Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1919-12-11
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 décembre 1919 11 décembre 1919
Description : 1919/12/11 (A53,N45). 1919/12/11 (A53,N45).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5276100m
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/04/2020
pjlkflip D'HIVER
là Saint-Nicolas.
■ A l'occaeion de la St-Nicolas, le Palais
■ d’Hiver donnera ce soir mercredi 10,
B à 9 h. £ du soir, un grand dancing, dans
■ la Salle du Petit Théâtre, sous la direc-
■ tion de M. Schwarz, de l'Opéra, et de
■ Mlle Pesch, de l’Opéra-Coinique. Tous les
■ hommes seront coiffés, et il sera fait une
■ large distribution d'accessoires. Cette fê-
■ te joyeuse, qui sera le digne pendant de
fl la soirée consacrée à la Ste-Catherine, et
■ qui eut un plein succès, obtiendra, nous
fl en sommes certains, la grande faveur
■ des habitués du Dancing du Palais d’Hi-
■ ver et des amateurs de danse.
j Le prix d’entrée est fixé à 5 fr. par
■ personne. Une tenue correcte est de ri-
■ gueur.
*Mk
Ce soir, mercredi, à 9 heures, au théâ-
I tre, La Grande Revue u Sans-Gêne », par
■ la tournée Clevers.
I Dans la journée, attractions diverses.
IA 2 h. et demie, et à 9 h. dans la salle
■ du Petit Théâtre, nouveau cinéma artis-
I tique.
fl On loue au Palais d’Hiycr aux heures
I habituelles. — Téléphone : 103.
a LES HUGUENOTS »
I Nous rappelons que c’est demain jeudi,
I à 8 heures, au Grand Théâtre, du Palais
fl d’Hiver, qu'aura lieu le premier grand
I gala exceptionnel de la saison, avec « Les
■ Huguenots ». Pour l’interprétation de ce
■ célèbre opéra, la direction du Palais d’Hi-
Bver n’a reculé devant aucun sacrifice.
■ L’interprétation est remarquable avec
■MM Lemaire, Lasserre, Redon, Scapini j
■ Mmes Mazzini, Laud et Cambot. Deux
■grands ballets seront dansés au 2* et 3°
■actes. Orchestre au complet ; choeurs ren-
I forcés. Avec de tels éléments, on peut
■ être assuré que « les Huguenots » feront
lealle comble.
I Se hâter de louer aux heures habituel-
flles au Palais d’Hiver. Téléphone : 103.
I CINEMA DU PALAIS D'HIVER
I Programme des séance jusqu’au 11 dé-
fleembre 1919 : Bielle et ses environs (plein
■air) ; Fuller Bep se baigne (dessins ani-
■més) ; Actualité. — Entr’acte. — « La
■belle du Sud », 5 parties, comédie dra-
Imatique. — Entr’acte. — Chariot voyage,
Ig parties, (comique).
, : —
I INSTITUT MUSIOAL LUIS ALONSO
j Dimanche 14 Décembre, à 14 h. préd-
ises (Salle Pétron et Ransy). Première
■Réunion d’Art.
lra Partie :
11. Grande Sonate Libre. — a) Grand Pré-
I lude ; a) Andante ; c. Scherzo-Final j
(Luis Alonso). — Par Mlle Taiilantou j
| et l’Auteur. j
p. Concerto en Sol mineur (Mendelshonn). !
I Mlles G... et Peyret-Poque.
p* Concerto en Ré mineur pour deux Vio-
Ions (J.-S. Bach). — Pa*r Mmes Cou-
I let-Taillantou et M. A. Coriat.
B. Concerto en Ré (Mendelshonn). — Par
I Mlles Taiilantou et Peyret-Poque.
P- Concerto (Paganini). -— Par M. A. Co-
I riat et Mlle Thomas.
2e Concerto (Vieuxtemps), — Par Alber-
I to Coriat.
I. Adieu à la Mosquée (Luis Alonso). —
I Albert Coriat.
I 2^ Partie (Audition des Elèves) :
R. Grand’Maman (Langer). — Par MM.
Daran et Dumora. — Mlles Gaillat et
I Daran.
p. Lutte Intérieure (Rosenhain). P««P
Mlle R. l>éré. *
0< Ronde des Lutins (Bazzini). MÜP
Péré et M. Chaulet. — A. Corjat et L
! Alonso. *
1. Fantaisie Appassionata (Vieuxtemps). 1
Mlle Thomas et M. Duiriora * ' <
2. Obertas (Wieniaski). ’MUeL. Lous-
3. Solo de Violoncelle. - Mlle D> Gail. j
— Mlles Daran, 1 '
ld Mi **M* Richard, Cou-
tau p^-nbier, Sourp, Lous-
biraan g ’ Cbauvet. Turette et Ga-1
'* SU f des Airs Espagnols î
lèves. ' les Parents et Amis des J
—*<è/§/— l *
• r
, PR00E8-VERBAL î
i non* JW9*? de 3 “J 158 de »•»«<>»*« !
srot 'a-n6f T‘ Propriétaire rue Car- \
" ■ s vue dresser un procès-verbal. !
i r
CONSERVATOIRE NATIONAL f c
N’otro compatriote, M. Labay, vient 1
êtr\Tre>ire National de Paris. i t
A M. Labav ainsi qu’à ses professeurs, ; ^
outes nos félicitations. ’ , d
j p
ACCIDENT ! F
Hier après-midi, sur la route de Tar- fi
es un cycliste, M Montigaud, magasi- a
ter a la Compagnie des tramways dé- n
artementaux, a été renversé par un H
Utomobde conduit par le nommé Jouan- «
e, chauffeur au garage Bosquet. «
M* Montigaud a été fortement contu- ri
tonné, .il a reçu les premiers soins de e
1. le docteur Simian. La bicyclette est
Mnplètement brisée. >
i t '’ 1
- Sfè/tyj— :J ^
SOENE DE PUGILAT > ri
Hier soir, une scène de pugilat a eu ! b
eu aux Sept Cantons entre «les nommés
brousse, J.-B., étarneur, çue Dovéria, y
m fils François et le nommé Abadie J.,
oms, place du Forail. Les agents étant
itervenus, les trois combattants se sont n
us gratifier d’un procès-verbal. Abadie F
tant en état d’ivresse a été amené aiu h
oste de police où le séjour lui sera des v<
lus salutaire* 1
-WM >1 £
CABLE BLEOTRIQUE
Hier, à 8 h. 40 du soir, le câble trac- ®c
iur des tramways électriques s’est rom- n
il à l’angle des rues Montpensier et de P1
ordeaux, après le passage d’une voitu-
!. L’archet de cette dernière s’est égale- P1
ent rompu. Tûtes les mesures ayant été 65
•wes, aucun accident de personne ne a'
sst produit. La ligne a été réparée et
circulation rétablie. • **!
;j t» 1
FEU DE OHEMINEE >]
Hier soir, place du Forail, un feu de . «1*1
eminée s’est déclaré à la maison por- î
at le numéro 5. Rapidement éteint, les ! iif
gats sont peu importants. j as
CONTRIBUTIONS INDI REOTES 11 ^
Ai GnL.n, commis principal^es Çoqfri- * «
tions Indirectes à Thèze, est élevé’sur a su
ice à la 4« classe de son grade^ J
CHRONIQUE SPORTIVE
L “
COTE IIASQUi
! hbus l’avions prévu, 1A lutte
a été très âpre sur tous les terrains oû
i on al3putait une épreuve du champion-
at de la Côte Battue.
Joués par un temps exécrable, les di-
vers matches ont donné lieu à des ba-
tailles acharnées où les équipes ont com-
battu contre la tourmente en môme
temps que .contre leurs adversaires.
Certains clubs mécontents du résultat
acquis, invoquent la tempête pour expli-
quer leur échec. Dans sa justice, le ciel
a été injuste pour tous et n’a pas favo-
risé les uns aux dépens des autres. Un
seul poids et une seule mesure... la pluie
et la boue. C’est pouurquoi nul ne devrait
récriminer contre les circonstances.
Bien au contraire, ceux .qui ont au, par
une tactique appropriée, profiter des élé-
ments, sont, à notre «vis, 4e» plu» méri-
tants.
Sur les hauteurs de Picquerassy, les
fougueux Oloronnais ont dû baisser pa-
villon devant la horde déchaînée des
noirs forgerons du Boucau. C’est par un
tout petit essai , que le Football-Club a
succombé après une partie acharnée où
les adversaires en mirent comme des
fous pour ravir une victoire à laquelle
était attachée le passage en première
De ces deux équipes de valeur égale,
le Destin a, préféré les Boucalais qui ne
se lasseront pas d’en bénir les bienfaits,
tandis que les Oloronnais maudiront le
sort qui n’a pas pas su reconnaître leurs
mérites.
Devant une assistance évaluée à plus
de six mille personnes, l’Aviron Rayon-
nais l’a emporté sur le Biarritz Olympi-
que, alors que le match nul aurait été la
conclusion logique d’une partie où les
deux teams firent preuve de qualités
semblables. Contrairement à toutes les
prévisions, le « pack » biarrot a inquiété
très sérieusement la ligne d’avants ba-
yonnaise et l’a même malmenée à plu-
sieurs reprises. L’Aviron n’a nullement
réussi à imposer son jeu durant les 80
minutes et ce n’est qu’en profitant d’une
défaillance passagère que les Bayonnais
ont réussi 4 violer les buts de leurs ad-
versaires. Il n’en reste pas moins-vrai
que les poulains de Roe sont de rudes
concurrents !! Nous affirmons sans crain-
1 te que ceux qui en viendront à bout se-
j ront les « as » du rugby.
A Pau, les Landais venus avec la ferme
conviction d’écraser les Sectionnâtes sont
tombés sur quinze gaillards décidés à ne
pas se laisser faire. Le vif étonnement,
provoqué chez les spectateurs dacquois,
par le résultat de la partie, témoignera
de la grande confiance qu’avaient mani-
festée joueurs et dirigeants de l’Union
Sportive. Il est vrai de dire que les Pa-
lois avaient mis suf pied une équipe so-
lide, rapiôc, èt jouant avec coeur. La li-
gne d’aVants qui a produit une excellente
impression, a fait une partie extraordi-
naire, suivant sans trêve un ballon insai-
sissable, sur un terrin détrempé et mal-
gré la rafale de vent et de pluie.
