Presse et revues
4 pages
Titre : Le Mémorial des Pyrénées : politique, judiciaire, industriel et d'annonces
Éditeur : [s.n.] (Pau)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1842-04-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328139024
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 avril 1842 17 avril 1842
Description : 1842/04/17 (A28,N54). 1842/04/17 (A28,N54).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG64 Collection numérique : BIPFPIG64
Description : Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau) Collection numérique : Bibliothèque Pireneas (Pau)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5232282g
Source : Bibliothèque patrimoniale de Pau, Ee 1609
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/03/2020
N.* SI — 1842
( VINGT-HUITIEME ANNEE. ) IHM4NC1IE \7 AVRIL.
vmix uk i/AHora*iK«iEwr t
Un Ad. 6 Mois. 3 Moi».
p AD SH' 15' 8'
DÉpartrmens. 30 17 9
Espaônb..... 36 19 11
Lk Mémorial des Ptrénées
parait tous les deux jours.
POLITIQUE, : JUDICIAIRE, AGRICOLE, IMfBIEL, ET FEUILLE «ONCES.
'■ —
U Pai|0. — SHtlitc. — ©êrttc.
OS Ü'ABOSSB t
A Tarbes , chez M. Dvmtcq , rue
des Grands-Fossés, n.°22, el M.
Lagieyze., libraire.
A Paris, chez MM. Auguste de Vigny
et Comp. , Place de la Bourse ,
n.° 5 . où l’on reçoit les Annonces.
A Madrid , en el despacho del Cns-
tellauo, et h Saraoossb , chez M.
Gallifa , imprimeur.
SiBtcrleiir.
PARIS, LE 12 AVRIL 1X42.
S. A. R. M. m * la princesse Adélaïde donnera, le 14,
an Palais Royal, un banquet de 250 couverts en l'hon
neur de LL. MM. le ft)i et la reibe des Beiges 11 y
aura, dil-oti, spectacle. Quelques-uns de nos artistes
les plus distingués concourront à cette représentation.
Tout annonce .que cette fêle.s.éra véritablement splendide.
On dit aussi que S. A. R. M.gr le duc d’Orléans fait,
de son côté, les préparatifs d’une dernière fctc musicale.
r* Le Roi des Belges doit retourner la semaine pro
chaine à Bruxelles ; maison croit que la Reine Louise
.restera encore une quinzaine de jours à Paris.
— M. le commandant Callier, aide-de-camp du mi
nistre de la guerre, est parti celle nuit en poste pour
Oran, où il va remplir une mission importante.
— Par ordonnances rendues sur le rapport de M. le
garde-des-sceaux, ministre de la justice, sont agréés :
Les nominations faites par l’évêque d’Alger, de l’abbé
Suehet, chanoine de sa cathédrale , aux fondions de
vicaire-général, et de l’abbé Gistaler, secrélaire de son
évêché au carionical vacant dans son église cathédrale
par la démission de l’abbé Suehet.
— L’évêque d’Agen est arrivé à Paris : on dit que ce
prélat est désigné pour l'archevêché qu’a refusé M. l’évê-
que d’Angers.
— Nous avons lieu de croire , dit le Moniteur Pari
sien, que les nouvelles données hier, par un journal
anglais et un journal allemand, relativement an mariage
de |a : reine d’Espagne, manquent (l’exactitude.
— Les travaux des fortifications de Paris ont pris un
nouvel essor ; plus de vingt-cinq mille ouvriers (ran-
çbissaienl ce matiti les barrières pour se porter sur divers
■ points : 8é n%bèMt>W W ” ' - ’•*
, ■ — Là oomriiissidfl des chemins ’dfc fer s’csl réunie au-
'joufd'hâ'ié'On 'diàdit- 4 1 la-salle dés conférences qu’elle
était en dissidence sur plusieurs questions fdrl impor
tantes de Iracés àvec l’administration des pools el eiiaus-
'sées j ét"qûe cètle circonstance retarderait de huit jours
le dépôt du rapport de M. Dufaure.
i —. La commission du projet de loi relatif à la refonte
■ides monnaies de cuivre et de hillon, a tenu aujour
d’hui une nouvelle séance. Elle a adopté les dispositions
concernant la démonétisation des. pièces de 6 liards, de
10 centimes, de 15 et de 30 sous. Elle entendra après-
demain M. le ministre dessitnances.
