Titre : L'Indépendant des Basses-Pyrénées : paraissant les lundi, mercredi et vendredi ["puis" paraissant tous les jours excepté le dimanche "puis" journal républicain quotidien "puis" le mieux informé des journaux de la région]
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1930-03-14
Contributeur : Garet, Émile (1829-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34416250c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 mars 1930 14 mars 1930
Description : 1930/03/14 (A63,N49105). 1930/03/14 (A63,N49105).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5268580c
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3218
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/04/2020
■ "VW'IMWMMM——" -■ ■
LINDEPEMQAnT SPORT IF
)
APRÈS STADE FRANÇAIS-LOURDES I
Privée de Brandan et de Jean Bor- 1
des, l'équipe lourdalse vient de se réha-
biliter devant le Stade Français de sa
mauvaise exhibition d’Agen. A la lec-
ture de ces dernières lignes, on ne man- #
quera pas de poser l’interrogation sui- .!
vante : Peut-oft appeler cela une réha-
bilitation quand une équipe se fait bat-
tre par un score de 16 points ? Dans la
circonstance, je réponds catégorique-
ment oui. n'
En effet, il faut avoir assisté à ce
match pour se faire une idée exacte -
de la brillante partie faite par la va- r
leureuse équipe lourdaise. tl
Réduite au cours du match à douze ic
hommes valides, elle opposa une éner- n
gique défense aux attaques incessantes n
de ses adversaires. h
Il faut avoir vu les assauts répétés a
des Majérus, Herzovitch, Daudignon, ®'
Bouchet, Jauréguy, Houdet, pour re- 1
connaître le mérite de nos équipiers. £
L’équipe lourdaise fut vaillante; ja- n
mais elle ne se découragea. p
Au contraire, les rares fois où elle d
fut en possession du ballon, elle atta- c
qua de brillante façon et, seule la gui-
gne, l'empêcha de sauver l’honneur à 11
deux reprises. ^
Après le match, ses adversaires ne g
cachaient pas leur admiration pour a
notre équipe. Admiration que je suis t
heureux de partager. Tous les équipiers r
ont droit à la reconnaissance de tous t
les vrais sportifs. Ils ont tous rempli r
leur devoir. Ils ont donné le meilleur
d’eux-mèmes. C'est pourquoi je les féli- *;
cite très chaleureusement et je les con- t
vie à suivre les leçons que leur a donné c
la grande équipe du Stade Français, s
pour que demain une ère de plus grands c
succès s'ouvre pour eux. 1
Pierre CAZALIS. *
n
Le jeu du rugby qui nécessite l'harmo-
nie parfaite du physique et de l’esprit,
chez quinze athlètes est de ce fait, de
tous les sports, le plus difficile à prati-
quer. Pourquoi le joue-t-on mal ? Tout
simplement parce que les ruggers sc sou-
cient fort peu d’apprendre l’A. B. C. de
leur art. En dehors des joueurs tout à
fait doués, nous avons vu dans le do-
maine de l'ignorance des choses absolu-
ment effarantes !...
— ^ 1 r
AVANT LA DEMI-FINALE D’HONNEUR ,
DAX-BORT ;
• I
Dans les milieux sportifs dacquois i
une question se pose actuellement : 1
l’Union Sportive Dacquoise devra-t-elle '
s'incliner oui ou non dimanche pro- |
Chain devant l’U. S. Bortoise, champion ;
de France 2r Série 1928-1929 ?...
Logiquement il faut reconnaître qu’on
est en droit de se poser une pareille
question attendu d’une part que l’U. S.
Bortoise s’est affirmée de plus en plus
à notre attention en battant d’une ma-
nière nette et indiscutable quelques
grandes équipes de division supérieure, ,
et attendu d’autre part que l’U. S. Dac- ,
quoise s’est laissée manoeuvrer, il y a
15 jours, à Villeneuve, par Mazamet. i
adversaire rapide et bien entraîné qui <
ne succomba que de très peu après '■
avoir failli gagner le match.
Cependant en se basant sur l’exhibi-
tion très brillante fournie dimanche
dernier par les Dacquois en présence
de l’Aviron Bayonnais la question pa-
rait presque résolue pour certains dont
les craintes ont été atténuées et ne pas ;
se poser pour certains autres tout à
fait optimistes.
La rencontre sera dans tous les cas
intéressante et pourra prendre rang
parmi celles qu’on ne doit pas se pas-
ser de voir. Deux méthodes seront sans
doute en présence : l’une toute d’ho-
mogénéité, où l’on joue pour l’équipe
sans chercher à briller individuellement
(voilà Bort) ; l’autre aussi puissante, où
l’on joue peut-être plus rapidement
mais en se confinant un peu trop à
l’action souvent personnelle de quel-
ques avants et de quelques trois-quarts
(voici Dax).
Dimanche prochain, l’U. S. Dacquoise
portera donc (à Périgueux vraisembla-
blement) tous les espoirs de ses sup-
porters; que tous les joueurs sachent
bien que tous les voeux les plus ardents
et les plus sincères des dirigeants et
des équipes de la Côte Basque les ac-
compagnent afin qu’ils sortent victo-
rieux du match qui les rendra finalis-
tes. S’ils le veulent les hommes de La-
cazedieu peuvent vaincre. Je suis donc
certain que pour l’honneur de leur club
et le renom de leur Comité ils vou-
dront.
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ditions spéciales sont faites aux eo
Les ECllOS à :fl
:S fit POÜflS
La rafale...
De Jean Roques, ces lignes tirées de
notre confrère, le « Coq Catalan » :
« La vieille et un peu puérile formule
de la « Rafale » est revenue à la surface
et nous reconnaissons bien volontiers que
nous lui devons deux victoires interna-
tionales. La rafale s'apparente de fort
loin avec le bon rugby; mais, au contraire
nous lui croyons de bien proches affi-
nités avec la brutalité... et surtout l’affo-
lement. Nous pensons que son promoteur
ayant pris un superbe ascendant moral
sur l’équipe nationale, aspire à l’orien-
ter, par la suite, vers un Jeu moins sim-
pliciste. Dois-Je rappeler à l’apôtre bitte-
rois le souvenir de 1’ nais » d'avant-guerre, magnifique grou-
pement, qui s’étalt lancé hardiment,
dans une direction nouvelle, avec des fa-
cultés d'invention, des ressources d’une
Imagination fertile, jusqu'à la prodiga-
lité... Aucune équipe, plus qu’elle, n'a
possédé cet Intelligent mouvement dans
la conduite des lignes... et une telle vi-
gueur dans l’exécution. Son nom était
alors une garantie de grand succès spec-
taculaire. On sait ce qu’il advint de la
rafale, lorsqu'elle fut opposée, en cham-
pionnat de France, à l’Aviron Bayon-
nais...
Prenez une équipe d’Excellence et fai-
tes-lui passer un petit examen, simple
base du rugby. Vous trouverez pénible-
ment un tiers de Joueurs capables de
recevoir le ballon de volée (ce qui est
l’enfance de l’art) d’exécuter un bon ar-
rêt aux Jambes (le seul arrêt efficace...
et surtout le seul ne présentant aucun
danger, contrarement à ce que pensent
généralement les ruggers... Du reste, il
est prouvé que la plupart des brutalités
ont pour origine les arrêts au buste ou
à la tête), de dribbler intelligemment
(à la manière de l'assoce... par petites
pases obliques... es non ces stupides
coups de pied rectilignes) — d'exécuter
un changement de pied et de donner à
l'adversaire le change d’une feinte, de
savoir utiliser la balle arrivée inopiné-
ment. Tout cela, évidemment éxécuté nu
cours d’une partie.
Du reste, vous trouverez parfois la me-
me ignornnee, chez ceux qui en plus
d’une appellation sonore, portent sur le
soin gaucho l’emblème national tradi-
tionnel. »
Les sportfls au devoir.
Au cours des terribles journées tra-
versées par les départements inondés,
les sportifs se sont, une fois de plus, si-
gnalés par leur courage et ont donné un
magnifique exemple des vertus créées par
l'éducation sportive.
Parmi ceux qui, à Agen, sc signalèrent
le plus, on signale les équipiers du S. U.
Agenais.
