Presse et revues
6 pages
Titre : Le Patriote des Pyrénées : paraissant tous les jours excepté le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1937-10-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32834057k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 octobre 1937 08 octobre 1937
Description : 1937/10/08 (A42). 1937/10/08 (A42).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5258997r
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 3195
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/03/2020
Ne laissez pas
votre maquillage
il
m
menacer votre
beauté
1||
il
Ht
£aJbfolujiÀ& cutanée se déclare quand
vous y pensez le moins, Préservez donc voire
épiderme avec ce savon spécialement préparé
Vous ne parviendrez jamais à la beauté,
parfaite si vous n’avez pas un joli teint.
Aucun fard au monde n’est, en effet,
capable de dissimuler les points noirs et
les pores dilatés d]unc peau fatiguée-,
Prenez donc garde à l'asphyxie cutanée* Ne
la laissez pas ruiner votre teint quand
vous pouvez si facilement'l’éviter.
L’asphyxie cutanée provient de l’obstrue*
tion des pores-le pins souvent par te
maquillage. Pourtant, ce n’est pas î’usage
des fards qui est dangereux, mais c’est le
fait de rtc pas se démaquiller complètement
chaque soir. Vos pores ne peuvent, en
effet, fonctionner normalement si vous y
laissez subsister les moindres parcelles de
fards, après vous être lavé le visage. Dans
ce cas, l’asphyxie cutanée devient inévitable.
Cet inconvénient peut facilement être
supprimé grâce au'savon de toilette Lux,
préparé spécialement, par des experts,
pour la beauté- de l'épiderme. Sa mousse
onctueuse aeoarrassc-, uuuucmciiw, iva puivj
des traces de maquillage les plus innmeî.
et laisse votre peau nette, fraîche er
merveilleusement douce. L’emploi du
savon de toilette Lux équivaut, du reste,
à un traitement de beauté complet.
Chacun de ses pains parfumés contient*
en effet, tous les éléments indispensables
pour nourrir et raffermir votre épiderme.
Prenez donc la résolution d’être belle :
le savon de toilette Lux vous préservera
des risques de l’asphyxie cutanée si dis*
gracieuse, et il vous conservera, en même
temps, un teint jeune et sans défaut
Prix: i fr. 50 le pain.
Les étoiles de cinéma sont expertes en
soins de beauté , Elles te sont d’ailleurs par
nécessité. C’est pourquoi g sur ta d’entre
elles choisissent le savon de toilette Lux pour
conserver leur peau douce et leur teint clair.
Irène Dunn déclare : “Ne risquez p a s
l’asphyxie cutanée. Pour préserver mon-
teint , j’emploie le savon di toilette Lux qin.
élimine rrimplèfemenf tes flirthE
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des Transports Départementaux
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à dater du 1» octobre 1937.
Ligne Aire-sur-Adour à Pau.
TOUS LES JOURS ;
ALLER : Aire-sur-Adour, 8 h,; Garlin,
8 h. 30 ; Auriac, 9 h.; Pau, 9 h. 45.
RETOUR : Pau, 16 h. 30 ; Auriac,
17 h. 15 ; Garlin, 17 h. 45 ; Aire-sur-
Adour, 18 h. 15.
DIMANCHE SEULEMENT :
Aire-sur-Adour, 16 h. 45 ; Garlin,
17 h. 15 ; Auriac, 17 h. 45 ; Pau, 18 h. 30.
Pau, 8 h. 15 ; Auriac, 8 h. 55 ; Garlin,
9 h. 25 ; Aire-sur-Adour, 9 h. 55.
Consulter l’horaire spécial des ser
vices de marché à Garlin et Aire-sur-
Adour.
Ligne Arzacq à Pau.
TOUS LES JOURS :
Arzacq, 8 h, 30 (1) et 11 h. 45 ; Thèze,
8 h. 53 et 12 h. 8; Auriac, 9 h. et 12 h. 15;
Pau, 9 h. 45 et 13 heures.
Pau, (2) et 17 h.; Auriac, 9 h. 5 et
17 h. 45 ; Thèze, 9 h. 12 et 17 h. 52 ;
Arzacq, 9 h. 35 et 18 h. 15 (1).
(1) Correspondance avec service Ha-
getmau-Arzacq (matin, arrivée à Ar
zacq à 8 h. 20 ; soir, départ d’Arzacq
à 18 h. 30).