— La chambre des députés's’est réunie dans ses bu
reaux pour examiner deux projets relatifs, l’un à un
échange de bois de l’État, l’autre à la saisie des rentes
^constituées sur particuliers.
11 Ont été nommés commissaires pour le second projet :
' MM. Pascalis, Boudet, Lavielle , Paillard-Ducléré , de
Kerbertin , Tesnières , Croissant, Tixier et Caurnartin.
— On sait que M. Auguis, qui a si long-temps fait
partie de l’opposition , et qui même l’a seul représentée
souvent lors de la discussion du budget, a eu le tort
grave d’abandonner les erreurs de l’extrême gauche pour
adopter des opinions plus modérées. Aussi le comité-
directeur se donne-t-il du mouvement pour lui donner
un successeur au collège électoral de Melle (Deux-Sèvres),
qui envoie depuis dix ans M. Auguis à la Chambre.
— Une réclamation est élevée par les officiers, sous-
officiers et soldats (je.l’ejx-gendarmerie de Paris, licen
ciés en 1Ô30 , pour,les,dommages qu’ils ont soufferts pen
dant les journées dé Juillet. ( Patrie: )
. — Pendant 1 toute là mâtinée, une neige assez épaisse
est tombée à Paris.' Ce phénomène , un peu extraordi
naire à une époque aussi avancée de l’année et qui nous a
fait faire un pas rétrograde vers les mois les plus rigou
reux de l’année , est mis sur le compte de la lune rousse.
— Cinquante mille glaces ou sorbets ont été consom
més au bal de M. Sauzet, président de la Chambre
des députés. .
— M. ie vicomte d’Arlincourt est occupé depuis quel
ques jours à faire ses adieux à ses amis du faubourg
Saint-Germain. Cel écrivain légitimiste va partir pour
S.l-Pétersbourg afin de renouer les négociations pour
le mariage du duc de Bordeaux avec une des filles de
l’empereur.
— On assure que le Panthéon, fermé depuis 1830,
va enfin être rendu au culte. Cette décision aurait été
provoquée, dit-on , par les vives sollicitations de M.gr
l’archevêque de Paris.
— Dimanche, jour anniversaire de la translation des
reliques de Saint-Vincent-de-Pa^, M.gr l’archevêque
de Paris a célébré la messe dan* la chapelle de MM.
de Saint-Lazare, où sont exposées les reliques du Saint.
Plusieurs prélats assistaient à la fcérémoriie. Les sœurs
de la Charité occupaient toutes lflÉ tribunes. Un grand
nombre de jeunes gens et d’béiMRes de tout âge se
pressaient dans le choeur et se sont approchés de ia
sainte-table. Tons les enfans de. Saint-Vincent-de-Paul
étaient venus fêter leur saint patron chez les succes
seurs de son apostolat
— Sous le titre : De la Centralisation, l’habile
publiciste qui a pris le pseudonyme de Timon, vient de
publier chez son éditeur M. Pagnerre , un ouvrage dans
lequel il fait ressortir tous les avantages de ce grand
principe , de ce puissant ressort de force , de prospé
rité et de civilisation.
— L’empereur Nicolas , pour trancher certaines récla
mations qui s’étaient élevées au sujet de la statue de
Poniatowski par Tornvvaldseri , a fait détruire non-seule
ment la statue , mais le modèle !!!
— Les bonnes traditions de gouvernement ne sont
pas perdues. 11 y a trois ans, lors de son sacre à Milan ,
l’empereur d’Autriche publia une amnistie générale. Voici
maintenant le roi de Sardaigne qui . à l’occasion du
mariage de son fils aîné avec une archiduchesse d’Au
triche / accorde grâce pleine et entière à tous ses sujets
sardes, coupables de délits politiques. Ce grand acte
de clémence contribuera sans nul doute à effacer les
dernières traces^d’un passé malheureux.