Dans un remous violent de deux mè-
tres d’eau, en face du chemin de fer de
la Remonte, où le courant avait retour-
né plusieurs embarcations, Armand Bas-
toul, dirigeant du Sporting, et Bob Sa-
matan, ailier international, ont risqué
leur vie pour sauver trois personnes.
Deux se sont noyées. Une troisième, ur
soldat du 12e d’Artlllerie coloniale, a ét(
sauvée.
Aux noms de Samatan et Bastoul, 1
faut ajouter ceux de Pardieu et de Tho
mas qui faillit se noyer et abusa de se:
forces pour sauver de nombreuses per
sonnes; Caries fut l'un des héros d<
cctto tragique Journée; Vigerle se Jeta
à l’eau pour sauver des personnes er
danger de se noyer.
Voilà quels sont les hommes que li
sport produit !
L’équipe (le France.
C’est dlmancho prochain que la Com
mission de sélection se réunira à Tou
„ louse. On s’occupera de l'équipo d
France, mais ce n'est toutefois qu’ai
1 cours d’une nouvelle réunion qui ser;
’ tenue à Paris le 23 mars que sera formé
définitivement le quinze devant Joue
1i«llA>vinnnn A Hnr1lri
CUUUC 1 Xiuciuaeuu t» A-'V ****».
La commission de sélection constituera
également l’équipe de l’Armée Française
pour le match contre l’Armée Brltannl-
que le 30 mars.
Le record de la Sélection.
Il appartient au capitaine de l’équipe
d’Irlande, Georges Stephenson. qui a
Joué à ce Jour 42 matchco internatio-
naux
Lu défaite (le Lêzlgnan.
Le correspondant d' t Auto et Sportc »
à Lézlgnnn commente ainsi la défaite
par les Qulns des hommes de Sébédlo :
« Malgré l’absence de Boyer, l’excellent
capitaine et de Cance le fameux trols-
quart aile, nous devons nous Incliner
ne seralt-ce que par force.
» Non pas que les Qulnlstes soient su-
périeurs ot comparativement au score,
mais parce qu’ils ont su profiter de tous
les défauts, aujourd’hui par trop appa-
rents dans la tactique de Jeu des blancs
et verts. Je dis défaut de tactique et je
dirais même trop de confiance, car quand
on a été à l’école, et plusieurs fois com-
me nous l’avons été à chaque saison
précédente, pour une équipe aussi forte
en imprévus que les Qulns, on ne fignole
pas et l’on profite à son tour des occa-
sions qui se présentent.
» Il est inadmissible que des Joueurs
décidés et aguerris, comme il y en a tant
dans ce club audols, arrivant sur la ligne
de but ou presque passent la balle à un
co-équlpler, alors qu’il leur était permis
de marquer en poussant un peu plus
leur effort personnel. Cela s’est répété
plusieurs fols dans le courant do la par-
te.
» De plus, le facteur moral était assez
I diminué du fait que Lézlgnan n’a plus
, lo droit de défendre sa chance tout
| comme -n’importe quello équipe. Il va
’ sans dire que le» équipes adverses en
i profitent et ma fol elles ont raison.
. » Enfin, il faut espérer que tout se
i tassera et que le camouflet reçu aujour-
d’hui aura lo don do remettre tout dans
l’ordre et permettra aux hommes de
■ Boyer de tenter leur chance et de ne
‘ plus commettre de pareilles erreurs vrai'
mont tro» grossières. »
MDS impressions de la Semaine
par Gaston BEN AC ,
♦ t— : i
Lcs inondations ont détruit le rythme dn Championnat National. Ce que
sont les deux nouveaux champions de France de hoxe et comment ils
conquirent leur titre. L'erreur de Raphaël qui lui coûta son titre.
Marcel Niâtes n’est pins qu’un souvenir. Ce qhe vaut Gardebois.
Une américaine endiablée an Vel d’iliv’. Ça victoire des favoris en ruqky.
Les matches de rugby arrêtés
par le cataclysme
Une grande vague de solidarité passe
sur toute la France et chacun cherche
à venir en aide aux milliers de sinistrés
du Sud-Ouest. La catastrophe qui, vous
le saze, a dépassé tout ce que 1 imagina-
tion peut rêver, a atteint .puisque nous
nous limitons à la cause sportive, une
des régions où le sport était le plus
prospère. L’on a dit avec raison que la
grande ligne Bordeaux-Sète constituais
l’axe du rugby français, or, c’est autour
de cet axe, brisé d’ailleurs en plusieurs
points, que s’est développé le cataclys-
me.
Ce n’est pas sans émotion que je
parle de destruction de biens et de per-
sonnes, dans cette région où je suis né
et où j’ai vécu mes premières années de
sport. Chaque village, chaque hameau,
chaque maison me rappelle un souvenir
et tout ce que nous avons édifié autre-
fois, pour donner au sport son premier
élan, se trouve détruit par la masse des
eaux qui déferlait des, Cévennes.
Ce Stade de Sapiac, ce Vélodrome,
ces pistes pedestres et cyclistes que nous
eûmes tant de mal à réaliser et à cons-
truire, tout cela n’est plus qu’un sou-
venir. Qu’un souvenir aussi les terrains
de Moissac et d’Agen, où le sport vit
pousser ses premières racines. Quelle
évocation de journée athlétiques ou
cyclistes, à l’époque où nous n’étions
que quelques-uns à frapper sur le clou
qui est maintenant bien enfoncé, heu-
reusement. [
Comme vous le savez, on va organiser
un peu Dartout des réunions de bien-
faisance,’et la solidarité louera sur tous
les terrains, sur tous les stades, dans
toutes les salles de boxe et d’escrime,
sur tous les courts de tennis. Mais réus-
sira-t-on à reconstituer tout ce qui a été
détruit ? Je ne le crois pas. Pour l’ins-
tant, la pensée de tous les sportifs des
régions dévastées est loin de l’effort
physique nécessaire pour se maintenir
au rang qu’ils occupaient précédem-
ment. Aussi on comprend pourquoi
l'Union Sportive Montalbanaise, la plus
atteinte de toutes, a décidé de cesser
ses efforts sportifs, pour cette année, du
moins, et je ne vois pas comment un
club comme Agen, si brilllant jusqu’ici
PQurra, après la tourmente, conserver
un moral et une forme égaux à ceux
qu il détenait jusqu’à présent.
N’y aura-t-il pas lieu de décallcr de
quelques semaines l’épreuve nationale
pour permettre à tous de jouer avec
1 leurs chances intactes ?
J Le Stade Français et Quillan
triomphent
1
Et puisque les inondations nous on!
s amené au rugby, disons rapidement c(
a que fut la journée officielle de dimam
(l chc, qui ne comportait en Excellence
a que quatre matches au lieu des huiî
habituels.
e
Deux des favoris, le Stade Français et
Quillan triomphèrent par des scores p
lourds et copieux, qui démontrèrent b
leur grande forme, et qui précise, com- v
me je l’indiquais il v a quelques jours, c
que les heures à venir, les heures enso- c
leililées appartiendront aux équipes £
complètes. 8
Le Stade Français, dont la forme est t:
très brillante, réussit l’exploit de battre c
Lourdes copieusement, en ouvrant à t(
tour de bras sur une ligne de trois- t.
quarts on ne peut plus brillante et, cer-
tainement, la meilleure de toutes celles t
qui opèrent dans les clubs français ac- f
tuais. c
On constate que Jaurréguy retrouve
sa erandé forme d’il y a deux ans, tan- ^
dis qu’Houdet est en léger déclin, tout é
comme Baillette et Cutzach notam- £
ment. Daudignon reste le joueur au i
«style diabolique », si je puis dire, £
l’homme qui déconcerte l’adversaire, qui (
marque ou qui fait marquer le plus
d’essais, mais l’homme aussi ddnt le J
demi d’ouverture cherche garnement à
devine^, les pensées. Les Apporter* dü
Stade cependant ne sont pas satisfaits : (
« Nous avons dominer constamment ,
disent-ils, nous aurions du manquer ,
beaucoup plus. Il y a eu trop de lou- j
pés. »
La grosse surprise de la journée fut
la défaite de Lézignan. qui n’est plus
dans sa forme de l’an dernier, par les ;
Arlequins Perpignanais, équipe mor-
dante. accrocheuse, et qui ne laisse nul
ré ait à l’adversaire.
