Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1920-10-01
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1920 01 octobre 1920
Description : 1920/10/01 (A53,N292). 1920/10/01 (A53,N292).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5276315r
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
LA ROUMANIE DECORE
LES MARECHAUX FOOH ET PETAIN
Bucarest. — Le roi Ferdinand a con-
féré l’ordre de Michel le Brave de pre-
mière classe, la plus haute décoration de
guerre roumaine, aux maréchaux Foch
et Pétain. Le maréchal Joffre avait reçu
la môme distinction lors de sa visite en
Roumanie.
L’ACCORD MILITAIRE
HOLLANDO-BELQE
Amsterdam. — Il ee confirme que des
négociations dont nous avons déjà parlé,
ien vue d’un accord militaire entre la Bel-
gique et la Hollande, commenceront bien-
tôt. Selon cet accord, la Hollande vien-
drait au secours de la Belgique, si elle
'était attaquée par le Limbourg. En échan
go de quoi, la Belgique prêterait son ap-
puis aux Hollandais s’ils étaient attaques
par Wiellingen.
LE CABINET DU PRE8IDENT
DU CONSEIL
Paris. — M. Georges Leygueg vient
fcTarrêter la composition du cabinet de la
présidence du conseil et du ministère des
affaires étrangères..
=3SsassS99EE99ESS99ES9E99
M. Barthelot devient secrétaire général
des affaires étrangère» ; M. Loisset, qui
a déjà dirigé le cabinet de M. Leyguee à
la marine, sera directeur du cabinet à
la présidence du conseil M. Hermibte,
ministre plénipotentiaire, secrétaire gé-
néral de rElvsôet sous la présidence de
M. Deschanel, sera chef du cabinet aux
affaires étrangères ; M. Carteron sera
maintenu comme chef adjoint.
UNE INTBRPBLLATIDN AU~ SENAT
Paris. — M. Castillard, 'sénateur de
l'Aube a déposé une demande d'interpel-
lation sur les exigences du décret du 12
août dernier et sur la publication au
« Journal officiel » du 25 septembre, de
moyennes du poids spécifique du froment
supérieures à la réalité.
Les mesures prises, dit M. Castillard,
sont de nature à faire descendre le prix
du blé au-dessous de 100 francs dans la
plupart des ventes et à faire naître des
difficultés nombreuses, qui détournèrent
les agriculteurs de la production de cette
céréale.
Mies Locales & RÜÉOÉS
vw
Nos Enquêtes.
4 1 ■ "
ta SUPPRESSION cfee RESTRICTIONS
V << Officiel » publiait avant-hier un
décret abrogeant les restrictions appor-
tées à la vente de la pâtisserie, de la bis-
cuiterie, de la confiserie, et à la consom-
mation du lait.
Ce décret, comme bien on pense, & été
Accueilli tant par les commerçants que
par les consommateurs aveç une vive sa-
tisfaction.
LE PATISSIER E8T RAVI
Un grand pâtissier de lu ville nous
reçoit, la face épanouie :
« Je suis ravi, nous dit-il... J’ai appris
la bonne nouvelle en lisant les jour-
naux... Aussi n’ai-je pu mettre encore en
vente que des gâteaux fabriqués pour la
Plupart avec de la pâte d’amande, mais
jà Vais me rattraper...
Cette mesure était attendue par notre
Corporation, avec impatience ; nos affai-
res se ressentaient vivement des mesures
de restrictions, notre clientèle, compo-
sée principalement d’étrangers, ne vou-
lant déguster que des gâteaux fabriqués
avec de la farine de blé »,
LE RENOM DES PATI88IER8 i
Un autre pâtissier manifeste un grand
Enthousiasme ::
« Enfin ! voilà une mesure intelligente 1
Serait-ce l’acheminement définitif vers
les temps normaux de la paix 1.., Quel
plaisir pour un commerçant qui tient
à sa renommée de ne plus avoir à fa-
briquer des gâteaux avec de la farine de
riz ou du manioc !... En dépit de tout
notre savoir faire, nos pâtisseries n’a-
vaient pas bel aspect, et nos clients —
Des gourmets — faisaient la grimace...
ET LE LAIT I
Un crémier que noua rencontrons, HOUB ;
Oit son indifférence : 1
« Le décret ne m’intéresserait que s’il
Une donnait la possibilité d’obtenir du
lait en plus grande abondance.., Mon
laitier ne me cède que le quart de ce que
je pourrafs vendre. »
Mais un glacier ne nous dissimule pas
Sa joie.
« Nous étions obligés, pour fabriquer
Dos glaces, de mélanger à parts égales
le lait frais et le lait condensé. C'était
une humiliation pour notre amour-pro-
pre de ne plus pouvoir faire honneur |
à notre réputation. » |
Un restaurateur ignorait qu’il y eût
PBn nouveau décret : tj
« Sans doute, nous dit-il, l’abrogation
De l’interdiction me fait plaisir, mais
nos recettes n’étaient pas moins impor-
tantes. Mes clients devaient se contenter
de gâteaux de riz, ou choisir un autre
dessert... H
UN DEBROUILLARD
Un confiseur nous répond en souriant
Ironi.tfuement :
Bah ! ce décret né change tien... car
Il faut vous dire que las jours d’interdic-
tion, nous avions trouvé le moyen ne |
pous arranger... »
— Et ce moyen ?
Vous m’en demandez trop long .
Nous n’insistons pas. Il y a toujours»
flous le savons, des accomodements avec
te ciel... et les décrets.
M. Maginot, ministre des pensions,
Vient de faire signer par le Président de
la République un décret relatif à l’Or-
ganisation, à l’entretien et à la garde des
cimetières dans lesquels reposent nos hé-
roïques soldats tombés pour la patrie. Ce
décret précise qu’une sépulture perpé-
tuelle, aux frais de la nation, sera ac-
quise à tous les militaires qui resteront
Inhumés dans les cimetières communaux
où ils auront été placés au moment de
leur décès. Sur toutes les tombes militai-
res seront élevées des stèles d’un modèle
uniforme, symbolisant l’égalité devant
la reconnaissance du pays de ceux qui
ont fait le sacrifice de leur vio pour sa
défense. La garde et l’entretien des ci-
metières de guerre seront confiés à d’an
ciens militaires mutilés ou à des pères
de soldats tués à l’ennemi.
—
LES FAMILLES NOMBREUSES
La Médaille d’Or de la Famille Fran-
çaise est décernée à Mme» Chapot, née
Bur, à Estialescq, 10 enfants ; Garim-
bay, née Plagnot, à Morlaàs, 10 enfants ;
Guidon, née Marie del Pillar de Monte-
fverde y Diez de Prado, à Pau, 10 enfants.
