Presse et revues
2 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1915-12-27
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 décembre 1915 27 décembre 1915
Description : 1915/12/27 (A49,N58)-1915/12/28. 1915/12/27 (A49,N58)-1915/12/28.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5274657h
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/05/2020
lui. NOUS sentons que derrière le décor
de fer de l’empire, les ruines s’accumu-
lent et préparent l'inéluctable échéance
des défaillances et des révoltes. Nous
pouvons attendre.
» Nous attendrons ,frères et soeurs d’Al-
aace et de Lorraine s’est écrié M. Louis
Barthou. Vous nous avez appris la pa-
tience et la confiance. Nous serons di-
gnes de vous. Nous ne voulons et nous
ne ferons que la paix française, une paix
de droit, de dignité et de justice, qui asso-
ciera aux réparations du , passé aboli par
les armes de nos soldats les garanties
d’avenir dues à la France reconstituée
par la victoire !»
Toute la salle dressée spontanément,
frémissante, a acclamé longuement l’an-
cien président du conseil qui venait de
parler superbement la langue de la Patrie
L’ancien président du conseil a alors
invité les assistants à répéter avec lui
l’appel de toute l’Alsace-Lorraine : « Vive
te France !» et la salle debout a crié d’un
même élan : « Vive la France 1 »
LE GÉNÉRAL DE OASTELNAU
EN GRÈCE
Pari3- 7- Le générai de Castelnau, chei
d état-major général, accompagné d’offi-
ciers d’état-major, est en Grèce, où l’a
envoyé en mission le général Joffre.
Etant donné que les Italiens sont inté-
ressés aux opérations de Salonique de-
puis leur débarquement en Albanie, le
générai de Castelnau a profité de son
passage en Italie pour aller conférer avec
lé généralissime Cadorna.
Après cette visite, le général de Castel-
nau est allé s’embarquer à Brindisi pour
Salonique. La traversée s’est effectuée
sans incident.
Aussitôt après son débarquement, le
général de Castelnau s’est mis en contact
avec le général Sarrail, commandant en
chef du corps expéditionnaire en Orient.
Mercredi dernier, il a inspecté avec lui en
détail les positions du front français et,
jeudi, le front anglais.
- ^ Les généraux se sont mis d’accord sùr
la mise au point des travaux de défense
du camp retranché.
Le-général de Castelnau a été accueilli
t>^r les autorités grecques avec la défé-
rence que mérite Sa juste notoriété.
Le général de Castelnau, ayant arrêté
/ le plan de campagne qu’aura à exécuter
/ te commandant en chef de l’armée d’O-
rien, va revenir en France pour repren-
dre ses fonctions auprès du généralissime
mais, auparavant, il s’est rendu à Athè-
nes où il a demandé une audience au roi
Constantin. Celui-ci est, depuis quelques
jours, très souffrant.
SUR NOTRE FRONT
Entre Y près et Arment! ères.
Paris. — Les renseignements reçus sur
les combats qui viennent de se dérouler
entre Ypres et Armentières représentent
1 échec subi par les Allemands comme
très grave. Les Boches ont fourni un ko-
lossal effort, sans avoir obtenu le moin-
dre résultat.
C’est après une émission de gaz suffo-
cants qu’ils lancèrent leurs bataillons
contre les lignes anglaises. Mais les
moyens de protection adoptés par les
.Alliés sont désormais efficaces et, au lieu
rJ^ans tes tranchées adverses des
soldats à demi asphyxiés, comme ils l’es-
péraient, les Barbares se heurtèrent à
des hommes en pleine possession de leur
P^ysifiue et morale et résolus à
défendre. La lutte fut âpre, terrible
Le forcenés corps-à-corps se produisirent
Comme jadis sur l’Yser, le champ de
bataille resta couvert de cadavres barba-
res. Les masses allemandes se replièrent
sur leurs lignes, poursuivies par le feu
de 1 artillerie anglaise qui les décima de
nouveau.
Des combattants estiment que, dans les
derniers combats, les Allemands ont per-
du plus de 8.000 hommes et n’ont pas ga-
gné un mètre de terrain. ®
à P^sumer que l’expérience dé-
sastreuse de ces jours derniers calmera
5MÏ?X GuXumTir belli
A propos de la grands offensive boohe.
— Le « Telegraaff » ap-
d^.BeIglcrue ^ l’activité militaire
aliemajidé concernant les mouvements de
troupe» A quelque peu diminué. Autant
SÜSLP® 11! J11#01*» tes Allemands ont
mamtenant à leur disposition une force
importante sur le front occidental, mais
fleurs réserves sont faibles. Avec l’inten-
tion ae ramener promptement leurs ré-
serves dans, un moment critique, les Al-
lemands soignent toujours leurs lignes de
communications. Le transport des muni-
iwjs continue et les dépôts sont réguliè-
roraent ravitaillés.
Le sentiment général en Belgique est
que la grande offensive a été ajournée et
pas d® »*tôt, l«s Alle-
frênérale!étant pajS prôts pour un'e action
LA GUERRE EN SERBIE
. 7~ 1) 03 te^ces bulgares sont si-
gnalées dans le voisinage imédait d’El-
Ba^an. Elles ont pour objectif de des-
«endre la vallée du Skoumbi jusqu’à
l'Adriatique. ,
La vallée du Skoumbi aboutit à l’Adria
d® kilomètres au
#ud de la baie de Durazzô.
Le COMMUNIQUÉ MONTÉNÉGRIN
(officiel). — Le 24 décembre, les
âu,r tout le front de l’armée du
Sandjak n ont donné aucun résultat à
^ attaqua noe troupes vers
reP°u&^é partout Aprè9
IMI vif oombat, les Autrichiens réussirent
a s emnarer de notre position de Raskova
Gom que nous lui avons reprise par une
vigoureuse contre-attaque en lui faisant
IS Swïnf0®11?®
Duels d artillerie sur les autres fronts.
*ü,t LE FR®NT ITALIEN
Autour des Opérations^1™""
•£« ŸA‘■ss?™ SSÏSSS
«««veau d’agir
lU n’espèrmt cependffit
•Uiülaii ^oa aJlîL'ïr.t Lomhar<îte
maman, nos aillés ont construit une toar-
gèau trop solide pour contenir l’invasion
Mois, comme ils tiennent avantSri
épouvanter, ils n’hésitent pas à^rédmLr
teoePSomonooaéM etcè sontiàAErp^ <
£??“£?% bien dignes des défen- <
seuirs de la kultur. u j
îïîf* dirî 'épouvantent per J
il 1 D- retardent pas même d’une
coure la puissante offensive que les Ita-
liens sont tout prête de mener loutre
LH Prisonniers autrichiens. t
Ronw. + On ennttoee l’afllvée & lllô I i
’ ^^ara’ au nord de 161 Sardaigne, de
5,000prisonniers autrichiens faits par les
Serbes et amenés par les troupes serbes
en Albanie Un autre convoi de prison-
niers autrichiens est déjà en route.
Arrivés do Soldats serbes.
Rome. — On continue à faire passer en
Italie de nombreux soldats serbes dis-
persés et «rivés à la côte albanaise. Us
sont drigés sur des camps de concentra-
tion spécialement préparés, où ils sont
encadrés sitôt arrivés.
Assurances à la Qrèos.
Athènes. — L’extension certaine des
•opérations d’ordre militaire ou autres ac-
complies récemment par les Italiens dans
la région de Valona était de nature à at-
tirer l’attention du gouvernement hellé-
nique toujours animé d’intentions ami-
cale envers la voisine de l’Epire sep-
tentrionale. Dans ces conditions et dans
cet esprit, la Grèce a chargé son minis-
tre àRome de faire une démarche en vue
de connaître l’étendue et le but de l’en-
treprise italienne précitée.
Le gouvernement italien, dans sa ré-
ponse, a donn éles meilleures assurances
, demandant même le concours de la Grèce
pour conduire à bonne fin l’oeuvre com-
mencée.
’ Aux dires des journaux, les négocia-
tions continuent entre les deux gouver-
| nements qui sont d’accord sur ce -rint
' que de toute façon les droits acquis à ce
jour par la Grèce dans cette région doi-
; vent être sauvegardés.
DU COTÉ RUSSE
Sur le front du Caucase.
1 Pétrograd. — Sur le littoral de la mer
Noire, au sud-ouest de Khopa, un de nos
' bateaux à moteur, malgré un feu violent
' venant de la côte près d’Athino, a captu-
ré un voilier turc chargé de blé et fait
£ Tisonniers sept turc3 armés qui étaient
bord.