Béziers subit un déclin de forme, tan-
dis que les Sang et Or Catalans pro-
gressent régulièrement, et retrouvent
leur verve d’antan. Serin n’est plus
dans sa forme d’autrefois et les lignes
arrières biterroises sont tout à fait mé-
diocres. Et puis l’unité morale se trouve
dangereusement atteinte par le fait
qu’Adolphe Bousquet est éliminé, de
l’équipe.
La journée de dinianche nous donnera
ra quelques vainqueurs définitifs. Parmi
le Stade Français, Quillan et Carcas-
sonne paraissent devoir passer le pre-
mier tour avec succès.
Deux nouveaux champions
de France
Gardebois dans les poids lourds
Nous avons deùx nouveaux -cham-
pions de France de boxe. Ces deux
nouveaux sont des jeunes qui ont l’un
21 ans. l'autre 22 ans 1/2, des jeûnes
: pleins de qualités, mais dont la classe
reste encore à démontrer.
Par une matinée ensoleillée, je m’en
1 fus dimanche à Trpyes, voir quel serait
le remplaçant, sur le palmarès des
champions, de celui qui fut notre meil-
; leur boxeur national et un dés meil-
J leurs pugilistes du monde ; Georges
1 Carpentier.
: La veille, l’ex-champion que J’invitai
; à me suivre à Troyes, m’avait répondu
en riant :
— Je préfère aller à la chasse, ce sera
lus drôle que de voir un match de
oxe. Et puis, cela me donnerait des en-
ies de remonter sur le ring et j'ai autre
hose à faire. »
tomme il était prévu, la jeunesse l’em-
orta. Le vieux Marcel Nilles, aux 36
ins sonnés depuis deux mois, se présen-
i un peu gras, mais néanmoins assez
onfiant. N’a-t-il pas, d’ailleurs, été
aujours sûr de ses moyens, et pour-
ant !
— Ma droite et ma gauche partent
.rès bien, je dois gagner au début si Je
ieux placer un crochet de façon pré-
Ise. »
Mais si le combat se déroula, au dé-
tut. comme le prévoyait Nilles, il fut
vident, dès la fin du deuxième round,
tue l’ancien champion n’avait rien à
aire en face du jeune Gardebois. Ce
iernier, qui avait cherché au début à
iviter le coup dur de son adversaire,
sartit à l'attaque assez rapidement, et
iès le quatrième round, il n’y avait
alus qu'un homjjae dans le ring.’Nilles,
les.lbràs ballants, un rictus, que beau-
coup prenaient pour un sourire de con-
fiance, sur les lèvres, et qui n'était
ju’une grimace désabusée, attendait
/offensive de Gardebois, encaissait et
tentait vainement de riposter au corps.
Et, au sixième round, se produisit
l’événement attendu : sur un crochet
du gauche à la mâchoire, Nilles s'é-
croulait au tapis ou plutôt, s'y as-
seyait brutalement. Il se releva à 9,
encore groggy et sur une grêle de coups
au corps, il s’effondrait une seconde
fois, anéanti.
Comme on commençait à compter les
dix secondes fatales, Lerda, le mana-
ger de Nilles, jetait l’éponge en signe
d’abandon, ce qui n’empêchait pas l’ar-
bitre de déclarer la seule décision jus-
te : Nilles battu par k. o.
Rentré à son vestiaire, le vieux cham-
pion n’était pas plus désabusé que cela
par sa défaite :
— Si j'avais eu aux mains des ganta
de quatre onces au lieu de sept onces,
j'aurais gagné dès le premier round.
I,e laissant à ses regrets et à ses
illusions, je m'en fus trouver Gardebois
qui, lui, rayonnait de joie :
— J’ai boxé avec sagesse et progres-
sivement. Je suis parti à l’attaque c
partir du troisième round, et bientôt
je vis que j’étais maître de la situation
Ce -ne fut pour moi qu’une bonne séan
ce d’entraînement !
Quelles sont les possibilités de Gar
debois dans les compétitions interna
tionales ? Il reste à le démontrer. E;
tout cas, ce jeune boxeur de 22 ans c
demi, ancien champion de France ama
teurs, passé professionnel depuis su
mois seulement, boxe avec beaucoup d<
vitesse et d’à-propos pour un poid
lourd; malheureusement, fi ne frapp
pas et, devant un Grlselle, fi pourrai
fort bien accuser le coup et aller ai
tapis avant le compte .
Jne “ américaine infernale ” ï
La dernière américaine de la saison, g
concurrencée par un soleil de prin- 1
temps, fut magnifique cepndant, et don- g
na raison à ceux qui préfèrent l’ombre S
aux promenades sur la grande route. g
Jamais, on n’avait vu, de mémoire J
d’hafl&tués de Vélodrome, une lutte sem- |
blaiflè. Sans arrêt, ■ pendant 2 heures, B
chacun s’employa à créer l’atmosphère, 1
à batailler, à tenter sa chance, et ce i
ne fut qu’une longue succession de dé-
marrages, de fuites éperdues, de re-,
tours dans lesquels le spectateur avait
peine à suivre l’effort de chacun et à
établir un classement.
Vous savez que dans une américaine,
ce ne sont pas ceux qui terminent les
premiers qui sont généralement les
meilleurs. Le plus souvent, les premiers
au bout de 2 heures ou de 100 kilomè-
tres, sônt les plus malins, les profiteurs g
de l’affaire, mais ceux qui ont déclen- S
ché la bataille, qui ont occasionné des I
chasses, les animateurs, sont beaucoup a
plus prisés du public et des organisa- jj
teurs. i
Néanmoins, dans le cas qui nous oc-
cupe Blanchonnet et Marcillac firent
montre d’une forme extraordinaire, in-
soupçonnée même chez deux hommes
aux moyens si différents, si opposés,
pourrais-je écrire, et dont on avait pu
suivre la préparation.
Le premier est, vous le savez, un
homme très souple, rapide aussi et très
malin; le second, est un athlète ma-
gnifique oui a la mauvaise habitude de
ne pas s’entraîner, qui est un tantinet
bambochard et qui préfère, au dur tra-
vail sur la route, les succès féminins
dans les salles de thé. Mais Blanchon-
net et Marcillac ont dû rester sages
toute une semaine pour essayer de ten-
ter l’exploit qu’ils ont réussi.
Mais le meilleur homme de la course
incontestablement Van Hevel, le grand
flandrien au nez en coupe-vent, polis-
seur magnifique et qui allie à une puis-
sance de premier ordre une grande sou-
nlesse.
On espérait beaucoup plus ce Richii
et de Linarl, mais le premier avait cou-
ru la veille à Bâle et l’Italien avait
disputé un match poursuite avec Ray-
naud qui avait diminué ses moyens
dans de notables proportions.
Les deux coureurs espagnols Espanol
et Senon ne furent guère chanceux.
Pour des débuts à Paris, courir dans
une compagnie aussi relevée, aussi for-
midable, j'allais écrire dans ce vérita-
ble championnat du monde de l’amé-
ricaine, n’était pas pour eux une siné-
cure. Ils s’en sortirent fort bien, cepen-
dant, et on les vit plusieurs fois tenter
leur chance avec beaucoup de decision.
Espanol, surtout, produisit une bonne
impression. Il faudra, les revoir lcrs-
1 qu’ils seront plus habitués à la piste
et dans une compagnie moins relevée
’ que celle de dimanche.
Les quarts de finale
i de la Coupe de France
3 Les quarts de finale de la Coupe oc
France ne donnèrent lieu à aucune sur-
- prise et si Sète, Marseille, Amiens et le
i Racing se sont qualifiés, tout ccci n’est
„ eue 'très logique.
u Mais ce qui l'est moins, c’est lo sys-
- tèmç de tirage au sert qui, cette année,
n’a pas permis d’assister aux luttes in-
•- ter-régionales espérées. Comme vous le
savez, en effet, le sort voulut que les
I Parisiens se trouvèrent opposés aux
t Parisiens, les Nordistes aux Nordistes
- et les Méridionaux aux Méridionaux.