— Le Limerick-Chronicle prétend que le'duc de Wel
lington a pleuré comme un enfant en apprenant la nou
velle des désastres Anglais dans les Indes, 11 a dit qu’il
n’avait jamais eu connaissance d’un pareil massacre.
— 11 a été consommé en 1841 environ soixante mil
lions de litres de bière à Bruxelles ; déduction faite
des non-consomm»tetH's, iw** !
plus de quatre litres par jour
— On lit dans- les Nouvelles A. la main : « Un de
nos beaux-esprits ayant la manie de faire de vers , s’est
trouvé, ces jours-ci au dépourvu de lecteurs.
N’ayant plus un amrà ennuyer , il a pris revanche
sur sa lorelte. Le bourreau lui g adressé une épitre
incroyable. On y remarque notanttpent cette strophe :
Jamais, ma souvera^e.
D’autre foi que la tienne,
D’autre culte que toi.
J’aurai pour Dieu ta guise ,
Ton boudoir pour léglise-,
Et pour dogme ta foi.
A quoi, la lorelte, qui n’à qui dû bon sens et un
peu d’arithmétique ,; s’est contenté!: de répondre :
« Pour les frais'du culte, s’ihïvons plait ! »
— On lit dans un journal du déîàrtéâaent de l’Ailier ,
du 1 avril : ' ,
« On annonce qu’en Auvergne lie'froid se fait sentir
vivement. Ici, la température n’esl pas plus douce; de
puis huit jours il est tombé plu# de; grésil et de neige
qu’on ne se le rappelle de mémoitfe d’homme, dans cette
saison. Un violent coup de tonnerre s’est fait enteitdre
samedi dernier. »
— On nous écrit de Bergerac (Dordogne) :
« Une réunion nombreuse de propriétaires de vignes
a eu lieu dans cette ville pour procéder à l'organisation
d’un comité vinicole. » . ,
— M. Auguste Demesmaya été Homme député par le
collège électoral de PoiitarTier, ea remplacement de M.
Jouffroy , décédé.
— M. n « de Champagne, morte il y a peu de temps
à Avrauches, a disposé, par testament, de douze cent
livres sterlings en faveur de'la nation anglaise , en re
connaissance de l'hospitalité généreuse qu’elle a reçue du
gouvernement et du peuple anglais pendant son émi
gration. Le maire d’Avranehcs a proposé à sir Robert
Peel de consacrer cette, somme à une fondation dans
l’hôpital de cette ville ah 'profit des marins anglais
qu’un naufrage jetterait sur la côte de Normandie, ou
de tout autre sujet de r celle nation qui se trouverait
dans la détresse. Celte proposition a été gracieusement
accueillie. ■ ■
— Un paysan de Réalmont a trouvé, il y a quel
ques jours, en creusant une cave dans sa maison , une
boite d’étain pleine de pièces d’or. Elles sonl à l’effigie
de plusieurs princes qui’ régnaient au 16. 6 siècle ; ainsi
on en a distingué à l’effigie du pape Paul III, à celle
et par personne.
d’IIereule II, duc de Ferrare , de Charles-Quint e! de
Philippe II; elles sont minces, d’un grand module. Le
poids de toutes ees pièces s’élève . dil-ôn , à 3 kilog. 1/2.
, Indépendamment de leur valeur matérielle, quelques-
unes peuvent dire d’un grand prix pour les numismates.
„ . [Em.atwillO'titm.)
Voici le texte du projet de loi relatif au Noviciat
judiciaire :
« Art. 1." Il sera établi des auditeurs près les tribunaux
de première instance. Ils ne pourront être placés' près les
tribunaux siégeant aux chefs-lieux des cours royales, des cours
d’assises et des départemeus. Leurs fonctions sont'gratuites:'
» 2. Le nombre des auditeurs ne pourra excéder cent cin-
quanta.