(2) Correspondance avec le service
Bordeaux-Pau partant de Pau à 7 h. 30.
AVIS
En conformité du décret du 24 mars
1809, lès héritiers de M e Haurigot,
ex-huissier près le Tribunal Civil de
Pau, informent le public qu’ils vont
procéder au retrait de son caution
nement. (42545)
G. Lesch ek - Moutou b
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ue Gérant; P. Maupas
L'autoqine est une saison dangereuse
pendant laquelle le sang "travailleIl
se produit en lui de mystérieuses'trans
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voquent des troubles et des malaises multiples. La nature
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Les Programmes
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10 h. 35, Luxembourg — La messe
des malades depuis l’abbaye de Cler-
vaux.
Musique religieuse
18 h.. Paris-P. T. T. — Concert
d’orgue par M. Gaston Lltaize.
20 ii. tienne — Messe du couron
nement (Mozart).
Concert m svmphonicjues
19 h., Radio-Paris — De Varsovie:
concert par l’orchestre de Polskie
Radio, dir. Grzererz Fitelberg).
20 h., Cologne — Concert : Ka-
minski. Beethoven, Hændel.
20 h. 30. Montpellier, Languedoc
■— Orchestre de la station, dir. : M.
Ciappl.
Musique de chambre
14 h. 30, Colonial — Chant et
piano.
21 h 45, Radio-Paris — Quatuor
Calvet.
Théâtre parlé
14 h. 30. Tour Eiffel — Les Plai
deurs, de Racine ; Page des Tribu
naux comiques, de Jules Moinaux.
16 h 45, Radio-ParLs — Le Misan
thrope, de Molière.
20 h. 45, Paris-P. T. T.. Marseille,
Grenoble — Depuis le Vieux-Colom
bier: Le Mariage de Figaro, de Beau
marchais.
Théâtre lyrique
20 h.. Milan, Turin, Gênes — La
Trouvère, de Verdi.
21 h. 35, Lyoin-La Doua — De Brno:
Le Baiser ,de Smetana.
Emissions enfantines
14 h. 30, Paris-P. T. T. — Les Nou
velles Aventures de Zig et Puce, co
médie de Mme Thérèse Lenôtre.
16 h., Strasbourg — Heure de l’ami
Antoine : Anniversaire de La Fon
taine.
16 h., Marseille-Prov. — Matinée
enfantine.
16 h.. Toulouse-Pyrénée — Mati
née enfantine.
17 h., Lyon-La Doua — Emission
enfantine.
17 h. 45, Radio-Paris, Paris-T. T. T.
— Matinée enfantine.
17 h 45, Rennes-Bret. — Matinée
enfantine.
18 h.. Radio-Luxembourg — Les
Aventures de Lududu, avec la Com
pagnie de l’oncle Sébastien.
18 h. 30, Nice-Côte d’Azur — Emis-,
slon enfantine.
Variétés
19 h. 50, P. T .T.-Nord — « La
Chanteuse et le Conférencier. Amis
d’enfance », de G. Hemel.
22 h. 30, Suisse Romande — « Les
vendanges en Suisse », reportage.
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Associations Nationales des Mutilés
des Yeux et Croix de Guerre.
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le 9 octobre 1937, à deux heures du soir
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ARTICLES' DIVERS
Au comptant, frais en -us.
Saisie - exécution sur M. BARADAT
Alexandre, laitier à Laroin
(11250)
Après avoir lu ce journal, passez-le
A d’autres, afin qu’ils puissent pro
fiter de sa lecture.
A ADJUGER
le 14 octobre 1937 à 14 heures 30, en
l’étude de M e LEFEBVRE, notaire à
Paris, 21, avenue Rapp,
EN 37 LOTS de :
13.270 ACTIONS
de 100 francs chacune de la Société des
MINES DE FER DE BABURET
dont le siège est à Paris, 46, r. Vivienne
Mise à prix de 75 fr. à 75.000 fr.
(POUVANT ETRE BAISSEE)
Consignation 5 francs par action.
S’adresser audit notaire dépositaire du
cahier des charges.
MENAGE sans enfants, homme
permis de conduire, jardinier^ femme
ménage; deftiande place concierge.
Références sérieuses. Adr. au journal.
(À-43749)
Toute personne écrivant au 0 Pa
triote n et désirant une réponse, est
priee de joindre à sa lettre un timbre
poste.
