parfaitement les oeufs, mais
leur bonne conservation répend alors de
nombreux facteurs, et l’absence de l’un ou
I autre peut altérer l’oeuf, dont la vie est
ralentie, mais qui vit Ces facteurs sont :
l’état de fraîcheur des oeufs, la tempéra-
ture, la circulation de l’air, la ventilation,
l’emballage.
La chambre froide sera parfaitement
propre et an aucune odeur. Si le refroi-
dissement a lieu par circulation d’air, il
ne doit vas y avoir communication entre
■ctte chambre et d’autre salles où aes pro-
duits différents sont déposés.
La température la plus favorable est
i—1°7 à — 1° elle ne doit pas varier on
'dehors do 0 à + 2. Le refroidissement ne
doit, pas se faire trop rapidement, de
même qu’à la sortie du lrigorifique les
oeufs ne devront pas être réchauffés trop
vite.'Une certaine humidité est nécessaire,
lino atmosphère trop sèche provoque une
atmosphèrl trop humide peut aider au dé-
veloppement re moisissures. Le degré d’hu
iniditô recommandé est de 80 à 75 p. 100.
Naturellement on ne doit mettre au fri-
gorifique quo des oeufs très propres, en
parfait état de fraîcheur, aussitôt que pos-
sible après avoir été pondus ; le moindre
retard suffit pour affecter leur qualité.
C’est pourquoi les oeufs mis en conserve
pondant les temps frais se conservent
mieux que ceux recueillis en été. En Fran- ,
ce, l’époque la plus favorable est avril et ’
mai.
Au sortir de la chambre froide, les oeufs 1
présenteront des défauts de qualité pro- ;
portionnels aux conditions dans lesquelles !
ils ont été exposés et aussi à la durée de
la conservation. (
Cette dernière peut atteindre ans in- ‘
convénient plusieurs mois ; mais des oeufs 1
mis en mars au frigorifique ne devront pas I
être retirés plus tard que décembre. Ce
seront bien alors des oeufs do conserve et
non des oeufs frais. 1
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Un grand Congrès d'elevagc en 1929
Dans l’état actuel de notre production
agricole, la question des économies à réa-
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La vulgariation des connaissances relati-
ves a l'alimentation du bétail est à ce point
de vue l’un des facteurs les plus impor-
tants ; car par le choix et la répartition
rationnels des de,nrées, il est. possible
d’abaisser au prix de revient le plus bas,
l’alimentation des animaux de ferme. Dos
connaissances toutes nouvelles sur cette
question complexe ont été récemment ac-
quises ; sans être de nature à renverser les
données plus anciennes qu'elles vienneril
utilement compléter, ces acquisitions ré-
centes de la science présentent incontesta-
blement pour l’élevage et l'engraissement
un très grand intérêt.
D’autre part, il n’est pas de question qui
ait fait en France, depuis 1Î>1H, plus de
prôgrès que celle du développement- du
Contrôle laitier et beurrier. Le nombre des
Syndicats qui utilisent les données du con-
trôle pn-r la sélection des vaches laitières
dépasse actuellement une trentaine’ ; ils
sont répartis dans 19 départements et leur
action porte sur l’amélioration de 10 races
bovines distinctes. Si l’on se souvient
qu’avast 1914 notre 'pays ne comptait que
Jeux groupements du même ordre, il est
facile de se rendre compta ainsi de l'im-
portance de ce remarquable mouvement.
('.'est en considération de ces faits que
a Société nationale d’encouragement à
l’agriculture, 5, avenue de l’Opéra, à Paris
fui a déjà organisé ie grand congrès des
ivres généalogiques de 1923, préparé pour
1925 un congrès d'alimentation du bétail
m vin et de contrôle laitier.
Ce Congrès doit attirer l’attention de
ous les él'veurs. Les renseignements qu'il
importera et les discussions qu'il fera i.nî-
re, -exerceront- certainement, l'influence la
dus heureuse sur le développement de la
traduction animale de notre pays, parti-
ulièrement on ce qui concerne le porfec-
ionnemen! de nos grandes races laiti’-ros.