» 3. Nui ue pourra être nommé auditeur : l.° s’il n’est
âgé de plus de vingt-deux ans et s’il n’a moins de vingt-six
ans; s’il n’est docteur en droit. Néanmoins lés. licenciés en
droit pourront être nommés auditeurs jusqu’au l. tr janvier l84ï> ;
3." s’il n’a suivi le barreau d’une cour royale pendant' un
an en qualité d’avocat. I
n 4. Les auditeurs seront nommés par le Roi. Avant d’en
trer en fonctions , ils prêteront serment devant la cour royale.
» 5. Us siégeront à l’audience et participeront à toutes lès
délibérations du tribunal, avec voix consultative seulement.
Après un an d’exercice, ils pourront être chargés de remplir
les fonctions du ministère public aux audiences civiles et cor
rectionnelles. Toutes les dispositions relatives au droit de ré
cusation seront applicables aux auditeurs.
» 6. Les auditeurs jouiront des mêmes prérogatives et se->
rout soumis à la même discipline que les magistrats. Les dis
positions des lois relatives aux dispenses et aux incompati
bilité; leur seront applicables. >
» 7. Les auditeurs sont (révocables ; leurs fonetions cesseront
de plein droit après cinq ans d’exercice.
» 8. Un réglement d’administration publique déterminera la
répartition des auditeurs entre les Uibunaùk , le rang et le
costume de ces magistrats, »
' • ■' v î t , . '
{Lll inilKi: DEÜ PAIRS.
Séance du 11 Avril..
L’ordre du jour est la reprisé do scrutin sur : trois projets
de loi d’impositions extraordinaires dans les départemeus de
la Côte-d’Or, des Landes et des Basses-Pyrénées (noos avons
fait connaître ce dernier projet.)
En voici le résultat :
Nombre des votons 129
Boules blanches......... i$9 ,
La Chambre adopte. r
L’ordre du jour appelle ensuite l’interpellation de M. le
marquis de Boissy, sur la capture faite par le sloop
anglais la Dose , de la marine royale d’Angleterre , du bâti
ment le Marabout , de la marine marchande de France.
M. de Boissy revient sur l’examen du-traité non ratifié de
1841 , relatif au droit de visite. Il ne pense pas que la ra
tification par la France soit possible. '
L’orateur et SI. le prince de la Moskowa expliquent le fa’it
de la capture du Marabout et de' la Sinêga.mbie.
M. Guizot, ministre des affaires étrangères : Le Mar.abmit
a été arrêté comme suspect de s’être livré à la traite. C’est
depuis onze ans le premier fait de ce genre qui se présente
et ait excité de telles réclamations. L’affaire a été portée
devant la cour de Cayeunc , qui a acquitté le navire. Le
tiaite , comme on l’a dit tout-à—j’bèure , donnait aux arma
teurs droit à une indemnité. Cette indemnité a été fixée par
le tribunal à 260,000 fr., et les armateurs du navire eux-
mêmes ont déclaré cette somme très-suffisante pour le dommage
qui leur a été causé. (Sensation.) Voila où en est aujourd'hui
l’affaire. Le jugement sera porté à la connaissance du gou
vernement anglais qui jugera s’il doit acquitter immédiate
ment l’indemnité , on s’il doit en appeler et porter l’affaire en
cassation , comme il le peut. C’est là uue question
diciaire, nous n’avons en ce moment qu’à la laisser aytSffVSw R
cours. Quant au transport des passagers et, de Fég
Rio-Janeiro, c’est un fait à part ; Je goufernemen
cupe ; il a fait ses réclamations et ses réserves. ï
J’arrive, continue M. le ministre , au second fait dont i
M. de la Moskowa. La Senègambie a été- arrête!
port anglais ; elle devait être jugée par un tribuw
Nous n’avions point à invoquer ici les traités de
mais il y a eu de mauvais traitemens exercés et des vexatîoÏL
ont donné lieu à des réclamations que nous avons appuyées?"
