Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1874-04-10
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 94503 Nombre total de vues : 94503
Description : 10 avril 1874 10 avril 1874
Description : 1874/04/10 (Numéro 2005). 1874/04/10 (Numéro 2005).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5212160
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/02/2008
LE GAOMHS
deux doigts de sa perte, et qu'il est tout près
de céder & !a passion qu'eite lui inspire. `
Seulement, où ce coquet centre gauche ne
ressemble plus à don Juan, c'est !orsqu'it veut
absolument mettre un prix aux faveurs qu'it
promet d'accorder. Don Juan'ne cherchait dans
]a séduction que ta séduction même )e centre
gauche paraît, y chercher quelque chose de
ptus. ïeue est un moyen. C'est par h séduction, en
effet, qu'il veut arriver au pouvoir, et it ne
songa a séduire que pour pat'enir a domine!
Que !à droite, par exomp'e, consente :f s'unir à
hu, et it lut fera s'est donne un maître. M lui faudra bientôt
presqueautahtdaportefeùiUesqu'u compte de
membres dahsson sein.
Au lieu de~eeM~F'c, mettez e~t~e
~~ot~ etvons aurez une non motns jolie
déanition du centre droit..
t.Kj,
'a.Mt')&< 6 ~~M'oq'pit'' !!ip ~MtQs~t.
.B~&'St~'tin''Ou iit d.N& !a-Z~<~Ps~~
-Dt;s~un ,t
'S'il est de par te monde politique une chose
gaie, nn spectacle joyeux et hitaranr, c'est ce-
lai que d0t)n<'en ça moment à ta galerie. cer-
tain grand journa) bien connu pour ses v&ria
t'oas th'éristesous M.TMers. fmioniste~vaDt
ta lettre du comio de Chambord, rethieriste
après, et provisoirement repubticain conserva-
teur avec une ~0) te eutro-baiHée sur le stathon-
dérat: nous avon~ nomme ie .foM~~m~~M
Co jotf'naboa.doyant et divers.sapricieux
et ieger, n'osp-t-it pas atCcherfa prétention do
traiter aU{nom,dM c-entte.gmtche av~& tes etfar-
g6s d'an'a~r~~u centre droit? < .Do[mez-nou9,.
disait-i~'cyaiqu~ttuat ity a tt'oi.s jours, deux
ou tMi&portet'cuittes, et ia.paix est taite.
Engage vo.us eonstituM ta Htipubiiqua sept
tfnnate, reprend it a))jourd't)!]i, et,;npus .coa-
seotons ~jnet~ro~notM waitt-idans ta vûtrût
Tant d'anuaGOtitous, c~6)nd. notts rcnvei'se.~
Le journat de M. JohuLemoinne, partant et
agissant au nom de fe mûme centre gauche,
qu'il jetait nagufM par-dessus te bord avec te
MOS-ta~on. qu'on, s.ut,.c.st mU'a~;j}t.pour l',
t{u.e de setnM:ib)~n puMo.ties soient j)ùs:iiL!fs,
)tFaut, eo vo'it~, que te niveau de ta morat'té
potitique aU s~ngn~i&rerfieht baisât' dttfM ce~
~ays. Ony mettait ptus da eirconspfctitU) jadis,
t'u temps des Bfftin-ëtdex Sacy: on y mettait
surtout ptus;d'babi'V)f ''ïA~t!
¡, ,.a,awii;a^t
'M~a'uott ismoj.a~t&,&i HSiu i[ia'!)i'p .<
ft~ .<; <~i- -t!
.L'M%'<' MC~'o?<< a comment i! y
« qaetqdn 'npsfa pubticatiou d'uue série
d'~tUtt~s sut )a tt.ann-tHaconnerit' Aujour-,
~Ue.meî Hu imniere ia myst~j<'ose pais-
s&aee du cottsett d~ ~<ï/ ~M~
compose d~~rtt!tsohnageaia~[')ib!e8qu)'
pfé&tdent. aux destinas de JaSoeiétt'.
< Dans cctr~yaii tr~ Mfnarquabt!' et d'un
intérêt puissant, je decoupH cène sc~ne de
j'iBitiatibt! au noviciat ~'w~e ~K~~(!
dontiafautasiiiagut'ie fNtbii.u faite pour
frapper t'intaginution deju sm'e~~ee~~Sj
adeptes: ,.n.y'f,
f.fl.KCu)'r)j.i' "t.;q M'US ntf t.tt.
Lorsque ~tsnti~ps:sont mm's,t'adapte, ')ong-
tempsjaxajNiné'a son insu, at dont Jcs chef~ de
l'association o~t.fég!~ le tè!e '??!- .seton ses
aptitudes, est aMiré à un rendez-vous en appa-
rence indi!T6rent. ïi croit souvent poursuivre un
appei du plaisir et tombe tou~à coup, comme en
un piège habHement dressé, au mitieu d'un cer-
c[e d'hommes masqués, vêtus de robes bianehM
uvec desécharpes rouges, ~qui tiennent des
glaives nus sur sa poitrine.
Devant M.suruno taMe, rnisseHe de t'or
&nUe une couronee et un poignard.
Unevoixiuidit:-
« Regarde ces symboles des passions, de ta
vaaité~tdeia servitude.
.< Choisis t.
< Si tu veux )e pouvoir, signine par ia cou-
ronne, ou !a fortune, que symboiisecet or, nous
pouvons te doocert'un et rautre, et nous Ba-
rons quittes .envers toi. Mais tu n&menteras que
pour tomber victime de ta
t Si ton cœur; aUiContraire, aspire a deuvrer
l'HumMiie du joug de ses tyrans, prends ce
~oig'nard c'est t'attribut de !a vraie gtandeur. x
Cette ~rmutë ne taisse rien à l'indécision.
Si ie recipiendtire hésita, itea sait tMp peut'
être pour retouraer sur ses pas..
Si, resdisant.t'~spoir que Ses frères ont conçu,
it posesa mainsurie fer; isf puissance ~npr6-
mecampteiUne force de p!ùs.
A)OM une draperie t cartate s'ehtr'onvre pour
taisseMVOU* un autet chargé d'uno croix snr la-
quetie est. cloué un cadavre de cire perce au
.<;CËUr. 'i-
« Tu vois, reprend l'initiateur, comment; fi~-
nissent parmi tousses parjures!
x A~ genoux! Jure haiue aux trônas, aux
supe'sti ions et aux usurpateurs de ta ten'e!
he serment du nouveau juge inconnu s'écrit
avec du.sangsur un parchemin qae~'initiateur
Oi'ûte à;ia n&mme d'un trépied M dont ta cen-
tre est jet~a aux qùatt'3 points cardinaux avec
« Si:.tu tue-tsAta fei~urt~H')(Mt cœur a)~-
ract)é.d& ta poitrine tût), bn'ue ainsi et que- >
Sttscen.lfesm~udttfs scmC~ntat~ p~ussiëfo
du chemin qn
Deux ëch~s de (;unHssDuMS nn tt~~un'e du gt'nrf, piusifnrs t)otthcs
peUte~ t-atnaradfs scm <~) hi~n un ttifd\M~t-
truusem-nt du )a p'ima dot/nu,– encf n)'-)-
mt')ttt!t).sf'it: (iitta ~'fï.<<
"tt~fHf~.usu~t~aJ'uirHp'ai~ir.
SùmJdin ).i yieUftip, ~m Ot'.oute à ta pf.))'~ de-
pui:mn. moment, futre~daos. ta tûyfr.– Cha- (
<:utio sa tait.
~EO~ET~N DO m~§'?"'
T: 1(}AVMLt~4.
~t <.7~ ,clk zs! ,p'
-~9'!m'tt!<
.<
LsBuê
E
~t~ .B~M~!&
~q.h&tt: ~.b'n:~it.'i'
\~M~Ç~~t~: ~?.r.3'!m-H~
~y ,PRQTE'CT.!ON
CepêRdant,alavue deMHe de Chante-
ra, Baràttieti âempura uu tnstani immo-
bite et comme n'a ppetiestupeuf.
B)aachet s'écria-t-ji éa aiiKnL eUe.
Vousieit.chez moi t
Oui, r6poadit iu jfùne ft'te d'un ca!me et en Hxact suy Baradicu un regard
.toya(ctcandtdviens à vous comme à Ultsau~ur.
Bara.d'ëuAressaUiiL
L'heur~dupëni suprême ~tait venue.
Po~'r 'ju~nne tëïume, pour qu'une enfant
c&tBiffte Blanche eû~ au:si rompu tont à coup
a~es usages, avfc tes obtiga'ions du
moadt, it <'a)iaiKju'fi)e ëtteut puisé fa fëso-
hui~B tbrct: dans )'iicept~H; tt tatiait que tout tt'tt perdu, ft
itit'@~ayK'.<, se dernandaut que) nouveau
mathmr it~att appr~dre.
<~t sauv~Mf'F t'Hpétd-t ii <'u<;LerchaRt
'(t) ïj
Continuez donc, dit-ene ce)a ne me cha-
grine pas oa Ne ~~eAe que tes bons terrains.
Une jeune CHe se présente chez Tatbpt,~&,la,
Comédie-Française, dit don Spavento.. ~.n~
-T Monsieur Taibot, s'U yaus p)aît? <
C'est moi, mon enfant..
–Monsieur, je voudrais jouer )a comédie sé-
rieuse.
Malheureuse enfant lietMû'te est un ter-
rain
Que qu'en m'tait, monsieur ? je prendrai
~M~' f ÂliIYRAN?.
~J; MIRANT.
~q~m»~~A. ~~ITR~~ ir. ~t~
~T'A: BOURSE'y
T ~riurl ~s.:
Le baromètre de fa Bourse continue à
baisser et marque: petite p!uie.
Le 300, qui avait, i{ y a trois jours ta-
passe te couMd~ 60 francs, ferme a 39 7!i,
eu baisse de t2 centimes sur hier.
Le 5 0/0 ferme a 9m 7, à 5 estimes au-
dessous de iae~turR précédente.
La Banque de Franae est attaquée par de
fortes iSveittes fi)ë 'terme a 3 8UO fr., en
baisseda 32 50 sur le cours d'hier.
L'Uaiien baisse de 2!j! centimes :c'esHa
cocsëqaeBcede la forte hausse da Tnois der-
nier ~t puis, it faut bien le dire, on pré-
voit pour un temps prochain rémission
des obligations de~MÉHdHmaux, garanties
par t'Etat,:eHes/habi)espMëparcnlte terrain
vendant de ta Hente indiëtine.
Le Turc a monte 'Je 2:! centimes, ('ranj
..Men iui fasse. Ce quej'at'ftrme, ~u présence
de;) badauds, c'est qu'atn;uae cumhicuison
un peu s~neugeeteîubrassaQt t'avpnif n'est
aJ~ptée.ui Q )at'~ur le marche industrie! M! est bie'naem-
bre, L~ut't%n.arefusM,àM, du Le~eps~es
dë!a!s qu'j) su'iicitait pour !pp!icatio!] da
-nouveau tonnage intornatioaaj df;!ù un v~-
t~abJe eH'ondrementsur tes titres du Canai,
qui sont tombes, les actiuns H 4(J2 et tes
de!~g!~ions ij ;!<)0. ~)
Ra même temps, on %p.pK'nait qu'un nou-
M~Usiiiistfe.venait de ifa~per tu Campa-
~aip IraftsatiantiquR ie paqu"bo6 ~'J5~c~
a péri !<* bâtiment ëtati assuré, dit-on,
j.~ourtrpi'imUtions. Les ae~on~.shnt .totTt-
bées de 280 francs a 250 e~ SjB.Mnt reiev~'s
à 260 en cfôture..
Oa se montrait enL Bourse une depcchfde
i'Agcnce!Iavas, dat~e de Mcibournc .ie 7
avri), qui annonce qub Je roi Cacaban a cède
les i!es Fijji l'Angteterre. Et ie cabie aus-
tralieft, qui transmet les faits et restes du
roi Cacaban etdes!tenFijji, tei.temu.et sur
RoCnefort et suriaNouveiie-Catédonie! i
;e o:0 ,`cu ·
.AUGU3TEVO!SEMBERT."