Il aqra lieu à Paris, à une date qui n’est
•os encore fixée.
!■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■
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Î chez ROBIN, rue du Maréchal-Joffre a
t
AU.
* '
' La traite des vaches ^
. *'os éleveurs savent qu’une vache doit, |
• ■lie traite a fond pour produire beaucoup I
'le but, le vidage complet de la mamelle I
‘-iminant exciter la sécrétion laitière. f
f.elte raison n’est pas la seule qui milile |
'm faveur de la Irai te complète. Dans une I
noie pi'esenlee a l’Aeadamie des sciences * I
par^I. !<• professeur Roux, M. Constantin |
ttorinj démontre qu’en vidant complète- f
tcmeiit la mamelle on entrave, faute de I
milieu favorable, la pullulation d<- cer- I
tains microbes qui se développent dans I
les Trssus glandulaires et quj peuvent dé- I
t'rmiticr étiez les animaux laitiers des in- I
llamniations des mamelles, I
«—o—» ^ I
Le sevrage des Lapins I
L’époque
plus tardivement que le lapin polonais, I
qui appartient à une race, de petite taille
C csl, en general, entre ta sixième et la t i
huitième semaine que Je sevrage doit être
JGtmnencé progressivement en enlevant
les deux plus gros lapereaux de la portée,
polir les placer dans une loge séparée.
i l'ois ou quatre jours après on en retire {
un autre qui va rejoindre ses deux com- J
panons ot on no laisse pour la. fin que le V
plus chétif qui profite ainsi de la dernière
goutfe do lait de su mère nourrice, l’iie y I
petit-- j-oignéo de persil à chaque repas 1
pendant deux jours fait ensuite passer Je f
lait de la lapine.
J.es lapereaux sont mis dons une loge g
de grande dimension, ils peuvent vivre en I
commun depuis le sevrage jusqu'à !'àp ’ |
de quatre mois environ. A cette époque, il
faut séparer les mâles des femelles, r.es
animaux vivent ainsi en bonne intelligen-
ce si on a eu le soin de ne pas mettre IIIT^
sujet nouveau qui serait, mal reçu, surtout. j
parmi les jeunes mâles.
La loge des femelles sera éloignée de g§
celle des mâles. A cette condition, les fe- j
nielles peuvent, vivre ensemble, jusqu’au
moment, do les mettre dans une loge répa-
rée pour la reproduction. Quant aux mâles
vers le cinquième mois environ, il est in-
dispensable de les séparer. . ^
Feuilleton de I* c Indépendant ».
N° 65.
L ^
WnpEriie bleue
GRAND ROMAN, INEDIT
pir J. Joseph-Renaud et Eloy Aliry *
PREMIERE PARTI*
X. — Le Préeident. !
Pendant qüe le vieux domestique 1 ^erfi-
jîlessait, Jean reprenait possession del’ap-
partement. Dans sa Chambre, il regarda
avec une émotion qui lui mit les larmes
aux yeux une grande photographie où 4a
femme souriait délicieusement.
— Comme nous allons être heureux !/..
• murmura-t-il.
...Heureux ?... Pauvre Jean ... pauvfe
Maryse !... ,
it if i
Un peu plus tard, vers huit heures du!
matin, Maryse descendait vers la salle
à manger de sa pension de famille ; elle 1
avait hâte de retourner auprès de son on-;
cle... (
En bas, dans le ha,II, la manageresss vint
vers elle et, sans répondre à son bonjour,
lui dit d’un air singulier ; .
►
!— Madame, voulez-vous venir au salon..
On vous demande...
Maryse, inquiétée par le tou de ces pa
, col es et pa rla figure bouleversée de lt
vieille dame, se hâta.
Est-ce que son oncle était plus mal ?...,
Dans le salon, il y avait plusieurs mes-
sieurs vêtus de noir. L’un d’eux, un hom-
me obèse et grisonnant, s’avança vers Ma-
ryse.
— Vous êtes bien madame Maryse Das-
tare ?...
— Ou!, monsieur...
Il ouvrit son pardessus. On vit qu’il était
ceint d’une écharpe tricolore.
