Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1916-05-16
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 mai 1916 16 mai 1916
Description : 1916/05/16 (A49,N176). 1916/05/16 (A49,N176).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274774c
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/06/2020
Quarante-Neuvième Année. — N* 176.
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Prix ; 6 Centimes.
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Mardi 16 Mai df M6.
7 i 111aI ~ "M iïmrnâm
L’INDÉPENDANT
DES BASSES-PYRENEES
T^Ho^eari JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE f**"”” “Ô -
ABONNEMENTS i
I Molli SMoMJ « A«*
Fâu, département et limitrophe»,..,,,. 0 fr. » 10 fr. 80 fr.
Autres départements.,,,,,,, 0 fr. 60 12 fr. 84 fr,
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| atlDBAOTXOXT A ▲OlCXXrXBTStATXOar I 11. *«• OordKUKfK, 9A!U.
Rédacteur en chef : OCTAVI AUBERT
u tirootia ffliitivu inwtimt ta connu d’Atoiantrrtf ât it Bootité Amjm AI L'ininniit
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wm&amcamamimruwïïîaimïïîmümmm’mïttaàrmmmmÊmamaaimimiiammaimmaaammiKmiammmaimmaamimiamiaÊÊiaiaiama^mmmaammmia^
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Réclames. . f*IP *"
Chronique locale ou Fait» dlver» t frêne.
Lan Annonçai da durta na traitant ù. forfait.
Nouvelles Officielles..
d
r— - — P
Dimanche (Matin). [J
Er, Ohampagn», assez grande aetivtlé des deux artillerie» dano le» régions
(Il Prosnc» et de Satnt-Hllalredc-Crand. -
Sur la riva gauche da la Mcmvo, ic bombardement a diminué dMntcnolté nu *
taure do lu Journée. Noua avons repoueeô uno attaque sur r.et positions A l’ouest
do la cots 3C’„ g.
Sur les ponte» nord du Mort-Homme, un coup do main tenté jparl'cnroml «
a complètement échoué. }
Sur la rive droite et en Woüvre Journée rolntlvemont calme, 8
Aucun événement important a signaler eur h route du iront en dehors de la
canonnade habituoHc. „ ... ;
AVIATION. Dano la nuit du 12 au 13 mai, uno do no» caendrllfa», corn- *
posée do dix avions, a lancé 43 obus sur gare® etc Mantille»», do Briiubo» et sur
deo bivouacs dano tes région:) de Monlfauoon et do llomaguo. *
Dans ta même nuit, un do no» allons a lancé 11 obus sur le hangar A dit i-
» goablea do Motz-Frcscaty. ,
Dimancho (Soir). !
Au »ucl du do noya», noua avons repoussé un coup do main sur uns de nos
tranchée du B>1« des Logea. «
Orna la région do Verdun, aucun événement Important A signaler au cours
de la nuit sauf un bombardement violent do la région uu Mort-H anime.
. Nuit calme sur le resta du front. [I
Lundi (Matin). R
En Argonne, i\ la Fille-Morte, nous avons fait sauter deux mines qui ont
détruit une tranchée allemande.
Dans 3a région de Verdun, canonnade intermittente dans les différents
, •oetcurs. >
Aucune action d’infantcrie.
Journée calme cur le rceto du front. i
COMMUNIQUE BELGE
Après uno nuit calme et une matinée oaimon, la lutte d’artlllcrio a repris j
avec une grande activité dano la région do Di/mude et au nord cJo cette ville.
’ Aucun événement sur le reste du front. ;
Lundi (Soir).
Au sud de la Somme, prèo do VermandovMors, noue avon» réussi un ciup
tio m.îin qui noue a permis do nettoyer d’ennemie une tranchée ttllcm.tnd3 cîo
première ligne. !
£n Champagne, grande notlvHé des doux art!F3>rloai dans Ico eîtetcurs do |
Maisons do Champagne cl do la Butte du Mfienll. j
Ijn© incursion dans un ouvrage allomand, ii l’oucot du Mont Têtu, noua a |
pornii*. de ramener une quinzaine do prisonniers, ...... , . 1
Pane la. région de Verdun, bombardement du oeclcur du bois d Avooourt et ç
. de <îa cotî 301. ji
NuU calmo sur le reste du front. !
NOUVELLES DE LA GUERRE
DEVANT VERDUN
. PARIS. — La batail’e de Verdun pré- |
vento ectto particularité inédilo juoqu'ioi la
dans l’histoiro militaire do en prolonger ta
ndéünlment avec tantôt des recrude«ccn- de
cer, d’intensité et tantôt dos Intormlttcn- | di
Dos d’accalmie. Aln»l, dans la Journée rc
do dimanche, l'infanterlo allemande n’a l'î
plus attaqué et, seul, lo bombardement j oc
violent dans la région du Mort*Hommo, de
iulrmuttont dans les autres secteurs du ra
ti ont do Moueo, décote chez nos adver- tt
«aires t’int^ntion de poursuivre leurs en- et
trüpriaes contre Verdun. ! UÎ
La réconto offensive do l’onnemi sur les J*'
, doux rives du fleuve, après avoir atteint . ^
rca maximum d'inten^i-é du 4 au 10 mai, i
CÏÎ allé dopai» en déclinant. Les combats < i1
«igrtali o par 103 derniers communiquée • P
u1 îtaient plus que la suprême manifesta- j
tien d’mio activité qui o’éloint aujour- j
d’hui pour renaître aussitôt qu’un repo© j
d quelques Jou o et l’afflux de nouvelles *
forces l’auront vivifié encore uns fois. i J
U est meme possible, après l’échec cona- | r
t: d des démcnotratlons dienéminéco do i t!
ces jours-ci, que len Allemand^ préparent j 1
utf nouvel chort ccf>c<.r«|*ro centre t un d-s i y
pointa principaux du front roouçlen. No»«3 j 0
g;, :,n» bientôt fixés sur leurs Intentions. c
,vaia quoi qu’il en soit, petto éventualité i r
n'eut pas pour nous inquiéter. Apres quo j |
do ûc semaines ont passé depuis lo Jour , f
ou l’est déclanchée la bataille de /crdun, | ^
n :,B adversaires peuvent bien ocntlnuer ; ,
tout qu’ils auront du division» à Jotor ] (
la fc-urnalce Leurs pertes y étant t
considérablement plus Importanttequs ,
•Kr. Métros, nous verrons «®”B lnc.?i\v,t
î^s dernières ressources de I Ane.
tri-.‘,MO foncJro ainsi au feu do noo canons.
SUR LE FRONT RUSSE j
Lo Communiqué. »
f ETROGRAD. - Dans la région au
«Ui.-aucr.t d’Olykn, notre feu a p. ^.oquj
ur > cxpion’.cn dan3 uns batterio onr.cmio.
MI a SW»pa mov*n«, de» étemMit»
eiîtiemlo ont tenté d'approcher de ne3
trarchSos, maïa Ho ont été ohapuo toïo
disr' oé» par noire teu. Mono a«on. tait
quelques prisonnier».
Front du Oaucate. i
n-tmi la direction de Balrurt, noue
„»!!, rêjpuooé Partout le» atto,ue.d«
‘ T“;!;r direction da» la j
HfSrI «HH
ment^évé?» püèt9|eur.PlnmBéoo notr.
* pce orrt tfwAE*
s-çS-r asrisasx'8
« projecteur» nèn utliwèèe
Autour de l’Offenalv» ennemie.