.R.i~
~;l9V j~
CORHESPONBANCBt~
1 t_ > )'-r
Nous recevons la Jettre suivante, que nb'
treimpartia)itë nous fait. un devoir d'insé-
rer,
Londres, te '7 avril 1874.
~T ~Bd~rd street, Bedfptt sqnare.
M6M~M{~ ~ï~c~M?* ~M~o?~aJ te Gaulois.
Monsieur,
Oa,me met aoos )es veux)eavrit, dans tequelje )is ta j~)trase suivantf:
K Ffëd~ricDacosta. t'uncien seo'étairo deRaou'J
< Itigautt, vient d'être t'envoyi'; devant tes pn.
« chitines assises de Londres pour ~M~~M~
K PO/. 0
L'individu anqno) vous iauss :)ilHS)6n n'a rien
de commun, si ce n'est une similitude de noth,
avec -ntonfr~re Gaston Dacosm, ex-s'!crétau'e
deRaou) Rigaujt, quisetrouve uctue!.temenla
taNoaveHe-~tttédonie,
Quant à moi, réfugia ù Londres depuis mon
évastoa de Port-Louis, mon prénom est ~a~-
et non F~M~c. Le nonunô Frédéric Da-
costu, auquet vous voulez sans doute faire aHu-
~ioj), et qui ~ient d'être traduit da nanties tri-
bunaux anglais, n'est point refugi.6de la Com-
mune. J'ignore môme s'it est Français.
J'espère que tes journaux~ qui auront repro-
duit votre note auront ta iovauté de reproduire
e~)ement!aprësenterestiÙcalion.
N d a. w `vd.m7~~7
.at~.&~ DAnoitTA.
'Ce .qui'e p~M" ,']
M. te président de )a Répub!icue' est sor~a
hier apros-Midi, avec )n mai'Hchat~de Mue-
Mahon et. sou t)~, puui' renare que~uM vi-
sites tûut intimes..
Aujourd'hui jcuo.t'HCt'-p~ou ):j) ptéji-
dcu~y" '~O~mjE'H' S)!!K!a:Cf*t'Mf/'f*< .f~~iatU~R M
SfYait-i: 'Htpft'f.titit~x, 1~ ~fu'~cha! ?'
i! faut. )t' ct't)))'<- c;.i)', p9)- suu tn'd.re, on a
nt~)t~ !)i"t' apit-s-tuidt, tout) ics ui~,a tie
co)'t~.)ux qui .se t)'uuvâi3tU datis te jat'.iiH
d).t palais.uei~CbsèQnosd&eué.
Lt's '()bsB:iu'd6'Mr'ëc{~c''ut.T ~Ë'jt
b("S.. 'b"t< t' .~)').-i!)~f
è ~ea~-tMr te sens des dernières pa:ro!es de
Blanche. r
Moasieur de Baradieu, conthtua ta
jeuneutie d'une voix c!aiK:<;t vibrants,
vous savez te'majhput' qui mr- me:raçait,
n'est-ce pas? Ehbien.ceinsUheui', j'en ai
douté jusqu'au dernier ïs'omcat, jusqu'à la
dernière heure. Hier encore je.tn~ fusais
a 'y;CM~e; aujourd'hui if n'y a p)us: adter : je! ne connais pas. ou plutôt, que je connais
trop, car, avec lui, le désespoir est entre
dans notre maison.
Promise ? dit Baradieu en s'en'orçant j
de dominer son émotion. Votre mam pro-
mise ? C'est impossible t.M. de Cbanteiys
aar& voulu seulement' gagner du M mps.
pour tenter un dëroier effort.
.Btanche regarda Baradieu avec une ex-
pression de douieu~po~gBant~;
–Gagner du temps, dites-vous ?;Mpos-
dit-6t!e a~ec tristesse. Vous y(tyez bten 'que
!e nïatheur est irréparaMe et que mon pt''re
est-livré aux mains de cet homme, ptusque
\'ous avouez yous-mt''mequ'i[ n'a pu Hdac-
cordersa demande quedans i'espoh' ta
reppeudre Vous-voypz bien qu'i} y a~ans
tout ceci une fatalité que je ne puis. com-
prendre, et c'eht là ce qui me désespère) 1
Kh bien! moi, je ne veux pas, eiitfc~ez-
vous. je ne veux pas être !a temma de cet
homme! et c'est pour cela quejevie jourd'hui meconu!ru votre honneur.
Etii y avaitdansie ton dont ecs mois
furent prononcés un tei accent de résoio-
tion pfesque farouche, que Bsradipu sentit
un tt'essaiHFmeotdans tout son 6:re.
Htanchp, ~it-i), vous (''[es ufi uugede
pureté et dec~ndcur mais, a~'z-vous bien
jëncchi à ce que vous avex 'ait MU.vettaift
ici, chez moi. chez un hotnmt', seu'e.
presque au grand j-;)ur et devant tous? chëre
ft matheureuse cnfaalPCertfs, je ct~is pou-
voir répondte dt; (Ut's gem tnms, pourtdttt,
-qui vous dit que t'Uft deux ue wos ;< p~s ,J
McOBnue, et Me tapotera pas d~a~in M d~s
Tout ce que Paris compte d'illustrations
de tout genre, sans distinction ~'opinion,
avait tenu à rendre un dernier he!Rmage au
défunt. w
;Près de cent cinquante députés, tout
rinstitut, nombre d'académiciens, le minis-
tère tout entier, que sais-je encore?
La levée du corps au palais de l'Institut,
où habitait M. B~uté, a été effectuée a midi,
par le dergé de Saint-Germain-des-Prés.
Le service d honneur.était fait par un dé-
tachement du 70° de )igne.
Le déni! était conduit pa~MM. ~rjte~ Ÿ
Max Beu!é.f)'s da défunt.
?. le jprésidpnt de !a République s'était
fait représenter à la cérémonie pa? un de
ses ofuciers d'ordonnance, M. ie prince de
B~rg, iieutenant au 7" régiment de chas-
seurs à cheval.
Trcs simp!c)asse<
Sur te cercoei), t'habit a pahnes vfrtps,
!f;s'ias!gn<-s de M. Beuté 't d'épaisses foo
ronnfs de vioiëttes de Parme et de lilas
blanc.
L« mcrveiUeuse é~tisRde Saint-Cër~ai'
dfs-Prés, que décorent les fresques d Hip-
po!yteFiaï)djfitt, n'avait rf eu aucune déco- c
ration un drap noir était tendu derrière )e
grand ~ute): au miHeu dn chosur se dres-
sait !e catafatque, r
tnair~~c3!'tf-)cd'un'cïb!Y M semé d'é(;s-
sonsârinitin'f'dudéf'n't.
Ms'rFrfppg), évoque d'Angers, a donné
t'absoute.
~L<'s cordons du pct'étair'nt tenus par
M~.B'tfTet. pK''sidentt)ei'Asf!emb'f~nat'o-
na!e; de Brog~ie, ministre de f inférieur; `
WaDon. secrétaire pe"pé'net des bc~ux-
arts .CaTO~ de t'Afadéfnie ifa&çaise Si-
gno). desb°aux-de )'Académiedcs inscriptions et bcues-
iettr~s' ".<
C'ionspatmt tes assistant: )e mimstt're
au gr~ndcomptet duo ))acax''s, de Four-
tou, de Larcy. gênera) du Darai), amira) 'de
Dantpierrcd'ndrnoy; !cg~n<~a) deLa'hni-
r.'uut, gpuYerneur dR Paris vicomte d'ifar-
c()urt,-sec!'étairegénéM< dH i~pr~sidenoe;
Eugène.: Duff'uiiie. cbff du cabiBet du prési-
dent Baragnon, Vente et Desjardins, s"c'é-
taires d E'ht duc de ta Roebefbuc'.utd-Bi-
saecia, amb~ssadeurde dé France a Londres;
baron Beyens, ambassadeur de Befgiquf;
de Gafayoa La~ur, Joubert, conue Daru,
Batbie, Picard. Voisin, d<' Barante, de Cu-
mont, Arnaud (de i'Arifge), Vautrain, B~aus-
8)re, Soubeyràf), Baze, (teGoutard, Victor
Lfiiranc, Otartes B'a~c, gênera) comte de
Otabau') )a Tour, Firmin i'idot, Pau! Didot,
Chadt.sGarnier.Camitle Doucet, tranchant,
marquis de Cramont, comte de Mtjùisde Cas~).)ane,AtucdcRL.cievrc-Ponta-
iu, Seb?rt,J. Lo~vet, d'Hau;sonvi)te, de la
BoutUerie, de Mérode, vice-amirat Saisset,
de Kergoday, baron Lanpy,Jouvene)', Louis
d~ Saint-Pierre, comte de Bryas, Biavoyfr,
~o!owski, Georges Bizet, Armand Gutbat,
d~ R-pssé~ux'r. TaiHiand, de Mmairac. D etz- v
Mpnnin, Dpiassus, Foliet, Cabanei, Baudry,
A. Thomos. Hobert-Fteuty, R°ncN. ,Bcu)aB.
gnr, da ta MoMay. Montaigaac, Lambsrterie,
LacombR. H'tmViHet, i'~iede Beaumont,
Adnet, Rfy~r, amiral Fouriciton, marquis
.'ië Dampicrre, de Cézanne, Combler, Jean
b'unet, de Mortiant, Amat, baron Taytor,
L6onS9y, marquis de Partz, Bûcher, de
Mortemart, marquis de la Guiche, Auguste
Léo, Henri !ioussaye, deLacombe, B~ren-
ger, Piou, Massenet, C:)miHe Rousset, Clé-
NRnt, C)apier, Michat Chevatje! de Sacy,
Marquis de Bé!hisy, Michf;i Lôvy, E:mm,
H~chane), L. de V~et-Caste!, marquis de
MaHf sabré; Ha)anzk'r,duLocIe,.EmiiePer- )
r.a. Ch Giraud ics généraux Desvaux,
Maxure et Robert ttossmann, secrétaire
générai de ia préfecture des Vosges ) Daudet,
Xavier Eyma, etc., etc.
LesdépouiHesmorteiifs detM.Beuié ont
été inhumées au Pcrc-Lachaisë.
Quatre discours ont été prononcés sur sa
tomDe, par M. df B'og'He, ministfe de i'in-
tétieur; par MM. Signoi, au nom de l'Aca-
démie des beaux-arts; Jourdain, au. non
defAcadémif* desinscriptio-ts ctbeUcs-
isttx's, et Girard, de i'Eeoie normate et
d'Athènes.
~'i'ous cM discours ont eu irait a )a vie'
privée du défunt et à ses travaux thtératrës.
'Le jury de peinture a terminé l'examen
dt'*s tabteaux envoyés par nos attistes pour
l'e~o~ition aunueite du patois de i'iudust-
trie~
'1,84~ toiles ont été ndmises. sans coiup-
teries.a~uvrcsdMSt'xemtpts, qui s'étëvcnt
au chtu'f'e de 8Ù() environ ce qui forme un
to!at d'envh~H 2,640 tableaux.
Unpeu de~tatistiqusâ ce propos
-Eni8M.te ~Mnbredfe oa'j~'s admises
au Sa)on fut de ~,2~7 ~H 18(j7, matgré rHx-
po~ition univtrs~!e, !e Salon auRuei mon-
tra 2 745o!jvrage&; en 18(~8 on en compta
3,')67; end8M. 4~80; eM]S7U,3,2g().
Eu 1872, ~uusia ~treettun d!- M. Lh. LitHnc,
cec'YitlrHs'ab~issa~Â-<~6t)7, et en'1873, a
2tl42.. '-<< "~n'
oreiHes étrangères. mafveiitautf~peut e~re,
que ta femme qui se trouve en ce moment
sous le toit du marquis df Baraaieu, c'est
mademoise!)edeChahteiys?
La jeutieft~H remua tristement ia i~t.et
un doux~ sourire eff~ura ses iè/Ms pu'es c
McMteur (ic Haradieu, répondit-e'ie,
J'ai obeisiavûix de mon cœ r,je ne m~
suis même pas demande si je faisais bien ou
mat; M m'a dit de venir. je su's venue et
nta coMSciencf M me~epfoche rien.