Je suis le commissaire de police de
Neuilly... Au nom de la loi, je vous arrê-
te !...
— Moi ?... Et pourquoi ?...
— Pour le meurtre de Madeleine Jacqule-
lme Le Bedel, dite Bristol-Dip, qui a été
trouvée hier soir assassinée, en- son donl -
cile ,rue Raynouard... g
— Mais, c’est fuux 1... c’est une abonfi-
ngtion i... je...
— Vous êtes venue la voir hier après-
midi... vous l’avez quittée en lui annonçant
que vous reviendriez dans la soirée... !
— C’est vrai...
— Sa bonne est partie au cinéma à hiiit
f heures et demie ; en rentrant vers minuit
moins un quart, elle a trouvé sa maîtresse
morte... deux balles dans la poitrine... In-
terrogée, vile a déclaré que vous deviez
être l’auteur du crime'parce que votre
mari venait souvent voir Mlle Le Bedel, |
dite Bristol-Dip, en des conditions qui ne
laissaient, guère de doute sur la nature de '
leur intimité...
— Mais, monsieur, c’est faux, c’est arch*
i
‘ • - -.
. faux !... Je ne suis pas retournée hier soir
là-bis !...
— Nous y avons pourtant trouvé, sur h
t table de l’antichambre, une écharpe qu
vous appartient et qui est toute macutéi
, do sang, !... La bonne jure que lorsqu'elle
. est partie pour le cinéma, cette écharpe ne
. se trouvait ni là, ni à aucun endroit de la
. nlaison... ’• 1 1 ‘ ■
— Je vous répète, monsieur, qu’hier soii
, je n’ai pas mis les pieus rue Rayonuard -.J
— Alors, où étiez-vous, madame ? dites-
f ferai immédiatement vérifier
I alibi et s’il est réel, voi# serez aussitôt
remisé en liberté... ■ <
Maryse tomba assise... Elleoefait blanche
j et tremblait !... Car bile ne pouvait pas
dire où elle avait passé la dèrnière soirée
compromettre, et terriblement, son' mari
et son oncle !...' ' ’ 1
! —.Je jure !... balbutia-t-elle... ie :juTeJ
^que je ne suis pas coupable... f
:— Et pourtant... regardez madame »J..
vous avez du- sang sur le bas àe 'votre ju-
Dos gouttes du sang de M. IVtagnoux !...
Maryse le savait vues en s’habillant PIIP
comptait les enlever au domicile de son
Du sang de M. Magnoux, Maryse he son-
’*•» P>«» son oncle en dépit de tout. Peu importait
qu elle fut arrêtée ! Sauver Magnoux ! Sau-
ver celui qu’elle appelait son père... À tout
prix ! .
Et elle balbutia : #
— Monsieur, ÎP vous répète que..
— Ecimenez-la !...
II v avait un taxi à In norte. PPUV 0"Y«nlr
en civil v poussèrent Maryse >' (rren« nu 1
enfruff(r:ff » j
— A la. préfecture de police !...
— A la préfecture de police !...
Quand l’auto s’ébranla, des passant
.jui s’étaient arrêtés devant la pension d'
nmille crièrent :
— A mort !... A la Seine !... A mort !...
TROISIEME PARTIE
I. — Triste Noël !
Le surlendemain !...
Jean, convoqué pour deux heures et. de-
mie dans le cabinet du juge d’instruction
°orcbe ,se rendait à pied au Palais de Jus-
t ce. Ses pjis s’ajoutaient l’un à l’autre,
automatiquement, le long" des quais. Il ne
savait guère qu'il marchait, tant il avait
t esprit ailleurs.;.- à son chagrin, à ses an:
gorsses !...
! Maryse, sa femme'chérie,.sa « Maïse »>
accusée d’un crime et arrêtée !...
o Et ce. qui était, pire encore, ell
rait jamais à dire qu’à Fheure du meurtre,
-lie attendait, en auto, rue Murillo, que
non oncle, chef malgré lui d’un groupe de
bandits, eut fini d’accomplir une besogne
qui lui avait été imposée par> eux !...
