Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1937-10-05
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 octobre 1937 05 octobre 1937
Description : 1937/10/05 (A70,ED2,N51878). 1937/10/05 (A70,ED2,N51878).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5272430j
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/04/2020
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La défaite de la S. Paloise à Toulon
Hier à Toulon, la Section Paloise jouant
son premier match du Challenge du
Manoir, a dû s'incliner par un score
très lourd. 19 à 0. Mais dans ce score
deux essais seulement étaient marqués
par les vainqueurs. Le reste provenait
de coups de pied
Ayant fait un brillant début de sai-
son en battant nettement l’Aviron
Rayonnais le dimanche précédent, à
la Croix-du-Frince, on accordait une
certaine confiance aux Palois pour le
premier match du Challenge du Ma-
noir qu’ils devaient, hier, jouer à Tou-
lon.
Cette confiance devenait bien moin-
dre, il est vrai, lorsqu’on sut que les
deux grands avants qui avaient joué
contre l’Aviron Rayonnais ; Aguilar et
Rarthe, ne pouvaient être du voyage et
ainsi, contre la puissante ligne toulon-
naise, on pouvait avoir de légitimes ap-
préhensions. Toutefois, on se plaisait
à escompter que grâce à quelque bril-
lant exploit de la ligne d’attaque, on
pouvait surmonter ce grave handicap
d’une ligne d’avants incomplète au-
quel venait s’ajouter fatalement celui
d’un voyage plutôt pénible. Au pis aller
on estimait que si la Section Paloise
devait être battue, elle ne le serait
que par un score assez léger.
A la surprise générale, ce score s’est
élevé au chiffre de 19 à 0, qui à pre-
mière vue, est presque celui d’un écra-
sement, mais à seconde vue est sensi-
blement diminué puisque les Palois du-
rent subir le lourd compte au tableau,
d’un but sur arrêt de volée auquel vin-
rent s’ajouter deux drops goals et par-
dessus le marche, la transformation
d’un essai. Rrcf. le score disséqué se
soldait par la marque seulement de
deux essais à l’actif des Toulonnais,
ce qui. évidemment, donne à la dé-
faite subie par les vainqueurs de l’Avi-
ron Rayonnais, une toute autre signi-
fication et ne prend pas l’allure de
l’écrasement annoncé.
LES EQUIPES
Les équipes se présentent dans la
formation suivante :
R. C. TOULONNAIS
Arrière : Eonnus.
Trois-quarts : Jafrin, Savclli, Raticr,
Chirolcu; (m.) Roubeau; (o.) Ablat.
Avants : Prin-Clary, Artigue Scar-
digli; Giraud, Sansc; Augé. Parère,
Rallataire.
SECTION PALOISE
Arrière : Courtadc.
Trois-quarts : Hourcadc, Sahin, Fer-
nandez, Cabannc; (m.i, Laclédèrc;
(o.), Castaing.
Avants : Crampé, Mouré, Lasba-
rcilhes; Saldaqui, Saint-Gérémic; Dcs-
perbasque, Muré-Cousté, Lasserre.
Ce que fut le match
C’est dans des conditions qui furent
loin d’être favorables aux couleurs pa-
loises qu’eut lieu ce match dont le
début, cependant, devait se montrer
assez égal.
En effet, si Toulon dominait terri-
torialement. cela était dû à l’avantage
que sa ligne d’avants prenait en mê-
lées et en touches. Mais le pack palois
réagissait souvent de façon efficace
grâce au cran et an mordant dont il
faisait preuve dans le jeu ouvert.
Bien secondés par leurs camarades..
Desperbasque. Lasserre. Mouret. Salda-
qui. les avants béarnais faisaient un
remarquable effort et parvenaient à
tenir en échec leurs vis-à-vis.
A chaque occasion, les lignes arrière
étaient alertées, faisaient preuve de
plus de décision et de perçant que
leurs rivales et manquaient de justesse
une très belle occasion de conclure.
A la mi-temps rien n’était marqué
Ainsi la lrc mi-temps se terminait
#ur un score vierge et alors que les
Palois avaient dû subir le handicap
du soleil et. du vent et après que Cour-
tade ait manqué de fort peu un bût
sur coup franc.
La partie reprenait alors qu il était
permis d’cnvisrigcr la victoire au mo-
ment où Pau allait bénéficier de
l’avantage du terrain.
Et c’est à ce moment que le drame
se déroula !
Le premier essai de Toulon
Sur une mêlée aux 22 m. palois, les
avants palois partaient au pied. Mais
la balle était ramassée par un Tou-
lonnais. une contre-attaque organisée
et cela se traduisait par un essai en-
•rn les poteaux.
Toulon . 5.
Pau : 0.
Rien n’était encore perdu, mats les
coups du sort défavorables aux Palois
allaient se précipiter et, fait sûrement
unique dans les annales de la Section
Paloise. l'adversaire allait réaliser un
score très copieux dans le minimum
de temps.
Le premier drop
C’était d’abord sur une touche lon-
gue dans les 30 m. de Pau. un avant
toulonnais qui réussissait un drop.
Toulon : 9.
Pau : 0.
L’affaire devenait alors sérieuse, le
handicap s’avérait presque insurmon-
table, d'autant plus que ces coups du
sort répétés avaient sérieusement at-
teint le moral des Palois. Le ressort
semblait cassé, les efforts devenaient
individuels et désordonnés ; une belle
percée de Sabin était improductive.
Toulon marque un but
sur arrêt de volée
Pour comble de malheur, Toulon
réussissait un but sur arrêt de volée.
Toulon : 12.
Pau : 0.
Mais cela n'étalt pas tout et l'af-
faire se compliquait d’un nouvel essai
à la suite d’une percée d'un centre
loulonnals qui, malgré deux hommes
acculés sur la touche et la lenteur du
service, était marqué en coin.
Quelques instants après, un nouveau
drop était réussi par Toulon.
Toulon ; 19.
Pau : 0.
En un surtaul d'énergie, les Palois
revenaient en camp toulonnais et un
départ des avants était bloqué à la
touche. C’est là que le remplaçant
toulonnais déclanchait une bagarre. Et
comme l’attitude du public était, de-
venue nettement antisportive. la fin
fut sifflée quelques minutes avant la
fin.
Au sujet de cet Incident, nous insis-
terons sur la mauvaise tenue du public
dont les encouragements à la violence
nuisirent au match disputé trop du-
rement pour un match du Challenge
du Manoir.
En résumé, la Section Paloise a en-
registré une cuisante défaite et un
score trop lourd qui ne sont pas le
reflet de la physionomie de la partie.
En effet, durant un quart d’heure
Toulon bénéficia du maximum de
chance lui permettant de réaliser un
score copeiux d'une façr»». plutôt heu-
reuse avec 13 points dus à des coups
de pied.
Comnte tenu de leur infériorité en
touches et en mêlées qui nuisit gran-
dement au rendement de l’équipe où
les lignes arrière semblaient supérieu-
res. les Palois ont fourni une partie
méritoire et courageuse devant un ad-
versaire très dur stimulé par un pu-
blic déchaîné.
A signaler le courage et l'énergie
de Crampé qui. victime d'une intoxica-
tion dans la nuit du samedi au diman-
che. tint quand même sa place avec
une grande énergie.
Pour terminer, notons ie geste tou-
chant des marins béarnais en garni-
son à Toulon qui, à l'issue de la par-
tie. offrirent une magnifique gerbe de
fleure à l’équipe paloise
L. C.
A la Croix du-Prince
LE MATCH AIRE - PAU
, ; ) -
Sous la pluie, la Section Paloise (2)
a battu l’Avenir Aturin (1) par 18 à 3
C’est une équipe composée de juniors
en grande majorité, renforcée par le
grand avant Pierre Barthe qui n avait
pu se déplacer à Toulon et le tou-
jours jeune Hcnriquc, qui avait été ali-
gnée contre l’équipe de l’Avenir Atu-
rin dont la valeur n'était pas à dé-
daigner et qui. très longuement, d al-
leurs. devait tenir la dragée haute aux
Palois.
La première mi-temps
Fn première mi-temps, les Aturin*
faisaient preuve d’allant et d’une bonne
adresse, malgré la pluie, se tirèrent à
diverses reprises fort habilement de si
tuations difficiles. .