LE OHIFFRE D'AFFAIRES
Le ministre des finances a décidé
■qu’aucune amende ne serait relevée con-
tre les commerçants qui n’ont pas sous-
crit, avant le 25 août la déclaration pres-
crite par l’article 61 de la loi du 25 juin
1920. si ces commerçants ont envoyé leui
relevé de chiffre d’affaires et acquits
l’impôt dans le courant du mois de sep
iembre. Le voeu de la loi se trouve, ei
effet, rempli de cotte manière puisque ]<
redevable s’est fait ainsi de luiriaômi
connaître à l’administration.
A titre tout à fait exceptionnel, oi
S'abstiendra de relever des amendes cor
ire les commerçants qui auront acquitt
l’impôt après expiration de la période d
mois de septembre, durant laquelle il
auraient du satisfaire à cette obligatio
et même contre oeux qui M libérerons
Après le 26 septembre, dans les quati
derniers jours du mois. Dès le mois
d’octobre l’administration appliquera
aux redevables retardataires les sanc-
tions prévues, par la loi.
—'^/SU-
LA 0LA88E 20.
Nous avons annoncé l’appel des jeunes
recrues de la classe 1920. Cet appel at-
teint 93.300 jeunes gens, qui seront répar-
tis par armes comme il suit :
Infanterie : 47.886 hommes : cavalerie,
9.998 hommes ; artillerie, 18.378 hommes;
génie, 4.120 hommes ; aéronautique, 5.715
hommes ; train des équipages, 1990 hom-
mes ; troupes d’administration, 3.940
hommes ; marine, 1,903 hommes.
DOUR LESLOGATAIRES
Nous avons parlé récemment de la cir-
culaire du garde dés sceaux qui se rap-
porte aux expulsions dont certains loca-
taires sont menacés à partir du 23 octo-
bre prochain. Au ministère de la justice,
les précisions suivantes ont été fournies :
La circulaire en question ne s’applique
en aucune fàçoii aux catégories ae loca-
taires qui sont déjà protégés par la loi.
à savoir :
1. Les locataires d'avant-guerre, ayant
invoqué ou étant susceptibles d’invoquer
les dispositions de l’article 56 de la loi
du 9 mars 1918, soit qu’ils soient encore
on jouissance en vertu de leur location
d’avant guerre, soit qu’ils aient, au cours !
de la guerre renouvelé leur location (loi ,
du 23 octobre 1919 sur la prorogation des
locations renouvelées pendant la guer-
re) ;
2. Les locataires du temps de guerre
ayant invoqué le bénéfice de la loi du 4
mai 1920 (mutilés et réformés avec pen-
sion, veuves de guerre, etc.).
Elle ne vise que les locataires ayant
négligé de réclamer en temps opportun
le bénéfice de la prorogation, c’est-à-dire
les locations contractées pour la premiè
re fois pendant là guerre et ne rentrant
pas dans les catégories du 14 mai 1920.
! La circulaire au garde des sceaux a
pour but d’éviter l’expulsion de ces loca-
taires moins privilégiés jusqu’à l'adop-
tion, par le Parlement, du projet de loi
Lôhpiteau qui règle la situation de tous
les locataires d’nabitation sans aucune
exception et leur^ donne à tous le droit
sous certaines conditions, de renouveler
leur contrat de location.
BULLETIN MUNHJÎPAL OFFIOIEL
Le numéro 317 de cette publication pa
raît aujourd'hui. Il contient le compte 1
rendu des séances du Conseil Municipal î
de» 6 et 25 août 1920, divers actes et avis
administratifs et des statistiques.
Cette publication est misé en vente chez 1
Mme Loustalet et les abonnements sont x
i reçus au Secrétariat de la Mairie.
—— I
I TRIBUNAUX 1 1
M. Bernard Saux Secrétaire de là Com-1 ]
mission arbitrale des loyers est nommé 11
huissier à Pau en remplacement de M. I
Pommés, décédé.
|
ARMEE TERRITORIALE
i Mutation.
M. Sterlin (F. M. R.), lieutenant du I
121e R. I., passe au 143e territorial I. I
—1
DEOLARATION O'ASSOCIATION,
15 septembre 1920 : Association : Les
I Bleuets. But : Formation, des jeunes I
I gens. Siège : 28, rue Castelnau, à Pau. I
CONGRES A ANVERS
| Complétant ce que nous avons dit hier I
de cet important Congrès, nous sommes
I heureux d’annoncer que le « Comité Mé- I
I dical International d’Hygiène sociale » I
qui a nommé président le docteur Ph.
I Tissié, a également choisi comme sacré- I
[ ta re, son Jeune confrère, le docteur 1
I Cornet
I Nous ne savon» pas ei d’autreb Fran-1
I çais seront appelés à l’honneur de oom- I
I poser le bureau ; mais • d’ores et déjà I
| nou9 constatons qu’il y a deux Paiois, et I
j nous en sommes fort aisés, car cela ne I
I peut que contribuer à faire connaître I
Pau à l’étranger comme .ville d’hiver et
1 à la faire préférer à toutes ses rivales. I
1 ”’ . |
FOOT-BALL-RUQBY
Lee Bayortnals à Pau.
| C’est avec une impatiéhee fébrile que
J les vrais sportsmen attendent la grande
I rencontre entre bayonnais et palqis.
I C’est en effet fine des plus pelles équi-
I pes de France qüi .ouvrira là saison à !
I Pau. Nous savons qu’à l’issue du match
Aviron-Biarritz, les dirigeants bayon-
nais ont remanié leur équipe, p&rncu-
I fièrement la lighè d’avant qui, de ce fait
va se trouver sérieusement renforcée.
Si l’Aviron a dû s’incliner — de très
I peu U est vrai -4- devant Biarritz, tous
I les équipiers se sont livrés dès jdurs dér-
I niers à un entraînement sévère. Aussi,
I dimanche prochain, ils pourront tenir
I 80 minutes à toute allure. Du Côté paiois,
I on arrive petit à petit au groupement dé-
I finitif, à deux ou trois hommes près.
| I Tous les joueurs ont travaillé Sérieusé-
! ment ; ils sont en souffle, vîtes et doués
- I d’une adresse qu’ils ne possédaient pas
l’an denier. Notre conviction est qu’ils
’ I doivent obtenir un bon résultat diman-
I Çhe prochain, et se montrer, quoiqu’on
| diisent certains grincheux, de» adversal-
1 res redoutable? pour n’importe quelle
l équipe de la région. Nous reviendrons
j aa&r
S *T. ANDREW’ «MrtrROH (ru* O’Qtfk)
i sW?®**®*
• i *
»
•ouri MunloUrau? (f*Apprentissage,
Rentrée du 4 Octobre 1920.
Indication ethyjredes CourW MrUi
_ Lnni îf Mercredi (18*h. tftinu m. _
Dessin Géométrique et industriel : pro
fesseur? : M» Naboa ; Dessin d’art et d'oi
nement : Professeur ;M. Castaings, mal
tre sculpteur sur bois.