PETROGRAD. — A plusieurs roprlec»,v
presse russe a dit qu'aprè» leurs tun-
tivea Infruotueuses sur lo front oocl-
mLil, les Allemands sa retourneraient
1 côté de nos allié», et essayeraient de
prendre leur marche triomphale do
innée dernière principalement dano lo
oteur nord, o’e&t-A-cJira dans lo rayon
> la Dvina. Les dernière» nouvelle» pa-
lissent donner raison à celte suppooi- j
un, Nous voyons en effet, qu’à pcino la
d à peu près en état, l'ennemi reprend
iva ofîonsivo partielle sur quelques pointe
j la Dvina oocidcntule, semUlar.t vouloir
lier son advereaho, co qui lui donne
occasion d’aliiours do so rendre cnmpio
uo co dernier tst autrement préparé et
lus fort qu’il no l’était RI y a quelque»
lois.
Dans le rayon do Jacob3tadt, des force»
llemmdcs, au nombre do quelques régi-
icnts, ont tenté un mouvement d’offon-
ive lu long du chemin do fer de Mitau à
[rcutzbourg. Leur effort s’eot porté au
oïd de la station do solbourg, où, par
icu foi», dans la nuit du 11 ot celle du
2 mai, Ils ont prononcé do vigoureuse»
ittaquco. C23 combats continuent aux
avirons du village do Jepenkn, à la pla-
o précisément où loo Russes, au mois ds
nar» dernier, parvenaient à percer tfes
ignés atlemandos. Députa cetto dernière
mérrition, aucun action n^riouso n’avai!
(tà entroprioo sur le frent septentrional
uc3o. Colloo quo rclevont les derniers
r.mmumquéa oont-ollo» le début d’opéra-
lion» do grc.ndo envergure ou de simple!
aemonstrationu ? , „ .
Les ronBOigncmcnte parvenus Jusqu loi
rt© permettent pa» do oo prononcer à ool
éj-ard, car on n» |>3i;t ravoir onooro s
S offensiv» reprioo par les Allemands ai
sud-ouest du lac de Modmoua, cpôratlor
qui S’étend maintenant Jusqu’au lac d(
Sventen, e?t ù rattacher à l’action di
rayon de Jacobstadt.
A la Batailla de Karishihrino.
PETROGRAD. — Solon de» renselgni
menta complémentaires In prise
Ru3300 de la pu,s^nte pM,t‘<>|J turquo d
Kariehlrlne qui fermaU I entré» «lo, l
Mésopotamie »’««t faite à la eu to d u
ocmbnt extrêmement sanglant qui a dur
seize heure», depuis ls pohit Ju Jour Ju
qu’au soir. LesRiiM8» «Jtiprit l avar
tago grâce * l’admlrablo élan douleur h
fanterle qui a enlové lèjjjllage kurde c
Sarmll eltué »ur une hautsur flanquj
ds deux monte noarpés et qui barra
l’accès de Karehlrine. LesTurc»^
combattu avec un acharnement moe
eriptlble pour la défense de la route ni
torique do la Mésopotamie.
LES OHEMINOTS ESPAGNOLS
MADRID. - Lee ohamlnote, réimls
Valladotld, ont ropousoé toute souitij
amiable et raitiflé à l’unanimité la déoi
ration da ta grève.
Le gouvernement croit qu’il s’agit d ui
oampagna d’agitation dont Wiw /
à Barcslonno. Il agira énergiquement
prondra toute» te» mesure» néeeesaii
pour garfcfttlr l’ordre,
LES SERBES A 8AI-0NIQUE reohorohoo, quatro eorpo seulement Jue- (
qu'iol ont pu fttro retrouvés. ,
8AL0NIQUE. — Los contingenta sorbe» .«5«erconno»dU bn,°n ^ COm!,WOit d° 1
ébarquôa ü' 8alonlque Jépajeent 60.003 bpiment de guerre français qui se ]
Olîîflf10©| OOlt 10 tlflr» dO I AITIHWO ♦mntmlé flottai flflG alptf siortà à ^
ans le» mS'rc.TomSfïtt R! |î?-rju.‘é aVprt. dS.'Srftt.'ito’lMnw
sjniïst
u »ara achevé dan» cinq ou »l« Vn,al"“- uni cérémant» limmanta à Inquéflt
ont pris part lo» autorités navale» ot ml- 1
•ERTE D’UN DIRIGEABLE FRANÇAIS lltaircs Itafisnnea a ou lieu au moment
du transport de» victimes à bord du na-
TOULON. — Un ballon dirigeable parll vire qui le® n ramenée» à Toulon. Ce
le Parie ot ayant touché sur ia célo do matin, les quatre cercueils ont été uôpo-
>rr>Vflnoc, a été elgnajé par les awtorltôs eéo à Salnt-Mandrlor en attènclant m
tallonnts esmme étant tombé à la mor obeèqus», dent la dalo n eot pas encore
\vr les côtca do Sardaigne». Des «cours fixée,
impreisée ont été Immédiatement portés Le» rccherchca dî» deux domlèree vie-.
lux naufragée, f/lelgré les plus aotivee tlmce continuent.
mmmammrmmt^mÊaaamaaammmaÊammmÊmmaaaamaaHmmamammaamammnmÊMÊamimmaammmmmmfgmam j
DERNIÈRE HEURE
(Service spésiai. da L’INDÉPENDANT).
,-rmrm: r ■ -r-n Lundli 4 h5ui.C0l
Sur I© front de Srionique.
LES OPÉRATIONS
8ALOMIQUE. -- Les troupo3 franco-anglaiace sont en contact avec l’onnemi
sur touto lu ligne do la frontière. Los Allemands ont repris filer lo bombardement
de» positions française©,
v, J, *"ES BULGARES DESERTENT
SALQMIQUE, Le» Bulgaroa continuent à déserter quotidiennement. IJ»
ont apporté de» échantliflenfi du pain distribué par l’intcndani/î bulgare. Ce pam
C3l conwtitué par un mélange indigeste do couleur feruno et d un geti. amer
fort désagréable.
La Roumanie et la guerre.
ZURICH. — M, Take Joneaco, au cours d’un récent discours prononcé à
Bucarest, a déctaré qu’il cet de toute nécessité quo éa Roumanls entre en guerre
immédiatement si l’on veut éviter uno révolution qui menaos crms c-eso
c’odatcr. m
En A aie R/l meure;
L’INQUIÉTUDE DLS T1IRC3 '-r.'-.y r.
ATHFNES. — Los Turcs sont tri» inquiets à la suito do l’avance des Rucsc»
en Aelc-Mlncuro. Ils ont établi cl ivant Erzindjtan do nombreuse lignes de tran-
rh^cs rr,al3 fi!s n’ont que de» cenon» de 4 et 7 pouces. Le tranopor», do i artllîerio
étint’trôe difficllîo, le» Turcs obligent des miliors do chrétiens à J**
nritp, nui mène a Erzindjian. Aveo les Turcs, on compte un nomb-e considéra-
blo d’offlcJcrs allemande ainsi que de© troupe3 boc.iso.
Chez l’ennemi.
nFiievE — Le chancelier de Bethmann-Holwcg e’cot rendu hier nu quar-
m JniZ.n » *î*M" uni Gèrent» ««I a»«it pour U» nonmr I.
eue casseur du mlnlotro Deibruh.