Depuis son arrestation, il avait été im-
pçspible, à son mari de la voir. Elle était*
au secret, probablement en les conditions
matérielles les plus dures !...
Et Bristol Dip était moite !... La pauvre
oetite avranchinalse qui avait pour Jean
tant de dévouement et, il s’en rendait,
compte à présent, tant d’affection !... Mor-
te en les conditions les plus mystérieu-
ses !... Alors qu’elle criait au secours en
ce coin désert de Passy, elle avait dû son-
ger à lui... La pauvre petite !... Sa Ornière
.ensée avait certainement été pour celui
jui avait ransformé son existence...
Et touse es malheurs surgissaient juste
i ’omme Jeun se croyait au terme d’une
ongue et cruelle séparation. Aujourd’hui,
''était le jou rpromis, le jour si longtemps
attendu où Maryse devait, reprendre la vie
onjugsale. où devaient se retrouver les
ipoux qui. séparés pur les circonstances
les plus dramatiques, n'avaient jamais
vessé do s’adorer...
Oui, ils allaient se retrouver, mais dans
’e cabinet du juge d’instruction chargé
1 de prouver la culpabilité de Maryse !...
On allait demander à Jean des explications
sur sou crime qui, pour lui. restait un
mystère. Peut-être même était-il consi-
déré comme un témoin à charge. Lui et
Maryse avaient si bien joué la comédie de
ta discorde qu’on comptait sans doute sui-
te mari pour apporter des preuves contre
sa femmoe
Que faire ?... Ah, si seulement il avait vm
s’entretenir en secret avec Maryse !... Ils
eussent, une fois-de plus, uni leurs efforts.
i .i » ’ JÉT '
★ ★
Mars se (défendre-ainsi, à l’aveuglette !...
Les journaux avaient raconté le meurtre
ainsi : vers dix heures quarante-cinq, deux
agents d eservice i.ue Raynouard et plu-
sieurs passants avaient soudain entendu
des cris de : « au secours ! » désespérément
poussés par une voix de femmoe
Ces cris venaient d’un pavillon isolé au
milieu d’un parc. Ils s’accompagnèrent
d’abord d’un fracas de vitres brisées, puJ<-
de deux coups de feu. Ensuite, silence...
Les gardiens de la pn'x Pt un petit grou-
pe de paer-nts eurent le plus «rond mal à
i
forcer la porte du parc. Mais ils y par-
vinrent, pourtant, tandis qu’il leur fut im- M
possible, malgré tous leurs efforts, d’ouvrir ■
celle du pavillon. J,es fenêtres étaient cio- ! j
ses hermétiquement par des volets de fer M
que compliquait un système extraordinai- ,2 f\
re de serrures de sûreté. H
I/ohscurité épaisse de la nuit, et la -Juio î !
qui tomhaiot à outrance, rendaient lu be- f j
sogne plus difficile. Il y eut des retards, |
des tergiversations. Enfin un chauffeur t
apporta un phare d’auto grâce auquel ou P i
aperçut qu’une fenêtre (tu premier étage ifj
avait ses volets ouverts ot que deux car- |j
reaux étaient brisés. ;((
O11 trouva une échelle, un agent monta ^ V
passa sa main, tourna l’espagnolette, ou- p
vrit, la fenêtre. Et on découvrit dans la J■
chembre le corps de Mlle T.e Bedel. éfen- s i
due morte, avec deux balles dans la poi- ! !
triheî.. - - - ■ j,, i
A ce moment, la bonne arrivait du ciné- P
ma... Elle ouvrit la ])orte et tôut lé monde
put entrer... u l
Cette Mlle Le Bedel fut bientôt reconnue i
par des inspecteurs de la sûreté qu’uit^A |j
coup de télénhone venait d’appeler, cour ï 1
une célèbre pickpocket surnommée Bristol- B
Din. Tuberculeuse, elle semblait s’être re- [:i
tirée en ce tranquille pavillon pour v at-
tendre ta mort. Elle menait une existence
honnête, au moins en apparence. t j
Suivaient les raisons pour lesquelles Ma- P
rvse se trouvait r--usée ; !- 1
1 , . . A '' i
* minre ' > j
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