Mercredi et samedi (20 &, h Bt h. L *-
Comptabilité pratique : Professeur * M,
Gomer, Professeur Comptable. * **
Mardi et vendredi (00 h. à 21 h.) -
Langue anglaise : Professeur 5 M* Dollé
Professeur à l’école St-Cricq. 0UÔ’
Lundi et Jeudi (20 h. à Ü h.). — Lan-
gqe espagnole : Professe** ; M. Labarthe
Professeur au Lycée.
J?im.?n)che. phie et dactylographie : Professeur • M
Hauret, Sténo-Dactylographe* * '
2. — ATELIERS DE L'ECOLE
T . MMjfBBBIOMNBLLB St-ORIOQ
Jeudi et Vendredi (18 h. à 19 h. 1/2} Me-
mnserie et Ebénisterie : Maître technique
M. Hittos, maître-menuisier-ébéniste. i
Serrurerie, ajustage, forge, etc..., maître
technique, M. Lecuona, ajusteur-mécani-
cien.
3. — ECOLES PUBLIQUES HENiRI IV
„ , et LEON SAY
Mardi et Vendredi (20 h. à 21 h.). — En
seignement général. Cours d’adultes or-
SempéeS’ Professei,rs : MM. Clariget et
Nota. —L’inscription des élèves aura
Court» 8 Prem^re eéance de chaque
Pau, le 30 septembre 1920.
Le Maire G. LACOSTE.
lf FAIT?®VERS
Mercredi, sur le pont dii XIV Juilet,
deux cyclistes sont entrés en collision.
Leurs machines ont été endommagées ;
i une d’elles a été abandonnée sur le ter-
rain et cueillie par les agents qui ont
constaté qu’elle était dépourvue de plaque
de contrôle et d’identité. Elle a été sai-
sie en attendant que son propriétaire en
revendique la possession.
— Procès-verbal a été dressé pour dé-
faut d’éclairage à deux cyclistes pédalant
la nuit sans lanterne, les nommés P H
de Lons, et P. C. de Billère.
Le nommé Ignace Smyrne, 84 ans,
est tombé en syncope sur la Voie publi-
que. Il a été transporté à son domicile,
rue Carrérot.
Lundi matin, M. Lassus, propriétaire
Lasseube, arrivait en voiture avec trois
Jersonnes, lorsque dans la rue du 14-Juil
et, un véhicule venant en sens inverse,
a accroché ët renversé l’attelage. *
Les voyageurs furent relevés sans trop
de mal. L’auteur de l’accident profita
du désarroi pour filer, mais il est connu;
L’attelage de M. Lassus a été forte-
ment endommagé,
HORTICULTURE
Nous rappelons que h’Etablisstement
d’Hortioulture « Les Allées », chemin des
Lilas, s’ouvre au public, demain Ven-
dredi 1er Octobre.
A l'occasion de l’ouverture, grande et
importante Exposition de plantes de
choix ; fleuries et (^appartements, amé-
nagée dans k ia vaste salle de vente de
l’Etablissement, Cehii-oî est ouvert tous
les jours de 7. heure» du matin à P heu-
res dü soir, dimanches exceptés.
L’Entrée est absolument libre et tous
renseignements concernant l’Horticul-
ture tels que : dépositions essentielle» à
prendre pour une bonne réussite, choix
des meilleures plantes et Variétés,, soins
généraux et particuliers à donner à Cha-
que espèce, etc., seront donnés, par un
personnel compétent, mis à la disposi-
tion de toutes les personnes qui en ma-
nifesteraient lé désir.
—'G/lt,— ,
TAXE MUNICIPALE
sur iss Spectacles,
En raison de la taxe municipale sur
les spectacles ( délibération du Conseil
municipal du 6 août denier), de nom-
breux habitués des Cinémas Palace et
Variétés) demandent s’ils n’auront pas à I
wibir une augmentation du prix des pla-
ies.
La Direction Informe le public qiue mal-
gré les lourds impôts et taxes dont on
frappe ces spectacles populaires, les prix
ne seront pas augmentés, cependant ta
taxe municipale étant applicable à dater
du 1er Octobre elle sera perçue en sus à
partir d’aujourd’hui Vendredi.
Comme nul ne peut entrer sans acquit-
ter sec t.axe3 toutes les entrées de faveur
dtvront pa* 5» r av. Guichet prendre un
billet spécial.
LOCATAIRES l
Ne bougez pas ; ayez confiance en vos
Magistrats ; fia vous défendront jusqu’au
bout, comme ils ont défendu la France.
L’épreuve nous poursuit.
Mais Paris a parié en notre faveur 7
Un Vers aillais éprouvé.
,
La BANQUE « MAX DIDIER », 4, rua
Nogué, « (1er étage). Paiement immé-
diat des bons de la Défense Nationale
et des rentes françaises : 3, 4, 5 %. Achat
et vente des monnaies étrangères. Livrai-
son immédiate du mark, oouronnea, etc.
HARMONf E PAL0I8B
Place Royale, de 21 h, à 22 h.
Programme du jeudi 30 septembre 1020.
Pari^Neay-York (allegro), Ailier.
Ouverture rtalieime, Zerco.
La Vallée d’Ossau (velee), Beaeob*,
Hilda (polka pour corne*)» Raynaud.
Solisk : M. Brouta
i Les Mousquetaires au Couvent, Wamey.
! Solistes : MM. Guilhem, Sarrazin et
Qevaud.
Défilé énal, Desormed»
Eif, cas de mauvais tempe, le Concert
sera renvoyé au lendemain. _
JxfnMT
DES REGISTRES DE L'ETAT OIVIL
Nalssanee.
I Beorge» Marie, fils de Jean Arrieula,
sans profession, et de Marie Bordenave,
triébwuse.
Puhlioatlons,
Joseph Romain Léopold Bartfie, mar-
chand tailleur, et Marie Madeleine Aus-
I truiit, sans profession à Biarritz.
Pierre Courtifite LarTetlle, cultivateur
et Mardi» Païsse, ménagère, à Aubin.
Décès.
| Marie Bayle, 'épouse Metigenette, mé-
nagè^ hée à Buros, 70 ans,
I Jeanne Louise Limoges épouse Pour
I chez, lingère, née à Buzy, 36 ans.
s —•
BULLETIN METEOROLQQIQUf
Observation» do la Maison Daignés.
I Jeudi 30 Septembre 1920.
A 9 K, ïpatin (Pluie)... " r+ • 18»!
; A 18 heures (Pluie).......v, 4r W
I A 15 heures (Pluie)............ f4-,i t»?
I Mqxima dç la journée......... * 19°
I Minîtqa fie la fiüit.... * 18°
j Le bàrbmètre ést DI/jfR («b haussé)
A —'l/L—
1 I VA4U BTEE»OtMEMA
i «ewéssntatîaas du Joodl au Dtmér
>1 manctfl é e BENIDDI r»f.^rr : on a( fi-
■. % m
...»