M. Vivian! à IMosoou.
MOSCOU. - M. Vlvlanl a aeelaté hier à un banquet offort par la oolonle
française. - » • -
Aux Etats-Unis.
I L’ARMÉE AMÉRICAINE
! ueui vinniz — Lo# mirécentant» des commisoîcns de Ici Chambre et du
: *é«5Bc7«®fci m l»K du "l« vrmmmt iz doter le» Etatt.Unl» d'un.
!nnïe d" 631 000 homtî.=») don» 101.0C0 eoldat» régulier».
| L© communiqué Anglais-
i minciES — La nuit dernière l’onrtomi attaqua en troî3 pointa différents
ai^x "environs du bois Pldcgetccrt. Il pénétra dan» no» tranchées
i chassé immédiatement, laissant uno dizaine do morto sur lo terrain. Las autres
aUacfm°"n'imicn|WtyrcuSill‘ SnglalMa pénétré dan» l«» tranchée» ennemies au
i 8UCl Nw^avans’hombard'é ies position» ennemie» au nord de Monohyauhol.
A l’est do Vermdlles activité de l’artillerie ennemie.
| P7I. Ciémentcl à Rome
Mi clémente), ministre du commsrce, s’oat rendu à Rome pour s’entretenir
aveo son collègue italien. ^ ,
. tMos a viateurs da Saiomquo.
SALONIOUE. - une ercadrlflo trançalso a lancé 400 bombe» eur le» ««"•
I pimente iulgaro t»:i»mand3 da Xan'.hl. Ile sont rentrés loua Indemnea. On Ignoto
II la» résultats do cco Uombnrdcmcnia.
JpaisBi isappFiSîisiïriEri
01 ■
j I
La supériorité industi'idlo, la supe- i (\
I rionté (fc, l’organisation militairo, les n
1 Allemands la devaient à leur enseigne- t(
>1 ment technique et professionnel. Alors { il
JI que nous nous plaignons avec raison e
• I d’avoir trop d’ouvriers imperfectibles g
n I et des règles d’apprentissage illusoires, s
il les Allemands ont su former ,des je
► L masses de travailleur» consciencieux j n
i-| et disciplinés dans les écoles spéciales s
/* I les cours professionnels répandus s a
[J I profusion sur tout leur territoire. t
,lt 1 üan« son rapport sur l'organisation
l’apprentissage, M. le sénateur
► I Aslier a constaté avec raison que J
•* I toutes scs innombrables ressources
I métallurgiques et chimiques dont elle
| inondait le monde avant qu’ello ont
I déchaîné la conflagration européenne,
à I l'Allemagne les a mises, de suite, en
m S ceuvre grâce h un personnel adnnra-
*• 1 blement préparé en vue d’accroître ses
.J forces offensives.
nJ I De ce nersonnel, des services im-
rtlmenses qu’il a rendus à l’Allemagne
^1 M. Herriot a parlé aveo beaucoup de »
r discernement, quand il a démontré 6
ue sans la force de la chimie l’AlW
mgne encerclée, serait depuis lonj
mips vaincue. « Non seulement, écri
i, ses chimistes alimentent la guerr
n lui fournissant jusqu’aux imrnondt
az asphyxiants, mais ils défend©!
on industrie. La « Koelnische Zeitunf
xpliquait cette vérité dans son nj
neio du 21 janvier lt)t(i ; la trent
eptième assemblée de l’Associatic
illemande oour l’industrie chimique
onflrmé lo fait. Qu’il s’agisse de l ui
isation de la résine, de la fabneatu
|rabrication de l'ammoniaque, le sava
ravatlle sans cesse â réparer 1
acunes créées par le blocus. Po
'alimentation, son intervention f
mcore plus sensible. I/Allemagne (
terriblement gênée pour se nourr
Mors-, elle s'ingénie. Elle tire de «
levures un r arti maximum ; elle utih
la rogne ; elle intensifie sa culture p
le nptfed'ionnement des engrais ; c
extrait une huile et un miel de la plai
que nous appelons lo « soleil >> ; e
développe les fourrages artificiels ; e
’onseille le remplneemeiit du café par ne
les décoctions d'orge, de niait ou de »
haricots grillés. Le directeur de Tins- Kr<
litut pharnuieeutique de Rerlin a lait qui
une conférence pour révéler que cor- le <
tains arbres peuvent donner de la «
graisse. » (lin
Lu somme, chaque individu est uli-1 nui
lise pour scs connaissances parti- ' , t
euliéres, et il peut rendre ainsi le j éci
maximum de services. Pour cela, il a le,
fallu spécialiser les jeunes gens par n>r
renseignement technique et proies- éli
sioiniel, | toi
L'Allemagne avait créé il limites
écoles lerlimqiics, Kt écoles eoimnei'- Vl'i
cialcs. p.ni.'J coins de perfceliounenient y i
industriel, f»22 cours de perl'eetionne- rn
nient, eominiTcial. Nous avons, nous
aussi, des écoles et des cours, mais (Mi av
hieu moins grand nombre. En réalité, et
notre enseignement n’est pas assez as
démocratique et l’on n’a jais donné aux m
rouvres manuelles la place qu’elles
doivent occuper dans un pays de W
labeur et d/* liberté. fu
La question préoccupait déjà avant E
la » 11 ■ rce ; mais sa solution s’impose â c<
l’heure grave m’i il faut refaire la pros- i
péri lé de la France. En 11)12, MM. gi
Henri Michel et Mascuraud avaient d<
déposé une proposition relative â pl
l’apprentissage où ils estimaient rpi’on n
pouvait se dispenser des cours de per- e<
fectionnoment, obligatoires _ en Aile- b'i
magne, et qu'on devait laisser aux a
chefs d'entreprise la liberté la plus e
complèle. . , 11
nuclqucs années aujuiravanl, en
Hilb, MM. Du bief et Aslier avaient, au e
coulruiiv, réclamé l'obligation. Les !
i ouvriers et employés des deux sexes I
’ devraient suivre, avant dix-huit ans i
ï révolus, des cours de perfectionne- ,
{ ment. ‘
: M. Aslier, dans son nouveau raj»- I
f port, maintient cette disposition fou- f.
i d amentale. Elle soulèvera bien des dis- (
l eussions. Nous espérons que le prin- <
' ripe d’obligation remportera e|, (pie les r
amants platoniques de la liberté, du >
i laissor-fairo et du laisser-donnir, com- >
prendront que le salut et la prospérité
du pays doivent passer avant tout. i
Octave, AUBERT. j
«amiainmnivittmammtvmaaamttwammtBn^idtt ; I
SOYONS DIGNES t,
j DES HÉROS DE LA MEUSE
1 Après plus de quatre-vingt jours
1 d'une offensive formidable et continue, <
j ù laipielle nos troupes ont opposé une
I résistance héroïque, et efficace, les dis-
1 sériations sur I épuisement militaire
allemand paraissent superflues et
mémo dangereuses. Dès décembre
; J9Î4, nous avions l'occasion de pro-
tester contre la légèreté de ceux qui
représentaient l’Allemagne .comme
étant aux abois, et déjà réduite, pour
combler les vides effrayants de ses ar-
mées, à faire appel aux vieillards et
aux enfants. Depuis « les coups ae
boutoir désespérés de la bete traquée»
sont devenus classiques : à chaque at-
taque violente de l'envahisseur, on
‘ revient à la formule. Quelle injure
pour nos magnifiques soldats mipas-
sibles devant les plus terribles assieds
i aux prises avec un ouragan sans fui
de fer et de feu ! Quelle suggestion
mauvaise, oour Tes civils de I arriére,
dont on endort ainsi la vigilance
« On les aura », Pétain 1 a (ht, et sa
parole vaut le fait, mais on ne les aura
mie par la force grandissante de nos
armes, par la surabondance de nos u-
9 lions et de nos munitions, par lutin -
{galion sublime des défenseurs de la
KAE'ttsrsfi;
des citoyens. !