Des renseignements authentiques ayant
été reçus au sujet de l’arrivée dans le
village de Rabat-Kérim, à 40 verstes de
Téhéran, d’une bande commandée par
l’émir Hischmet, forte d’un millier de ca-
valiers, un détachement de nos troupes
y avait été envoyé dans la nuit du 21 au
22, sous le commandement du lieutenant-
colonel Belomenstinoff, avec l’ordre de
détruire, grâce à un rapide coup de main,
la bande en question. Le 22, le lieutenant-
colonel Belomestinoff a rencontré près du
village de Rabat-Kérim deux bataillons
de gendarmes, 500 cavaliers de l’émir
Hischmet et 200 bakhtiaris qui avaient
établi dans la montagne des positions
naturellement puissantes et bien organi-
sées.
L’ennemi a ouvert un feu très violent
Le lieutenant-colonel Belomestinoff, après
une préparation d’artillerie, a attaqué
l’ennemi avec toute la masse de ses forces
et cherché à l’envelopper. L’ennemi a été
battu à plate couture et dispersé, perdant
118 hommes, dont 2 officiers, ainsi que 70
prisonniers. Nous avons eu 1 officier et
1 cosaque tués et 4 cosaques blessés.
Lee paroles du Tsar.
Londres. — M. Ian Malcolm, membre
de la Chambre des communes qui rentre
d’un voyage d’études en Russie. raconte
ses impressions dans les termes suivants •
« Une des choses que mon voyage m’a
apprises et que je voudrais faire connaî-
| tre au peuple anglais, c’est que les Russes
1 s°nt prêts à se battre jusqu’à leur der-
j nier homme.
» Ce sentiment est commun au dernier
; des moujiks comme à l’empereur,
j » Le tsar, dans un entretien d’une heure
qu’il a bien voulu m’accorder, m’en a
donné personnellement l’assurance. Nico-
las II, que j’ai trouvé en excellente santé,
r est» en effet, aussi déterminé qu’aucun de
; ses loyaux sujets,à poursuivre la guerre
jusqu au bout. L’idéie d’une paix séparée
lui fait autant d’horreur qu’au roi Geor-
ge. Je puis même citer à ce sujet la phrase
qu il a employée au cours de notre con-
vorsatîmv: « L'Angleterre peut compter
sur moi et mon armée avec une confiance
* absolue. »
I L’Aotlon dan» tes Balkans.
Bucarest. L’ « Adverul » publie une
intemew d’un diplomate de l’Entente qui
a déclaré que les alliés ne quitteront pas
, te» Balkans, et qu’ils préparent une nou-
velle entreprise dans laquelle le rôle prin-
cipal sera joué par la Russie.
En Bessarabie.
ruÜTlî' Les ,îravaux de fortification
russe en Bessarabie, le long du Dniester
du Pruth, sont terminés. De grandes
tranchées ont été 'construites sur le bord
des deux rivières. Par endroits aussi des
positions fortifiées ont été établies.
L interruption des communications en-
tre la Russie et la Roumanie était causée
par ces travaux que la Russie voulait
achever sans témoin étrangers.
La concentration de troupes dans cette
rzSSî a,^u*but de te protéger contre
3 1 éventualité d une invasion austro-buga-
re-allemande par le sud de la Russie. 8
JL—— L-
NOUVELLES LOCALES
& RÉGIONALES
| f„
Le NOUVEAU MAJOR de la GARNISON
A partir du 1er janvier 1916, en vwtu
d une circulaire ministérielle, les majors
des garnisons de Pau et de Tarbes, qui
n’appartiennent pas, par leur arme, aux
dépôts des régiments dé leur garnison,
sont supprimes.
Ils seront remplacés par des officiers
choisis dans oes dépôts.
Le major de la garnison die Pau aura
pour remplaçant M. le commandant de
Beauiquesne.
DAN8 L'ARMÉE
Infanterie t
Sont promus :
Au grade de lieutenant, M. Tiarko Ri-
chepm, du 18e ;
Au grade de lieutenant à titre tempo-
raire, M. Rességuier, du 143e.
Au grade de sous-lieutenant, M. Spéna
du 143e territorial d’infanterie, qui passe
au 144e.
Service de Santé.
Sont promus dans le cadre auxiliaire
du service de santé et maintenus à là
disposition du général commandant la
18" région :
Au grade de médecin aide-major die Ire
classe, M. Crâuste (Maurice-Jean-Demis).
Au grade de médecin aide-major de 2e
classe, à titre temporaire, M. Ruelle
(Léon-René-Ludovic), médecin auxiliaire
au 18e régiment d’infanterie.
—'<§/—
UNE HAUTE DISTINCTION
Le capitaine aviateur Van den Vaero,
qui fut longtemps lieutenant au 18e d’in-
fanterie et fils du général en retraite, à
Pau, vient d’être décoré par le prince
i do Connaught, de la Médaille militaire
| d Angleterre. Cette distinction est très
rare.
LE BAÛOALÂURÉÀT et les CANDIDATS
SOUS LÉS DRAPEAUX
Le ministre de l’instruction publique a
décidé que le temps passé aux armées ne
serait pas compté dans le délai régle-
mentaire pendant lequel les candidats au
baccalauréat ayant échoué aux épreuves
orales conserveraient le bénéfice de l’ad-
missibilité. On a envisagé déjà poür les
admissibles au baccalauréat la possibilité
de les déclarer reçus sans qu’ils aient à
subir l’examen oral. Les étudiante de la
classe 1917 seront traités sur le même
piedv mais une décision terme n’inter-
viendra sans doute qu’à l’Issue des hosti-
lités.
•—*
LES OGLIS POSTAUX MILITAIRES
l^s retards OU les fausses directions
constatées .dans l'acheminement des colis
postaux militaires sont dus, le plus sou*
vent, à des défectuosités dans le libellé
des adresses. Malgré les indicatons pré-
cises de l’avis au public du 25 mai 1915
relatif à l’expédition de ces coiis, un
grand nombre d’expéditeurs omettent les
renseignements essentiels et croient y
suppléer ^ar la mention du secteur postal
du destinataire. Or, cette indication
n est d’aucun intérêt en matière de colis-
postaux militaires et ne peut suffire pour
en permettre l’acheminement.
Il est rappelé que les renseignements
indispensables à porter sur l’adresse des
colis postaux sont les suivants :
A)- Nom et prénoms dè Fèxpéditeiur.
i 77* Nom, prénoms, grade du destina-
taire.
G). Arme, état ou service.
D). Corps de troupe èt unité.
Sans indication du secteur postal.
Dans le cas où le Iiéü de destination est
connu de l’expéditeur, par exemple le cas
le militaires à demeuré dans la zone
ïeis armées OU dans la zone de l’intérieur
rl y aura lieu d’Indiquqer ce lieu de desti-
nation.
...... , . ,J W■ '-<* > J .
TRIBUNAL OORRÉOTIONNEL
Dans sa dernière audience, le Tribunal
* jugé les affaires suivantes
Pris5!? §?ur Potences envers sa mère et
a 5 fr. d amende pour ivresse
gendS 1 = V f/ 6
sipïéSaZoTlt? VaU‘ ““ “l
ti^Rîade1^11® P-. de Sendets, a été vie- '
darne^ Y 0103 df fait de la part de la
aame G. L., également de Sendets, 80 fr i
d amende à cette dernière j
reïôindnren?a5Sienae' Mme L-> est venue
atiaw R * r ,SOÛ.ateF1t, le militaire-
iF Tous deu* on* été surpris
.ans la commune d’Artiguelouve *
délit d adultère amène les conséquences i
suivantes : un mois de prison à la dame *
piüseion J°urs,d® la même peine!
plus 100 fr. d amende, à son complice B... «
h . dame N..., d’Asson, a coupé du
bois dans la propriété A... 2fr. d’amende
—j
PRISONNIER DEPUIS 17 MOIS f
S°dt im> la famille Gros, 1
était resté noal
velles de Casimir Gros de la classe 1910
para le premier jour de la mobilisation.’
i te suiposait tué. Or, son père vient de
j recevoir de ses nouvelles par une carte
! P,°?tele datée de Peterboro le 14 novembre
pain et du salé, ajout \
est en bOTlne mais il ne
fcn su* Ie 9 raiS0M !
—/Qs~~‘ !