Quant au droit de visite en général, la France ne l’a pa^raRJfjrï
le gouvernement a donné à la couronne le co- r -
pas le ratifier (sensation); nous avons déelari
temps que nous ne prenions aucun engagement
aucune époque déterminée ou indéterminée. Le prot
ouvert sans aucun engagement de notre part. (Très-
cette époque , il n’a été adressé au gouvernemeu
relative à la ratification : tel est l’état de la qi
Chambre voit ce qu’il faut croire de ces instances,
( VINGT-HUITIEME ANNEE. ) IHM4NC1IE \7 AVRIL.
vmix uk i/AHora*iK«iEwr t
Un Ad. 6 Mois. 3 Moi».
p AD SH' 15' 8'
DÉpartrmens. 30 17 9
Espaônb..... 36 19 11
Lk Mémorial des Ptrénées
parait tous les deux jours.
POLITIQUE, : JUDICIAIRE, AGRICOLE, IMfBIEL, ET FEUILLE «ONCES.
'■ —
U Pai|0. — SHtlitc. — ©êrttc.
OS Ü'ABOSSB t
A Tarbes , chez M. Dvmtcq , rue
des Grands-Fossés, n.°22, el M.
Lagieyze., libraire.
A Paris, chez MM. Auguste de Vigny
et Comp. , Place de la Bourse ,
n.° 5 . où l’on reçoit les Annonces.
A Madrid , en el despacho del Cns-
tellauo, et h Saraoossb , chez M.
Gallifa , imprimeur.
SiBtcrleiir.
PARIS, LE 12 AVRIL 1X42.
S. A. R. M. m * la princesse Adélaïde donnera, le 14,
an Palais Royal, un banquet de 250 couverts en l'hon
neur de LL. MM. le ft)i et la reibe des Beiges 11 y
aura, dil-oti, spectacle. Quelques-uns de nos artistes
les plus distingués concourront à cette représentation.
Tout annonce .que cette fêle.s.éra véritablement splendide.
On dit aussi que S. A. R. M.gr le duc d’Orléans fait,
de son côté, les préparatifs d’une dernière fctc musicale.
r* Le Roi des Belges doit retourner la semaine pro
chaine à Bruxelles ; maison croit que la Reine Louise
.restera encore une quinzaine de jours à Paris.
— M. le commandant Callier, aide-de-camp du mi
nistre de la guerre, est parti celle nuit en poste pour
Oran, où il va remplir une mission importante.
— Par ordonnances rendues sur le rapport de M. le
garde-des-sceaux, ministre de la justice, sont agréés :
Les nominations faites par l’évêque d’Alger, de l’abbé
Suehet, chanoine de sa cathédrale , aux fondions de
vicaire-général, et de l’abbé Gistaler, secrélaire de son
évêché au carionical vacant dans son église cathédrale
par la démission de l’abbé Suehet.
— L’évêque d’Agen est arrivé à Paris : on dit que ce
prélat est désigné pour l'archevêché qu’a refusé M. l’évê-
que d’Angers.
— Nous avons lieu de croire , dit le Moniteur Pari
sien, que les nouvelles données hier, par un journal
anglais et un journal allemand, relativement an mariage
de |a : reine d’Espagne, manquent (l’exactitude.
— Les travaux des fortifications de Paris ont pris un
nouvel essor ; plus de vingt-cinq mille ouvriers (ran-
çbissaienl ce matiti les barrières pour se porter sur divers
■ points : 8é n%bèMt>W W ” ' - ’•*
, ■ — Là oomriiissidfl des chemins ’dfc fer s’csl réunie au-
'joufd'hâ'ié'On 'diàdit- 4 1 la-salle dés conférences qu’elle
était en dissidence sur plusieurs questions fdrl impor
tantes de Iracés àvec l’administration des pools el eiiaus-
'sées j ét"qûe cètle circonstance retarderait de huit jours
le dépôt du rapport de M. Dufaure.
i —. La commission du projet de loi relatif à la refonte
■ides monnaies de cuivre et de hillon, a tenu aujour
d’hui une nouvelle séance. Elle a adopté les dispositions
concernant la démonétisation des. pièces de 6 liards, de
10 centimes, de 15 et de 30 sous. Elle entendra après-
demain M. le ministre dessitnances.
— La chambre des députés's’est réunie dans ses bu
reaux pour examiner deux projets relatifs, l’un à un
échange de bois de l’État, l’autre à la saisie des rentes
^constituées sur particuliers.
11 Ont été nommés commissaires pour le second projet :
' MM. Pascalis, Boudet, Lavielle , Paillard-Ducléré , de
Kerbertin , Tesnières , Croissant, Tixier et Caurnartin.
— On sait que M. Auguis, qui a si long-temps fait
partie de l’opposition , et qui même l’a seul représentée
souvent lors de la discussion du budget, a eu le tort
grave d’abandonner les erreurs de l’extrême gauche pour
adopter des opinions plus modérées. Aussi le comité-
directeur se donne-t-il du mouvement pour lui donner
un successeur au collège électoral de Melle (Deux-Sèvres),
qui envoie depuis dix ans M. Auguis à la Chambre.
— Une réclamation est élevée par les officiers, sous-
officiers et soldats (je.l’ejx-gendarmerie de Paris, licen
ciés en 1Ô30 , pour,les,dommages qu’ils ont soufferts pen
dant les journées dé Juillet. ( Patrie: )
. — Pendant 1 toute là mâtinée, une neige assez épaisse
est tombée à Paris.' Ce phénomène , un peu extraordi
naire à une époque aussi avancée de l’année et qui nous a
fait faire un pas rétrograde vers les mois les plus rigou
reux de l’année , est mis sur le compte de la lune rousse.
— Cinquante mille glaces ou sorbets ont été consom
més au bal de M. Sauzet, président de la Chambre
des députés. .
— M. ie vicomte d’Arlincourt est occupé depuis quel
ques jours à faire ses adieux à ses amis du faubourg
Saint-Germain. Cel écrivain légitimiste va partir pour
S.l-Pétersbourg afin de renouer les négociations pour
le mariage du duc de Bordeaux avec une des filles de
l’empereur.
— On assure que le Panthéon, fermé depuis 1830,
va enfin être rendu au culte. Cette décision aurait été
provoquée, dit-on , par les vives sollicitations de M.gr
l’archevêque de Paris.
— Dimanche, jour anniversaire de la translation des
reliques de Saint-Vincent-de-Pa^, M.gr l’archevêque
de Paris a célébré la messe dan* la chapelle de MM.
de Saint-Lazare, où sont exposées les reliques du Saint.
Plusieurs prélats assistaient à la fcérémoriie. Les sœurs
de la Charité occupaient toutes lflÉ tribunes. Un grand
nombre de jeunes gens et d’béiMRes de tout âge se
pressaient dans le choeur et se sont approchés de ia
sainte-table. Tons les enfans de. Saint-Vincent-de-Paul
étaient venus fêter leur saint patron chez les succes
seurs de son apostolat
— Sous le titre : De la Centralisation, l’habile
publiciste qui a pris le pseudonyme de Timon, vient de
publier chez son éditeur M. Pagnerre , un ouvrage dans
lequel il fait ressortir tous les avantages de ce grand
principe , de ce puissant ressort de force , de prospé
rité et de civilisation.
— L’empereur Nicolas , pour trancher certaines récla
mations qui s’étaient élevées au sujet de la statue de
Poniatowski par Tornvvaldseri , a fait détruire non-seule
ment la statue , mais le modèle !!!
— Les bonnes traditions de gouvernement ne sont
pas perdues. 11 y a trois ans, lors de son sacre à Milan ,
l’empereur d’Autriche publia une amnistie générale. Voici
maintenant le roi de Sardaigne qui . à l’occasion du
mariage de son fils aîné avec une archiduchesse d’Au
triche / accorde grâce pleine et entière à tous ses sujets
sardes, coupables de délits politiques. Ce grand acte
de clémence contribuera sans nul doute à effacer les
dernières traces^d’un passé malheureux.
— Le Limerick-Chronicle prétend que le'duc de Wel
lington a pleuré comme un enfant en apprenant la nou
velle des désastres Anglais dans les Indes, 11 a dit qu’il
n’avait jamais eu connaissance d’un pareil massacre.
— 11 a été consommé en 1841 environ soixante mil
lions de litres de bière à Bruxelles ; déduction faite
des non-consomm»tetH's, iw** !
plus de quatre litres par jour
— On lit dans- les Nouvelles A. la main : « Un de
nos beaux-esprits ayant la manie de faire de vers , s’est
trouvé, ces jours-ci au dépourvu de lecteurs.
N’ayant plus un amrà ennuyer , il a pris revanche
sur sa lorelte. Le bourreau lui g adressé une épitre
incroyable. On y remarque notanttpent cette strophe :
Jamais, ma souvera^e.
D’autre foi que la tienne,
D’autre culte que toi.
J’aurai pour Dieu ta guise ,
Ton boudoir pour léglise-,
Et pour dogme ta foi.
A quoi, la lorelte, qui n’à qui dû bon sens et un
peu d’arithmétique ,; s’est contenté!: de répondre :
« Pour les frais'du culte, s’ihïvons plait ! »
— On lit dans un journal du déîàrtéâaent de l’Ailier ,
du 1 avril : ' ,
« On annonce qu’en Auvergne lie'froid se fait sentir
vivement. Ici, la température n’esl pas plus douce; de
puis huit jours il est tombé plu# de; grésil et de neige
qu’on ne se le rappelle de mémoitfe d’homme, dans cette
saison. Un violent coup de tonnerre s’est fait enteitdre
samedi dernier. »
— On nous écrit de Bergerac (Dordogne) :
« Une réunion nombreuse de propriétaires de vignes
a eu lieu dans cette ville pour procéder à l'organisation
d’un comité vinicole. » . ,
— M. Auguste Demesmaya été Homme député par le
collège électoral de PoiitarTier, ea remplacement de M.
Jouffroy , décédé.
— M. n « de Champagne, morte il y a peu de temps
à Avrauches, a disposé, par testament, de douze cent
livres sterlings en faveur de'la nation anglaise , en re
connaissance de l'hospitalité généreuse qu’elle a reçue du
gouvernement et du peuple anglais pendant son émi
gration. Le maire d’Avranehcs a proposé à sir Robert
Peel de consacrer cette, somme à une fondation dans
l’hôpital de cette ville ah 'profit des marins anglais
qu’un naufrage jetterait sur la côte de Normandie, ou
de tout autre sujet de r celle nation qui se trouverait
dans la détresse. Celte proposition a été gracieusement
accueillie. ■ ■
— Un paysan de Réalmont a trouvé, il y a quel
ques jours, en creusant une cave dans sa maison , une
boite d’étain pleine de pièces d’or. Elles sonl à l’effigie
de plusieurs princes qui’ régnaient au 16. 6 siècle ; ainsi
on en a distingué à l’effigie du pape Paul III, à celle
et par personne.
d’IIereule II, duc de Ferrare , de Charles-Quint e! de
Philippe II; elles sont minces, d’un grand module. Le
poids de toutes ees pièces s’élève . dil-ôn , à 3 kilog. 1/2.
, Indépendamment de leur valeur matérielle, quelques-
unes peuvent dire d’un grand prix pour les numismates.
„ . [Em.atwillO'titm.)
Voici le texte du projet de loi relatif au Noviciat
judiciaire :
« Art. 1." Il sera établi des auditeurs près les tribunaux
de première instance. Ils ne pourront être placés' près les
tribunaux siégeant aux chefs-lieux des cours royales, des cours
d’assises et des départemeus. Leurs fonctions sont'gratuites:'
» 2. Le nombre des auditeurs ne pourra excéder cent cin-
quanta.
» 3. Nui ue pourra être nommé auditeur : l.° s’il n’est
âgé de plus de vingt-deux ans et s’il n’a moins de vingt-six
ans; s’il n’est docteur en droit. Néanmoins lés. licenciés en
droit pourront être nommés auditeurs jusqu’au l. tr janvier l84ï> ;
3." s’il n’a suivi le barreau d’une cour royale pendant' un
an en qualité d’avocat. I
n 4. Les auditeurs seront nommés par le Roi. Avant d’en
trer en fonctions , ils prêteront serment devant la cour royale.
» 5. Us siégeront à l’audience et participeront à toutes lès
délibérations du tribunal, avec voix consultative seulement.
Après un an d’exercice, ils pourront être chargés de remplir
les fonctions du ministère public aux audiences civiles et cor
rectionnelles. Toutes les dispositions relatives au droit de ré
cusation seront applicables aux auditeurs.
» 6. Les auditeurs jouiront des mêmes prérogatives et se->
rout soumis à la même discipline que les magistrats. Les dis
positions des lois relatives aux dispenses et aux incompati
bilité; leur seront applicables. >
» 7. Les auditeurs sont (révocables ; leurs fonetions cesseront
de plein droit après cinq ans d’exercice.
» 8. Un réglement d’administration publique déterminera la
répartition des auditeurs entre les Uibunaùk , le rang et le
costume de ces magistrats, »
' • ■' v î t , . '
{Lll inilKi: DEÜ PAIRS.
Séance du 11 Avril..
L’ordre du jour est la reprisé do scrutin sur : trois projets
de loi d’impositions extraordinaires dans les départemeus de
la Côte-d’Or, des Landes et des Basses-Pyrénées (noos avons
fait connaître ce dernier projet.)
En voici le résultat :
Nombre des votons 129
Boules blanches......... i$9 ,
La Chambre adopte. r
L’ordre du jour appelle ensuite l’interpellation de M. le
marquis de Boissy, sur la capture faite par le sloop
anglais la Dose , de la marine royale d’Angleterre , du bâti
ment le Marabout , de la marine marchande de France.
M. de Boissy revient sur l’examen du-traité non ratifié de
1841 , relatif au droit de visite. Il ne pense pas que la ra
tification par la France soit possible. '
L’orateur et SI. le prince de la Moskowa expliquent le fa’it
de la capture du Marabout et de' la Sinêga.mbie.
M. Guizot, ministre des affaires étrangères : Le Mar.abmit
a été arrêté comme suspect de s’être livré à la traite. C’est
depuis onze ans le premier fait de ce genre qui se présente
et ait excité de telles réclamations. L’affaire a été portée
devant la cour de Cayeunc , qui a acquitté le navire. Le
tiaite , comme on l’a dit tout-à—j’bèure , donnait aux arma
teurs droit à une indemnité. Cette indemnité a été fixée par
le tribunal à 260,000 fr., et les armateurs du navire eux-
mêmes ont déclaré cette somme très-suffisante pour le dommage
qui leur a été causé. (Sensation.) Voila où en est aujourd'hui
l’affaire. Le jugement sera porté à la connaissance du gou
vernement anglais qui jugera s’il doit acquitter immédiate
ment l’indemnité , on s’il doit en appeler et porter l’affaire en
cassation , comme il le peut. C’est là uue question
diciaire, nous n’avons en ce moment qu’à la laisser aytSffVSw R
cours. Quant au transport des passagers et, de Fég
Rio-Janeiro, c’est un fait à part ; Je goufernemen
cupe ; il a fait ses réclamations et ses réserves. ï
J’arrive, continue M. le ministre , au second fait dont i
M. de la Moskowa. La Senègambie a été- arrête!
port anglais ; elle devait être jugée par un tribuw
Nous n’avions point à invoquer ici les traités de
mais il y a eu de mauvais traitemens exercés et des vexatîoÏL
ont donné lieu à des réclamations que nous avons appuyées?"
Quant au droit de visite en général, la France ne l’a pa^raRJfjrï
le gouvernement a donné à la couronne le co- r -
pas le ratifier (sensation); nous avons déelari
temps que nous ne prenions aucun engagement
aucune époque déterminée ou indéterminée. Le prot
ouvert sans aucun engagement de notre part. (Très-
cette époque , il n’a été adressé au gouvernemeu
relative à la ratification : tel est l’état de la qi
Chambre voit ce qu’il faut croire de ces instances,
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