g « Nous vaincrons certes, disait re-
ccmmenl M. M:iginol, délité de w
Mousi-, aux instituteurs de S0II I IJ ,
o- tement, mais il faut vramcrc, dans les
ï- meilleures conditions possibles, ci
t- noiir cela « il faut en mettre », ( m i
e. disent nos poilus. Mettons en donc.,
,’s faisons comme eux, et ne nous endoi-
nt mons pas dans un optimisme Wat qm,
<» sous prétexte de calmer les n r d .
u- n uniques neurasthéniques de ' arne e ,
: qui n’aiment pas être troublés p^1’ ^
)ni angoissants problèmes de liuui^ P
® i sente, nous conduit au.ir.JJïn^if *î?es
tl- ct nous empêche de voir les exigent u
M de la réalité. » . ., ,
la « pour nos incurables ophnnst^,
nt écrit M. Aulard, dans le V’}
cs incon (le la bataille ur îmcTous voilà tirés d'affaire, pmsm c
»} les Allemands n'ont P'JJ™*”™'
dun : il n’v a, selon ces optimistes,
’»'• qu’à attendre, avec unj «ounrn de cor-
jes titude ; lu victoire to^jÈ^t Anale.
UP » Eh bien ! e me permets de dire
ï
z
‘lie * ce seraif. plus funeste a la r rance qu.
lVfH été la prise de Verdun.
Entendons-noii* forcer la victoire/
niions 1a leçon du caiio.n de Verdun,
IHMIS crie, comme l'ava.’t déjà (.n>
’UiKM) de VîilfTiy (Ml 171)2 f
— r.itovens, la Daine est ert
ig(»r 1 Redoublons d’énergie» ci
us la sauverons I » , .
i Du liant en bas de l’échelle sm'iah,
•il, de son cfité M. Uharles HnmbTrt,
même sentiment de la réalité,
•me conscience du devoir doivent
•ej nd ce tons les eo»urs, obsède t
îles les intelligences.
K e idbile, disoliH-iioils bien (|1«J IIDUH
ivons lotis ubc’ et une action di-
\! Loin d'atténuer nos responsabilités
ons-cn une concepliou jmperietisf»
magnilhine. Que chacun travaille?
ne la conviction d'éfre un ouvrier
■oessaire de la victoire. >’
Dans I’ « oKuvrc », M. Maurice, ne
’aielfe, résume eu un mot le devoir
■ésent (le tous les Français : « DU,
rance brfile, dit-il, faisons la cha.ne,
urirne dans un incendie ».
Noire, année nous donne l'exemple*
ruiiriiose de l'aceoniplissenient de ce*
•voir sacré. Avoir tenu en échec la.
lus grande poussée militaire de l’Allo-
lague, c’est pour elle une gloire m-
miparable, et elle a consciimce (fiic ea
iche u’est itas Unie. Elle doit vaincre
Verdun et décevoir suc ce point pro-
is le plan allemand. Or, le plan alle-
larul, le voi«'i :
Itt> :>o mai it)lo, les six grandes asso-
idlIouH indiistrielh ( H les do
Empire adressaiimt au chaneelier do
P'Ilimaiin-llollweg un mémoire où
mus lisons : . . .
« Si la production de fer brui <;)»
racier u’avait pas élé doublée depuis
mois d’aofit. la coidinuatioii de la
pierre cfit été impossible... La mine n
minerai lorrain) couvre en ce monuMiJ
;n à 80 H, de la faliriention du fer brut
• i de Taeier, « Si la produel ion de la
> minette était troublée la guerio
> si rait (iiiasimeul perdue. »
« Eh bien ! écrit M. Henry Bérenger, ,
lans l’ « Action », celle minette lor-
raine, ce minorai de fer français .dil
liissiu de Briev sc trouve à vingt-cinq
kilomètres de Verdun, entre Longvvy,
Etain et ('.onllans.
D Uompreml-on maintenant 1111 lerét
re,,,iljil q u- le irrawl état-niaior »I1<-
IIIIIMII alll.'lMiil. ,là» IV-US ,1* lUtS. 1' ' <*•-
cuptiou de Verdun 7
,, L'occupalion de Verdun serait
pour l’Allemagne la garantie décisive
lu bassin de Ihiev,
» Et la reprise par nous du bassin do
llriev serait pour l’Allemagne, 1 etcan-
M'Iomooi de ses industries de guerre.
„ Tel est, l’enjeu de Verdun. »
(Vo«| vers le champ de bataille ou so
joue celle partie, peut-être décisive
une Ions nos regains, que toutes nos
préoccupations doivent se concentrer.
Pour assurer son gain aucun sacrifice
lie doit nous paraître trop élevé U
Pallie est en danger ! Nos armées tien-
nent bon, gloire à elles. Mais aussi que
tous les Français, par leur recueille-
ment, par leur ardeur patriotique, par
leur activité toujours en éveil, par
Pou* foi invincible, se montrent dignes
(P*s héros de la Meuse. Les privations
indicibles auxouelles sont, soumis ces
glorieux fils de France et qu ils sup-
portent héroïquement, leur ir,(lon^b f*
blo courage devant la mort, le sang
nii’ilH versent sans compter pour dè-
fendre la Pairie, nous rappellent
choque jour nue c'est le morpent, non
(lo nous endormir, mais de leur ap-
porter, avec le tribut de notre admi-
rai ion enthousiaste, le concours de
nhu en nlus intensif de toutes nos
volontés et de toutes nos énergies
pour les aider à chasser 1 ennemi et a
UW'"ilV>A1AU OK LA BARRIERE,
SUR LE FRONT DE VERDUN
La Situation.
Paris. - En vain les Allemands lan-
cent à i’assaut, des colonnes compactes ,
au:: pertes consenties pour t°JccJ K*
i d'» baivage s’ajoutent le» pert.s ca .sc.a
^ par le»» mUrcillcuses. L’accumulation de
1 batteries nui concentrent pendant qu© 1'
nues heures un feu terrible sur la pente
d'un ttroKwurV dévcrwBt de» qurm-
tlté» formidables U obus c‘“ to}î^avîrsiafrô
peut forcer pour un .ÜI^P® i^lfer eu?
qui occupait le soniruct à se replier eur
la contre-pente, ou J 1, ver-
!*-bri lu crête qui répare les deux vn
r-n t!u pivinrit en quebiu® «orto neutralisée
"ï d«nx artIllmW Ma ». -j>rt» «
fiiiaiTi'inds ont tant de fois été déetmc»
l trncTii des abris, le moment arrive
d’essayer d’en prendre possession. La
nirisê critique consiste à occuper le ter-
K in rava gé par les obus. LiL régiments
•AEeniaands ont tant de lois été décimés
JaJ no» tirs de 75 qu’ils n’osent plus ten-
ter cotte opération en plein jour. Et c ôst
S cours de la nuit, comme o va nt-hier
i encore .qu’ils dirigent leurs attaques sur
! n0F,nPOsômme, quelques progrès de no»
• ' ■. ' ,Î-V/& • ‘ •. ',?) f •*- ■
Prix ; 6 Centimes.