Etude de M e André SAVOYE
Huissier, Licencié en Droit
Successeur de M e P. GÜIBERT
10, Place Clemenceau, PAU — Téléphone: 36.45
Vente judiciaire à suite de faillite
H est rappelé que la vente aux enchères publiques des matériel, mobilier et
marchandises garnissant le fonds de commerce exploité précédemment par la
Société de l’HOTEL GASSION à Pau, a lieu tous les lundi, jeudi et vendredi de
chaque semaine à 14 heures, et qu’en ce qui concerne les vins et spiritueux,
l’argenterie et le matériel et mobilier tels que meubles de style, meubles de salon,
meubles boule, tableaux, bureau de réception, bureau de concierge, tentures de
chambre, tentures de salon, coffres-fort, grands lustres de la salle de restaurant,
leur jour de vente sera spécialement annoncé par la voie des journaux.
Exceptionnellement, le LUNDI DIX-HUIT OCTOBRE 1937, la vente ne com
mencera qu’à seize heures.
L’entrée de la vente se fait exclusivement par le Boulevard des Pyrénées.
Visite tous les mercredis, de 10 heures à midi et de 14 heures à 18 heures.
Au comptant et frais en sus.
L’Huissier chargé de la vente:
A. SAVOYE.
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son certificat d’études, t. b. référ.,
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OMNIUM, 8, O. Bosquet. (P-4-3S62)
Feuilleton du 8 octobre 1937. N° 32 ♦
K
Roi passa
♦
Par Jean MAUCLERE ♦
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦t* 4
Il ferma la porte avec soin. Déjà
'eia
rugissement ébranlait la paix au
|our. Les 105 du torpilleur entraient
en action, leurs Qbus crevaient tout
près l’eau moirée. Le yacht répondit
de toutes see pièces ; l’aboi strident
des 75, le gropdem&nt brutal des 100,
«itèrent la jeune, fille, les jambes
fauchées, contre la paroi. Aussitôt,
elle se ressaisît, et, palpitante, re
garda, par un tmblot, la mer tout à
Fhenre sereine, et qui, maintenant...
Avec la frénésie instantanée des
jûombats maritimes, la mort était
déchaînée. Les petits obus se Croi
saient sans répit beaucoup tou*
ehaient l’un ou l’autre adversaire..
Quand une tôle était crevée, tout le
IMftaaa résonnait, comme
un blessé. Et l’éclatante parure de la
« Rose-France », par endroits, se ter
nissait de pourpres fleura.
JStenlien dominait- l’orage. Derrière
le hublot, Renée, les mains jointes,
les doigts crispés d’horreur, le sui
vait des. yeux avec une angoisse fi ère.
Combien son poste était périlleux!
Breitstein allait-il tuer, devant elle,
.celui qu’elle chérissait? Du moins
elle périrait avec lui, si la mer en
gloutissait ce superbe bateau où tout
a l'heure musait l'amour, et que
maintenant la mprt assaillait.
— Demelitch, observait Stephen,
ce que je redoute, ce sont les tornil-
fes, Doublez les postes de veule.
Vous avez «m bon timonier k la bar
ge plaint re .t
— Le meilleur, Sire.
— Bien. Au canon, je suis sûr de
moi. Contre la torpille, je reste
désarmé.
C’était exactement ce que pensait
Breitstein. On peut toujours armer
un yacht en guerre ; mais lui adjoin
dre des tubes lance-torpilles, c’est
autre chose! La « Rose-France » ne
devait pas en être munie.. Aussi, tout
en canonnant pour l’amusette, son
geait-il à la torpiller.
Rupert s'approche du tube arrière :
il veut le vérifier lui-même. Il manie
les réglettes de pointage, construit
son triangle do visée. La torpille
glisse à l’eau, après l’éclateinent de
sa petite gargousse : on dirait d’une
banane que crache une cuiller. Le
sillon d’argent file, tout droit, vers
le yacht, dans une jo^ie traînée
mousseuse. Haletant, Breitstein suit
sa course. Mille mètres de distance,
trente-six noeuds que fait la torpil
le.., il faut compter cinquante-trois
secondes environ pour qu'elle touche.
A la quarantième, le yacht, d’un
joli mouyement dédaigneux, vient sur
b&bqrdi «t Fbngin mjortej passe, im
puissant, inutile, à quelques mètres
de l’étrave où rit, nue, la figure de
proue, sous la guibre dorée.