Après un long, duel de coups de pted,
l’Avenir Aturin se dégagé de scs 22
mètres, attaque avec une ^ «solu-
tion et échoue tout près de la ligne
bIpauh dans une belle réaction, remonte
aux 30 mètres adverses, d’où sur une
nncée extrêmement puissante de Ba
tte Veàal est marqué par Pau, apres
service aux lignes arrière. _ 3
Quelques instants après, la défense
d'AJLre ee laisse prendre en defaut as-
sez malencontreusement et un second
essai est marqué par la Section Pa-
loise.
Pau : 6
Les Aturins par deux fois, excurelon-
nent vers les buts palois. puis le repos
survient sans changement au tableau..
La seconde mi-temps
Des remaniements sont apportés
dans l'équipe paloise, de nouveaux
Joueurs faisant leur rentrée. On note
en particulier celles des deux boxeurs
Bézy et Vignau, dont la partie sera
particulièrement remarquée, ainsi que
celle des lignes arrières.
Toutefois, le quinze palois est assez
long à s’imposer et il doit subir un
essai à la sujte d’une faute remarqua-
blement exploitée par le demi de mê-
lée d’Aire.
Pau : 6
Aire 3
, Une descente du pied à l'aile gauche
paloise, fait du chemin, puis Barthe
démarre et il faut trois adversaires
pour arrêter son rush sur la ligne des
buts.
Le jeune centre palois Bochet atta-
que dans un mouvement rectiligne qui
u ruts joint DU CHALLENGE tu MANOIR
i IL..'" ’ "rtè- ■ ^ -■ Hr ■
» -, .’ L
Pau prend 19 points à Toulon dont 13 par
des coups de pied. Bayonne surclasse Bègles.
Biarritz est battu a Montferrand, le Stadoceste
à Brive, Narbonne à Agen, Viennfe à Paris
bat facilement le Stade Français
La série îles grandes rencontres du
Challenge du Manoir a commencé hier
et la journée a été marquée par la de-
laite plutôt lourde des palois à Tou-
011 par I.‘ points à 0. ve fui en som-
me la surprise de ce premier dimanche
ar on estimait ouc la Section Paloise,
nalgré le lointain déplacement qui lui
était opposé conservait quelque chance
Je l’emporter, ou bien ne succomberait
que de peu.
Le résultat brutalement annonce de
19 points à 0, a, apres ta victoire brilan-
tc des palois sur l'Aviron Bayonnais
produit quelque sensation car l'on ne
pnsait pas que dans le chiflre annon-
cé 13 points obtenus par des couns de
pied devaient être décoptcs.
En réalité l’cchcc est moins grave,
lieux essais seulement ont etc marques
■ontre Pau qui était privé de trois de
ses grands avants : de Malherbe, Agui-
ar c. Barthe.
L’Aviron totalise—
Pour son premier match devant son
public d’Hardoy. l’Aviron Bayonnais
vient d’obtenir une magnifique victoire-
sur Bègles.
L'équipe bayonnaisc avait la composi-
tion suivante : .
'Arrière Hiriborne.
Trois-quarts : Cclhay. Déliés. Bcrgè/.c. :
Dclzanglc.
Demis : (o.) Zabalctta (m.) Hcdcm-
baigt.
Avants : 3e ligne. Arotça (cap.). Pn-
cheu. Boudon: 2c ligne. Harcaut, La-
deuch; lrc ligne, Harcaüt. Aïnciart.
Moréa.
Cette, partie d'ouverture sur le ground
d'Hardoy, vit la supériorité manifeste de
l’équipe bayonnaisc sur celle de Bègles.
En première mi-temps. l’Aviron qui
profite de la balle en mêlées, lance à
chaque instant sa division d'attaque*
dans laquelle Cclhay fait sa rentrée
ainsi qu’un jeune qui a de l'étoffe, l'ai-
lier Dclzangle.
Le premier essai est marqué par Cel-
liay à la suite d’une offensive des trois-
quarts et par débordement. Le deuxième
essai est réussi en fin de mi-temps a la
suite d’une touche rapidement jouée.
Zabaleta servant directement Cclhay
qui va conclure. Le premier essai avait
été tranformé par Arotça.
Cette première mi-temps se termine à
l’avantage de l'Aviron par 8 à 0.
En deuxième mi-temps, par suite de
la blessure de Delzangle. ce joueur est
remplace par Pucheu et Garrin fait sa
rentrée dans la ligne d’avants.
Immédiatement après le rencoi. Ccl-
hny récidive et à la suite d'une offen-
sive va marquer. Pas de but.
Aviron Bayonnais : 11 points.
Dans les 22 mètres de Bègles, Pucheu
s'échappe et marque.
Aviron Bayonnais : 14 points.
A la suite d'un coup de pied de dé-
placement au centre du terrain. Garrin
sert Dehes qui se démarque bien pour
ensuite transmettre au rapide Cclhay
Ce dernier inscrit un nouvel essai qui
n'est pas transformé.
Aviron Bayonnais : 17 points.
Zabaleta blessé, se retire; il reviendra
sur le terrain mais ne sera plus qu’un
figurant.
L’Aviron joue à 14 mais il semble que
la nouvelle formule avec Bergèze à
l’ouverture donne aux attaques bayon-
naises plus d'allant et plus de perçant.
Une percée de Bergèze permet à Hc-
dembaigt de marquer un essai qui sera
transformé.
'Aviron Bayonnais : 22 points.
Peu après sur service de Ladeucji.
c'est l'avant Boudon qui marque
La transformation est réussie.
Aviron Bayonnais : 27 points.
Enfin, sur attaque de toute l'cquipe,
Ladeuch marque le dernier essai.
Aviron Bayonnais : 30 points.
Bègles : 0.
Comme on le voit, nette supériorité
des Bayonnais. surtout en fin de match
où il n'y avait plus, semblç-t-il, qu’une
seule équipe sur le terrain, celle de
l'Aviron.
Pierre BERGERET.
l a défaite du B-0- à Montferrand
par 8 à 3 (2 essais à 1 essai)
La première mi-temps fut très égale
et attrayante au possible, bien que par
ce mauvais temns on put s'étonner de
dénote de la classe, puis c'est au tour
du couple de boxeurs Btzy-Vlgnau de
se distinguer.
Pendant quelques instants, le jeu de-
vient confus, puis Aire, durant un mo-
ment,. domine. Enfin, sur une attaque
du doté fermé, bien partie, l'ailler gau-
che Pinède déborde.
Pau . 12
Aire : 3
On note ensuite une bonne attaque
des trois-quarts palois puis un nou-
veau débordement palois est réüssi com-
me précédemment.
Pau : 15
Aire : 3. i
Avant la fin. la seconde mi-temps i
ayant été écourtée de quelques minutes, i
Pau marquera un nouvel essai et fi- i
paiement remportera ce match correct |
btd ans l’ensemble intéressant, qu’ar- ,
bitra fort convenablement M. Latru- i
besse par 18 à 3. i
voir jouer à la main. Les locaux mar-
quèrent dans ce compartiment une
nette supériorité et en fuient récom-
pensés par un essai réussi par Boyer
••ur déoart de Thiere, aux vingt-deux
visiteurs.
Les Biarrots fircnL applaudir de beaux
dribblings dont certains auraient pu
,ucr a i essai, sans les prodigig en dé-
fense des locaux.
En seconde mi-temps, les Basques, à
leur tour, attaquèrent brillamment et
dominèrent longuement. Une échappée
■ ie Cognct. puis les dégagements de
Th ici s rétablirent ia situation: Cepen-
dant les visiteurs furent récompensés
de leur ardeur par un essai d’avants
.,ous les poteaux. Le but ne fut pas
.cussi.
Une brillan e at'aque, puis un coup
’rane de Th ers amenèrent ensuite les
locaux sur les buts basques, mais les
Siarrots se dégagent.
Les Auvergnat reviennent encore- et
■'hsssHgne, donhant à suivre, reprend
sa balle en vitesse et passer à Boyer qui
marque. Le but est réussi.
Montferrand a bien mérité sa victoi-
c. mais si. à-Biarritz, Haget et Sallè-
nave étaient absents, les jeunes se
aont montres a la hauteur des circons-
tances. •
\
Celle de Tarbes à Brive
par 9 points à 3
Les Tarbais n'ont pas été heureux à
Brive où lsi durent s'incliner par 1 essai,
1 but, 1 drop, à 1 essai.
Toulouse vainqueur à Périgueux
Le Stade Toulousain a battu aux
Izards les Périgourdins que les Palois
recevront dimanche prochain, par 10
points, 2 essais transformés à 1 essai.