Mais votre père, votre mère ) I
–Jecfois qu'iis ne peuvent pius ritsn pour
me protéger et je suis certaice qu'au
fond du cœur mon pauvre père approuvera
Inré~otution que j'ai prise.
–~aisentm! insista Baradieu avec une
deraicfe Msitatiou. pariez, .et dites ce
que vous espérez de moi t.
Et, ea pariant de 'a sort?, if prit dans sa
main brûlante la main de MHe dg Chante-
lys.
lys. Cet)eci!e regarda unimtantsansrêp0!i.-
dre puis, f'onR voix doues et profonde,
coMme si eue traduisait uae autre voix,
ceite desen c(rur
LorscjiM' j'étais toute p6i~rcprit-e!)e,
je me sou~eHs qu'un jeune itoanae vouait
souveut u C!~nteiys ii Était jecu, non coit:-
me UH etrau~t;)', mais cwme un a)Bi. Sou-
vent je )ë rencoutrais dans !e parc, causant
~on~uement, gravement avec mou përe; et
un jour, nommai) venait de Bous qnittpr,
après m'avoir embi-assee au front, j'fHtendis
mon pcredin! m-~ ss~fg Voit!!) fume ia
pius toyat'~ c' !a p!us ucre, ia isat~'e )a p!us
gen6re'se que j'aie ja~aL; rëucon'rec
niaache! murmura Baradieu a~ec
émotion. B!aHche, qnf! cttnt ce j&une
homme? ~r '<'
J'étais b~n enfant, poursuivi! Mi!~ de
Cbaniefyssmis i gation, mais je me souviens de ces paiu't's,
etjent'habituais'a considérer d~s !o~s com-
me un être supérieur aux autres Cfi!!i ijui
'~yait AffacMa mMa~fe un eareU t'?anèi~
Cette année enfin, si nous ajoutons aux
2,640 tableaux reçus les œuvres de sculp-
ture, d'architecture et de gravure, pour les-
quelles !es jurys n'ont pas encore fini leur
travait d'examen, nous revenons au chiffre
ordinaire de 3,500 environ.
M. Mac et s'est vu refuser, cette année,
deux tableaux sur trois un paysage avec
une figure, et le bal de t'Opéra, acheté par
Faure.
Mgr Guibert a présidé avant-hier la
~séance générale du comité catholique. Ces
séances auront Heu les 8, 9, 10 et 11 avril
courant.
t .8T~ 09 <
Bônédiction do l'église Sa-int-Georges.
L'oeuvre de la mu)tipiication des égHscs,
inaugurée a Paris sous l'épiscopat de Mgr
Sibour, a été reprise par S E. le fardinat
archevêque de Paris, afin de faire ta''e :'< (tes
besoins nouveaux. Déjà dans ie quartier
Monceaux, une nouveiie église, sous le vo-
cable de Saiat-François de Satcs, a été so-
lennetië~ent inaugure )e ~octobre passé.
nier, dans te quartier de la ViHette, )'é-
glise Sunt Georg~):. dont le nom rapp.eUe
un voeu de .Mgr Darboy, a été ~oleaîjd-
temfnt inaugurée par S. E. le cM'd'aa) ar-
chevêque de Paris, rssisté-de M. l'abbé
Legrand curé de Saint-Germain-t'Aux~r-
rois et de M. t'abbé d'Hutst, promoteur du
diocèse. Le curé de cette nouvelle ég!is~ est
un ancien vicaire de Sair.t-Germain de Ch:
ronne, M. Caiflebotte, qui fait app"I aux
personnes chrétiennes et chari~abtf-sq'i)
voudraient b!ni'aidc!' a meubler < à à four
nu' iès chosea les plus indispen3aL!ps an
cu~tc de son éxuse, éng~c dans un desp!us
pauvres quartiers de ta capita)e.
Ce nouveau tesple occupe, au carret~ur
des rue Secrétaa et Pueb)a, uu csp:ici' de
')2(~)0*m(''trps:ce qui tui donne la même
étendue à peu près qu'aux égtisfsSaint-
K'oi et Saint-François de-Sa~s. li compte
:t2 ïnctres de longueur sur 23 de iar~euc
(dont 17 mctrcs de î!pf); la hauteur d" ta
c'f-t' de voûte, est d's 18 mètres. La nef prin-
cipale compte sept arcades u piein cinue ei.
e&t accompagnée de deux bas c~téa ssspz
spaeieuy.Son tty)e est roman-gothique, com-
me celui de l'CKl'sc de ta rue Brémontier. La
t'nçadese laire surmontée d'une nët-h*, tout c(-'mme
i'égtise Saint-Picrre-de-Montrougc', doat on
a suivi le modëtc enc~ qui concerné l'ex-
térieur.
CeiteThouvfHe ég'isc Be coûte que 200,000
francs sa circonscription renferme environ
douxe mi)Ie habitants.
M~r Guibert, arrivé à deux heures préci-
ses, a été i'çu par les autorités, auxqucttes
étaient venus se joindre tes membres du
conseil d'administration des édiiices rf!t-
gieuxets'6!aircs,sa'Q:r:
MM. Couturier, Maiher, deMachon et Ftr-
dinant R'ans, qui a remis a Sa Grandeu)' !es
ciet's de i'égiise.
Ap'rps ie chant soknnet du Fc~ C~'M-
S. Em. )e eardinai est monté en chaire
et a prononcé une briffante a)iocution, dans
taquelte {'a remercié les autorités, qui l'eut
aidé âibnderdeségHses dans les ditfercnt~
quarMer~ pauvres de la capitale.
L'assistance était des plus nombreuses
nous avons remarqué M. l!uHet, maire du
X)X° arrondissement, et ses deux adjoints;
MM. Gager et Détouche, beaucoup de prê-
tres, des habitants notables du quartier.
Cette touchantt; cérémonie a été terminée
par te 2)tM~ so'ënnci et ta bÉnéJiction
papate donnée par Mgr Guib~rt.
Ume exécatioa ca.pita.le.
` M. de ParM, qui dessert actuellement
toute la province, a exécuté hier matin, sur
la grande ptace de Bayoune, te condamné a
mert Corréas.
Une dépêche télégraphique no:)s apporte
es détails succints ds cet~e exécution.
1 Au lever du jour, t'cxécuteur des hautes-
œuvres, qui était arrivé ta vci!h à Bayonnp,
avec ses aides et son funèbre matf-ripi, a
procédé â'l'instaitation des bois de Justice.
Un~ toute eonsidérable assistait à ces pré-
parattis.
Quand on a réveitté le condamné, i) n'a
pas paru surptis delà terrible nouvelte que
lui apportait le gardien-chef de la prison.
Corréas s'attendait à tout instant à cette su-
prême expiatioa. lia marché d'un pa:( fer"
me a l'écbataud et a prononcé avant de mou-
rir quelques mots en espagnol.
Corréas, on s'en souvient, est d'origine es-
pagnole. Apres avoir assassiné un percep-
teur pour le voler, il s'était réfugié dans
les momagû~s, ou tes gendarmes ont eu
grand peine à te rejoindre. Condamné à
mort par la cour d'assises des Basses-Pyré-
nées, il vient de payer sa det'e ù ta so-
ciété. i..
Tentative d'assàssina-t.
0~ a arrêté hier, vers minuit et demi, un
nommé Emiie-Att'rcd Valcxe, âgé de trente-
trois ans, passage Sainte-Marie, l~,incnlpé
de tentative d'assassinat.
gaage. Plus tard, j'étais devenue graade.
H y avait bien longtemps de ce souvenir, et
pourtant je n'avais pas oublié. Un jour, un
visiteur se présenta a Ghanietys: ce n'é-
tait plus le jeune homme d'autreMs, c'était
un homme; et, bien qua des anaÉess3 fas-
sent éboulées entre son départ et son re-
tour, jeté recoaaus.H vima moi, m~ prit ta
maia et la baisa. J~.te fe~ardais, et je fus
frappa de i'air de tris!esse répandu sur ses
traits. Le soir, j'en (M la remarque à mon
père; et le comte de Chantetys me dit ces
m~ts.qui répètent profonaémect depuis
dans ma mémoire Mon ent'aat, me dit mon
père, notre monde s'est .pas fait pour de
parëiHes natures, et eties~'y épuiser sans
pro&t ppup personne, q~aud e)!es pour-
raient y rayonner: po~e vien'estpa~ faite
pour !ps héros
Et que! était cet homme, Bianche? in-
terrogea de nojveau Batadieu, en pi'oie à
nne vive agitation.
Piu9 ~ard e})!h, CQ!itiana ~e de
Chaatelys ies yeux baissés et la poitrine
émue, un danger m'a menacée au moment
où te désespoir s'emparait de mon âme, au
moment où mon pe~ et ma mérau désespoir, sembiaient m'abandocjiër, un
homme a paru tout à coup devant !RQi qui
m'a cansotce et qui m'a dit Je vous sauve-
'rai ) J'étais à ia y~ts de vntr ma main ac-
cordée contre ma volonté, et je n'ai co~pns
qu'use chose aux pardcs qu'H m'a dites.
et c'est.qu'it ne vouiaitpasquc je fjsse
la femme de Ct;t homme.
–Mon'Dieu! l ,f"
Voua pourquoi je suis uc9tte 'heure
chez vous, 'tRo~euc' dp ëaradt~, at~eva
Mite (ieChantdys. Jy suis venue seute, !e
fruat haut, sans craiBte, parje que dfpuis
que je suis au moade~cux que j'aime et
que je ven~'e m'o~t &~piis à~pir etn'ous
un CfBur droit, URè âme généreuse et ua
bras puissaat, capable de protéger tes tai-
bfes 11 de sauver i~s inaoCt nts.
~it~dieuïAit uageno~pn terrer tt.pro-
C<;t individu, qui ava~t eu maille à partir
avec un colocataire de sa maison, nommé
Chambeau, charbonnier, a attendu ce der-
nier dans le vouloir de la maison.
Au moment où celui-ci rentrait, Valèze
s'est jeté sur lui et l'a frappé à la tête à
l'aide d'un instrument tranchant, qui n'a pu
ctré retrouvé.
Il s'en est suivi une lutte, dans laquelle
Velèze a mordu le math~ureux charbon-
nier à l'épaule et l'a abîmé de coups de
pieds.
La blessure de Chambejfu n'est heureu-
sement pas dangereuse.
M. Mariant, commissaire de police du
quartier, a oavert une enquête et l'ait man-
der cette après-midi !c coupable à son bu-
reau.
Un aimable locataire, c'est le nommé
Baufr, jo,urna)ipr, demeurant, 10, passage
Boiton..
H~er, vers une heure, M. Aufort, {.onpro-
prté'nire, était monté chez tni, pour iui si-
ga~ter son cosgéet t'invitera quitter au
piustùt sa m:con.
thuM', pour toute répoBSP, s'est emparé
d'un marteau et en a assène un coup violent
sur la figure de M. Aufort. °
C donner a eu une dent cassée et )es
tè~rc?. grièvement bfessées.
L t'aroHcue lociUaire s'est ensuite enfer-
me chez lui ft n'avoutu t'n sorUr qu'à t'ar-
rivée de la potic".
M,Bercq,cotMmi.!S~!t'c du.qu-.irUci'.ins-
.truitt'&'0'a~R- ~)'<
'i!)~-t ')!
jL'&cc!dciH: da chamtn de fHier encore, un aoe.jdeHt, het)eru?em'?Ht
sans impoTtance. aeùiieusuri'embranehs-
mentdeLyonâNimes.
Dans la matmée.ie train 1GÛ1 s'est j'om-
pu, a son déport d'Atais, ~n arrivant au haut
de la rampe du Mas-de-Nègre.
La premi(''re partie de ce train ayant fait
haite a la gare de Saint-HHairf, par suite
des signaux d'arrêt, l'autre partu', qui .des-
cendait iarumpf; en acquérant à '~out ins-
tant une vitesse nouveite, est venue se jeter
sur ips wagons en staHon.
Quat'e wagom on.t été briaé.? en mille
picees Si'pt sutr's ont été fortMnent.ava-
riés.
li n'y a pa3 eu !ep!us petit accident de
personnes, pas un blessé.
Deux des voies sont demeurées libres;
mais la troisième est encombrée pour.vingt-
quatrc heures au moins. 8(;wj';)f&eh
~f:Fin'
L?s fous abonicnt décidément a Paris.