Remerciements
; Mme Veuve Eugène Lajoie ? Mlles R a»
. née et Henriette Lajoie ; Mmes Lajoie
de Pau, Lourdes et Gelos remercient
. bien sincèrement les personnes qui leur
ont fait l’honneur d’assister à la messi
‘ anniversaire de
■ Eugène LAJOIE
m mu
! I MONTRES-BIJOUX!
Choix oomplet pour
CORBEILLES DE MARIAGES
ARNAUT0U
I — Réparations d’Horlogerle -
! HBIIHIWIIBH
Goutte Militaire
■<" J
Consultation st ouvrage gratuit.
La goutte militaire, appelée aussi
goutte matinale, blennorragie ou uré.
'rite chronique, est la conséquence d’n '
écoulement ou d’un échauffement ancien
mal soigné. On la constate surtout le
matin, au réveil (avant d’avoir uriné).
En urinant dans un verre, et agitant
Murine, on aperçoit alors des filaments
ou flocons. La goutte est contagieuse,
elle peut contaminer l’épouse, causant
l’inflammation de la matrice ou métrite
Chez l’homme, la goutte militaire pro
loque le rétrécissement du canal, com-
plication terrible qui met la vie en dan
per et détermine en tout cas, une longue
incapacité de travail. Le rétrécissement
est d’autant plus traître qu’il ne fait pas
souffrir au début. Aussi certains malades
peu soucieux de leur santé, ne se dou-
tent point de la gravité de leur cas. Le
rétrécissement se reconnaît à la forme
du jfet d’urine qui est en vrille, en tire
bouchon ou aplati ou en fourche, avçr
des gouttes retardataires. C’est ühef des
causes de 'impuissance virile. Disons
enfin que le rétrécissement peut apparài
tre un an, dix ans, vingt ans et plus
après un écoulement. Un coup, une chute
sur la région peuvent aussi lui donner
naissance.
La goutte militaire est tenace et re-
belle aux remèdes usuels. Il est impos-
sibl de la soigner soi-même sains lsas
sistance ou la direction d’un médecin
spécialiste. Le traitement rationnel du
docteur Bertray la fait disparaître en
quelques jours. Ce traitement est discret,
^!peu coûteux, facile à suivre et absolu-
ment sûr.
Le traité explicatif du docteur Bertray
sur la Goutte militaire, le Rétrécissement,
la Syphilis et l’Impuissance est envoyé
gratuitement sous enveloppe fermée, con-
tre timbre de 25 centimes, prix de l’af-
franchissement. Cet ouvrage indispensa
bl; doit être demandé et lu par tous,
hommes et femmes, malades ou non.
Une consultation gratuite est adressée
par le D1 Bertray en réponse à toute
lettre relative aux maladies citées plus
haut, avec indication du traitement ap-
que le malade a toute faculté ae
t\^dieT discrètement.
' Prière /adrc»..."r
affranchie à M. le D- 2 ^™!’ dlïn*î?!
de l’Institut Médical de Po*.,?; ^{Jïï!
Fi ochot, Paris. Le Dr Bertray est vl,®
à son Institut, tous les jouis, mêmemanches, de 10 h. à midi et *e 3 h. à 7 h. I
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SOIREE DE GALA
Vendredi 1er Ootobre 1820.
PROGRAMME :
1. Jean de Paris (ouverture). Boëldieu.
2- Valse Caprice Chopin.
3. Romance sans paroles.. Wiemawsky
(pour hautbois ; M. N. Pellegrin.)
4. Célèbre Berceuse ....... Schumann.
5. Gdq Sélect, sur la Walkyrie Wagnér
6. Variations Symphoniques Boelmann
Solo de ceilo : M. Van Obberghen,
7. Clair de Lune (Adagio de la So-
nate 27 Beethoven.
8. Aire Hongrois Ernst.
Solo de violon : Mlle Boucher.
9. Polonese de Faust Spohr.
10. Gde Marche dû) Tanhauser Wagner.
Nota. — Vu l’importance du program-
me, la Direction prie sa clientèle d’ob-
fiérver le plus grand silence. Il ne sera
^îROSSEURferairnettoyage^ppârî?
iiients, vifias, battage et pose de tapis.
Lassus, 4ft, *ue, Portoneuve.
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avantages matériels, facilit préparation
examens, demande permutant» Basses-
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NOUVELLES DIVERSES
Bâle. — Le correspondant de la « Poet »
de Francfort télégraphie qu’une bande de
gardes Slovènes ont attaqué dans la zone
du sud le lieutenant colonel italien Na-
varini, de la commission interalliée qui
voulait protéger un soldat italien aux
prises avec la garde. Le lieutenant-colo-
nel n’a dû son salut qu’à la fuite favo-
risée par l’intervention d’un major an-
glais qui s’enfuit également.
Bâle. — On apprend que le conseiller
Sallanter, condamné à 2 mois (te prison
le 13 septembre par le tribunal militaire
français et qui était détenu dans une ca-
serne a £té rçmis en liberté par ordres
des autorités militaires françaises.
Brest. — On signale à la préfecture
maritime la perte du vapeur anglais
« Thekee-Tille ».
Cherbourg. — Le cargo « Flandres » est
signalé en grand danger. L’équipage du
navire a pu être sauvé.
Berlin. — Les employés de l’expMta-
tion de l’Etat de Dantzig ont décade la
grèvé. Depuis ce matin, le chômage est
complet dans tous les ateliers et chan-
tiers de la ville.
Paris. — Le nouvel ambassadeur du
Japon à Paris est arrivé ce matin dans
La capitale. Le même train a amené le
maréchal Pétain qui vient de Nice.
Stockholm. — On ifiaside d’Helsingfors
que mardi soir sont arrivés à Helsing-
fors 42 Français revenant de Russie. La
plupart d’entre eux sont des femme» et
des enfants ; il n’y a que 3 vieillards:
Les voyageurs ont déclaér qu’ils étaient
heureux de revenir de Russie.
Londres. — Le correspondant du « Dai-
| ly Mail », à Téhéran, dans un télégram-
me daté de lundi, dit apprendre de source
autorisée qu’à la conférence de Bakou,
entre le gouvernemen tet les bolcfievis-
t«f, ceux-oi ont décidé d’abandonner i’ex-
pédition de Perse qu’ils avaient projetée,
Londres. — Le « Times » dit savoir que
les principaux banquiers et financiers
I. de Londres ont envoyé au premier mi-
I nistre un mémorandum demandant la
I reconnaissance par la Russie de toutes
[ ses dettes sans exception.
I Paris. — Suivant la « Chicago Tribune »
I les délégués polonais ont demandé un
I délai de 3 mois pour étudier les eontre-
| propositions bolcnevistes. Celles-ci ne pré-
I voient pas le paiement d’une indemnité.
I Paris. — La police a arrêté 6 individus
I qui, depulfi un an, avaient raflé pour em-
I vifon 500.000 franc» de pièce» d’argent
qui sont passée» à la fonto.