Le Stade Bordelais battu chez lui
Le Stade Bordelais qui recevait Car-
cassonne a à SLe:Gcrmalne, a dû s'in-
cliner par 6 points (2 essais) à 0.
Le résultat en faveur des Audois"”fut
juste mais toutefois un peu sévère pour
les Bordelais capables de faire mieux
par la suite.
A AGEN. — Sporting Union Agenai?
bat Hàcing-Club Narbonnais par 6
points (2 essais) à 3 points (1 essai).
A NANTES. — Stade Nantais bat Ra-
cing-Club de France par 7 points
(1 drop. 1 essai) à 5 points (1 essai
transformé).
A CHALONS-SUR-SAONE. — R. C.
Chalonnais bat C.A.S.G. de Paris par
15 points à 5.
A PARIS. — Lyon O.U. et F.C Greno-
b' efont match nul : 6 points à 6.
A BEZIERS. — Le match Bézicre-
Pcrpignan a été remis.
A Oloron
TOURNOI
BEARN-BASQUE-BICORRE
Oloron bat Hendaye par 20 à 0
Après une partje fort intéressante les
Oloronais ont battu nettement les Hen-
ôayais par 20 points (6 essais, 1 trans-
formé) à 0.
Nous publierons demain le compte
rendu détaillé de ce match.
LE TOURNOI DU SUD-OUEST
POUlc A
A LIBOURNE. — U. A. Libourne et
S. A. Bordelais font match nul, 3 à 3
(1 but sur coup franc, 1 essai).
Poule B
\ GUJAN-MESTRAS. — U. ’A. Gujan- *
M/stras (1) bat U. S. Bergemcoisc (1)
par 25 points à 3.
LE TOURNOI DES 3 B
Nette victoire de l’A.S. Bayonnaise
sur Boucau-Stade par 16 points (3 essais.
2 buts. 1 but sur coup franc) à 4 points
(1 drop).
LES MATCHES AMICAUX
A MAULEON. — F. C. Lourdais bat
Sport Athlétique Mauléonais par 9 p.
(3 essais) à 6 points (2 essais).
C’est, sous une pluie diluvienne que
s'est jouée cette partie comptant pour
le tournoi. Les deux équipes, qui étaient
quelque peu mixtes, essayèrent de faire
du jeu, mais elles n’y réussirent que
rarement.
Mauléon, malgré le mauvais état du
terrain, chercha à jouer à la main, tan-
dis qup Lourdes, s’adaptant mieux aux
conditions atmosphériques, joua aux
pieds. Ceci lui réussit parfaitement puis-
qu’il marqua, sur des dribblings bien
menés, trois essais imparables.
Les Mauléonais. de leur côté et à la
suite de deux exploits personnels de
Puhare et de Montalibet, inscrivirent
deux jolis essais qui ne furent pas con-
vertis.
A DAX. — Union Sportive Tyrossaise
bat. Union Sportive Dacquoise par 12
points (2 essais. 1 but. 1 drop-goal) à 0.
L’ATHLETISME
Le Hoingrois Szabo manque de peu
’r record du monde du 1-500 m.
—J !■*- • -«-Z - • . t*
Le Hongrois Szabo a couvert un
1.5(0 mètres en 3’ 48” 6/10' approchant
de 8/10 le record du monde de Lowc-
lo-lt en 3’47” 8/10
Le record d’Europe de Bcccali en
3T.”8 10 a été battu.
ft***A***«AA*AA — — — — _
DÉMANTELÉ PAR LES “ T REIZE ”,
CONCURRENCÉ PAR LE SKI, LE RUGBY PALOIS
EST GARDÉ PAR SES VIEUX JOUEURS
Sous ce titre, notre excellent confrère
Herman Grégoire publie dans Le Petit
Parisien les lignes suivantes :
Pau, 2 octobre.
« Un esprit sportif, calme, pondéré
avisé est la meilleure chose du monde !
Que l'hcurcs charmantes Je dois à des
causeries sur la boxe, l'athlétisme et le
rugby avec des athlètes qui aiment et
comprennent le jeu.
Nous nous chauffions à la terrasse
d'un café, aux rayons du soleil revenu,
avec M. Lagardc, président de la Section
Paloise, et Sarrade, qui fut peut-être le
meilleur demi d'ouverture de France, et
qui tient encore son poste avec sagacité.
L’heure était provinciale et tranquille.
Un chien traversait la rue sans se pres-
ser. Une jeune cycli^te nous enveloppait,
au passage, d'un rayonnant sourire. On
s'entendait sans crier, ce qui suiÇrcna
toujours un Parisien.
M. Lagardc a pratiqué naguère pres-
que tous les concours athlétiques, y com-
pris le lancer du marteau. Il y a une
science de l'effort humain, dont il faut
posséder tous les éléments pour diriger
I» formation de jeunes athlètes. Cette
science, il la possède.
Un peu d’histoire
U y a une trentaine d’années, un
joueur gallois, du nom de Crockwell,
vint à Pau pour y apprendre le français
Tétait un trois-quart centre remarqua-
ile par son adresse et sa finesse. Il
éduqua la jeunesse de l'époque. D’em-
jlée, on joua le Jeu à la main, le « hand-
ball ». qu’on devait appeler plus tard la
:< manière bayonnaise ». Bayonne a
toujours eu du bonheur. C’est peut-être
.irte question degénie.
La maîtrise du jeu acquise par les Pa-
lois devait leur valoir la victoire. Avec
les Sarrade. les Cazenave, avec surtout
un entrainement méthodique et de la
bonne culture physique, ils acquirent
une supériorité écrasante. En 1928. ils
étaient enfin champions à leur tour,
battant l’équipe professionnelle de Quil-
lan et la plus belle réunion de vedettes
qu'on ait vue en France.
Ce n'est pas pour le plaisir d'appren-
dre au lecteur ce qu’est la Section Pa-
loise que je rajeunis les souvenirs. Je
voudrais faire comprendre qu’un club
est une création continue. Un club
champion de France — par ses propres'
moyens, bien entendu — c’est le résultat
de vingt années d'efforts, de compréhen-
sions et de sacrifices. Un travail aussi
profond et aussi tenace laisse des tracts
dans la vie d’une cité, dans la vie d'une
région.
La Section Paloise n'est pas près de
mourir. Les anciens gardent le feu sa-
cré. Ils ont comblé les vides laissés par
le départ des Jeunes professionnels; ils
prêchent d'exemple.
Que font les jeunes ?
Et pourtant, il ne semble pas que les
Béarnais aient les réserves que tout,
grand club doit avoir pour parer à tout
événement. Cette année encore, il fau-
dra que les vieux.reprennent le'harnais.
Cependant, Pau a un lycée où devrait se
former toute une pépinière de joueurs..
Pas de concurrence dans un rayon de
cinquante kilomètres: donc, un large re-
crutement. La Section a des juniors qui
n'ont été vaincus que par l’Aviron
Bayonnais, le vieux et tenace rivai.
Alors ? Est-ce l'esprit de club qui fait
défaut ? Est-ce lé problème du rugby'
LE RUGBY A XIII
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES PROFESSIONNELS
Roanne a battu difficilement
Pau par 12 à 8
Roanne a le coup d’envoi et semble
vouloir dominer.
Après quelques minutes de jeu, Max
Rouzié. tente et manque le but. Puis
Daiger, en possession de la balle, échoue
de justesse devant les buts palois.
A la dixième minute, pour la premiè-
re fois, Pau fait une incursion en terri-
toire roannais.
Les Roannais se ressaisissent aussitôt
:t un but sur coup franc touchera le
jotcau des Palois.
Le jeu est très animé pour un début
de saison. Micq réussira une bonne per-
ce et. à la suite, scs co-équipiers res-
teront longtemps dans le camp des lo-
caux. Il faudra attendre la vingt-cin-
uième minutes pour que Chaud, à la
~.uitr d’une faute de mêlée, marque les
deux premiers points sur coup franc.
Roanne domine nettement et Micq
auvéra d’extrême justesse un essai. En-
'in, la mêlée est favorable à Roanne.
Max Rouzié perce et marque ; Chaud
transforme. Il y a trente minutes que
/on joue. Roanne mène par 7 points
i zéro.
Dès la reprise, les Palois attaquent, et
■'on note une belle action personnelle
de Lagouarde d’abord, Joambc ensuite,
pii réussit à arrêter on extremis Chaud.
