Presse et revues
2 pages
Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1942-05-27
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 mai 1942 27 mai 1942
Description : 1942/05/27 (A75,ED2,N54629). 1942/05/27 (A75,ED2,N54629).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5273711j
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/04/2020
PROPOS lEIflMMIKS
—
PRODUCTION
ET
RÉPARTITION
Devant les Préfets rassemblés
pour la prestation du serment le
Marchai qui possède le goût des
lormules incisives et ramassées
a résumé en quelques mots le pfo-
bleme du ravitaillement : « Pro-
duire plus et répartir mieux »
Il est o évidence, en effet que
les affaires de répartition sont
naturellement subordonnées aux
af.aires de production.
Cn ne répartit pas - ce qui
n existe DÛS « Ex nihiio, nihil »
ri faut avoir davantage pour
pouvorr distribuer le plug possi-
Èt si. en période de disette il
convient d<- limiter et de restrein-
dre afin que chacun ait quelque
chose, il n’en reste pas moins que
la production doit être encoura-
gée et récompensée.
La politique de contrôle et de
restrictions a donc partie liée
avec la politique de production
Par quels moyens ?
Par une prise de contact de
ceux qui réglementent avec ceux
qui travaillent.
Les paysans tiennent généra-
lement pour suspectes les concep-
tions bureaucratiques qui igno-
rent les difficultés d’exécution et
la psychologie des exécutants
Elles aboutissent trop souvent
à réduire â» consommation et non
a augmenter la production.
Les'paysans n’ont que faire de
ceux qui. aujourd’hui, les encen-
sent outre mesure et qui les dé-
couvrent âpres les avoir trop
ignorés. La terre les commande;
ils entendent qu’on tienne compté
oes ’Tncertit.udes qui les obsèdent
et des aléas qUj les accablent.
Car, on ne pou ira accroitre la
production qu’en ne décourageant
pas la paysannerie et qu’en évi-
tant, au surplus de la traquer par
des manquements véniels qu’on
assimile trop souvent aux opéra-
tions clandestines de ceux qui
s’enrichissent de la misèra d’au-
trui.
La -production agricole est la
seule richesse sur laquelle on
puisse compter aujourd'hui.
Les paysans le savent fort bien.
Ils veulent intensifier leurs ef-
forts c’est-à-dire « produire plus
pour qu’ôn puisse répartir mieux»
selon la formule lapidaire du Ma-
réchal.
Est-ce trop demander que de
leur en donner lés moyens par
plus de compréhension de leur
état, plus de liberté dans leur
travail et plus de profits dans
leurs transactions ?
A. COURREGES
Chronique
Départent en taie
Interdiction de vente
des produits «Antieryptos »
Un arrêté de M. le Préfet des
Basses-Pyrénées interdit dans les
Basses-Pyrénées et les Mandes (zo-
ne non occupée) la vente de pro-
duit alcalino-calcique, anticrypto-
gamique et antlprasitaire dénommé
i Anticryptos » fabriqué par le'
«■ tablmsements « Les films d Eras-
me SLmonot» à Sète.
Pulvérisateurs agricoles
Un contingent de pulvérisateur^
à dos réservés strictement aux né-
cessités de la lutte contre le dory-
phore vient d’être mis à la déposi-
tion des agriculteurs du départe-
ment des Basses-Pyrénées par le
Service du Machinisme Agricole ai
Ministère de l’Agriculture.
Les communes viticoles qui déjà
possèdent un grand nombre d«
pulvérisateurs ne pourront bénéfi-
cier de cette répartition, les agri-
culteurs des autres communes, di)
département qui désireraient faire
l’achat d’un tel matériel devront
adresser leurs demandes d'xtrême
urgence ( avant le 1er) au Prési-
dent de la Fédération des Syndi-
cats de défense contre les ennemis
de l’agriculture, 72, rue Castçtnau
à Pau.
Chauffage des locaux
Les demandes pour le chauffage
des locaux pendant l'hiver 1942-40
afférentes à une des professions
suivantes devront être adressées
au Bureau départemental des
charbons, préfecture des BassesrI'y*
rénées avant le 15 juin 1942 :
Avocats inscrits au barreau;
Conseils payant patente;
Avoués, notaires, architectes, géo-
mètres. métreurs-vérificateurs, pro-
fesseurs de musique enseignant ê
domicile, sage-fenfmes, masseurs a
domicile, médecins, dentistes, phar-
maciens. opticiens, horlogers, cor-
donniers.
Les venves silencieuses
d’Australie.
Parmi les peuplades australien-
nes qui ont depuis longtemps at-
tiré l’attention des sociologues, n
en est une. Celle des Warraman-
ga de l’Australie centrale, qui ob-
serve des rites mystérieux dont
l’origine se perd dans le passe.
C’est ainsi qu’après un décès I o-
bhgntion du silence est imposée
partout au veuf ou à la veuve. Or,
V rteuii dure ordinairement deux
ans II en résulte que le voyageur
étonné découvre des camps en-
tiers ou il est interdit à ^ majo-
rité des femmes de parler. On a
constaté d’ailleurs que certaines
femmes, même apres la Période
officielle de deuii, préfèrent restei
silencieuses. Réunies autour d un
puits ou sous leurs huttes n0® 3"
des elles conversent inlassable-
ment avec les doigts les mains, .
les bras, les coudes, dont les po-
sitions différentes prennent un |
S sen* inconnu fin profane. Ce deuil I
rigoureux revêt un aspect de
grandeur qui surprend l’Européen
PAU
QUINZAINE HKPHHALE
Une repréMBtàüon
« France-outre-Mer »
au Théâtre de la Verdure
Devant plusieurs centaines de
spectateurs, massés dans le cadre
charmant du Théâtre oe la Ver-
dure, une représentation a été
donnée hier après-midi avec le
concours d’artistes de la Métro-
pole et de l’Empire. Ce spectacle
était placé sous la présidence de
M. Ducommun, préfet des Basses-
Pyrénées. De nombreuses person-
nalités étaient présentes ; MM.
le colonel Taitot, commandant
militaire du département ; doc-
teur Saupiquet, représentant M.
Verdenal, maire ; le général Ber-
dalle, président du tribunal
d honneur de la Légion ; le colo-
nel Albinet, directeur du Centre
d’Education physique du Hameau-
le commandant Mensier prési-
dent départemental de laL-.M.C.
J,e Grand, président départemen-
tal du Secours National ; le con-
seiller Tricard-Graveron, repré-
sentant M. Jouitout, premier pré-
sident de la Cour d’appel ; Laba-
tut, inspecteur d’Académie: Thau-
v:es, proviseur du Lycée, etc..
« Pbrce, grâce et souplesse »
pourrait être la devise des ani-
mateurs de ce spectacle où In-
dochinois, Malgaches, athlètes ei
danseuses de la Métrooole. fra-
ternellement unis, récoltèrent de
vifs applaudissements.
L hymne national interprété
par la (musique du 18*- R. j. clô-
tura cet agréable spectacle.
+++.
Pour nos prisonniers
r, ** ehef Ja Légion Française
4®? Combattants à Abdifa
g^) vient de faire pareen ^au
Centre d expédition des colis aux
Prisonniers, Maison de la Lég?™
■f 1» rue Loui.s-Barthou, un stock
important de tapioca
Cette denrée sera réservée aux
nécessiteux auxquels la
tiS?1r.5£h!Fft et.te LéBlon Française
Ues Combattants envoient journel-
lement des colis gratuits
. ^ms voy°n.s dans ce ieste tou-
chant. le symbQl£_de la sollicitude
des anciens combattants, pour nos
chers prisonniers, mais aussi la
nreuve édatante des liens étroits
et indéfectibles qui unissent la
oTance à son Empire !
Concert
par la musiqpe de Ja L.F.C.
..Sou» la dirtetion de son chef.
..I, François Torfs. la musique de*
la Légion Française des Combat-
tants a donné un concert diman-
£he après-midi au Parc Beaumont
Comme les précédents, ce concert
a obtenu un vif succès auprès du
nombreux public venu applaudir
ces excellents artistes.
Eglise Réformée de France
A l’occasion de la Quinzaine Im-
périale. M. le missionnaire Jean
Nouvelon donnera au temple de la
rue Serviez, le mercredi 27 mai. à
18 heures, une conférence sur
« L'oeuvre missionnaire' au Togo
français ».
Lettres et Arts
Séance du samedi 30 mai. à 17 h. 15
au Palais de Justice (Chambre
des Notaires)
ORDRE DU JOUR :
lo Communications diverses.
2c M. le médecin-colonel Michel
Ferron : Les ostaux royaux de Gas-
cogne.
3® M. Gaston Mirât : La musique
populaire en Béarn (3e causerie).
Fédération Nationale
des Femmes
Le mercredi 27 mai, à 18 heures
précises, la FédÜXtlon Nationale
des Femmes donnera en sa per-
manence, 27, rue Henri Faisans,
une conférence sur le « Proche-
Orient » à l’occasion de la Quin-
zaine Impériale.
Entrée libre et gratuite pour
tous.
Les messieurs sont cordialement
invités.
CINÉMA S’-LQUIS
A 15 h. et 21 h.
SHIRLEY TEMPLE
dang une super-production
en technicolor :
PETITE PRINCESSE
avec
Richard Greene
Anita Louise
Ian Hunier
LA m MUSICALE
Festital Massenet
On peu partout, en France, on
a célébré ces jours-ci le centième
anniversaire de la naissance de
Massenet, avec plus bu moins
d'éclat il est vrai, sekm les pos-
sibilités du moment, mais avec
la même ferveur unanime d'un
souvenir ému. Car la musique de
ce compost teur est une de celles
qui ont contribué' le plus au pres-
tige dont jouit le génie musical
français dans le inonde.
Manon,. Werther, Hérodiade,
Thaïs, lie Jongleur de Notre-
Dame, tant de héros et héroïnes
célèbres qui s’imposent à l’admi-
ration de tous les auditoires par
uae musique pleine d’esprit,
d’émotion et admirablement faite
pour plaire aux amateurs les
moins difficiles comme aux pu-
blies plus avertis.
On peut certes reprocher à
Massenet quelques facilités, cer-
tains « procédés » de composition
et peut-être un léger abus de ces
cadences arrondies qui font re-
tomber avec une grâce affectée
les voix de ses personnages. Mais,
en échange, combien de qualités
éclatantes de technique musicale
augmentée d'un sens dramatique
exceptionnel, de pathétique sans
gravité, et surtout que de richesse
d’invention mélodique d’une sen-
sibilité tendre, gracieuse, volup-
tueuse, d’un goût toujours par-
fait !