Rome. — Lè prince Andrô üé Grèce
est arrivé à Rome ; il a été r©çuf par M.
Gioditti auquel il a remis un dossier, I e
président du conseil italien va examina*
attentivement ce dossier.-
Londres. On. mande de Varsovie an
I « Times » crue le poia tde vue des Poto-
nais ést qtt ils sont engagés dans ma
lutte à mort contre les bolch^viai**
ces dernier» se' serve^t de Vflna on. de
la voie fertèe conduisant à cetié ville les
s Polonais seront forcés de Focctrpeüf ’ ^
LES MARECHAUX FOOH ET PETAIN
Bucarest. — Le roi Ferdinand a con-
féré l’ordre de Michel le Brave de pre-
mière classe, la plus haute décoration de
guerre roumaine, aux maréchaux Foch
et Pétain. Le maréchal Joffre avait reçu
la môme distinction lors de sa visite en
Roumanie.
L’ACCORD MILITAIRE
HOLLANDO-BELQE
Amsterdam. — Il ee confirme que des
négociations dont nous avons déjà parlé,
ien vue d’un accord militaire entre la Bel-
gique et la Hollande, commenceront bien-
tôt. Selon cet accord, la Hollande vien-
drait au secours de la Belgique, si elle
'était attaquée par le Limbourg. En échan
go de quoi, la Belgique prêterait son ap-
puis aux Hollandais s’ils étaient attaques
par Wiellingen.
LE CABINET DU PRE8IDENT
DU CONSEIL
Paris. — M. Georges Leygueg vient
fcTarrêter la composition du cabinet de la
présidence du conseil et du ministère des
affaires étrangères..
=3SsassS99EE99ESS99ES9E99
M. Barthelot devient secrétaire général
des affaires étrangère» ; M. Loisset, qui
a déjà dirigé le cabinet de M. Leyguee à
la marine, sera directeur du cabinet à
la présidence du conseil M. Hermibte,
ministre plénipotentiaire, secrétaire gé-
néral de rElvsôet sous la présidence de
M. Deschanel, sera chef du cabinet aux
affaires étrangères ; M. Carteron sera
maintenu comme chef adjoint.
UNE INTBRPBLLATIDN AU~ SENAT
Paris. — M. Castillard, 'sénateur de
l'Aube a déposé une demande d'interpel-
lation sur les exigences du décret du 12
août dernier et sur la publication au
« Journal officiel » du 25 septembre, de
moyennes du poids spécifique du froment
supérieures à la réalité.
Les mesures prises, dit M. Castillard,
sont de nature à faire descendre le prix
du blé au-dessous de 100 francs dans la
plupart des ventes et à faire naître des
difficultés nombreuses, qui détournèrent
les agriculteurs de la production de cette
céréale.
Mies Locales & RÜÉOÉS
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Nos Enquêtes.
4 1 ■ "
ta SUPPRESSION cfee RESTRICTIONS
V << Officiel » publiait avant-hier un
décret abrogeant les restrictions appor-
tées à la vente de la pâtisserie, de la bis-
cuiterie, de la confiserie, et à la consom-
mation du lait.
Ce décret, comme bien on pense, & été
Accueilli tant par les commerçants que
par les consommateurs aveç une vive sa-
tisfaction.
LE PATISSIER E8T RAVI
Un grand pâtissier de lu ville nous
reçoit, la face épanouie :
« Je suis ravi, nous dit-il... J’ai appris
la bonne nouvelle en lisant les jour-
naux... Aussi n’ai-je pu mettre encore en
vente que des gâteaux fabriqués pour la
Plupart avec de la pâte d’amande, mais
jà Vais me rattraper...
Cette mesure était attendue par notre
Corporation, avec impatience ; nos affai-
res se ressentaient vivement des mesures
de restrictions, notre clientèle, compo-
sée principalement d’étrangers, ne vou-
lant déguster que des gâteaux fabriqués
avec de la farine de blé »,
LE RENOM DES PATI88IER8 i
Un autre pâtissier manifeste un grand
Enthousiasme ::
« Enfin ! voilà une mesure intelligente 1
Serait-ce l’acheminement définitif vers
les temps normaux de la paix 1.., Quel
plaisir pour un commerçant qui tient
à sa renommée de ne plus avoir à fa-
briquer des gâteaux avec de la farine de
riz ou du manioc !... En dépit de tout
notre savoir faire, nos pâtisseries n’a-
vaient pas bel aspect, et nos clients —
Des gourmets — faisaient la grimace...
ET LE LAIT I
Un crémier que noua rencontrons, HOUB ;
Oit son indifférence : 1
« Le décret ne m’intéresserait que s’il
Une donnait la possibilité d’obtenir du
lait en plus grande abondance.., Mon
laitier ne me cède que le quart de ce que
je pourrafs vendre. »
Mais un glacier ne nous dissimule pas
Sa joie.
« Nous étions obligés, pour fabriquer
Dos glaces, de mélanger à parts égales
le lait frais et le lait condensé. C'était
une humiliation pour notre amour-pro-
pre de ne plus pouvoir faire honneur |
à notre réputation. » |
Un restaurateur ignorait qu’il y eût
PBn nouveau décret : tj
« Sans doute, nous dit-il, l’abrogation
De l’interdiction me fait plaisir, mais
nos recettes n’étaient pas moins impor-
tantes. Mes clients devaient se contenter
de gâteaux de riz, ou choisir un autre
dessert... H
UN DEBROUILLARD
Un confiseur nous répond en souriant
Ironi.tfuement :
Bah ! ce décret né change tien... car
Il faut vous dire que las jours d’interdic-
tion, nous avions trouvé le moyen ne |
pous arranger... »
— Et ce moyen ?
Vous m’en demandez trop long .
Nous n’insistons pas. Il y a toujours»
flous le savons, des accomodements avec
te ciel... et les décrets.
M. Maginot, ministre des pensions,
Vient de faire signer par le Président de
la République un décret relatif à l’Or-
ganisation, à l’entretien et à la garde des
cimetières dans lesquels reposent nos hé-
roïques soldats tombés pour la patrie. Ce
décret précise qu’une sépulture perpé-
tuelle, aux frais de la nation, sera ac-
quise à tous les militaires qui resteront
Inhumés dans les cimetières communaux
où ils auront été placés au moment de
leur décès. Sur toutes les tombes militai-
res seront élevées des stèles d’un modèle
uniforme, symbolisant l’égalité devant
la reconnaissance du pays de ceux qui
ont fait le sacrifice de leur vio pour sa
défense. La garde et l’entretien des ci-
metières de guerre seront confiés à d’an
ciens militaires mutilés ou à des pères
de soldats tués à l’ennemi.