Les (( verts » ont été dignes de la con-
fiance qu’a.vaient placée en eux les « sup-
porters ». palols. C’est le meilleur éloge (
9U 9n puisse leur adresser. I
Airjgi donc, apràs ces premières ren-
cp^itres, l’Aviron Bayonnais prend la (
dans la course au championnat, avec 1
v.n match gagné, soit 3 points. L’Union
Sportive Dacquoise et la Section Paloise £
viennent ensuite avec un match nul, soit 1
2 points à chaque club. Par sa défaite, ]
Biarritz prend la quatrième place, ne bé- 1
néficiant que de 1 point. Le Boucau, qua- (
lifiê en première série après sa victoire
entrera en lice le 21 décembre et s'expli- i
pliera avec la Section Paloise. {
Voilà donc, en Côte Basque, cinq clubs 1
3e valeur sensiblement égalé. Déplorons 1
[a nécessité qui veut que trois de ces su- ^
perbes équipes soient éliminées de la \
compétition nationale. ~ J. P. ' |
t
I
%' • g
Autour (fun pronostic • Ml |
Nous avions toujours cru que pour fon- r
1er un pronostic solide, quant à l'issue Ê
l’un match de football, il fallait avoir vu l
ouer les deux adversaires ou tout au 1
noins connaître leur valeur respective.. _
Indépendamment de ces principes, i
voyant dans ses désirs un fait accompli e
t persuadé qu’il ne pouvait en être au- .
rement, un organe sportif de Dax pu- 1
>iiait 4&ns ses colonnes que la « supé- r
•ioritê d© toutes les lignes dacquoises
levait se traduire par une différence de .
rois essais ». - - a
Basant son affirmation sur les résul- ^
ats obtenus et comparés, il concluait dé- î!
involtement à une supériorité très nette {
le ses « poulains ». • 11
Dans le raisonnement étroit de son es- ^
rit chauvin, notre confrère, plongé dans 9
admiration de ses compatriotes ne voyait c
ue les siens faisant cavalier seul devant V1
es Palois. Une seulé équipe* saurait F
dopter sa tactique aux circonstances... ^
ne seule équipe était capable de faire 9
u beau jeu... une seule équipe pouvait t
agner enfin : la sienne !! Ironie du sort,
De ne l’a pas pu... Combien d’excuses et j
e motifs bientôt s’élèveront. Nous les ?
ntendrons. ' di
Notre confrère fait suivre son pronostic Ie
'une longue considération où il prodi* (s
ue à foison ses conseils et conjure les j
alols de rompre avec une méthode su- 1
innée, pour parvenir à redorer Je Joli
la son cfes snorstmen béarnais.
Quelle touchante sollicitude J fs
A son avis, Pau va sombrer parce que si
athlète palois n’a pas été suffisamment et
ultivé. P)
Que serait-il advenu alors, si 4’athlète f
alois avait été travaillé !!! 3 p<
N’arrêtons pas .notre pensée sur cette Ü bi
ypothèse qui ferait frémir notre bien- à
îfilaftt conseiller 11.A notre tour, et pour
'être redevable à personne, nous tire- si
)ns de cette aventure une çonehision d<
ien simple. • . , i0
Les résultats obtenus par deux équipes m
>nt généralement si contradictoires qu’il «e
'est pas raisonnable d’en déduire des so
révisions absolues. &
Malheureusement, dans l’aveuglement bi
rovoqué par l’amour de son club, on qi
it souvent tenté de faire parler Je coeur vè
;ant la raison 4l;
Et pourtant, si l’on considérait qu’une
[uipe pouvant varier il est quelquefois tri
en fou de s’.y fier,,, entièrement ,7 ca
A To
M vu
J'ai vu de nombreux Dacquoi9 et de jo- tei
ÎS Dacquoises qui étaient venus pour gé
sister à la victoire de leur équipe. ® •;
J'ai vu l’anxiété et le douté pêfnts sur rit
m des visages dans le© tribunes de la d’i
otx-du-Prince. ’ ‘ ” * d0
f'ai vu une pluie diîtfVienflê' s'abattre t#
r le terrain au moment où lés équipes au
faisaient leur entré»; 1 ^
Jfcg ,.4n. nmmkJQmw
/ ai vu lôs joueurs remarquahlemen
équipés, noirs comme des ramoneur
après qselques minutes.
J'ai vu les Palois jouer comme des dé
mons et étouffer par leur inlassable acti
vité toutes les tentatives dacquoises.
J'ai vu Guichemerre, étroitement mar
qué. essayer en vain de lancer ses ligne*
arrières.
J'ai vu les avants palois faire leur pim
belle partie de la saison, collant lé bahor
sans défaillance et plaquant vigoureuse
ment l’adversaire porteur de l ustensile
J'ai vu sur un dribbling superbe m?m
Pùr 1$ « huit» vert dans un style impres-
sionnant.
J'ai vu Lousteaü, l’ailler dacquois, plà-
»ué « in extremis » et porté en touche pai
ourcade et Cazeaux.
J'ai vu Piteu, le meilleur homme sui
le terrain, se dépenser sans compter el
sauver maintes fois des situations bien
compromises. w
J'ai vu les Palois aussi en souffle au
bout de 60 minutes de jeu boucler l’ar-
rière après un coup de pied à suivre.
J'ai vu cet arrière dacquois projeter
volontairement le ballon en avant.
J'ai vu l’arbitre accorder un coup franc
aux Sectionnistes pour cette infraction
ët je lui ai entendu affirmer qu’il aurait
accordé l'essai de pénalisation si cet in-
cident s’était passé à trois mètres seule-
ment des buts dacquois.
J'ai vu Cazeaux glisser malencontreu-
sement alors qu’il semblait dans de bon»
nés conditions pour attaquer.
J'ai vu Fourcade faire une très bonne
partie au poste d’arrière et feinter plu-
sieurs adversaires de supérieure façon.
J'ai vu le formidable Paro arracher
avec une facilité déconcertante les culot-
tes dacquoises..
J'ai vu la consternation percer sur les
visages amis des Dacquois lorsqu’à re-
tenti le coup de sifflet final.
J'ai vu, au contraire, la joie rayonner
sur les physionnomies paloises.
J'ai vu les Dacquoises cacher hâtive-
ment les fleurs qu'elles devaient offrir à
leurs compatriotes, s’ils avaient été vain-
queurs.
J'ai vu un arbitre consciencieux et com-
pétent dont les décisions furent très ap-
préciées.
/’ai vu la physionomie du sympathique
Baleix s’éclairer d’un large sourire à la
pensée que ses poulains avaient tenu la
dragée très haute aux Dacquois dont la
prétention va jusqu’à vouloir tout ren-
verser sur leur passage.
, J'ai vu l’équipe paloise en bonne forme
jouer avec beaucoup d’énergie et quel-
ques bonnes combinaisons, et je prétends
qu’à l’aide d’un entraîsement sérieux la I
Section peut encore aller loin..» — ???
A
A Biarritz.
Une foule énorme se pressait dans les I
tribunes, insuffisantes pour contenir les |
bouillants amis- des deux clubs. Assistan-1
ce d’ailleurs très correcte. On remarquait I
le géséral commandant la 36« division, I
un général anglais, les notabilités civiles I
et tous les sportsmen que compte la ré-1
gion. r I
Le match fut indécis, passionnant et I
)n sentait que le résultat se jouerait sur I
un coup du hasard.
En première mi-temps, Biarritz joue I
ivec le vent, mais ne parvient pas à I
narquer. Privés du ballon en mêlée, les I
Biarrots ne peuvent affirmer un avantage I
let dans les autres phases du jeu, où ils l
lominent cependant.
Le début de la deuxième mi-temps pré-1
*ente les mêmes caractéristiques. I
Cependant, après une mêlée dans les I
p mètres de l’Olympique, le ballon sort I
t Bayonne, mais la. transmission aux li-1
?nes arrières se fait incorrectement. Les I
Biarrots reprennent et partent au pied. I
^ dnbblmg, trop long, permet à un I
>leu et blanc de se dégager. Senmartin I
ente 1 arrêt de volée et le rate. Un ayant I
lyonnais surgit, saisit le ballon et pas-1
ie a Billac qui marque l’essai. I
La partie reprend avec plus d’achar-|
lement. Biarritz domine, mais les lignes I
irières ne peuvent pas attaquer franche-1
nent. Bayonne remonte 1© terrain et lal
In est sifflée sur ce résultat.-
Les meilleurs furent Billac, Lasserre,!
loé et Laurept pour l’Aviron ; Bergeruc I
t surtout Lacoste pour l’Olympique.
M. Dupuyau, qui arbitra cette rencon-I
re à la satisfaction générale, fut chaleu-1
eusemenl félicité par les deux clubs. I
Il nous donne ses impressions :
« Bien que les deux équipes aient fait!
peu près jeu égal, c’est bien le meilleur I
ui a gagné. On sentait chez les Bayon-1
aïs beaucoup plus d’homogénéité dans I
attaque et dans la défense. La ligne de I
rois quarts s’est montrée supérieure au I
uatuor adverse. La liaison est remar-1
uablement effectuée par Billac, et le dé-1
lenchement est sec, rapide. Les centres I
entrent droit et très vite. L’on ne put I
iger les trois quarts biarrots qui n’eu-|
ent que très rarement le ballon et dans I
e fort mauvaises conditions. A la mêlée I
amouret fut très lent. En revanche, bel-1
i défense de toutes les lignes. »
Dans nos prochaines chroniques nous !
aimerons des. comptes rendus de tous I
« évènements sportifs dans la •région*
ports d’hiver, chasse, golf, association, I
«...) I:
- I i
FOOTBALL ASSOCIATION I i
La Jeanne-d’Arc-le-Béarn (?) réserve l î
dt match nul zéro à zéro avec la Gélo-1 i
ne (2) après une partie non terminée I (
- où la Jeanne'd’Arc semblait prendre I
avantage/ ; ! ■
La J. d’A. B. (2) en un match comptant I !
>ur le championnat de l’U. P. (3e série) I
it l’Elan Béarnais (2) par 11 buts à Û I 1
Orthez. . n . . ■ ! j
C’est sous des averses continuelles et I I
ir .un terrain • gras et glissant que se I I
foula ce match. Dès le début, les Pa-1 <
is s installent dans les buts adverses et I \
rquçnt 4 buts de suite. L’Elan se re-1 ;
dsit, mais leurs attaques bien- molles 1;
pt arrêtées par la défense impeccable I ,
« lignes arrières.. Les avants Jabistes I i
en servis attaquent de nouveau-et man-1 <
oent plusieurs buts par suite du mau-| î
iis état du terrain et la mi-temps est I *
fflée sur ce résultat. I i
A la reprise, les Palois ont le vent cou-1 r
V-ffa]Kré cla, après de rudes batailles, I J,
r les Orthéziens se défendent énergi-1 c
rement, les avants Jabistes passent 71 .