Ï Seules donc, les demi-finales nous
6 donneront une ligne de démarcation
s entre la force du football dans le Nord,
ç Paris et le Sud-Est: à moins, toutefois,
it que Sète et Marseille ne sc trouvent
u encore darts la même demi-finale.
Gaston BEN AC.
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l-
e
: PROPOS R’UM SIMPLE
:r ,
Il faut croire que la période de mor-
tifications en laquelle nous sommes en-
trés l’autre dimanche affecte tout le
monde : car les sportifs, qui pourtant
ne sauraient être accusés de se livrer
à des excès en temps ordinaire sont
contraints à une pénitence exagérée.
Alors que les journées printanières de-
vraient leur assurer quelques manifes-
tations de sport des plus intéressantes,
les terrains chôment de plus en plus
et déjà, dans nombre de clubs, les mail-
lots s'entassent dans les réserves, sau-
poudrés de naphtaline et uno large
couche de graisse est étalée sur les
souliers à crampons, fourbus par six
mois de travail.
L'autre dimanche, malgré un ciel
d’une limpidité bien béarnaise, une
température propice aux évolutions en
plein air, on a pu, sans effort dénom-
brer .lès rencontres disputées en Cote
Basque.
Nos camarades orthéziens avaient
entrepris une promenade vers ce ter-
rain de Piquessarry qui a été depuis
une quinzaine d’années le théâtre de
luttes épiques. Cette fois, nous dit un
chroniqueur orthézien, « l'on s’y est
amusé ». Et ceux qui s’amusèrent le
plus, ce ne furent certes pas les forge-
rons; car Orthez voulant, une fois en-
core démontrer sa valeur s’assura la
victoire sur un quinze mixte comptant
cependant la totalité des lignes arriè-
res boucalaises.
Les Stadistes rouges marquèrent 5
essais contre 3 et ccci justifie l'opinion
orthézlenne « qui si le championnat
est trop dur pour certains, fi ne les
empêche pas de prouver par ailleurs
qu’ils n'ont pas démérité de la con-
fiance que leurs amis avalent mise en
eux ». ,
Les réserves orLhézienncs dont la
bonne volonté est évidente ont du s in-
cliner devant les Urtois. Ceux-ci possè-
dent une équipe athlétique ou 1 on re-
trouve quelques vétérans. Il est dom-
mage que les braves équipiers d Urt ne
i V • f. < L» i
possèdent pas autant de fini que de
bonne volonté. Ils auraient pu mieux
figurer cette saison dans leur série. On
peut, sans crainte d’erreur, leur faire
confiance pour l’avenir.
Les jeunes palols qui sc sont réunis
sous le vocable « Etoile', Sportive de
Lartigue » se dépensent, en cette fin
de saison, avec une ardeur méritoire.
ILs ont remporté quelques succès flat-
teurs ; mais ils rencontrent rtussi des
bûches sur le chemin. Dimanche ils se
sont heurtés aux scolaires de l'Ecole
primaire supérieure de Pau qui ont eu
raison d'eux par 11 points à 8.
Une autre jeune éouipo, celle d'Artix,
a affronté les cohortes plus aguerries
d’Arthez ; il y avait peut-être quelque
présomption de leur part : mais aux
âmes bien nées..; Et Arthez n’a. 'pu,
s’il a réalisé le score impressionnant
de 23 points, empêcher ses visiteurs, de
marquer un essai, brillamment trans-
formé.
Les Saultois qui, malgré tous leurs
avatars de la saison, ont le courage de
réagir et de persévérer dans leurs ef-
forts, ont battu les réserves mauléon-
naises par un essai à 0. On pariera
longtemps de ce résultat sous les chau-
mes.
Nayais et Oloronais se sont mesurés
sur le coquet terrain de Çlaracq oit un
nombreux public assistait au choc des
deux vieux adversaires. Le3 Oloronais
qui avaient mis en ligne leur toute
première équipe à deux unités près,
s’assurèrent une très nette supériorité
puisqu’ils marquèrent une vingtaine de
points, alors que les Nayais atteignaient
à peine la demi-douzaine. Partie «’èî
cordialement jouée : comme d'ailleurs
toutes celles que disputèrent les deux
club? cette saison.
Les Juniors oloronais. recevaient, l'A-
venir de Bizanos et, contrairement a
certaines prévisiôns, s’octroyèrent une
victoire très nette, Les 15 points qui!/
inscrivirent au tableau furent dus d
ont tous les titres à une promotion.
Bizanos réussit à marquer un essai et
un drop de belle venue. '
Le rideau s’apprête à sc lever sur le
dernier tableau de la saison : le F. C,
Oloronais, champion de 2e série, et le
S. A. Mauléonnais dernier de la Ire sé-
rie, seront les protagonistes de èe final.
Ce match de barrage soulève comme
nous l’écrivions l’autre jour, le plus vif
intérêt. H doit avoir, on ne saurait le
dissimuler, une répercussion sérieuse,
sur l'avenir des deux clubs.
I,e Sport Athlétique Mauléonnais est
depuis plusieurs saisons la « lanterne
rouge » de la Ire série. Des circonstan-
ces heureuses lui ont permis d'avoir rai-
son d'Orthez, de Salies, de Nay ou de
réussir le match nul, éloignant une
déchéance immédiate.
Aura-t-il, cette année, le même
bonheur : Il est permis de manifester
quelque doute à ce sujet. Les Mauléonj
nais ont été plus particulièrement
frappés cette saison. La disparition
douloureuse et imprévue d’Etchandy, le
gTand animateur de l’équipe, le départ
obligatoire de certains équipiers, la dé-
fection de quelques autres ont diminué
le rendement du team souletin. Certes
l'esprit reste le même : tous les joueur?
du Sport conservent • un attachement
complet au club, à la petite patrie. Ils
témoignent du même dévouement, de
la même ardeur, des mêmes qualité?
physiques que leurs aines ; mais il
manque à l'équipe ce je ne sais quoi,
qui permet la réalisation des grandes
choses. Elle a pourtant réussi coUe
saison quelques performances a retenir.
Il lui faut maintenant imposer la plus
1 importante. Elle se présentera dlmanL
> che sur son terrain avec la Terme con-
: vlction qu’elle y réussira. Et sa ligne
d'avants puissante et vite, son demi de
, mèiée — un vieux renard — son ouver-
, turc, souvent trè3 brillant, ces trolc-
i quarts, sinon très scientifiques du
i moln3 doués de très belles qualités indi-
i viduelles, son arrière à ta Juvénile sù-
i reté, sont bien capables^de. réu^x £
conserver au vieux club basque une
place loyalement acquise et si cherc
ment conservée.
Leurs adversaires oloronais se présen-
teront aussi en excellente condition.
On n’avait pas réuni depuis plusieurs
année un pack aussi allant, aussi puis-
sant que celui de la raison. Les huit
avants possèdent un jeu sobre et clii-
cace qui leur a permis d'avoir raison
de ceux qu’fis ont rencontrés. Mais ni
force de l’équipe réside surtout dans
les divisions arrières, où un demi d’ou-
verture, joueur de tête et d'expérience
sert deux centres pénétrants et surs
accompagnés de deux afiiçrs rapides
et perçants ; la défense de la ligné eso
aussi rassurante pour l'équipe que son
attaque est dangereuse pour l’adversai-
re. Si une liaison simplement honnête
est assurée entre les avants et les acûi<-
quonts. les chances olcronaises sont
grandes. ,
Jamais match ne s’est présente aussi
ouvert et fi serait bien téméraire,
quelles que soient les préférences c.cs
uns et des autres de lancer un pronos-
tic bien assis. Malgré l’importance de
l’enleu, les relations amicales unissant
depuis plusieurs lustres les deux clubs,
nous garantissent une partie très cor-
rectement et très loyalement disputée.
Et nous sommes persuadés que suppor-
ters oloronais et Mauléonnais pourront
applaudir sans aucun regret, sans nulle
amertume, à la victoire du meilleur du
^°Le Stade Larroque recevra dimanche, I
en. quart de finale de 3e sérié, le St-
Jean-de-Luz-Olympique, champion de la
Côte Basque, et le Club Athlétique Tai-
bais représentant l’Armagnac-Bigorre.