—
LES FAMILLES NOMBREUSES
La Médaille d’Or de la Famille Fran-
çaise est décernée à Mme» Chapot, née
Bur, à Estialescq, 10 enfants ; Garim-
bay, née Plagnot, à Morlaàs, 10 enfants ;
Guidon, née Marie del Pillar de Monte-
fverde y Diez de Prado, à Pau, 10 enfants.
LE OHIFFRE D'AFFAIRES
Le ministre des finances a décidé
■qu’aucune amende ne serait relevée con-
tre les commerçants qui n’ont pas sous-
crit, avant le 25 août la déclaration pres-
crite par l’article 61 de la loi du 25 juin
1920. si ces commerçants ont envoyé leui
relevé de chiffre d’affaires et acquits
l’impôt dans le courant du mois de sep
iembre. Le voeu de la loi se trouve, ei
effet, rempli de cotte manière puisque ]<
redevable s’est fait ainsi de luiriaômi
connaître à l’administration.
A titre tout à fait exceptionnel, oi
S'abstiendra de relever des amendes cor
ire les commerçants qui auront acquitt
l’impôt après expiration de la période d
mois de septembre, durant laquelle il
auraient du satisfaire à cette obligatio
et même contre oeux qui M libérerons
Après le 26 septembre, dans les quati
derniers jours du mois. Dès le mois
d’octobre l’administration appliquera
aux redevables retardataires les sanc-
tions prévues, par la loi.
—'^/SU-
LA 0LA88E 20.
Nous avons annoncé l’appel des jeunes
recrues de la classe 1920. Cet appel at-
teint 93.300 jeunes gens, qui seront répar-
tis par armes comme il suit :
Infanterie : 47.886 hommes : cavalerie,
9.998 hommes ; artillerie, 18.378 hommes;
génie, 4.120 hommes ; aéronautique, 5.715
hommes ; train des équipages, 1990 hom-
mes ; troupes d’administration, 3.940
hommes ; marine, 1,903 hommes.
DOUR LESLOGATAIRES
Nous avons parlé récemment de la cir-
culaire du garde dés sceaux qui se rap-
porte aux expulsions dont certains loca-
taires sont menacés à partir du 23 octo-
bre prochain. Au ministère de la justice,
les précisions suivantes ont été fournies :
La circulaire en question ne s’applique
en aucune fàçoii aux catégories ae loca-
taires qui sont déjà protégés par la loi.
à savoir :
1. Les locataires d'avant-guerre, ayant
invoqué ou étant susceptibles d’invoquer
les dispositions de l’article 56 de la loi
du 9 mars 1918, soit qu’ils soient encore
on jouissance en vertu de leur location
d’avant guerre, soit qu’ils aient, au cours !
de la guerre renouvelé leur location (loi ,
du 23 octobre 1919 sur la prorogation des
locations renouvelées pendant la guer-
re) ;
2. Les locataires du temps de guerre
ayant invoqué le bénéfice de la loi du 4
mai 1920 (mutilés et réformés avec pen-
sion, veuves de guerre, etc.).
Elle ne vise que les locataires ayant
négligé de réclamer en temps opportun
le bénéfice de la prorogation, c’est-à-dire
les locations contractées pour la premiè
re fois pendant là guerre et ne rentrant
pas dans les catégories du 14 mai 1920.
! La circulaire au garde des sceaux a
pour but d’éviter l’expulsion de ces loca-
taires moins privilégiés jusqu’à l'adop-
tion, par le Parlement, du projet de loi
Lôhpiteau qui règle la situation de tous
les locataires d’nabitation sans aucune
exception et leur^ donne à tous le droit
sous certaines conditions, de renouveler
leur contrat de location.
BULLETIN MUNHJÎPAL OFFIOIEL
Le numéro 317 de cette publication pa
raît aujourd'hui. Il contient le compte 1
rendu des séances du Conseil Municipal î
de» 6 et 25 août 1920, divers actes et avis
administratifs et des statistiques.
Cette publication est misé en vente chez 1
Mme Loustalet et les abonnements sont x
i reçus au Secrétariat de la Mairie.
—— I
I TRIBUNAUX 1 1
M. Bernard Saux Secrétaire de là Com-1 ]
mission arbitrale des loyers est nommé 11
huissier à Pau en remplacement de M. I
Pommés, décédé.
|
ARMEE TERRITORIALE
i Mutation.
M. Sterlin (F. M. R.), lieutenant du I
121e R. I., passe au 143e territorial I. I
—1
DEOLARATION O'ASSOCIATION,
15 septembre 1920 : Association : Les
I Bleuets. But : Formation, des jeunes I
I gens. Siège : 28, rue Castelnau, à Pau. I
CONGRES A ANVERS
| Complétant ce que nous avons dit hier I
de cet important Congrès, nous sommes
I heureux d’annoncer que le « Comité Mé- I
I dical International d’Hygiène sociale » I
qui a nommé président le docteur Ph.
I Tissié, a également choisi comme sacré- I
[ ta re, son Jeune confrère, le docteur 1
I Cornet
I Nous ne savon» pas ei d’autreb Fran-1
I çais seront appelés à l’honneur de oom- I
I poser le bureau ; mais • d’ores et déjà I
| nou9 constatons qu’il y a deux Paiois, et I
j nous en sommes fort aisés, car cela ne I
I peut que contribuer à faire connaître I
Pau à l’étranger comme .ville d’hiver et
1 à la faire préférer à toutes ses rivales. I
1 ”’ . |
FOOT-BALL-RUQBY
Lee Bayortnals à Pau.
| C’est avec une impatiéhee fébrile que
J les vrais sportsmen attendent la grande
I rencontre entre bayonnais et palqis.
I C’est en effet fine des plus pelles équi-
I pes de France qüi .ouvrira là saison à !
I Pau. Nous savons qu’à l’issue du match
Aviron-Biarritz, les dirigeants bayon-
nais ont remanié leur équipe, p&rncu-
I fièrement la lighè d’avant qui, de ce fait
va se trouver sérieusement renforcée.
Si l’Aviron a dû s’incliner — de très
I peu U est vrai -4- devant Biarritz, tous
I les équipiers se sont livrés dès jdurs dér-
I niers à un entraînement sévère. Aussi,
I dimanche prochain, ils pourront tenir
I 80 minutes à toute allure. Du Côté paiois,
I on arrive petit à petit au groupement dé-
I finitif, à deux ou trois hommes près.
| I Tous les joueurs ont travaillé Sérieusé-
! ment ; ils sont en souffle, vîtes et doués
- I d’une adresse qu’ils ne possédaient pas
l’an denier. Notre conviction est qu’ils
’ I doivent obtenir un bon résultat diman-
I Çhe prochain, et se montrer, quoiqu’on
| diisent certains grincheux, de» adversal-
1 res redoutable? pour n’importe quelle
l équipe de la région. Nous reviendrons
j aa&r
S *T. ANDREW’ «MrtrROH (ru* O’Qtfk)
i sW?®**®*
• i *
»
•ouri MunloUrau? (f*Apprentissage,
Rentrée du 4 Octobre 1920.