Avant-hier.sje racontais l'histoire de ce
ma!hfur."ux qui se croyait grand amira) de
France, et voulait s'installer dans les bu-
reaux du timbre.
Ce matin, voici qu'un autre aliéné a ré-
volutionné, vers h dit heures et demie, tout
le quartier du faubourg Saint-Hon&ré.
Bien que s'appelant Désiré et exerçant
l'iaGiRC métier aejourna!ier, ce pauvre dia-
ble avait fiai par se persuader, dans le dé-
rangement de son cerveau, qu'il était pré-
sident de la République t'fançsdse.
Quand les gardiens l'ont arrêté devant la
gntte d'honneur du palais de 1 Elysée, où il
voulait pénétrer quand même, Désiré s'est
écr;é
Laissez'moi, faquins t Je rentre dans
mon palais four donner ma démission de
président de la République.
A'i bureau do M.Duret.oùon i'a conduit,
cet hcm'ae a encore vou!u prouver au com-
missai! e ee ~o ice qu'il gouvernait la France,
mais qu'il commençait à en avoir par-des-
sus ta ~e
Un éclair de ra'son.au milieu de cette
folie
Trois suicides: .J;
A six heures et demie du soir, ?. Auguste
Paravieini, cmpoyé au JrZZ* /S'ï< s'est
tiré un coup de pistolet daf.s le coté droit de
la poitrine, f'n passant rue desAbb~sses,
dani. une voiture deptace.
H a clé traasporté a Lariboisière.
Amidiût demi, un vieillard de soixante-
deux ans, le Nommé Muiier, journalier, s'est
brûié la cervelle dans son domicile. Lamort
a été inËia;uance..
Enun, vers cinq heures du soir, un jour~
nalier, nommé J.-B Daré, a profité de l'ab-
sence de sx femme pour se couper la gorge
dans ie domicile conjugal, passage Watteau,
4. Le rasoir dont il s'était servi a été re-
trouvé dans un tiroir ou il l'avait caché.
M. le docteur Piep)us, amené sur tes lieux
par M. Djtmanchon, commissaire de police,
a déclara la blessure des plus graves et a
fait transporter Daré à l'hôpital Lariboisiére.
Signalons enfin un infanticide et un aban-
don d'enfant
La nuit dernière, vers minuit un quart,
M.Ardouh), concierge et allumeur de gaz,
rueLatour.ll, a trouvé, pla:e du'froca-
fondement troublé, baisa respectueusement
la main de cette ecfaat qui, dans sa can-
deur s'~Miap, venait se coouer à son hon-
neur. Puis, se re)evant,itpomtf'mp!a longue-
ment, en siienc'?, cette pure vision qui sem-
blait remplir d'un rayonnement de jeunesse
et d'espérance la vaste sa)!e si iong'emps
soiitaii'e.
Bianche, dit-il enHn d'une voix trem-
b!an!e, vous ne vous êtes pas trompée: je
suis prêt à donner ma vie pour vous mais
que sera le sacrifice de ma vie dans l'ef-
ffoyabte conaptot qui vous easerre? Ma vie 1
ah! devant Dieu qui m'entend, je la don-
nerais sans; regret comme rançon de votre
bonheur. Nais songez-y, B!anehc, si, tant que
vous êtes ici chez moi, vous n'avez pien à
craindre, te danger r<*p!u'a!tra plus terrible
encore quand vous en partirez t
Partir s'écria B'anche en frissonnant,
et pourquoi ? p
–Parce qu'it est d<}nx êtres que vous
aimez et que vous véaérez, vous Pavez dit,
et qui ont le droit de venir vous chercher
même ici– votre pèrs, votre mère. Ah! 1
soyez mille fois bénie de Dieu pouf tout le
bonheur dont vos paroles m'ont r~mpU, pour
!e sentiment d'orgueil et de Gcr~c que vous
ayez yersÉ dans mon âme muis vatre dé-
marche, héias t n'a été qu'une foKe su-
biimp~ q~'on s'efforcera d'expioiter peut-
être contre votre hsnneur.
Mon honneur répéta MUe de Chante-
lys avec catme et qui donc osera douter de
celui du marquisdeBaradieu?
Qui? pauvre ~Bfs~! ~uirinura Bara-
dieu &yec)H'is:ess". Mais ce n'est pas ce!a
qui est à craindre et vous ê~s prise e~yg e
tes mai!!es ëif cites de )a tr«(;~ la plus
o:!ieuse. Cet hom~e t~e'vous hsïësez, ce
misérable que vous fuyez, ce comte Leono
*nfin, it a, dites-youa, la parofe d& vatre
père?
-Oui.
Eh biep, s~ fort de ceHe paro~ fort
déro, ie cadavre d'un enfant nouveau-né du
sexe féminin, dont la mort remontait à
quelques jours.
Il l'a déposé au bureau de M. Thomas de
Coiiigny.
Rue des Petites-Ecuries, 4, MmeGones-
tMu, concierge, a ramassé dans la cour de
sa maison Hne pauvre petite fille âgée d'en-
viron quinze mois, qu'cHe a portée chez le
commissaire du quartier.
¡ HH'POLYTE N&SET.
'.aa.
~$
Les formes exclusives des chapfaux cr~s s
par Mme M6!ani« Percheron ont cicas e!tps ont nx.6, dmode. Dans tes.garnitures, )fs nuances sont
douces elles s'harmonisent a.vee ces former
graoeuse~'et ~ëgactcs '30, me Viviu))!f,
mcme maison, 24, rue de !a Pai\ f
BRUITS DE CO~L~SEB
Trois engagements importants à t'Opéra.
M. Haia.nziervientde traiter avec:
i" M. Vergnet, un ténor dont on dit te )))us
grand bien;
2° M)lc Beiv.t). que nous a~on's cntcnduo cet
hiver à !a satic Ventadour et qui abar.donr.e )a
c-arrière itatienne;
3" M. Perrot, )ë mari do Mm"' i'.ar'ot a nr=si,
maitre de ba))et a Saint-Pctcrsbnu" qx! v'e.')-
dra monter Ja~Mï~K~a po~r f:) rtni.'ccd~
MmoSangatii. <
<~M~.
~Unnouveiacto de bonne nd'~inisiratiùn a
)'ECHf de M. Perru), directeur de la Com~dit!-
Ffacçaisa, vient de icnouveter p~ùr trois uns
te traité qui lie Mme Arnontt-Ptessiit a Sun
th~~trocnqnatitéd'iponsioncairc.
Car Mme Piossis n'est que pcnsio~uire,
après avoir ét~ soiétaire;mais eUeapfrdu
ses droits à cp dernier tiird, par suite d'une
fugue qu'ctte fit a Ber)in,{tvad~&)o))o'-
temps. '<
Le proiësseur Brunnet, digne successeur dn
cctf'bre Robert Houdin, avait hier convié in `
presse & ai-stster à )i,t première représentation
d'un nouveau truc de sa composition.
Jo ne vous dirai pas en quoi consiste ce truc,
a'tëndu. que je n'y ni rien compris, si ce u'fst
que M. Brnnuet est un ftabito homme.
Ceta s'appeUe J!/aM~ t~x Indes, parce que
c'est una mane dans iaquft'e s'infittre un In-
dien, ma)gré)es innombrabies uce!ios dontf'tte
est entourée et les cachets authentiques que
Kazet )ui-m&ma a pris ta peine d'y appnquar.
C'est vraiment très curieux.
./tention probable de monter désormais de grands
opéras populaires.
Immédiatement on annonce )a réception àtL
Chate)(it, d'un ouvrage de M..foncières.
H n'en est nuUement question, je puis !'?!
f!rmer. Mais, si cela était, ou plutôt si ceta de-
venait vrai, notre confrère n'aurait-il donc p)'.js.
le droit d'émettre son opinion sur une qne;
si importante, sans qu'on t'accuse dap"A,.).pp.
pour son propresaint? 2 "i<
Ce'serait trop curieux.
Je suis, quant a moi, absoiumo'.jt do l'avis
de V~~MM; et si M. Mostein c~jmmande un
nouvet opéra, que ce soit à M..jonciéresouà-
un autre, je crois qu'il aura ra~so~
L'avenir duChatetetestia, j
OMHt
H y 'a une question U~aido se rattachant au~
plus mauvats jours de Commune
M. Hostetniui consacre une partie de so~
feuiifeton hebdomadaire it s'agit du rota de
la fée Azohne.~ue cette artiste a dû remplir e6
n'a pas rcmph d~ns ~g~c aw &OM ~o~MM<
Un jour, a !a suite d'una répétition, Mm&
Ugatde fit entp-ndro la musique d'une opérette
composée par ct!o ZMQMx~T' ~wiMMt
Apres l'avoir complimentée sur so.a tatent.~
compositeur, M. Hostein lui demanda comm'ent
il se faisait qu'e)[one tut point eagagée 'pré-
sentement dans un théâtre de Papis.
A cette question, l'artiste répond tf:ur qu'eUe craint d'avoir à :h\nar fdMtre
ccrtainas catomniesqui, répandais à orofu'dnn
ont, matheureusement pour ~tia laissé des
traces.
Mais enfin, chère n~amo Ugaide, votro
cojtroctton de t'Opéra ~us la Commune~
C?h n'a jamais existé. Voici d'aiifeurs
ce qui a pu faire imaginer cette trop céiebrc
codirection prétendue. Aux heures les ctu'; .1))
res de 1871, la Comédie-Française, le Gymnase
)es Variétés, etc., ratèrent généreusement ou~
verts dans l'intérêt de leur personne). L'OttéM.
fut fermé, le directeur ayant mis à couveM <<
responsabilité par u.no démission prudea~ A
ce moment, un certain nombre d'artistes tvpi~-
ques mouraient littéralement de fai~t. En m~'
sc')ee da cetta misère, je fis appo! aux ta.~
qui se trouvaient encore a Paris; et c'e~
leur concours et !e mien que fut orge.r~/
représentation qui devait être donr~ ""c
le lundi ~2 mai 187L, au bépéfice da "f~'<'
tre, des chœurs et des employas de' la m
Tous ces coacours étaient absoiu~r.nt "SOD.
et d~sintérdssés, ça!' H s'agissait sratu)ts
d'humanitc au premier chef ~t"~
temo~da camaraderie. Vn~ ce (. "e
8inct saunec.rmaeadordoi~ Vmace quoj'di lait~
Sic~stuncrime je doi~ëtre bien co'UMb)?"
c~r ce cnme, je t'a.t commis mainte et <
fois dans m~ Mr!ère, en chantant pour
vre!. pour les canons, Pouriesarr.~P~-
mais jamais pour les mamfestatio< '~r.-
M'a-~ouvueaux concerts d.
on vus au concert de fndératinn n.
du Théâtre Lyri~, ~T
persistent ~dans~cetto représenta
.nai autre chose qu'une m'oatian puremeut
de soa droit, il venait ici, s'il menaçait
d'un scandale, que lui répondriez-vous Y
Que je !e hais l
–Et S!, au !ieu de cet homme, c'est votre
père qui se présente pt vous conjure de le
suivre?
–Je tui répondrai que je vous aime mon..
sieur de Baradieu, que je ne serai jamais
quavous! l
Baradieu jeta un cri de désespoir etd~
joie tout ensemb!e, et il atlàit se B~ciBi~r
de nouveau aux pieds de la jeune ~!e quand
)e timbre retentit au dehors, sonore et stri-
dent, annonçant un visiteur,
–Mon Dieu t murmura Manche a'~e tm'
aceent de terreur pro~oade.. sa
Baradieu se tcuraa vers la jeuae ai)e
-Qui que ce soit, dit-nd'URe voix ferme
vous naveï rien a craindre mon honhCur'
vous Favez dit, répoad du vôtre.
En ce mom~tta porte s'ouvrit.
Un dûmasiique entra et dit tout bas ~f
qnes mots à Baradieu.
Ce dernier tressaillit:
–Etiei e!ie 1 bdfbutia-t-i! en ffo~;H~
tesourcliayes~ère. "Mf
Puis, &I!ant prendre la main de Bhmehe
qui etan restëeiaterditeet muette
Venez. Bianche. ma femme v~z
ro!e, vous ~ure que jamais, B~ vSS
vous ne se~a ia femme d~cJmie Jo~
sa~"cS~
saton e~nti~u;.