LES t JOURNÉES DEA DRII IIQ A
r Jt?urn1es des Do'ilus » ont rem-
lég“ime Comme lô
né^nS» quf paur te; précédentes « Jour-
. / . n°fro public a donné avec
^te générosité touchante qui, discrète et
Se’ muÇr Jama‘ 9 me occasion
Samedi et dimanche, favorisées par ûn
U?Simïrifl2Ue’ un? kmpératiAET £
tivaie, nos charmantes quêteuses ont
SSTTii et
es de la cité, semant à profusion leurs
BSMfffSbJislamnt —• «SS
Le résultat financier exact n'SSvu en. i
oore connu, mais nous pouvons dire ou’il i
donnera un total imposant ^ 1
féliefter les concours dé- !
de^d-te^mariifpoto protligués, à l’oooasion
• ^^ante et grande pSrieT^* *
i Aujourd’hui hindi, la vente des in«f *
gaea a continué tout aussi fruStueuLw
samedi èt dimanche. lU6Use que
i WDS HÉROS
di^alï garç°n àegraad
—/Q/—
FRISE D’ARMES j
à 10 heures, au cours
mu armes qui aura lieu 00m
SU2,laHaute-PLante, M^e'
Yommandant lés suhS'vi!
wFfJ?-?*** et barbes, distribuera 1
W^tain nombre dè
POUR LA SANTÉ PUBLIQUE |
débart^iiÎLi^ J^amond, inspecteur J
J^anoenemàl pour la répression de» ]
divers prélèvements de 1 «
denrées alimentaires. 6 j «
iUlwfL^cbantilte11® seront envoyés au ta I i
***«*%£& j
—h.. I
THEATRE \
u ^'n?>Ondan,C 0 ^3 matières nous obL’e-A I
il
N
• ^ men » que nous tenons à publier in-ex-
•; tenso.
| Disons toutefois que cotte représenta-
î tion a obtenu un très gros succès et que
! le public n fêté, comme il le devait, les
• talentueux interprètes de l’opéra-comique
de Bizet.
—
LOTERIE DES POUPÉES
„ ürage dè la loterie des Poupeés de
1 Hôpital Nitot, aura aujourd’hui maidi à
3 heures.
NOS BÉARNAIS AU FEU
Voici la très élogieuse citation à l’ordre
de l’armée de notre compatriote Cami
, (Pierre), adjudant au 36’ régiment d’in-
fanterie coloniale :
| « Sous-officier ayant fait preuve en
toutes circonstances d’une bravoure ex-
ceptionnelle et d’un mépris complet du
i danger. Le 6 octobre 1915, a entraîné avec
f Ja Plus grande énergie sa section à l’at-
| taque de la tranchée ennemie et est tombé
5 grièvement blessé à une trentaine de mè-
j très de cette dernière. »
La médaille militaire lui a été conférée
I décret ministériel du 11 novembre
| 1915.
1 j ' A été promu sous-lieutenant sur le
| champ de bataille.
• î *
| « LA VIE DE BOHÈME » 6t a MIGNON B
AU THÉÂTRE St-LOUIS
î Ainsi que nous l’avons annoncé trè9
succinctement dans notre dernier’ numé-
ro» tes deux représentations de « La Vie
de Bohème » et de « Mignon » seront
données, en soirée, au Théâtre Mumici-
> pal, la première samedi prochain 1er jan-
! v[or> te deuxième le lendemain diman-
K cm
| ^m® 9 Nordi, St-Germier et Labarthe j
MM. Chardy, Villaret, Lapeyre, Balleroy
et Labarthe seront les principaux inter-
prètes de ces deux chefs-d’oeuvre qui, de-
puis longtemps, n’ont pas vu les feux de
; rampe à Pau.
! réputés, notre public les a
; déjà jugés et appréciés. L’accueil qui
\ teur a ôté fait, dans les spectacles donnés
S (précédemment, sont un sûr garant de la
] haute estime en laquelle les tient fidèles
: habitués du Théâtre Municipal, dont on
: ronstate la superbe renaissance sous
? I habile direction des organisateurs de
ê cette saison lyrique.
5 Les Palais iront en foule applaudir
« La Vie de Bohème » et « Mignon »,
\ parce qu’ils sont certains d’assisiter à des
représentations montées avec un soin
rare et un souci artistique des plus ap-
préciables. *
LE FEU
Samedi soir, vers 7 heures, un feu de
chemmee s’est déclaré 17, rue Gassies, au
rez-de-chaussée. Le feu a été rapidement
éteint. Les dégâts sont peu importants,
——•*
CYCLISTE SOUS UNE VOITURE
Un encombrement de voiture s’est
produit dimanche matin, vers 7 heures et
demie, à l’angle des rues des Cordeliers
i et Préfecture.
Le jeune Gustave Gassiot, 14 ans, chas-
? seur à l’hôtel de France, qui en bicyclette,
traversait la chaussée à ce moment-là, a
| roulé sous l’attelage de la dame P ,
f charcutière à Lescar. Le véhicule est
pa.ssé sur le corps du gamin. Celui-ci a
. été transporté à l’hôtel de France puis à
son domicile. Son état n’est pas inquié-
1 vÛIlt*
| ■■■
I FÛOT-BALL RUGBY
! ^ *Ler dim,anche, sur le terrain de la
Croix-du-Prince, s’est déroulé le match
de focxt-ball qui mettait aux prises les
! é?uJlp€® premières de la Section Paloise
i et du t ootball-Club Louirdais. j
| Assistance nombreuse. Partie très inté-
ressante.
La Section Paloise triompha par lâ
points (4 essais, 1 drop-goal) à 3.
A la Section, se firent remarquer le
trois-quart centre Dupouy, les avants
troisième ligne Fourau et Prat, et le demi
d’ouverture Piteu.
Bon arbitrage de ML Dupuyaut
**tt
A °teron, se ^déroulait
un match de foot-ball entre lés équipes
premières de l’Union Sportive Paloise et
de 1 Oloron-Etudiant-Club.
Après une partie d’un jeu magnifique
ae part et d’autre, la rencontre se termi-
na par un match nul (0 à 0).
i-équipé d Olonon, très supérieure en
poids, domina légèrement au début de
m partie, niais la défense de nos jeunes
Palois fut infranchissable. En seconde
mi-temps, l’Oloron E.-C. fut à son tour
dominé par l’Union qui, malgré tous ses
efforts, ne pût non plus franchir les buts
adverses.
Nos félicitations aux deux « quinze ».
Bon arbitrage de M. Tonnet,
7- Samedi dernier, à Pau, sur le ter-
ram de la igue d’Education Physique, à
Jurançon, l’Union Sportive Paloise 12) a
i battu te Section Paloise (2) par 3 à ô,
: après une partie âprement disputé©.
I ***
' piatch die Rugby qui s’est dérotilé
[ dernier, au champ du Foot-
rT^!L vlb ?éarn> à Bizanos, mettait aux
pnses les ^ équipés de l’Avenir Paîois (1)
i ®. du Foot-Ball Club Béarn (2) : ces der-
niers par un jeu bien suivi ont montré à
1 Avenir Palois que « La valeur n'attend
, pas le nombre des années »,
avo,ir do5?iné constamm< sttti
adversaire, le F. B. C. B. a dû s’incliner
devant le poids des joueurs de l’A P
Grâce à une prolongation d’un quart
e heure ces derniers ont marqué un bel
essai qui a clôturé cètte partie tout à
1 avantage du Foot-Ball Qub Béarn.
CONVOI AUTOMOBILE
BéafniAs et Basque
D’AMBULANCES SUR LE FRONTT
Sommes versées à la Préfecture :
..M-, Louis Barthou (2e versem.), 309 fr.;
M- Armand Gommés, banquier à Bavon-
ne (4e versement), 200 fr.; M. Luscan, né-
gociant à Pau, 20 fr. ; Comité des Poteaux
d0 de l’Amirauté britannique (par
M. Phsson^ 500 fsr. ; M. Alamon, notaire
à St-Jean-Pied-de-Port, 100 fr.
Souscriptions recueillies dans lés com-
ûiunes de i Espelette, 103 fr. 15 ; Larres-
aore (2e versement), 11 fr.; Luxe-Sumber.
?7lfrÔ,^111r Sault-de-Novailles,
57 fr.50 1 Labets-Biaoay, 51 fr.; MoWuer-
te AlÇfty» 60 fr. ; Berrogain-La-
^ 27 lui fJi 60 AEsquiule
û Ahère, 30 fr.; Giuéthary, 30 fr :
Ballespisse, 75 fr ; Siros, 15 fr.; Gotein,
16 fr., Uzem, 60 fri; Lacarry, 40 fr.; Hô.
pitol d’Orion, 68 fr. 50 ; Ihoîdy, 1Ô6 fr 45‘
Noguères, 20 fri; Castagnède, 30 fr.ràar-
in, 72 fr. ; Limendous, 10 fr. ; Gamoiu-Ci- !
y. Çr.; Audaux, 13 fr. 75 ; Serres-
în t’’ Ste-Engrâoe, 59 fr. 40 ; Bénéjacq,
40 fr.; eyreLongue, 90 fr.; Bentayou, 5 fr.