Indication ethyjredes CourW MrUi
_ Lnni îf Mercredi (18*h. tftinu m. _
Dessin Géométrique et industriel : pro
fesseur? : M» Naboa ; Dessin d’art et d'oi
nement : Professeur ;M. Castaings, mal
tre sculpteur sur bois.
Mercredi et samedi (20 &, h Bt h. L *-
Comptabilité pratique : Professeur * M,
Gomer, Professeur Comptable. * **
Mardi et vendredi (00 h. à 21 h.) -
Langue anglaise : Professeur 5 M* Dollé
Professeur à l’école St-Cricq. 0UÔ’
Lundi et Jeudi (20 h. à Ü h.). — Lan-
gqe espagnole : Professe** ; M. Labarthe
Professeur au Lycée.
J?im.?n)che. phie et dactylographie : Professeur • M
Hauret, Sténo-Dactylographe* * '
2. — ATELIERS DE L'ECOLE
T . MMjfBBBIOMNBLLB St-ORIOQ
Jeudi et Vendredi (18 h. à 19 h. 1/2} Me-
mnserie et Ebénisterie : Maître technique
M. Hittos, maître-menuisier-ébéniste. i
Serrurerie, ajustage, forge, etc..., maître
technique, M. Lecuona, ajusteur-mécani-
cien.
3. — ECOLES PUBLIQUES HENiRI IV
„ , et LEON SAY
Mardi et Vendredi (20 h. à 21 h.). — En
seignement général. Cours d’adultes or-
SempéeS’ Professei,rs : MM. Clariget et
Nota. —L’inscription des élèves aura
Court» 8 Prem^re eéance de chaque
Pau, le 30 septembre 1920.
Le Maire G. LACOSTE.
lf FAIT?®VERS
Mercredi, sur le pont dii XIV Juilet,
deux cyclistes sont entrés en collision.
Leurs machines ont été endommagées ;
i une d’elles a été abandonnée sur le ter-
rain et cueillie par les agents qui ont
constaté qu’elle était dépourvue de plaque
de contrôle et d’identité. Elle a été sai-
sie en attendant que son propriétaire en
revendique la possession.
— Procès-verbal a été dressé pour dé-
faut d’éclairage à deux cyclistes pédalant
la nuit sans lanterne, les nommés P H
de Lons, et P. C. de Billère.
Le nommé Ignace Smyrne, 84 ans,
est tombé en syncope sur la Voie publi-
que. Il a été transporté à son domicile,
rue Carrérot.
Lundi matin, M. Lassus, propriétaire
Lasseube, arrivait en voiture avec trois
Jersonnes, lorsque dans la rue du 14-Juil
et, un véhicule venant en sens inverse,
a accroché ët renversé l’attelage. *
Les voyageurs furent relevés sans trop
de mal. L’auteur de l’accident profita
du désarroi pour filer, mais il est connu;
L’attelage de M. Lassus a été forte-
ment endommagé,
HORTICULTURE
Nous rappelons que h’Etablisstement
d’Hortioulture « Les Allées », chemin des
Lilas, s’ouvre au public, demain Ven-
dredi 1er Octobre.
A l'occasion de l’ouverture, grande et
importante Exposition de plantes de
choix ; fleuries et (^appartements, amé-
nagée dans k ia vaste salle de vente de
l’Etablissement, Cehii-oî est ouvert tous
les jours de 7. heure» du matin à P heu-
res dü soir, dimanches exceptés.
L’Entrée est absolument libre et tous
renseignements concernant l’Horticul-
ture tels que : dépositions essentielle» à
prendre pour une bonne réussite, choix
des meilleures plantes et Variétés,, soins
généraux et particuliers à donner à Cha-
que espèce, etc., seront donnés, par un
personnel compétent, mis à la disposi-
tion de toutes les personnes qui en ma-
nifesteraient lé désir.
—'G/lt,— ,
TAXE MUNICIPALE
sur iss Spectacles,
En raison de la taxe municipale sur
les spectacles ( délibération du Conseil
municipal du 6 août denier), de nom-
breux habitués des Cinémas Palace et
Variétés) demandent s’ils n’auront pas à I
wibir une augmentation du prix des pla-
ies.
La Direction Informe le public qiue mal-
gré les lourds impôts et taxes dont on
frappe ces spectacles populaires, les prix
ne seront pas augmentés, cependant ta
taxe municipale étant applicable à dater
du 1er Octobre elle sera perçue en sus à
partir d’aujourd’hui Vendredi.
Comme nul ne peut entrer sans acquit-
ter sec t.axe3 toutes les entrées de faveur
dtvront pa* 5» r av. Guichet prendre un
billet spécial.
LOCATAIRES l
Ne bougez pas ; ayez confiance en vos
Magistrats ; fia vous défendront jusqu’au
bout, comme ils ont défendu la France.
L’épreuve nous poursuit.
Mais Paris a parié en notre faveur 7
Un Vers aillais éprouvé.
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La BANQUE « MAX DIDIER », 4, rua
Nogué, « (1er étage). Paiement immé-
diat des bons de la Défense Nationale
et des rentes françaises : 3, 4, 5 %. Achat
et vente des monnaies étrangères. Livrai-
son immédiate du mark, oouronnea, etc.
HARMONf E PAL0I8B
Place Royale, de 21 h, à 22 h.
Programme du jeudi 30 septembre 1020.
Pari^Neay-York (allegro), Ailier.
Ouverture rtalieime, Zerco.
La Vallée d’Ossau (velee), Beaeob*,
Hilda (polka pour corne*)» Raynaud.
Solisk : M. Brouta
i Les Mousquetaires au Couvent, Wamey.
! Solistes : MM. Guilhem, Sarrazin et
Qevaud.
Défilé énal, Desormed»
Eif, cas de mauvais tempe, le Concert
sera renvoyé au lendemain. _
JxfnMT
DES REGISTRES DE L'ETAT OIVIL
Nalssanee.
I Beorge» Marie, fils de Jean Arrieula,
sans profession, et de Marie Bordenave,
triébwuse.
Puhlioatlons,
Joseph Romain Léopold Bartfie, mar-
chand tailleur, et Marie Madeleine Aus-
I truiit, sans profession à Biarritz.
Pierre Courtifite LarTetlle, cultivateur
et Mardi» Païsse, ménagère, à Aubin.
Décès.
| Marie Bayle, 'épouse Metigenette, mé-
nagè^ hée à Buros, 70 ans,
I Jeanne Louise Limoges épouse Pour
I chez, lingère, née à Buzy, 36 ans.
s —•
BULLETIN METEOROLQQIQUf
Observation» do la Maison Daignés.
I Jeudi 30 Septembre 1920.
A 9 K, ïpatin (Pluie)... " r+ • 18»!
; A 18 heures (Pluie).......v, 4r W
I A 15 heures (Pluie)............ f4-,i t»?
I Mqxima dç la journée......... * 19°
I Minîtqa fie la fiüit.... * 18°
j Le bàrbmètre ést DI/jfR («b haussé)
A —'l/L—
1 I VA4U BTEE»OtMEMA
i «ewéssntatîaas du Joodl au Dtmér
>1 manctfl é e BENIDDI r»f.^rr : on a( fi-
■. % m
...»
Remerciements
; Mme Veuve Eugène Lajoie ? Mlles R a»
. née et Henriette Lajoie ; Mmes Lajoie
de Pau, Lourdes et Gelos remercient
. bien sincèrement les personnes qui leur
ont fait l’honneur d’assister à la messi
‘ anniversaire de
■ Eugène LAJOIE
m mu
! I MONTRES-BIJOUX!
Choix oomplet pour
CORBEILLES DE MARIAGES
ARNAUT0U
I — Réparations d’Horlogerle -
! HBIIHIWIIBH
Goutte Militaire
■<" J
Consultation st ouvrage gratuit.
La goutte militaire, appelée aussi
goutte matinale, blennorragie ou uré.
'rite chronique, est la conséquence d’n '
écoulement ou d’un échauffement ancien
mal soigné. On la constate surtout le
matin, au réveil (avant d’avoir uriné).
En urinant dans un verre, et agitant
Murine, on aperçoit alors des filaments
ou flocons. La goutte est contagieuse,
elle peut contaminer l’épouse, causant
l’inflammation de la matrice ou métrite
Chez l’homme, la goutte militaire pro
loque le rétrécissement du canal, com-
plication terrible qui met la vie en dan
per et détermine en tout cas, une longue
incapacité de travail. Le rétrécissement
est d’autant plus traître qu’il ne fait pas
souffrir au début. Aussi certains malades
peu soucieux de leur santé, ne se dou-
tent point de la gravité de leur cas. Le
rétrécissement se reconnaît à la forme
du jfet d’urine qui est en vrille, en tire
bouchon ou aplati ou en fourche, avçr
des gouttes retardataires. C’est ühef des
causes de 'impuissance virile. Disons
enfin que le rétrécissement peut apparài
tre un an, dix ans, vingt ans et plus
après un écoulement. Un coup, une chute
sur la région peuvent aussi lui donner
naissance.
La goutte militaire est tenace et re-
belle aux remèdes usuels. Il est impos-
sibl de la soigner soi-même sains lsas
sistance ou la direction d’un médecin
spécialiste. Le traitement rationnel du
docteur Bertray la fait disparaître en
quelques jours. Ce traitement est discret,
^!peu coûteux, facile à suivre et absolu-
ment sûr.
Le traité explicatif du docteur Bertray
sur la Goutte militaire, le Rétrécissement,
la Syphilis et l’Impuissance est envoyé
gratuitement sous enveloppe fermée, con-
tre timbre de 25 centimes, prix de l’af-
franchissement. Cet ouvrage indispensa
bl; doit être demandé et lu par tous,
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par le D1 Bertray en réponse à toute
lettre relative aux maladies citées plus
haut, avec indication du traitement ap-
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(pour hautbois ; M. N. Pellegrin.)
4. Célèbre Berceuse ....... Schumann.
5. Gdq Sélect, sur la Walkyrie Wagnér
6. Variations Symphoniques Boelmann
Solo de ceilo : M. Van Obberghen,
7. Clair de Lune (Adagio de la So-
nate 27 Beethoven.
8. Aire Hongrois Ernst.
Solo de violon : Mlle Boucher.
9. Polonese de Faust Spohr.
10. Gde Marche dû) Tanhauser Wagner.
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NOUVELLES DIVERSES
Bâle. — Le correspondant de la « Poet »
de Francfort télégraphie qu’une bande de
gardes Slovènes ont attaqué dans la zone
du sud le lieutenant colonel italien Na-
varini, de la commission interalliée qui
voulait protéger un soldat italien aux
prises avec la garde. Le lieutenant-colo-
nel n’a dû son salut qu’à la fuite favo-
risée par l’intervention d’un major an-
glais qui s’enfuit également.
Bâle. — On apprend que le conseiller
Sallanter, condamné à 2 mois (te prison
le 13 septembre par le tribunal militaire
français et qui était détenu dans une ca-
serne a £té rçmis en liberté par ordres
des autorités militaires françaises.
Brest. — On signale à la préfecture
maritime la perte du vapeur anglais
« Thekee-Tille ».
Cherbourg. — Le cargo « Flandres » est
signalé en grand danger. L’équipage du
navire a pu être sauvé.
Berlin. — Les employés de l’expMta-
tion de l’Etat de Dantzig ont décade la
grèvé. Depuis ce matin, le chômage est
complet dans tous les ateliers et chan-
tiers de la ville.
Paris. — Le nouvel ambassadeur du
Japon à Paris est arrivé ce matin dans
La capitale. Le même train a amené le
maréchal Pétain qui vient de Nice.
Stockholm. — On ifiaside d’Helsingfors
que mardi soir sont arrivés à Helsing-
fors 42 Français revenant de Russie. La
plupart d’entre eux sont des femme» et
des enfants ; il n’y a que 3 vieillards:
Les voyageurs ont déclaér qu’ils étaient
heureux de revenir de Russie.
Londres. — Le correspondant du « Dai-
| ly Mail », à Téhéran, dans un télégram-
me daté de lundi, dit apprendre de source
autorisée qu’à la conférence de Bakou,
entre le gouvernemen tet les bolcfievis-
t«f, ceux-oi ont décidé d’abandonner i’ex-
pédition de Perse qu’ils avaient projetée,
Londres. — Le « Times » dit savoir que
les principaux banquiers et financiers
I. de Londres ont envoyé au premier mi-
I nistre un mémorandum demandant la
I reconnaissance par la Russie de toutes
[ ses dettes sans exception.
I Paris. — Suivant la « Chicago Tribune »
I les délégués polonais ont demandé un
I délai de 3 mois pour étudier les eontre-
| propositions bolcnevistes. Celles-ci ne pré-
I voient pas le paiement d’une indemnité.
I Paris. — La police a arrêté 6 individus
I qui, depulfi un an, avaient raflé pour em-
I vifon 500.000 franc» de pièce» d’argent
qui sont passée» à la fonto.
Rome. — Lè prince Andrô üé Grèce
est arrivé à Rome ; il a été r©çuf par M.
Gioditti auquel il a remis un dossier, I e
président du conseil italien va examina*
attentivement ce dossier.-
Londres. On. mande de Varsovie an
I « Times » crue le poia tde vue des Poto-
nais ést qtt ils sont engagés dans ma
lutte à mort contre les bolch^viai**
ces dernier» se' serve^t de Vflna on. de
la voie fertèe conduisant à cetié ville les
s Polonais seront forcés de Focctrpeüf ’ ^
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