~mûmë!~ ouit disparafssait.'ie dompsi).
q~e introduisait dass issai&a qu'il vM~it
de quitter la personne dont !e noia Fanait.
un moment troubM.
Cette personne n'était autre aue ~e de
MonMesert.
PtEMtB ZtCCONS e) ABOLfES
(J:<Ï~«,
deux doigts de sa perte, et qu'il est tout près
de céder & !a passion qu'eite lui inspire. `
Seulement, où ce coquet centre gauche ne
ressemble plus à don Juan, c'est !orsqu'it veut
absolument mettre un prix aux faveurs qu'it
promet d'accorder. Don Juan'ne cherchait dans
]a séduction que ta séduction même )e centre
gauche paraît, y chercher quelque chose de
ptus. ïeue est un moyen. C'est par h séduction, en
effet, qu'il veut arriver au pouvoir, et it ne
songa a séduire que pour pat'enir a domine!
Que !à droite, par exomp'e, consente :f s'unir à
hu, et it lut fera
presqueautahtdaportefeùiUesqu'u compte de
membres dahsson sein.
Au lieu de~eeM~F'c, mettez e~t~e
~~ot~ etvons aurez une non motns jolie
déanition du centre droit..
t.Kj,
'a.Mt')&< 6 ~~M'oq'pit'' !!ip ~MtQs~t.
.B~&'St~'tin''Ou iit d.N& !a-Z~<~Ps~~
-Dt;s~un ,t
'S'il est de par te monde politique une chose
gaie, nn spectacle joyeux et hitaranr, c'est ce-
lai que d0t)n<'en ça moment à ta galerie. cer-
tain grand journa) bien connu pour ses v&ria
t'oas th'éristesous M.TMers. fmioniste~vaDt
ta lettre du comio de Chambord, rethieriste
après, et provisoirement repubticain conserva-
teur avec une ~0) te eutro-baiHée sur le stathon-
dérat: nous avon~ nomme ie .foM~~m~~M
Co jotf'naboa.doyant et divers.sapricieux
et ieger, n'osp-t-it pas atCcherfa prétention do
traiter aU{nom,dM c-entte.gmtche av~& tes etfar-
g6s d'an'a~r~~u centre droit? < .Do[mez-nou9,.
disait-i~'cyaiqu~ttuat ity a tt'oi.s jours, deux
ou tMi&portet'cuittes, et ia.paix est taite.
Engage vo.us eonstituM ta Htipubiiqua sept
tfnnate, reprend it a))jourd't)!]i, et,;npus .coa-
seotons ~jnet~ro~notM waitt-idans ta vûtrût
Tant d'anuaGOtitous, c~6)nd. notts rcnvei'se.~
Le journat de M. JohuLemoinne, partant et
agissant au nom de fe mûme centre gauche,
qu'il jetait nagufM par-dessus te bord avec te
MOS-ta~on. qu'on, s.ut,.c.st mU'a~;j}t.pour l',
t{u.e de setnM:ib)~n puMo.ties soient j)ùs:iiL!fs,
)tFaut, eo vo'it~, que te niveau de ta morat'té
potitique aU s~ngn~i&rerfieht baisât' dttfM ce~
~ays. Ony mettait ptus da eirconspfctitU) jadis,
t'u temps des Bfftin-ëtdex Sacy: on y mettait
surtout ptus;d'babi
¡, ,.a,awii;a^t
'M~a'uott ismoj.a~t&,&i HSiu i[ia'!)i'p .<
ft~ .<; <~i- -t!
.L'M%'<' MC~'o?<< a comment i! y
« qaetqdn 'npsfa pubticatiou d'uue série
d'~tUtt~s sut )a tt.ann-tHaconnerit' Aujour-,
~Ue.meî Hu imniere ia myst~j<'ose pais-
s&aee du cottsett d~ ~<ï/ ~M~
compose d~~rtt!tsohnageaia~[')ib!e8qu)'
pfé&tdent. aux destinas de JaSoeiétt'.
< Dans cctr~yaii tr~ Mfnarquabt!' et d'un
intérêt puissant, je decoupH cène sc~ne de
j'iBitiatibt! au noviciat ~'w~e ~K~~(!
dontiafautasiiiagut'ie fNtbii.u faite pour
frapper t'intaginution deju sm'e~~ee~~Sj
adeptes: ,.n.y'f,
f.fl.KCu)'r)j.i' "t.;q M'US ntf t.tt.
Lorsque ~tsnti~ps:sont mm's,t'adapte, ')ong-
tempsjaxajNiné'a son insu, at dont Jcs chef~ de
l'association o~t.fég!~ le tè!e '??!- .seton ses
aptitudes, est aMiré à un rendez-vous en appa-
rence indi!T6rent. ïi croit souvent poursuivre un
appei du plaisir et tombe tou~à coup, comme en
un piège habHement dressé, au mitieu d'un cer-
c[e d'hommes masqués, vêtus de robes bianehM
uvec desécharpes rouges, ~qui tiennent des
glaives nus sur sa poitrine.
Devant M.suruno taMe, rnisseHe de t'or
&nUe une couronee et un poignard.
Unevoixiuidit:-
« Regarde ces symboles des passions, de ta
vaaité~tdeia servitude.
.< Choisis t.
< Si tu veux )e pouvoir, signine par ia cou-
ronne, ou !a fortune, que symboiisecet or, nous
pouvons te doocert'un et rautre, et nous Ba-
rons quittes .envers toi. Mais tu n&menteras que
pour tomber victime de ta
t Si ton cœur; aUiContraire, aspire a deuvrer
l'HumMiie du joug de ses tyrans, prends ce
~oig'nard c'est t'attribut de !a vraie gtandeur. x
Cette ~rmutë ne taisse rien à l'indécision.
Si ie recipiendtire hésita, itea sait tMp peut'
être pour retouraer sur ses pas..
Si, resdisant.t'~spoir que Ses frères ont conçu,
it posesa mainsurie fer; isf puissance ~npr6-
mecampteiUne force de p!ùs.
A)OM une draperie t cartate s'ehtr'onvre pour
taisseMVOU* un autet chargé d'uno croix snr la-
quetie est. cloué un cadavre de cire perce au
.<;CËUr. 'i-
« Tu vois, reprend l'initiateur, comment; fi~-
nissent parmi tousses parjures!
x A~ genoux! Jure haiue aux trônas, aux
supe'sti ions et aux usurpateurs de ta ten'e!
he serment du nouveau juge inconnu s'écrit
avec du.sangsur un parchemin qae~'initiateur
Oi'ûte à;ia n&mme d'un trépied M dont ta cen-
tre est jet~a aux qùatt'3 points cardinaux avec
« Si:.tu tue-tsAta fei~urt~H')(Mt cœur a)~-
ract)é.d& ta poitrine tût), bn'ue ainsi et que- >
Sttscen.lfesm~udttfs scmC~ntat~ p~ussiëfo
du chemin qn
Deux ëch~s de (;unHss
peUte~ t-atnaradfs scm <~) hi~n un ttifd\M~t-
truusem-nt du )a p'ima dot/nu,– encf n)'-)-
mt')ttt!t).sf'it: (iitta ~'fï.<<
"tt~fHf~.usu~t~aJ'uirHp'ai~ir.
SùmJdin ).i yieUftip, ~m Ot'.oute à ta pf.))'~ de-
pui:mn. moment, futre~daos. ta tûyfr.– Cha- (
<:utio sa tait.
~EO~ET~N DO m~§'?"'
T: 1(}AVMLt~4.
~t <.7~ ,clk zs! ,p'
-~9'!m'tt!<
.<
LsBuê
E
~t~ .B~M~!&
~q.h&tt: ~.b'n:~it.'i'
\~M~Ç~~t~: ~?.r.3'!m-H~
~y ,PRQTE'CT.!ON
CepêRdant,alavue deMHe de Chante-
ra, Baràttieti âempura uu tnstani immo-
bite et comme n'a ppetiestupeuf.
B)aachet s'écria-t-ji éa aiiKnL eUe.
Vousieit.chez moi t
Oui, r6poadit iu jfùne ft'te d'un
.toya(ctcandtd
Bara.d'ëuAressaUiiL
L'heur~dupëni suprême ~tait venue.
Po~'r 'ju~nne tëïume, pour qu'une enfant
c&tBiffte Blanche eû~ au:si rompu tont à coup
a~es usages, avfc tes obtiga'ions du
moadt, it <'a)iaiKju'fi)e ëtteut puisé fa fëso-
hui~B tbrct: dans )'ii
itit'@~ayK'.<, se dernandaut que) nouveau
mathmr it~att appr~dre.
<~t sauv~Mf'F t'Hpétd-t ii <'u<;LerchaRt
'(t) ï
Continuez donc, dit-ene ce)a ne me cha-
grine pas oa Ne ~~eAe que tes bons terrains.
Une jeune CHe se présente chez Tatbpt,~&,la,
Comédie-Française, dit don Spavento.. ~.n~
-T Monsieur Taibot, s'U yaus p)aît? <
C'est moi, mon enfant..
–Monsieur, je voudrais jouer )a comédie sé-
rieuse.
Malheureuse enfant lietMû'te est un ter-
rain
Que qu'en m'tait, monsieur ? je prendrai
~M~' f ÂliIYRAN?.
~J; MIRANT.
~q~m»~~A. ~~ITR~~ ir. ~t~
~T'A: BOURSE'y
T ~riurl ~s.:
Le baromètre de fa Bourse continue à
baisser et marque: petite p!uie.
Le 300, qui avait, i{ y a trois jours ta-
passe te couMd~ 60 francs, ferme a 39 7!i,
eu baisse de t2 centimes sur hier.
Le 5 0/0 ferme a 9m 7, à 5 estimes au-
dessous de iae~turR précédente.
La Banque de Franae est attaquée par de
fortes iSveittes fi)ë 'terme a 3 8UO fr., en
baisseda 32 50 sur le cours d'hier.
L'Uaiien baisse de 2!j! centimes :c'esHa
cocsëqaeBcede la forte hausse da Tnois der-
nier ~t puis, it faut bien le dire, on pré-
voit pour un temps prochain rémission
des obligations de~MÉHdHmaux, garanties
par t'Etat,:eHes/habi)espMëparcnlte terrain
vendant de ta Hente indiëtine.
Le Turc a monte 'Je 2:! centimes, ('ranj
..Men iui fasse. Ce quej'at'ftrme, ~u présence
de;) badauds, c'est qu'atn;uae cumhicuison
un peu s~neugeeteîubrassaQt t'avpnif n'est
aJ~ptée.ui Q )at'
bre, L~ut't%n.arefusM,àM, du Le~eps~es
dë!a!s qu'j) su'iicitait pour !pp!icatio!] da
-nouveau tonnage intornatioaaj df;!ù un v~-
t~abJe eH'ondrementsur tes titres du Canai,
qui sont tombes, les actiuns H 4(J2 et tes
de!~g!~ions ij ;!<)0. ~)
Ra même temps, on %p.pK'nait qu'un nou-
M~Usiiiistfe.venait de ifa~per tu Campa-
~aip IraftsatiantiquR ie paqu"bo6 ~'J5~c~
a péri !<* bâtiment ëtati assuré, dit-on,
j.~ourtrpi'imUtions. Les ae~on~.shnt .totTt-
bées de 280 francs a 250 e~ SjB.Mnt reiev~'s
à 260 en cfôture..
Oa se montrait enL Bourse une depcchfde
i'Agcnce!Iavas, dat~e de Mcibournc .ie 7
avri), qui annonce qub Je roi Cacaban a cède
les i!es Fijji l'Angteterre. Et ie cabie aus-
tralieft, qui transmet les faits et restes du
roi Cacaban etdes!tenFijji, tei.temu.et sur
RoCnefort et suriaNouveiie-Catédonie! i
;e o:0 ,`cu ·
.AUGU3TEVO!SEMBERT."
.R.i~
~;l9V j~
CORHESPONBANCBt~
1 t_ > )'-r
Nous recevons la Jettre suivante, que nb'
treimpartia)itë nous fait. un devoir d'insé-
rer,
Londres, te '7 avril 1874.