?I/e baUon soua filets et la fin est ! !
uee. ( . - J à
la goal est à féllcl-
n*\yer%tmiïpem*nqa* ,n
A 1$ Teanùé d’Arc, réquipe ‘entière mé-1 «
e les plus vives félicitations ; la ligne I ?
ivants a fait d? grands progrès, mais ! k
it devenir plpÿ sûre. Allons, les Jahisri
I, du courage ej; vous sortirez vain-1 ?
j, * . REMONTE
Voici la liste des chevaux qui ent été
achetée lundi ih&tih par le Comité d’a-
■ thàt du dépôt de remofftA> de Tarbes,
• ainsi que nous l’avons annoncé dans
» notre dernier numéro,
s lO chevaux de 4 ans, 3 achetés à MM.
H. Bouméra, à Arzacq, 1.740 fr. ; J. Àl-
. Mas, à Livron ; 1.600 francs à M. Palou,
a Coarraze. -
45 chevaux de 3 ans, 6 achetés à MM.
Arrède, à Angaïs, 1,700 fr. ; Boué, à Li-
: vr°n» t-ÇO; Gassédat, à Pardies-Nay,
® Tucoo, à Espoey, 1.Ô75 fr. ; Sausse. à
Morlaàs, 1.550 fr. ; Fossat, à St-Vincent,
> 1.575 fr,
7 .
LE ROMAN DE TARZAN
i Suite et fin du film sensationnel, qui
J fut projeté à l’écran du Cinéma Palace,
l ia semaine dernière, et qui obtint un
. I énorme succès, sera visible jusqu’à di-
Nf-raanche prochain. . ■ n
* I Cette deuxième et dernière époque est
I de beauoup plus intéressante que la pre*
■ 1 mière, elle comprend en outre le résumé
! complet et bien détaillé des six premières
* I Parties, ce qui permettra à ceux qui
I n’on tpas eu le bonheur de voir le début
11 de ce roman, de connaître par ce résumé
■ I tout ce que comportait le film de la se-
I maine dernière.
' I A toutes les séances seront également
I visibles, le 6° épisode de « Le Tigre Sa-
11 cré » et le « Pathé-Journal ». g
, I
CAISSE D’EPARGNE DE PAU
I Caisse Centrale.
I Séance du 7 Décembre 1919. Présidée
I par M. Guidon.
a versé par 129 déposants dont
I 14 nouveaux : 39.037.
I II a été retiré par 39 déposants dont
I 8 comptes soldés : 16.235 fr 12.
|pa?éUCLèb?e 8 Décembre lèl9- ^sidée
I nouveaux nSfï." dép0s!mts d»‘ 7 ,
I r,eÜrd Par déposants dont 3
I comptes soldés : 22.731 ir. 53.
EXTRAIT
DES REQI8TRES DE L'ETAT-BIVIL
Naissance.
I Piern Hilaire Georges fils de Julien
I M«°rliftremÇj0'yé x la €ie du Midi> et de
I Marie Casette, ménagère. '
I Mariages,
I ^ Jaies Antcine Soulé, s. pr., et Jeanne
I ^lneAEr^erite Cami-Debat, s. pr
I AEJé G,9en? ^eutenant de ca-
I tr-i aviation militaire à
I ^ 7Z UteiVÜ^ et Marie Fïan-
| çoise Louise Ambroise, s. pr.
Publications de Mariages.
A™?JLCAm(^ge‘ iocke!r- 1“' Justine-
I Armantine Artiguas, couturière.
_ LE8 ANNALES
1 ^u^,^ammémorer l’anniversaire de la
mfhfi on ,Edmond ies « Annales »
mnd nnï? admirable page inédite du
grand poète, ainsi que de beaux articles
de Gustave Geffroy et Jean Coquelin.. A
lire dans ce même numéro une magistra-
RenéURefl7din Gu1®S‘vf .Lebon» un conte de
n K 1 blstoire anecdotique du
| Palais Bourbon par Lenôtre et Couyba
la sinte des lettres d’Yvonne Sarcey^ur
!tK°n# ?es ,enfant3, les notes de
Chrysale et les deux discours académi-
ques de Bneux et de Frédéric Masson
rie M PK X de V(rftu et ^s prix littérai-
res. Nombreuses illustrations.
Docteur Henry MARTIN
_ Ex-Interne des Hôpitaux.
pEjmoniteur de l’Hôpital Nëcker de
Spécialiste pour les maladies des voies
cologie!6*' ma,adi® 8 de ,a Peau st gyné-
on®uItations tous les jours, de 2 heu-
res à 5 heures et sur rendez-vous.
3.3, Ru.e Samonzat, PAtr
v |
OHBOmoxrBTTB 1
de, ch6vaux susipendues
èn France pentllant toute la guerre
oht retrouvé leur vogue. On peut mô-
me dire que les réunions ordinaires
obtiennent au point de vue du rende- 1
ment entrées et pari mutuel un succès
égal à celui des grandes journées où ,
se couraient naguère les plus fameuses i
épreuves nationale^. !
En Angleterre, les courses, bien <
qu espacées n’ont pas été supprimées (
par. a guerre. Chez nos voisins, il Y a i
longtemps que le jeu est le principal i .
attrait des courses, et il y a quatre- ■ 1
vmgts ans qu’on a constaté qu’une !
seule course en Angleterre suffit pour
remuer toute une population d’un ;
comté et pour élever ou détruire des I T
fortunes. 1
Mais nous avons en France, au - t
point de vue du jeu rattràpé le temps 1
perdu, car les guichets du pari mutuel 1
accusent souvent, pour une seule réu- f
nion, plus de trois millions de paris. r
.Or, au milieu du XIX* siècle, qua- %
rante ans après la fondation des cour- 5 é
ses de chevaux en France, M. de Vau- j
labelle pouvait dire : « C’est à peine ' c
si, en dehors des membres du Jockey- F
Club de Paris, de rares parieurs y ^
échangent do rares pièces de 5 francs d
pour réunir quelques centaines de p
spectateurs, nos préfets sont obligés ; î
de fixer ses luttes au dimanche. » J(
M. de Vaulabelle constatait qu’en L
Angleterre on arrivait de tout le rnyau-
me pour assister à une épreuve alors v
que chez nous une course n’est qu’un
but de oromèmade, un spectacle « gra- £
tuit » pour le peuple et les oisifs. La d
nasse des assistants y est calme,' près- “
que indifférente. A Paris, quelques ra- c
fnatchissements pris dans l'intervalle
îe chaque lutte, dans les provinces I 7i
ï-uelques divertiissements peu coûteux j p
i la fin de la journée, voilà toutes les ‘
lëpenses que fait naître chez nous ce h
ipectacle. » Et, ajoute l’auteur, c’est
^péciisément cette absence de toute 1
«usée de jeu, de toute habitude de ï
îaris, qui conserve à nos courses leur rr
nractèro d’utilité... C(
Les abus et maux réels qu’elles .en- le
ëaînent en Angleterre ne sont point i
t crain dre 1 >> f si
•"Or nos réunions font plus de mou- L
nent et die recettes qu'en Angleterre,
\ fièvre du jeu sévit et les pari^ enga- Yi
■e:s d^pa-ssënt tout ce qu’on pouvait
rmagmer il y a quelques années. u,
Oùë de prophètes optimistes se sont £,
ms! trompés depuis un siècle ! De blf
îu/rs erreurs on ferait un ppnt long.
mrrr * «immr .. u j.
GEL08. — Municipalité. Le Consei
, municipal réuni mercredi matin, a nom
mé M. Laoazé, marte 6t Mj de Gontaut
Biron, adjoint.
«IURANQON. — Accident. — Hier soir
au tournant de la route de Gan et di
Jurançon, le tramway départemental t
renversé le nommé Dupouy, électricien
35 ans, qui a été fortement contusion
né, transporté immédiatement à son do
micile,.les premiers soins lui lurent don
nés. Nous formons dès voeux bien sincè
res pour une prompte guérison.
Installation de la nouvelle municipa
üt& — Ont été élus : Maire, M. Carrèr*
Paul ; premier adjoint, M. Loustau Gy
,Prien ; deuxième adjoint, M. Loustai
Jean-Baptiste.
Sont désignés comme délégués séna
toriaux : Titulaires, MM. Carrère Paul
Loiistau Cyprien» Loustau Jean-Raptis
te, Fontan,_ Garcies, Mouret.
Suppléants : MJ4- Hourquef-Rembey
Faurdelaborde.
I - Flst désigné comme délégué, pour 1Ë
confection de la liste à la Chambre d’a
griculture : M. Faurdelaborde.
NAY. — Conseil d’Arrondissement. -
M. Loiurentie, sous-ingénieur des Pont:
et Chaussées en retraite, est candidat ai
Conseil d’Arrondissement dans le cantor
ouest. M. Lourentie, ferme républicain
très sympathiquement connu dans la ré
gion nayaise, mettra toute sa compé-
tence et tout son dévouement au service
des intérêts du canton.
Installation de la Municipalité. — Ont
été élus : maire, M. Berchon Victor ;
adjoints, MM. Guilhem et Mo-uyen.
ANGAIS. — Ont été nommés : maire,
JL Horgue Joseph ; adjoint, M. Prat
Pierre.
Délégués sénatoriaux : MM. Horgue
et Pau-Condesse. °
PONTACQ. — Elections au Conseil Gé-
néral et au Conseil d’Arrondiseement. —
Scrutin du 14 Décembre 1919 :
A Messieurs les électeurs du Canton
de Pontacq.
Chers ^Concitoyens,
Une France nouvelle, auréolée de gloi-
re, mais affaiblie par les pertes de tou-
tes sortes que sa trop généreuse bravoure
lui a causées, est née de la guerre. Sa-
luons respectueusement nos morts, nos
mutilés, nos combattants du front ; nos
femmes, nos vieillards et nos enfants de
l’arrière qui ont nourri la nation ; sé-
j chons nos larmes, sondons l’abîme creu-
sé et travaillons pour le combler dans le
moindre délai possible.
La France a connu, dans le passé, des
jours plus sombres et elle a toujours
étonné le monde par la rapidité avec la-
quelle elle a réparé ses ruines. Elle s’est
classée la première dans la guerre, par
son héroïsme, elle restera la première,
dans la paix, par son travail.
Nous aurions voulu céder notre man-
dat au Conseil Général et au Conseil
d’Arrondissement à ceux qui ont fait cet-
te nouvelle France, mais il ne se présente
personne pour nous remplacer, et si vous
jugez que, dans notre modeste sphère,
nous pouvons aider à la solution des pro-
blèmes qui se posent, nous resterons vos
mandataires.
11 faut tout d’abord produire beaucoup
et consommer moins pour ne demander à
l’étranger que l’indispensable. Un ména-
ge qui achète beaucoup et produit peu
c’achemine vers la ruine. C’est le cas de
la France pendant la guerre.
Les deux branches créatrices de riches-
se sont l’agriculture et l’industrie. 11 faut
les développer.