Les Luziens, qui ne comptent pas en-
core do défaites me paraissent être
dans une condition qui leur permettra
de disposer nettement de nos voisins
haut-pyrénéens et j’ai la conviction
qu’ils enregistreront après-demain un
nouveau succès. Nous nous en rejoui-
rons avec eux. JEAN piERRE
E. S. de Lartigue
A la demande des Moncinchous, le
match oui devait avoir lieu à Monein
dimanche prochain sera joué a Pau,
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APRÈS STADE FRANÇAIS-LOURDES I
Privée de Brandan et de Jean Bor- 1
des, l'équipe lourdalse vient de se réha-
biliter devant le Stade Français de sa
mauvaise exhibition d’Agen. A la lec-
ture de ces dernières lignes, on ne man- #
quera pas de poser l’interrogation sui- .!
vante : Peut-oft appeler cela une réha-
bilitation quand une équipe se fait bat-
tre par un score de 16 points ? Dans la
circonstance, je réponds catégorique-
ment oui. n'
En effet, il faut avoir assisté à ce
match pour se faire une idée exacte -
de la brillante partie faite par la va- r
leureuse équipe lourdaise. tl
Réduite au cours du match à douze ic
hommes valides, elle opposa une éner- n
gique défense aux attaques incessantes n
de ses adversaires. h
Il faut avoir vu les assauts répétés a
des Majérus, Herzovitch, Daudignon, ®'
Bouchet, Jauréguy, Houdet, pour re- 1
connaître le mérite de nos équipiers. £
L’équipe lourdaise fut vaillante; ja- n
mais elle ne se découragea. p
Au contraire, les rares fois où elle d
fut en possession du ballon, elle atta- c
qua de brillante façon et, seule la gui-
gne, l'empêcha de sauver l’honneur à 11
deux reprises. ^
Après le match, ses adversaires ne g
cachaient pas leur admiration pour a
notre équipe. Admiration que je suis t
heureux de partager. Tous les équipiers r
ont droit à la reconnaissance de tous t
les vrais sportifs. Ils ont tous rempli r
leur devoir. Ils ont donné le meilleur
d’eux-mèmes. C'est pourquoi je les féli- *;
cite très chaleureusement et je les con- t
vie à suivre les leçons que leur a donné c
la grande équipe du Stade Français, s
pour que demain une ère de plus grands c
succès s'ouvre pour eux. 1
Pierre CAZALIS. *
n
Le jeu du rugby qui nécessite l'harmo-
nie parfaite du physique et de l’esprit,
chez quinze athlètes est de ce fait, de
tous les sports, le plus difficile à prati-
quer. Pourquoi le joue-t-on mal ? Tout
simplement parce que les ruggers sc sou-
cient fort peu d’apprendre l’A. B. C. de
leur art. En dehors des joueurs tout à
fait doués, nous avons vu dans le do-
maine de l'ignorance des choses absolu-
ment effarantes !...
— ^ 1 r
AVANT LA DEMI-FINALE D’HONNEUR ,
DAX-BORT ;
• I
Dans les milieux sportifs dacquois i
une question se pose actuellement : 1
l’Union Sportive Dacquoise devra-t-elle '
s'incliner oui ou non dimanche pro- |
Chain devant l’U. S. Bortoise, champion ;
de France 2r Série 1928-1929 ?...
Logiquement il faut reconnaître qu’on
est en droit de se poser une pareille
question attendu d’une part que l’U. S.
Bortoise s’est affirmée de plus en plus
à notre attention en battant d’une ma-
nière nette et indiscutable quelques
grandes équipes de division supérieure, ,
et attendu d’autre part que l’U. S. Dac- ,
quoise s’est laissée manoeuvrer, il y a
15 jours, à Villeneuve, par Mazamet. i
adversaire rapide et bien entraîné qui <
ne succomba que de très peu après '■
avoir failli gagner le match.
Cependant en se basant sur l’exhibi-
tion très brillante fournie dimanche
dernier par les Dacquois en présence
de l’Aviron Bayonnais la question pa-
rait presque résolue pour certains dont
les craintes ont été atténuées et ne pas ;
se poser pour certains autres tout à
fait optimistes.
La rencontre sera dans tous les cas
intéressante et pourra prendre rang
parmi celles qu’on ne doit pas se pas-
ser de voir. Deux méthodes seront sans
doute en présence : l’une toute d’ho-
mogénéité, où l’on joue pour l’équipe
sans chercher à briller individuellement
(voilà Bort) ; l’autre aussi puissante, où
l’on joue peut-être plus rapidement
mais en se confinant un peu trop à
l’action souvent personnelle de quel-
ques avants et de quelques trois-quarts
(voici Dax).
Dimanche prochain, l’U. S. Dacquoise
portera donc (à Périgueux vraisembla-
blement) tous les espoirs de ses sup-
porters; que tous les joueurs sachent
bien que tous les voeux les plus ardents
et les plus sincères des dirigeants et
des équipes de la Côte Basque les ac-
compagnent afin qu’ils sortent victo-
rieux du match qui les rendra finalis-
tes. S’ils le veulent les hommes de La-
cazedieu peuvent vaincre. Je suis donc
certain que pour l’honneur de leur club
et le renom de leur Comité ils vou-
dront.
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La rafale...
De Jean Roques, ces lignes tirées de
notre confrère, le « Coq Catalan » :
« La vieille et un peu puérile formule
de la « Rafale » est revenue à la surface
et nous reconnaissons bien volontiers que
nous lui devons deux victoires interna-
tionales. La rafale s'apparente de fort
loin avec le bon rugby; mais, au contraire
nous lui croyons de bien proches affi-
nités avec la brutalité... et surtout l’affo-
lement. Nous pensons que son promoteur
ayant pris un superbe ascendant moral
sur l’équipe nationale, aspire à l’orien-
ter, par la suite, vers un Jeu moins sim-
pliciste. Dois-Je rappeler à l’apôtre bitte-
rois le souvenir de 1’
pement, qui s’étalt lancé hardiment,
dans une direction nouvelle, avec des fa-
cultés d'invention, des ressources d’une
Imagination fertile, jusqu'à la prodiga-
lité... Aucune équipe, plus qu’elle, n'a
possédé cet Intelligent mouvement dans
la conduite des lignes... et une telle vi-
gueur dans l’exécution. Son nom était
alors une garantie de grand succès spec-
taculaire. On sait ce qu’il advint de la
rafale, lorsqu'elle fut opposée, en cham-
pionnat de France, à l’Aviron Bayon-
nais...
Prenez une équipe d’Excellence et fai-
tes-lui passer un petit examen, simple
base du rugby. Vous trouverez pénible-
ment un tiers de Joueurs capables de
recevoir le ballon de volée (ce qui est
l’enfance de l’art) d’exécuter un bon ar-
rêt aux Jambes (le seul arrêt efficace...
et surtout le seul ne présentant aucun
danger, contrarement à ce que pensent
généralement les ruggers... Du reste, il
est prouvé que la plupart des brutalités
ont pour origine les arrêts au buste ou
à la tête), de dribbler intelligemment
(à la manière de l'assoce... par petites
pases obliques... es non ces stupides
coups de pied rectilignes) — d'exécuter
un changement de pied et de donner à
l'adversaire le change d’une feinte, de
savoir utiliser la balle arrivée inopiné-
ment. Tout cela, évidemment éxécuté nu
cours d’une partie.
Du reste, vous trouverez parfois la me-
me ignornnee, chez ceux qui en plus
d’une appellation sonore, portent sur le
soin gaucho l’emblème national tradi-
tionnel. »
Les sportfls au devoir.
Au cours des terribles journées tra-
versées par les départements inondés,
les sportifs se sont, une fois de plus, si-
gnalés par leur courage et ont donné un
magnifique exemple des vertus créées par
l'éducation sportive.
Parmi ceux qui, à Agen, sc signalèrent
le plus, on signale les équipiers du S. U.
Agenais.
Dans un remous violent de deux mè-
tres d’eau, en face du chemin de fer de
la Remonte, où le courant avait retour-
né plusieurs embarcations, Armand Bas-
toul, dirigeant du Sporting, et Bob Sa-
matan, ailier international, ont risqué
leur vie pour sauver trois personnes.
Deux se sont noyées. Une troisième, ur
soldat du 12e d’Artlllerie coloniale, a ét(
sauvée.
Aux noms de Samatan et Bastoul, 1
faut ajouter ceux de Pardieu et de Tho
mas qui faillit se noyer et abusa de se:
forces pour sauver de nombreuses per
sonnes; Caries fut l'un des héros d<
cctto tragique Journée; Vigerle se Jeta
à l’eau pour sauver des personnes er
danger de se noyer.
Voilà quels sont les hommes que li
sport produit !
L’équipe (le France.
C’est dlmancho prochain que la Com
mission de sélection se réunira à Tou
„ louse. On s’occupera de l'équipo d
France, mais ce n'est toutefois qu’ai
1 cours d’une nouvelle réunion qui ser;
’ tenue à Paris le 23 mars que sera formé
définitivement le quinze devant Joue
1i«llA>vinnnn A Hnr1lri
CUUUC 1 Xiuciuaeuu t» A-'V ****».
La commission de sélection constituera
également l’équipe de l’Armée Française
pour le match contre l’Armée Brltannl-
que le 30 mars.
Le record de la Sélection.
Il appartient au capitaine de l’équipe
d’Irlande, Georges Stephenson. qui a
Joué à ce Jour 42 matchco internatio-
naux
Lu défaite (le Lêzlgnan.
Le correspondant d' t Auto et Sportc »
à Lézlgnnn commente ainsi la défaite
par les Qulns des hommes de Sébédlo :
« Malgré l’absence de Boyer, l’excellent
capitaine et de Cance le fameux trols-
quart aile, nous devons nous Incliner
ne seralt-ce que par force.
» Non pas que les Qulnlstes soient su-
périeurs ot comparativement au score,
mais parce qu’ils ont su profiter de tous
les défauts, aujourd’hui par trop appa-
rents dans la tactique de Jeu des blancs
et verts. Je dis défaut de tactique et je
dirais même trop de confiance, car quand
on a été à l’école, et plusieurs fois com-
me nous l’avons été à chaque saison
précédente, pour une équipe aussi forte
en imprévus que les Qulns, on ne fignole
pas et l’on profite à son tour des occa-
sions qui se présentent.
» Il est inadmissible que des Joueurs
décidés et aguerris, comme il y en a tant
dans ce club audols, arrivant sur la ligne
de but ou presque passent la balle à un
co-équlpler, alors qu’il leur était permis
de marquer en poussant un peu plus
leur effort personnel. Cela s’est répété
plusieurs fols dans le courant do la par-
te.
» De plus, le facteur moral était assez
I diminué du fait que Lézlgnan n’a plus
, lo droit de défendre sa chance tout
| comme -n’importe quello équipe. Il va
’ sans dire que le» équipes adverses en
i profitent et ma fol elles ont raison.
. » Enfin, il faut espérer que tout se
i tassera et que le camouflet reçu aujour-
d’hui aura lo don do remettre tout dans
l’ordre et permettra aux hommes de
■ Boyer de tenter leur chance et de ne
‘ plus commettre de pareilles erreurs vrai'
mont tro» grossières. »
MDS impressions de la Semaine
par Gaston BEN AC ,
♦ t— : i
Lcs inondations ont détruit le rythme dn Championnat National. Ce que
sont les deux nouveaux champions de France de hoxe et comment ils
conquirent leur titre. L'erreur de Raphaël qui lui coûta son titre.
Marcel Niâtes n’est pins qu’un souvenir. Ce qhe vaut Gardebois.
Une américaine endiablée an Vel d’iliv’. Ça victoire des favoris en ruqky.
Les matches de rugby arrêtés
par le cataclysme
Une grande vague de solidarité passe
sur toute la France et chacun cherche
à venir en aide aux milliers de sinistrés
du Sud-Ouest. La catastrophe qui, vous
le saze, a dépassé tout ce que 1 imagina-
tion peut rêver, a atteint .puisque nous
nous limitons à la cause sportive, une
des régions où le sport était le plus
prospère. L’on a dit avec raison que la
grande ligne Bordeaux-Sète constituais
l’axe du rugby français, or, c’est autour
de cet axe, brisé d’ailleurs en plusieurs
points, que s’est développé le cataclys-
me.
Ce n’est pas sans émotion que je
parle de destruction de biens et de per-
sonnes, dans cette région où je suis né
et où j’ai vécu mes premières années de
sport. Chaque village, chaque hameau,
chaque maison me rappelle un souvenir
et tout ce que nous avons édifié autre-
fois, pour donner au sport son premier
élan, se trouve détruit par la masse des
eaux qui déferlait des, Cévennes.
Ce Stade de Sapiac, ce Vélodrome,
ces pistes pedestres et cyclistes que nous
eûmes tant de mal à réaliser et à cons-
truire, tout cela n’est plus qu’un sou-
venir. Qu’un souvenir aussi les terrains
de Moissac et d’Agen, où le sport vit
pousser ses premières racines. Quelle
évocation de journée athlétiques ou
cyclistes, à l’époque où nous n’étions
que quelques-uns à frapper sur le clou
qui est maintenant bien enfoncé, heu-
reusement. [
Comme vous le savez, on va organiser
un peu Dartout des réunions de bien-
faisance,’et la solidarité louera sur tous
les terrains, sur tous les stades, dans
toutes les salles de boxe et d’escrime,
sur tous les courts de tennis. Mais réus-
sira-t-on à reconstituer tout ce qui a été
détruit ? Je ne le crois pas. Pour l’ins-
tant, la pensée de tous les sportifs des
régions dévastées est loin de l’effort
physique nécessaire pour se maintenir
au rang qu’ils occupaient précédem-
ment. Aussi on comprend pourquoi
l'Union Sportive Montalbanaise, la plus
atteinte de toutes, a décidé de cesser
ses efforts sportifs, pour cette année, du
moins, et je ne vois pas comment un
club comme Agen, si brilllant jusqu’ici
PQurra, après la tourmente, conserver
un moral et une forme égaux à ceux
qu il détenait jusqu’à présent.
N’y aura-t-il pas lieu de décallcr de
quelques semaines l’épreuve nationale
pour permettre à tous de jouer avec
1 leurs chances intactes ?
J Le Stade Français et Quillan
triomphent
1
Et puisque les inondations nous on!
s amené au rugby, disons rapidement c(
a que fut la journée officielle de dimam
(l chc, qui ne comportait en Excellence
a que quatre matches au lieu des huiî
habituels.
e
Deux des favoris, le Stade Français et
Quillan triomphèrent par des scores p
lourds et copieux, qui démontrèrent b
leur grande forme, et qui précise, com- v
me je l’indiquais il v a quelques jours, c
que les heures à venir, les heures enso- c
leililées appartiendront aux équipes £
complètes. 8
Le Stade Français, dont la forme est t:
très brillante, réussit l’exploit de battre c
Lourdes copieusement, en ouvrant à t(
tour de bras sur une ligne de trois- t.
quarts on ne peut plus brillante et, cer-
tainement, la meilleure de toutes celles t
qui opèrent dans les clubs français ac- f
tuais. c
On constate que Jaurréguy retrouve
sa erandé forme d’il y a deux ans, tan- ^
dis qu’Houdet est en léger déclin, tout é
comme Baillette et Cutzach notam- £
ment. Daudignon reste le joueur au i
«style diabolique », si je puis dire, £
l’homme qui déconcerte l’adversaire, qui (
marque ou qui fait marquer le plus
d’essais, mais l’homme aussi ddnt le J
demi d’ouverture cherche garnement à
devine^, les pensées. Les Apporter* dü
Stade cependant ne sont pas satisfaits : (
« Nous avons dominer constamment ,
disent-ils, nous aurions du manquer ,
beaucoup plus. Il y a eu trop de lou- j
pés. »
La grosse surprise de la journée fut
la défaite de Lézignan. qui n’est plus
dans sa forme de l’an dernier, par les ;
Arlequins Perpignanais, équipe mor-
dante. accrocheuse, et qui ne laisse nul
ré ait à l’adversaire.
Béziers subit un déclin de forme, tan-
dis que les Sang et Or Catalans pro-
gressent régulièrement, et retrouvent
leur verve d’antan. Serin n’est plus
dans sa forme d’autrefois et les lignes
arrières biterroises sont tout à fait mé-
diocres. Et puis l’unité morale se trouve
dangereusement atteinte par le fait
qu’Adolphe Bousquet est éliminé, de
l’équipe.
La journée de dinianche nous donnera
ra quelques vainqueurs définitifs. Parmi
le Stade Français, Quillan et Carcas-
sonne paraissent devoir passer le pre-
mier tour avec succès.
Deux nouveaux champions
de France
Gardebois dans les poids lourds
Nous avons deùx nouveaux -cham-
pions de France de boxe. Ces deux
nouveaux sont des jeunes qui ont l’un
21 ans. l'autre 22 ans 1/2, des jeûnes
: pleins de qualités, mais dont la classe
reste encore à démontrer.
Par une matinée ensoleillée, je m’en
1 fus dimanche à Trpyes, voir quel serait
le remplaçant, sur le palmarès des
champions, de celui qui fut notre meil-
; leur boxeur national et un dés meil-
J leurs pugilistes du monde ; Georges
1 Carpentier.
: La veille, l’ex-champion que J’invitai
; à me suivre à Troyes, m’avait répondu
en riant :
— Je préfère aller à la chasse, ce sera
lus drôle que de voir un match de
oxe. Et puis, cela me donnerait des en-
ies de remonter sur le ring et j'ai autre
hose à faire. »
tomme il était prévu, la jeunesse l’em-
orta. Le vieux Marcel Nilles, aux 36
ins sonnés depuis deux mois, se présen-
i un peu gras, mais néanmoins assez
onfiant. N’a-t-il pas, d’ailleurs, été
aujours sûr de ses moyens, et pour-
ant !
— Ma droite et ma gauche partent
.rès bien, je dois gagner au début si Je
ieux placer un crochet de façon pré-
Ise. »
Mais si le combat se déroula, au dé-
tut. comme le prévoyait Nilles, il fut
vident, dès la fin du deuxième round,
tue l’ancien champion n’avait rien à
aire en face du jeune Gardebois. Ce
iernier, qui avait cherché au début à
iviter le coup dur de son adversaire,
sartit à l'attaque assez rapidement, et
iès le quatrième round, il n’y avait
alus qu'un homjjae dans le ring.’Nilles,
les.lbràs ballants, un rictus, que beau-
coup prenaient pour un sourire de con-
fiance, sur les lèvres, et qui n'était
ju’une grimace désabusée, attendait
/offensive de Gardebois, encaissait et
tentait vainement de riposter au corps.
Et, au sixième round, se produisit
l’événement attendu : sur un crochet
du gauche à la mâchoire, Nilles s'é-
croulait au tapis ou plutôt, s'y as-
seyait brutalement. Il se releva à 9,
encore groggy et sur une grêle de coups
au corps, il s’effondrait une seconde
fois, anéanti.
Comme on commençait à compter les
dix secondes fatales, Lerda, le mana-
ger de Nilles, jetait l’éponge en signe
d’abandon, ce qui n’empêchait pas l’ar-
bitre de déclarer la seule décision jus-
te : Nilles battu par k. o.
Rentré à son vestiaire, le vieux cham-
pion n’était pas plus désabusé que cela
par sa défaite :
— Si j'avais eu aux mains des ganta
de quatre onces au lieu de sept onces,
j'aurais gagné dès le premier round.
I,e laissant à ses regrets et à ses
illusions, je m'en fus trouver Gardebois
qui, lui, rayonnait de joie :
— J’ai boxé avec sagesse et progres-
sivement. Je suis parti à l’attaque c
partir du troisième round, et bientôt
je vis que j’étais maître de la situation
Ce -ne fut pour moi qu’une bonne séan
ce d’entraînement !
Quelles sont les possibilités de Gar
debois dans les compétitions interna
tionales ? Il reste à le démontrer. E;
tout cas, ce jeune boxeur de 22 ans c
demi, ancien champion de France ama
teurs, passé professionnel depuis su
mois seulement, boxe avec beaucoup d<
vitesse et d’à-propos pour un poid
lourd; malheureusement, fi ne frapp
pas et, devant un Grlselle, fi pourrai
fort bien accuser le coup et aller ai
tapis avant le compte .
Jne “ américaine infernale ” ï
La dernière américaine de la saison, g
concurrencée par un soleil de prin- 1
temps, fut magnifique cepndant, et don- g
na raison à ceux qui préfèrent l’ombre S
aux promenades sur la grande route. g
Jamais, on n’avait vu, de mémoire J
d’hafl&tués de Vélodrome, une lutte sem- |
blaiflè. Sans arrêt, ■ pendant 2 heures, B
chacun s’employa à créer l’atmosphère, 1
à batailler, à tenter sa chance, et ce i
ne fut qu’une longue succession de dé-
marrages, de fuites éperdues, de re-,
tours dans lesquels le spectateur avait
peine à suivre l’effort de chacun et à
établir un classement.
Vous savez que dans une américaine,
ce ne sont pas ceux qui terminent les
premiers qui sont généralement les
meilleurs. Le plus souvent, les premiers
au bout de 2 heures ou de 100 kilomè-
tres, sônt les plus malins, les profiteurs g
de l’affaire, mais ceux qui ont déclen- S
ché la bataille, qui ont occasionné des I
chasses, les animateurs, sont beaucoup a
plus prisés du public et des organisa- jj
teurs. i
Néanmoins, dans le cas qui nous oc-
cupe Blanchonnet et Marcillac firent
montre d’une forme extraordinaire, in-
soupçonnée même chez deux hommes
aux moyens si différents, si opposés,
pourrais-je écrire, et dont on avait pu
suivre la préparation.
Le premier est, vous le savez, un
homme très souple, rapide aussi et très
malin; le second, est un athlète ma-
gnifique oui a la mauvaise habitude de
ne pas s’entraîner, qui est un tantinet
bambochard et qui préfère, au dur tra-
vail sur la route, les succès féminins
dans les salles de thé. Mais Blanchon-
net et Marcillac ont dû rester sages
toute une semaine pour essayer de ten-
ter l’exploit qu’ils ont réussi.
Mais le meilleur homme de la course
incontestablement Van Hevel, le grand
flandrien au nez en coupe-vent, polis-
seur magnifique et qui allie à une puis-
sance de premier ordre une grande sou-
nlesse.
On espérait beaucoup plus ce Richii
et de Linarl, mais le premier avait cou-
ru la veille à Bâle et l’Italien avait
disputé un match poursuite avec Ray-
naud qui avait diminué ses moyens
dans de notables proportions.
Les deux coureurs espagnols Espanol
et Senon ne furent guère chanceux.
Pour des débuts à Paris, courir dans
une compagnie aussi relevée, aussi for-
midable, j'allais écrire dans ce vérita-
ble championnat du monde de l’amé-
ricaine, n’était pas pour eux une siné-
cure. Ils s’en sortirent fort bien, cepen-
dant, et on les vit plusieurs fois tenter
leur chance avec beaucoup de decision.
Espanol, surtout, produisit une bonne
impression. Il faudra, les revoir lcrs-
1 qu’ils seront plus habitués à la piste
et dans une compagnie moins relevée
’ que celle de dimanche.
Les quarts de finale
i de la Coupe de France
3 Les quarts de finale de la Coupe oc
France ne donnèrent lieu à aucune sur-
- prise et si Sète, Marseille, Amiens et le
i Racing se sont qualifiés, tout ccci n’est
„ eue 'très logique.
u Mais ce qui l'est moins, c’est lo sys-
- tèmç de tirage au sert qui, cette année,
n’a pas permis d’assister aux luttes in-
•- ter-régionales espérées. Comme vous le
savez, en effet, le sort voulut que les
I Parisiens se trouvèrent opposés aux
t Parisiens, les Nordistes aux Nordistes
- et les Méridionaux aux Méridionaux.
Ï Seules donc, les demi-finales nous
6 donneront une ligne de démarcation
s entre la force du football dans le Nord,
ç Paris et le Sud-Est: à moins, toutefois,
it que Sète et Marseille ne sc trouvent
u encore darts la même demi-finale.
Gaston BEN AC.
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Il faut croire que la période de mor-
tifications en laquelle nous sommes en-
trés l’autre dimanche affecte tout le
monde : car les sportifs, qui pourtant
ne sauraient être accusés de se livrer
à des excès en temps ordinaire sont
contraints à une pénitence exagérée.
Alors que les journées printanières de-
vraient leur assurer quelques manifes-
tations de sport des plus intéressantes,
les terrains chôment de plus en plus
et déjà, dans nombre de clubs, les mail-
lots s'entassent dans les réserves, sau-
poudrés de naphtaline et uno large
couche de graisse est étalée sur les
souliers à crampons, fourbus par six
mois de travail.
L'autre dimanche, malgré un ciel
d’une limpidité bien béarnaise, une
température propice aux évolutions en
plein air, on a pu, sans effort dénom-
brer .lès rencontres disputées en Cote
Basque.
Nos camarades orthéziens avaient
entrepris une promenade vers ce ter-
rain de Piquessarry qui a été depuis
une quinzaine d’années le théâtre de
luttes épiques. Cette fois, nous dit un
chroniqueur orthézien, « l'on s’y est
amusé ». Et ceux qui s’amusèrent le
plus, ce ne furent certes pas les forge-
rons; car Orthez voulant, une fois en-
core démontrer sa valeur s’assura la
victoire sur un quinze mixte comptant
cependant la totalité des lignes arriè-
res boucalaises.
Les Stadistes rouges marquèrent 5
essais contre 3 et ccci justifie l'opinion
orthézlenne « qui si le championnat
est trop dur pour certains, fi ne les
empêche pas de prouver par ailleurs
qu’ils n'ont pas démérité de la con-
fiance que leurs amis avalent mise en
eux ». ,
Les réserves orLhézienncs dont la
bonne volonté est évidente ont du s in-
cliner devant les Urtois. Ceux-ci possè-
dent une équipe athlétique ou 1 on re-
trouve quelques vétérans. Il est dom-
mage que les braves équipiers d Urt ne
i V • f. < L» i
possèdent pas autant de fini que de
bonne volonté. Ils auraient pu mieux
figurer cette saison dans leur série. On
peut, sans crainte d’erreur, leur faire
confiance pour l’avenir.
Les jeunes palols qui sc sont réunis
sous le vocable « Etoile', Sportive de
Lartigue » se dépensent, en cette fin
de saison, avec une ardeur méritoire.
ILs ont remporté quelques succès flat-
teurs ; mais ils rencontrent rtussi des
bûches sur le chemin. Dimanche ils se
sont heurtés aux scolaires de l'Ecole
primaire supérieure de Pau qui ont eu
raison d'eux par 11 points à 8.
Une autre jeune éouipo, celle d'Artix,
a affronté les cohortes plus aguerries
d’Arthez ; il y avait peut-être quelque
présomption de leur part : mais aux
âmes bien nées..; Et Arthez n’a. 'pu,
s’il a réalisé le score impressionnant
de 23 points, empêcher ses visiteurs, de
marquer un essai, brillamment trans-
formé.
Les Saultois qui, malgré tous leurs
avatars de la saison, ont le courage de
réagir et de persévérer dans leurs ef-
forts, ont battu les réserves mauléon-
naises par un essai à 0. On pariera
longtemps de ce résultat sous les chau-
mes.
Nayais et Oloronais se sont mesurés
sur le coquet terrain de Çlaracq oit un
nombreux public assistait au choc des
deux vieux adversaires. Le3 Oloronais
qui avaient mis en ligne leur toute
première équipe à deux unités près,
s’assurèrent une très nette supériorité
puisqu’ils marquèrent une vingtaine de
points, alors que les Nayais atteignaient
à peine la demi-douzaine. Partie «’èî
cordialement jouée : comme d'ailleurs
toutes celles que disputèrent les deux
club? cette saison.
Les Juniors oloronais. recevaient, l'A-
venir de Bizanos et, contrairement a
certaines prévisiôns, s’octroyèrent une
victoire très nette, Les 15 points qui!/
inscrivirent au tableau furent dus d
ont tous les titres à une promotion.
Bizanos réussit à marquer un essai et
un drop de belle venue. '
Le rideau s’apprête à sc lever sur le
dernier tableau de la saison : le F. C,
Oloronais, champion de 2e série, et le
S. A. Mauléonnais dernier de la Ire sé-
rie, seront les protagonistes de èe final.
Ce match de barrage soulève comme
nous l’écrivions l’autre jour, le plus vif
intérêt. H doit avoir, on ne saurait le
dissimuler, une répercussion sérieuse,
sur l'avenir des deux clubs.
I,e Sport Athlétique Mauléonnais est
depuis plusieurs saisons la « lanterne
rouge » de la Ire série. Des circonstan-
ces heureuses lui ont permis d'avoir rai-
son d'Orthez, de Salies, de Nay ou de
réussir le match nul, éloignant une
déchéance immédiate.
Aura-t-il, cette année, le même
bonheur : Il est permis de manifester
quelque doute à ce sujet. Les Mauléonj
nais ont été plus particulièrement
frappés cette saison. La disparition
douloureuse et imprévue d’Etchandy, le
gTand animateur de l’équipe, le départ
obligatoire de certains équipiers, la dé-
fection de quelques autres ont diminué
le rendement du team souletin. Certes
l'esprit reste le même : tous les joueur?
du Sport conservent • un attachement
complet au club, à la petite patrie. Ils
témoignent du même dévouement, de
la même ardeur, des mêmes qualité?
physiques que leurs aines ; mais il
manque à l'équipe ce je ne sais quoi,
qui permet la réalisation des grandes
choses. Elle a pourtant réussi coUe
saison quelques performances a retenir.
Il lui faut maintenant imposer la plus
1 importante. Elle se présentera dlmanL
> che sur son terrain avec la Terme con-
: vlction qu’elle y réussira. Et sa ligne
d'avants puissante et vite, son demi de
, mèiée — un vieux renard — son ouver-
, turc, souvent trè3 brillant, ces trolc-
i quarts, sinon très scientifiques du
i moln3 doués de très belles qualités indi-
i viduelles, son arrière à ta Juvénile sù-
i reté, sont bien capables^de. réu^x £
conserver au vieux club basque une
place loyalement acquise et si cherc
ment conservée.
Leurs adversaires oloronais se présen-
teront aussi en excellente condition.
On n’avait pas réuni depuis plusieurs
année un pack aussi allant, aussi puis-
sant que celui de la raison. Les huit
avants possèdent un jeu sobre et clii-
cace qui leur a permis d'avoir raison
de ceux qu’fis ont rencontrés. Mais ni
force de l’équipe réside surtout dans
les divisions arrières, où un demi d’ou-
verture, joueur de tête et d'expérience
sert deux centres pénétrants et surs
accompagnés de deux afiiçrs rapides
et perçants ; la défense de la ligné eso
aussi rassurante pour l'équipe que son
attaque est dangereuse pour l’adversai-
re. Si une liaison simplement honnête
est assurée entre les avants et les acûi<-
quonts. les chances olcronaises sont
grandes. ,
Jamais match ne s’est présente aussi
ouvert et fi serait bien téméraire,
quelles que soient les préférences c.cs
uns et des autres de lancer un pronos-
tic bien assis. Malgré l’importance de
l’enleu, les relations amicales unissant
depuis plusieurs lustres les deux clubs,
nous garantissent une partie très cor-
rectement et très loyalement disputée.
Et nous sommes persuadés que suppor-
ters oloronais et Mauléonnais pourront
applaudir sans aucun regret, sans nulle
amertume, à la victoire du meilleur du
^°Le Stade Larroque recevra dimanche, I
en. quart de finale de 3e sérié, le St-
Jean-de-Luz-Olympique, champion de la
Côte Basque, et le Club Athlétique Tai-
bais représentant l’Armagnac-Bigorre.
Les Luziens, qui ne comptent pas en-
core do défaites me paraissent être
dans une condition qui leur permettra
de disposer nettement de nos voisins
haut-pyrénéens et j’ai la conviction
qu’ils enregistreront après-demain un
nouveau succès. Nous nous en rejoui-
rons avec eux. JEAN piERRE
E. S. de Lartigue
A la demande des Moncinchous, le
match oui devait avoir lieu à Monein
dimanche prochain sera joué a Pau,
terrain de ^ongehamp, a. 13 h. précisa,
Rendez-vous à 12 h. 45, Café du Sport
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