La formule adoptée par le
Tliéâtre Saint-Louis pour son
Festival Massenet était assez sa-
i rfaisante encore que nous eus-
sions préféré — chose probable-
ment très difficile à l’heure
actuelle — voir représenter un
seul ouvrage * in extenso » avec
une mise en scène et une inter-
prétation exceptionnelles. La soi-
rée eut néanmoins un succès
appréciable grâce aux quatre
artistes qui se succédèrent sur
le plateau dans des décors ap-
proximatifs, tantôt en costumes,
tantôt en habit, et nous firent
entendre quelques passages célè-
bres de Manon. Werther et au-
tres oeuvres de Massenet.
Franz Kai&in, très en forme,
la voix un peu retenue dans le
medium mats avec un aigu écla-
tant ; Mme Solange Thermac,
inconnue à Pau, mais qui y fut
fort appréciée ; l’excellent De-
marcy. dont nous avons déjà dit
tout le succès obtenu au cours
de la saison d’opéra, et. enfin,
remplaçant Mme Chauny-Lasson
malheureusement empêchée de
prendre part à oette soiree
Aime Petroli, de l’Opéra Corné
que. artiste possédant une voix
de qualité quoique donnant par
moments des sonorités un peu
cuivrées ; mais la timbre est juste,
agréable et très musical.
L'orchestre exécuta en plus de
la partie d’accompagnement l'Ou-
verture de « Phèdre » et les
« Scènes Pittoresques » avec la
même conscience et la même va-
leui dont il fit preuve pendant
ia saison lyrique, sous la direc-
tion de M. Albert Torfs qui excelle
tant j. diriger ses musiciens qu’à
« repocher ». le cas échéant, un
chanteur à la mémoire défail-
lante.
CRITICO.
Une femme bien équilibrée
Ni nerveuse, ni * patraque »
toujours fraîche et pleine d’en-
tiain, tellç est la femme qui lutte
contre ses malaises au moyen des
Gouttes Floride. Ce remède végé-
tal supprime vertiges, lourdeurs
d.; jambes, sang à la tête. etc. Il
donne équilibre et bonne humeur
Les Gouttes Floride sont surtout
utiles entre 40 et 50 ans. Le fla-
con pour trois semaines : 14 fr. 30
seulement. Ttes Phies.
Artisans du bâtiment
Les artisans plombiers, peintres
maçons, sont priés de retirer leurs
attributions avant le 31 mai à la
Chambre rie Métiers.
■ "O-*-*-
Boum... noas voilà
Samedi et dimanche 31, à 20 h.
15, les Tournées ACPA, de Paris,
présentent, au Théâtre Municipal
St-Louis, leur nouveau spectacle
« Boum... nous voilà ! », avec, en
vedette, le célèbre virtuose Fredo
Ganloni et son nouvel orchestre.
Fredo Gardoni présentera un pro-
gramme composé des dernières
nouveautés de la Radio et Jouera
sec grands succès en compagnie
du nouvel « Al Jolson » français
Jimscn. Au cours du même spec-
tacle, dix tours de chant médita,
dont celui du « piano chantant*»
Lisette Royet un amusant intermè-
de « Pour et contre », animé par
Berhardet avec la collaboration du
public, et la rentrée du célèbre
humoriste Betovc.
'/////////////////////////il
Le gérant : J. WALLEZ.
Pau : lmp. de ÎINDEPENDANT.
LUXOR TOUS“f£>ÏSi“i“r“ .
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A 19 heure* et 21 heures
ARLETTY - A. DUCAUX
Eric Von STR0HEIM
A. LUGUET
dans
“ TEMPÊTE ”
M#**
Nomination d’un maire
Nous apprenons avec grand plai-
sir que, par arrêté du 22- mal. M.
le .préfet des Basses-Pyrénées a
nommé maire de Morlanne notre
ami et correspondant de cette lo-
calité. M. Pierre Navarron.
Nous félicitons ce dernier qui
continuera les balles traditions ad-
ministratives de son père. M Mar-
celin Pierre Navarron, qui fut con-
seiller municipal de 1888 à 1926.
maire de 18*8 à 1921, et qui, de-
puis cinquante-quatre ans. est
membre du Bureau de Bienfaisance
de la commune.
•*■••••*9
BILLERE
TICKETS DF, JUIN — La dis-
tribution des titres d'alimentation
de juin aura lieu à la Mairie les
29 et 30 mai aux heures habituel-
les
JURANÇON
TICKETS D’ALIMENTATION. —
La distribution des titres d’ali-
mentation de Juin s’effectuera do
la façon suivante -
Jeudi 28 mal, lettres A à D.
Vendrai 29 mai. lettres E à L
Samedi 30 mai. lettres M à Z.
Lundi 1er Juin, consommateurs
des coteaux.
lès bureaux de vêtements et
chaussures serrait fermés du 2S
mal au 5 Juin
SAUVAGNON
NECROLOGIE. -—• Noua avons ap-
pris avec une doGlÔûretîsé' surprise
.% mort de M. Romain Labourdette,
.emporté 4 i’afXectkm des siens à
râgç de 34 ans.
A sa veuve et à sa. fille ainsi
OU à toute la famille, nous pré-
sentons nos Pieu vives coodoléan-
ARUDY
JETE DES MERES, — Comme
dans toutes les communes de
France la Fête des Mères sera cé-
lébrée à Arudy le 31’qinii prochain.
A l’issue de la cérémonie reli-
gietise, sur la place de l’Hôtel de
Ville. M. lo Maire remettra des
diplômes à des mamans particu-
lièrement méritantes.
L’anrès-mldi au Stade Laplacet^
se déroulera une belle manifesta-
tion sportive avec le concours des
écoles publiques et privées du
Grounpement de Jeunessee 31. de
l’Union Saint-Michel et de l’Etoile
Spdrtive Arudyenne. Voici le pro-
gramme :
lo Envoi des couleurs;
2« Mouvements d’ensemble (gar-
çons des écoles publiques et pri-
vées);
3* Match de football association
une mi-temps (Groupement 31
contre Union Saint-Michel).
4° Barres parallèles- (Union St-
Michel ).
b° Pyramides (Union Saint-Mi-
chel).
6® Match de football rugby une
mi-temps (Groupement 31 contre
Etoile Sportive Arudyenne ».
7» Descente des couleurs.
Prix des places : Tribunes. 15 fr;
Pelouse, place assise 10 fr.. place
debout. 5 fr.
Le montant de la recette sera
intégralement réservé à la ville de
Sainte-Menehould ; Marne) adop-
tée par le département des Basses-
Pyrénées.
CAISSE D’EPARGNE. — Séance
du 17 mai 1942 :
Versements. 13.248 fr.
Retraits. 231 fr.
Ouverture d’un nouveau livret.
ARAMITS
MARCHE PAR QUINZAINE. —
Le Service du Ravitaillement ayant
fait tenir une note indiquant que.
oar suite du départ des troupeaux
pour la montagne, il n’y avait
plus la même utilité pour les pro-
ducteurs d’avoir à_ Aramits un
marché par huitaine, le Conseil
municipal a décidé dans une de
«es dernières réunions que. pen-
dant la transhumance. il“ n’y au-
rait plus à Aramits qu’un marché
par quinzaine, tous les quinze
jours
URDOS
NAISSANCE. — C’est avec plai-
sir que nous avons appris 4a Pais-
sance d’un beau garçon chez Mme
et M. Canitrot. électricien.
Nos plus sincères félicitations à
Mme et M. Canitrot avec nos meil-
leurs voeux pour le nouveau-né.
ACTUELLEMENT |
« L’INDEPENDANT
DES PYRENEES »
ne pont être en Tente
partent. Pour être certain
de le recerolr
ABONNEZ-VOUS
C.c. 428.85 Toulouse
'/////////////////////f//Z
r*
DANS LA RÉGION
—r fr-rr——;—:
Près de Tarbes,
un malheureux vieillard
était martyrisé par son fils
L«s agents de la Sûreté de Tar-
des alertés se rendaient à Séméan
où M. Pérès, cultivateur, âgé de
85 ans, avait, au dire des voisins,
été brutalement frappé par son fils
Jean-Pierre Pérès. 60 ans.
Les agents découvrirent le vieil-
lard dans un coin de lo grange, al-
longé sur le aol. la face contre
terre et tremblant de peur. Récon-
forté. M. Pérès déclara qu’il était
tous les Jours victime des bruta-
lités de son fils.
« Aujourd'hui, ajouta-t-il. celui-
ci s’est montré Ipartlcullèrement
violent Après m'avoir frappé de
plusieurs coups de pl*d à l’estomac
1 m’a Jeté à la figure le contenu
d'une souffleuse et a dit qull Vou-
lait me tuer. Je crois qu’il va le
faire II en veut à mon argent. »
Après avoir tranquillisé ce pau-
vre vieux, les agente se rendirent
au domicile du fils qu’ils conduisi-
rent au commissariat de police.
a. J - «X— n m ^ i»n k -*
ATM concours
Un concours pour le recrutement
de 15 mécaniciens dépanneurs des
services automobiles régionaux au-
ra lieu, pour les épreuves écrites
le 24 Juillet 1942raiiïS des centres
qui seront désignés ultérieure-
ment.
Les épreuves orale et pratiqua
seront organisées à une date el
dans les centres qui seront fixés
par l’Administration après la cor-
rection des épreuves écrites.
La liste d’inscription des candi-
datures sera dose le 10 Juin 1949
au soir.
Tous les renseignements relatifs
aux conditions d’admission seront
fournis par la Direction des PTT
des Baases-Pyrébées. 6. rhe Ray-
mond-Plan té, à Pau.
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6, r. Henri IV, 1>AU. Tél. 40.42 ■
4 * ' AVIS DÉ DECES •’
ET
REMERCIEMENTS
Mlle J. de Lavenere-Lussan, M.
et Mme Deynaud et leurs enfants,
M. le colonel intendant de Lave-
nere-Lussan, Mme de Lavenere-
Lussan et leurs enfants, M. et
Mme A. de Lavenere-Lussan, M.
L de Lala Chaminade et ses en-
fants, les familles de Rivière, Li-
bet-Descome, de Bemede et de
Caupenne ont la doulèur de vous
faire part du décès de
Mme Edouard Lavenere-Lussan
née Marie de Btvière
leur mère, belle-mère, grand'mère
tante, cousine
pieusement décédée
dans sa 85e année
munie des saerements de l’Eglise
L'mhumauon a eu lieu le 15 mai
1942 a Mont-de-Marsan.
M. et Mme A. de Lavenere-Lus-
san, 25 rue Serviez, à Pau remer-
cient très sincèrement les amis et
connaissance s qui. à l’occasion de
leur grand deuil. leur ont apporté
ou leur apporteront leurs marques
de sympathie.
SAETVAGMON
REMERCIEMENTS
Mme Vve Romain Labourdette
et sa fille Elise ; Mme Vve Noir
?î.,30n füs (en captivité) : Mlle
Helene Labourdette ; M et Mme
Rabülon ; Mlles Jeanne. Vicwm
et Renée Labourdette ; MM.
Leon, Albert, Jean (en captivi-
tei et Lucien Labourdette pa-
rents et alliés, remercient ’ bien
sincèrement leurs amis et con-
^,^ailCeS qUl leur ont fait l’hon-
neur diassister aux obsèques de
M. Romain LABOURDETTE
pieusement décédé
à l’âge de 34 ans
Ancien sanitaire du 8- Bataillon
Chasseurs Pyrénéens
leur époux, père, gendre, frère
et beau-frère
REMERCIEMENTS 080'
Mine Joseph Berges; M et
x?ergt5 et !<,urs en-
tente, M. et Mme Goraalès; Mai,
Navel 1er et ses enfants: Soeur Sé-
raphine. Fille de la Croix • M et
Mme Camdessus et leurs enfants;
Mme Capel (de Toulouse) ; lec fa-
milles Pomechicot; Mme Camps
et ses enfants (de Pau); Mme La-
coste (de Paul; Mme de Men-
doza de Valadolid. Espagnei;' les
familles Lassalle (de Buenos-
Aires) parents et alliés, remer-
cient bien sincèrement leurs amis
f.t ^nn^sances qui leur ont fait
^honneur d assister aux obsèques
M. Joseph BERGES
leur epoux, père, beau-père
grand-père, frère, oncle ’
et neveu
decede a l’àge de 72 ans
muni des sacrement*
de l’église
ETUDE DE Me LABASTE
Notaire à Pau
17, rue Serviez
VENTE AUX ENCHERES
Fixée au jeudi 28 mai, à 14 h.
a Pau, nie de l’Enfant-Jésus, Sab
le des Ventes de MM SANTE
frères
DE BIJOUX
comprenant : 4 bagues brillants
émeraudes; 2 paires boucles d’oe
railles brillants et perles; 1 bro-
che brillants; 1 montre dame or
bracelet amanite or.
Le prix de chaque objet s les
frais s’élevant à 20 p. 100 seront
payables comptant.
Plis luon
—*53 I-’— W9 1 (?.
OFFRES D’EMPLOI
DEMANDE couple : femme bonhe
à tout faire; homme potager et
cultnte. Adresse au journal.
D, 60.824
DEMANDE bonne à. tout faire,
banlieue nord Pau. Adresse au
journal. D, 60.825
PERDUS
PERDU mardi 19 mai, entre pla-
ce- République et rue Emile-Ga-
ret, montre homme avec chaîne
or. MEFFRJE, 51, rue Emile-Garet.
Récompense. D. 60.851
PERDU dimanche 24, c haine et
médaille dr (F. J. 8 juillet 1937),
trajet Pau-Lourdes. Rapporter ou
écrire Agence Havas, Pau. Très
bonne récompense.
D. 60.354.
OBJETS TROUVES
TROUVE Appareil photo. Récla-
nier : MANSIR. au journal.
D. 60.853
//////////////////////////
ETUDE de M' LOUSTALET
Notaire à Pau
Aux termes d’un acte reçu 1)31'
M LOUSTALET, notaire â Pau,
le 3Q avril 1942. enregistré à Pau,
£ 11131 1942- 1 Munie 741 B,’
foliers?, n- 670.
Mlle Lucie ACOT. sans profes-
sion demeurant à Billère (Bas-
ses-Pyrénées), route de Bayonne.
A fait donation â Mme Clémen-
tine-Jeanne GRAND, épouse de
M. Jean-Louis-Gustave-Roger PE-
TRIAT. commerçant, avec lequel
elle demeure à Pau. route de Bor-
deaux.
De la nue-propriété d’un fonds
de commerce de café-restaurant
connu sous le nom de « Café-Res-
taurant de l’Octroi » exploité à
Billère, route de Bayonne, com-
prenant ; l’enseigne, le nom com-
mercial, la clientèle, l’achalanda-
ge y attaché et la grande licence.
La jouissance a 'été fixée au
jour du décès de Mademoiselle
ACOT donatrice.
Les oppositions, s'il y a lieu, de-
vi ont être faites à peine de forclu-
sion à Pau. en l’étude de Me
LOUSTALET notaire, où domicile I
a été élu à cet effet dans les 20
jouis qui suivront la deuxième
insertion.
Pour première insertion
(Signé) : G. Loustalet.
L'insertion au Bulletin Officiel
ces Ventes et Cessions de fonds
de commerce paraîtra le 3 juin
ETUDE DE Me LABASTE
Notaire à Pau
17. ru« Semez
VENTE AUXENCHERES
Fixée au Jeudi 28 mai, à 14 h-.
Salie des Ventes de MM. SANTE
frères
D’UN MOBILIER
comprenant notamment : Armoi-
res anciennes chêne, armoire à
giace noyer, chambre ronce de
iuya, console Louis-Philippe aca-
jou. sièges, vases Japon, groupe
biscuit, assiettes porcelaine de
Dresde et de Chine, nombreux
bibelots et objets de vitrine,
surtout de table, cloches et
plats métal atgenté, pendules
modernes verre et montures
cuivre, tableaux, gravures, meu-
bles bureau, de salle à manger
et de chambre à coucher, fau-
teuils, étagères, coffre-fort, mate-
las. couvertures, linge, batterie de
cuisine et quantité d’autres ob-'
jets.
Le tout dépendant de la suc-
cession de M» Jean PLTOO avo-
cat.
Le prix de chaque objet et les
frais s’élevant à 20 p. loo seront
payables comptant.
’/W//W///W//////////i
Achetez les DIXIEMES
Renaissance Française
ét» 1» bar la Fédération Nationale
des cm Anciens Combattants
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PALAIS DES PYRENEES - PAU
Prix : Il fr.; par poste. 11 francs
LES SPORTS
LE CHAMPIONNAT
DE FRANCE DE BOXE
PAR EQUIPE
LE 2 JUIN A PAU ET NON LE £
Par Ordre de ‘ la Fédération
Française de boxe qui a confié à
la Section Patoise l'organisation
de l’épreuve régionale des Cham-
pionnats de France de bonté, c’est
le mardi 2 juin, et non le diman-
che 8 juin, qu'aura lien cette im-
portante réunion.
L'adversaire de la Sectlort Pa-
tois* sera l’équipe du Ring Olym-
pique Toulousain plusieurs tois
champion de France, c’eso-à-diré
le plus dur antagoniste qui pou-
vait être opposé à la Section pour
franchir le cap éliminatoire.
Qu'on retienne donc cette date
du 2 juin au soir, car il ne faudra
pas manquer un événement pugi-
iistique de cette importance
««sisnmsMisi'MMif
TkiM
te i&ldi* du \PpeH
< POUR REMPLACER
LE REVOLVER
! ' ■ ■ >
i L’entploi des armes à feu
j étant prohibé, il a fallu
j trouver autre chose pour t
i remplacer les revolvers des 1
i starters, et trouver mieuz '
( que le drapeau ou le sifflet, \
' ou même ces petits pistolets
\ à bouchons qui ratent plus <
, souvent qu’ils ne partent, ne >
i font pus plus de fumée [
i qu’une cigarette et pas du |
j rottf de flamme. Car c'est la i
( flemme et non la fumée que i
, doit loir le chronométreur 1
i pour déclencher.
1 Et l’on a trouvé deux bat- \
] tarifs en bois assez épais ,
( pour faire office de claquoir >
, Avec cela, pas de crainte de
i ratage, rappel â volonté
( pour les faux départs, gain
| de temps et. pour un sport i
( qui ne fat pas recette, éco-
i nomie.
< C’est au moment .où le \
| claquoir se ferma qu’il est i
] posible de percevoir, que les i
i chronométreurs doivent >
i prendre le temps.
| Avec des perfectionne- i
ments, le claquoir pourrait 1
peut-être bien supplanter un 1
jour définitivement le revol- I
ver. ,
i Et après cet instrument 1
i de remplacement pour faire '
' partir les athlètes, il ne reste ,
plus qu'à trouver celui qui i
fera venir le public pour les 1
courir.... 1
; c. L. ;
LES CHAMPIONNATS
DE FRANCE DE L’U.S.S.U.
LE PAL0IS F0URGUETTE
VAINQUEUR AU POIDS
Les championnats de France
scolaires et universitaires de la
zone libre ont été disputés, à
Vichy. De bonnes performances
furent réalisées et même des re-
cords de France battus ■ celui
du saut à la jerehe oar de Mon-
brison. avec 3 m. 73' devant Cré-
tame et l’athlète de la Section
Paloise Ben-Moura oui franchit
3 m. 30 et. fit troisième ait 110
haies: celui du poids par le ca-
det toulousain T,TJ la vignes, fils de
l’ancien champion toulousain «le
vitesse, battant avec un Jet de
14 m. 98 son ancien 'record qui
était de 14 m. 71.
Le bel athlète de la Section Pa-
loise.'Bernard Fourguette. a rem-
oorté le titre national du poids
junior avec 10 m. 93.
Autres résultats :• Poids seniors
1. Jaudel (Lyon). 11 m. 36: 110
haies seniors : 1. Diallo en 17
3 10: 1.000 cadets t. Pothier
(Lyon) en 2 m. 46 3/10: hauteur
cadets : Rapt? (Limoges i 1 m. 70.
L» Palois Jacques Diriart s'est
classé deuxième au Championnat
de France de triple saut avec
12 m. 75: le Grenoblois Couton,
classé premier, a sauté 13 m. 15.
LA JOURNEE JITES NOËL
A LA CIOTAT
La journée Jules Noël de la Cio-
tat a obtenu un gros succès. Le
noir Kala Tamara a été battii en
vitesse pure par le Cannois Boero
qui a couru .e 100 mètres en 11 s.
1 10. Au disque, victoire de Bockel
avec 41 m. 40 et de Ben Tahn (Tu-
nisie i avec 12 m. 82 au triple saut.
■•■■■■■ ■ •■■■ »g
Gianeilo remporte
Lûnoges-Vichy-Limoges
Le départ de la deuxième et d«-
nière étape - \Hchy-Limoges a été
donné aux 34 coureurs restant
qualifiés. C’est Vincent qui a rem-
porté l’étape devant Martino. Co-
gan. Lazaretto et Camilla. Dante
GidHeilo arrifé septième à Limo-
ges, reste premier au classement
général; 2e Laurent.
FEUILLETON NUMERO 18
* . ■ , , r .... * .
L’Aventure
•«^Étoilée <=»
par Jean de LAPÎYMERE
Sully entra en courant et vint
auprès de sa mère. Elle paraissait
émue et intriguée.
Mrs O’Merald ne s'aperçut pas
de l’émotion de la petite fille.
Elle prit ses deux enfants dans
ses bras et, les attirant, elle les
serra tendrement contre elle.
— Souvenez-vous-en, Dan., et
vous aussi, Saily, prononça-t-elle
alors solennellement, en vérité,
Saint-Jacques est un gentleman !
CHAPITRE IV
Le flirt
d’un dernier soir de printemps
Dans sa fastueuse villa située
sur les contreforts de Nevesnik,
Lincoln Warden, sénateur de
Pensylvanie, donnait une brillante
réception, le soir du 21 juin.
Une théorie d’autos, rangées
avec ordre, stationnaient à l’en-
trée du parc. Les invités étaient
nombreux parmi lesquels on si-
gnalait diverses personnalités.
1.3 soirée s'annonçait clémente
et si belle avec son ciel éclabous-
sé d’étoiles que plusieurs person-
nes délaissant les salons où i)
commençait à faif-r trop chaud,
cn dépit des multiples ventila-
teurs camouflés avec art, avalent
gagné les jardins fleuris où, tout
le long des allées semées de sa-
ble fin. étaient disposés des siè-
ges confortables.
Abandonnant son frère em-
===== I—je
£reni a «s attelions
a une jeune femme de leurs
amies, Rose Graham se dirigea
vers une véranda qui lui parut
déserte. Un jeun* homme se prêt
cipita a sa rencontre.
— Voulez-vous danser ce slow-
fox avec moi, Rose ? demanda-
t-il. ,
Elle secoua la tête. George War-
den, le neveu du sénateur, et elle
étaient de vieux amis ; ils
s’étaient connus enfants. A la
suite du mariage de miss Pearson,
George, alors absent de New-York
avait entrepris un voyage de plu-
sieurs années en Europe.
Depuis son retour, il s'était re-
pris à courtiser son ancienne
amie d’enfance, libre désormais,
mais il ne pouvait se dépouillei
d’une certaine timidité. Et elle ne
paraissait nullement encline â
l’encourager.
— Non, répondit-elle : je n’ai
pas envie de danser. Je vais cher-
cher un coin isolé où je pourrai
rêver en paix, loin de tout ce
monde..
— Me rermettez-vous de vous
accompagner ?
Elle ignora ou affecta d’ignoret
la prière fervente exprimée dans
le regard du jeune homme.
— Je vous ai dit que j’avais le
désir d’être seule, déclara-t-elle
Allez plutôt danser, George. Vous
trouverez de nombreuses jeunes
personnes qui ne demanderont
pas mieux que d’être vos parte-
naires.
— Vous êtes donc triste ? Vous
avez quelque chagrin pour vou-
loir vous isoler ainsi ?
— Vos déductions sont stupides,
mon pauvre George, répliqua-t-elle
en réprimant un geste d’énerve-
ment. Vous avez plus de disposi-
tions pour la daitse que pour la
psychologie, croyez-moi. Amusez-
vous bien !!
Et, plantant là son soupirant dé
soie, elle s’éloigna vers la véranda.
Des couples étaient déjà instal-
lés à i'umore des grandes fougère,
et des palmiers. Elle traversa dis-
crètement cette zone de flirt et
passa sur une petite terrasse bor-
dée d’un balcon garni de verdure.
L’endroit était solitaire à sou-
hait. Personne, sans doute, ne
viendrait la déranger là. Elie s'al-
longea dans un rocking-chair,
auprès de la balustrade.
La terrasse dominait les jardins
On y jouissait d'une vue magni-
fique, Au delà des frondaisons
noyées d'ombre du parc et des ré-
sidences voisines. le champ d’in-
cendie de ta viüe semblait s’éten-
dre à l’infini.
La jeune femme avait à ses
pieds une mer de lumières. Au
loin, dans la brume bleuâtre de
la nuit, jaillissait le rayon puis-
sant du phare de Sandy-Hook. Et
là-haut dans le ciel étincelant, les
constellations semblaient figurer
les reflets du fouillis lumineux d«
NeW-York.
Echappées des salons, des bribes
de musique parvenaient iusqu’à lâ
petite terrasse. On jouait une
valse lente, très suggestive. Des-
tiny...
Une main sur son coeur. Roso
Graham poussa un soupir. Quelle
se mit sa destinée, à elle ?
Comme elle se posait cette ques-
tion, elle entendit un bruit de pas
se rapprocher. Avec contrariété,
elle se retourna pour jeter un
coup d'oeil à l’importun qui ve-
nait la troubler dans sa retraite.
Un homme en habit, grand et
svelte, s’avançait en souriant vers
elle.
I
‘ J
.(A suivre).
AU STADE BOURBAKI
J. A. B. BAT SELECTION
DE L’U.F. 3-2
Bn présence d’une affluence
nombreuse et devant M. le Préfet
s'est disputé au Stade Bourbaki la
rencontre J.A.B. sélection de l'U.P
En lever de rideau la sélection de
l'U. P. Junior bat l’équipe corres-
pondante de la J.A.B par 3 à 2
Précédés de la clique des Bleuets
de Notre-Dame, les équipes font
une une entrée impeccable sur le
terrain et le match débute. Pé-
riode initiale de léger flottement
Interrompue par les Jabistes qui
amorcent la première offensive
Mais c’est l'U.P. qui ouvrira lé
score : sur un dribble qui sur-
prend Weill. l'inter gauche de la
Sélection marquera sans difflcul-
téSj
Le Jeu se déroule souvent au
centre du terrain : aux ouvertures
des Joueurs de IU.P. les lignes
arrières répondent par un excel-
lent jeu de tête, très bien ordon-
ne. L'U.P. cependant s'infiltrera
dangereusement dans la défense
adverse en deux occasions; sur
contre-attaque Brouchin-Palu. la
Sélection est pressée devant les
buts et après une phase confuse.
Camborde égalisera
Un instant plus' tard, la Jab.
-râce à Brouchin. mènera par J
à 1. Lembeye pour l'U.P égalisera
sur penalty,
A la reprise, les sélectionnés do-
minent nettement, mais c’est la
J.A.B. qui reprendra la tête à la
marque, son inter Larqué mar-
quant sur corner. Le match est
très animé et la Sélection attaque
à outrance presque continuelle-
ment. Mais ces efforts méritoires ne
seront pas couronnés de succès et
la J.A.B. gagnera par 3 à 2
kaiMiMiaaiMta naaataq
LE FOOTBAU, AU STADE
ISOl'RRAKI
Nous rappelons aux amateurs de
la balle ronde que la rencontre au
profit des prisonniers de guerre
qui mettra en présence les équipes
dés Constructions Mécaniques du
Béarn et de la Compagnie du Gaz
se déroulera demain mercredi °7
mai à 18 h. 30.
L’équipe des Constructions Méca-
niques est composée d'excellents
éléments opérant dans les divers-
clubs de la région.
Lés Gaziers palois eux aussi pos-
sèdent dans leur onze des joueurs-
qui pratquent un Jolie football
La partie sera ardemment disputée
Nous invitons le public à venir
nombreux assister à ce grand
match qui sera dirigé par M Alex
de Bourbaki. Prix des places : 5 fr
La Compagnie du Gaz aura là
formation suivante
Goa : Sabin: Arrières : Péré IL
Dussau; Demis : Péré I. Josué II.
Latour: Avants : Royau. Laïque.
Labiano. Wiemer. Josué I
Remplaçants : Crabe. Hourrègue.
Milium,
DLALANCFfE
A LA CROIX-DU-PRINCi:
CHAMPIONNATS
D’ATHLETISME
Après les cadets et juniors. c«
sont les seniors, les plus de vingl
ans, qui vont, dimanche prochan
31 mai. disputer au Stade de h,
Croix-du-Prince les titres de
champion départemental d'athié
tisme.
, Le programme comporte vingl
épreuves classiques, toutes le;
courses, depuis le 100 m. jusqu'au
10.000. tous les concours. Le ma-
tin. à 9 h. 30 très Précises, com
menceront les éliminatoires. Que’
qt:es finales pourront être dispu-
înennie ‘™m’ le chamP:onn,it de;.
lffOM notamment, dans lequel
Roget Laborde. . deuxième du
Championnat de France et dé-
rD 3 médaüie mérite
rinokrtJ'f'A' a manifesté l’inten-
tion de faire un temps. L^nrès-
midi, a 14 heures, finales
Les seniors feront-ils aussi bier
que les cadets et juniors aui ont
fàî2?nche- rfcaLsé plusieurs per
formances remarquables DOP:
leurs catégories ? On peït iS
pâtira la pSc?b
,de Plusieurs
donL >2., classe est gran-
Ta' Eniest Bratllon en tête le
craes ^et France militaire de
zn o meiüeur cr°ssman de la
Les tennismen palois
à Toulouse
Voici les résultats obtenus aux
Championnats des Pyrénées £ar
ri,h???nta”ts dil Tennis-
Club de Pau : Letang battu par
6-3’ 3‘ 6 Carcal
battu par Murat en trois
Carzon après avoir passé trois
tours a ete diffeilement élimine
en trois sets par l’excellent
joueur pyrénéen Guilbert *
En double-messieurs : Granel-
Sl^DS 1 Létang-Carça-
ïïé16'/"2’, 8' 61 en finale du
mixte Ganel - Mme Gulbert
6-3^36 (^lrÇabaUMme Conte,
la^i*Sf?®rTld^remporté P°ur
la 22e fois le Championnat des
Pyrerte-as en éliminant aisément
Laval en deux manches : 6-0. 6-4.
SUTKA °pCNAVT^Dg^ PREMIER
fivoh-h parteclpé *>-
c'^f’Iîé°n8Q^>rrtïie<5 £,ance «olaire.
cir^é1preSd Sutra a été
HIPPISME
Courses à Longchamp
et 5 04 h Lamparllla, 80.50
35 2’ LUVan' 16: 3' L'Anda-
1h.2e,C°U‘'* : L Bacabal. 19 50 et
ne. 27 Typhon' 17'5°: 3. Brenti-
a h. 9°^Be Duerme. 16.50 et
fettè. l2]o“et’ 6:5°: 3'
J*fn i L Coraon Rouge,
fte 8Ct 7’ 2 Lazarre- 3. Ada-
«**1 V KH?**0**' 28 50
? J2f0’ p. Le Moine n. 15.50;
c.*. BéUemois. 23.60
~ ii : l- ^«cus. 40.50
17 50 50’ 2‘ Norma- 12: 3- Rodosvar.
Courses à Marseille
Ire Course : 1. Pavania. 21 50
et 9; 2. Olivier. 8: 3. Quercus du
Verdier. — Jumelé. 62.
2e Course : i. TRoquemartlne. 18
et 6.50: 2. Idola Mia 8.50: 3 Prin-
cesse Noire, 6.
3e Course : 1. Nankin. 8 et 5.50;
2. N'en doutez pas. 6: ô Mon
Beaulieu. — .Jumelé 62
4e Course : 1. Balllla, 11 et 6 50:
2. Tirana, 8.50: 3 Haïti — Ju-
melé 83
8a Course ; 1. Mon Désir, 18.50
•t 10; 2. Miranda. 20; 3 Pourquoi
pas. — Jumelé 500.
8e Course : 1. Black Short. 15
et 11.50: 2. Mirador 25.50; 3. Lo
Provençal. — Jumelé 51.
—
PRODUCTION
ET
RÉPARTITION
Devant les Préfets rassemblés
pour la prestation du serment le
Marchai qui possède le goût des
lormules incisives et ramassées
a résumé en quelques mots le pfo-
bleme du ravitaillement : « Pro-
duire plus et répartir mieux »
Il est o évidence, en effet que
les affaires de répartition sont
naturellement subordonnées aux
af.aires de production.
Cn ne répartit pas - ce qui
n existe DÛS « Ex nihiio, nihil »
ri faut avoir davantage pour
pouvorr distribuer le plug possi-
Èt si. en période de disette il
convient d<- limiter et de restrein-
dre afin que chacun ait quelque
chose, il n’en reste pas moins que
la production doit être encoura-
gée et récompensée.
La politique de contrôle et de
restrictions a donc partie liée
avec la politique de production
Par quels moyens ?
Par une prise de contact de
ceux qui réglementent avec ceux
qui travaillent.
Les paysans tiennent généra-
lement pour suspectes les concep-
tions bureaucratiques qui igno-
rent les difficultés d’exécution et
la psychologie des exécutants
Elles aboutissent trop souvent
à réduire â» consommation et non
a augmenter la production.
Les'paysans n’ont que faire de
ceux qui. aujourd’hui, les encen-
sent outre mesure et qui les dé-
couvrent âpres les avoir trop
ignorés. La terre les commande;
ils entendent qu’on tienne compté
oes ’Tncertit.udes qui les obsèdent
et des aléas qUj les accablent.
Car, on ne pou ira accroitre la
production qu’en ne décourageant
pas la paysannerie et qu’en évi-
tant, au surplus de la traquer par
des manquements véniels qu’on
assimile trop souvent aux opéra-
tions clandestines de ceux qui
s’enrichissent de la misèra d’au-
trui.
La -production agricole est la
seule richesse sur laquelle on
puisse compter aujourd'hui.
Les paysans le savent fort bien.
Ils veulent intensifier leurs ef-
forts c’est-à-dire « produire plus
pour qu’ôn puisse répartir mieux»
selon la formule lapidaire du Ma-
réchal.
Est-ce trop demander que de
leur en donner lés moyens par
plus de compréhension de leur
état, plus de liberté dans leur
travail et plus de profits dans
leurs transactions ?
A. COURREGES
Chronique
Départent en taie
Interdiction de vente
des produits «Antieryptos »
Un arrêté de M. le Préfet des
Basses-Pyrénées interdit dans les
Basses-Pyrénées et les Mandes (zo-
ne non occupée) la vente de pro-
duit alcalino-calcique, anticrypto-
gamique et antlprasitaire dénommé
i Anticryptos » fabriqué par le'
«■ tablmsements « Les films d Eras-
me SLmonot» à Sète.
Pulvérisateurs agricoles
Un contingent de pulvérisateur^
à dos réservés strictement aux né-
cessités de la lutte contre le dory-
phore vient d’être mis à la déposi-
tion des agriculteurs du départe-
ment des Basses-Pyrénées par le
Service du Machinisme Agricole ai
Ministère de l’Agriculture.
Les communes viticoles qui déjà
possèdent un grand nombre d«
pulvérisateurs ne pourront bénéfi-
cier de cette répartition, les agri-
culteurs des autres communes, di)
département qui désireraient faire
l’achat d’un tel matériel devront
adresser leurs demandes d'xtrême
urgence ( avant le 1er) au Prési-
dent de la Fédération des Syndi-
cats de défense contre les ennemis
de l’agriculture, 72, rue Castçtnau
à Pau.
Chauffage des locaux
Les demandes pour le chauffage
des locaux pendant l'hiver 1942-40
afférentes à une des professions
suivantes devront être adressées
au Bureau départemental des
charbons, préfecture des BassesrI'y*
rénées avant le 15 juin 1942 :
Avocats inscrits au barreau;
Conseils payant patente;
Avoués, notaires, architectes, géo-
mètres. métreurs-vérificateurs, pro-
fesseurs de musique enseignant ê
domicile, sage-fenfmes, masseurs a
domicile, médecins, dentistes, phar-
maciens. opticiens, horlogers, cor-
donniers.
Les venves silencieuses
d’Australie.
Parmi les peuplades australien-
nes qui ont depuis longtemps at-
tiré l’attention des sociologues, n
en est une. Celle des Warraman-
ga de l’Australie centrale, qui ob-
serve des rites mystérieux dont
l’origine se perd dans le passe.
C’est ainsi qu’après un décès I o-
bhgntion du silence est imposée
partout au veuf ou à la veuve. Or,
V rteuii dure ordinairement deux
ans II en résulte que le voyageur
étonné découvre des camps en-
tiers ou il est interdit à ^ majo-
rité des femmes de parler. On a
constaté d’ailleurs que certaines
femmes, même apres la Période
officielle de deuii, préfèrent restei
silencieuses. Réunies autour d un
puits ou sous leurs huttes n0® 3"
des elles conversent inlassable-
ment avec les doigts les mains, .
les bras, les coudes, dont les po-
sitions différentes prennent un |
S sen* inconnu fin profane. Ce deuil I
rigoureux revêt un aspect de
grandeur qui surprend l’Européen
PAU
QUINZAINE HKPHHALE
Une repréMBtàüon
« France-outre-Mer »
au Théâtre de la Verdure
Devant plusieurs centaines de
spectateurs, massés dans le cadre
charmant du Théâtre oe la Ver-
dure, une représentation a été
donnée hier après-midi avec le
concours d’artistes de la Métro-
pole et de l’Empire. Ce spectacle
était placé sous la présidence de
M. Ducommun, préfet des Basses-
Pyrénées. De nombreuses person-
nalités étaient présentes ; MM.
le colonel Taitot, commandant
militaire du département ; doc-
teur Saupiquet, représentant M.
Verdenal, maire ; le général Ber-
dalle, président du tribunal
d honneur de la Légion ; le colo-
nel Albinet, directeur du Centre
d’Education physique du Hameau-
le commandant Mensier prési-
dent départemental de laL-.M.C.
J,e Grand, président départemen-
tal du Secours National ; le con-
seiller Tricard-Graveron, repré-
sentant M. Jouitout, premier pré-
sident de la Cour d’appel ; Laba-
tut, inspecteur d’Académie: Thau-
v:es, proviseur du Lycée, etc..
« Pbrce, grâce et souplesse »
pourrait être la devise des ani-
mateurs de ce spectacle où In-
dochinois, Malgaches, athlètes ei
danseuses de la Métrooole. fra-
ternellement unis, récoltèrent de
vifs applaudissements.
L hymne national interprété
par la (musique du 18*- R. j. clô-
tura cet agréable spectacle.
+++.
Pour nos prisonniers
r, ** ehef Ja Légion Française
4®? Combattants à Abdifa
g^) vient de faire pareen ^au
Centre d expédition des colis aux
Prisonniers, Maison de la Lég?™
■f 1» rue Loui.s-Barthou, un stock
important de tapioca
Cette denrée sera réservée aux
nécessiteux auxquels la
tiS?1r.5£h!Fft et.te LéBlon Française
Ues Combattants envoient journel-
lement des colis gratuits
. ^ms voy°n.s dans ce ieste tou-
chant. le symbQl£_de la sollicitude
des anciens combattants, pour nos
chers prisonniers, mais aussi la
nreuve édatante des liens étroits
et indéfectibles qui unissent la
oTance à son Empire !
Concert
par la musiqpe de Ja L.F.C.
..Sou» la dirtetion de son chef.
..I, François Torfs. la musique de*
la Légion Française des Combat-
tants a donné un concert diman-
£he après-midi au Parc Beaumont
Comme les précédents, ce concert
a obtenu un vif succès auprès du
nombreux public venu applaudir
ces excellents artistes.
Eglise Réformée de France
A l’occasion de la Quinzaine Im-
périale. M. le missionnaire Jean
Nouvelon donnera au temple de la
rue Serviez, le mercredi 27 mai. à
18 heures, une conférence sur
« L'oeuvre missionnaire' au Togo
français ».
Lettres et Arts
Séance du samedi 30 mai. à 17 h. 15
au Palais de Justice (Chambre
des Notaires)
ORDRE DU JOUR :
lo Communications diverses.
2c M. le médecin-colonel Michel
Ferron : Les ostaux royaux de Gas-
cogne.
3® M. Gaston Mirât : La musique
populaire en Béarn (3e causerie).
Fédération Nationale
des Femmes
Le mercredi 27 mai, à 18 heures
précises, la FédÜXtlon Nationale
des Femmes donnera en sa per-
manence, 27, rue Henri Faisans,
une conférence sur le « Proche-
Orient » à l’occasion de la Quin-
zaine Impériale.
Entrée libre et gratuite pour
tous.
Les messieurs sont cordialement
invités.
CINÉMA S’-LQUIS
A 15 h. et 21 h.
SHIRLEY TEMPLE
dang une super-production
en technicolor :
PETITE PRINCESSE
avec
Richard Greene
Anita Louise
Ian Hunier
LA m MUSICALE
Festital Massenet
On peu partout, en France, on
a célébré ces jours-ci le centième
anniversaire de la naissance de
Massenet, avec plus bu moins
d'éclat il est vrai, sekm les pos-
sibilités du moment, mais avec
la même ferveur unanime d'un
souvenir ému. Car la musique de
ce compost teur est une de celles
qui ont contribué' le plus au pres-
tige dont jouit le génie musical
français dans le inonde.
Manon,. Werther, Hérodiade,
Thaïs, lie Jongleur de Notre-
Dame, tant de héros et héroïnes
célèbres qui s’imposent à l’admi-
ration de tous les auditoires par
uae musique pleine d’esprit,
d’émotion et admirablement faite
pour plaire aux amateurs les
moins difficiles comme aux pu-
blies plus avertis.
On peut certes reprocher à
Massenet quelques facilités, cer-
tains « procédés » de composition
et peut-être un léger abus de ces
cadences arrondies qui font re-
tomber avec une grâce affectée
les voix de ses personnages. Mais,
en échange, combien de qualités
éclatantes de technique musicale
augmentée d'un sens dramatique
exceptionnel, de pathétique sans
gravité, et surtout que de richesse
d’invention mélodique d’une sen-
sibilité tendre, gracieuse, volup-
tueuse, d’un goût toujours par-
fait !
La formule adoptée par le
Tliéâtre Saint-Louis pour son
Festival Massenet était assez sa-
i rfaisante encore que nous eus-
sions préféré — chose probable-
ment très difficile à l’heure
actuelle — voir représenter un
seul ouvrage * in extenso » avec
une mise en scène et une inter-
prétation exceptionnelles. La soi-
rée eut néanmoins un succès
appréciable grâce aux quatre
artistes qui se succédèrent sur
le plateau dans des décors ap-
proximatifs, tantôt en costumes,
tantôt en habit, et nous firent
entendre quelques passages célè-
bres de Manon. Werther et au-
tres oeuvres de Massenet.
Franz Kai&in, très en forme,
la voix un peu retenue dans le
medium mats avec un aigu écla-
tant ; Mme Solange Thermac,
inconnue à Pau, mais qui y fut
fort appréciée ; l’excellent De-
marcy. dont nous avons déjà dit
tout le succès obtenu au cours
de la saison d’opéra, et. enfin,
remplaçant Mme Chauny-Lasson
malheureusement empêchée de
prendre part à oette soiree
Aime Petroli, de l’Opéra Corné
que. artiste possédant une voix
de qualité quoique donnant par
moments des sonorités un peu
cuivrées ; mais la timbre est juste,
agréable et très musical.
L'orchestre exécuta en plus de
la partie d’accompagnement l'Ou-
verture de « Phèdre » et les
« Scènes Pittoresques » avec la
même conscience et la même va-
leui dont il fit preuve pendant
ia saison lyrique, sous la direc-
tion de M. Albert Torfs qui excelle
tant j. diriger ses musiciens qu’à
« repocher ». le cas échéant, un
chanteur à la mémoire défail-
lante.
CRITICO.
Une femme bien équilibrée
Ni nerveuse, ni * patraque »
toujours fraîche et pleine d’en-
tiain, tellç est la femme qui lutte
contre ses malaises au moyen des
Gouttes Floride. Ce remède végé-
tal supprime vertiges, lourdeurs
d.; jambes, sang à la tête. etc. Il
donne équilibre et bonne humeur
Les Gouttes Floride sont surtout
utiles entre 40 et 50 ans. Le fla-
con pour trois semaines : 14 fr. 30
seulement. Ttes Phies.
Artisans du bâtiment
Les artisans plombiers, peintres
maçons, sont priés de retirer leurs
attributions avant le 31 mai à la
Chambre rie Métiers.
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Boum... noas voilà
Samedi et dimanche 31, à 20 h.
15, les Tournées ACPA, de Paris,
présentent, au Théâtre Municipal
St-Louis, leur nouveau spectacle
« Boum... nous voilà ! », avec, en
vedette, le célèbre virtuose Fredo
Ganloni et son nouvel orchestre.
Fredo Gardoni présentera un pro-
gramme composé des dernières
nouveautés de la Radio et Jouera
sec grands succès en compagnie
du nouvel « Al Jolson » français
Jimscn. Au cours du même spec-
tacle, dix tours de chant médita,
dont celui du « piano chantant*»
Lisette Royet un amusant intermè-
de « Pour et contre », animé par
Berhardet avec la collaboration du
public, et la rentrée du célèbre
humoriste Betovc.
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Le gérant : J. WALLEZ.
Pau : lmp. de ÎINDEPENDANT.
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Nomination d’un maire
Nous apprenons avec grand plai-
sir que, par arrêté du 22- mal. M.
le .préfet des Basses-Pyrénées a
nommé maire de Morlanne notre
ami et correspondant de cette lo-
calité. M. Pierre Navarron.
Nous félicitons ce dernier qui
continuera les balles traditions ad-
ministratives de son père. M Mar-
celin Pierre Navarron, qui fut con-
seiller municipal de 1888 à 1926.
maire de 18*8 à 1921, et qui, de-
puis cinquante-quatre ans. est
membre du Bureau de Bienfaisance
de la commune.
•*■••••*9
BILLERE
TICKETS DF, JUIN — La dis-
tribution des titres d'alimentation
de juin aura lieu à la Mairie les
29 et 30 mai aux heures habituel-
les
JURANÇON
TICKETS D’ALIMENTATION. —
La distribution des titres d’ali-
mentation de Juin s’effectuera do
la façon suivante -
Jeudi 28 mal, lettres A à D.
Vendrai 29 mai. lettres E à L
Samedi 30 mai. lettres M à Z.
Lundi 1er Juin, consommateurs
des coteaux.
lès bureaux de vêtements et
chaussures serrait fermés du 2S
mal au 5 Juin
SAUVAGNON
NECROLOGIE. -—• Noua avons ap-
pris avec une doGlÔûretîsé' surprise
.% mort de M. Romain Labourdette,
.emporté 4 i’afXectkm des siens à
râgç de 34 ans.
A sa veuve et à sa. fille ainsi
OU à toute la famille, nous pré-
sentons nos Pieu vives coodoléan-
ARUDY
JETE DES MERES, — Comme
dans toutes les communes de
France la Fête des Mères sera cé-
lébrée à Arudy le 31’qinii prochain.
A l’issue de la cérémonie reli-
gietise, sur la place de l’Hôtel de
Ville. M. lo Maire remettra des
diplômes à des mamans particu-
lièrement méritantes.
L’anrès-mldi au Stade Laplacet^
se déroulera une belle manifesta-
tion sportive avec le concours des
écoles publiques et privées du
Grounpement de Jeunessee 31. de
l’Union Saint-Michel et de l’Etoile
Spdrtive Arudyenne. Voici le pro-
gramme :
lo Envoi des couleurs;
2« Mouvements d’ensemble (gar-
çons des écoles publiques et pri-
vées);
3* Match de football association
une mi-temps (Groupement 31
contre Union Saint-Michel).
4° Barres parallèles- (Union St-
Michel ).
b° Pyramides (Union Saint-Mi-
chel).
6® Match de football rugby une
mi-temps (Groupement 31 contre
Etoile Sportive Arudyenne ».
7» Descente des couleurs.
Prix des places : Tribunes. 15 fr;
Pelouse, place assise 10 fr.. place
debout. 5 fr.
Le montant de la recette sera
intégralement réservé à la ville de
Sainte-Menehould ; Marne) adop-
tée par le département des Basses-
Pyrénées.
CAISSE D’EPARGNE. — Séance
du 17 mai 1942 :
Versements. 13.248 fr.
Retraits. 231 fr.
Ouverture d’un nouveau livret.
ARAMITS
MARCHE PAR QUINZAINE. —
Le Service du Ravitaillement ayant
fait tenir une note indiquant que.
oar suite du départ des troupeaux
pour la montagne, il n’y avait
plus la même utilité pour les pro-
ducteurs d’avoir à_ Aramits un
marché par huitaine, le Conseil
municipal a décidé dans une de
«es dernières réunions que. pen-
dant la transhumance. il“ n’y au-
rait plus à Aramits qu’un marché
par quinzaine, tous les quinze
jours
URDOS
NAISSANCE. — C’est avec plai-
sir que nous avons appris 4a Pais-
sance d’un beau garçon chez Mme
et M. Canitrot. électricien.
Nos plus sincères félicitations à
Mme et M. Canitrot avec nos meil-
leurs voeux pour le nouveau-né.
ACTUELLEMENT |
« L’INDEPENDANT
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DANS LA RÉGION
—r fr-rr——;—:
Près de Tarbes,
un malheureux vieillard
était martyrisé par son fils
L«s agents de la Sûreté de Tar-
des alertés se rendaient à Séméan
où M. Pérès, cultivateur, âgé de
85 ans, avait, au dire des voisins,
été brutalement frappé par son fils
Jean-Pierre Pérès. 60 ans.
Les agents découvrirent le vieil-
lard dans un coin de lo grange, al-
longé sur le aol. la face contre
terre et tremblant de peur. Récon-
forté. M. Pérès déclara qu’il était
tous les Jours victime des bruta-
lités de son fils.
« Aujourd'hui, ajouta-t-il. celui-
ci s’est montré Ipartlcullèrement
violent Après m'avoir frappé de
plusieurs coups de pl*d à l’estomac
1 m’a Jeté à la figure le contenu
d'une souffleuse et a dit qull Vou-
lait me tuer. Je crois qu’il va le
faire II en veut à mon argent. »
Après avoir tranquillisé ce pau-
vre vieux, les agente se rendirent
au domicile du fils qu’ils conduisi-
rent au commissariat de police.
a. J - «X— n m ^ i»n k -*
ATM concours
Un concours pour le recrutement
de 15 mécaniciens dépanneurs des
services automobiles régionaux au-
ra lieu, pour les épreuves écrites
le 24 Juillet 1942raiiïS des centres
qui seront désignés ultérieure-
ment.
Les épreuves orale et pratiqua
seront organisées à une date el
dans les centres qui seront fixés
par l’Administration après la cor-
rection des épreuves écrites.
La liste d’inscription des candi-
datures sera dose le 10 Juin 1949
au soir.
Tous les renseignements relatifs
aux conditions d’admission seront
fournis par la Direction des PTT
des Baases-Pyrébées. 6. rhe Ray-
mond-Plan té, à Pau.
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4 * ' AVIS DÉ DECES •’
ET
REMERCIEMENTS
Mlle J. de Lavenere-Lussan, M.
et Mme Deynaud et leurs enfants,
M. le colonel intendant de Lave-
nere-Lussan, Mme de Lavenere-
Lussan et leurs enfants, M. et
Mme A. de Lavenere-Lussan, M.
L de Lala Chaminade et ses en-
fants, les familles de Rivière, Li-
bet-Descome, de Bemede et de
Caupenne ont la doulèur de vous
faire part du décès de
Mme Edouard Lavenere-Lussan
née Marie de Btvière
leur mère, belle-mère, grand'mère
tante, cousine
pieusement décédée
dans sa 85e année
munie des saerements de l’Eglise
L'mhumauon a eu lieu le 15 mai
1942 a Mont-de-Marsan.
M. et Mme A. de Lavenere-Lus-
san, 25 rue Serviez, à Pau remer-
cient très sincèrement les amis et
connaissance s qui. à l’occasion de
leur grand deuil. leur ont apporté
ou leur apporteront leurs marques
de sympathie.
SAETVAGMON
REMERCIEMENTS
Mme Vve Romain Labourdette
et sa fille Elise ; Mme Vve Noir
?î.,30n füs (en captivité) : Mlle
Helene Labourdette ; M et Mme
Rabülon ; Mlles Jeanne. Vicwm
et Renée Labourdette ; MM.
Leon, Albert, Jean (en captivi-
tei et Lucien Labourdette pa-
rents et alliés, remercient ’ bien
sincèrement leurs amis et con-
^,^ailCeS qUl leur ont fait l’hon-
neur diassister aux obsèques de
M. Romain LABOURDETTE
pieusement décédé
à l’âge de 34 ans
Ancien sanitaire du 8- Bataillon
Chasseurs Pyrénéens
leur époux, père, gendre, frère
et beau-frère
REMERCIEMENTS 080'
Mine Joseph Berges; M et
x?ergt5 et !<,urs en-
tente, M. et Mme Goraalès; Mai,
Navel 1er et ses enfants: Soeur Sé-
raphine. Fille de la Croix • M et
Mme Camdessus et leurs enfants;
Mme Capel (de Toulouse) ; lec fa-
milles Pomechicot; Mme Camps
et ses enfants (de Pau); Mme La-
coste (de Paul; Mme de Men-
doza de Valadolid. Espagnei;' les
familles Lassalle (de Buenos-
Aires) parents et alliés, remer-
cient bien sincèrement leurs amis
f.t ^nn^sances qui leur ont fait
^honneur d assister aux obsèques
M. Joseph BERGES
leur epoux, père, beau-père
grand-père, frère, oncle ’
et neveu
decede a l’àge de 72 ans
muni des sacrement*
de l’église
ETUDE DE Me LABASTE
Notaire à Pau
17, rue Serviez
VENTE AUX ENCHERES
Fixée au jeudi 28 mai, à 14 h.
a Pau, nie de l’Enfant-Jésus, Sab
le des Ventes de MM SANTE
frères
DE BIJOUX
comprenant : 4 bagues brillants
émeraudes; 2 paires boucles d’oe
railles brillants et perles; 1 bro-
che brillants; 1 montre dame or
bracelet amanite or.
Le prix de chaque objet s les
frais s’élevant à 20 p. 100 seront
payables comptant.
Plis luon
—*53 I-’— W9 1 (?.
OFFRES D’EMPLOI
DEMANDE couple : femme bonhe
à tout faire; homme potager et
cultnte. Adresse au journal.
D, 60.824
DEMANDE bonne à. tout faire,
banlieue nord Pau. Adresse au
journal. D, 60.825
PERDUS
PERDU mardi 19 mai, entre pla-
ce- République et rue Emile-Ga-
ret, montre homme avec chaîne
or. MEFFRJE, 51, rue Emile-Garet.
Récompense. D. 60.851
PERDU dimanche 24, c haine et
médaille dr (F. J. 8 juillet 1937),
trajet Pau-Lourdes. Rapporter ou
écrire Agence Havas, Pau. Très
bonne récompense.
D. 60.354.
OBJETS TROUVES
TROUVE Appareil photo. Récla-
nier : MANSIR. au journal.
D. 60.853
//////////////////////////
ETUDE de M' LOUSTALET
Notaire à Pau
Aux termes d’un acte reçu 1)31'
M LOUSTALET, notaire â Pau,
le 3Q avril 1942. enregistré à Pau,
£ 11131 1942- 1 Munie 741 B,’
foliers?, n- 670.
Mlle Lucie ACOT. sans profes-
sion demeurant à Billère (Bas-
ses-Pyrénées), route de Bayonne.
A fait donation â Mme Clémen-
tine-Jeanne GRAND, épouse de
M. Jean-Louis-Gustave-Roger PE-
TRIAT. commerçant, avec lequel
elle demeure à Pau. route de Bor-
deaux.
De la nue-propriété d’un fonds
de commerce de café-restaurant
connu sous le nom de « Café-Res-
taurant de l’Octroi » exploité à
Billère, route de Bayonne, com-
prenant ; l’enseigne, le nom com-
mercial, la clientèle, l’achalanda-
ge y attaché et la grande licence.
La jouissance a 'été fixée au
jour du décès de Mademoiselle
ACOT donatrice.
Les oppositions, s'il y a lieu, de-
vi ont être faites à peine de forclu-
sion à Pau. en l’étude de Me
LOUSTALET notaire, où domicile I
a été élu à cet effet dans les 20
jouis qui suivront la deuxième
insertion.
Pour première insertion
(Signé) : G. Loustalet.
L'insertion au Bulletin Officiel
ces Ventes et Cessions de fonds
de commerce paraîtra le 3 juin
ETUDE DE Me LABASTE
Notaire à Pau
17. ru« Semez
VENTE AUXENCHERES
Fixée au Jeudi 28 mai, à 14 h-.
Salie des Ventes de MM. SANTE
frères
D’UN MOBILIER
comprenant notamment : Armoi-
res anciennes chêne, armoire à
giace noyer, chambre ronce de
iuya, console Louis-Philippe aca-
jou. sièges, vases Japon, groupe
biscuit, assiettes porcelaine de
Dresde et de Chine, nombreux
bibelots et objets de vitrine,
surtout de table, cloches et
plats métal atgenté, pendules
modernes verre et montures
cuivre, tableaux, gravures, meu-
bles bureau, de salle à manger
et de chambre à coucher, fau-
teuils, étagères, coffre-fort, mate-
las. couvertures, linge, batterie de
cuisine et quantité d’autres ob-'
jets.
Le tout dépendant de la suc-
cession de M» Jean PLTOO avo-
cat.
Le prix de chaque objet et les
frais s’élevant à 20 p. loo seront
payables comptant.
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LES SPORTS
LE CHAMPIONNAT
DE FRANCE DE BOXE
PAR EQUIPE
LE 2 JUIN A PAU ET NON LE £
Par Ordre de ‘ la Fédération
Française de boxe qui a confié à
la Section Patoise l'organisation
de l’épreuve régionale des Cham-
pionnats de France de bonté, c’est
le mardi 2 juin, et non le diman-
che 8 juin, qu'aura lien cette im-
portante réunion.
L'adversaire de la Sectlort Pa-
tois* sera l’équipe du Ring Olym-
pique Toulousain plusieurs tois
champion de France, c’eso-à-diré
le plus dur antagoniste qui pou-
vait être opposé à la Section pour
franchir le cap éliminatoire.
Qu'on retienne donc cette date
du 2 juin au soir, car il ne faudra
pas manquer un événement pugi-
iistique de cette importance
««sisnmsMisi'MMif
TkiM
te i&ldi* du \PpeH
< POUR REMPLACER
LE REVOLVER
! ' ■ ■ >
i L’entploi des armes à feu
j étant prohibé, il a fallu
j trouver autre chose pour t
i remplacer les revolvers des 1
i starters, et trouver mieuz '
( que le drapeau ou le sifflet, \
' ou même ces petits pistolets
\ à bouchons qui ratent plus <
, souvent qu’ils ne partent, ne >
i font pus plus de fumée [
i qu’une cigarette et pas du |
j rottf de flamme. Car c'est la i
( flemme et non la fumée que i
, doit loir le chronométreur 1
i pour déclencher.
1 Et l’on a trouvé deux bat- \
] tarifs en bois assez épais ,
( pour faire office de claquoir >
, Avec cela, pas de crainte de
i ratage, rappel â volonté
( pour les faux départs, gain
| de temps et. pour un sport i
( qui ne fat pas recette, éco-
i nomie.
< C’est au moment .où le \
| claquoir se ferma qu’il est i
] posible de percevoir, que les i
i chronométreurs doivent >
i prendre le temps.
| Avec des perfectionne- i
ments, le claquoir pourrait 1
peut-être bien supplanter un 1
jour définitivement le revol- I
ver. ,
i Et après cet instrument 1
i de remplacement pour faire '
' partir les athlètes, il ne reste ,
plus qu'à trouver celui qui i
fera venir le public pour les 1
courir.... 1
; c. L. ;
LES CHAMPIONNATS
DE FRANCE DE L’U.S.S.U.
LE PAL0IS F0URGUETTE
VAINQUEUR AU POIDS
Les championnats de France
scolaires et universitaires de la
zone libre ont été disputés, à
Vichy. De bonnes performances
furent réalisées et même des re-
cords de France battus ■ celui
du saut à la jerehe oar de Mon-
brison. avec 3 m. 73' devant Cré-
tame et l’athlète de la Section
Paloise Ben-Moura oui franchit
3 m. 30 et. fit troisième ait 110
haies: celui du poids par le ca-
det toulousain T,TJ la vignes, fils de
l’ancien champion toulousain «le
vitesse, battant avec un Jet de
14 m. 98 son ancien 'record qui
était de 14 m. 71.
Le bel athlète de la Section Pa-
loise.'Bernard Fourguette. a rem-
oorté le titre national du poids
junior avec 10 m. 93.
Autres résultats :• Poids seniors
1. Jaudel (Lyon). 11 m. 36: 110
haies seniors : 1. Diallo en 17
3 10: 1.000 cadets t. Pothier
(Lyon) en 2 m. 46 3/10: hauteur
cadets : Rapt? (Limoges i 1 m. 70.
L» Palois Jacques Diriart s'est
classé deuxième au Championnat
de France de triple saut avec
12 m. 75: le Grenoblois Couton,
classé premier, a sauté 13 m. 15.
LA JOURNEE JITES NOËL
A LA CIOTAT
La journée Jules Noël de la Cio-
tat a obtenu un gros succès. Le
noir Kala Tamara a été battii en
vitesse pure par le Cannois Boero
qui a couru .e 100 mètres en 11 s.
1 10. Au disque, victoire de Bockel
avec 41 m. 40 et de Ben Tahn (Tu-
nisie i avec 12 m. 82 au triple saut.
■•■■■■■ ■ •■■■ »g
Gianeilo remporte
Lûnoges-Vichy-Limoges
Le départ de la deuxième et d«-
nière étape - \Hchy-Limoges a été
donné aux 34 coureurs restant
qualifiés. C’est Vincent qui a rem-
porté l’étape devant Martino. Co-
gan. Lazaretto et Camilla. Dante
GidHeilo arrifé septième à Limo-
ges, reste premier au classement
général; 2e Laurent.
FEUILLETON NUMERO 18
* . ■ , , r .... * .
L’Aventure
•«^Étoilée <=»
par Jean de LAPÎYMERE
Sully entra en courant et vint
auprès de sa mère. Elle paraissait
émue et intriguée.
Mrs O’Merald ne s'aperçut pas
de l’émotion de la petite fille.
Elle prit ses deux enfants dans
ses bras et, les attirant, elle les
serra tendrement contre elle.
— Souvenez-vous-en, Dan., et
vous aussi, Saily, prononça-t-elle
alors solennellement, en vérité,
Saint-Jacques est un gentleman !
CHAPITRE IV
Le flirt
d’un dernier soir de printemps
Dans sa fastueuse villa située
sur les contreforts de Nevesnik,
Lincoln Warden, sénateur de
Pensylvanie, donnait une brillante
réception, le soir du 21 juin.
Une théorie d’autos, rangées
avec ordre, stationnaient à l’en-
trée du parc. Les invités étaient
nombreux parmi lesquels on si-
gnalait diverses personnalités.
1.3 soirée s'annonçait clémente
et si belle avec son ciel éclabous-
sé d’étoiles que plusieurs person-
nes délaissant les salons où i)
commençait à faif-r trop chaud,
cn dépit des multiples ventila-
teurs camouflés avec art, avalent
gagné les jardins fleuris où, tout
le long des allées semées de sa-
ble fin. étaient disposés des siè-
ges confortables.
Abandonnant son frère em-
===== I—je
£reni a «s attelions
a une jeune femme de leurs
amies, Rose Graham se dirigea
vers une véranda qui lui parut
déserte. Un jeun* homme se prêt
cipita a sa rencontre.
— Voulez-vous danser ce slow-
fox avec moi, Rose ? demanda-
t-il. ,
Elle secoua la tête. George War-
den, le neveu du sénateur, et elle
étaient de vieux amis ; ils
s’étaient connus enfants. A la
suite du mariage de miss Pearson,
George, alors absent de New-York
avait entrepris un voyage de plu-
sieurs années en Europe.
Depuis son retour, il s'était re-
pris à courtiser son ancienne
amie d’enfance, libre désormais,
mais il ne pouvait se dépouillei
d’une certaine timidité. Et elle ne
paraissait nullement encline â
l’encourager.
— Non, répondit-elle : je n’ai
pas envie de danser. Je vais cher-
cher un coin isolé où je pourrai
rêver en paix, loin de tout ce
monde..
— Me rermettez-vous de vous
accompagner ?
Elle ignora ou affecta d’ignoret
la prière fervente exprimée dans
le regard du jeune homme.
— Je vous ai dit que j’avais le
désir d’être seule, déclara-t-elle
Allez plutôt danser, George. Vous
trouverez de nombreuses jeunes
personnes qui ne demanderont
pas mieux que d’être vos parte-
naires.
— Vous êtes donc triste ? Vous
avez quelque chagrin pour vou-
loir vous isoler ainsi ?
— Vos déductions sont stupides,
mon pauvre George, répliqua-t-elle
en réprimant un geste d’énerve-
ment. Vous avez plus de disposi-
tions pour la daitse que pour la
psychologie, croyez-moi. Amusez-
vous bien !!
Et, plantant là son soupirant dé
soie, elle s’éloigna vers la véranda.
Des couples étaient déjà instal-
lés à i'umore des grandes fougère,
et des palmiers. Elle traversa dis-
crètement cette zone de flirt et
passa sur une petite terrasse bor-
dée d’un balcon garni de verdure.
L’endroit était solitaire à sou-
hait. Personne, sans doute, ne
viendrait la déranger là. Elie s'al-
longea dans un rocking-chair,
auprès de la balustrade.
La terrasse dominait les jardins
On y jouissait d'une vue magni-
fique, Au delà des frondaisons
noyées d'ombre du parc et des ré-
sidences voisines. le champ d’in-
cendie de ta viüe semblait s’éten-
dre à l’infini.
La jeune femme avait à ses
pieds une mer de lumières. Au
loin, dans la brume bleuâtre de
la nuit, jaillissait le rayon puis-
sant du phare de Sandy-Hook. Et
là-haut dans le ciel étincelant, les
constellations semblaient figurer
les reflets du fouillis lumineux d«
NeW-York.
Echappées des salons, des bribes
de musique parvenaient iusqu’à lâ
petite terrasse. On jouait une
valse lente, très suggestive. Des-
tiny...
Une main sur son coeur. Roso
Graham poussa un soupir. Quelle
se mit sa destinée, à elle ?
Comme elle se posait cette ques-
tion, elle entendit un bruit de pas
se rapprocher. Avec contrariété,
elle se retourna pour jeter un
coup d'oeil à l’importun qui ve-
nait la troubler dans sa retraite.
Un homme en habit, grand et
svelte, s’avançait en souriant vers
elle.
I
‘ J
.(A suivre).
AU STADE BOURBAKI
J. A. B. BAT SELECTION
DE L’U.F. 3-2
Bn présence d’une affluence
nombreuse et devant M. le Préfet
s'est disputé au Stade Bourbaki la
rencontre J.A.B. sélection de l'U.P
En lever de rideau la sélection de
l'U. P. Junior bat l’équipe corres-
pondante de la J.A.B par 3 à 2
Précédés de la clique des Bleuets
de Notre-Dame, les équipes font
une une entrée impeccable sur le
terrain et le match débute. Pé-
riode initiale de léger flottement
Interrompue par les Jabistes qui
amorcent la première offensive
Mais c’est l'U.P. qui ouvrira lé
score : sur un dribble qui sur-
prend Weill. l'inter gauche de la
Sélection marquera sans difflcul-
téSj
Le Jeu se déroule souvent au
centre du terrain : aux ouvertures
des Joueurs de IU.P. les lignes
arrières répondent par un excel-
lent jeu de tête, très bien ordon-
ne. L'U.P. cependant s'infiltrera
dangereusement dans la défense
adverse en deux occasions; sur
contre-attaque Brouchin-Palu. la
Sélection est pressée devant les
buts et après une phase confuse.
Camborde égalisera
Un instant plus' tard, la Jab.
-râce à Brouchin. mènera par J
à 1. Lembeye pour l'U.P égalisera
sur penalty,
A la reprise, les sélectionnés do-
minent nettement, mais c’est la
J.A.B. qui reprendra la tête à la
marque, son inter Larqué mar-
quant sur corner. Le match est
très animé et la Sélection attaque
à outrance presque continuelle-
ment. Mais ces efforts méritoires ne
seront pas couronnés de succès et
la J.A.B. gagnera par 3 à 2
kaiMiMiaaiMta naaataq
LE FOOTBAU, AU STADE
ISOl'RRAKI
Nous rappelons aux amateurs de
la balle ronde que la rencontre au
profit des prisonniers de guerre
qui mettra en présence les équipes
dés Constructions Mécaniques du
Béarn et de la Compagnie du Gaz
se déroulera demain mercredi °7
mai à 18 h. 30.
L’équipe des Constructions Méca-
niques est composée d'excellents
éléments opérant dans les divers-
clubs de la région.
Lés Gaziers palois eux aussi pos-
sèdent dans leur onze des joueurs-
qui pratquent un Jolie football
La partie sera ardemment disputée
Nous invitons le public à venir
nombreux assister à ce grand
match qui sera dirigé par M Alex
de Bourbaki. Prix des places : 5 fr
La Compagnie du Gaz aura là
formation suivante
Goa : Sabin: Arrières : Péré IL
Dussau; Demis : Péré I. Josué II.
Latour: Avants : Royau. Laïque.
Labiano. Wiemer. Josué I
Remplaçants : Crabe. Hourrègue.
Milium,
DLALANCFfE
A LA CROIX-DU-PRINCi:
CHAMPIONNATS
D’ATHLETISME
Après les cadets et juniors. c«
sont les seniors, les plus de vingl
ans, qui vont, dimanche prochan
31 mai. disputer au Stade de h,
Croix-du-Prince les titres de
champion départemental d'athié
tisme.
, Le programme comporte vingl
épreuves classiques, toutes le;
courses, depuis le 100 m. jusqu'au
10.000. tous les concours. Le ma-
tin. à 9 h. 30 très Précises, com
menceront les éliminatoires. Que’
qt:es finales pourront être dispu-
înennie ‘™m’ le chamP:onn,it de;.
lffOM notamment, dans lequel
Roget Laborde. . deuxième du
Championnat de France et dé-
rD 3 médaüie mérite
rinokrtJ'f'A' a manifesté l’inten-
tion de faire un temps. L^nrès-
midi, a 14 heures, finales
Les seniors feront-ils aussi bier
que les cadets et juniors aui ont
fàî2?nche- rfcaLsé plusieurs per
formances remarquables DOP:
leurs catégories ? On peït iS
pâtira la pSc?b
,de Plusieurs
donL >2., classe est gran-
Ta' Eniest Bratllon en tête le
craes ^et France militaire de
zn o meiüeur cr°ssman de la
Les tennismen palois
à Toulouse
Voici les résultats obtenus aux
Championnats des Pyrénées £ar
ri,h???nta”ts dil Tennis-
Club de Pau : Letang battu par
6-3’ 3‘ 6 Carcal
battu par Murat en trois
Carzon après avoir passé trois
tours a ete diffeilement élimine
en trois sets par l’excellent
joueur pyrénéen Guilbert *
En double-messieurs : Granel-
Sl^DS 1 Létang-Carça-
ïïé16'/"2’, 8' 61 en finale du
mixte Ganel - Mme Gulbert
6-3^36 (^lrÇabaUMme Conte,
la^i*Sf?®rTld^remporté P°ur
la 22e fois le Championnat des
Pyrerte-as en éliminant aisément
Laval en deux manches : 6-0. 6-4.
SUTKA °pCNAVT^Dg^ PREMIER
fivoh-h parteclpé *>-
c'^f’Iîé°n8Q^>rrtïie<5 £,ance «olaire.
cir^é1preSd Sutra a été
HIPPISME
Courses à Longchamp
et 5 04 h Lamparllla, 80.50
35 2’ LUVan' 16: 3' L'Anda-
1h.2e,C°U‘'* : L Bacabal. 19 50 et
ne. 27 Typhon' 17'5°: 3. Brenti-
a h. 9°^Be Duerme. 16.50 et
fettè. l2]o“et’ 6:5°: 3'
J*fn i L Coraon Rouge,
fte 8Ct 7’ 2 Lazarre- 3. Ada-
«**1 V KH?**0**' 28 50
? J2f0’ p. Le Moine n. 15.50;
c.*. BéUemois. 23.60
~ ii : l- ^«cus. 40.50
17 50 50’ 2‘ Norma- 12: 3- Rodosvar.
Courses à Marseille
Ire Course : 1. Pavania. 21 50
et 9; 2. Olivier. 8: 3. Quercus du
Verdier. — Jumelé. 62.
2e Course : i. TRoquemartlne. 18
et 6.50: 2. Idola Mia 8.50: 3 Prin-
cesse Noire, 6.
3e Course : 1. Nankin. 8 et 5.50;
2. N'en doutez pas. 6: ô Mon
Beaulieu. — .Jumelé 62
4e Course : 1. Balllla, 11 et 6 50:
2. Tirana, 8.50: 3 Haïti — Ju-
melé 83
8a Course ; 1. Mon Désir, 18.50
•t 10; 2. Miranda. 20; 3 Pourquoi
pas. — Jumelé 500.
8e Course : 1. Black Short. 15
et 11.50: 2. Mirador 25.50; 3. Lo
Provençal. — Jumelé 51.
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