Les agriculteurs doivent rompre avec
la routine, changer tout leur outillage
pour adopter le machinisme à grand
rendement, employer dix fois plus d’en-
grais, n’élever que des animaux sélection-
nés ne coûtant pas plus cher 4 nourrir,
participant à d’impbrtantes primes et
donnant de plus grands profits ; cultiver
ce qui rapporte le plus et que l’étranger
nous achète, tel que le lin, la chicorée,
la betterave à sucre ; retenir à la terre
les jeunes que la ville attire, en rendant
la vie' rurale plus productrice et plus
attrayante ; rendre les habitations hygié-
niques et confortables, notamment en y
installant l’électricité ; créer des lieux de
réunions instructives et récréatives et,
enfin, obtenir la liberté des transactions
en laissant les cours s’établir par le libre
jeu de l’offre et de la demande. ,
L Etat, qui sait que la nation ne sera
prospère que si l’agriculture est riche, ne
se contente pas de vous donner des con- i
sens. Il vous apporte une aide effective, i
far le crédit agricole, il met à votre !
disposition autant de capitaux qu’il vous
3n .faudra au moyen de prêts à taux ■
ranés- qu’il serait trop long d’énumérer j
2t dont certains ne sont que de un pour
:ent pour les mutilés et les veuves de la
guerre.
II subventionne largement les Mutuel-
f8 c.ordf,e ^s risques agricoles : incendie,
nortalité du bétail, grêle, etc... ; dote
iepuis 1919, les concours d’animaux dé
primes considérables. Aux Syndicats de
Motoculture, il rembourse la moitié du
)nx des tracteurs.
Une Chambre d’Agriculture, à l’instar
les Chambres de Commerce qui rendent
ant de services, va être créée dans le
département. Ces Chambres seront obli-
gatoirement consultées sur toutes les
gestions vous intéressant. C’est un très
»rand progrès qui sort l’agriculteur de
un isolement et lui permet de se faire
coûter des Pouvoirs publics.
L’industrie, non moins créatrice de ri-
hesse, parce qu’elle donne une grande
•lus-value aiux matières premières qu’elle
ransforme, doit être développée et éten-
iue à tous les produits du sol. Nos ca-
îtaux de placement qui, avant la guerre,
liaient trop à l’étranger, doivent être
ms à sa disposition pour métré en va- i
eur tons les trésors naturels dont notre
iépartement est si richement doté.
Il faut améliorer les conditions de l’ou-
ner de l’uine et des champs en lui faci-
tant la construction d’une maison hy-
îénique ; moyennant une anuité d’une
(Je vingt-cinq ans, basée sur un
itérêt de 5 fr. 75 p. 100 amortissement
ompris, il èn devient propriétaire. En
as de décès du chef de famille ses héri-
çrs, grâce à cet amortissement de 5 fr. i
J p. 100, n’ont plus d’amortissement à
ayer. • .
Les mêmes modalités s’appliquent aux
nmeubles déjà possédés.
Une Banque de Crédit populaire, dont 1
Etat poursuit la création et qu’il sub-
Bntionnera, fera des prêts à caution mu-
telle, au moyen et petit commerce, à la 1
loynene et petite industrie, avec des <
mditions particulièrement douces pour
s anicens combattants. I
Voilà le programme dont nous pour- <
livrons la réalisation si vous nous faites i
honneur de nous élire. i
Quant à nos opinions politiques que ■
>us connaissez, nous n’en parierons pas. 1
ous nous avez vus à l’oeuvre et voua sa- ;
iz que, dans le fonctionnement des nom-
reuses Associations dont nous nous som- 1
es occupés, ta politique a toujours été
mhie. • ■ I 1
Vous sortez d’une période st agitée par >
-tl~-T -r —-.-.-r »* -
l f dérangerions en nous rendant dans les
- communes pour y faire de nouvelles réu-
- nions. Si vous le voulez bine, nous ferons
Cés réunions dans quelques jours et nous
■ en profiterons pour organiser le program-
3 me que les circonstances imposent.
t Croyez à nos sentiments fidèlement dé-
voués.
i J.-R. HOO-PARIS,
.. Conseiller Général sortant.
Paul FOURISCOT,
Conseiller d’Arrondissement sortant.
LEMBEYE. — Nous apprenons avec un
■ plaisir très vif, la candidature au Con-
i seil d’Arrondissement de M. Victor Des-
- bous, conseiller municipal de Lenibeye et
i conseiller d’arrondissement sortant.
Souhaitons bonne chance à ce vieux
- républicain, dont la politique insigne a
, toujours été goûtée des électeurs du can-
• ton de Lembeyé.
ORTHEZ.— L'élection au Conseil Génô-
« rai» — Dans un de nos précédents nu-
méros, nous avons publié l’appel que M.
1 Maillebiau adresse aux électeurs pou* la
• ‘renouvellement de son mandat.
Cette candidature ralliera, dimanche
- prochain l’unanimité des suffrages. Il
3 nous paraît inutile d’insister outre me-
i | sure sur les services rendus par M. Mail-
i , lebiau à la cause des agriculteurs ; ceux-
» \ ci connaissent bien tous ses efforts dans
■ ? cette branche, de son activité en faveur
- ] de la culture et de l’élevage. Sa grande
> f compétence dans ces questions est tou-
I jours fort utilement mise à contribution
i dans les conseils du département et d’ail-
; l leurs.
I Ajoutons qu’à un dévouement désinté-
ressé pour la cause populaire et à une
, i modestie qui l’honore, M. Maillebiau al-
Ilie de solides convictions républicaines.
Ce sont là de belles qualités qui vau-
dront, dimanche, à notre concitoyen, le
I renouvellement unanime d’un mandat
dont il s’est toujours jusqu’ici acquitté
d’une façon favorable aux intérêts de
i notre région.
! Elections Municipales. — Sont élus :
Maire, M. Castagnau, pharmacien ; pre-
mier adjoint, M. Blanc, avocat ; deuxiè-
me adjoint, M. Cazenave, notaire.
SAUVETERRE-DE-BEARN. — M. Léon
| Bérard, ministre de l’Instruction Publi-
, que et des Beaux-Arts, candidat au Con-
; seil Général, adresse aux électeurs du
canton de Sauveterre, la profession de foi
suivante :
A MM. les électeurs du canton de Sau-
veterre-de-Béarn,
Mes chers compatriotes,
En venant, pour la troisième fois, vous
demander d’être votre représentant au
Conseil Général des Basses-Pyrénées, je
me sens moins tenu de vous soumettre
un programme que de vous adresser des
remerciements. Dans la lutte électorale
qui s’est terminée le 16 novembre, les
suffrages du canton de Sauveterre ont
donné, pour moi, comme un supplément
, de valeur morale au succès que l’union
des républicains, le talent et le prestige
de notre Chef de liste eûssent suffi à as-
surer. Votre affectueux appui m’a été pré-
cieux dans les difficultés de la vie publi-
que : je vous fais hommage des honneurs
inespérés qu’elle me réservait.
Je sais les obligations sérieuses que vo-
tre amitié me crée. Je ne suivrai, pour y
satisfaire ,d’autre règle que la volonté
même du pays.
Au lendemain d’élections générales où
la vieille raison française s’est clair ment exprimée, nous nous montrerons,
les uns et les autres, attentitfs à ses con-
seils et dociles à sa leçon. Elle nous ad-
jure d’oublier nos disputes idéologiques
pour travailler d’un même coeur aux im-
menses réparations d’où dépend notrd
avenir. Sans renoncer aux garanties et
aux bienfaits de la libre discussion, les
hommes politiques auront à prouver dé-
sormais par les actes et par les oeuvres,
la supériorité de leurs principes.
C’est notamment de ce point de vue que
devront être étudiés les grands intérêts
locaux dont on discute dans les assem-
blées départementales. Notre pays de
Béarn a été comblé des faveurs de la na-
ture : une très grande partie de ses ri-
chesses restent à exploiter. L’agriculture
y est prospère ; elle le serait davantage
si les agriculteurs cherchaient plus sou-
vent et de façon plus décidée, dans la
pratique de l’association mutualiste, le
seul^ moyen efficace d’utiliser le secours
de l’Etat. Les chutes d’eau de nos gaves,
la proximité des voies ferrées internatio-
nales nous offrent les plus riches possi-
bilités de développement industriel. La
seule beauté de nos paysages représente-
rait, avec l'organisation du tourisme,
line grande et solide fortune. Sachons
seulement tirer parti de tant de ressour-
ces, en pratiquant des méthodes et en
adoptant des projets qui leur soient pro-
portionnés. Les tramways départemen-
taux ont rendu et continuent de rendre de
réels réservices. 11 convient pourtant
d’admettre que les industriels et les
agriculteurs de la vallée du gave d’OIo-
ron les jugent désormais insuffisants.
Il faut envisager, avec eux, comme con-
dition nécessaire du relèvement et du
progrès économique, l’amélioration des
moyens de transport et l’extension du ré-
seau de chemins de fer d’intérêt général.
La préparation de cet avenir ne se
conçoit que dans l’apaisement des esprits
et dans l’union des coeurs. Les luttes
électorales ont leurs rudessesr que la plus
récente ne m’a pas épargnées. Je serais
trop inférieur à ma carière si j’en gar-
dais même un souvenir. Je vous demande
d’oublier avec moi et de n’ouvrir vos
âmes qu’aux pensées de fraternité patrio-
tique et de travail qui représentent au-
jourd’hui pour nous toute la règle du de-
voir.
Vous avez entendu l’exhortation persé-
vérante du grand Français qui préside au
Gouvernement. Ecoutez-le comme un té-
moin de l’Histoire, rru’il a si puissam-
ment contribué à nous faire plus glorieu-
se et où il est entré vivant. Il vous a ins-
tamment recommandé de rester unis
pour les rudes labeurs de demain. Aidez-
nous à suivre, sous son autoirté, une poli-
tique républicaine et nationale qui soit
digne des gloires de la France.
Léon BERARD,
Ministre de l’Instruction Publique
et des Beaux-Arts,
Député des Basses-Pyrénées,
Consieller Général sortant.
OLORON. — Elections Cantonales.
(Canton Est). — Nous sommes heureux
d’annoncer que M. Barthou, député, sol-
licite le renouvellement de son mandat,
comme conseiller général du canton Est
TOlohm.
Election de la Municipalité et dee délé-
légués sénatoriaux. — Le Conseil est
au complet. Après l’installation du Con-
seil par M. le Docteur Cazaux, ancien
maire, qui ne s’est pas représenté, M
Bouderon, doyen d’âgs, prend la prési-
dence, assisté de M. Laulhère, le plus
jeune conseiller.
Le président annonce que le conseil est
appelé à procéder à l’élection du maire.