~T ~Bd~rd street, Bedfptt sqnare.
M6M~M{~ ~ï~c~M?* ~M~o?~aJ te Gaulois.
Monsieur,
Oa,me met aoos )es veux)eavrit, dans tequelje )is ta j~)trase suivantf:
K Ffëd~ricDacosta. t'uncien seo'étairo deRaou'J
< Itigautt, vient d'être t'envoyi'; devant tes pn.
« chitines assises de Londres pour ~M~~M~
K PO/. 0
L'individu anqno) vous iauss :)ilHS)6n n'a rien
de commun, si ce n'est une similitude de noth,
avec -ntonfr~re Gaston Dacosm, ex-s'!crétau'e
deRaou) Rigaujt, quisetrouve uctue!.temenla
taNoaveHe-~tttédonie,
Quant à moi, réfugia ù Londres depuis mon
évastoa de Port-Louis, mon prénom est ~a~-
et non F~M~c. Le nonunô Frédéric Da-
costu, auquet vous voulez sans doute faire aHu-
~ioj), et qui ~ient d'être traduit da nanties tri-
bunaux anglais, n'est point refugi.6de la Com-
mune. J'ignore môme s'it est Français.
J'espère que tes journaux~ qui auront repro-
duit votre note auront ta iovauté de reproduire
e~)ement!aprësenterestiÙcalion.
N d a. w `vd.m7~~7
.at~.&~ DAnoitTA.
'Ce .qui'e p~M" ,']
M. te président de )a Répub!icue' est sor~a
hier apros-Midi, avec )n mai'Hchat~de Mue-
Mahon et. sou t)~, puui' renare que~uM vi-
sites tûut intimes..
Aujourd'hui jcuo.t'HCt'-p~ou ):j) ptéji-
dcu~y" '
SfYait-i: 'Htpft'f.titit~x, 1~ ~fu'~cha! ?'
i! faut. )t' ct't)))'<- c;.i)', p9)- suu tn'd.re, on a
nt~)t~ !)i"t' apit-s-tuidt, tout) ics ui~,a tie
co)'t~.)ux qui .se t)'uuvâi3tU datis te jat'.iiH
d).t palais.uei~
Lt's '()bsB:iu'd6'Mr'ëc{~c''ut.T ~Ë'jt
b("S.. 'b"t< t' .~)').-i!)~f
è ~ea~-tMr te sens des dernières pa:ro!es de
Blanche. r
Moasieur de Baradieu, conthtua ta
jeuneutie d'une voix c!aiK:<;t vibrants,
vous savez te'majhput' qui mr- me:raçait,
n'est-ce pas? Ehbien.ceinsUheui', j'en ai
douté jusqu'au dernier ïs'omcat, jusqu'à la
dernière heure. Hier encore je.tn~ fusais
a 'y;CM~e; aujourd'hui if n'y a p)us: ad
trop, car, avec lui, le désespoir est entre
dans notre maison.
Promise ? dit Baradieu en s'en'orçant j
de dominer son émotion. Votre mam pro-
mise ? C'est impossible t.M. de Cbanteiys
aar& voulu seulement' gagner du M mps.
pour tenter un dëroier effort.
.Btanche regarda Baradieu avec une ex-
pression de douieu~po~gBant~;
–Gagner du temps, dites-vous ?;Mpos-
dit-6t!e a~ec tristesse. Vous y(tyez bten 'que
!e nïatheur est irréparaMe et que mon pt''re
est-livré aux mains de cet homme, ptusque
\'ous avouez yous-mt''mequ'i[ n'a pu Hdac-
cordersa demande quedans i'espoh' ta
reppeudre Vous-voypz bien qu'i} y a~ans
tout ceci une fatalité que je ne puis. com-
prendre, et c'eht là ce qui me désespère) 1
Kh bien! moi, je ne veux pas, eiitfc~ez-
vous. je ne veux pas être !a temma de cet
homme! et c'est pour cela quejevie
Etii y avaitdansie ton dont ecs mois
furent prononcés un tei accent de résoio-
tion pfesque farouche, que Bsradipu sentit
un tt'essaiHFmeotdans tout son 6:re.
Htanchp, ~it-i), vous (''[es ufi uugede
pureté et dec~ndcur mais, a~'z-vous bien
jëncchi à ce que vous avex 'ait MU.vettaift
ici, chez moi. chez un hotnmt', seu'e.
presque au grand j-;)ur et devant tous? chëre
ft matheureuse cnfaalPCertfs, je ct~is pou-
voir répondte dt; (Ut's gem tnms, pourtdttt,
-qui vous dit que t'Uft deux ue wos ;< p~s ,J
McOBnue, et Me tapotera pas d~a~in M d~s
Tout ce que Paris compte d'illustrations
de tout genre, sans distinction ~'opinion,
avait tenu à rendre un dernier he!Rmage au
défunt. w
;Près de cent cinquante députés, tout
rinstitut, nombre d'académiciens, le minis-
tère tout entier, que sais-je encore?
La levée du corps au palais de l'Institut,
où habitait M. B~uté, a été effectuée a midi,
par le dergé de Saint-Germain-des-Prés.
Le service d honneur.était fait par un dé-
tachement du 70° de )igne.
Le déni! était conduit pa~MM. ~rjte~ Ÿ
Max Beu!é.f)'s da défunt.
?. le jprésidpnt de !a République s'était
fait représenter à la cérémonie pa? un de
ses ofuciers d'ordonnance, M. ie prince de
B~rg, iieutenant au 7" régiment de chas-
seurs à cheval.
Trcs simp!c)asse<
Sur te cercoei), t'habit a pahnes vfrtps,
!f;s'ias!gn<-s de M. Beuté 't d'épaisses foo
ronnfs de vioiëttes de Parme et de lilas
blanc.
L« mcrveiUeuse é~tisRde Saint-Cër~ai'
dfs-Prés, que décorent les fresques d Hip-
po!yteFiaï)djfitt, n'avait rf eu aucune déco- c
ration un drap noir était tendu derrière )e
grand ~ute): au miHeu dn chosur se dres-
sait !e catafatque, r
tnair~~c3!'tf-)cd'un'cïb!Y M semé d'é(;s-
sonsârinitin'f'dudéf'n't.
Ms'rFrfppg), évoque d'Angers, a donné
t'absoute.
~L<'s cordons du pct'étair'nt tenus par
M~.B'tfTet. pK''sidentt)ei'Asf!emb'f~nat'o-
na!e; de Brog~ie, ministre de f inférieur; `
WaDon. secrétaire pe"pé'net des bc~ux-
arts .CaTO~ de t'Afadéfnie ifa&çaise Si-
gno). desb°aux-
iettr~s' ".<
C'ionspatmt tes assistant: )e mimstt're
au gr~ndcomptet duo ))acax''s, de Four-
tou, de Larcy. gênera) du Darai), amira) 'de
Dantpierrcd'ndrnoy; !cg~n<~a) deLa'hni-
r.'uut, gpuYerneur dR Paris vicomte d'ifar-
c()urt,-sec!'étairegénéM< dH i~pr~sidenoe;
Eugène.: Duff'uiiie. cbff du cabiBet du prési-
dent Baragnon, Vente et Desjardins, s"c'é-
taires d E'ht duc de ta Roebefbuc'.utd-Bi-
saecia, amb~ssadeurde dé France a Londres;
baron Beyens, ambassadeur de Befgiquf;
de Gafayoa La~ur, Joubert, conue Daru,
Batbie, Picard. Voisin, d<' Barante, de Cu-
mont, Arnaud (de i'Arifge), Vautrain, B~aus-
8)re, Soubeyràf), Baze, (teGoutard, Victor
Lfiiranc, Otartes B'a~c, gênera) comte de
Otabau') )a Tour, Firmin i'idot, Pau! Didot,
Chadt.sGarnier.Camitle Doucet, tranchant,
marquis de Cramont, comte de M
iu, Seb?rt,J. Lo~vet, d'Hau;sonvi)te, de la
BoutUerie, de Mérode, vice-amirat Saisset,
de Kergoday, baron Lanpy,Jouvene)', Louis
d~ Saint-Pierre, comte de Bryas, Biavoyfr,
~o!owski, Georges Bizet, Armand Gutbat,
d~ R-pssé~ux'r. TaiHiand, de Mmairac. D etz- v
Mpnnin, Dpiassus, Foliet, Cabanei, Baudry,
A. Thomos. Hobert-Fteuty, R°ncN. ,Bcu)aB.
gnr, da ta MoMay. Montaigaac, Lambsrterie,
LacombR. H'tmViHet, i'~iede Beaumont,
Adnet, Rfy~r, amiral Fouriciton, marquis
.'ië Dampicrre, de Cézanne, Combler, Jean
b'unet, de Mortiant, Amat, baron Taytor,
L6onS9y, marquis de Partz, Bûcher, de
Mortemart, marquis de la Guiche, Auguste
Léo, Henri !ioussaye, deLacombe, B~ren-
ger, Piou, Massenet, C:)miHe Rousset, Clé-
NRnt, C)apier, Michat Chevatje! de Sacy,
Marquis de Bé!hisy, Michf;i Lôvy, E:mm,
H~chane), L. de V~et-Caste!, marquis de
MaHf sabré; Ha)anzk'r,duLocIe,.EmiiePer- )
r.a. Ch Giraud ics généraux Desvaux,
Maxure et Robert ttossmann, secrétaire
générai de ia préfecture des Vosges ) Daudet,
Xavier Eyma, etc., etc.
LesdépouiHesmorteiifs detM.Beuié ont
été inhumées au Pcrc-Lachaisë.
Quatre discours ont été prononcés sur sa
tomDe, par M. df B'og'He, ministfe de i'in-
tétieur; par MM. Signoi, au nom de l'Aca-
démie des beaux-arts; Jourdain, au. non
defAcadémif* desinscriptio-ts ctbeUcs-
isttx's, et Girard, de i'Eeoie normate et
d'Athènes.
~'i'ous cM discours ont eu irait a )a vie'
privée du défunt et à ses travaux thtératrës.
'Le jury de peinture a terminé l'examen
dt'*s tabteaux envoyés par nos attistes pour
l'e~o~ition aunueite du patois de i'iudust-
trie~
'1,84~ toiles ont été ndmises. sans coiup-
teries.a~uvrcsdMSt'xemtpts, qui s'étëvcnt
au chtu'f'e de 8Ù() environ ce qui forme un
to!at d'envh~H 2,640 tableaux.
Unpeu de~tatistiqusâ ce propos
-Eni8M.te ~Mnbredfe oa'j~'s admises
au Sa)on fut de ~,2~7 ~H 18(j7, matgré rHx-
po~ition univtrs~!e, !e Salon auRuei mon-
tra 2 745o!jvrage&; en 18(~8 on en compta
3,')67; end8M. 4~80; eM]S7U,3,2g().
Eu 1872, ~uusia ~treettun d!- M. Lh. LitHnc,
cec'YitlrHs'ab~issa~Â-<~6t)7, et en'1873, a
2tl42.. '-<< "~n'
oreiHes étrangères. mafveiitautf~peut e~re,
que ta femme qui se trouve en ce moment
sous le toit du marquis df Baraaieu, c'est
mademoise!)edeChahteiys?
La jeutieft~H remua tristement ia i~t.et
un doux~ sourire eff~ura ses iè/Ms pu'es c
McMteur (ic Haradieu, répondit-e'ie,
J'ai obeisiavûix de mon cœ r,je ne m~
suis même pas demande si je faisais bien ou
mat; M m'a dit de venir. je su's venue et
nta coMSciencf M me~epfoche rien.
Mais votre père, votre mère ) I
–Jecfois qu'iis ne peuvent pius ritsn pour
me protéger et je suis certaice qu'au
fond du cœur mon pauvre père approuvera
Inré~otution que j'ai prise.
–~aisentm! insista Baradieu avec une
deraicfe Msitatiou. pariez, .et dites ce
que vous espérez de moi t.