M. le baron, oublieux de ea baron
nie, lance un blasphème. Il court à
l’autre tube, pointe en personne : le
percuteur claque, la torpille glisse,
passe... et manque!
Nous commencerons
prochainement •
UN NOUVEAU j
FEUILLETON î
* |
{La Voie Tragique|
l par Paul SAMY l
• •
• •
Au dépit de rater son ennemi, se
joint l’ennui de perdre ces engins-là :
quarante mille marks-or pièce, et
l’on doit en rendre un compte précis.
Pourtant Breitstein, les yeux hors
de la tête, et méprisant la mitraille,
vide son magasin. C’est tôt fait,
d’ailleurs.
Sur le « 296 » règne un instant de
désarroi. La « Rose-France » peut-
être s’en doute. Brusquement elle
renonce à ses évolutions coquettes
et fonce, ses quatre pièces crachant
la mort, droit sur l’ennemi déso
rienté.
Breitstein n’a pas viré à temps. Il
reçoit la bordée en plein flanc, et les
obus causent de terribles ravages
dans les machines. Le feu, l’acier,
l’eau, se ruent à la fois aux chau
dières éventrées. Tout plie, tout è-
de, tout saute. Le « 296 », dans une
gerbe de flammes et de vapeur, s’en
vole en débris vers le ciel, au milieu
d’un atroce fracas.
Les hommes, désespérément, ten
tent d’échapper à la succion des re
mous. L’espace est subitement en-
valii par un silenoe impressionnant,
après le déchaînement de ces vol
cans. Renée, blottie contre Stephen,
regarde les naufragés, vers qui déjà
se hàttajt les canots du yacht. Une
exclamation lui échappe :
— Breitstein ! Il nage... Il est bles
sé 1
Stephen l’a vu au même moment
Il sauvera son ennemi vaincu. Expli
quer où il est ? Trop long ! La mer
a peu de patience, quand elle joue
avec ses victimes. Le jeune roi saute
dans une troisième chaloupe, prête
à glisser de ses palans. Il n’entend
pas le cri de Renée oppressée et ten
dant les bras vers celui qu’elle n’a
pu retenir. Car de Breitstein, même
vaincu, naufragé, elle craint tout
pour celui qu’elle aime.
Volsitch se précipite :
— Je i’accompagne, crie-t-il. Je le
ramènerai sam et sauf.
Il saisit un filin et s’affale dans le
canot.
Renée, penchée à la rambarde et
folle d’anxiété, suit des yeux son
aimé. Les avirons battent avec agi
lité la i mer, vers un espar auquel
Rupert s’est accroché. La jeune fiHe
a peur comme elle n’a pas eu pen
dant la bataille, peur de ce qu'eiî*
verra quand Stephen aura joint lt
blessé. Ses lèvres balbutient une priè
re, une sueur glacée couvre sa eba'r :
que va-t-il se passer"?
Le canot touche l’épave à laquelle
se cramponne l’Allemand. Stepbeg
se baisse, il avance les bras pour sai
sir le naufragé ; et celui-ci lève une
main où tremble un éclair d’acier.
Il va l’gbattre, il l’abat sur le jeune
roi... Renée croit, qu'elle va mounr!
Mais Yolsitch s’est dressé derrière
son maître, une courte flamme bril
le à sou poing, une détonation brève
se perd, se dilue dans le vent. Et
Breitstein. glisse à la mort, empor
tant, dans une imprécation dernière,
le regret de son crime avorté.
Alors Renée, délivrée de. son an
goisse, élève a# ciel une fervente
action de grâces et gagne la bat
terie où Maruté assiste le médecin
du bord qui panse les blessés.
£4 suivre)
■NMMH
votre maquillage
il
m
menacer votre
beauté
1||
il
Ht
£aJbfolujiÀ& cutanée se déclare quand
vous y pensez le moins, Préservez donc voire
épiderme avec ce savon spécialement préparé
Vous ne parviendrez jamais à la beauté,
parfaite si vous n’avez pas un joli teint.
Aucun fard au monde n’est, en effet,
capable de dissimuler les points noirs et
les pores dilatés d]unc peau fatiguée-,
Prenez donc garde à l'asphyxie cutanée* Ne
la laissez pas ruiner votre teint quand
vous pouvez si facilement'l’éviter.
L’asphyxie cutanée provient de l’obstrue*
tion des pores-le pins souvent par te
maquillage. Pourtant, ce n’est pas î’usage
des fards qui est dangereux, mais c’est le
fait de rtc pas se démaquiller complètement
chaque soir. Vos pores ne peuvent, en
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laissez subsister les moindres parcelles de
fards, après vous être lavé le visage. Dans
ce cas, l’asphyxie cutanée devient inévitable.
Cet inconvénient peut facilement être
supprimé grâce au'savon de toilette Lux,
préparé spécialement, par des experts,
pour la beauté- de l'épiderme. Sa mousse
onctueuse aeoarrassc-, uuuucmciiw, iva puivj
des traces de maquillage les plus innmeî.
et laisse votre peau nette, fraîche er
merveilleusement douce. L’emploi du
savon de toilette Lux équivaut, du reste,
à un traitement de beauté complet.
Chacun de ses pains parfumés contient*
en effet, tous les éléments indispensables
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Prenez donc la résolution d’être belle :
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des risques de l’asphyxie cutanée si dis*
gracieuse, et il vous conservera, en même
temps, un teint jeune et sans défaut
Prix: i fr. 50 le pain.
Les étoiles de cinéma sont expertes en
soins de beauté , Elles te sont d’ailleurs par
nécessité. C’est pourquoi g sur ta d’entre
elles choisissent le savon de toilette Lux pour
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Pau, 9 h. 45 et 13 heures.
Pau, (2) et 17 h.; Auriac, 9 h. 5 et
17 h. 45 ; Thèze, 9 h. 12 et 17 h. 52 ;
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Bordeaux-Pau partant de Pau à 7 h. 30.
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1809, lès héritiers de M e Haurigot,
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Musique de chambre
14 h. 30, Colonial — Chant et
piano.
21 h 45, Radio-Paris — Quatuor
Calvet.
Théâtre parlé
14 h. 30. Tour Eiffel — Les Plai
deurs, de Racine ; Page des Tribu
naux comiques, de Jules Moinaux.
16 h 45, Radio-ParLs — Le Misan
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20 h. 45, Paris-P. T. T.. Marseille,
Grenoble — Depuis le Vieux-Colom
bier: Le Mariage de Figaro, de Beau
marchais.
Théâtre lyrique
20 h.. Milan, Turin, Gênes — La
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Emissions enfantines
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17 h., Lyon-La Doua — Emission
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17 h. 45, Radio-Paris, Paris-T. T. T.
— Matinée enfantine.
17 h 45, Rennes-Bret. — Matinée
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18 h.. Radio-Luxembourg — Les
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Feuilleton du 8 octobre 1937. N° 32 ♦
K
Roi passa
♦
Par Jean MAUCLERE ♦
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦t* 4
Il ferma la porte avec soin. Déjà
'eia
rugissement ébranlait la paix au
|our. Les 105 du torpilleur entraient
en action, leurs Qbus crevaient tout
près l’eau moirée. Le yacht répondit
de toutes see pièces ; l’aboi strident
des 75, le gropdem&nt brutal des 100,
«itèrent la jeune, fille, les jambes
fauchées, contre la paroi. Aussitôt,
elle se ressaisît, et, palpitante, re
garda, par un tmblot, la mer tout à
Fhenre sereine, et qui, maintenant...
Avec la frénésie instantanée des
jûombats maritimes, la mort était
déchaînée. Les petits obus se Croi
saient sans répit beaucoup tou*
ehaient l’un ou l’autre adversaire..
Quand une tôle était crevée, tout le
IMftaaa résonnait, comme
un blessé. Et l’éclatante parure de la
« Rose-France », par endroits, se ter
nissait de pourpres fleura.
JStenlien dominait- l’orage. Derrière
le hublot, Renée, les mains jointes,
les doigts crispés d’horreur, le sui
vait des. yeux avec une angoisse fi ère.
Combien son poste était périlleux!
Breitstein allait-il tuer, devant elle,
.celui qu’elle chérissait? Du moins
elle périrait avec lui, si la mer en
gloutissait ce superbe bateau où tout
a l'heure musait l'amour, et que
maintenant la mprt assaillait.
— Demelitch, observait Stephen,
ce que je redoute, ce sont les tornil-
fes, Doublez les postes de veule.
Vous avez «m bon timonier k la bar
ge plaint re .t
— Le meilleur, Sire.
— Bien. Au canon, je suis sûr de
moi. Contre la torpille, je reste
désarmé.
C’était exactement ce que pensait
Breitstein. On peut toujours armer
un yacht en guerre ; mais lui adjoin
dre des tubes lance-torpilles, c’est
autre chose! La « Rose-France » ne
devait pas en être munie.. Aussi, tout
en canonnant pour l’amusette, son
geait-il à la torpiller.
Rupert s'approche du tube arrière :
il veut le vérifier lui-même. Il manie
les réglettes de pointage, construit
son triangle do visée. La torpille
glisse à l’eau, après l’éclateinent de
sa petite gargousse : on dirait d’une
banane que crache une cuiller. Le
sillon d’argent file, tout droit, vers
le yacht, dans une jo^ie traînée
mousseuse. Haletant, Breitstein suit
sa course. Mille mètres de distance,
trente-six noeuds que fait la torpil
le.., il faut compter cinquante-trois
secondes environ pour qu'elle touche.
A la quarantième, le yacht, d’un
joli mouyement dédaigneux, vient sur
b&bqrdi «t Fbngin mjortej passe, im
puissant, inutile, à quelques mètres
de l’étrave où rit, nue, la figure de
proue, sous la guibre dorée.
M. le baron, oublieux de ea baron
nie, lance un blasphème. Il court à
l’autre tube, pointe en personne : le
percuteur claque, la torpille glisse,
passe... et manque!
Nous commencerons
prochainement •
UN NOUVEAU j
FEUILLETON î
* |
{La Voie Tragique|
l par Paul SAMY l
• •
• •
Au dépit de rater son ennemi, se
joint l’ennui de perdre ces engins-là :
quarante mille marks-or pièce, et
l’on doit en rendre un compte précis.
Pourtant Breitstein, les yeux hors
de la tête, et méprisant la mitraille,
vide son magasin. C’est tôt fait,
d’ailleurs.
Sur le « 296 » règne un instant de
désarroi. La « Rose-France » peut-
être s’en doute. Brusquement elle
renonce à ses évolutions coquettes
et fonce, ses quatre pièces crachant
la mort, droit sur l’ennemi déso
rienté.
Breitstein n’a pas viré à temps. Il
reçoit la bordée en plein flanc, et les
obus causent de terribles ravages
dans les machines. Le feu, l’acier,
l’eau, se ruent à la fois aux chau
dières éventrées. Tout plie, tout è-
de, tout saute. Le « 296 », dans une
gerbe de flammes et de vapeur, s’en
vole en débris vers le ciel, au milieu
d’un atroce fracas.
Les hommes, désespérément, ten
tent d’échapper à la succion des re
mous. L’espace est subitement en-
valii par un silenoe impressionnant,
après le déchaînement de ces vol
cans. Renée, blottie contre Stephen,
regarde les naufragés, vers qui déjà
se hàttajt les canots du yacht. Une
exclamation lui échappe :
— Breitstein ! Il nage... Il est bles
sé 1
Stephen l’a vu au même moment
Il sauvera son ennemi vaincu. Expli
quer où il est ? Trop long ! La mer
a peu de patience, quand elle joue
avec ses victimes. Le jeune roi saute
dans une troisième chaloupe, prête
à glisser de ses palans. Il n’entend
pas le cri de Renée oppressée et ten
dant les bras vers celui qu’elle n’a
pu retenir. Car de Breitstein, même
vaincu, naufragé, elle craint tout
pour celui qu’elle aime.
Volsitch se précipite :
— Je i’accompagne, crie-t-il. Je le
ramènerai sam et sauf.
Il saisit un filin et s’affale dans le
canot.
Renée, penchée à la rambarde et
folle d’anxiété, suit des yeux son
aimé. Les avirons battent avec agi
lité la i mer, vers un espar auquel
Rupert s’est accroché. La jeune fiHe
a peur comme elle n’a pas eu pen
dant la bataille, peur de ce qu'eiî*
verra quand Stephen aura joint lt
blessé. Ses lèvres balbutient une priè
re, une sueur glacée couvre sa eba'r :
que va-t-il se passer"?
Le canot touche l’épave à laquelle
se cramponne l’Allemand. Stepbeg
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goisse, élève a# ciel une fervente
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terie où Maruté assiste le médecin
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£4 suivre)
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