•3ur la mêlée qui suivra, oDmercq réus-
Sur la mêlée qui suivra, Domercq réus-
lomps est siflè'e aussitôt.
Roanne, 7 points ; Pau 3.
Dès la reprise du jeu, les deux équi-
pes se livrent à fond. Roanne, Pn”.
puis Roanne dominent. Daiger réussit
une percée dangereuse, qui échoue à
quelques mètres des buts. La pluie se
met à tomber mais, au lieu de ralentir
('ardeur des joueurs, nous assistons à
de ue’,es attaques.
Le jeu jaillit d'un camp à l'autre. Les
Roannais Jouent un instant dans l’an-
tre des Palois. Une percée de Daiger sc
termine par un essai de Bélan. trans-
formé par Chaud. Le jeu restera long-
temps au centre du terrain, tantôt à
l’avantage de l'une, tantôt à l'avanta-
ge de l’autre des équipes.
Sur une mauvaise remise en jeu de
ôervolle, Femandel s'empare de la bal-
'e et marque un essai très applaudi. Do-
mercq transforme. Roanne ne mène
plus que par 12 points à 8.
De chaque côté, on attaque à ou-
trance. mais la fin sera sifflcc sur ce
résultat.
L’équipe roannaise, rajeunie, semblait
manquer dé cohésion. Nul doute qu’a-
près quelques rencontres, les jeunes
joueurs incorporés ne donnent l’allant
qui manquait la saison précédente.
Du côté de Pau, une équipe vive et
habile, qui sortira la balle dans la mê-
lée neuf fois sur dix.
Ces deux équipes seront certaine-
ment très difficiles à battre dans le
courant de la saison.
$
/
A ANGLET. — Côte Basquc-13 bat
Paris-13 par 22 points à 5.
A SUZON. — Bordeaux-12 bat Dax-13
par Zrj points (6cssais, 4 .bure, 2 buts
aur coup franc), à 7 points G essai. 1
but. 1 but sur coup franc).
 PER.TGNAN. — Lyon-Villeurbannc-
13 bat Treize-Catalan par 11 points
(3 CFsais. 1 but), à 7 points (1 essai
transformé, 1 but.
A ALBT. — Villcncuve-13 bat Albi-13
par S$ points (8 essais) .à 8 points (2
ïssais, 1 but).
!LIOTJEUIl
A NOS LECTEURS
VOUS TROUVEREZ
L’INDÉPENDANT
EN VENTE CHAQUE JOUR :
A BIARRITZ
Chez M. BARBEROUSSE,
dépositaire
A ST-JEAN-DE-LUZ
Chez M. CHEVILLARD,
dépositaire
A BAYONNE
Chez M. TASTETT, dépositaire
A EAUX-CHAUDES
Chez M. CASEDEBAIGT.
dépositaire
A EAUX-BONNES
Chez Mma Vve HOURCADE,
dépositaire
A CAUTERETS
Chez M. BLONDET, dépositaire
qui. désormais, est mal posé ? Est-ce le'
ski qui fait une concurrence rérieuse aux
souliers à crampons ? Est-cc enfin une
crise de moralité ?
On ne sait, mais il est certain que la
Section se laisse vivre, sans cette pous-
sée vitale qui porte les clubs aux grands
moments de leur histoire. Que la saison
oui vient, avec sas rudes rencontres,
amène dans son organisation des réac-
tions salutaires ! Déjà, dans ce premier
match de l’année qu’elle vient de gagner
sous mes yeux contre l’Aviron .Bayon-
nais, l'équipe première montre qu’avec
du travail et... une bonne paire dp demis
elle est de. taille à se défendre.
Ma-s les succès d une équipe importent
moins que la vie d’un club, et c’est à ce
second problème qu’il faut songer ! »
' t
LE CYCLISME
CONTRE LE RECORD
DE L’HEURE A MILAN
Archambaud crevant à la SC
minute» a échoué contre
la performance de Slaats,
mais battu le record du monde
dns 30 kilomètres et quatre
records de France
Au vélodrome Vigorelli, Maurice Ar-
chambaud s’est attaqué, hier après-midi,
au record du monde de l’heure sans
entraineur, que étient actuellement ie
Hollandais Slaats.
Maurice Archambaud battit successi-
vement les records de France des 10
kilomètres, couvrant la distance en 12’
'•C" i ancien record 13’ 3”, par Richard) ;
1er, 15 kilomètres en 19’ 30” (ancien
record 19’ 33" 1/5 par Richard) ; des
20 kilomètres en 26 4" (ancien record
?6‘ 5" par Richard).
En passant aux 30 kilomètres. Maurice
Archambaud battit le record du monde,
couvrant la distance en 39’ 17" 2 5 (an-
cien record 39’ 17" 1/5 par Richard).
Faiblissant alors, il battit cependant
le record de France des 40 kilomètres en
52’ 42" 2/5 (ancien record : 152’ 42" 3/5.
par Richard).
A la 56" minute, alors qu'il était en
retard de 5 secondes sur le record du
monde du Hollandais, Maurice Archam-
baud creva et dut abandonner sa tenta-
tive.
LA PELOTE BASQUE
LA PELOTE BASQUE SUR
LES FRONTONS BÉARNAIS
Les sportifs palois liront avec plaisu
1er, lignes suivantes, consacrées par M.
Herman Grégoire, dans « Le Petit Pa-
risien », au sport de la pelote basque
dont les athlètes béarnais sc sont si
rapidement et si bien assimilé la tech-
nique :
« J’ai retrouvé Pau, et le boulevard
des Pyrénées, et la terrasse du Conti-
nental sous le soleil. C’était après bien
des jours de pluie. Dans la qualité de
l’air, dans sa sonorité, je retrouvais
cette fraîcheur et cette douceur musi-
cales qui m’cnçhantent et que les Pa-
lois ne reconnaissent peut-être plus.
Je sentais les heures descendre, tièd?:.
et dorées, des montagnes sur la ville,
peser tendrement sur elle, puis s’éva-
nouir.
Mais j’ai retrouvé là aussi, le lan-
gage impérieux de la pelote basque
claquant sur le fronton. Le jeu a con-
quis les Béarnais, et ccs « Gascouns ».
c'est-à-dire ccs étrangers, ccs barba-
res, comme disent avec une nuance de
colère les vrais Basques, sont en tra’n
de passer maîtres en cet exercice em-
prunté.
La Section Paloise a été quatre fois
championne de France des juniors.
Cette année, elle l’est devenue des se-
niors, au petit gant naturellement.
Le « yoko garbi ». c’est le jeu au
petit gant, que les Basques préfèrent,
au grand « chistera ». trop théâtral
à leurs yeux.
Un des meilleure Joueurs de 1'cpn-
quc. c'est certainement Châtelain, le
protégé d’Ybamégaray. qui s'y con-
naît. C’est le fils du fameux Châtelain,
l'ancien joueur de rugby, que les Mao-
ries appelaient « l'homme à la petite
moustache » et qui est gardien du Sta-
dium de Pau.
L'actuel champion pourrait donc
dire que «• né dans le sérail, il en
connaît tou6 les détoure ». ou. tout au
moins, que, tout jeune, il y fut visité
par les fées bienfaisantes du sport.
Un enfant ne demande pas grand
chose pour être heureux : un mur et
une balle.
■ Dédc, futur champion
Pourquoi ccs succès répétés de la
Section Paloise ? Mais parce que le
fronton est ouvert à tous les gosser,
de huit à dix ans. Il y a même le
petit £)édé, bien connu des joueurs
— c’est le cousin de Châtelain — qui
gante un chistera encore trop grand
pour lui et qui, â six ans. montre une
maîtrise et une virtuosité qui émer-
veillent les connaisseurs.
Que Dédé, petit pelotari béarnais,
en renvoyant ia balle au fronton, où
clic va claquer durement, lance par
son geste Symbolique, un appel à tout
ce qui. dans le pays, s'occupe de i'ave-
nir de la race !
Qu’on ouvre donc à l’enfance non
plus des squares poussiéreux, mais des
frontons, et des pelouses, et des pisci-
nes. et des salles de gymnastique !
Qu’on se mette d’accord une bonne
fois sur l’âge où toutes choses doivent
s'apprendre ! Qu’on n’attende pas qu'il
soit trop tard pour régler l'équilibre du
corps et de l’esprit.
Son service de dépêches
îes informations .égionales.
et sa Rubrique Sportive
f ont d « fil
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.'INDÉPENDANT
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[•] le Journal [#]
e plus répandu de la Région
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La défaite de la S. Paloise à Toulon
Hier à Toulon, la Section Paloise jouant
son premier match du Challenge du
Manoir, a dû s'incliner par un score
très lourd. 19 à 0. Mais dans ce score
deux essais seulement étaient marqués
par les vainqueurs. Le reste provenait
de coups de pied
Ayant fait un brillant début de sai-
son en battant nettement l’Aviron
Rayonnais le dimanche précédent, à
la Croix-du-Frince, on accordait une
certaine confiance aux Palois pour le
premier match du Challenge du Ma-
noir qu’ils devaient, hier, jouer à Tou-
lon.
Cette confiance devenait bien moin-
dre, il est vrai, lorsqu’on sut que les
deux grands avants qui avaient joué
contre l’Aviron Rayonnais ; Aguilar et
Rarthe, ne pouvaient être du voyage et
ainsi, contre la puissante ligne toulon-
naise, on pouvait avoir de légitimes ap-
préhensions. Toutefois, on se plaisait
à escompter que grâce à quelque bril-
lant exploit de la ligne d’attaque, on
pouvait surmonter ce grave handicap
d’une ligne d’avants incomplète au-
quel venait s’ajouter fatalement celui
d’un voyage plutôt pénible. Au pis aller
on estimait que si la Section Paloise
devait être battue, elle ne le serait
que par un score assez léger.
A la surprise générale, ce score s’est
élevé au chiffre de 19 à 0, qui à pre-
mière vue, est presque celui d’un écra-
sement, mais à seconde vue est sensi-
blement diminué puisque les Palois du-
rent subir le lourd compte au tableau,
d’un but sur arrêt de volée auquel vin-
rent s’ajouter deux drops goals et par-
dessus le marche, la transformation
d’un essai. Rrcf. le score disséqué se
soldait par la marque seulement de
deux essais à l’actif des Toulonnais,
ce qui. évidemment, donne à la dé-
faite subie par les vainqueurs de l’Avi-
ron Rayonnais, une toute autre signi-
fication et ne prend pas l’allure de
l’écrasement annoncé.
LES EQUIPES
Les équipes se présentent dans la
formation suivante :
R. C. TOULONNAIS
Arrière : Eonnus.
Trois-quarts : Jafrin, Savclli, Raticr,
Chirolcu; (m.) Roubeau; (o.) Ablat.
Avants : Prin-Clary, Artigue Scar-
digli; Giraud, Sansc; Augé. Parère,
Rallataire.
SECTION PALOISE
Arrière : Courtadc.
Trois-quarts : Hourcadc, Sahin, Fer-
nandez, Cabannc; (m.i, Laclédèrc;
(o.), Castaing.
Avants : Crampé, Mouré, Lasba-
rcilhes; Saldaqui, Saint-Gérémic; Dcs-
perbasque, Muré-Cousté, Lasserre.
Ce que fut le match
C’est dans des conditions qui furent
loin d’être favorables aux couleurs pa-
loises qu’eut lieu ce match dont le
début, cependant, devait se montrer
assez égal.
En effet, si Toulon dominait terri-
torialement. cela était dû à l’avantage
que sa ligne d’avants prenait en mê-
lées et en touches. Mais le pack palois
réagissait souvent de façon efficace
grâce au cran et an mordant dont il
faisait preuve dans le jeu ouvert.
Bien secondés par leurs camarades..
Desperbasque. Lasserre. Mouret. Salda-
qui. les avants béarnais faisaient un
remarquable effort et parvenaient à
tenir en échec leurs vis-à-vis.
A chaque occasion, les lignes arrière
étaient alertées, faisaient preuve de
plus de décision et de perçant que
leurs rivales et manquaient de justesse
une très belle occasion de conclure.
A la mi-temps rien n’était marqué
Ainsi la lrc mi-temps se terminait
#ur un score vierge et alors que les
Palois avaient dû subir le handicap
du soleil et. du vent et après que Cour-
tade ait manqué de fort peu un bût
sur coup franc.
La partie reprenait alors qu il était
permis d’cnvisrigcr la victoire au mo-
ment où Pau allait bénéficier de
l’avantage du terrain.
Et c’est à ce moment que le drame
se déroula !
Le premier essai de Toulon
Sur une mêlée aux 22 m. palois, les
avants palois partaient au pied. Mais
la balle était ramassée par un Tou-
lonnais. une contre-attaque organisée
et cela se traduisait par un essai en-
•rn les poteaux.
Toulon . 5.
Pau : 0.
Rien n’était encore perdu, mats les
coups du sort défavorables aux Palois
allaient se précipiter et, fait sûrement
unique dans les annales de la Section
Paloise. l'adversaire allait réaliser un
score très copieux dans le minimum
de temps.
Le premier drop
C’était d’abord sur une touche lon-
gue dans les 30 m. de Pau. un avant
toulonnais qui réussissait un drop.
Toulon : 9.
Pau : 0.
L’affaire devenait alors sérieuse, le
handicap s’avérait presque insurmon-
table, d'autant plus que ces coups du
sort répétés avaient sérieusement at-
teint le moral des Palois. Le ressort
semblait cassé, les efforts devenaient
individuels et désordonnés ; une belle
percée de Sabin était improductive.
Toulon marque un but
sur arrêt de volée
Pour comble de malheur, Toulon
réussissait un but sur arrêt de volée.
Toulon : 12.
Pau : 0.
Mais cela n'étalt pas tout et l'af-
faire se compliquait d’un nouvel essai
à la suite d’une percée d'un centre
loulonnals qui, malgré deux hommes
acculés sur la touche et la lenteur du
service, était marqué en coin.
Quelques instants après, un nouveau
drop était réussi par Toulon.
Toulon ; 19.
Pau : 0.
En un surtaul d'énergie, les Palois
revenaient en camp toulonnais et un
départ des avants était bloqué à la
touche. C’est là que le remplaçant
toulonnais déclanchait une bagarre. Et
comme l’attitude du public était, de-
venue nettement antisportive. la fin
fut sifflée quelques minutes avant la
fin.
Au sujet de cet Incident, nous insis-
terons sur la mauvaise tenue du public
dont les encouragements à la violence
nuisirent au match disputé trop du-
rement pour un match du Challenge
du Manoir.
En résumé, la Section Paloise a en-
registré une cuisante défaite et un
score trop lourd qui ne sont pas le
reflet de la physionomie de la partie.
En effet, durant un quart d’heure
Toulon bénéficia du maximum de
chance lui permettant de réaliser un
score copeiux d'une façr»». plutôt heu-
reuse avec 13 points dus à des coups
de pied.
Comnte tenu de leur infériorité en
touches et en mêlées qui nuisit gran-
dement au rendement de l’équipe où
les lignes arrière semblaient supérieu-
res. les Palois ont fourni une partie
méritoire et courageuse devant un ad-
versaire très dur stimulé par un pu-
blic déchaîné.
A signaler le courage et l'énergie
de Crampé qui. victime d'une intoxica-
tion dans la nuit du samedi au diman-
che. tint quand même sa place avec
une grande énergie.
Pour terminer, notons ie geste tou-
chant des marins béarnais en garni-
son à Toulon qui, à l'issue de la par-
tie. offrirent une magnifique gerbe de
fleure à l’équipe paloise
L. C.
A la Croix du-Prince
LE MATCH AIRE - PAU
, ; ) -
Sous la pluie, la Section Paloise (2)
a battu l’Avenir Aturin (1) par 18 à 3
C’est une équipe composée de juniors
en grande majorité, renforcée par le
grand avant Pierre Barthe qui n avait
pu se déplacer à Toulon et le tou-
jours jeune Hcnriquc, qui avait été ali-
gnée contre l’équipe de l’Avenir Atu-
rin dont la valeur n'était pas à dé-
daigner et qui. très longuement, d al-
leurs. devait tenir la dragée haute aux
Palois.
La première mi-temps
Fn première mi-temps, les Aturin*
faisaient preuve d’allant et d’une bonne
adresse, malgré la pluie, se tirèrent à
diverses reprises fort habilement de si
tuations difficiles. .
Après un long, duel de coups de pted,
l’Avenir Aturin se dégagé de scs 22
mètres, attaque avec une ^ «solu-
tion et échoue tout près de la ligne
bIpauh dans une belle réaction, remonte
aux 30 mètres adverses, d’où sur une
nncée extrêmement puissante de Ba
tte Veàal est marqué par Pau, apres
service aux lignes arrière. _ 3
Quelques instants après, la défense
d'AJLre ee laisse prendre en defaut as-
sez malencontreusement et un second
essai est marqué par la Section Pa-
loise.
Pau : 6
Les Aturins par deux fois, excurelon-
nent vers les buts palois. puis le repos
survient sans changement au tableau..
La seconde mi-temps
Des remaniements sont apportés
dans l'équipe paloise, de nouveaux
Joueurs faisant leur rentrée. On note
en particulier celles des deux boxeurs
Bézy et Vignau, dont la partie sera
particulièrement remarquée, ainsi que
celle des lignes arrières.
Toutefois, le quinze palois est assez
long à s’imposer et il doit subir un
essai à la sujte d’une faute remarqua-
blement exploitée par le demi de mê-
lée d’Aire.
Pau : 6
Aire 3
, Une descente du pied à l'aile gauche
paloise, fait du chemin, puis Barthe
démarre et il faut trois adversaires
pour arrêter son rush sur la ligne des
buts.
Le jeune centre palois Bochet atta-
que dans un mouvement rectiligne qui
u ruts joint DU CHALLENGE tu MANOIR
i IL..'" ’ "rtè- ■ ^ -■ Hr ■
» -, .’ L
Pau prend 19 points à Toulon dont 13 par
des coups de pied. Bayonne surclasse Bègles.
Biarritz est battu a Montferrand, le Stadoceste
à Brive, Narbonne à Agen, Viennfe à Paris
bat facilement le Stade Français
La série îles grandes rencontres du
Challenge du Manoir a commencé hier
et la journée a été marquée par la de-
laite plutôt lourde des palois à Tou-
011 par I.‘ points à 0. ve fui en som-
me la surprise de ce premier dimanche
ar on estimait ouc la Section Paloise,
nalgré le lointain déplacement qui lui
était opposé conservait quelque chance
Je l’emporter, ou bien ne succomberait
que de peu.
Le résultat brutalement annonce de
19 points à 0, a, apres ta victoire brilan-
tc des palois sur l'Aviron Bayonnais
produit quelque sensation car l'on ne
pnsait pas que dans le chiflre annon-
cé 13 points obtenus par des couns de
pied devaient être décoptcs.
En réalité l’cchcc est moins grave,
lieux essais seulement ont etc marques
■ontre Pau qui était privé de trois de
ses grands avants : de Malherbe, Agui-
ar c. Barthe.
L’Aviron totalise—
Pour son premier match devant son
public d’Hardoy. l’Aviron Bayonnais
vient d’obtenir une magnifique victoire-
sur Bègles.
L'équipe bayonnaisc avait la composi-
tion suivante : .
'Arrière Hiriborne.
Trois-quarts : Cclhay. Déliés. Bcrgè/.c. :
Dclzanglc.
Demis : (o.) Zabalctta (m.) Hcdcm-
baigt.
Avants : 3e ligne. Arotça (cap.). Pn-
cheu. Boudon: 2c ligne. Harcaut, La-
deuch; lrc ligne, Harcaüt. Aïnciart.
Moréa.
Cette, partie d'ouverture sur le ground
d'Hardoy, vit la supériorité manifeste de
l’équipe bayonnaisc sur celle de Bègles.
En première mi-temps. l’Aviron qui
profite de la balle en mêlées, lance à
chaque instant sa division d'attaque*
dans laquelle Cclhay fait sa rentrée
ainsi qu’un jeune qui a de l'étoffe, l'ai-
lier Dclzangle.
Le premier essai est marqué par Cel-
liay à la suite d’une offensive des trois-
quarts et par débordement. Le deuxième
essai est réussi en fin de mi-temps a la
suite d’une touche rapidement jouée.
Zabaleta servant directement Cclhay
qui va conclure. Le premier essai avait
été tranformé par Arotça.
Cette première mi-temps se termine à
l’avantage de l'Aviron par 8 à 0.
En deuxième mi-temps, par suite de
la blessure de Delzangle. ce joueur est
remplace par Pucheu et Garrin fait sa
rentrée dans la ligne d’avants.
Immédiatement après le rencoi. Ccl-
hny récidive et à la suite d'une offen-
sive va marquer. Pas de but.
Aviron Bayonnais : 11 points.
Dans les 22 mètres de Bègles, Pucheu
s'échappe et marque.
Aviron Bayonnais : 14 points.
A la suite d'un coup de pied de dé-
placement au centre du terrain. Garrin
sert Dehes qui se démarque bien pour
ensuite transmettre au rapide Cclhay
Ce dernier inscrit un nouvel essai qui
n'est pas transformé.
Aviron Bayonnais : 17 points.
Zabaleta blessé, se retire; il reviendra
sur le terrain mais ne sera plus qu’un
figurant.
L’Aviron joue à 14 mais il semble que
la nouvelle formule avec Bergèze à
l’ouverture donne aux attaques bayon-
naises plus d'allant et plus de perçant.
Une percée de Bergèze permet à Hc-
dembaigt de marquer un essai qui sera
transformé.
'Aviron Bayonnais : 22 points.
Peu après sur service de Ladeucji.
c'est l'avant Boudon qui marque
La transformation est réussie.
Aviron Bayonnais : 27 points.
Enfin, sur attaque de toute l'cquipe,
Ladeuch marque le dernier essai.
Aviron Bayonnais : 30 points.
Bègles : 0.
Comme on le voit, nette supériorité
des Bayonnais. surtout en fin de match
où il n'y avait plus, semblç-t-il, qu’une
seule équipe sur le terrain, celle de
l'Aviron.
Pierre BERGERET.
l a défaite du B-0- à Montferrand
par 8 à 3 (2 essais à 1 essai)
La première mi-temps fut très égale
et attrayante au possible, bien que par
ce mauvais temns on put s'étonner de
dénote de la classe, puis c'est au tour
du couple de boxeurs Btzy-Vlgnau de
se distinguer.
Pendant quelques instants, le jeu de-
vient confus, puis Aire, durant un mo-
ment,. domine. Enfin, sur une attaque
du doté fermé, bien partie, l'ailler gau-
che Pinède déborde.
Pau . 12
Aire : 3
On note ensuite une bonne attaque
des trois-quarts palois puis un nou-
veau débordement palois est réüssi com-
me précédemment.
Pau : 15
Aire : 3. i
Avant la fin. la seconde mi-temps i
ayant été écourtée de quelques minutes, i
Pau marquera un nouvel essai et fi- i
paiement remportera ce match correct |
btd ans l’ensemble intéressant, qu’ar- ,
bitra fort convenablement M. Latru- i
besse par 18 à 3. i
voir jouer à la main. Les locaux mar-
quèrent dans ce compartiment une
nette supériorité et en fuient récom-
pensés par un essai réussi par Boyer
••ur déoart de Thiere, aux vingt-deux
visiteurs.
Les Biarrots fircnL applaudir de beaux
dribblings dont certains auraient pu
,ucr a i essai, sans les prodigig en dé-
fense des locaux.
En seconde mi-temps, les Basques, à
leur tour, attaquèrent brillamment et
dominèrent longuement. Une échappée
■ ie Cognct. puis les dégagements de
Th ici s rétablirent ia situation: Cepen-
dant les visiteurs furent récompensés
de leur ardeur par un essai d’avants
.,ous les poteaux. Le but ne fut pas
.cussi.
Une brillan e at'aque, puis un coup
’rane de Th ers amenèrent ensuite les
locaux sur les buts basques, mais les
Siarrots se dégagent.
Les Auvergnat reviennent encore- et
■'hsssHgne, donhant à suivre, reprend
sa balle en vitesse et passer à Boyer qui
marque. Le but est réussi.
Montferrand a bien mérité sa victoi-
c. mais si. à-Biarritz, Haget et Sallè-
nave étaient absents, les jeunes se
aont montres a la hauteur des circons-
tances. •
\
Celle de Tarbes à Brive
par 9 points à 3
Les Tarbais n'ont pas été heureux à
Brive où lsi durent s'incliner par 1 essai,
1 but, 1 drop, à 1 essai.
Toulouse vainqueur à Périgueux
Le Stade Toulousain a battu aux
Izards les Périgourdins que les Palois
recevront dimanche prochain, par 10
points, 2 essais transformés à 1 essai.
Le Stade Bordelais battu chez lui
Le Stade Bordelais qui recevait Car-
cassonne a à SLe:Gcrmalne, a dû s'in-
cliner par 6 points (2 essais) à 0.
Le résultat en faveur des Audois"”fut
juste mais toutefois un peu sévère pour
les Bordelais capables de faire mieux
par la suite.
A AGEN. — Sporting Union Agenai?
bat Hàcing-Club Narbonnais par 6
points (2 essais) à 3 points (1 essai).
A NANTES. — Stade Nantais bat Ra-
cing-Club de France par 7 points
(1 drop. 1 essai) à 5 points (1 essai
transformé).
A CHALONS-SUR-SAONE. — R. C.
Chalonnais bat C.A.S.G. de Paris par
15 points à 5.
A PARIS. — Lyon O.U. et F.C Greno-
b' efont match nul : 6 points à 6.
A BEZIERS. — Le match Bézicre-
Pcrpignan a été remis.
A Oloron
TOURNOI
BEARN-BASQUE-BICORRE
Oloron bat Hendaye par 20 à 0
Après une partje fort intéressante les
Oloronais ont battu nettement les Hen-
ôayais par 20 points (6 essais, 1 trans-
formé) à 0.
Nous publierons demain le compte
rendu détaillé de ce match.
LE TOURNOI DU SUD-OUEST
POUlc A
A LIBOURNE. — U. A. Libourne et
S. A. Bordelais font match nul, 3 à 3
(1 but sur coup franc, 1 essai).
Poule B
\ GUJAN-MESTRAS. — U. ’A. Gujan- *
M/stras (1) bat U. S. Bergemcoisc (1)
par 25 points à 3.
LE TOURNOI DES 3 B
Nette victoire de l’A.S. Bayonnaise
sur Boucau-Stade par 16 points (3 essais.
2 buts. 1 but sur coup franc) à 4 points
(1 drop).
LES MATCHES AMICAUX
A MAULEON. — F. C. Lourdais bat
Sport Athlétique Mauléonais par 9 p.
(3 essais) à 6 points (2 essais).
C’est, sous une pluie diluvienne que
s'est jouée cette partie comptant pour
le tournoi. Les deux équipes, qui étaient
quelque peu mixtes, essayèrent de faire
du jeu, mais elles n’y réussirent que
rarement.
Mauléon, malgré le mauvais état du
terrain, chercha à jouer à la main, tan-
dis qup Lourdes, s’adaptant mieux aux
conditions atmosphériques, joua aux
pieds. Ceci lui réussit parfaitement puis-
qu’il marqua, sur des dribblings bien
menés, trois essais imparables.
Les Mauléonais. de leur côté et à la
suite de deux exploits personnels de
Puhare et de Montalibet, inscrivirent
deux jolis essais qui ne furent pas con-
vertis.
A DAX. — Union Sportive Tyrossaise
bat. Union Sportive Dacquoise par 12
points (2 essais. 1 but. 1 drop-goal) à 0.
L’ATHLETISME
Le Hoingrois Szabo manque de peu
’r record du monde du 1-500 m.
—J !■*- • -«-Z - • . t*
Le Hongrois Szabo a couvert un
1.5(0 mètres en 3’ 48” 6/10' approchant
de 8/10 le record du monde de Lowc-
lo-lt en 3’47” 8/10
Le record d’Europe de Bcccali en
3T.”8 10 a été battu.
ft***A***«AA*AA — — — — _
DÉMANTELÉ PAR LES “ T REIZE ”,
CONCURRENCÉ PAR LE SKI, LE RUGBY PALOIS
EST GARDÉ PAR SES VIEUX JOUEURS
Sous ce titre, notre excellent confrère
Herman Grégoire publie dans Le Petit
Parisien les lignes suivantes :
Pau, 2 octobre.
« Un esprit sportif, calme, pondéré
avisé est la meilleure chose du monde !
Que l'hcurcs charmantes Je dois à des
causeries sur la boxe, l'athlétisme et le
rugby avec des athlètes qui aiment et
comprennent le jeu.
Nous nous chauffions à la terrasse
d'un café, aux rayons du soleil revenu,
avec M. Lagardc, président de la Section
Paloise, et Sarrade, qui fut peut-être le
meilleur demi d'ouverture de France, et
qui tient encore son poste avec sagacité.
L’heure était provinciale et tranquille.
Un chien traversait la rue sans se pres-
ser. Une jeune cycli^te nous enveloppait,
au passage, d'un rayonnant sourire. On
s'entendait sans crier, ce qui suiÇrcna
toujours un Parisien.
M. Lagardc a pratiqué naguère pres-
que tous les concours athlétiques, y com-
pris le lancer du marteau. Il y a une
science de l'effort humain, dont il faut
posséder tous les éléments pour diriger
I» formation de jeunes athlètes. Cette
science, il la possède.
Un peu d’histoire
U y a une trentaine d’années, un
joueur gallois, du nom de Crockwell,
vint à Pau pour y apprendre le français
Tétait un trois-quart centre remarqua-
ile par son adresse et sa finesse. Il
éduqua la jeunesse de l'époque. D’em-
jlée, on joua le Jeu à la main, le « hand-
ball ». qu’on devait appeler plus tard la
:< manière bayonnaise ». Bayonne a
toujours eu du bonheur. C’est peut-être
.irte question degénie.
La maîtrise du jeu acquise par les Pa-
lois devait leur valoir la victoire. Avec
les Sarrade. les Cazenave, avec surtout
un entrainement méthodique et de la
bonne culture physique, ils acquirent
une supériorité écrasante. En 1928. ils
étaient enfin champions à leur tour,
battant l’équipe professionnelle de Quil-
lan et la plus belle réunion de vedettes
qu'on ait vue en France.
Ce n'est pas pour le plaisir d'appren-
dre au lecteur ce qu’est la Section Pa-
loise que je rajeunis les souvenirs. Je
voudrais faire comprendre qu’un club
est une création continue. Un club
champion de France — par ses propres'
moyens, bien entendu — c’est le résultat
de vingt années d'efforts, de compréhen-
sions et de sacrifices. Un travail aussi
profond et aussi tenace laisse des tracts
dans la vie d’une cité, dans la vie d'une
région.
La Section Paloise n'est pas près de
mourir. Les anciens gardent le feu sa-
cré. Ils ont comblé les vides laissés par
le départ des Jeunes professionnels; ils
prêchent d'exemple.
Que font les jeunes ?
Et pourtant, il ne semble pas que les
Béarnais aient les réserves que tout,
grand club doit avoir pour parer à tout
événement. Cette année encore, il fau-
dra que les vieux.reprennent le'harnais.
Cependant, Pau a un lycée où devrait se
former toute une pépinière de joueurs..
Pas de concurrence dans un rayon de
cinquante kilomètres: donc, un large re-
crutement. La Section a des juniors qui
n'ont été vaincus que par l’Aviron
Bayonnais, le vieux et tenace rivai.
Alors ? Est-ce l'esprit de club qui fait
défaut ? Est-ce lé problème du rugby'
LE RUGBY A XIII
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES PROFESSIONNELS
Roanne a battu difficilement
Pau par 12 à 8
Roanne a le coup d’envoi et semble
vouloir dominer.
Après quelques minutes de jeu, Max
Rouzié. tente et manque le but. Puis
Daiger, en possession de la balle, échoue
de justesse devant les buts palois.
A la dixième minute, pour la premiè-
re fois, Pau fait une incursion en terri-
toire roannais.
Les Roannais se ressaisissent aussitôt
:t un but sur coup franc touchera le
jotcau des Palois.
Le jeu est très animé pour un début
de saison. Micq réussira une bonne per-
ce et. à la suite, scs co-équipiers res-
teront longtemps dans le camp des lo-
caux. Il faudra attendre la vingt-cin-
uième minutes pour que Chaud, à la
~.uitr d’une faute de mêlée, marque les
deux premiers points sur coup franc.
Roanne domine nettement et Micq
auvéra d’extrême justesse un essai. En-
'in, la mêlée est favorable à Roanne.
Max Rouzié perce et marque ; Chaud
transforme. Il y a trente minutes que
/on joue. Roanne mène par 7 points
i zéro.
Dès la reprise, les Palois attaquent, et
■'on note une belle action personnelle
de Lagouarde d’abord, Joambc ensuite,
pii réussit à arrêter on extremis Chaud.
•3ur la mêlée qui suivra, oDmercq réus-
Sur la mêlée qui suivra, Domercq réus-
lomps est siflè'e aussitôt.
Roanne, 7 points ; Pau 3.
Dès la reprise du jeu, les deux équi-
pes se livrent à fond. Roanne, Pn”.
puis Roanne dominent. Daiger réussit
une percée dangereuse, qui échoue à
quelques mètres des buts. La pluie se
met à tomber mais, au lieu de ralentir
('ardeur des joueurs, nous assistons à
de ue’,es attaques.
Le jeu jaillit d'un camp à l'autre. Les
Roannais Jouent un instant dans l’an-
tre des Palois. Une percée de Daiger sc
termine par un essai de Bélan. trans-
formé par Chaud. Le jeu restera long-
temps au centre du terrain, tantôt à
l’avantage de l'une, tantôt à l'avanta-
ge de l’autre des équipes.
Sur une mauvaise remise en jeu de
ôervolle, Femandel s'empare de la bal-
'e et marque un essai très applaudi. Do-
mercq transforme. Roanne ne mène
plus que par 12 points à 8.
De chaque côté, on attaque à ou-
trance. mais la fin sera sifflcc sur ce
résultat.
L’équipe roannaise, rajeunie, semblait
manquer dé cohésion. Nul doute qu’a-
près quelques rencontres, les jeunes
joueurs incorporés ne donnent l’allant
qui manquait la saison précédente.
Du côté de Pau, une équipe vive et
habile, qui sortira la balle dans la mê-
lée neuf fois sur dix.
Ces deux équipes seront certaine-
ment très difficiles à battre dans le
courant de la saison.
$
/
A ANGLET. — Côte Basquc-13 bat
Paris-13 par 22 points à 5.
A SUZON. — Bordeaux-12 bat Dax-13
par Zrj points (6cssais, 4 .bure, 2 buts
aur coup franc), à 7 points G essai. 1
but. 1 but sur coup franc).
 PER.TGNAN. — Lyon-Villeurbannc-
13 bat Treize-Catalan par 11 points
(3 CFsais. 1 but), à 7 points (1 essai
transformé, 1 but.
A ALBT. — Villcncuve-13 bat Albi-13
par S$ points (8 essais) .à 8 points (2
ïssais, 1 but).
!LIOTJEUIl
A NOS LECTEURS
VOUS TROUVEREZ
L’INDÉPENDANT
EN VENTE CHAQUE JOUR :
A BIARRITZ
Chez M. BARBEROUSSE,
dépositaire
A ST-JEAN-DE-LUZ
Chez M. CHEVILLARD,
dépositaire
A BAYONNE
Chez M. TASTETT, dépositaire
A EAUX-CHAUDES
Chez M. CASEDEBAIGT.
dépositaire
A EAUX-BONNES
Chez Mma Vve HOURCADE,
dépositaire
A CAUTERETS
Chez M. BLONDET, dépositaire
qui. désormais, est mal posé ? Est-ce le'
ski qui fait une concurrence rérieuse aux
souliers à crampons ? Est-cc enfin une
crise de moralité ?
On ne sait, mais il est certain que la
Section se laisse vivre, sans cette pous-
sée vitale qui porte les clubs aux grands
moments de leur histoire. Que la saison
oui vient, avec sas rudes rencontres,
amène dans son organisation des réac-
tions salutaires ! Déjà, dans ce premier
match de l’année qu’elle vient de gagner
sous mes yeux contre l’Aviron .Bayon-
nais, l'équipe première montre qu’avec
du travail et... une bonne paire dp demis
elle est de. taille à se défendre.
Ma-s les succès d une équipe importent
moins que la vie d’un club, et c’est à ce
second problème qu’il faut songer ! »
' t
LE CYCLISME
CONTRE LE RECORD
DE L’HEURE A MILAN
Archambaud crevant à la SC
minute» a échoué contre
la performance de Slaats,
mais battu le record du monde
dns 30 kilomètres et quatre
records de France
Au vélodrome Vigorelli, Maurice Ar-
chambaud s’est attaqué, hier après-midi,
au record du monde de l’heure sans
entraineur, que étient actuellement ie
Hollandais Slaats.
Maurice Archambaud battit successi-
vement les records de France des 10
kilomètres, couvrant la distance en 12’
'•C" i ancien record 13’ 3”, par Richard) ;
1er, 15 kilomètres en 19’ 30” (ancien
record 19’ 33" 1/5 par Richard) ; des
20 kilomètres en 26 4" (ancien record
?6‘ 5" par Richard).
En passant aux 30 kilomètres. Maurice
Archambaud battit le record du monde,
couvrant la distance en 39’ 17" 2 5 (an-
cien record 39’ 17" 1/5 par Richard).
Faiblissant alors, il battit cependant
le record de France des 40 kilomètres en
52’ 42" 2/5 (ancien record : 152’ 42" 3/5.
par Richard).
A la 56" minute, alors qu'il était en
retard de 5 secondes sur le record du
monde du Hollandais, Maurice Archam-
baud creva et dut abandonner sa tenta-
tive.
LA PELOTE BASQUE
LA PELOTE BASQUE SUR
LES FRONTONS BÉARNAIS
Les sportifs palois liront avec plaisu
1er, lignes suivantes, consacrées par M.
Herman Grégoire, dans « Le Petit Pa-
risien », au sport de la pelote basque
dont les athlètes béarnais sc sont si
rapidement et si bien assimilé la tech-
nique :
« J’ai retrouvé Pau, et le boulevard
des Pyrénées, et la terrasse du Conti-
nental sous le soleil. C’était après bien
des jours de pluie. Dans la qualité de
l’air, dans sa sonorité, je retrouvais
cette fraîcheur et cette douceur musi-
cales qui m’cnçhantent et que les Pa-
lois ne reconnaissent peut-être plus.
Je sentais les heures descendre, tièd?:.
et dorées, des montagnes sur la ville,
peser tendrement sur elle, puis s’éva-
nouir.
Mais j’ai retrouvé là aussi, le lan-
gage impérieux de la pelote basque
claquant sur le fronton. Le jeu a con-
quis les Béarnais, et ccs « Gascouns ».
c'est-à-dire ccs étrangers, ccs barba-
res, comme disent avec une nuance de
colère les vrais Basques, sont en tra’n
de passer maîtres en cet exercice em-
prunté.
La Section Paloise a été quatre fois
championne de France des juniors.
Cette année, elle l’est devenue des se-
niors, au petit gant naturellement.
Le « yoko garbi ». c’est le jeu au
petit gant, que les Basques préfèrent,
au grand « chistera ». trop théâtral
à leurs yeux.
Un des meilleure Joueurs de 1'cpn-
quc. c'est certainement Châtelain, le
protégé d’Ybamégaray. qui s'y con-
naît. C’est le fils du fameux Châtelain,
l'ancien joueur de rugby, que les Mao-
ries appelaient « l'homme à la petite
moustache » et qui est gardien du Sta-
dium de Pau.
L'actuel champion pourrait donc
dire que «• né dans le sérail, il en
connaît tou6 les détoure ». ou. tout au
moins, que, tout jeune, il y fut visité
par les fées bienfaisantes du sport.
Un enfant ne demande pas grand
chose pour être heureux : un mur et
une balle.
■ Dédc, futur champion
Pourquoi ccs succès répétés de la
Section Paloise ? Mais parce que le
fronton est ouvert à tous les gosser,
de huit à dix ans. Il y a même le
petit £)édé, bien connu des joueurs
— c’est le cousin de Châtelain — qui
gante un chistera encore trop grand
pour lui et qui, â six ans. montre une
maîtrise et une virtuosité qui émer-
veillent les connaisseurs.
Que Dédé, petit pelotari béarnais,
en renvoyant ia balle au fronton, où
clic va claquer durement, lance par
son geste Symbolique, un appel à tout
ce qui. dans le pays, s'occupe de i'ave-
nir de la race !
Qu’on ouvre donc à l’enfance non
plus des squares poussiéreux, mais des
frontons, et des pelouses, et des pisci-
nes. et des salles de gymnastique !
Qu’on se mette d’accord une bonne
fois sur l’âge où toutes choses doivent
s'apprendre ! Qu’on n’attende pas qu'il
soit trop tard pour régler l'équilibre du
corps et de l’esprit.
Son service de dépêches
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