Et, ea pariant de 'a sort?, if prit dans sa
main brûlante la main de MHe dg Chante-
lys.
lys. Cet)eci!e regarda unimtantsansrêp0!i.-
dre puis, f'onR voix doues et profonde,
coMme si eue traduisait uae autre voix,
ceite desen c(rur
LorscjiM' j'étais toute p6i~rcprit-e!)e,
je me sou~eHs qu'un jeune itoanae vouait
souveut u C!~nteiys ii Était jecu, non coit:-
me UH etrau~t;)', mais cwme un a)Bi. Sou-
vent je )ë rencoutrais dans !e parc, causant
~on~uement, gravement avec mou përe; et
un jour, nommai) venait de Bous qnittpr,
après m'avoir embi-assee au front, j'fHtendis
mon pcredin! m-~ ss~fg Voit!!) fume ia
pius toyat'~ c' !a p!us ucre, ia isat~'e )a p!us
gen6re'se que j'aie ja~aL; rëucon'rec
niaache! murmura Baradieu a~ec
émotion. B!aHche, qnf! cttnt ce j&une
homme? ~r '<'
J'étais b~n enfant, poursuivi! Mi!~ de
Cbaniefyssmis i
etjent'habituais'a considérer d~s !o~s com-
me un être supérieur aux autres Cfi!!i ijui
'~yait AffacMa mMa~fe un eareU t'?anèi~
Cette année enfin, si nous ajoutons aux
2,640 tableaux reçus les œuvres de sculp-
ture, d'architecture et de gravure, pour les-
quelles !es jurys n'ont pas encore fini leur
travait d'examen, nous revenons au chiffre
ordinaire de 3,500 environ.
M. Mac et s'est vu refuser, cette année,
deux tableaux sur trois un paysage avec
une figure, et le bal de t'Opéra, acheté par
Faure.
Mgr Guibert a présidé avant-hier la
~séance générale du comité catholique. Ces
séances auront Heu les 8, 9, 10 et 11 avril
courant.
t .8T~ 09 <
Bônédiction do l'église Sa-int-Georges.
L'oeuvre de la mu)tipiication des égHscs,
inaugurée a Paris sous l'épiscopat de Mgr
Sibour, a été reprise par S E. le fardinat
archevêque de Paris, afin de faire ta''e :'< (tes
besoins nouveaux. Déjà dans ie quartier
Monceaux, une nouveiie église, sous le vo-
cable de Saiat-François de Satcs, a été so-
lennetië~ent inaugure )e ~octobre passé.
nier, dans te quartier de la ViHette, )'é-
glise Sunt Georg~):. dont le nom rapp.eUe
un voeu de .Mgr Darboy, a été ~oleaîjd-
temfnt inaugurée par S. E. le cM'd'aa) ar-
chevêque de Paris, rssisté-de M. l'abbé
Legrand curé de Saint-Germain-t'Aux~r-
rois et de M. t'abbé d'Hutst, promoteur du
diocèse. Le curé de cette nouvelle ég!is~ est
un ancien vicaire de Sair.t-Germain de Ch:
ronne, M. Caiflebotte, qui fait app"I aux
personnes chrétiennes et chari~abtf-sq'i)
voudraient b!ni'aidc!' a meubler < à à four
nu' iès chosea les plus indispen3aL!ps an
cu~tc de son éxuse, éng~c dans un desp!us
pauvres quartiers de ta capita)e.
Ce nouveau tesple occupe, au carret~ur
des rue Secrétaa et Pueb)a, uu csp:ici' de
')2(~)0*m(''trps:ce qui tui donne la même
étendue à peu près qu'aux égtisfsSaint-
K'oi et Saint-François de-Sa~s. li compte
:t2 ïnctres de longueur sur 23 de iar~euc
(dont 17 mctrcs de î!pf); la hauteur d" ta
c'f-t' de voûte, est d's 18 mètres. La nef prin-
cipale compte sept arcades u piein cinue ei.
e&t accompagnée de deux bas c~téa ssspz
spaeieuy.Son tty)e est roman-gothique, com-
me celui de l'CKl'sc de ta rue Brémontier. La
t'nçadese
i'égtise Saint-Picrre-de-Montrougc', doat on
a suivi le modëtc enc~ qui concerné l'ex-
térieur.
CeiteThouvfHe ég'isc Be coûte que 200,000
francs sa circonscription renferme environ
douxe mi)Ie habitants.
M~r Guibert, arrivé à deux heures préci-
ses, a été i'çu par les autorités, auxqucttes
étaient venus se joindre tes membres du
conseil d'administration des édiiices rf!t-
gieuxets'6!aircs,sa'Q:r:
MM. Couturier, Maiher, deMachon et Ftr-
dinant R'ans, qui a remis a Sa Grandeu)' !es
ciet's de i'égiise.
Ap'rps ie chant soknnet du Fc~ C~'M-
S. Em. )e eardinai est monté en chaire
et a prononcé une briffante a)iocution, dans
taquelte {'a remercié les autorités, qui l'eut
aidé âibnderdeségHses dans les ditfercnt~
quarMer~ pauvres de la capitale.
L'assistance était des plus nombreuses
nous avons remarqué M. l!uHet, maire du
X)X° arrondissement, et ses deux adjoints;
MM. Gager et Détouche, beaucoup de prê-
tres, des habitants notables du quartier.
Cette touchantt; cérémonie a été terminée
par te 2)tM~ so'ënnci et ta bÉnéJiction
papate donnée par Mgr Guib~rt.
Ume exécatioa ca.pita.le.
` M. de ParM, qui dessert actuellement
toute la province, a exécuté hier matin, sur
la grande ptace de Bayoune, te condamné a
mert Corréas.
Une dépêche télégraphique no:)s apporte
es détails succints ds cet~e exécution.
1 Au lever du jour, t'cxécuteur des hautes-
œuvres, qui était arrivé ta vci!h à Bayonnp,
avec ses aides et son funèbre matf-ripi, a
procédé â'l'instaitation des bois de Justice.
Un~ toute eonsidérable assistait à ces pré-
parattis.
Quand on a réveitté le condamné, i) n'a
pas paru surptis delà terrible nouvelte que
lui apportait le gardien-chef de la prison.
Corréas s'attendait à tout instant à cette su-
prême expiatioa. lia marché d'un pa:( fer"
me a l'écbataud et a prononcé avant de mou-
rir quelques mots en espagnol.
Corréas, on s'en souvient, est d'origine es-
pagnole. Apres avoir assassiné un percep-
teur pour le voler, il s'était réfugié dans
les momagû~s, ou tes gendarmes ont eu
grand peine à te rejoindre. Condamné à
mort par la cour d'assises des Basses-Pyré-
nées, il vient de payer sa det'e ù ta so-
ciété. i..
Tentative d'assàssina-t.
0~ a arrêté hier, vers minuit et demi, un
nommé Emiie-Att'rcd Valcxe, âgé de trente-
trois ans, passage Sainte-Marie, l~,incnlpé
de tentative d'assassinat.
gaage. Plus tard, j'étais devenue graade.
H y avait bien longtemps de ce souvenir, et
pourtant je n'avais pas oublié. Un jour, un
visiteur se présenta a Ghanietys: ce n'é-
tait plus le jeune homme d'autreMs, c'était
un homme; et, bien qua des anaÉess3 fas-
sent éboulées entre son départ et son re-
tour, jeté recoaaus.H vima moi, m~ prit ta
maia et la baisa. J~.te fe~ardais, et je fus
frappa de i'air de tris!esse répandu sur ses
traits. Le soir, j'en (M la remarque à mon
père; et le comte de Chantetys me dit ces
m~ts.qui répètent profonaémect depuis
dans ma mémoire Mon ent'aat, me dit mon
père, notre monde s'est .pas fait pour de
parëiHes natures, et eties~'y épuiser sans
pro&t ppup personne, q~aud e)!es pour-
raient y rayonner: po~e vien'estpa~ faite
pour !ps héros
Et que! était cet homme, Bianche? in-
terrogea de nojveau Batadieu, en pi'oie à
nne vive agitation.
Piu9 ~ard e})!h, CQ!itiana ~e de
Chaatelys ies yeux baissés et la poitrine
émue, un danger m'a menacée au moment
où te désespoir s'emparait de mon âme, au
moment où mon pe~ et ma mérau désespoir, sembiaient m'abandocjiër, un
homme a paru tout à coup devant !RQi qui
m'a cansotce et qui m'a dit Je vous sauve-
'rai ) J'étais à ia y~ts de vntr ma main ac-
cordée contre ma volonté, et je n'ai co~pns
qu'use chose aux pardcs qu'H m'a dites.
et c'est.qu'it ne vouiaitpasquc je fjsse
la femme de Ct;t homme.
–Mon'Dieu! l ,f"
Voua pourquoi je suis uc9tte 'heure
chez vous, 'tRo~euc' dp ëaradt~, at~eva
Mite (ieChantdys. Jy suis venue seute, !e
fruat haut, sans craiBte, parje que dfpuis
que je suis au moade~cux que j'aime et
que je ven~'e m'o~t &~piis à~pir etn'ous
un CfBur droit, URè âme généreuse et ua
bras puissaat, capable de protéger tes tai-
bfes 11 de sauver i~s inaoCt nts.
~it~dieuïAit uageno~pn terrer tt.pro-
C<;t individu, qui ava~t eu maille à partir
avec un colocataire de sa maison, nommé
Chambeau, charbonnier, a attendu ce der-
nier dans le vouloir de la maison.
Au moment où celui-ci rentrait, Valèze
s'est jeté sur lui et l'a frappé à la tête à
l'aide d'un instrument tranchant, qui n'a pu
ctré retrouvé.
Il s'en est suivi une lutte, dans laquelle
Velèze a mordu le math~ureux charbon-
nier à l'épaule et l'a abîmé de coups de
pieds.
La blessure de Chambejfu n'est heureu-
sement pas dangereuse.
M. Mariant, commissaire de police du
quartier, a oavert une enquête et l'ait man-
der cette après-midi !c coupable à son bu-
reau.
Un aimable locataire, c'est le nommé
Baufr, jo,urna)ipr, demeurant, 10, passage
Boiton..
H~er, vers une heure, M. Aufort, {.onpro-
prté'nire, était monté chez tni, pour iui si-
ga~ter son cosgéet t'invitera quitter au
piustùt sa m:con.
thuM', pour toute répoBSP, s'est emparé
d'un marteau et en a assène un coup violent
sur la figure de M. Aufort. °
C donner a eu une dent cassée et )es
tè~rc?. grièvement bfessées.
L t'aroHcue lociUaire s'est ensuite enfer-
me chez lui ft n'avoutu t'n sorUr qu'à t'ar-
rivée de la potic".
M,Bercq,cotMmi.!S~!t'c du.qu-.irUci'.ins-
.truitt'&'0'a~R- ~)'<
'i!)~-t ')!
jL'&cc!dciH: da chamtn de fHier encore, un aoe.jdeHt, het)eru?em'?Ht
sans impoTtance. aeùiieusuri'embranehs-
mentdeLyonâNimes.
Dans la matmée.ie train 1GÛ1 s'est j'om-
pu, a son déport d'Atais, ~n arrivant au haut
de la rampe du Mas-de-Nègre.
La premi(''re partie de ce train ayant fait
haite a la gare de Saint-HHairf, par suite
des signaux d'arrêt, l'autre partu', qui .des-
cendait iarumpf; en acquérant à '~out ins-
tant une vitesse nouveite, est venue se jeter
sur ips wagons en staHon.
Quat'e wagom on.t été briaé.? en mille
picees Si'pt sutr's ont été fortMnent.ava-
riés.
li n'y a pa3 eu !ep!us petit accident de
personnes, pas un blessé.
Deux des voies sont demeurées libres;
mais la troisième est encombrée pour.vingt-
quatrc heures au moins. 8(;wj';)f&eh
~f:Fin'
L?s fous abonicnt décidément a Paris.
Avant-hier.sje racontais l'histoire de ce
ma!hfur."ux qui se croyait grand amira) de
France, et voulait s'installer dans les bu-
reaux du timbre.
Ce matin, voici qu'un autre aliéné a ré-
volutionné, vers h dit heures et demie, tout
le quartier du faubourg Saint-Hon&ré.
Bien que s'appelant Désiré et exerçant
l'iaGiRC métier aejourna!ier, ce pauvre dia-
ble avait fiai par se persuader, dans le dé-
rangement de son cerveau, qu'il était pré-
sident de la République t'fançsdse.