M. Gabe pose sa candidature à ces fonc-
tions.
Après trois tours de scrutin, la majo-
— x rZunio VT
là Saint-Nicolas.
■ A l'occaeion de la St-Nicolas, le Palais
■ d’Hiver donnera ce soir mercredi 10,
B à 9 h. £ du soir, un grand dancing, dans
■ la Salle du Petit Théâtre, sous la direc-
■ tion de M. Schwarz, de l'Opéra, et de
■ Mlle Pesch, de l’Opéra-Coinique. Tous les
■ hommes seront coiffés, et il sera fait une
■ large distribution d'accessoires. Cette fê-
■ te joyeuse, qui sera le digne pendant de
fl la soirée consacrée à la Ste-Catherine, et
■ qui eut un plein succès, obtiendra, nous
fl en sommes certains, la grande faveur
■ des habitués du Dancing du Palais d’Hi-
■ ver et des amateurs de danse.
j Le prix d’entrée est fixé à 5 fr. par
■ personne. Une tenue correcte est de ri-
■ gueur.
*Mk
Ce soir, mercredi, à 9 heures, au théâ-
I tre, La Grande Revue u Sans-Gêne », par
■ la tournée Clevers.
I Dans la journée, attractions diverses.
IA 2 h. et demie, et à 9 h. dans la salle
■ du Petit Théâtre, nouveau cinéma artis-
I tique.
fl On loue au Palais d’Hiycr aux heures
I habituelles. — Téléphone : 103.
a LES HUGUENOTS »
I Nous rappelons que c’est demain jeudi,
I à 8 heures, au Grand Théâtre, du Palais
fl d’Hiver, qu'aura lieu le premier grand
I gala exceptionnel de la saison, avec « Les
■ Huguenots ». Pour l’interprétation de ce
■ célèbre opéra, la direction du Palais d’Hi-
Bver n’a reculé devant aucun sacrifice.
■ L’interprétation est remarquable avec
■MM Lemaire, Lasserre, Redon, Scapini j
■ Mmes Mazzini, Laud et Cambot. Deux
■grands ballets seront dansés au 2* et 3°
■actes. Orchestre au complet ; choeurs ren-
I forcés. Avec de tels éléments, on peut
■ être assuré que « les Huguenots » feront
lealle comble.
I Se hâter de louer aux heures habituel-
flles au Palais d’Hiver. Téléphone : 103.
I CINEMA DU PALAIS D'HIVER
I Programme des séance jusqu’au 11 dé-
fleembre 1919 : Bielle et ses environs (plein
■air) ; Fuller Bep se baigne (dessins ani-
■més) ; Actualité. — Entr’acte. — « La
■belle du Sud », 5 parties, comédie dra-
Imatique. — Entr’acte. — Chariot voyage,
Ig parties, (comique).
, : —
I INSTITUT MUSIOAL LUIS ALONSO
j Dimanche 14 Décembre, à 14 h. préd-
ises (Salle Pétron et Ransy). Première
■Réunion d’Art.
lra Partie :
11. Grande Sonate Libre. — a) Grand Pré-
I lude ; a) Andante ; c. Scherzo-Final j
(Luis Alonso). — Par Mlle Taiilantou j
| et l’Auteur. j
p. Concerto en Sol mineur (Mendelshonn). !
I Mlles G... et Peyret-Poque.
p* Concerto en Ré mineur pour deux Vio-
Ions (J.-S. Bach). — Pa*r Mmes Cou-
I let-Taillantou et M. A. Coriat.
B. Concerto en Ré (Mendelshonn). — Par
I Mlles Taiilantou et Peyret-Poque.
P- Concerto (Paganini). -— Par M. A. Co-
I riat et Mlle Thomas.
2e Concerto (Vieuxtemps), — Par Alber-
I to Coriat.
I. Adieu à la Mosquée (Luis Alonso). —
I Albert Coriat.
I 2^ Partie (Audition des Elèves) :
R. Grand’Maman (Langer). — Par MM.
Daran et Dumora. — Mlles Gaillat et
I Daran.
p. Lutte Intérieure (Rosenhain). P««P
Mlle R. l>éré. *
0< Ronde des Lutins (Bazzini). MÜP
Péré et M. Chaulet. — A. Corjat et L
! Alonso. *
1. Fantaisie Appassionata (Vieuxtemps). 1
Mlle Thomas et M. Duiriora * ' <
2. Obertas (Wieniaski). ’MUeL. Lous-
3. Solo de Violoncelle. - Mlle D> Gail. j
— Mlles Daran, 1 '
ld Mi **M* Richard, Cou-
tau p^-nbier, Sourp, Lous-
biraan g ’ Cbauvet. Turette et Ga-1
'* SU f des Airs Espagnols î
lèves. ' les Parents et Amis des J
—*<è/§/— l *
• r
, PR00E8-VERBAL î
i non* JW9*? de 3 “J 158 de »•»«<>»*« !
srot 'a-n6f T‘ Propriétaire rue Car- \
" ■ s vue dresser un procès-verbal. !
i r
CONSERVATOIRE NATIONAL f c
N’otro compatriote, M. Labay, vient 1
êtr\Tre>ire National de Paris. i t
A M. Labav ainsi qu’à ses professeurs, ; ^
outes nos félicitations. ’ , d
j p
ACCIDENT ! F
Hier après-midi, sur la route de Tar- fi
es un cycliste, M Montigaud, magasi- a
ter a la Compagnie des tramways dé- n
artementaux, a été renversé par un H
Utomobde conduit par le nommé Jouan- «
e, chauffeur au garage Bosquet. «
M* Montigaud a été fortement contu- ri
tonné, .il a reçu les premiers soins de e
1. le docteur Simian. La bicyclette est
Mnplètement brisée. >
i t '’ 1
- Sfè/tyj— :J ^
SOENE DE PUGILAT > ri
Hier soir, une scène de pugilat a eu ! b
eu aux Sept Cantons entre «les nommés
brousse, J.-B., étarneur, çue Dovéria, y
m fils François et le nommé Abadie J.,
oms, place du Forail. Les agents étant
itervenus, les trois combattants se sont n
us gratifier d’un procès-verbal. Abadie F
tant en état d’ivresse a été amené aiu h
oste de police où le séjour lui sera des v<
lus salutaire* 1
-WM >1 £
CABLE BLEOTRIQUE
Hier, à 8 h. 40 du soir, le câble trac- ®c
iur des tramways électriques s’est rom- n
il à l’angle des rues Montpensier et de P1
ordeaux, après le passage d’une voitu-
!. L’archet de cette dernière s’est égale- P1
ent rompu. Tûtes les mesures ayant été 65
•wes, aucun accident de personne ne a'
sst produit. La ligne a été réparée et
circulation rétablie. • **!
;j t» 1
FEU DE OHEMINEE >]
Hier soir, place du Forail, un feu de . «1*1
eminée s’est déclaré à la maison por- î
at le numéro 5. Rapidement éteint, les ! iif
gats sont peu importants. j as
CONTRIBUTIONS INDI REOTES 11 ^
Ai GnL.n, commis principal^es Çoqfri- * «
tions Indirectes à Thèze, est élevé’sur a su
ice à la 4« classe de son grade^ J
CHRONIQUE SPORTIVE
L “
COTE IIASQUi
! hbus l’avions prévu, 1A lutte
a été très âpre sur tous les terrains oû
i on al3putait une épreuve du champion-
at de la Côte Battue.
Joués par un temps exécrable, les di-
vers matches ont donné lieu à des ba-
tailles acharnées où les équipes ont com-
battu contre la tourmente en môme
temps que .contre leurs adversaires.
Certains clubs mécontents du résultat
acquis, invoquent la tempête pour expli-
quer leur échec. Dans sa justice, le ciel
a été injuste pour tous et n’a pas favo-
risé les uns aux dépens des autres. Un
seul poids et une seule mesure... la pluie
et la boue. C’est pouurquoi nul ne devrait
récriminer contre les circonstances.
Bien au contraire, ceux .qui ont au, par
une tactique appropriée, profiter des élé-
ments, sont, à notre «vis, 4e» plu» méri-
tants.
Sur les hauteurs de Picquerassy, les
fougueux Oloronnais ont dû baisser pa-
villon devant la horde déchaînée des
noirs forgerons du Boucau. C’est par un
tout petit essai , que le Football-Club a
succombé après une partie acharnée où
les adversaires en mirent comme des
fous pour ravir une victoire à laquelle
était attachée le passage en première
De ces deux équipes de valeur égale,
le Destin a, préféré les Boucalais qui ne
se lasseront pas d’en bénir les bienfaits,
tandis que les Oloronnais maudiront le
sort qui n’a pas pas su reconnaître leurs
mérites.
Devant une assistance évaluée à plus
de six mille personnes, l’Aviron Rayon-
nais l’a emporté sur le Biarritz Olympi-
que, alors que le match nul aurait été la
conclusion logique d’une partie où les
deux teams firent preuve de qualités
semblables. Contrairement à toutes les
prévisions, le « pack » biarrot a inquiété
très sérieusement la ligne d’avants ba-
yonnaise et l’a même malmenée à plu-
sieurs reprises. L’Aviron n’a nullement
réussi à imposer son jeu durant les 80
minutes et ce n’est qu’en profitant d’une
défaillance passagère que les Bayonnais
ont réussi 4 violer les buts de leurs ad-
versaires. Il n’en reste pas moins-vrai
que les poulains de Roe sont de rudes
concurrents !! Nous affirmons sans crain-
1 te que ceux qui en viendront à bout se-
j ront les « as » du rugby.
A Pau, les Landais venus avec la ferme
conviction d’écraser les Sectionnâtes sont
tombés sur quinze gaillards décidés à ne
pas se laisser faire. Le vif étonnement,
provoqué chez les spectateurs dacquois,
par le résultat de la partie, témoignera
de la grande confiance qu’avaient mani-
festée joueurs et dirigeants de l’Union
Sportive. Il est vrai de dire que les Pa-
lois avaient mis suf pied une équipe so-
lide, rapiôc, èt jouant avec coeur. La li-
gne d’aVants qui a produit une excellente
impression, a fait une partie extraordi-
naire, suivant sans trêve un ballon insai-
sissable, sur un terrin détrempé et mal-
gré la rafale de vent et de pluie.