Angous, 4 fr.; Bosdnrros, 19 fr.; Cardes'
> se, 4 fr.; Lalongue, 66 fr.; Gariède, 10 fr.
1 ?„0Iïler» JL fr.; Lurbe, 11 fr. 80 ; Bordes,
52 fr.; Bruges, 40 £r.; Monda, 6 fr.; Lo
rotaro, 12g fr. ; AyheTre, 10 fr. 75 ; Gère-
Bélesten, 27 fr.; Lalonquette, 20 fr.; Ar
néguv, 1(K) fr.; Mifaget, 12 fr. 15 ; Men-
dionde, 25fr.; Jasses, 19fr.; Arrosés, 6ftr.
i fasses, 19 fr.; Arrosés, 6 fr.; Gan, 18 fr.;
■ Aubous 2 fr ; Arette, 17 fr. ; Aubin, 5 fr. ;
Bourdettes, 30 fr.; Lonçon, 15 fr.
** qp—
MAIRIE DE PAU
Avis aux Etrangers.
Maire de Pau a l’honneur de rap-
peler aux étrangers qui viennent établir
leur résidence à Pau pour raisons d’a-
grément ou de eanté qu’ils doivent, dans
le délai de quinze jours à dater de leur
arrivée, faire à la Mairie la dédaration
exigée par le décret du 2 Octobre 1888 et
produire, à cet effet, toutes pièces justi-
ficatives.
Les étrangers se fixant à Pau pour y
exercer une profession, un commerce ou
une industrie doivent aussi faire une
dédaration de résidence dans les huit
jours de leur arrivée en justifiant de
leur identité.
Les autorités exigeant à la frontière,
outre la production du permis de séjour,
celle de la déclaration de résidence, le
Maire engage vivement les intéressés,
qui ne sont pas en règle a.\fec la loi, à
venir faire cette dédaration à l’Hôtel de
Villa (1er étage), dans le plus bref délai
j U Maire : A. de LASSENCE,
LES OONOERTS SYMPHONIQUES
au Pavillon des Arts (Place Royale).
| Mardi 28 Décembre 1915,
| à 3 h. de 1’après-midi :
GRAND CONCERT SYMPHONIQUE
Sou» la Direction die M. Albert TORFS.
PROCRAMMI :
Première Partie,
1. Marche nuptiale d’une Pou»
pée Lecocq
2i Petite Berceuse Laporte
3. Menuet de la Cour des Mira-
cles Gauwin
4. Suite d’Orchestre,.Sonnier
a) Arlequinade ;
b) Intermezzo ;
c) Aubade Luzienme,
Deuxième Partie.
5. La Fête du Village voisin.. Boiëldieu
(Ouverture).
6. La Lettre d’adieu ZéroO
7. Pour oublier (intermezzo).. G. Mira!
B. Sélection sur Faust Gounod
Prix d’Entrée : 9 fr. 7S.
Vendredi 31 Décembre 1915,
à 3 b. de l’après-midi :
7®* SEANCE DE MUSIQUE ANCIENNE
ET MODERNE
1 avec le concours
de M. Paul MAUFRET, Pianiste.
—-
SEVIGNACQ-MEYRAC. — Mort pour
j la France. — Nous apprenons avec peine
’■ 10 décès du caporal Simon Hourclé, du
j 18e régiment d’infanterie, survenu le 18
» septembre 1914.
1 -P110.la tenude, dont il était le fils très
affectionné et dévoué, veuille agréer nos
sincères condoléances*
•—
EXTRAIT
Des Registres de TEtat-Civil de Pau.
Mariage.
f Auguste Blacque, cuisinier-soldat, et
j Zeluma-Jeanne Blacque, sans profession,
\ Décès.
Thomas-François Maupomé, prêtre, né
! à Gourdan (Haute-Garonne), 93 ans.
Jeân-Amédée Labat, négociant, né à
Pau, 43 aiiâ.
Jean-Gabriel Abeilhé, soldat, né à Cas-
telvieilh (Hautes-Pyrénées), 40 ans.
Georges Morin, né à Prez-en-Paii
(Mayenne), 29 ans.
A LA BELLE JARDINIÈRE
Au Pont feuf — PAU
IMPERMÉABLES pour Militaire» ta
toile extra, empiècement devant et der-
rière, capuchon mobile, col en drap. —•
Imperméabilité parfaite.
LA PLUS IMPORTANTE SPECIALITE
DE VETEMENTS
C09VOI FUNEBRE
M. et Mme Pierre Cibera et leur fila :
M. et Mme Justin Cambot et leurs en-
fapts (de Juçançop) >:,M. et Mme Jean
Libers et léüTS enfants (de Jurançon) ;
Mme Veuve Maucap et seâ enfants (de
Jurançon) ; les familles Alfred Fréchoti
(de Bizanos) et Pascal Lalaime (de Pau) ;
Mlles Marie et Madeleine Feydell, prient
leurs amis et connaissances de leur faire
l’honneur d’assister aux obsèques de
Madame Veuve Florence DI BERS
teùr mère, grand’mère, belle-soeur
et tante,
qui auront lieu le mardi 28 décembre en
l'église St-Martin, à 10 heiureè.
On sé réunifia à la maison mortuaire.
fljVTgg Porteneuye, à 8 ^
CONVOI FUNEBRE
Mme Gaultie r de lâ Riche rie ; M. Guy
Gautier de la Richerie, brigadier au 118e
Régiment d’artillerie lourde ; M. Mau-
rice ^Batard, Greffier en chef du Tribunal
Civil, et Mme Maurice Bâtard ; Mlle So-
lange Gaultier de la Richerie ; Mlle Li-
liane Batard ; Mme Poyan ; le Comman-
dant Sêvène, Capitaine de frégate en
retraite ; le Capitaine Pierre Leoointre,
au 10« hussards, et Mme Pieame Lecoin-
tre ; M. Louis Sévène, adjudant de ré-
serve au 62e Régiment d’infanterie ; Mlle
Marie-Antoinette Leoointre ; MM. Max et
Hubert Leoointre ; les familles Vrésnière,
Làfon, Payah, de Cahouiet, de Bérenger,
de Laisfcre, de> Solminihac, prient leurs
amis et connaissances de leur faire l’hon-
neur d’assister aux obsèques du Çhef
d’Esc^cliran
GAULTIER DE LA RUGHERfÊ
Commandant lé Dépôt du 118e Régiment
d’Artillerie lourde,
ÇJtevàÜw de la Légion d’Honnenr,
Commandeur de l’Ordre de la Couronné
dê Roumanie,
teur époux, père, beau-père,: grand-père,
gendre, beau-frère, oncle, cousin
germain et cousin,
qui auront lieu le mercredi 20 décembre
1915, en l’église St-Jacques, ;à 10 heures.
Oh se réunira à la maison mortuaire, !
40, rue de Bordeaux,, à 9 heures 30. î
^ Les Dames-t. «mi priées de se rendre |
directement 4 l’ègbséU s ~ I
Ni fieiirs, ni cpuremies. , ^ . |
il CONVOI FUNEBRE
Mme Veuve Auguste Daleau ; M. et
Mme Max Daleau et leurs enfants ; M. et
’ Mme Léonce Daleau ; Mme Veuve Victor
| Daleau ; Mme Veuve Janet, prient leurs
| amis et connaissances de leur taire l’hoo-
’ neur d’assister aux obsèques de
Monsieur Auguste DALEAU
; qui auront lieu le mardi 28 décembre, tn
< l’église St-Jacques, à 10 heures.
On se réunira à la maison mortuaire,
22, rue Carnot, à 9 heures et demie.
Les Dames sont priées de se rendra
directement à l’église.
T5sTDETÎS™r
Mme Veuve Léon Abadie et ses enfants;
M. Henri Abadie; Mme Veuve Jean-Marie
Laulné ; les familles Nadau, Boupat,
Lazaro, Cami, Laulhé et Abadie-Gasquin
' prient leurs omis et connaissances de
vouloir assister à la Messe de huitaine
qui sera célébrée le mercredi 29 décembre
1915, à l’église St-Martin, è 9 heures,
pour le repos de l’âme de
Monsieur Léon ABADIE
Liquoriste.
i¥MlHnmiïlW* TTTïïiliF^iTff TlTTilWiinRI iUffll
| REMERCIEMENTS
Mme Veuve Labat ; M. Paul Labat :
Mme et M. Paul Carrère (de Jurançon;
et la famille Dupuy (de Larnayou) remer-
cient bien sincèrement les personnes qui
leur ont fait l’honneur d’assister aus
obsèques de
Monsieur Amédée LABAT
qui ont eu lieu hier à Jurançon.
REMERCIEMENTS
M. et Mme Salthun et leur fille ; les
familles Sedze, Salthun et Lagouardette,
remercient bien sincèrement les person-
nes qui leur ont fait l’honneur d’assister
aux obsèques de
Mari» SALTHUN
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lent et préparent l'inéluctable échéance
des défaillances et des révoltes. Nous
pouvons attendre.
» Nous attendrons ,frères et soeurs d’Al-
aace et de Lorraine s’est écrié M. Louis
Barthou. Vous nous avez appris la pa-
tience et la confiance. Nous serons di-
gnes de vous. Nous ne voulons et nous
ne ferons que la paix française, une paix
de droit, de dignité et de justice, qui asso-
ciera aux réparations du , passé aboli par
les armes de nos soldats les garanties
d’avenir dues à la France reconstituée
par la victoire !»
Toute la salle dressée spontanément,
frémissante, a acclamé longuement l’an-
cien président du conseil qui venait de
parler superbement la langue de la Patrie
L’ancien président du conseil a alors
invité les assistants à répéter avec lui
l’appel de toute l’Alsace-Lorraine : « Vive
te France !» et la salle debout a crié d’un
même élan : « Vive la France 1 »
LE GÉNÉRAL DE OASTELNAU
EN GRÈCE
Pari3- 7- Le générai de Castelnau, chei
d état-major général, accompagné d’offi-
ciers d’état-major, est en Grèce, où l’a
envoyé en mission le général Joffre.
Etant donné que les Italiens sont inté-
ressés aux opérations de Salonique de-
puis leur débarquement en Albanie, le
générai de Castelnau a profité de son
passage en Italie pour aller conférer avec
lé généralissime Cadorna.
Après cette visite, le général de Castel-
nau est allé s’embarquer à Brindisi pour
Salonique. La traversée s’est effectuée
sans incident.
Aussitôt après son débarquement, le
général de Castelnau s’est mis en contact
avec le général Sarrail, commandant en
chef du corps expéditionnaire en Orient.
Mercredi dernier, il a inspecté avec lui en
détail les positions du front français et,
jeudi, le front anglais.
- ^ Les généraux se sont mis d’accord sùr
la mise au point des travaux de défense
du camp retranché.
Le-général de Castelnau a été accueilli
t>^r les autorités grecques avec la défé-
rence que mérite Sa juste notoriété.
Le général de Castelnau, ayant arrêté
/ le plan de campagne qu’aura à exécuter
/ te commandant en chef de l’armée d’O-
rien, va revenir en France pour repren-
dre ses fonctions auprès du généralissime
mais, auparavant, il s’est rendu à Athè-
nes où il a demandé une audience au roi
Constantin. Celui-ci est, depuis quelques
jours, très souffrant.
SUR NOTRE FRONT
Entre Y près et Arment! ères.
Paris. — Les renseignements reçus sur
les combats qui viennent de se dérouler
entre Ypres et Armentières représentent
1 échec subi par les Allemands comme
très grave. Les Boches ont fourni un ko-
lossal effort, sans avoir obtenu le moin-
dre résultat.
C’est après une émission de gaz suffo-
cants qu’ils lancèrent leurs bataillons
contre les lignes anglaises. Mais les
moyens de protection adoptés par les
.Alliés sont désormais efficaces et, au lieu
rJ^ans tes tranchées adverses des
soldats à demi asphyxiés, comme ils l’es-
péraient, les Barbares se heurtèrent à
des hommes en pleine possession de leur
P^ysifiue et morale et résolus à
défendre. La lutte fut âpre, terrible
Le forcenés corps-à-corps se produisirent
Comme jadis sur l’Yser, le champ de
bataille resta couvert de cadavres barba-
res. Les masses allemandes se replièrent
sur leurs lignes, poursuivies par le feu
de 1 artillerie anglaise qui les décima de
nouveau.
Des combattants estiment que, dans les
derniers combats, les Allemands ont per-
du plus de 8.000 hommes et n’ont pas ga-
gné un mètre de terrain. ®
à P^sumer que l’expérience dé-
sastreuse de ces jours derniers calmera
5MÏ?X GuXumTir belli
A propos de la grands offensive boohe.
— Le « Telegraaff » ap-
d^.BeIglcrue ^ l’activité militaire
aliemajidé concernant les mouvements de
troupe» A quelque peu diminué. Autant
SÜSLP® 11! J11#01*» tes Allemands ont
mamtenant à leur disposition une force
importante sur le front occidental, mais
fleurs réserves sont faibles. Avec l’inten-
tion ae ramener promptement leurs ré-
serves dans, un moment critique, les Al-
lemands soignent toujours leurs lignes de
communications. Le transport des muni-
iwjs continue et les dépôts sont réguliè-
roraent ravitaillés.
Le sentiment général en Belgique est
que la grande offensive a été ajournée et
pas d® »*tôt, l«s Alle-
frênérale!étant pajS prôts pour un'e action
LA GUERRE EN SERBIE
. 7~ 1) 03 te^ces bulgares sont si-
gnalées dans le voisinage imédait d’El-
Ba^an. Elles ont pour objectif de des-
«endre la vallée du Skoumbi jusqu’à
l'Adriatique. ,
La vallée du Skoumbi aboutit à l’Adria
d® kilomètres au
#ud de la baie de Durazzô.
Le COMMUNIQUÉ MONTÉNÉGRIN
(officiel). — Le 24 décembre, les
âu,r tout le front de l’armée du
Sandjak n ont donné aucun résultat à
^ attaqua noe troupes vers
reP°u&^é partout Aprè9
IMI vif oombat, les Autrichiens réussirent
a s emnarer de notre position de Raskova
Gom que nous lui avons reprise par une
vigoureuse contre-attaque en lui faisant
IS Swïnf0®11?®
Duels d artillerie sur les autres fronts.
*ü,t LE FR®NT ITALIEN
Autour des Opérations^1™""
•£« ŸA‘■ss?™ SSÏSSS
«««veau d’agir
lU n’espèrmt cependffit
•Uiülaii ^oa aJlîL'ïr.t Lomhar<îte
maman, nos aillés ont construit une toar-
gèau trop solide pour contenir l’invasion
Mois, comme ils tiennent avantSri
épouvanter, ils n’hésitent pas à^rédmLr
teoePSomonooaéM etcè sontiàAErp^ <
£??“£?% bien dignes des défen- <
seuirs de la kultur. u j
îïîf* dirî 'épouvantent per J
il 1 D- retardent pas même d’une
coure la puissante offensive que les Ita-
liens sont tout prête de mener loutre
LH Prisonniers autrichiens. t
Ronw. + On ennttoee l’afllvée & lllô I i
’ ^^ara’ au nord de 161 Sardaigne, de
5,000prisonniers autrichiens faits par les
Serbes et amenés par les troupes serbes
en Albanie Un autre convoi de prison-
niers autrichiens est déjà en route.
Arrivés do Soldats serbes.
Rome. — On continue à faire passer en
Italie de nombreux soldats serbes dis-
persés et «rivés à la côte albanaise. Us
sont drigés sur des camps de concentra-
tion spécialement préparés, où ils sont
encadrés sitôt arrivés.
Assurances à la Qrèos.
Athènes. — L’extension certaine des
•opérations d’ordre militaire ou autres ac-
complies récemment par les Italiens dans
la région de Valona était de nature à at-
tirer l’attention du gouvernement hellé-
nique toujours animé d’intentions ami-
cale envers la voisine de l’Epire sep-
tentrionale. Dans ces conditions et dans
cet esprit, la Grèce a chargé son minis-
tre àRome de faire une démarche en vue
de connaître l’étendue et le but de l’en-
treprise italienne précitée.
Le gouvernement italien, dans sa ré-
ponse, a donn éles meilleures assurances
, demandant même le concours de la Grèce
pour conduire à bonne fin l’oeuvre com-
mencée.
’ Aux dires des journaux, les négocia-
tions continuent entre les deux gouver-
| nements qui sont d’accord sur ce -rint
' que de toute façon les droits acquis à ce
jour par la Grèce dans cette région doi-
; vent être sauvegardés.
DU COTÉ RUSSE
Sur le front du Caucase.
1 Pétrograd. — Sur le littoral de la mer
Noire, au sud-ouest de Khopa, un de nos
' bateaux à moteur, malgré un feu violent
' venant de la côte près d’Athino, a captu-
ré un voilier turc chargé de blé et fait
£ Tisonniers sept turc3 armés qui étaient
bord.
Des renseignements authentiques ayant
été reçus au sujet de l’arrivée dans le
village de Rabat-Kérim, à 40 verstes de
Téhéran, d’une bande commandée par
l’émir Hischmet, forte d’un millier de ca-
valiers, un détachement de nos troupes
y avait été envoyé dans la nuit du 21 au
22, sous le commandement du lieutenant-
colonel Belomenstinoff, avec l’ordre de
détruire, grâce à un rapide coup de main,
la bande en question. Le 22, le lieutenant-
colonel Belomestinoff a rencontré près du
village de Rabat-Kérim deux bataillons
de gendarmes, 500 cavaliers de l’émir
Hischmet et 200 bakhtiaris qui avaient
établi dans la montagne des positions
naturellement puissantes et bien organi-
sées.
L’ennemi a ouvert un feu très violent
Le lieutenant-colonel Belomestinoff, après
une préparation d’artillerie, a attaqué
l’ennemi avec toute la masse de ses forces
et cherché à l’envelopper. L’ennemi a été
battu à plate couture et dispersé, perdant
118 hommes, dont 2 officiers, ainsi que 70
prisonniers. Nous avons eu 1 officier et
1 cosaque tués et 4 cosaques blessés.
Lee paroles du Tsar.
Londres. — M. Ian Malcolm, membre
de la Chambre des communes qui rentre
d’un voyage d’études en Russie. raconte
ses impressions dans les termes suivants •
« Une des choses que mon voyage m’a
apprises et que je voudrais faire connaî-
| tre au peuple anglais, c’est que les Russes
1 s°nt prêts à se battre jusqu’à leur der-
j nier homme.
» Ce sentiment est commun au dernier
; des moujiks comme à l’empereur,
j » Le tsar, dans un entretien d’une heure
qu’il a bien voulu m’accorder, m’en a
donné personnellement l’assurance. Nico-
las II, que j’ai trouvé en excellente santé,
r est» en effet, aussi déterminé qu’aucun de
; ses loyaux sujets,à poursuivre la guerre
jusqu au bout. L’idéie d’une paix séparée
lui fait autant d’horreur qu’au roi Geor-
ge. Je puis même citer à ce sujet la phrase
qu il a employée au cours de notre con-
vorsatîmv: « L'Angleterre peut compter
sur moi et mon armée avec une confiance
* absolue. »
I L’Aotlon dan» tes Balkans.
Bucarest. L’ « Adverul » publie une
intemew d’un diplomate de l’Entente qui
a déclaré que les alliés ne quitteront pas
, te» Balkans, et qu’ils préparent une nou-
velle entreprise dans laquelle le rôle prin-
cipal sera joué par la Russie.
En Bessarabie.
ruÜTlî' Les ,îravaux de fortification
russe en Bessarabie, le long du Dniester
du Pruth, sont terminés. De grandes
tranchées ont été 'construites sur le bord
des deux rivières. Par endroits aussi des
positions fortifiées ont été établies.
L interruption des communications en-
tre la Russie et la Roumanie était causée
par ces travaux que la Russie voulait
achever sans témoin étrangers.
La concentration de troupes dans cette
rzSSî a,^u*but de te protéger contre
3 1 éventualité d une invasion austro-buga-
re-allemande par le sud de la Russie. 8
JL—— L-
NOUVELLES LOCALES
& RÉGIONALES
| f„
Le NOUVEAU MAJOR de la GARNISON
A partir du 1er janvier 1916, en vwtu
d une circulaire ministérielle, les majors
des garnisons de Pau et de Tarbes, qui
n’appartiennent pas, par leur arme, aux
dépôts des régiments dé leur garnison,
sont supprimes.
Ils seront remplacés par des officiers
choisis dans oes dépôts.
Le major de la garnison die Pau aura
pour remplaçant M. le commandant de
Beauiquesne.
DAN8 L'ARMÉE
Infanterie t
Sont promus :
Au grade de lieutenant, M. Tiarko Ri-
chepm, du 18e ;
Au grade de lieutenant à titre tempo-
raire, M. Rességuier, du 143e.
Au grade de sous-lieutenant, M. Spéna
du 143e territorial d’infanterie, qui passe
au 144e.
Service de Santé.
Sont promus dans le cadre auxiliaire
du service de santé et maintenus à là
disposition du général commandant la
18" région :
Au grade de médecin aide-major die Ire
classe, M. Crâuste (Maurice-Jean-Demis).
Au grade de médecin aide-major de 2e
classe, à titre temporaire, M. Ruelle
(Léon-René-Ludovic), médecin auxiliaire
au 18e régiment d’infanterie.
—'<§/—
UNE HAUTE DISTINCTION
Le capitaine aviateur Van den Vaero,
qui fut longtemps lieutenant au 18e d’in-
fanterie et fils du général en retraite, à
Pau, vient d’être décoré par le prince
i do Connaught, de la Médaille militaire
| d Angleterre. Cette distinction est très
rare.
LE BAÛOALÂURÉÀT et les CANDIDATS
SOUS LÉS DRAPEAUX
Le ministre de l’instruction publique a
décidé que le temps passé aux armées ne
serait pas compté dans le délai régle-
mentaire pendant lequel les candidats au
baccalauréat ayant échoué aux épreuves
orales conserveraient le bénéfice de l’ad-
missibilité. On a envisagé déjà poür les
admissibles au baccalauréat la possibilité
de les déclarer reçus sans qu’ils aient à
subir l’examen oral. Les étudiante de la
classe 1917 seront traités sur le même
piedv mais une décision terme n’inter-
viendra sans doute qu’à l’Issue des hosti-
lités.
•—*
LES OGLIS POSTAUX MILITAIRES
l^s retards OU les fausses directions
constatées .dans l'acheminement des colis
postaux militaires sont dus, le plus sou*
vent, à des défectuosités dans le libellé
des adresses. Malgré les indicatons pré-
cises de l’avis au public du 25 mai 1915
relatif à l’expédition de ces coiis, un
grand nombre d’expéditeurs omettent les
renseignements essentiels et croient y
suppléer ^ar la mention du secteur postal
du destinataire. Or, cette indication
n est d’aucun intérêt en matière de colis-
postaux militaires et ne peut suffire pour
en permettre l’acheminement.
Il est rappelé que les renseignements
indispensables à porter sur l’adresse des
colis postaux sont les suivants :
A)- Nom et prénoms dè Fèxpéditeiur.
i 77* Nom, prénoms, grade du destina-
taire.
G). Arme, état ou service.
D). Corps de troupe èt unité.
Sans indication du secteur postal.
Dans le cas où le Iiéü de destination est
connu de l’expéditeur, par exemple le cas
le militaires à demeuré dans la zone
ïeis armées OU dans la zone de l’intérieur
rl y aura lieu d’Indiquqer ce lieu de desti-
nation.
...... , . ,J W■ '-<* > J .
TRIBUNAL OORRÉOTIONNEL
Dans sa dernière audience, le Tribunal
* jugé les affaires suivantes
Pris5!? §?ur Potences envers sa mère et
a 5 fr. d amende pour ivresse
gendS 1 = V f/ 6
sipïéSaZoTlt? VaU‘ ““ “l
ti^Rîade1^11® P-. de Sendets, a été vie- '
darne^ Y 0103 df fait de la part de la
aame G. L., également de Sendets, 80 fr i
d amende à cette dernière j
reïôindnren?a5Sienae' Mme L-> est venue
atiaw R * r ,SOÛ.ateF1t, le militaire-
iF Tous deu* on* été surpris
.ans la commune d’Artiguelouve *
délit d adultère amène les conséquences i
suivantes : un mois de prison à la dame *
piüseion J°urs,d® la même peine!
plus 100 fr. d amende, à son complice B... «
h . dame N..., d’Asson, a coupé du
bois dans la propriété A... 2fr. d’amende
—j
PRISONNIER DEPUIS 17 MOIS f
S°dt im> la famille Gros, 1
était resté noal
velles de Casimir Gros de la classe 1910
para le premier jour de la mobilisation.’
i te suiposait tué. Or, son père vient de
j recevoir de ses nouvelles par une carte
! P,°?tele datée de Peterboro le 14 novembre
pain et du salé, ajout \
est en bOTlne mais il ne
fcn su* Ie 9 raiS0M !
—/Qs~~‘ !
LES t JOURNÉES DEA DRII IIQ A
r Jt?urn1es des Do'ilus » ont rem-
lég“ime Comme lô
né^nS» quf paur te; précédentes « Jour-
. / . n°fro public a donné avec
^te générosité touchante qui, discrète et
Se’ muÇr Jama‘ 9 me occasion
Samedi et dimanche, favorisées par ûn
U?Simïrifl2Ue’ un? kmpératiAET £
tivaie, nos charmantes quêteuses ont
SSTTii et
es de la cité, semant à profusion leurs
BSMfffSbJislamnt —• «SS
Le résultat financier exact n'SSvu en. i
oore connu, mais nous pouvons dire ou’il i
donnera un total imposant ^ 1
féliefter les concours dé- !
de^d-te^mariifpoto protligués, à l’oooasion
• ^^ante et grande pSrieT^* *
i Aujourd’hui hindi, la vente des in«f *
gaea a continué tout aussi fruStueuLw
samedi èt dimanche. lU6Use que
i WDS HÉROS
di^alï garç°n àegraad
—/Q/—
FRISE D’ARMES j
à 10 heures, au cours
mu armes qui aura lieu 00m
SU2,laHaute-PLante, M^e'
Yommandant lés suhS'vi!
wFfJ?-?*** et barbes, distribuera 1
W^tain nombre dè
POUR LA SANTÉ PUBLIQUE |
débart^iiÎLi^ J^amond, inspecteur J
J^anoenemàl pour la répression de» ]
divers prélèvements de 1 «
denrées alimentaires. 6 j «
iUlwfL^cbantilte11® seront envoyés au ta I i
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THEATRE \
u ^'n?>Ondan,C 0 ^3 matières nous obL’e-A I
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N
• ^ men » que nous tenons à publier in-ex-
•; tenso.
| Disons toutefois que cotte représenta-
î tion a obtenu un très gros succès et que
! le public n fêté, comme il le devait, les
• talentueux interprètes de l’opéra-comique
de Bizet.
—
LOTERIE DES POUPÉES
„ ürage dè la loterie des Poupeés de
1 Hôpital Nitot, aura aujourd’hui maidi à
3 heures.
NOS BÉARNAIS AU FEU
Voici la très élogieuse citation à l’ordre
de l’armée de notre compatriote Cami
, (Pierre), adjudant au 36’ régiment d’in-
fanterie coloniale :
| « Sous-officier ayant fait preuve en
toutes circonstances d’une bravoure ex-
ceptionnelle et d’un mépris complet du
i danger. Le 6 octobre 1915, a entraîné avec
f Ja Plus grande énergie sa section à l’at-
| taque de la tranchée ennemie et est tombé
5 grièvement blessé à une trentaine de mè-
j très de cette dernière. »
La médaille militaire lui a été conférée
I décret ministériel du 11 novembre
| 1915.
1 j ' A été promu sous-lieutenant sur le
| champ de bataille.
• î *
| « LA VIE DE BOHÈME » 6t a MIGNON B
AU THÉÂTRE St-LOUIS
î Ainsi que nous l’avons annoncé trè9
succinctement dans notre dernier’ numé-
ro» tes deux représentations de « La Vie
de Bohème » et de « Mignon » seront
données, en soirée, au Théâtre Mumici-
> pal, la première samedi prochain 1er jan-
! v[or> te deuxième le lendemain diman-
K cm
| ^m® 9 Nordi, St-Germier et Labarthe j
MM. Chardy, Villaret, Lapeyre, Balleroy
et Labarthe seront les principaux inter-
prètes de ces deux chefs-d’oeuvre qui, de-
puis longtemps, n’ont pas vu les feux de
; rampe à Pau.
! réputés, notre public les a
; déjà jugés et appréciés. L’accueil qui
\ teur a ôté fait, dans les spectacles donnés
S (précédemment, sont un sûr garant de la
] haute estime en laquelle les tient fidèles
: habitués du Théâtre Municipal, dont on
: ronstate la superbe renaissance sous
? I habile direction des organisateurs de
ê cette saison lyrique.
5 Les Palais iront en foule applaudir
« La Vie de Bohème » et « Mignon »,
\ parce qu’ils sont certains d’assisiter à des
représentations montées avec un soin
rare et un souci artistique des plus ap-
préciables. *
LE FEU
Samedi soir, vers 7 heures, un feu de
chemmee s’est déclaré 17, rue Gassies, au
rez-de-chaussée. Le feu a été rapidement
éteint. Les dégâts sont peu importants,
——•*
CYCLISTE SOUS UNE VOITURE
Un encombrement de voiture s’est
produit dimanche matin, vers 7 heures et
demie, à l’angle des rues des Cordeliers
i et Préfecture.
Le jeune Gustave Gassiot, 14 ans, chas-
? seur à l’hôtel de France, qui en bicyclette,
traversait la chaussée à ce moment-là, a
| roulé sous l’attelage de la dame P ,
f charcutière à Lescar. Le véhicule est
pa.ssé sur le corps du gamin. Celui-ci a
. été transporté à l’hôtel de France puis à
son domicile. Son état n’est pas inquié-
1 vÛIlt*
| ■■■
I FÛOT-BALL RUGBY
! ^ *Ler dim,anche, sur le terrain de la
Croix-du-Prince, s’est déroulé le match
de focxt-ball qui mettait aux prises les
! é?uJlp€® premières de la Section Paloise
i et du t ootball-Club Louirdais. j
| Assistance nombreuse. Partie très inté-
ressante.
La Section Paloise triompha par lâ
points (4 essais, 1 drop-goal) à 3.
A la Section, se firent remarquer le
trois-quart centre Dupouy, les avants
troisième ligne Fourau et Prat, et le demi
d’ouverture Piteu.
Bon arbitrage de ML Dupuyaut
**tt
A °teron, se ^déroulait
un match de foot-ball entre lés équipes
premières de l’Union Sportive Paloise et
de 1 Oloron-Etudiant-Club.
Après une partie d’un jeu magnifique
ae part et d’autre, la rencontre se termi-
na par un match nul (0 à 0).
i-équipé d Olonon, très supérieure en
poids, domina légèrement au début de
m partie, niais la défense de nos jeunes
Palois fut infranchissable. En seconde
mi-temps, l’Oloron E.-C. fut à son tour
dominé par l’Union qui, malgré tous ses
efforts, ne pût non plus franchir les buts
adverses.
Nos félicitations aux deux « quinze ».
Bon arbitrage de M. Tonnet,
7- Samedi dernier, à Pau, sur le ter-
ram de la igue d’Education Physique, à
Jurançon, l’Union Sportive Paloise 12) a
i battu te Section Paloise (2) par 3 à ô,
: après une partie âprement disputé©.
I ***
' piatch die Rugby qui s’est dérotilé
[ dernier, au champ du Foot-
rT^!L vlb ?éarn> à Bizanos, mettait aux
pnses les ^ équipés de l’Avenir Paîois (1)
i ®. du Foot-Ball Club Béarn (2) : ces der-
niers par un jeu bien suivi ont montré à
1 Avenir Palois que « La valeur n'attend
, pas le nombre des années »,
avo,ir do5?iné constamm< sttti
adversaire, le F. B. C. B. a dû s’incliner
devant le poids des joueurs de l’A P
Grâce à une prolongation d’un quart
e heure ces derniers ont marqué un bel
essai qui a clôturé cètte partie tout à
1 avantage du Foot-Ball Qub Béarn.
CONVOI AUTOMOBILE
BéafniAs et Basque
D’AMBULANCES SUR LE FRONTT
Sommes versées à la Préfecture :
..M-, Louis Barthou (2e versem.), 309 fr.;
M- Armand Gommés, banquier à Bavon-
ne (4e versement), 200 fr.; M. Luscan, né-
gociant à Pau, 20 fr. ; Comité des Poteaux
d0 de l’Amirauté britannique (par
M. Phsson^ 500 fsr. ; M. Alamon, notaire
à St-Jean-Pied-de-Port, 100 fr.
Souscriptions recueillies dans lés com-
ûiunes de i Espelette, 103 fr. 15 ; Larres-
aore (2e versement), 11 fr.; Luxe-Sumber.
?7lfrÔ,^111r Sault-de-Novailles,
57 fr.50 1 Labets-Biaoay, 51 fr.; MoWuer-
te AlÇfty» 60 fr. ; Berrogain-La-
^ 27 lui fJi 60 AEsquiule
û Ahère, 30 fr.; Giuéthary, 30 fr :
Ballespisse, 75 fr ; Siros, 15 fr.; Gotein,
16 fr., Uzem, 60 fri; Lacarry, 40 fr.; Hô.
pitol d’Orion, 68 fr. 50 ; Ihoîdy, 1Ô6 fr 45‘
Noguères, 20 fri; Castagnède, 30 fr.ràar-
in, 72 fr. ; Limendous, 10 fr. ; Gamoiu-Ci- !
y. Çr.; Audaux, 13 fr. 75 ; Serres-
în t’’ Ste-Engrâoe, 59 fr. 40 ; Bénéjacq,
40 fr.; eyreLongue, 90 fr.; Bentayou, 5 fr.
Angous, 4 fr.; Bosdnrros, 19 fr.; Cardes'
> se, 4 fr.; Lalongue, 66 fr.; Gariède, 10 fr.
1 ?„0Iïler» JL fr.; Lurbe, 11 fr. 80 ; Bordes,
52 fr.; Bruges, 40 £r.; Monda, 6 fr.; Lo
rotaro, 12g fr. ; AyheTre, 10 fr. 75 ; Gère-
Bélesten, 27 fr.; Lalonquette, 20 fr.; Ar
néguv, 1(K) fr.; Mifaget, 12 fr. 15 ; Men-
dionde, 25fr.; Jasses, 19fr.; Arrosés, 6ftr.
i fasses, 19 fr.; Arrosés, 6 fr.; Gan, 18 fr.;
■ Aubous 2 fr ; Arette, 17 fr. ; Aubin, 5 fr. ;
Bourdettes, 30 fr.; Lonçon, 15 fr.
** qp—
MAIRIE DE PAU
Avis aux Etrangers.
Maire de Pau a l’honneur de rap-
peler aux étrangers qui viennent établir
leur résidence à Pau pour raisons d’a-
grément ou de eanté qu’ils doivent, dans
le délai de quinze jours à dater de leur
arrivée, faire à la Mairie la dédaration
exigée par le décret du 2 Octobre 1888 et
produire, à cet effet, toutes pièces justi-
ficatives.
Les étrangers se fixant à Pau pour y
exercer une profession, un commerce ou
une industrie doivent aussi faire une
dédaration de résidence dans les huit
jours de leur arrivée en justifiant de
leur identité.
Les autorités exigeant à la frontière,
outre la production du permis de séjour,
celle de la déclaration de résidence, le
Maire engage vivement les intéressés,
qui ne sont pas en règle a.\fec la loi, à
venir faire cette dédaration à l’Hôtel de
Villa (1er étage), dans le plus bref délai
j U Maire : A. de LASSENCE,
LES OONOERTS SYMPHONIQUES
au Pavillon des Arts (Place Royale).
| Mardi 28 Décembre 1915,
| à 3 h. de 1’après-midi :
GRAND CONCERT SYMPHONIQUE
Sou» la Direction die M. Albert TORFS.
PROCRAMMI :
Première Partie,
1. Marche nuptiale d’une Pou»
pée Lecocq
2i Petite Berceuse Laporte
3. Menuet de la Cour des Mira-
cles Gauwin
4. Suite d’Orchestre,.Sonnier
a) Arlequinade ;
b) Intermezzo ;
c) Aubade Luzienme,
Deuxième Partie.
5. La Fête du Village voisin.. Boiëldieu
(Ouverture).
6. La Lettre d’adieu ZéroO
7. Pour oublier (intermezzo).. G. Mira!
B. Sélection sur Faust Gounod
Prix d’Entrée : 9 fr. 7S.
Vendredi 31 Décembre 1915,
à 3 b. de l’après-midi :
7®* SEANCE DE MUSIQUE ANCIENNE
ET MODERNE
1 avec le concours
de M. Paul MAUFRET, Pianiste.
—-
SEVIGNACQ-MEYRAC. — Mort pour
j la France. — Nous apprenons avec peine
’■ 10 décès du caporal Simon Hourclé, du
j 18e régiment d’infanterie, survenu le 18
» septembre 1914.
1 -P110.la tenude, dont il était le fils très
affectionné et dévoué, veuille agréer nos
sincères condoléances*
•—
EXTRAIT
Des Registres de TEtat-Civil de Pau.
Mariage.
f Auguste Blacque, cuisinier-soldat, et
j Zeluma-Jeanne Blacque, sans profession,
\ Décès.
Thomas-François Maupomé, prêtre, né
! à Gourdan (Haute-Garonne), 93 ans.
Jeân-Amédée Labat, négociant, né à
Pau, 43 aiiâ.
Jean-Gabriel Abeilhé, soldat, né à Cas-
telvieilh (Hautes-Pyrénées), 40 ans.
Georges Morin, né à Prez-en-Paii
(Mayenne), 29 ans.
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M. et Mme Justin Cambot et leurs en-
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Libers et léüTS enfants (de Jurançon) ;
Mme Veuve Maucap et seâ enfants (de
Jurançon) ; les familles Alfred Fréchoti
(de Bizanos) et Pascal Lalaime (de Pau) ;
Mlles Marie et Madeleine Feydell, prient
leurs amis et connaissances de leur faire
l’honneur d’assister aux obsèques de
Madame Veuve Florence DI BERS
teùr mère, grand’mère, belle-soeur
et tante,
qui auront lieu le mardi 28 décembre en
l'église St-Martin, à 10 heiureè.
On sé réunifia à la maison mortuaire.
fljVTgg Porteneuye, à 8 ^
CONVOI FUNEBRE
Mme Gaultie r de lâ Riche rie ; M. Guy
Gautier de la Richerie, brigadier au 118e
Régiment d’artillerie lourde ; M. Mau-
rice ^Batard, Greffier en chef du Tribunal
Civil, et Mme Maurice Bâtard ; Mlle So-
lange Gaultier de la Richerie ; Mlle Li-
liane Batard ; Mme Poyan ; le Comman-
dant Sêvène, Capitaine de frégate en
retraite ; le Capitaine Pierre Leoointre,
au 10« hussards, et Mme Pieame Lecoin-
tre ; M. Louis Sévène, adjudant de ré-
serve au 62e Régiment d’infanterie ; Mlle
Marie-Antoinette Leoointre ; MM. Max et
Hubert Leoointre ; les familles Vrésnière,
Làfon, Payah, de Cahouiet, de Bérenger,
de Laisfcre, de> Solminihac, prient leurs
amis et connaissances de leur faire l’hon-
neur d’assister aux obsèques du Çhef
d’Esc^cliran
GAULTIER DE LA RUGHERfÊ
Commandant lé Dépôt du 118e Régiment
d’Artillerie lourde,
ÇJtevàÜw de la Légion d’Honnenr,
Commandeur de l’Ordre de la Couronné
dê Roumanie,
teur époux, père, beau-père,: grand-père,
gendre, beau-frère, oncle, cousin
germain et cousin,
qui auront lieu le mercredi 20 décembre
1915, en l’église St-Jacques, ;à 10 heures.
Oh se réunira à la maison mortuaire, !
40, rue de Bordeaux,, à 9 heures 30. î
^ Les Dames-t. «mi priées de se rendre |
directement 4 l’ègbséU s ~ I
Ni fieiirs, ni cpuremies. , ^ . |
il CONVOI FUNEBRE
Mme Veuve Auguste Daleau ; M. et
Mme Max Daleau et leurs enfants ; M. et
’ Mme Léonce Daleau ; Mme Veuve Victor
| Daleau ; Mme Veuve Janet, prient leurs
| amis et connaissances de leur taire l’hoo-
’ neur d’assister aux obsèques de
Monsieur Auguste DALEAU
; qui auront lieu le mardi 28 décembre, tn
< l’église St-Jacques, à 10 heures.
On se réunira à la maison mortuaire,
22, rue Carnot, à 9 heures et demie.
Les Dames sont priées de se rendra
directement à l’église.
T5sTDETÎS™r
Mme Veuve Léon Abadie et ses enfants;
M. Henri Abadie; Mme Veuve Jean-Marie
Laulné ; les familles Nadau, Boupat,
Lazaro, Cami, Laulhé et Abadie-Gasquin
' prient leurs omis et connaissances de
vouloir assister à la Messe de huitaine
qui sera célébrée le mercredi 29 décembre
1915, à l’église St-Martin, è 9 heures,
pour le repos de l’âme de
Monsieur Léon ABADIE
Liquoriste.
i¥MlHnmiïlW* TTTïïiliF^iTff TlTTilWiinRI iUffll
| REMERCIEMENTS
Mme Veuve Labat ; M. Paul Labat :
Mme et M. Paul Carrère (de Jurançon;
et la famille Dupuy (de Larnayou) remer-
cient bien sincèrement les personnes qui
leur ont fait l’honneur d’assister aus
obsèques de
Monsieur Amédée LABAT
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REMERCIEMENTS
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remercient bien sincèrement les person-
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