- ------- ■ ■ - —”g3gg5Bg^^
Mardi 16 Mai df M6.
7 i 111aI ~ "M iïmrnâm
L’INDÉPENDANT
DES BASSES-PYRENEES
T^Ho^eari JOURNAL RÉPUBLICAIN PARAISSANT TOUS LES JOURS EXCEPTÉ LE DIMANCHE f**"”” “Ô -
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I Molli SMoMJ « A«*
Fâu, département et limitrophe»,..,,,. 0 fr. » 10 fr. 80 fr.
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Rédacteur en chef : OCTAVI AUBERT
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wm&amcamamimruwïïîaimïïîmümmm’mïttaàrmmmmÊmamaaimimiiammaimmaaammiKmiammmaimmaamimiamiaÊÊiaiaiama^mmmaammmia^
ANNONÇAI »
Annan»,»» fudlcIiIrM.. Ï2*'
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Réclames. . f*IP *"
Chronique locale ou Fait» dlver» t frêne.
Lan Annonçai da durta na traitant ù. forfait.
Nouvelles Officielles..
d
r— - — P
Dimanche (Matin). [J
Er, Ohampagn», assez grande aetivtlé des deux artillerie» dano le» régions
(Il Prosnc» et de Satnt-Hllalredc-Crand. -
Sur la riva gauche da la Mcmvo, ic bombardement a diminué dMntcnolté nu *
taure do lu Journée. Noua avons repoueeô uno attaque sur r.et positions A l’ouest
do la cots 3C’„ g.
Sur les ponte» nord du Mort-Homme, un coup do main tenté jparl'cnroml «
a complètement échoué. }
Sur la rive droite et en Woüvre Journée rolntlvemont calme, 8
Aucun événement important a signaler eur h route du iront en dehors de la
canonnade habituoHc. „ ... ;
AVIATION. Dano la nuit du 12 au 13 mai, uno do no» caendrllfa», corn- *
posée do dix avions, a lancé 43 obus sur gare® etc Mantille»», do Briiubo» et sur
deo bivouacs dano tes région:) de Monlfauoon et do llomaguo. *
Dans ta même nuit, un do no» allons a lancé 11 obus sur le hangar A dit i-
» goablea do Motz-Frcscaty. ,
Dimancho (Soir). !
Au »ucl du do noya», noua avons repoussé un coup do main sur uns de nos
tranchée du B>1« des Logea. «
Orna la région do Verdun, aucun événement Important A signaler au cours
de la nuit sauf un bombardement violent do la région uu Mort-H anime.
. Nuit calme sur le resta du front. [I
Lundi (Matin). R
En Argonne, i\ la Fille-Morte, nous avons fait sauter deux mines qui ont
détruit une tranchée allemande.
Dans 3a région de Verdun, canonnade intermittente dans les différents
, •oetcurs. >
Aucune action d’infantcrie.
Journée calme cur le rceto du front. i
COMMUNIQUE BELGE
Après uno nuit calme et une matinée oaimon, la lutte d’artlllcrio a repris j
avec une grande activité dano la région do Di/mude et au nord cJo cette ville.
’ Aucun événement sur le reste du front. ;
Lundi (Soir).
Au sud de la Somme, prèo do VermandovMors, noue avon» réussi un ciup
tio m.îin qui noue a permis do nettoyer d’ennemie une tranchée ttllcm.tnd3 cîo
première ligne. !
£n Champagne, grande notlvHé des doux art!F3>rloai dans Ico eîtetcurs do |
Maisons do Champagne cl do la Butte du Mfienll. j
Ijn© incursion dans un ouvrage allomand, ii l’oucot du Mont Têtu, noua a |
pornii*. de ramener une quinzaine do prisonniers, ...... , . 1
Pane la. région de Verdun, bombardement du oeclcur du bois d Avooourt et ç
. de <îa cotî 301. ji
NuU calmo sur le reste du front. !
NOUVELLES DE LA GUERRE
DEVANT VERDUN
. PARIS. — La batail’e de Verdun pré- |
vento ectto particularité inédilo juoqu'ioi la
dans l’histoiro militaire do en prolonger ta
ndéünlment avec tantôt des recrude«ccn- de
cer, d’intensité et tantôt dos Intormlttcn- | di
Dos d’accalmie. Aln»l, dans la Journée rc
do dimanche, l'infanterlo allemande n’a l'î
plus attaqué et, seul, lo bombardement j oc
violent dans la région du Mort*Hommo, de
iulrmuttont dans les autres secteurs du ra
ti ont do Moueo, décote chez nos adver- tt
«aires t’int^ntion de poursuivre leurs en- et
trüpriaes contre Verdun. ! UÎ
La réconto offensive do l’onnemi sur les J*'
, doux rives du fleuve, après avoir atteint . ^
rca maximum d'inten^i-é du 4 au 10 mai, i
CÏÎ allé dopai» en déclinant. Les combats < i1
«igrtali o par 103 derniers communiquée • P
u1 îtaient plus que la suprême manifesta- j
tien d’mio activité qui o’éloint aujour- j
d’hui pour renaître aussitôt qu’un repo© j
d quelques Jou o et l’afflux de nouvelles *
forces l’auront vivifié encore uns fois. i J
U est meme possible, après l’échec cona- | r
t: d des démcnotratlons dienéminéco do i t!
ces jours-ci, que len Allemand^ préparent j 1
utf nouvel chort ccf>c<.r«|*ro centre t un d-s i y
pointa principaux du front roouçlen. No»«3 j 0
g;, :,n» bientôt fixés sur leurs Intentions. c
,vaia quoi qu’il en soit, petto éventualité i r
n'eut pas pour nous inquiéter. Apres quo j |
do ûc semaines ont passé depuis lo Jour , f
ou l’est déclanchée la bataille de /crdun, | ^
n :,B adversaires peuvent bien ocntlnuer ; ,
tout qu’ils auront du division» à Jotor ] (
la fc-urnalce Leurs pertes y étant t
considérablement plus Importanttequs ,
•Kr. Métros, nous verrons «®”B lnc.?i\v,t
î^s dernières ressources de I Ane.
tri-.‘,MO foncJro ainsi au feu do noo canons.
SUR LE FRONT RUSSE j
Lo Communiqué. »
f ETROGRAD. - Dans la région au
«Ui.-aucr.t d’Olykn, notre feu a p. ^.oquj
ur > cxpion’.cn dan3 uns batterio onr.cmio.
MI a SW»pa mov*n«, de» étemMit»
eiîtiemlo ont tenté d'approcher de ne3
trarchSos, maïa Ho ont été ohapuo toïo
disr' oé» par noire teu. Mono a«on. tait
quelques prisonnier».
Front du Oaucate. i
n-tmi la direction de Balrurt, noue
„»!!, rêjpuooé Partout le» atto,ue.d«
‘ T“;!;r direction da» la j
HfSrI «HH
ment^évé?» püèt9|eur.PlnmBéoo notr.
* pce orrt tfwAE*
s-çS-r asrisasx'8
« projecteur» nèn utliwèèe
Autour de l’Offenalv» ennemie.
PETROGRAD. — A plusieurs roprlec»,v
presse russe a dit qu'aprè» leurs tun-
tivea Infruotueuses sur lo front oocl-
mLil, les Allemands sa retourneraient
1 côté de nos allié», et essayeraient de
prendre leur marche triomphale do
innée dernière principalement dano lo
oteur nord, o’e&t-A-cJira dans lo rayon
> la Dvina. Les dernière» nouvelle» pa-
lissent donner raison à celte suppooi- j
un, Nous voyons en effet, qu’à pcino la
d à peu près en état, l'ennemi reprend
iva ofîonsivo partielle sur quelques pointe
j la Dvina oocidcntule, semUlar.t vouloir
lier son advereaho, co qui lui donne
occasion d’aliiours do so rendre cnmpio
uo co dernier tst autrement préparé et
lus fort qu’il no l’était RI y a quelque»
lois.
Dans le rayon do Jacob3tadt, des force»
llemmdcs, au nombre do quelques régi-
icnts, ont tenté un mouvement d’offon-
ive lu long du chemin do fer de Mitau à
[rcutzbourg. Leur effort s’eot porté au
oïd de la station do solbourg, où, par
icu foi», dans la nuit du 11 ot celle du
2 mai, Ils ont prononcé do vigoureuse»
ittaquco. C23 combats continuent aux
avirons du village do Jepenkn, à la pla-
o précisément où loo Russes, au mois ds
nar» dernier, parvenaient à percer tfes
ignés atlemandos. Députa cetto dernière
mérrition, aucun action n^riouso n’avai!
(tà entroprioo sur le frent septentrional
uc3o. Colloo quo rclevont les derniers
r.mmumquéa oont-ollo» le début d’opéra-
lion» do grc.ndo envergure ou de simple!
aemonstrationu ? , „ .
Les ronBOigncmcnte parvenus Jusqu loi
rt© permettent pa» do oo prononcer à ool
éj-ard, car on n» |>3i;t ravoir onooro s
S offensiv» reprioo par les Allemands ai
sud-ouest du lac de Modmoua, cpôratlor
qui S’étend maintenant Jusqu’au lac d(
Sventen, e?t ù rattacher à l’action di
rayon de Jacobstadt.
A la Batailla de Karishihrino.
PETROGRAD. — Solon de» renselgni
menta complémentaires In prise
Ru3300 de la pu,s^nte pM,t‘<>|J turquo d
Kariehlrlne qui fermaU I entré» «lo, l
Mésopotamie »’««t faite à la eu to d u
ocmbnt extrêmement sanglant qui a dur
seize heure», depuis ls pohit Ju Jour Ju
qu’au soir. LesRiiM8» «Jtiprit l avar
tago grâce * l’admlrablo élan douleur h
fanterle qui a enlové lèjjjllage kurde c
Sarmll eltué »ur une hautsur flanquj
ds deux monte noarpés et qui barra
l’accès de Karehlrine. LesTurc»^
combattu avec un acharnement moe
eriptlble pour la défense de la route ni
torique do la Mésopotamie.
LES OHEMINOTS ESPAGNOLS
MADRID. - Lee ohamlnote, réimls
Valladotld, ont ropousoé toute souitij
amiable et raitiflé à l’unanimité la déoi
ration da ta grève.
Le gouvernement croit qu’il s’agit d ui
oampagna d’agitation dont Wiw /
à Barcslonno. Il agira énergiquement
prondra toute» te» mesure» néeeesaii
pour garfcfttlr l’ordre,
LES SERBES A 8AI-0NIQUE reohorohoo, quatro eorpo seulement Jue- (
qu'iol ont pu fttro retrouvés. ,
8AL0NIQUE. — Los contingenta sorbe» .«5«erconno»dU bn,°n ^ COm!,WOit d° 1
ébarquôa ü' 8alonlque Jépajeent 60.003 bpiment de guerre français qui se ]
Olîîflf10©| OOlt 10 tlflr» dO I AITIHWO ♦mntmlé flottai flflG alptf siortà à ^
ans le» mS'rc.TomSfïtt R! |î?-rju.‘é aVprt. dS.'Srftt.'ito’lMnw
sjniïst
u »ara achevé dan» cinq ou »l« Vn,al"“- uni cérémant» limmanta à Inquéflt
ont pris part lo» autorités navale» ot ml- 1
•ERTE D’UN DIRIGEABLE FRANÇAIS lltaircs Itafisnnea a ou lieu au moment
du transport de» victimes à bord du na-
TOULON. — Un ballon dirigeable parll vire qui le® n ramenée» à Toulon. Ce
le Parie ot ayant touché sur ia célo do matin, les quatre cercueils ont été uôpo-
>rr>Vflnoc, a été elgnajé par les awtorltôs eéo à Salnt-Mandrlor en attènclant m
tallonnts esmme étant tombé à la mor obeèqus», dent la dalo n eot pas encore
\vr les côtca do Sardaigne». Des «cours fixée,
impreisée ont été Immédiatement portés Le» rccherchca dî» deux domlèree vie-.
lux naufragée, f/lelgré les plus aotivee tlmce continuent.
mmmammrmmt^mÊaaamaaammmaÊammmÊmmaaaamaaHmmamammaamammnmÊMÊamimmaammmmmmfgmam j
DERNIÈRE HEURE
(Service spésiai. da L’INDÉPENDANT).
,-rmrm: r ■ -r-n Lundli 4 h5ui.C0l
Sur I© front de Srionique.
LES OPÉRATIONS
8ALOMIQUE. -- Les troupo3 franco-anglaiace sont en contact avec l’onnemi
sur touto lu ligne do la frontière. Los Allemands ont repris filer lo bombardement
de» positions française©,
v, J, *"ES BULGARES DESERTENT
SALQMIQUE, Le» Bulgaroa continuent à déserter quotidiennement. IJ»
ont apporté de» échantliflenfi du pain distribué par l’intcndani/î bulgare. Ce pam
C3l conwtitué par un mélange indigeste do couleur feruno et d un geti. amer
fort désagréable.
La Roumanie et la guerre.
ZURICH. — M, Take Joneaco, au cours d’un récent discours prononcé à
Bucarest, a déctaré qu’il cet de toute nécessité quo éa Roumanls entre en guerre
immédiatement si l’on veut éviter uno révolution qui menaos crms c-eso
c’odatcr. m
En A aie R/l meure;
L’INQUIÉTUDE DLS T1IRC3 '-r.'-.y r.
ATHFNES. — Los Turcs sont tri» inquiets à la suito do l’avance des Rucsc»
en Aelc-Mlncuro. Ils ont établi cl ivant Erzindjtan do nombreuse lignes de tran-
rh^cs rr,al3 fi!s n’ont que de» cenon» de 4 et 7 pouces. Le tranopor», do i artllîerio
étint’trôe difficllîo, le» Turcs obligent des miliors do chrétiens à J**
nritp, nui mène a Erzindjian. Aveo les Turcs, on compte un nomb-e considéra-
blo d’offlcJcrs allemande ainsi que de© troupe3 boc.iso.
Chez l’ennemi.
nFiievE — Le chancelier de Bethmann-Holwcg e’cot rendu hier nu quar-
m JniZ.n » *î*M" uni Gèrent» ««I a»«it pour U» nonmr I.
eue casseur du mlnlotro Deibruh.
M. Vivian! à IMosoou.
MOSCOU. - M. Vlvlanl a aeelaté hier à un banquet offort par la oolonle
française. - » • -
Aux Etats-Unis.
I L’ARMÉE AMÉRICAINE
! ueui vinniz — Lo# mirécentant» des commisoîcns de Ici Chambre et du
: *é«5Bc7«®fci m l»K du "l« vrmmmt iz doter le» Etatt.Unl» d'un.
!nnïe d" 631 000 homtî.=») don» 101.0C0 eoldat» régulier».
| L© communiqué Anglais-
i minciES — La nuit dernière l’onrtomi attaqua en troî3 pointa différents
ai^x "environs du bois Pldcgetccrt. Il pénétra dan» no» tranchées
i chassé immédiatement, laissant uno dizaine do morto sur lo terrain. Las autres
aUacfm°"n'imicn|WtyrcuSill‘ SnglalMa pénétré dan» l«» tranchée» ennemies au
i 8UCl Nw^avans’hombard'é ies position» ennemie» au nord de Monohyauhol.
A l’est do Vermdlles activité de l’artillerie ennemie.
| P7I. Ciémentcl à Rome
Mi clémente), ministre du commsrce, s’oat rendu à Rome pour s’entretenir
aveo son collègue italien. ^ ,
. tMos a viateurs da Saiomquo.
SALONIOUE. - une ercadrlflo trançalso a lancé 400 bombe» eur le» ««"•
I pimente iulgaro t»:i»mand3 da Xan'.hl. Ile sont rentrés loua Indemnea. On Ignoto
II la» résultats do cco Uombnrdcmcnia.
JpaisBi isappFiSîisiïriEri
01 ■
j I
La supériorité industi'idlo, la supe- i (\
I rionté (fc, l’organisation militairo, les n
1 Allemands la devaient à leur enseigne- t(
>1 ment technique et professionnel. Alors { il
JI que nous nous plaignons avec raison e
• I d’avoir trop d’ouvriers imperfectibles g
n I et des règles d’apprentissage illusoires, s
il les Allemands ont su former ,des je
► L masses de travailleur» consciencieux j n
i-| et disciplinés dans les écoles spéciales s
/* I les cours professionnels répandus s a
[J I profusion sur tout leur territoire. t
,lt 1 üan« son rapport sur l'organisation
l’apprentissage, M. le sénateur
► I Aslier a constaté avec raison que J
•* I toutes scs innombrables ressources
I métallurgiques et chimiques dont elle
| inondait le monde avant qu’ello ont
I déchaîné la conflagration européenne,
à I l'Allemagne les a mises, de suite, en
m S ceuvre grâce h un personnel adnnra-
*• 1 blement préparé en vue d’accroître ses
.J forces offensives.
nJ I De ce nersonnel, des services im-
rtlmenses qu’il a rendus à l’Allemagne
^1 M. Herriot a parlé aveo beaucoup de »
r discernement, quand il a démontré 6
ue sans la force de la chimie l’AlW
mgne encerclée, serait depuis lonj
mips vaincue. « Non seulement, écri
i, ses chimistes alimentent la guerr
n lui fournissant jusqu’aux imrnondt
az asphyxiants, mais ils défend©!
on industrie. La « Koelnische Zeitunf
xpliquait cette vérité dans son nj
neio du 21 janvier lt)t(i ; la trent
eptième assemblée de l’Associatic
illemande oour l’industrie chimique
onflrmé lo fait. Qu’il s’agisse de l ui
isation de la résine, de la fabneatu
|r
ravatlle sans cesse â réparer 1
acunes créées par le blocus. Po
'alimentation, son intervention f
mcore plus sensible. I/Allemagne (
terriblement gênée pour se nourr
Mors-, elle s'ingénie. Elle tire de «
levures un r arti maximum ; elle utih
la rogne ; elle intensifie sa culture p
le nptfed'ionnement des engrais ; c
extrait une huile et un miel de la plai
que nous appelons lo « soleil >> ; e
développe les fourrages artificiels ; e
’onseille le remplneemeiit du café par ne
les décoctions d'orge, de niait ou de »
haricots grillés. Le directeur de Tins- Kr<
litut pharnuieeutique de Rerlin a lait qui
une conférence pour révéler que cor- le <
tains arbres peuvent donner de la «
graisse. » (lin
Lu somme, chaque individu est uli-1 nui
lise pour scs connaissances parti- ' , t
euliéres, et il peut rendre ainsi le j éci
maximum de services. Pour cela, il a le,
fallu spécialiser les jeunes gens par n>r
renseignement technique et proies- éli
sioiniel, | toi
L'Allemagne avait créé il limites
écoles lerlimqiics, Kt écoles eoimnei'- Vl'i
cialcs. p.ni.'J coins de perfceliounenient y i
industriel, f»22 cours de perl'eetionne- rn
nient, eominiTcial. Nous avons, nous
aussi, des écoles et des cours, mais (Mi av
hieu moins grand nombre. En réalité, et
notre enseignement n’est pas assez as
démocratique et l’on n’a jais donné aux m
rouvres manuelles la place qu’elles
doivent occuper dans un pays de W
labeur et d/* liberté. fu
La question préoccupait déjà avant E
la » 11 ■ rce ; mais sa solution s’impose â c<
l’heure grave m’i il faut refaire la pros- i
péri lé de la France. En 11)12, MM. gi
Henri Michel et Mascuraud avaient d<
déposé une proposition relative â pl
l’apprentissage où ils estimaient rpi’on n
pouvait se dispenser des cours de per- e<
fectionnoment, obligatoires _ en Aile- b'i
magne, et qu'on devait laisser aux a
chefs d'entreprise la liberté la plus e
complèle. . , 11
nuclqucs années aujuiravanl, en
Hilb, MM. Du bief et Aslier avaient, au e
coulruiiv, réclamé l'obligation. Les !
i ouvriers et employés des deux sexes I
’ devraient suivre, avant dix-huit ans i
ï révolus, des cours de perfectionne- ,
{ ment. ‘
: M. Aslier, dans son nouveau raj»- I
f port, maintient cette disposition fou- f.
i d amentale. Elle soulèvera bien des dis- (
l eussions. Nous espérons que le prin- <
' ripe d’obligation remportera e|, (pie les r
amants platoniques de la liberté, du >
i laissor-fairo et du laisser-donnir, com- >
prendront que le salut et la prospérité
du pays doivent passer avant tout. i
Octave, AUBERT. j
«amiainmnivittmammtvmaaamttwammtBn^idtt ; I
SOYONS DIGNES t,
j DES HÉROS DE LA MEUSE
1 Après plus de quatre-vingt jours
1 d'une offensive formidable et continue, <
j ù laipielle nos troupes ont opposé une
I résistance héroïque, et efficace, les dis-
1 sériations sur I épuisement militaire
allemand paraissent superflues et
mémo dangereuses. Dès décembre
; J9Î4, nous avions l'occasion de pro-
tester contre la légèreté de ceux qui
représentaient l’Allemagne .comme
étant aux abois, et déjà réduite, pour
combler les vides effrayants de ses ar-
mées, à faire appel aux vieillards et
aux enfants. Depuis « les coups ae
boutoir désespérés de la bete traquée»
sont devenus classiques : à chaque at-
taque violente de l'envahisseur, on
‘ revient à la formule. Quelle injure
pour nos magnifiques soldats mipas-
sibles devant les plus terribles assieds
i aux prises avec un ouragan sans fui
de fer et de feu ! Quelle suggestion
mauvaise, oour Tes civils de I arriére,
dont on endort ainsi la vigilance
« On les aura », Pétain 1 a (ht, et sa
parole vaut le fait, mais on ne les aura
mie par la force grandissante de nos
armes, par la surabondance de nos u-
9 lions et de nos munitions, par lutin -
{galion sublime des défenseurs de la
KAE'ttsrsfi;
des citoyens. !
g « Nous vaincrons certes, disait re-
ccmmenl M. M:iginol, délité de w
Mousi-, aux instituteurs de S0II I IJ ,
o- tement, mais il faut vramcrc, dans les
ï- meilleures conditions possibles, ci
t- noiir cela « il faut en mettre », ( m i
e. disent nos poilus. Mettons en donc.,
,’s faisons comme eux, et ne nous endoi-
nt mons pas dans un optimisme Wat qm,
<» sous prétexte de calmer les n r d .
u- n uniques neurasthéniques de ' arne e ,
: qui n’aiment pas être troublés p^1’ ^
)ni angoissants problèmes de liuui^ P
® i sente, nous conduit au.ir.JJïn^if *î?es
tl- ct nous empêche de voir les exigent u
M de la réalité. » . ., ,
la « pour nos incurables ophnnst^,
nt écrit M. Aulard, dans le V’}
cs incon (le la bataille ur îmcTous voilà tirés d'affaire, pmsm c
»} les Allemands n'ont P'JJ™*”™'
dun : il n’v a, selon ces optimistes,
’»'• qu’à attendre, avec unj «ounrn de cor-
jes titude ; lu victoire to^jÈ^t Anale.
UP » Eh bien ! e me permets de dire
ï
z
‘lie * ce seraif. plus funeste a la r rance qu.
lVfH été la prise de Verdun.
Entendons-noii* forcer la victoire/
niions 1a leçon du caiio.n de Verdun,
IHMIS crie, comme l'ava.’t déjà (.n>
’UiKM) de VîilfTiy (Ml 171)2 f
— r.itovens, la Daine est ert
ig(»r 1 Redoublons d’énergie» ci
us la sauverons I » , .
i Du liant en bas de l’échelle sm'iah,
•il, de son cfité M. Uharles HnmbTrt,
même sentiment de la réalité,
•me conscience du devoir doivent
•ej nd ce tons les eo»urs, obsède t
îles les intelligences.
K
ivons lotis ubc’ et une action di-
\! Loin d'atténuer nos responsabilités
ons-cn une concepliou jmperietisf»
magnilhine. Que chacun travaille?
ne la conviction d'éfre un ouvrier
■oessaire de la victoire. >’
Dans I’ « oKuvrc », M. Maurice, ne
’aielfe, résume eu un mot le devoir
■ésent (le tous les Français : « DU,
rance brfile, dit-il, faisons la cha.ne,
urirne dans un incendie ».
Noire, année nous donne l'exemple*
ruiiriiose de l'aceoniplissenient de ce*
•voir sacré. Avoir tenu en échec la.
lus grande poussée militaire de l’Allo-
lague, c’est pour elle une gloire m-
miparable, et elle a consciimce (fiic ea
iche u’est itas Unie. Elle doit vaincre
Verdun et décevoir suc ce point pro-
is le plan allemand. Or, le plan alle-
larul, le voi«'i :
Itt> :>o mai it)lo, les six grandes asso-
idlIouH indiistrielh ( H les do
Empire adressaiimt au chaneelier do
P'Ilimaiin-llollweg un mémoire où
mus lisons : . . .
« Si la production de fer brui <;)»
racier u’avait pas élé doublée depuis
mois d’aofit. la coidinuatioii de la
pierre cfit été impossible... La mine n
minerai lorrain) couvre en ce monuMiJ
;n à 80 H, de la faliriention du fer brut
• i de Taeier, « Si la produel ion de la
> minette était troublée la guerio
> si rait (iiiasimeul perdue. »
« Eh bien ! écrit M. Henry Bérenger, ,
lans l’ « Action », celle minette lor-
raine, ce minorai de fer français .dil
liissiu de Briev sc trouve à vingt-cinq
kilomètres de Verdun, entre Longvvy,
Etain et ('.onllans.
D Uompreml-on maintenant 1111 lerét
re,,,iljil q u- le irrawl état-niaior »I1<-
IIIIIMII alll.'lMiil. ,là» IV-US ,1* lUtS. 1' ' <*•-
cuptiou de Verdun 7
,, L'occupalion de Verdun serait
pour l’Allemagne la garantie décisive
lu bassin de Ihiev,
» Et la reprise par nous du bassin do
llriev serait pour l’Allemagne, 1 etcan-
M'Iomooi de ses industries de guerre.
„ Tel est, l’enjeu de Verdun. »
(Vo«| vers le champ de bataille ou so
joue celle partie, peut-être décisive
une Ions nos regains, que toutes nos
préoccupations doivent se concentrer.
Pour assurer son gain aucun sacrifice
lie doit nous paraître trop élevé U
Pallie est en danger ! Nos armées tien-
nent bon, gloire à elles. Mais aussi que
tous les Français, par leur recueille-
ment, par leur ardeur patriotique, par
leur activité toujours en éveil, par
Pou* foi invincible, se montrent dignes
(P*s héros de la Meuse. Les privations
indicibles auxouelles sont, soumis ces
glorieux fils de France et qu ils sup-
portent héroïquement, leur ir,(lon^b f*
blo courage devant la mort, le sang
nii’ilH versent sans compter pour dè-
fendre la Pairie, nous rappellent
choque jour nue c'est le morpent, non
(lo nous endormir, mais de leur ap-
porter, avec le tribut de notre admi-
rai ion enthousiaste, le concours de
nhu en nlus intensif de toutes nos
volontés et de toutes nos énergies
pour les aider à chasser 1 ennemi et a
UW'"ilV>A1AU OK LA BARRIERE,
SUR LE FRONT DE VERDUN
La Situation.
Paris. - En vain les Allemands lan-
cent à i’assaut, des colonnes compactes ,
au:: pertes consenties pour t°JccJ K*
i d'» baivage s’ajoutent le» pert.s ca .sc.a
^ par le»» mUrcillcuses. L’accumulation de
1 batteries nui concentrent pendant qu© 1'
nues heures un feu terrible sur la pente
d'un ttroKwurV dévcrwBt de» qurm-
tlté» formidables U obus c‘“ to}î^avîrsiafrô
peut forcer pour un .ÜI^P® i^lfer eu?
qui occupait le soniruct à se replier eur
la contre-pente, ou J 1, ver-
!*-bri lu crête qui répare les deux vn
r-n t!u pivinrit en quebiu® «orto neutralisée
"ï d«nx artIllmW Ma ». -j>rt» «
fiiiaiTi'inds ont tant de fois été déetmc»
l trncTii des abris, le moment arrive
d’essayer d’en prendre possession. La
nirisê critique consiste à occuper le ter-
K in rava gé par les obus. LiL régiments
•AEeniaands ont tant de lois été décimés
JaJ no» tirs de 75 qu’ils n’osent plus ten-
ter cotte opération en plein jour. Et c ôst
S cours de la nuit, comme o va nt-hier
i encore .qu’ils dirigent leurs attaques sur
! n0F,nPOsômme, quelques progrès de no»
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