Les (( verts » ont été dignes de la con-
fiance qu’a.vaient placée en eux les « sup-
porters ». palols. C’est le meilleur éloge (
9U 9n puisse leur adresser. I
Airjgi donc, apràs ces premières ren-
cp^itres, l’Aviron Bayonnais prend la (
dans la course au championnat, avec 1
v.n match gagné, soit 3 points. L’Union
Sportive Dacquoise et la Section Paloise £
viennent ensuite avec un match nul, soit 1
2 points à chaque club. Par sa défaite, ]
Biarritz prend la quatrième place, ne bé- 1
néficiant que de 1 point. Le Boucau, qua- (
lifiê en première série après sa victoire
entrera en lice le 21 décembre et s'expli- i
pliera avec la Section Paloise. {
Voilà donc, en Côte Basque, cinq clubs 1
3e valeur sensiblement égalé. Déplorons 1
[a nécessité qui veut que trois de ces su- ^
perbes équipes soient éliminées de la \
compétition nationale. ~ J. P. ' |
t
I
%' • g
Autour (fun pronostic • Ml |
Nous avions toujours cru que pour fon- r
1er un pronostic solide, quant à l'issue Ê
l’un match de football, il fallait avoir vu l
ouer les deux adversaires ou tout au 1
noins connaître leur valeur respective.. _
Indépendamment de ces principes, i
voyant dans ses désirs un fait accompli e
t persuadé qu’il ne pouvait en être au- .
rement, un organe sportif de Dax pu- 1
>iiait 4&ns ses colonnes que la « supé- r
•ioritê d© toutes les lignes dacquoises
levait se traduire par une différence de .
rois essais ». - - a
Basant son affirmation sur les résul- ^
ats obtenus et comparés, il concluait dé- î!
involtement à une supériorité très nette {
le ses « poulains ». • 11
Dans le raisonnement étroit de son es- ^
rit chauvin, notre confrère, plongé dans 9
admiration de ses compatriotes ne voyait c
ue les siens faisant cavalier seul devant V1
es Palois. Une seulé équipe* saurait F
dopter sa tactique aux circonstances... ^
ne seule équipe était capable de faire 9
u beau jeu... une seule équipe pouvait t
agner enfin : la sienne !! Ironie du sort,
De ne l’a pas pu... Combien d’excuses et j
e motifs bientôt s’élèveront. Nous les ?
ntendrons. ' di
Notre confrère fait suivre son pronostic Ie
'une longue considération où il prodi* (s
ue à foison ses conseils et conjure les j
alols de rompre avec une méthode su- 1
innée, pour parvenir à redorer Je Joli
la son cfes snorstmen béarnais.
Quelle touchante sollicitude J fs
A son avis, Pau va sombrer parce que si
athlète palois n’a pas été suffisamment et
ultivé. P)
Que serait-il advenu alors, si 4’athlète f
alois avait été travaillé !!! 3 p<
N’arrêtons pas .notre pensée sur cette Ü bi
ypothèse qui ferait frémir notre bien- à
îfilaftt conseiller 11.A notre tour, et pour
'être redevable à personne, nous tire- si
)ns de cette aventure une çonehision d<
ien simple. • . , i0
Les résultats obtenus par deux équipes m
>nt généralement si contradictoires qu’il «e
'est pas raisonnable d’en déduire des so
révisions absolues. &
Malheureusement, dans l’aveuglement bi
rovoqué par l’amour de son club, on qi
it souvent tenté de faire parler Je coeur vè
;ant la raison 4l;
Et pourtant, si l’on considérait qu’une
[uipe pouvant varier il est quelquefois tri
en fou de s’.y fier,,, entièrement ,7 ca
A To
M vu
J'ai vu de nombreux Dacquoi9 et de jo- tei
ÎS Dacquoises qui étaient venus pour gé
sister à la victoire de leur équipe. ® •;
J'ai vu l’anxiété et le douté pêfnts sur rit
m des visages dans le© tribunes de la d’i
otx-du-Prince. ’ ‘ ” * d0
f'ai vu une pluie diîtfVienflê' s'abattre t#
r le terrain au moment où lés équipes au
faisaient leur entré»; 1 ^
Jfcg ,.4n. nmmkJQmw
/ ai vu lôs joueurs remarquahlemen
équipés, noirs comme des ramoneur
après qselques minutes.
J'ai vu les Palois jouer comme des dé
mons et étouffer par leur inlassable acti
vité toutes les tentatives dacquoises.
J'ai vu Guichemerre, étroitement mar
qué. essayer en vain de lancer ses ligne*
arrières.
J'ai vu les avants palois faire leur pim
belle partie de la saison, collant lé bahor
sans défaillance et plaquant vigoureuse
ment l’adversaire porteur de l ustensile
J'ai vu sur un dribbling superbe m?m
Pùr 1$ « huit» vert dans un style impres-
sionnant.
J'ai vu Lousteaü, l’ailler dacquois, plà-
»ué « in extremis » et porté en touche pai
ourcade et Cazeaux.
J'ai vu Piteu, le meilleur homme sui
le terrain, se dépenser sans compter el
sauver maintes fois des situations bien
compromises. w
J'ai vu les Palois aussi en souffle au
bout de 60 minutes de jeu boucler l’ar-
rière après un coup de pied à suivre.
J'ai vu cet arrière dacquois projeter
volontairement le ballon en avant.
J'ai vu l’arbitre accorder un coup franc
aux Sectionnistes pour cette infraction
ët je lui ai entendu affirmer qu’il aurait
accordé l'essai de pénalisation si cet in-
cident s’était passé à trois mètres seule-
ment des buts dacquois.
J'ai vu Cazeaux glisser malencontreu-
sement alors qu’il semblait dans de bon»
nés conditions pour attaquer.
J'ai vu Fourcade faire une très bonne
partie au poste d’arrière et feinter plu-
sieurs adversaires de supérieure façon.
J'ai vu le formidable Paro arracher
avec une facilité déconcertante les culot-
tes dacquoises..
J'ai vu la consternation percer sur les
visages amis des Dacquois lorsqu’à re-
tenti le coup de sifflet final.
J'ai vu, au contraire, la joie rayonner
sur les physionnomies paloises.
J'ai vu les Dacquoises cacher hâtive-
ment les fleurs qu'elles devaient offrir à
leurs compatriotes, s’ils avaient été vain-
queurs.
J'ai vu un arbitre consciencieux et com-
pétent dont les décisions furent très ap-
préciées.
/’ai vu la physionomie du sympathique
Baleix s’éclairer d’un large sourire à la
pensée que ses poulains avaient tenu la
dragée très haute aux Dacquois dont la
prétention va jusqu’à vouloir tout ren-
verser sur leur passage.
, J'ai vu l’équipe paloise en bonne forme
jouer avec beaucoup d’énergie et quel-
ques bonnes combinaisons, et je prétends
qu’à l’aide d’un entraîsement sérieux la I
Section peut encore aller loin..» — ???
A
A Biarritz.
Une foule énorme se pressait dans les I
tribunes, insuffisantes pour contenir les |
bouillants amis- des deux clubs. Assistan-1
ce d’ailleurs très correcte. On remarquait I
le géséral commandant la 36« division, I
un général anglais, les notabilités civiles I
et tous les sportsmen que compte la ré-1
gion. r I
Le match fut indécis, passionnant et I
)n sentait que le résultat se jouerait sur I
un coup du hasard.
En première mi-temps, Biarritz joue I
ivec le vent, mais ne parvient pas à I
narquer. Privés du ballon en mêlée, les I
Biarrots ne peuvent affirmer un avantage I
let dans les autres phases du jeu, où ils l
lominent cependant.
Le début de la deuxième mi-temps pré-1
*ente les mêmes caractéristiques. I
Cependant, après une mêlée dans les I
p mètres de l’Olympique, le ballon sort I
t Bayonne, mais la. transmission aux li-1
?nes arrières se fait incorrectement. Les I
Biarrots reprennent et partent au pied. I
^ dnbblmg, trop long, permet à un I
>leu et blanc de se dégager. Senmartin I
ente 1 arrêt de volée et le rate. Un ayant I
lyonnais surgit, saisit le ballon et pas-1
ie a Billac qui marque l’essai. I
La partie reprend avec plus d’achar-|
lement. Biarritz domine, mais les lignes I
irières ne peuvent pas attaquer franche-1
nent. Bayonne remonte 1© terrain et lal
In est sifflée sur ce résultat.-
Les meilleurs furent Billac, Lasserre,!
loé et Laurept pour l’Aviron ; Bergeruc I
t surtout Lacoste pour l’Olympique.
M. Dupuyau, qui arbitra cette rencon-I
re à la satisfaction générale, fut chaleu-1
eusemenl félicité par les deux clubs. I
Il nous donne ses impressions :
« Bien que les deux équipes aient fait!
peu près jeu égal, c’est bien le meilleur I
ui a gagné. On sentait chez les Bayon-1
aïs beaucoup plus d’homogénéité dans I
attaque et dans la défense. La ligne de I
rois quarts s’est montrée supérieure au I
uatuor adverse. La liaison est remar-1
uablement effectuée par Billac, et le dé-1
lenchement est sec, rapide. Les centres I
entrent droit et très vite. L’on ne put I
iger les trois quarts biarrots qui n’eu-|
ent que très rarement le ballon et dans I
e fort mauvaises conditions. A la mêlée I
amouret fut très lent. En revanche, bel-1
i défense de toutes les lignes. »
Dans nos prochaines chroniques nous !
aimerons des. comptes rendus de tous I
« évènements sportifs dans la •région*
ports d’hiver, chasse, golf, association, I
«...) I:
- I i
FOOTBALL ASSOCIATION I i
La Jeanne-d’Arc-le-Béarn (?) réserve l î
dt match nul zéro à zéro avec la Gélo-1 i
ne (2) après une partie non terminée I (
- où la Jeanne'd’Arc semblait prendre I
avantage/ ; ! ■
La J. d’A. B. (2) en un match comptant I !
>ur le championnat de l’U. P. (3e série) I
it l’Elan Béarnais (2) par 11 buts à Û I 1
Orthez. . n . . ■ ! j
C’est sous des averses continuelles et I I
ir .un terrain • gras et glissant que se I I
foula ce match. Dès le début, les Pa-1 <
is s installent dans les buts adverses et I \
rquçnt 4 buts de suite. L’Elan se re-1 ;
dsit, mais leurs attaques bien- molles 1;
pt arrêtées par la défense impeccable I ,
« lignes arrières.. Les avants Jabistes I i
en servis attaquent de nouveau-et man-1 <
oent plusieurs buts par suite du mau-| î
iis état du terrain et la mi-temps est I *
fflée sur ce résultat. I i
A la reprise, les Palois ont le vent cou-1 r
V-ffa]Kré cla, après de rudes batailles, I J,
r les Orthéziens se défendent énergi-1 c
rement, les avants Jabistes passent 71 .
?I/e baUon soua filets et la fin est ! !
uee. ( . - J à
la goal est à féllcl-
n*\yer%tmiïpem*nqa* ,n
A 1$ Teanùé d’Arc, réquipe ‘entière mé-1 «
e les plus vives félicitations ; la ligne I ?
ivants a fait d? grands progrès, mais ! k
it devenir plpÿ sûre. Allons, les Jahisri
I, du courage ej; vous sortirez vain-1 ?
j, * . REMONTE
Voici la liste des chevaux qui ent été
achetée lundi ih&tih par le Comité d’a-
■ thàt du dépôt de remofftA> de Tarbes,
• ainsi que nous l’avons annoncé dans
» notre dernier numéro,
s lO chevaux de 4 ans, 3 achetés à MM.
H. Bouméra, à Arzacq, 1.740 fr. ; J. Àl-
. Mas, à Livron ; 1.600 francs à M. Palou,
a Coarraze. -
45 chevaux de 3 ans, 6 achetés à MM.
Arrède, à Angaïs, 1,700 fr. ; Boué, à Li-
: vr°n» t-ÇO; Gassédat, à Pardies-Nay,
® Tucoo, à Espoey, 1.Ô75 fr. ; Sausse. à
Morlaàs, 1.550 fr. ; Fossat, à St-Vincent,
> 1.575 fr,
7 .
LE ROMAN DE TARZAN
i Suite et fin du film sensationnel, qui
J fut projeté à l’écran du Cinéma Palace,
l ia semaine dernière, et qui obtint un
. I énorme succès, sera visible jusqu’à di-
Nf-raanche prochain. . ■ n
* I Cette deuxième et dernière époque est
I de beauoup plus intéressante que la pre*
■ 1 mière, elle comprend en outre le résumé
! complet et bien détaillé des six premières
* I Parties, ce qui permettra à ceux qui
I n’on tpas eu le bonheur de voir le début
11 de ce roman, de connaître par ce résumé
■ I tout ce que comportait le film de la se-
I maine dernière.
' I A toutes les séances seront également
I visibles, le 6° épisode de « Le Tigre Sa-
11 cré » et le « Pathé-Journal ». g
, I
CAISSE D’EPARGNE DE PAU
I Caisse Centrale.
I Séance du 7 Décembre 1919. Présidée
I par M. Guidon.
a versé par 129 déposants dont
I 14 nouveaux : 39.037.
I II a été retiré par 39 déposants dont
I 8 comptes soldés : 16.235 fr 12.
|pa?éUCLèb?e 8 Décembre lèl9- ^sidée
I nouveaux nSfï." dép0s!mts d»‘ 7 ,
I r,eÜrd Par déposants dont 3
I comptes soldés : 22.731 ir. 53.
EXTRAIT
DES REQI8TRES DE L'ETAT-BIVIL
Naissance.
I Piern Hilaire Georges fils de Julien
I M«°rliftremÇj0'yé x la €ie du Midi> et de
I Marie Casette, ménagère. '
I Mariages,
I ^ Jaies Antcine Soulé, s. pr., et Jeanne
I ^lneAEr^erite Cami-Debat, s. pr
I AEJé G,9en? ^eutenant de ca-
I tr-i aviation militaire à
I ^ 7Z UteiVÜ^ et Marie Fïan-
| çoise Louise Ambroise, s. pr.
Publications de Mariages.
A™?JLCAm(^ge‘ iocke!r- 1“' Justine-
I Armantine Artiguas, couturière.
_ LE8 ANNALES
1 ^u^,^ammémorer l’anniversaire de la
mfhfi on ,Edmond ies « Annales »
mnd nnï? admirable page inédite du
grand poète, ainsi que de beaux articles
de Gustave Geffroy et Jean Coquelin.. A
lire dans ce même numéro une magistra-
RenéURefl7din Gu1®S‘vf .Lebon» un conte de
n K 1 blstoire anecdotique du
| Palais Bourbon par Lenôtre et Couyba
la sinte des lettres d’Yvonne Sarcey^ur
!tK°n# ?es ,enfant3, les notes de
Chrysale et les deux discours académi-
ques de Bneux et de Frédéric Masson
rie M PK X de V(rftu et ^s prix littérai-
res. Nombreuses illustrations.
Docteur Henry MARTIN
_ Ex-Interne des Hôpitaux.
pEjmoniteur de l’Hôpital Nëcker de
Spécialiste pour les maladies des voies
cologie!6*' ma,adi® 8 de ,a Peau st gyné-
on®uItations tous les jours, de 2 heu-
res à 5 heures et sur rendez-vous.
3.3, Ru.e Samonzat, PAtr
v |
OHBOmoxrBTTB 1
de, ch6vaux susipendues
èn France pentllant toute la guerre
oht retrouvé leur vogue. On peut mô-
me dire que les réunions ordinaires
obtiennent au point de vue du rende- 1
ment entrées et pari mutuel un succès
égal à celui des grandes journées où ,
se couraient naguère les plus fameuses i
épreuves nationale^. !
En Angleterre, les courses, bien <
qu espacées n’ont pas été supprimées (
par. a guerre. Chez nos voisins, il Y a i
longtemps que le jeu est le principal i .
attrait des courses, et il y a quatre- ■ 1
vmgts ans qu’on a constaté qu’une !
seule course en Angleterre suffit pour
remuer toute une population d’un ;
comté et pour élever ou détruire des I T
fortunes. 1
Mais nous avons en France, au - t
point de vue du jeu rattràpé le temps 1
perdu, car les guichets du pari mutuel 1
accusent souvent, pour une seule réu- f
nion, plus de trois millions de paris. r
.Or, au milieu du XIX* siècle, qua- %
rante ans après la fondation des cour- 5 é
ses de chevaux en France, M. de Vau- j
labelle pouvait dire : « C’est à peine ' c
si, en dehors des membres du Jockey- F
Club de Paris, de rares parieurs y ^
échangent do rares pièces de 5 francs d
pour réunir quelques centaines de p
spectateurs, nos préfets sont obligés ; î
de fixer ses luttes au dimanche. » J(
M. de Vaulabelle constatait qu’en L
Angleterre on arrivait de tout le rnyau-
me pour assister à une épreuve alors v
que chez nous une course n’est qu’un
but de oromèmade, un spectacle « gra- £
tuit » pour le peuple et les oisifs. La d
nasse des assistants y est calme,' près- “
que indifférente. A Paris, quelques ra- c
fnatchissements pris dans l'intervalle
îe chaque lutte, dans les provinces I 7i
ï-uelques divertiissements peu coûteux j p
i la fin de la journée, voilà toutes les ‘
lëpenses que fait naître chez nous ce h
ipectacle. » Et, ajoute l’auteur, c’est
^péciisément cette absence de toute 1
«usée de jeu, de toute habitude de ï
îaris, qui conserve à nos courses leur rr
nractèro d’utilité... C(
Les abus et maux réels qu’elles .en- le
ëaînent en Angleterre ne sont point i
t crain dre 1 >> f si
•"Or nos réunions font plus de mou- L
nent et die recettes qu'en Angleterre,
\ fièvre du jeu sévit et les pari^ enga- Yi
■e:s d^pa-ssënt tout ce qu’on pouvait
rmagmer il y a quelques années. u,
Oùë de prophètes optimistes se sont £,
ms! trompés depuis un siècle ! De blf
îu/rs erreurs on ferait un ppnt long.
mrrr * «immr .. u j.
GEL08. — Municipalité. Le Consei
, municipal réuni mercredi matin, a nom
mé M. Laoazé, marte 6t Mj de Gontaut
Biron, adjoint.
«IURANQON. — Accident. — Hier soir
au tournant de la route de Gan et di
Jurançon, le tramway départemental t
renversé le nommé Dupouy, électricien
35 ans, qui a été fortement contusion
né, transporté immédiatement à son do
micile,.les premiers soins lui lurent don
nés. Nous formons dès voeux bien sincè
res pour une prompte guérison.
Installation de la nouvelle municipa
üt& — Ont été élus : Maire, M. Carrèr*
Paul ; premier adjoint, M. Loustau Gy
,Prien ; deuxième adjoint, M. Loustai
Jean-Baptiste.
Sont désignés comme délégués séna
toriaux : Titulaires, MM. Carrère Paul
Loiistau Cyprien» Loustau Jean-Raptis
te, Fontan,_ Garcies, Mouret.
Suppléants : MJ4- Hourquef-Rembey
Faurdelaborde.
I - Flst désigné comme délégué, pour 1Ë
confection de la liste à la Chambre d’a
griculture : M. Faurdelaborde.
NAY. — Conseil d’Arrondissement. -
M. Loiurentie, sous-ingénieur des Pont:
et Chaussées en retraite, est candidat ai
Conseil d’Arrondissement dans le cantor
ouest. M. Lourentie, ferme républicain
très sympathiquement connu dans la ré
gion nayaise, mettra toute sa compé-
tence et tout son dévouement au service
des intérêts du canton.
Installation de la Municipalité. — Ont
été élus : maire, M. Berchon Victor ;
adjoints, MM. Guilhem et Mo-uyen.
ANGAIS. — Ont été nommés : maire,
JL Horgue Joseph ; adjoint, M. Prat
Pierre.
Délégués sénatoriaux : MM. Horgue
et Pau-Condesse. °
PONTACQ. — Elections au Conseil Gé-
néral et au Conseil d’Arrondiseement. —
Scrutin du 14 Décembre 1919 :
A Messieurs les électeurs du Canton
de Pontacq.
Chers ^Concitoyens,
Une France nouvelle, auréolée de gloi-
re, mais affaiblie par les pertes de tou-
tes sortes que sa trop généreuse bravoure
lui a causées, est née de la guerre. Sa-
luons respectueusement nos morts, nos
mutilés, nos combattants du front ; nos
femmes, nos vieillards et nos enfants de
l’arrière qui ont nourri la nation ; sé-
j chons nos larmes, sondons l’abîme creu-
sé et travaillons pour le combler dans le
moindre délai possible.
La France a connu, dans le passé, des
jours plus sombres et elle a toujours
étonné le monde par la rapidité avec la-
quelle elle a réparé ses ruines. Elle s’est
classée la première dans la guerre, par
son héroïsme, elle restera la première,
dans la paix, par son travail.
Nous aurions voulu céder notre man-
dat au Conseil Général et au Conseil
d’Arrondissement à ceux qui ont fait cet-
te nouvelle France, mais il ne se présente
personne pour nous remplacer, et si vous
jugez que, dans notre modeste sphère,
nous pouvons aider à la solution des pro-
blèmes qui se posent, nous resterons vos
mandataires.
11 faut tout d’abord produire beaucoup
et consommer moins pour ne demander à
l’étranger que l’indispensable. Un ména-
ge qui achète beaucoup et produit peu
c’achemine vers la ruine. C’est le cas de
la France pendant la guerre.
Les deux branches créatrices de riches-
se sont l’agriculture et l’industrie. 11 faut
les développer.
Les agriculteurs doivent rompre avec
la routine, changer tout leur outillage
pour adopter le machinisme à grand
rendement, employer dix fois plus d’en-
grais, n’élever que des animaux sélection-
nés ne coûtant pas plus cher 4 nourrir,
participant à d’impbrtantes primes et
donnant de plus grands profits ; cultiver
ce qui rapporte le plus et que l’étranger
nous achète, tel que le lin, la chicorée,
la betterave à sucre ; retenir à la terre
les jeunes que la ville attire, en rendant
la vie' rurale plus productrice et plus
attrayante ; rendre les habitations hygié-
niques et confortables, notamment en y
installant l’électricité ; créer des lieux de
réunions instructives et récréatives et,
enfin, obtenir la liberté des transactions
en laissant les cours s’établir par le libre
jeu de l’offre et de la demande. ,
L Etat, qui sait que la nation ne sera
prospère que si l’agriculture est riche, ne
se contente pas de vous donner des con- i
sens. Il vous apporte une aide effective, i
far le crédit agricole, il met à votre !
disposition autant de capitaux qu’il vous
3n .faudra au moyen de prêts à taux ■
ranés- qu’il serait trop long d’énumérer j
2t dont certains ne sont que de un pour
:ent pour les mutilés et les veuves de la
guerre.
II subventionne largement les Mutuel-
f8 c.ordf,e ^s risques agricoles : incendie,
nortalité du bétail, grêle, etc... ; dote
iepuis 1919, les concours d’animaux dé
primes considérables. Aux Syndicats de
Motoculture, il rembourse la moitié du
)nx des tracteurs.
Une Chambre d’Agriculture, à l’instar
les Chambres de Commerce qui rendent
ant de services, va être créée dans le
département. Ces Chambres seront obli-
gatoirement consultées sur toutes les
gestions vous intéressant. C’est un très
»rand progrès qui sort l’agriculteur de
un isolement et lui permet de se faire
coûter des Pouvoirs publics.
L’industrie, non moins créatrice de ri-
hesse, parce qu’elle donne une grande
•lus-value aiux matières premières qu’elle
ransforme, doit être développée et éten-
iue à tous les produits du sol. Nos ca-
îtaux de placement qui, avant la guerre,
liaient trop à l’étranger, doivent être
ms à sa disposition pour métré en va- i
eur tons les trésors naturels dont notre
iépartement est si richement doté.
Il faut améliorer les conditions de l’ou-
ner de l’uine et des champs en lui faci-
tant la construction d’une maison hy-
îénique ; moyennant une anuité d’une
(Je vingt-cinq ans, basée sur un
itérêt de 5 fr. 75 p. 100 amortissement
ompris, il èn devient propriétaire. En
as de décès du chef de famille ses héri-
çrs, grâce à cet amortissement de 5 fr. i
J p. 100, n’ont plus d’amortissement à
ayer. • .
Les mêmes modalités s’appliquent aux
nmeubles déjà possédés.
Une Banque de Crédit populaire, dont 1
Etat poursuit la création et qu’il sub-
Bntionnera, fera des prêts à caution mu-
telle, au moyen et petit commerce, à la 1
loynene et petite industrie, avec des <
mditions particulièrement douces pour
s anicens combattants. I
Voilà le programme dont nous pour- <
livrons la réalisation si vous nous faites i
honneur de nous élire. i
Quant à nos opinions politiques que ■
>us connaissez, nous n’en parierons pas. 1
ous nous avez vus à l’oeuvre et voua sa- ;
iz que, dans le fonctionnement des nom-
reuses Associations dont nous nous som- 1
es occupés, ta politique a toujours été
mhie. • ■ I 1
Vous sortez d’une période st agitée par >
-tl~-T -r —-.-.-r »* -
l f dérangerions en nous rendant dans les
- communes pour y faire de nouvelles réu-
- nions. Si vous le voulez bine, nous ferons
Cés réunions dans quelques jours et nous
■ en profiterons pour organiser le program-
3 me que les circonstances imposent.
t Croyez à nos sentiments fidèlement dé-
voués.
i J.-R. HOO-PARIS,
.. Conseiller Général sortant.
Paul FOURISCOT,
Conseiller d’Arrondissement sortant.
LEMBEYE. — Nous apprenons avec un
■ plaisir très vif, la candidature au Con-
i seil d’Arrondissement de M. Victor Des-
- bous, conseiller municipal de Lenibeye et
i conseiller d’arrondissement sortant.
Souhaitons bonne chance à ce vieux
- républicain, dont la politique insigne a
, toujours été goûtée des électeurs du can-
• ton de Lembeyé.
ORTHEZ.— L'élection au Conseil Génô-
« rai» — Dans un de nos précédents nu-
méros, nous avons publié l’appel que M.
1 Maillebiau adresse aux électeurs pou* la
• ‘renouvellement de son mandat.
Cette candidature ralliera, dimanche
- prochain l’unanimité des suffrages. Il
3 nous paraît inutile d’insister outre me-
i | sure sur les services rendus par M. Mail-
i , lebiau à la cause des agriculteurs ; ceux-
» \ ci connaissent bien tous ses efforts dans
■ ? cette branche, de son activité en faveur
- ] de la culture et de l’élevage. Sa grande
> f compétence dans ces questions est tou-
I jours fort utilement mise à contribution
i dans les conseils du département et d’ail-
; l leurs.
I Ajoutons qu’à un dévouement désinté-
ressé pour la cause populaire et à une
, i modestie qui l’honore, M. Maillebiau al-
Ilie de solides convictions républicaines.
Ce sont là de belles qualités qui vau-
dront, dimanche, à notre concitoyen, le
I renouvellement unanime d’un mandat
dont il s’est toujours jusqu’ici acquitté
d’une façon favorable aux intérêts de
i notre région.
! Elections Municipales. — Sont élus :
Maire, M. Castagnau, pharmacien ; pre-
mier adjoint, M. Blanc, avocat ; deuxiè-
me adjoint, M. Cazenave, notaire.
SAUVETERRE-DE-BEARN. — M. Léon
| Bérard, ministre de l’Instruction Publi-
, que et des Beaux-Arts, candidat au Con-
; seil Général, adresse aux électeurs du
canton de Sauveterre, la profession de foi
suivante :
A MM. les électeurs du canton de Sau-
veterre-de-Béarn,
Mes chers compatriotes,
En venant, pour la troisième fois, vous
demander d’être votre représentant au
Conseil Général des Basses-Pyrénées, je
me sens moins tenu de vous soumettre
un programme que de vous adresser des
remerciements. Dans la lutte électorale
qui s’est terminée le 16 novembre, les
suffrages du canton de Sauveterre ont
donné, pour moi, comme un supplément
, de valeur morale au succès que l’union
des républicains, le talent et le prestige
de notre Chef de liste eûssent suffi à as-
surer. Votre affectueux appui m’a été pré-
cieux dans les difficultés de la vie publi-
que : je vous fais hommage des honneurs
inespérés qu’elle me réservait.
Je sais les obligations sérieuses que vo-
tre amitié me crée. Je ne suivrai, pour y
satisfaire ,d’autre règle que la volonté
même du pays.
Au lendemain d’élections générales où
la vieille raison française s’est clair
les uns et les autres, attentitfs à ses con-
seils et dociles à sa leçon. Elle nous ad-
jure d’oublier nos disputes idéologiques
pour travailler d’un même coeur aux im-
menses réparations d’où dépend notrd
avenir. Sans renoncer aux garanties et
aux bienfaits de la libre discussion, les
hommes politiques auront à prouver dé-
sormais par les actes et par les oeuvres,
la supériorité de leurs principes.
C’est notamment de ce point de vue que
devront être étudiés les grands intérêts
locaux dont on discute dans les assem-
blées départementales. Notre pays de
Béarn a été comblé des faveurs de la na-
ture : une très grande partie de ses ri-
chesses restent à exploiter. L’agriculture
y est prospère ; elle le serait davantage
si les agriculteurs cherchaient plus sou-
vent et de façon plus décidée, dans la
pratique de l’association mutualiste, le
seul^ moyen efficace d’utiliser le secours
de l’Etat. Les chutes d’eau de nos gaves,
la proximité des voies ferrées internatio-
nales nous offrent les plus riches possi-
bilités de développement industriel. La
seule beauté de nos paysages représente-
rait, avec l'organisation du tourisme,
line grande et solide fortune. Sachons
seulement tirer parti de tant de ressour-
ces, en pratiquant des méthodes et en
adoptant des projets qui leur soient pro-
portionnés. Les tramways départemen-
taux ont rendu et continuent de rendre de
réels réservices. 11 convient pourtant
d’admettre que les industriels et les
agriculteurs de la vallée du gave d’OIo-
ron les jugent désormais insuffisants.
Il faut envisager, avec eux, comme con-
dition nécessaire du relèvement et du
progrès économique, l’amélioration des
moyens de transport et l’extension du ré-
seau de chemins de fer d’intérêt général.
La préparation de cet avenir ne se
conçoit que dans l’apaisement des esprits
et dans l’union des coeurs. Les luttes
électorales ont leurs rudessesr que la plus
récente ne m’a pas épargnées. Je serais
trop inférieur à ma carière si j’en gar-
dais même un souvenir. Je vous demande
d’oublier avec moi et de n’ouvrir vos
âmes qu’aux pensées de fraternité patrio-
tique et de travail qui représentent au-
jourd’hui pour nous toute la règle du de-
voir.
Vous avez entendu l’exhortation persé-
vérante du grand Français qui préside au
Gouvernement. Ecoutez-le comme un té-
moin de l’Histoire, rru’il a si puissam-
ment contribué à nous faire plus glorieu-
se et où il est entré vivant. Il vous a ins-
tamment recommandé de rester unis
pour les rudes labeurs de demain. Aidez-
nous à suivre, sous son autoirté, une poli-
tique républicaine et nationale qui soit
digne des gloires de la France.
Léon BERARD,
Ministre de l’Instruction Publique
et des Beaux-Arts,
Député des Basses-Pyrénées,
Consieller Général sortant.
OLORON. — Elections Cantonales.
(Canton Est). — Nous sommes heureux
d’annoncer que M. Barthou, député, sol-
licite le renouvellement de son mandat,
comme conseiller général du canton Est
TOlohm.
Election de la Municipalité et dee délé-
légués sénatoriaux. — Le Conseil est
au complet. Après l’installation du Con-
seil par M. le Docteur Cazaux, ancien
maire, qui ne s’est pas représenté, M
Bouderon, doyen d’âgs, prend la prési-
dence, assisté de M. Laulhère, le plus
jeune conseiller.
Le président annonce que le conseil est
appelé à procéder à l’élection du maire.
M. Gabe pose sa candidature à ces fonc-
tions.
Après trois tours de scrutin, la majo-
— x rZunio VT
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