Quand les gardiens l'ont arrêté devant la
gntte d'honneur du palais de 1 Elysée, où il
voulait pénétrer quand même, Désiré s'est
écr;é
Laissez'moi, faquins t Je rentre dans
mon palais four donner ma démission de
président de la République.
A'i bureau do M.Duret.oùon i'a conduit,
cet hcm'ae a encore vou!u prouver au com-
missai! e ee ~o ice qu'il gouvernait la France,
mais qu'il commençait à en avoir par-des-
sus ta ~e
Un éclair de ra'son.au milieu de cette
folie
Trois suicides: .J;
A six heures et demie du soir, ?. Auguste
Paravieini, cmpoyé au JrZZ* /S'ï< s'est
tiré un coup de pistolet daf.s le coté droit de
la poitrine, f'n passant rue desAbb~sses,
dani. une voiture deptace.
H a clé traasporté a Lariboisière.
Amidiût demi, un vieillard de soixante-
deux ans, le Nommé Muiier, journalier, s'est
brûié la cervelle dans son domicile. Lamort
a été inËia;uance..
Enun, vers cinq heures du soir, un jour~
nalier, nommé J.-B Daré, a profité de l'ab-
sence de sx femme pour se couper la gorge
dans ie domicile conjugal, passage Watteau,
4. Le rasoir dont il s'était servi a été re-
trouvé dans un tiroir ou il l'avait caché.
M. le docteur Piep)us, amené sur tes lieux
par M. Djtmanchon, commissaire de police,
a déclara la blessure des plus graves et a
fait transporter Daré à l'hôpital Lariboisiére.
Signalons enfin un infanticide et un aban-
don d'enfant
La nuit dernière, vers minuit un quart,
M.Ardouh), concierge et allumeur de gaz,
rueLatour.ll, a trouvé, pla:e du'froca-
fondement troublé, baisa respectueusement
la main de cette ecfaat qui, dans sa can-
deur s'~Miap, venait se coouer à son hon-
neur. Puis, se re)evant,itpomtf'mp!a longue-
ment, en siienc'?, cette pure vision qui sem-
blait remplir d'un rayonnement de jeunesse
et d'espérance la vaste sa)!e si iong'emps
soiitaii'e.
Bianche, dit-il enHn d'une voix trem-
b!an!e, vous ne vous êtes pas trompée: je
suis prêt à donner ma vie pour vous mais
que sera le sacrifice de ma vie dans l'ef-
ffoyabte conaptot qui vous easerre? Ma vie 1
ah! devant Dieu qui m'entend, je la don-
nerais sans; regret comme rançon de votre
bonheur. Nais songez-y, B!anehc, si, tant que
vous êtes ici chez moi, vous n'avez pien à
craindre, te danger r<*p!u'a!tra plus terrible
encore quand vous en partirez t
Partir s'écria B'anche en frissonnant,
et pourquoi ? p
–Parce qu'it est d<}nx êtres que vous
aimez et que vous véaérez, vous Pavez dit,
et qui ont le droit de venir vous chercher
même ici– votre pèrs, votre mère. Ah! 1
soyez mille fois bénie de Dieu pouf tout le
bonheur dont vos paroles m'ont r~mpU, pour
!e sentiment d'orgueil et de Gcr~c que vous
ayez yersÉ dans mon âme muis vatre dé-
marche, héias t n'a été qu'une foKe su-
biimp~ q~'on s'efforcera d'expioiter peut-
être contre votre hsnneur.
Mon honneur répéta MUe de Chante-
lys avec catme et qui donc osera douter de
celui du marquisdeBaradieu?
Qui? pauvre ~Bfs~! ~uirinura Bara-
dieu &yec)H'is:ess". Mais ce n'est pas ce!a
qui est à craindre et vous ê~s prise e~yg e
tes mai!!es ëif cites de )a tr«(;~ la plus
o:!ieuse. Cet hom~e t~e'vous hsïësez, ce
misérable que vous fuyez, ce comte Leono
*nfin, it a, dites-youa, la parofe d& vatre
père?
-Oui.
Eh biep, s~ fort de ceHe paro~ fort
déro, ie cadavre d'un enfant nouveau-né du
sexe féminin, dont la mort remontait à
quelques jours.
Il l'a déposé au bureau de M. Thomas de
Coiiigny.
Rue des Petites-Ecuries, 4, MmeGones-
tMu, concierge, a ramassé dans la cour de
sa maison Hne pauvre petite fille âgée d'en-
viron quinze mois, qu'cHe a portée chez le
commissaire du quartier.
¡ HH'POLYTE N&SET.
'.aa.
~$
Les formes exclusives des chapfaux cr~s s
par Mme M6!ani« Percheron ont
douces elles s'harmonisent a.vee ces former
graoeuse~'et ~ëgactcs '30, me Viviu))!f,
mcme maison, 24, rue de !a Pai\ f
BRUITS DE CO~L~SEB
Trois engagements importants à t'Opéra.
M. Haia.nziervientde traiter avec:
i" M. Vergnet, un ténor dont on dit te )))us
grand bien;
2° M)lc Beiv.t). que nous a~on's cntcnduo cet
hiver à !a satic Ventadour et qui abar.donr.e )a
c-arrière itatienne;
3" M. Perrot, )ë mari do Mm"' i'.ar'ot a nr=si,
maitre de ba))et a Saint-Pctcrsbnu" qx! v'e.')-
dra monter Ja~Mï~K~a po~r f:) rtni.'ccd~
MmoSangatii. <
<~M~.
~Unnouveiacto de bonne nd'~inisiratiùn a
)'ECHf de M. Perru), directeur de la Com~dit!-
Ffacçaisa, vient de icnouveter p~ùr trois uns
te traité qui lie Mme Arnontt-Ptessiit a Sun
th~~trocnqnatitéd'iponsioncairc.
Car Mme Piossis n'est que pcnsio~uire,
après avoir ét~ soiétaire;mais eUeapfrdu
ses droits à cp dernier tiird, par suite d'une
fugue qu'ctte fit a Ber)in,{tvad~&)o))o'-
temps. '<
Le proiësseur Brunnet, digne successeur dn
cctf'bre Robert Houdin, avait hier convié in `
presse & ai-stster à )i,t première représentation
d'un nouveau truc de sa composition.
Jo ne vous dirai pas en quoi consiste ce truc,
a'tëndu. que je n'y ni rien compris, si ce u'fst
que M. Brnnuet est un ftabito homme.
Ceta s'appeUe J!/aM~ t~x Indes, parce que
c'est una mane dans iaquft'e s'infittre un In-
dien, ma)gré)es innombrabies uce!ios dontf'tte
est entourée et les cachets authentiques que
Kazet )ui-m&ma a pris ta peine d'y appnquar.
C'est vraiment très curieux.
./tention probable de monter désormais de grands
opéras populaires.
Immédiatement on annonce )a réception àtL
Chate)(it, d'un ouvrage de M..foncières.
H n'en est nuUement question, je puis !'?!
f!rmer. Mais, si cela était, ou plutôt si ceta de-
venait vrai, notre confrère n'aurait-il donc p)'.js.
le droit d'émettre son opinion sur une qne;
si importante, sans qu'on t'accuse dap"A,.).pp.
pour son propresaint? 2 "i<
Ce'serait trop curieux.
Je suis, quant a moi, absoiumo'.jt do l'avis
de V~~MM; et si M. Mostein c~jmmande un
nouvet opéra, que ce soit à M..jonciéresouà-
un autre, je crois qu'il aura ra~so~
L'avenir duChatetetestia, j
OMHt
H y 'a une question U~aido se rattachant au~
plus mauvats jours de Commune
M. Hostetniui consacre une partie de so~
feuiifeton hebdomadaire it s'agit du rota de
la fée Azohne.~ue cette artiste a dû remplir e6
n'a pas rcmph d~ns ~g~c aw &OM ~o~MM<
Un jour, a !a suite d'una répétition, Mm&
Ugatde fit entp-ndro la musique d'une opérette
composée par ct!o ZMQMx~T' ~wiMMt
Apres l'avoir complimentée sur so.a tatent.~
compositeur, M. Hostein lui demanda comm'ent
il se faisait qu'e)[one tut point eagagée 'pré-
sentement dans un théâtre de Papis.
A cette question, l'artiste répond
ccrtainas catomniesqui, répandais à orofu'dnn
ont, matheureusement pour ~tia laissé des
traces.
Mais enfin, chère n~amo Ugaide, votro
cojtroctton de t'Opéra ~us la Commune~
C?h n'a jamais existé. Voici d'aiifeurs
ce qui a pu faire imaginer cette trop céiebrc
codirection prétendue. Aux heures les ctu'; .1))
res de 1871, la Comédie-Française, le Gymnase
)es Variétés, etc., ratèrent généreusement ou~
verts dans l'intérêt de leur personne). L'OttéM.
fut fermé, le directeur ayant mis à couveM <<
responsabilité par u.no démission prudea~ A
ce moment, un certain nombre d'artistes tvpi~-
ques mouraient littéralement de fai~t. En m~'
sc')ee da cetta misère, je fis appo! aux ta.~
qui se trouvaient encore a Paris; et c'e~
leur concours et !e mien que fut orge.r~/
représentation qui devait être donr~ ""c
le lundi ~2 mai 187L, au bépéfice da "f~'<'
tre, des chœurs et des employas de' la m
Tous ces coacours étaient absoiu~r.nt "SOD.
et d~sintérdssés, ça!' H s'agissait sratu)ts
d'humanitc au premier chef ~t"~
temo~da camaraderie. Vn~ ce (. "e
8inct saunec.rmaeadordoi~ Vmace quoj'di lait~
Sic~stuncrime je doi~ëtre bien co'UMb)?"
c~r ce cnme, je t'a.t commis mainte et <
fois dans m~ Mr!ère, en chantant pour
vre!. pour les canons, Pouriesarr.~P~-
mais jamais pour les mamfestatio< '~r.-
M'a-~ouvueaux concerts d.
on vus au concert de fndératinn n.
du Théâtre Lyri~, ~T
persistent ~dans~cetto représenta
.nai autre chose qu'une m'oatian puremeut
de soa droit, il venait ici, s'il menaçait
d'un scandale, que lui répondriez-vous Y
Que je !e hais l
–Et S!, au !ieu de cet homme, c'est votre
père qui se présente pt vous conjure de le
suivre?
–Je tui répondrai que je vous aime mon..
sieur de Baradieu, que je ne serai jamais
quavous! l
Baradieu jeta un cri de désespoir etd~
joie tout ensemb!e, et il atlàit se B~ciBi~r
de nouveau aux pieds de la jeune ~!e quand
)e timbre retentit au dehors, sonore et stri-
dent, annonçant un visiteur,
–Mon Dieu t murmura Manche a'~e tm'
aceent de terreur pro~oade.. sa
Baradieu se tcuraa vers la jeuae ai)e
-Qui que ce soit, dit-nd'URe voix ferme
vous naveï rien a craindre mon honhCur'
vous Favez dit, répoad du vôtre.
En ce mom~tta porte s'ouvrit.
Un dûmasiique entra et dit tout bas ~f
qnes mots à Baradieu.
Ce dernier tressaillit:
–Etiei e!ie 1 bdfbutia-t-i! en ffo~;H~
tesourcliayes~ère. "Mf
Puis, &I!ant prendre la main de Bhmehe
qui etan restëeiaterditeet muette
Venez. Bianche. ma femme v~z
vous ne se~a ia femme d~cJmie Jo~
sa~"cS~
saton e~nti~u;.
~mûmë!~ ouit disparafssait.'ie dompsi).
q~e introduisait dass issai&a qu'il vM~it
de quitter la personne dont !e noia Fanait.
un moment troubM.
Cette personne n'était autre aue ~e de
MonMesert.
PtEMtB ZtCCONS e) ABOLfES
(J:<Ï~«,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 70.36%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 70.36%.
- Collections numériques similaires Monnaies grecques Monnaies grecques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MonnGre"
- Auteurs similaires Monnaies grecques Monnaies grecques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MonnGre"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5212160/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5212160/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5212160/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5212160/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5212160
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5212160
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5212160/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest