Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1897-10-26
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 126844 Nombre total de vues : 126844
Description : 26 octobre 1897 26 octobre 1897
Description : 1897/10/26 (Numéro 7669). 1897/10/26 (Numéro 7669).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG15 Collection numérique : BIPFPIG15
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k518345n
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/02/2008
s
jJLj^ Fet.it Parisien
nées sur un modeste traitement pour venir ga-
gner un diplbme à l'Université. »
Le public a entendu ensuite avec intérêt la
lecture d'une étude de M. Lafenestre sur:
Jean de La Fontaine et jm relations du grand
fabuliste avec les peintreê, les musiciens et les
bcuiptturs de son temps.
M. Auguste Himly, membre de l'Académie des 1
gines du Congo français.
Il a été ensuite donné iêfeture da rapport Sur le
concours relatif au prix Volney, institué poar
encourager les études de linguistique.
Le prix, d'une valeur de quinze cents francs,
a été décerné à M. Emile Ernault.
Un pWS miné fràii'cS été aeeordg à M.
Maurice Grammuat, sur tes reliquats des années
pr««ëtrehtïs.
OMBRE DES DEPUTES
Séance du lundi 25 octobre '891
La séance est ouverte à deux heures, sous
là présidence de M. Henri Brisson.
la Chambre adopté sans discussion la pro-
il de loi de M. Saint-Germain, relative
3 l'organisation des cours d'assises et du jury
rriminai en Alg6rie.
Elle prend en considération, après un
Houx nt M. Méline, président du Conseil, lit
proposition de M. Ho$e tendant à modifier la
foi du 28 milrs 1883 et l'article 419 du Codé
.pénal, en ce qui concerne les marches à li-
îYïfcr eue denrées et produits agricoles.
La proposition est renvoyée aux burtao*
pour la nomination d'une Commission char-
gée de r<*mi«m et dd faire un fM>bort.
La c: iuint à la proposition de M.
Rosé '•! • Michelin a déposée dans la
séance m: dernier ut qui tend à un
eut analogue, celui de réprimer ia spécula-
tion sur les denrées agricoles.
LE TRANSFERT DE LA GIRE D'ÛRLEARS
L'ordre du jour appelle la suite de la dis-
cussion du projet de ivi relatif au transfert
de la gam d OrWans au quai d'Orsay.
M. Trélat dépose une proposHion préjudi-
cielle tendant il inviter le gouvernement à
dier, de concert avec la Ville de Paris et l'a
pnnpagnie d'Orléans, l'installation d'une
g»re terminus sur le terrain compris entre la
place Saint-Michel, le quai Saint-Michel, la
rue Saint-Jacques et la rue Saint-Séverin.
M. Trélat expose que les emplacements
'Seraient bien supérieurs à celui du quai
d'Orsay.
Sa proposition, combattue parWM. Tgrr«l,
jmtnistro des Travaux publics; et Jumeh rap-
porteur, ne réunit que quelques rares appro-
bationa et cet repoussée à la presque unani-
mité.
M. te Président met en discussion un
tontre-projet de Il. Vaillant ainsi conçu
Article 4-. Est annulée la convention passée
'te 2 avril ÎSOT entre le Ministre des Finances et
Ut Compagnie des chemins de fer de Paris à Or-
léans, ayant pour objet ta caseion à ladite Gom-
aux clauses et conditions énoncée», de
l'ancien palais de la Cnur des Comptes et d'une
partie de la caserne d'Orsay.
Article 2. La Ville de Paris est autorisée à
Létude, eu vue de la déclaration d'utilité publi-
que et de la concession, d'une ligne municipale
dé chemins de fer Il voie normale construite sous
la voie et le long des deux quais de la Seine, ou
tout au moins le long du quai de la rive droite,
ftn encorbetlement, c est-tt-dire prenant jour sur
la Seine, reliée ses deux extrémités au chemin
de fer de Ceinture, et sur son parcours aux gares
Vrochaines ctes chemins de fer, tant du métro-
politain que des Compagnies.
L'orateur refuse au gouvernement le droit
de faire la de pénétration d'Orléans jus-
qu'au quai d Orsay, sans l'assentiment de la
Ville de Paris. Ur, cet assentiment a été re-
fusé. Si l'Etat passe outre, la Ville aura le
droit de rompre la convention relative à sa
participation financière ü l'Exposition de f900,
participation qui n'a été accordée qu'à la con-
ditiou que l'Etat n'autoriserait aucune ligue
tfo pénétration qui pût faire obstacle à réta-
M. Vaillant énumère les avantageas de son
contre-projet, qui n'est en réalité qu'un pro-
jet de chemin de fer métropolitain, et de-
.mande à la Clutmbre de le voter.
M, Marcel Hab«rt combat ce contre-projet
est se déclare absolument partisan de la péné-
traction de toutes les lignes de chemin de fer
dans Paris.
Il invite le gouvernement à compléter son
ouvre en étudiant la pénétration des lignes
du Nord, de l'Est, de l'Ouest et du Sud-Est,
regrettant qu'on n'ait pas admis le principe
d'une unique gare centrale à proximité des
Halles centraiea.
Après quelques mot* de réponse de M.
Vaillant, Son contre-projet est mis aux voix
et repoussé par 404 voix contre 110.
M. le Président met en discussion l'ar-
ticle 1er du projet du gouvernement.
M. Denys Cochin demande si la nouvelle
gare n'entraînera pas la percée .-à travers les
Tuileries et si les travaux de la ligne pour-
ront être exéentés sans qu'on touche aux ar-
bres du quai.
M. Turret, minis're des Travaux publics,
ne peut prendre aucun engagement à cet
égard.
M. Denys Cochin déclare que cette réponse
le détermine dans son refus de voter la loi.
M. Amotfru parle en faveur de l'article
Dans un discours fort écouté et fréquemment
applaudi, il fait ressortir l'intérêt quelescom-
merçaats de la banlieue et des régions plus
éloignées ont a pouvoir débarquer proximité
des quartiers ou leurs opérations les appel-
lent.
L'orateur demande l'établissement d'une
station dans le voisinage du pont Neuf ou du
pont Saint-Michel.
M. Turrel répond qu'on ferajune gare à la
M. Viviani en prend acte. il demande qu'on
se préoccupe de la situation des bouquinistes
des quais, qu'on va être forcé d'exproprier.
M.Furrel promet toute sa bienveillance anx
bouquinistes. Ce détail, essentiellement pari-
sien, fait sourire la Chambre.
M. Camille Pelleta développe un amen-
Le Retour du Mari
Le rapide de Paris-Bordeaux venait d'en-
trer en gare il. Saint-Pierre-des-Corps, vers
midi et demi. Et du wagon-restaurant des-
cendit un homme da trente-cinq ans envi-
ron, d'allure énergique et décidée, élégant,
aux yeux blous, portant la barbe courte. Il
n'avait pas de bagages, pas même une va-
lise. Il n'avait voulu s'embarrasser de rien et
de Marseille il avait envoyé ses malles on
petite vitesse.
C'était Georges Lamarchc.
Il franchit lo quai d'un pas alerte et fié-
vraug et sauta dansle train qui, cinq minutes
-après, Ie déposait a Tours.
Là, nn nouvel arrêt de quelques minutes*.
il rit piaeé dans un vra^on du chemin de-
l'Etat, dp Tours aux Sables-d'Ofonnc, par
Chinon. Et vingt fois, pendant les quelqti&s
minutes qu'il attendit jusque une heure
il consulta sa montre.
J'avais cru qu'elle viendralt jusqu'à
Tour?. Kî*!e n'aura pas pu, sans doute, à
«an-
Ev \> -Vin portière, considérant
le va-et-vifii; teurs.
V.iîjjt «a\ -t moi. Je reviens.
4prv
C- it sur son ranc et ou-
v r'- i'rus
( t'un
lui
̃3e rindrc, la doue erte, tout le ïaug
de laquelle se h, les rideaux de
jjeuuuera et où, dans un coin perdu sous les
dement attktermes duquel l'install de la
gara ter de l'Orléans au quai $iHÉay ne
poufta «re ordonnée que par une Toi spé-
ciale.
L'amendement, combattu par la Commis-
sion i;t le est repoflsfcé pér
295 voix contre I3T.
Après quelques oiiiervatlohsde ML WHiult-
Rienard qui di'in.mde que pendant tes tra-
vaux on prenne les précautions nécessaires
vont que la circulation ne soït pas jnterrom-
»ne boulevard ae la Gaffe et boulevard de
[Hôpital, ï'àrttële unique *« projet ,,(notant
approbation d'une convention passée avec
la. Compagnie d'Orléans est adopté par 3S8
voix contre 145.
M. Dfcjeantê développe àeny. articles addi-
tionnels aux termes desquels la traction élec-
trique «m seule autorisée Stttis la traversée
dé Paris et aucun hôtel ne pourra être ëtablf
par Ia Compagnie sur les terrains concédés
au quai d'Orsay.
L'orateur justifie sa première proposition
par la nécessité de ne pas gêner par la fumée
les populations riveraines, et la seconde par
l'impossibilité d'autoriser Une Cottiparate pri-
Les deux articles additionnels sont repous-
ses.
Un àrtlele additionnel de M. Coûtant de-
mandant l'installation d'une station à la place
Saint-Michel qm est, d'ailleurs, comprise aït
projet de 1a ConJpàçnfe, et 1'installatton de
stations dans la banlieue est repoussée par
366 voix «entre 80.
L'ensemble du projet de loi est adopté.
La Chambre adopte ensuite, sans débats. le
projet de loi relatif i" à la reconstruction du
Palais de la Cour dés Comptes; 2°'a à l'affecta-
tion du pavillon de Marsan à la Société d8
l'Union centrale dea Arts décorattTs; 3° à l'a-
liénation de divers immeubles domaniaux.
La séance est renvoyée à aujourd'hui mardi
et levée à cinq heures un quart.
LES ACCIDENTS DU TRAVAIL
La Chambre doit aborder aujourd'hui le projet
de loi sur la i-esponsabiîité des accidents dont
les ouvriers sont victimes dans leur travail. Il
a là un texte d'tthe extrême importance et qut,
on le sait, a tait déjà on certam nombre. de fois
le chemin entre le Palais-Bourbon et le Luxem-
bourg.
Les dispositions dont fa Chambre est aajsfe
réposent tout entiers sur te principe de TasSu-
rance obligatoire. Rtr vertu de ce système, It
caisse cTassOTsèiêes contré tes accidents créée
en 1868 devient une caisse nationale où tous te»
Chefs d'industrie devront verser un cautionne-
met, à moins qu'ils ne préfèrent se rendre soli-
daires pour le paiement des indemnités résultant
de la loi Le cautionnement doit être fixé par
un règlement d'administration publique, en te-
nant compte des dangers de l'industrie-, da
coefficient de rienueet de la durée du travail.
Pour les chef d industrie qui n'acront pas en
un capital suffisant pour verser un cautionne-
ment ou qui se seront soustraits il la solidarité
prévue. ils seront obiigatoireriient groupés eu
circonscriptions territoriales comprenait un on
plusieurs département@. Go ««ntit la mutualité
obligatoire.
L'Equilibre Budgétaire
mont arrêté hter par la Commission du Budget.
Le rapporteur général, M. Krantz, a entretenu
la Commission de la conférence qu'il avait eue
avec M. Cocher-, ministre des Finances, pour
fixer avec lui certains chiffres, h la suite de non-
veaux calculs, M. Georges Cochery a pu déclri-
rer au rapportent général que té rendement de
l'élévation du droit de timbre sur les fonds
d'Etat étrangers dApaâserait de 3 millions les
évaluations primitives et que par conséquent,
il serait possible d'établir l'équilibre sans aug-
menter le droit de transmission des valeurs
nominatives françaises. Dans ces conditions, te
dégrèvement dey 25 milions sur l'impôt des pw*-
priétés non batf*s pourra être entièrement coin-,
pensé Jtisqn'à concurrence de 10 misions par tes
mesures qui assujettiront Ifts valeurs étrangères
à l'impôt que la toi de t872 a ^tablf et Miguel
une partie de ces vaieurs échappe aujourd'hui,
étrangers.
L'accord est ainsi complet entre te Mtfris>tre des'
Finances et la Commission sur l'équilibre du
Budget.
L'Impôt sur les Vélocipèdes
M. Georges B'wy a 6té «aUaéa, Aièr, la'
Commission du Burliçet-, sur son amendement
tendant à diminuer ta taxe doe VétoetpéiieB.
Le dépoté de la Seine développé diverses
considérations en faveur de c«tte diminution il
a fait obeerwr que le Trésor n'y perdrait rien
puisque les déclarations seraient plus nombreu-
ses et que, depuis le nombre des véioci-
pèdes a consirierabiement augmenté.
M. Georges Berry a déclare ensuite qu'on avait'
voulu, lorsque la taxe fut votée, frapper une in-'
vention de luxe; mais depuis l'usage du véloci-
pède s'est développé dans toutes les classes de la
En terminant, 1« dtjpaté de la Seiue a établi
une comparaison entre l'inipôt des voitures à
deux roues et l'impôt sur les bicyclettes. Lej>re-
est de ô franc*» est supoorti1 par des
propriétaires dans l'avança; le tietond, de 1l
franc! frappe des travailleurs.
La Commission du Budget a réservé sa déci-
sion pour une prociiailae séance-
L'Enseignement public
Dans quelques joikb, les roembi^es du Parle-
ment recevront communication du rapport que
M. Bouge, député de Marseille, vient de présea-
ter à la Commission du Budget sur le budget
spécial de l'Instruction publique.
La Commission a tout particulièrement remar-
qué, dans If rapport crée à l'ensemble des amélioration- que la Cham-
bre actuelle a réalisées, tieuws le commence-
ment de la lé«i*latu*. dans les divers services
AV ut observer que pour la première
fois i i sites apparaissent en nom dans le
budget de i enseignement supérieur, M. Bouge
rappelle que la Chambre élue ex a organise
dans les Facultés de droit l'enseignement des
sciences politiques et sociale*, témoignage précis
de la soflicituae ces pouvoirs publics pour ias
qui a permis la créai^oa des laboratoires de clii-
mie industrielle et qui a orienté d'une manière
décisive les études supérieures dans le sens, de
clématites et les glycine», attendait Char-
lotte toute pelotonnée dans son bonheur 1.
joué, Balaa, vingt-cinq minutes, et le train
s'arrête à Druye.
C'est un p forât, mais que six ou sept kilomètres sépa-
rent de Pont-de-Ruan.
A la station point de voitures. Cela l'étonne.
Il croyait que pour lui épargner le trajet,
pour qu'il fût plus vite dans ses bras et sous
ses baisers, cite lui aurait envoyé la carriole
d'un fermier ou 1 une des voitures du Grand-
Monarque, 4 Azay.
Puis, il haussa les épaula» et se mit à rire.
Il avait trouva l'e&plka&Mi, ana explica-
tion toute naturelle.
Charlotte savait bien qu'il arriverait par
le premier courrier, mais quel jour, ce cour-
rier ? Il est souvent en retard. il est parfois
en avance. Et lui, daas sa hâte, un peu
aussi pour fane une surprisse il sa jeune
Tant mieux tant mieux! munnura-Vil.
Comme elle va être heureuse
Il coupa dans la forût de vilandry une
1 brancht, de bouioau dont il se fit ur.
et i! prit la route d,' Sache. Il cors
bien sa route. C s -naî: Au
château de la C • -.Mimerait à
gauche, par la rota,- aA7i;.y i: Artannes, et
g-agr.i-rait les moulins de Pôrit-vie-Ruan. En-
suit?. ̃' ̃̃•'•••• ^••̃- qu'à monter la côte
̃pour :yère.
qu'il revint comme il étaitparti. ilavait pour-
tant iio !a iraLJô i>kin le cœur. Ses yeux bril-
frains du pays de son en-
nt à la mémoire dans une
botuTéti de ce trop-plein de bonheur qui I'é-
toujfîait. Il les fredonnait en allongeant le
pas, faisant voler des cailloux du bout de
leur adaptation à l'avancement de.a seier.r-es, au:
destinations de l'industrie et du
tous les besoins nouveaux de no.
primiii -e, aucun dés pro-
rés attendus compromis: !es lois sco-
lairA^ ianoins alaéuiées. reçoivent par' ̃̃•* • ,i
appffi|tion plus TOioataire d'autre
tru pn ma i fk a enrichie depuis :i
en e:. l'enseignement pflftaco-
laù^HLU c la prolonge. s^.
t surtout le personnel dd Irai jèâ
ordres qui aura !e plus à se féliciter de ta i^is-
lature actuelle la réforme de; traitements du
personnel de snTsérienr est en
préparation là ffitiuntwë ne t'a pas attendue
pour voter le relèvement des petits traitements
de cet ordre.
Dans Teuf«"*f riment secondaire, les répétiteurs
et ausSI fes ? 1c3 moins bien ont
également b imêliorations diverses.
Mais c'est I enseignement primaire qui pour le
ncwoanpl a â'.ê le mieux doté lit toi de L93 sur
le traitement des instituteurs aura reçu, dans le
t'Ours de !a lékisîature, sa pleine application.
Parmi tes critiques formulées dans ? ràBÇOît
de Ni. Boucc, on petit relever notamment celle
&ài s'appliquent Il l'internat. à lliidifTéreac-e de
certains professeurs pour ienrs élèves,, à l'riofti-
!it<5 qite des professeurs nombreux mànifestent
encore pour Enseignement moHernb.
Les Canaux du Midi
La Commission des cauaux du Khône s'est
réunie hier au Ministère de l'Agriculture soustia
présidence de M. Méiine, président du Conseil,
pour continuer ['du le du projet de lei à sou-
mettre aux Cèamlires..
La Commission il. adopté les résolutions sui-
vantes
Trois orises d'eau indépendantes seraient éta-
b!lei»,l'hë% a lîomans.snr ilsère,poor 1'irrigation
de la rive gauche, les deux autres d*nR le Rhône.
à Sorties (Ardètfhem en aval du continent de la
Cè2e ((lard), pour la rive droite.
La construction de chaque canal principal se-
rait subordonnée à la réalisation d'un minimum
r« gouécrftttionS, et l'ordre de priorité dans
l'exécution des sections déterminé par les quan-
tité» d'eau souscrites dans chacune d'elles.
Il reste à examiner I* question du mode d'exé-
cntion des canaux secondaires qui. acres une
longue discussion, a été renvoyée a l'ïxanien de
là sous-OommiSSioa.
L'Imprimerie Nationale
La sous-Commission d études sur tlrnprinlerPB
DHtïohiiê à rfefrritr'séS séances. Elle a terminé 1
discoseiou des travaux ctinftéS 5 sçh enquête et
'des rftftpwts eiâwJréS pat ses sbtttis pendant les
vacances.
Les procès-vèrDkus des deux dernières séances
Vont être adresses aux membres de in Commis-
sion plénière qui se réunira incessammetit.
Séance du lundi octobre
La première séance de ta troisième session
s'est cruTerte à trois heures et demie sous la pré-
«Wence de M. Blaschon, doyen d'âge.
Le bureau est maintenu en fonctions, ainsi
que les Commissions. En conséquence, NI. Du-
BBiSiprésWeht* pretn» plaCe *«t rauteuil. 1. Il rap-
peile les pertes faites par le Conseil général dans
ips pettonnea de MM. Pinet, Poussier, Hervieu
et adresse «ex familles si oruell'emunt frappées
l'expression des regrets du Gpnseil.JI souhaite la
bienvenue aux nouveaux élus, MM. Léopold
Achile et Hém*M.
A nom de l'administration, M. LE Préfet DE
LA Seine s'associé aux sentiments de regrets du
président.
IL« Tramways *• Pénétration
M. P;«ttre questionne l'adiBinistration sur la
suitenier concernant les iiou velles lignes de tramways
à traction mécanique pénétrant dans Paris.
NI. LE plIlKGTEUB DES AFFAIRES DÊPART1SMEH-
TALES répond que l'admiaistration est autorisée
à dire que les quatorze lignee de pénétration
dans Paris, votées par le Conseil général, ont
été étudiées et qu'une solution va intervenir à
bref délai.
M. Ghébauval ne se contente pas de cette ré-
pense et ioM*te pour obtenir de plus amples
renseignements. U lui revient que le Conseil su-
pérteur des ponts et cîiaûssées s'est prononcé
contre l'établissement de ce nouveau réseau de
tramway?, parce quil le considère ou cornme
mal étudié, ou comme constituant un empiète-
ment sur le monopole de la Compagnie des om-
Il fait ohMrver que la Compagnie des omni-
bus. qui devait présenter dans les six mois un
projet de trapsformation de sa traction animatc
en traction tnécanique, s'est reconnue impuis-
sante à opérer cette transformation.
Dans ces conditions, quelles sont tes inten-
tions du Ministère dos Travaux publics? Les po-
pulatfons Vntérèssées ne peuvent attendre indé-
finiment l«e uranUffes qui leurs sont 'promis,
tant au point de irne -de +a traction mecaoique
qaeaia 6tn marefré des transporte.
Mb Sauton coniirm» qae la Compagnie des
omnibus, par l'organe de son président, a' dé-
claré, en ce qui eoncerne la transformation de
sa traction, Ctre dans matérielle
de faire face aux obligations de son cahier des
charges.
""D'une entrevue qu'il a eue avec le directetrr des
Chemins de fer, il«spère qne la mise à l'enquête
des nouvelles lignes de tramways aura lieu pro-
chainement. Cette mise à l'enquête s'impose a
bref délai, si le gouvernement ne veut pas asiu-
mer la responsabilité de vqir Paris avec des
moyens rle locomution insufnsanls au moment
de 1 EXPosition de 19W.
M. Sautoh conclut en déposant l'ordre du
jour suivant
Le bureau du Conseil général est invité à se
rendre auprès (lu Ministre des Travaux publics
et i demander la mise à i'encjuûte d'urgence du
réseau de tramways dont la création s'impose
pour desservir les besoins de la circulation dans
le département de la Seine- »
M. Patfsînr dit que les retards apportés par
-la Conifagaie des omaibus ont pour but de forcer
la Ville à lui accorder une prolongation de sa
concession ou de i'obLgar à amortir des capitaux
que Compagnie n'aurait pas eu la temps d'a-
mortir avant 1910. Si depuis dix ans la Compa-
gnie avait, comme on le lui avait demandé, fa-
vorrsé tes de pénétration et substitué la
traction mécanique i la trantion animale, elle
aurait eu des bénéfices plus élevés et en vingt
ans elle aurait eu le temps d'amortir les capitaux
Maintenant, la Compagnie n'a pas d'autre but
que d'empêcher l'établissement de Compagnies
rivales, et pour cela elle va chercher à leur in-
terdire les moyens de pénétrer dans Paris.
Le Ministre des Travaux publics n'hésitera pas
à reconnattre la légitimité des réclamations du
Goas«ïl générai, et M. Paï»nnç inmsie pour quet
son bâton sur « route nouvellement em-
Peu do-ditaMs qui Iae tui fussent familiers,
dans tout eo parcours.1/ y avait des années
qu il avait quitte le pays et il lui semblait, à
présent, que son absence avait duré une
huitaine de jours. Des tailles avaient poussé
en gaulis et des futaies avaient été abat-
tues. -mais a'ét&it tout. A. droite et à gauche
de la roule, les farmes avaient toujours rair
de dormir au fond des ravins, dans leur
ccinture de moissons vertes. Et là-bas, le
pigeonnier du prieuré de Relay élevait tou-
jours sa tète en ruines au-dessus des anti-
ues S muraille.5 noircies, vestiges des âges
chamos.
Ôes chaiTPt!»~ 'Tçajent la route.
Un meunier Kant- porter de la fa-
riDe dans «ne •
Bonjour, Chevron.
L'aatre seri retourna vivement, répondit
par un bonjour étonné et ne reconnut pas
Je suis donc bien changé ? se dit l'Aus-
tralien en riant.
Il se promit d'arrêter le premier qu'il ren-
fut fermier- métayer de
Vonr'e.qui se rendait avec sa et ses
en faute la foire d'A,: y. I! la fa-
ttà'.U'. ̃ 'n veau
Lamarche se rangea pour laisser iiier le
cheval, mais il cria
Bonjour, Lehaumel.
Cétait un camarade des temps d'autrefois,
à récole du village.
Lehaumeî tira sur sbn bidet qui s'arrêta,
et le veau cesea de beugler.
le bureau du Conseil fasse une démaiqfte auprès
Après quelqt!» observtmcs par
électrique le Coofèil ai raie
l'ordre du jour dlposé par M. Sauto?j.
L'Eau potable en Banliou»
sur l'alimentation de i banlieue en ?an g.n.u>>«.
Le Con8ell général, en avril dernier, avait .uito-
risé les communes de la banlieua à passer dés
traités avec la Cornpagai« des eaux de Suresnes
pour être approvisionnées en eau filtrée et
étnsrée.
De plus, Il avait tnsité l'administration à pré-
Il!). nrojet d'alimentation des communes
de m'en eau de source.
y tàt de le question?
M. LE DlRF.CTKim t>E3 AFFAIRES
TALES explique que pour le premier point les
maires et conseillera généraux des communes
intéressées se 6ont réunis pour faire préparer les
traité* avec la Compagnie des eaux de Suresnes.
ïrtiis communes sur sept out approuvé le-- trai-
tés les quatra autres Conseils municipaux n'ont
pis eticore délibéré.
Quant au deuxième point, une Commission
taeiioique a été créée pour esaminer un projet
aVWuetion d'eau de source dont profiterait la
hanfeue en même temps qne Paris, et déjà il est
Admis en principe que Pans fournira de l'eau de
source aux communes qiii auraient le moyen de
faiiM une canalisation soéciale et nouvelle.
-vations présentées par MM.
F: Cêw, BAUBiFR, Mxnocra. le
Ci.n ,i iu>n-. u,i ordradu jûiirdeM. Stanislas
Feboand invitant rftdinmistratioa à jiatcr «le
^OUt sou pouvoir te vote par les L,uui-eus iuuhi-
eipatax inlët-essés dit projet de contrat accepté
par le Conseil général tendant a distribuer à ces
communes de eau éourée et filtrée, et il, dépo-
ser dans le délai d3 deux mois soa mémoire sur
l'âlimestâBon en eau de source.
Le Conseil s'ajourne ensuite au merereai 3 no-
vembre prochain.
La séance est levée à six heures.
Dépêches de l'Etranger
LES 1ROND.U10SS SU ITAUR
Rome, 23 octobre.
D'après les récentes nouvelles des inondations,
i Chiaravalle, dans beaucoup de maisons et dé
tnagasins, on a dû murer les portes.
Près d'Anc6ne, l'inondation a rompu le pont
sur la Mosane. Aux environs de Lorette, toutes
les communicitfoiis Font interrompues. A Cat-
tfo, dans province de Forli. un enfant a été
éerâsë sous tes décombres. A b'orti, le Montonaa
inondé la campagne, charriant des arbres. Une
semblable crue ne s'était vue depuis 1842.
Près de Meldola, une maison, en s'écroulant, a
enseveli neuf personnes.
Dan5 la province de Ilavenne, le Lamone, près
de Faenza, a rompu 80 mètres de digue. Dans la
erovincé de Teramo, trois ponts se sont écroulés.
EN CRÈTB
Londres, 25 octobre.
Oh télégraphie da La Canée au Standard
On annonce de Candie que mx compagnies de
highlaoders et turé batterie d'artt'rierie de mon-
tagne partiront pour Malte très prochainement.
Celte nouvelle, ajoute la dépêche anglaise, cause
ta plus jfrande surpf'
D'autre part. on mande de La Canée au fîmes
Les amiraux proposent d'occuper Candie afin
d'y rétablir l'ordre,' mais ils attendront le rapport
du cWonel Chermside Sttf la situation avant de
prendre une décision.
LES AH0LA1S AUX IHKS
Londr* 25 octobre.
dn téléfraphie du camp de la vallée de
Khanki
Le général Lookhart attend ici l'arrivée d'un
convoi de bagages dont le transport a travers le
petite de Cpagru est très difficile. L'ennemi a
attaqaé te camp la nuit passée; il a été repoussé
avec de- pertes considérables.
Une gVatrfe force d^AfrWis et d'0rak2ais occupe
le dénie de Sempaglia, où une bataille aura pro-
baWsment lieu prothôinement.
à A CUBA
Madrid, 25 octobre.
Un membre du Cabinet a donné à an jonrna-
liste l'aaawaaee que le gonvornameat a l'inten-
tion d'awortfor à Cuba un poinnwwwnt ««cal.
avec le paâTruse ucm verset ponrmunicipaux, les Conseils provinciaux et te Parle-
ment de ltfe.
Le Parlement cubain sera composé de deux
Chambres.
Le «Rrvernemeht responsable comprendra
cinq Ministres dont les Conseils seront présidés
par ie gouverneur général. Les sénateurs et les
députés représentant Cuba, continueront à siéger
lux Cortès espagnoles.
La gouvernement royal- exercera un contrôle
sur i!*rtȎe, sur la marine, la police, les cuites,
la magistrature et sur les affairas étrangères de
Les partieans de l'autonomie t Cuba, en Espa-
Rne et aux Ktats-Unis, ont promis leur concours
au gouvernement eâpaguol.
Chasse-présidentielle
lavitéa par le Président de la République à
une grande chausse dans les tirés de Rambouillet,
les grands-duos Vladimir et Alexis, oncles de
l'empereur de Ruesie, ont quitté Paris hier ma-
tin, à la gare Saint-Lazare, par le train de neuf
aeures vingt-cinq.
un grand nombre d'autres grands personnages
avaient été eu même temps invités. C'est ainsi
que, par le même train, Font partis pour Ham-
bouiHft le grand-duc Boris Vladimirovitch, les
duos Eugène et Georges de Leuchtenbcrg, M. Ha-
ootaux, ministre des Affaires étrangères, le
comte de Montebello, ambassadeur de France à
Saint-Pétersbourg, M. Le Gall, directeur de la
maison civile du Président de la Ilopublique, etc.
Avant la chasse, qui a été des pius brillantes,
et au cours de laquelle chacun des chasseurs fit
dea prouesses, un déjeuner avait été servi.
Au retour, les invités ont pris part à une col-
lation, puis sont repartis à cinq heures pour
Paris, par train spécial, enchantés de leur jour-
née favorisée par un beau soleil.
Une rencontre à l'épée a eu lieu hier après-
midi entre MM. Thomegue£ et Casella, au res-
taurant de la Tour de Villebon.
A la première reprise, M. Caselia a été atteini
à la joue gauche d'une piqûre «ituée à un centi-
mètre en dehors de la commiesure labiale.
Il regarda longuement le voyageur avant
de le reconnaître. Puis, tout à coup, il sauta
de voiture, les mains tendues.
Eh: c'est Georges C'est Georges La-
marche. dit-il en se tournant vers sa femme,
La.marche. tu sais bien ? le mari de la.
Mais il s arrêta, rougit violemment sous
le halo do sa figure tannée.
La femme regarda curieusement ce nou-
veau venu, avec une expression de pitié. Les
deux camarades causaient.
Lamarche s'informait, pris d'une vague
inquiétudo
Tout va bien à la maison, n'est-pas?
Ma femme, mes enfants.
Oui, oui, tout va bien, disait Lehaumeî
embarrassé. Alors,' te revoilà dans lepaps
pour de bon. Et tu n'a pas prévenu la Po.
tu n'as pas prévenu ta femme, hein? L'ne
surprise que tu as voulu faire..
Juste. Crois-tn qu'elle va être heu-
reuse, hein?
Oui, oui, oh! oui, sûrement. Tonte-
Et le paysan toussa, comme pris a un ac-
le courage de dire la vérité à cet ̃ A
r'i' .bord, ça ne le ret -\s.
.ne heure, LaœarcL lit
Toutefois interrogeait le voyageur.
T'aurais peutétro mieux fait d'écrire.
Souvent, la surprise, ça donne tant d'émo-
tien Et puis, des amis seraient allés au-
devaut de toi, à la garç. • parlé.
n'en parions plus?.. Tout de iiiêaio, tu sais,
je suis content de t'avoir revu.
Il ne laissa pas le temps à Lamarehe de
lui adresser d'autres questions. Il sauta dans
sa voiture, le cheval partit, le veau beugla
Après une discussion d'an quart d'heure entre
les témoin! sur l'opportunité d'arrêter ou de
continuer fi due' o:i a décidé de mettre tiu au
«Otnbat.
Le «smîe Sic.ùr Mourmvîew, ministre d# la
J:i-;ice en Rns?i», qui était notre hôte depuis
quelques jours, a quitté Paria hier matin, re-
tournant à Saint .rg.
Le comte Mour ̃ .à reçu 1 sa descente
de voitàfra la ga. du Nord par M. Avertttit,
chef de gare, et NI. MUtethauser, commissaire
de police.
Sur le quai d'embarquement, le Ministre a été
salué au nom de M. Darlan par M. Chardenat,
chef adjoint du cabinet du Garde tfes Sceaux.
ai. OsfriS, te philanthrope bien connu, réaH»
sant dès maintenant sa généreuse promesse»
vient de verser 3 la Banque da France une
somme de francs, représentant le mon-
tant du prix qu'il a mis la dispoxition du Syn-
dicat de la presse parisienne pour récompense
l «uvre ta plus méritoire de l'Exposition de 1900.
au point de vue artistique, industriel ou huma-
nitairé.
Le pèr». Rippelie-toi, mon fil?, qu'il y a
dans le monde des chose* qui valent mieux que
l'argent.
Le fils. Je sais mais c'est avec l'ar-
gent qu'on les achète
TÂCHER L'ASSASSIN
(Oe nos corrwpowiftmft partlcutters)
Belley, S octobre.
Les interrogatoire? de Vacher sont simpendn*
le dimanche. ainsi aue je vous l'ai déjà dit dans
une de mt.~ les dépêches; néanmoins,
l'instruction horriDlô affaire ne chôme
pas ponr ceia. mer, M. Fourquet, juge d'fnstrtlC-
lion, 8. reçu le gitet de Lefebvre, assassiné h
Gro9ville-1*-Vieille ^Eui-e), afin de le confronter
avec les vêtements taches volés par Vacher et
dont l'étoffe est pareille.
L*As»assinat de Coux
Le magistrat lastructeura également reçu une
lettre deM.Morellet, juge ainitructîon à Privas,
au suffit de l'assassinat de la veuve Lav|l!«, il.
Conx tArdéche), qui parait avoir été comiuis par
En effet, les renseignements chaque jour re-
cueillis par M. Morellet permettent de croire
nue Vacher serait le véritable auteur de l'assas-
sinat de Mme veuve Laville. Cette convietiob
s'affermit de plus en pius dans l'esprit des ma-
gistrats.
Frappé de la ressemblance des procèdes em-
ployés »ar l'assassin de la veuve Lavilte avec
ceux qu employait Vacher pour assommer see
victimes (coups du pierres et coups de talons de
soulier a la tête), Il. Morellet vient de prier son
coliègue de Belley d'interroger Vacher mur l'em-
ploi de son temps dans la eeirée du 2S juillet
dernier, soirée pendant laquelle eut lieu l'assas-
sinat ele cette veuve.
L'emptei du temps deVaetoerentre l'assassinat
-de la Veuve Lagier, a Volvent (Drome), aeeompli
le 5 juillet dernier, qui lui est imputé, et la ten-
tative de viol commise sur lt femme Planter,
de Champis, le 4 août suivant, n'a encore pu
être établi.
C'est précisément entre eee deux chUes et pen-
dant que Vacher parcourait l'Ardèche et la
Drôme, qu'eut lieu l'assassinat de la veuve La-
Vtile.
Une Agression de Vacher
Au sujet de ce crime, le juge de Privas a en-
ten-iu la déposition de M. Joseph Malartre, de
B*ix, canton de Gliomérsc, qui ont, cette épo-
que, une altercation avec Vacher.
Ayant surpris dans une do ses propriétés un
maraudeur étranger à la commune, M. Malartre
l'itfvita à quitter 'les lieux; cet individu s'y étant
refusé, une rixe aeu lieu entre les deux hommes
et. sans le secoure d'une autre personne, Vacher
aurait fait au témoin un mauvais parti.
M. Matartre n'a pu être très précis sur la date
de sa rencontre avec le vagabond, mùs H sait
que c'était uu mercredi après le 14 juillet Ge
serait donc le 21 juillet; coïncidence étrange, le
crime de Coux avait lied le 23 dans la soirée te
signalement qu'il a donné de est individu corres-
pond presque en tous pointsavee celui do Vacher
euvoyé par le Parquet de lelley, sauf la barbe,
qui était moins longue.
Nouveaux crimes
Les dossiers d'un grand nombre de crimes
commis d'une façon aaategue à ceux de Vacher,
et dont les auteurs sont jusqu'ici restés intsou-
vnbles, viennent de parvenir au Parquet de notre
ville. Voici la liste de ces forfaits impunie
PIf/'quel de Ulle. 28 septembre i9'M, assassi-
nat du jeune H'iiiri Dubus, £gé de neuf aagt à
Parquet (PAutun. •– oetobre colporteur
inoonu« assaesiQé, crâne fracassé avec une
pierre, sur le territoire de la commune de La
l'arqutt lie Condont. 10 juin nssassinat
dant qu'elle se rendut il l'école au viltage de la.
Romieu.
Pnrquet de Lille. I3 février assassinat
de Henri Vatders. âgé -de seize ans; la victime a
été trouvée évenirée sur le territoire de Mareq-
en-Barœul.
Norquet dc Grenoble. ?4 février Bap-
tiste-Joseph Piraud, de Tencin, est tué d'un coup
de feu, le,oou scié auprès le vol est le mobile
du crime.'
Parquet cVAutun. ïi février 1885, Corneau, dit
Jobey, soixante-quatorze ans, est étratiglé; le vol
est le mobile.
l'mrquet d'AutuA. 7 septembre Fran-
due Rouveray, dite Belle-Lurette, do la com-
mune de Montmort, est trouvée assassinée, ta
tête détachée du tronc. Une tentative de viol
avait eu lieu.
l'arqxiet de Lille. 9 mars 1896, assassinat &
Roubaix, ruo Ampère, du Jeune Auguste Va-
neste, âgé -de d«oE0 a«a. La victime, qui a subi
d'odieux outrages, a été étranglée.
Parquet d'Aubin. Le 2â septembre 18%, la
veuve Chariot, une vieille femme du hameau
de Chissey-cn-Morvan, ext assassinée; le coa a
été fortement serré par la main gauche de son
meurtrier pendant que de la droite il lui porte
un violent coup au crâne avec un instrument
aontondant.
Parquet de Guingamp. 28 novembre la
femme d'un notaire, Mme Montfort. est étranglée
avec un fouiard dans la lande d'Erdern 'Côtes-
du Nord); un mouchoir a servi Il lui bâillonner
ia bouche le porte-monnaie renfermant 6 francs
a disiMru.
Il' Rochegude; blessures profondes au cou, vel
de francs.
Parquet de Douai. 16 juin Amélie De-
garde
C'est le mari de la Pocharde?.
Lauiarche entendit. Mais il ne comprit pas.
La Pocharde? Qui cela ?
Il se remit en marche. Les derniers mots
du métayer sonnaient à son oreille. Il On
t'aurait peut-être appris. n Quoi donc? Un
malheur* Alors, un malheur arrivé depuis
quelques mois, depuis quatre xaois à .peiné,
puisqu'il n'y avait pas quatre i»ois qu'il avait
reçu une lettre de Charlotte ? 1 (Si dan* cette
lettre, Charlotte disait que le» enfante ao
portaient bien et qu'clle-méme n'était point
malade?. Que lui eût-on appris?
Je suis bien t>ot de me fuira un tas
d'imaginations
Et il roui-. "Rï--îit*if. au for
et à mes'- -M
fur et an, ur
et à mesure que les détail* db» pajhages
parcourusdevenuient plus nombreux et plus
précis dans sa m>
qu'au bonheur de
Tout à i .ur ia cite, ja-
percevrai ia e et de la feime
de Vonnr. de l'autre côté,
Maison-ii que depuis mon
Et palpitait d'une angoisse déli-
coteau,
-sit sur
Au deïtt, il aperci t-
de-Ruan, avec le i: it j
l'eau bruyam!
les bouleaux
feuilles d'un vert très j j
rideau de verdure éclaiaivn* ia-uao, sva la
bruille, ménagS»» t Rtttt%e an (Nord), est dtraa-
glée fracture en crâh», coups violente; teuta-
tive de viol.
parquel de Prirfo. Le crime de Cous, dont
il Bit question nius haut.
Enfln on s^iu* da T^rn la meurtre du mas
quis de Vilifs^ané, anctrn secrétaire il'inidn-
gade, propriélairs da château de .̃Suin-Cba,-
mtaux. trots ans, de deux coups de
feu.
On r ivl^emment, rendre Vacher
respons > ̃: < ^8 tes crimes, dont q.: iques-
uns on; ̃'•>' ;̃•:̃ imnVis à une epoqu" cù il était
détenu, ce 'n.irjni ci'iio nouvi-f séria
«lmglante.il Il -la pu
être perpétr
Les aK- :sr.r;ne n.nn- tw t»
d'Autur., iio.i ._̃ ̃.<.<: l'Aliter 'l'il. <*ti'. -lui de
Marte Mnnsstt'r il peu pres à la ^çrw;
1 assassinat a KlisaWth l^iborel- ̃-•>r, le
3 février IS'/ï, alors qu'ou ne sait \>;i? u u était
Vacher a ée moment.
M Kourquel a d'Ailleurs >̃> la
sinistre criminel n'est }an d'un
mnis nms commettre nn rn •««»•
Uva de viol depuis qu'il mèoe » tr,i\crt .,i t-'raaM-
sa vie errante.
'Vacher av ̃̃< '•« îoupr ii*riiifrs. ilr tta
Dufour poui !o
ses victimei- à
tout dit'.
De !:̃ onurogalv '.A
encore^ le- '̃
rher prétend avoir (̃• -u-<\r..̃; -j ;ar
l'exacidude de se» ppn^ ̃< ̃̃•
cttt l'otii l^hentin^wt
Lyon, S5 oH<»l«r.
Depuis deux ou trois jours les hab.i.rj de M
Demi-Lune, petit? eommune qituée à SMo-
mètns de 1 r-
titude que ;t
été commis -iè
petite ferme appartenam a t^
de Lyon, et située à l'an t-
ne 49 du Point-du-Jexir, à
ferme, mandant tt\ ,t r*r Mi
Boruzi' bidonnée depuis un an.
Plu allées à la ferme, mais p. otAy
pénétrer lden que la J'ON, n*
puis l'abandon de la to">- t d« J»
Parmi tes personiii > :c w
delet, tenant un café route du Bardeaux i%êWW|
s'y rendit dans la matinée et trouva -t'-vaat ♦»
porte M. Fournerel, tenant en restau i.iit «fçate-
ment à la Dtîmi-Luae.
Eh bien, quo faites-VOUS là? lui d»m»t\(ft-
t-elle.
Je regarde 1
Et tous d .f«nt la cour.
Mme Ver du puits et sa^ë#-
cha à l'orifice. Une tideur Btuséabu:id x'en
Plus de doute. C'est là 1 s'écria V ̃̃̃̃̃ v^Hft-
let. Il y a un cadavre dans ce puits -n-
p«|rnee de M. Fourneret, elle alla tt
gendarmerie.
Chemin faisant, atle rencontra le I >
Chabart, «t lé gsr1 xa r.n;l»
leur fit part de"
A l'aide d'un- !<'rs DWW
apercevoir le cadavre nu de la
Le Parquet fut prévenu par pn »
juge de paix, et, dans
juge d'itwtmrtion; IPatarat, «ubetitat, M «fa
greffier arrivaient sur bas lieux.
Entre tempa, on av*lt "pu établir l'identité de
la victime, m-ktfi ♦' «e wtentota trouvé» dans
un placard il, la maison abandonnée,
C'est un nommé François Buliy, le, <9k-
sept ans, mano5UVK>,(frn1 la remuât*.
en effet, à l'époque dl:
Le jeune Bolly tra\ de
la locatité et logeait lanun nw i un, um"1 'J^6
l'autre. Sem purpnts n'habilaut pas a la 1)ptm~
Lone. Bully avait annoncé à toutes sec eon-
naissanoes qu'il «liait le a»«Uie sur le trinjaré.U
aura renconlrô Vacher, qui l'aura iuvite i fa
suivre.
On «ait le reste.
Dans l'après-midi, des oawiors ouls/inera «et
travaillé à retirer les déftris du ix mit-
nœuvre.
Cette opération «st très iab»nruM< rt 1 «k1
heures on n'avait encore retiré qu'un tibia at bi
.^oioaae vertébrale.
Les recherche» continueront demain matia.
Deux Drames
Une tentative d'a«sasiHn«.t a dkd commise \tors
minuit et deml. 9, rue d'AusterHtz. >•.•
A cette a- "̃•• ̃̃ m »"-̃* ".vtaU$,
âgé de vin uervii»
delaComi.
Il y a quelques uu.is, ti avait fait la cotmatt-
sance d'une nommée Hosioe Pitet, içfa de «^)t«
deux ans, domiciliée à Saint-MaDdé.
Il ne tarda pas à apprendre qu'eux :im
et quelle vivait nép*rèv> de son mari.
Cette situation délicate donna & r«itcehfc? KO
palefrenier, qui cberolui a rompre la Uiiis.ju epm-.
iuenr.ee. Mais la feurme Pitet était d'une tivunaiU!
fort jalouîic. Elle, ^'imagina qno M. Bîauvantt
lui préférait une rivaie.
AvanMaer après-midi, ayaut rencontré le «A»
lefreuier en coinpi^uie d'une jeune Iti.itne, «Ue<
résolut de se venger.
Après n'être monte d'un «autean dpelle' alla frapper Ma porte de M lîarr;*rfet, ta
la jalouec fit sa.u de-
paule et se nrét:n'ii« u.tub ,.i «.tiniuijiu..>i. Beau-
varlet était au lit.
Avant qu'il eût«u.:k»$lerops de revenir de m
surprise, la femme Pttet lui p; x\f-'
teau dans l'aine gauciie. puis e;
La coupable,, art*1" n i: îiiuiif-
sariat de M. de Hw Uéfii.
Un nommé Je- ^t4mfci
ans, avaijl pour aim<.
Emilie Annaux, V<
Lasse de la vi'' cr.aïiU: uu' stfWt
Person, qui cunoltait AsuamZième arrerr' ""•̃ qutfct»
il y a huit un
bardeur, M ^fi-qi|jt-
tre ans, 90, bo\y t G^re.
Psraon furtwu i »l>and«n!>4 «« mtt.4
la rccK™ Il ne tarda pa» »
décon
Ver matin, ayant HSusai»
s'introdun "al
et son an!
chambre ci- i.n'ij.™ui-u
Emilie Arraoux.
Persan, pn)fitant de leur îfmwneil. tes frappa
8 la tête avec un marteau de menukier; pow#
s'enfuit croyant les aveir lues.
Les victimes ont éV* découvertes dans la CQ*Ji-
née par des voisina. Elles gisaient sans caBUKm-
sance sur la lit Inondé de sac g.
Le doeteur ûiuer, appe-ié i la Jn#t?. «giit
des ijouq
Mais de tous cof il ne fardgt
qu'un eanl, mi b^uf |>eui)litr m:: a, »l|s
haut que les autres, marquant de tiv1» fom,
comme un phar«> la plaça 4. Maison-
Bruyère. Et de tontes ce» maisons, blanches
dans la blanubeur ém ^miniers il n'en
voyait non o!us au'une seule, lit «i'K\ celle
ta
{errasse,6-
matites nidu
Un grand si. la vallée toute la
de méityt nt
paaisé sur la route,
d'Azay; maintenant, la rout ̃•<•;
on n'entendait que les chute )m
i au temps. mr is.
terra; «. les ,.aiaajT-
ronnier.
Mais c'était trop loin pour qu'il v ût dis-
tinguer.
H alimit rfprcr;drf st rnrrtr>, q?-
coup le
i
nérci. *.a
Vf-ririi'
parmi ïca ffEtt-
{A luivre.) Jeu: M.UiT.»
jJLj^ Fet.it Parisien
nées sur un modeste traitement pour venir ga-
gner un diplbme à l'Université. »
Le public a entendu ensuite avec intérêt la
lecture d'une étude de M. Lafenestre sur:
Jean de La Fontaine et jm relations du grand
fabuliste avec les peintreê, les musiciens et les
bcuiptturs de son temps.
M. Auguste Himly, membre de l'Académie des 1
gines du Congo français.
Il a été ensuite donné iêfeture da rapport Sur le
concours relatif au prix Volney, institué poar
encourager les études de linguistique.
Le prix, d'une valeur de quinze cents francs,
a été décerné à M. Emile Ernault.
Un pWS miné fràii'cS été aeeordg à M.
Maurice Grammuat, sur tes reliquats des années
pr««ëtrehtïs.
OMBRE DES DEPUTES
Séance du lundi 25 octobre '891
La séance est ouverte à deux heures, sous
là présidence de M. Henri Brisson.
la Chambre adopté sans discussion la pro-
il de loi de M. Saint-Germain, relative
3 l'organisation des cours d'assises et du jury
rriminai en Alg6rie.
Elle prend en considération, après un
Houx nt M. Méline, président du Conseil, lit
proposition de M. Ho$e tendant à modifier la
foi du 28 milrs 1883 et l'article 419 du Codé
.pénal, en ce qui concerne les marches à li-
îYïfcr eue denrées et produits agricoles.
La proposition est renvoyée aux burtao*
pour la nomination d'une Commission char-
gée de r<*mi«m et dd faire un fM>bort.
La c: iuint à la proposition de M.
Rosé '•! • Michelin a déposée dans la
séance m: dernier ut qui tend à un
eut analogue, celui de réprimer ia spécula-
tion sur les denrées agricoles.
LE TRANSFERT DE LA GIRE D'ÛRLEARS
L'ordre du jour appelle la suite de la dis-
cussion du projet de ivi relatif au transfert
de la gam d OrWans au quai d'Orsay.
M. Trélat dépose une proposHion préjudi-
cielle tendant il inviter le gouvernement à
dier, de concert avec la Ville de Paris et l'a
pnnpagnie d'Orléans, l'installation d'une
g»re terminus sur le terrain compris entre la
place Saint-Michel, le quai Saint-Michel, la
rue Saint-Jacques et la rue Saint-Séverin.
M. Trélat expose que les emplacements
'Seraient bien supérieurs à celui du quai
d'Orsay.
Sa proposition, combattue parWM. Tgrr«l,
jmtnistro des Travaux publics; et Jumeh rap-
porteur, ne réunit que quelques rares appro-
bationa et cet repoussée à la presque unani-
mité.
M. te Président met en discussion un
tontre-projet de Il. Vaillant ainsi conçu
Article 4-. Est annulée la convention passée
'te 2 avril ÎSOT entre le Ministre des Finances et
Ut Compagnie des chemins de fer de Paris à Or-
léans, ayant pour objet ta caseion à ladite Gom-
aux clauses et conditions énoncée», de
l'ancien palais de la Cnur des Comptes et d'une
partie de la caserne d'Orsay.
Article 2. La Ville de Paris est autorisée à
Létude, eu vue de la déclaration d'utilité publi-
que et de la concession, d'une ligne municipale
dé chemins de fer Il voie normale construite sous
la voie et le long des deux quais de la Seine, ou
tout au moins le long du quai de la rive droite,
ftn encorbetlement, c est-tt-dire prenant jour sur
la Seine, reliée ses deux extrémités au chemin
de fer de Ceinture, et sur son parcours aux gares
Vrochaines ctes chemins de fer, tant du métro-
politain que des Compagnies.
L'orateur refuse au gouvernement le droit
de faire la de pénétration d'Orléans jus-
qu'au quai d Orsay, sans l'assentiment de la
Ville de Paris. Ur, cet assentiment a été re-
fusé. Si l'Etat passe outre, la Ville aura le
droit de rompre la convention relative à sa
participation financière ü l'Exposition de f900,
participation qui n'a été accordée qu'à la con-
ditiou que l'Etat n'autoriserait aucune ligue
tfo pénétration qui pût faire obstacle à réta-
M. Vaillant énumère les avantageas de son
contre-projet, qui n'est en réalité qu'un pro-
jet de chemin de fer métropolitain, et de-
.mande à la Clutmbre de le voter.
M, Marcel Hab«rt combat ce contre-projet
est se déclare absolument partisan de la péné-
traction de toutes les lignes de chemin de fer
dans Paris.
Il invite le gouvernement à compléter son
ouvre en étudiant la pénétration des lignes
du Nord, de l'Est, de l'Ouest et du Sud-Est,
regrettant qu'on n'ait pas admis le principe
d'une unique gare centrale à proximité des
Halles centraiea.
Après quelques mot* de réponse de M.
Vaillant, Son contre-projet est mis aux voix
et repoussé par 404 voix contre 110.
M. le Président met en discussion l'ar-
ticle 1er du projet du gouvernement.
M. Denys Cochin demande si la nouvelle
gare n'entraînera pas la percée .-à travers les
Tuileries et si les travaux de la ligne pour-
ront être exéentés sans qu'on touche aux ar-
bres du quai.
M. Turret, minis're des Travaux publics,
ne peut prendre aucun engagement à cet
égard.
M. Denys Cochin déclare que cette réponse
le détermine dans son refus de voter la loi.
M. Amotfru parle en faveur de l'article
Dans un discours fort écouté et fréquemment
applaudi, il fait ressortir l'intérêt quelescom-
merçaats de la banlieue et des régions plus
éloignées ont a pouvoir débarquer proximité
des quartiers ou leurs opérations les appel-
lent.
L'orateur demande l'établissement d'une
station dans le voisinage du pont Neuf ou du
pont Saint-Michel.
M. Turrel répond qu'on ferajune gare à la
M. Viviani en prend acte. il demande qu'on
se préoccupe de la situation des bouquinistes
des quais, qu'on va être forcé d'exproprier.
M.Furrel promet toute sa bienveillance anx
bouquinistes. Ce détail, essentiellement pari-
sien, fait sourire la Chambre.
M. Camille Pelleta développe un amen-
Le Retour du Mari
Le rapide de Paris-Bordeaux venait d'en-
trer en gare il. Saint-Pierre-des-Corps, vers
midi et demi. Et du wagon-restaurant des-
cendit un homme da trente-cinq ans envi-
ron, d'allure énergique et décidée, élégant,
aux yeux blous, portant la barbe courte. Il
n'avait pas de bagages, pas même une va-
lise. Il n'avait voulu s'embarrasser de rien et
de Marseille il avait envoyé ses malles on
petite vitesse.
C'était Georges Lamarchc.
Il franchit lo quai d'un pas alerte et fié-
vraug et sauta dansle train qui, cinq minutes
-après, Ie déposait a Tours.
Là, nn nouvel arrêt de quelques minutes*.
il rit piaeé dans un vra^on du chemin de-
l'Etat, dp Tours aux Sables-d'Ofonnc, par
Chinon. Et vingt fois, pendant les quelqti&s
minutes qu'il attendit jusque une heure
il consulta sa montre.
J'avais cru qu'elle viendralt jusqu'à
Tour?. Kî*!e n'aura pas pu, sans doute, à
«an-
Ev \> -Vin portière, considérant
le va-et-vifii; teurs.
V.iîjjt «a\ -t moi. Je reviens.
4prv
C- it sur son ranc et ou-
v r'- i'rus
( t'un
lui
̃3e rindrc, la doue erte, tout le ïaug
de laquelle se h, les rideaux de
jjeuuuera et où, dans un coin perdu sous les
dement attktermes duquel l'install de la
gara ter de l'Orléans au quai $iHÉay ne
poufta «re ordonnée que par une Toi spé-
ciale.
L'amendement, combattu par la Commis-
sion i;t le est repoflsfcé pér
295 voix contre I3T.
Après quelques oiiiervatlohsde ML WHiult-
Rienard qui di'in.mde que pendant tes tra-
vaux on prenne les précautions nécessaires
vont que la circulation ne soït pas jnterrom-
»ne boulevard ae la Gaffe et boulevard de
[Hôpital, ï'àrttële unique *« projet ,,(notant
approbation d'une convention passée avec
la. Compagnie d'Orléans est adopté par 3S8
voix contre 145.
M. Dfcjeantê développe àeny. articles addi-
tionnels aux termes desquels la traction élec-
trique «m seule autorisée Stttis la traversée
dé Paris et aucun hôtel ne pourra être ëtablf
par Ia Compagnie sur les terrains concédés
au quai d'Orsay.
L'orateur justifie sa première proposition
par la nécessité de ne pas gêner par la fumée
les populations riveraines, et la seconde par
l'impossibilité d'autoriser Une Cottiparate pri-
Les deux articles additionnels sont repous-
ses.
Un àrtlele additionnel de M. Coûtant de-
mandant l'installation d'une station à la place
Saint-Michel qm est, d'ailleurs, comprise aït
projet de 1a ConJpàçnfe, et 1'installatton de
stations dans la banlieue est repoussée par
366 voix «entre 80.
L'ensemble du projet de loi est adopté.
La Chambre adopte ensuite, sans débats. le
projet de loi relatif i" à la reconstruction du
Palais de la Cour dés Comptes; 2°'a à l'affecta-
tion du pavillon de Marsan à la Société d8
l'Union centrale dea Arts décorattTs; 3° à l'a-
liénation de divers immeubles domaniaux.
La séance est renvoyée à aujourd'hui mardi
et levée à cinq heures un quart.
LES ACCIDENTS DU TRAVAIL
La Chambre doit aborder aujourd'hui le projet
de loi sur la i-esponsabiîité des accidents dont
les ouvriers sont victimes dans leur travail. Il
a là un texte d'tthe extrême importance et qut,
on le sait, a tait déjà on certam nombre. de fois
le chemin entre le Palais-Bourbon et le Luxem-
bourg.
Les dispositions dont fa Chambre est aajsfe
réposent tout entiers sur te principe de TasSu-
rance obligatoire. Rtr vertu de ce système, It
caisse cTassOTsèiêes contré tes accidents créée
en 1868 devient une caisse nationale où tous te»
Chefs d'industrie devront verser un cautionne-
met, à moins qu'ils ne préfèrent se rendre soli-
daires pour le paiement des indemnités résultant
de la loi Le cautionnement doit être fixé par
un règlement d'administration publique, en te-
nant compte des dangers de l'industrie-, da
coefficient de rienueet de la durée du travail.
Pour les chef d industrie qui n'acront pas en
un capital suffisant pour verser un cautionne-
ment ou qui se seront soustraits il la solidarité
prévue. ils seront obiigatoireriient groupés eu
circonscriptions territoriales comprenait un on
plusieurs département@. Go ««ntit la mutualité
obligatoire.
L'Equilibre Budgétaire
mont arrêté hter par la Commission du Budget.
Le rapporteur général, M. Krantz, a entretenu
la Commission de la conférence qu'il avait eue
avec M. Cocher-, ministre des Finances, pour
fixer avec lui certains chiffres, h la suite de non-
veaux calculs, M. Georges Cochery a pu déclri-
rer au rapportent général que té rendement de
l'élévation du droit de timbre sur les fonds
d'Etat étrangers dApaâserait de 3 millions les
évaluations primitives et que par conséquent,
il serait possible d'établir l'équilibre sans aug-
menter le droit de transmission des valeurs
nominatives françaises. Dans ces conditions, te
dégrèvement dey 25 milions sur l'impôt des pw*-
priétés non batf*s pourra être entièrement coin-,
pensé Jtisqn'à concurrence de 10 misions par tes
mesures qui assujettiront Ifts valeurs étrangères
à l'impôt que la toi de t872 a ^tablf et Miguel
une partie de ces vaieurs échappe aujourd'hui,
étrangers.
L'accord est ainsi complet entre te Mtfris>tre des'
Finances et la Commission sur l'équilibre du
Budget.
L'Impôt sur les Vélocipèdes
M. Georges B'wy a 6té «aUaéa, Aièr, la'
Commission du Burliçet-, sur son amendement
tendant à diminuer ta taxe doe VétoetpéiieB.
Le dépoté de la Seine développé diverses
considérations en faveur de c«tte diminution il
a fait obeerwr que le Trésor n'y perdrait rien
puisque les déclarations seraient plus nombreu-
ses et que, depuis le nombre des véioci-
pèdes a consirierabiement augmenté.
M. Georges Berry a déclare ensuite qu'on avait'
voulu, lorsque la taxe fut votée, frapper une in-'
vention de luxe; mais depuis l'usage du véloci-
pède s'est développé dans toutes les classes de la
En terminant, 1« dtjpaté de la Seiue a établi
une comparaison entre l'inipôt des voitures à
deux roues et l'impôt sur les bicyclettes. Lej>re-
est de ô franc*» est supoorti1 par des
propriétaires dans l'avança; le tietond, de 1l
franc! frappe des travailleurs.
La Commission du Budget a réservé sa déci-
sion pour une prociiailae séance-
L'Enseignement public
Dans quelques joikb, les roembi^es du Parle-
ment recevront communication du rapport que
M. Bouge, député de Marseille, vient de présea-
ter à la Commission du Budget sur le budget
spécial de l'Instruction publique.
La Commission a tout particulièrement remar-
qué, dans If rapport
bre actuelle a réalisées, tieuws le commence-
ment de la lé«i*latu*. dans les divers services
AV ut observer que pour la première
fois i i sites apparaissent en nom dans le
budget de i enseignement supérieur, M. Bouge
rappelle que la Chambre élue ex a organise
dans les Facultés de droit l'enseignement des
sciences politiques et sociale*, témoignage précis
de la soflicituae ces pouvoirs publics pour ias
qui a permis la créai^oa des laboratoires de clii-
mie industrielle et qui a orienté d'une manière
décisive les études supérieures dans le sens, de
clématites et les glycine», attendait Char-
lotte toute pelotonnée dans son bonheur 1.
joué, Balaa, vingt-cinq minutes, et le train
s'arrête à Druye.
C'est un p
rent de Pont-de-Ruan.
A la station point de voitures. Cela l'étonne.
Il croyait que pour lui épargner le trajet,
pour qu'il fût plus vite dans ses bras et sous
ses baisers, cite lui aurait envoyé la carriole
d'un fermier ou 1 une des voitures du Grand-
Monarque, 4 Azay.
Puis, il haussa les épaula» et se mit à rire.
Il avait trouva l'e&plka&Mi, ana explica-
tion toute naturelle.
Charlotte savait bien qu'il arriverait par
le premier courrier, mais quel jour, ce cour-
rier ? Il est souvent en retard. il est parfois
en avance. Et lui, daas sa hâte, un peu
aussi pour fane une surprisse il sa jeune
Tant mieux tant mieux! munnura-Vil.
Comme elle va être heureuse
Il coupa dans la forût de vilandry une
1 brancht, de bouioau dont il se fit ur.
et i! prit la route d,' Sache. Il cors
bien sa route. C s -naî: Au
château de la C • -.Mimerait à
gauche, par la rota,- aA7i;.y i: Artannes, et
g-agr.i-rait les moulins de Pôrit-vie-Ruan. En-
suit?. ̃' ̃̃•'•••• ^••̃- qu'à monter la côte
̃pour :yère.
qu'il revint comme il étaitparti. ilavait pour-
tant iio !a iraLJô i>kin le cœur. Ses yeux bril-
frains du pays de son en-
nt à la mémoire dans une
botuTéti de ce trop-plein de bonheur qui I'é-
toujfîait. Il les fredonnait en allongeant le
pas, faisant voler des cailloux du bout de
leur adaptation à l'avancement de.a seier.r-es, au:
destinations de l'industrie et du
tous les besoins nouveaux de no.
primiii -e, aucun dés pro-
rés attendus compromis: !es lois sco-
lairA^ ianoins alaéuiées. reçoivent par' ̃̃•* • ,i
appffi|tion plus TOioataire d'autre
tru pn ma i fk a enrichie depuis :i
en e:. l'enseignement pflftaco-
laù^HLU c la prolonge. s^.
t surtout le personnel dd Irai jèâ
ordres qui aura !e plus à se féliciter de ta i^is-
lature actuelle la réforme de; traitements du
personnel de snTsérienr est en
préparation là ffitiuntwë ne t'a pas attendue
pour voter le relèvement des petits traitements
de cet ordre.
Dans Teuf«"*f riment secondaire, les répétiteurs
et ausSI fes ? 1c3 moins bien ont
également b imêliorations diverses.
Mais c'est I enseignement primaire qui pour le
ncwoanpl a â'.ê le mieux doté lit toi de L93 sur
le traitement des instituteurs aura reçu, dans le
t'Ours de !a lékisîature, sa pleine application.
Parmi tes critiques formulées dans ? ràBÇOît
de Ni. Boucc, on petit relever notamment celle
&ài s'appliquent Il l'internat. à lliidifTéreac-e de
certains professeurs pour ienrs élèves,, à l'riofti-
!it<5 qite des professeurs nombreux mànifestent
encore pour Enseignement moHernb.
Les Canaux du Midi
La Commission des cauaux du Khône s'est
réunie hier au Ministère de l'Agriculture soustia
présidence de M. Méiine, président du Conseil,
pour continuer ['du le du projet de lei à sou-
mettre aux Cèamlires..
La Commission il. adopté les résolutions sui-
vantes
Trois orises d'eau indépendantes seraient éta-
b!lei»,l'hë% a lîomans.snr ilsère,poor 1'irrigation
de la rive gauche, les deux autres d*nR le Rhône.
à Sorties (Ardètfhem en aval du continent de la
Cè2e ((lard), pour la rive droite.
La construction de chaque canal principal se-
rait subordonnée à la réalisation d'un minimum
r« gouécrftttionS, et l'ordre de priorité dans
l'exécution des sections déterminé par les quan-
tité» d'eau souscrites dans chacune d'elles.
Il reste à examiner I* question du mode d'exé-
cntion des canaux secondaires qui. acres une
longue discussion, a été renvoyée a l'ïxanien de
là sous-OommiSSioa.
L'Imprimerie Nationale
La sous-Commission d études sur tlrnprinlerPB
DHtïohiiê à rfefrritr'séS séances. Elle a terminé 1
discoseiou des travaux ctinftéS 5 sçh enquête et
'des rftftpwts eiâwJréS pat ses sbtttis pendant les
vacances.
Les procès-vèrDkus des deux dernières séances
Vont être adresses aux membres de in Commis-
sion plénière qui se réunira incessammetit.
Séance du lundi octobre
La première séance de ta troisième session
s'est cruTerte à trois heures et demie sous la pré-
«Wence de M. Blaschon, doyen d'âge.
Le bureau est maintenu en fonctions, ainsi
que les Commissions. En conséquence, NI. Du-
BBiSiprésWeht* pretn» plaCe *«t rauteuil. 1. Il rap-
peile les pertes faites par le Conseil général dans
ips pettonnea de MM. Pinet, Poussier, Hervieu
et adresse «ex familles si oruell'emunt frappées
l'expression des regrets du Gpnseil.JI souhaite la
bienvenue aux nouveaux élus, MM. Léopold
Achile et Hém*M.
A nom de l'administration, M. LE Préfet DE
LA Seine s'associé aux sentiments de regrets du
président.
IL« Tramways *• Pénétration
M. P;«ttre questionne l'adiBinistration sur la
suite
à traction mécanique pénétrant dans Paris.
NI. LE plIlKGTEUB DES AFFAIRES DÊPART1SMEH-
TALES répond que l'admiaistration est autorisée
à dire que les quatorze lignee de pénétration
dans Paris, votées par le Conseil général, ont
été étudiées et qu'une solution va intervenir à
bref délai.
M. Ghébauval ne se contente pas de cette ré-
pense et ioM*te pour obtenir de plus amples
renseignements. U lui revient que le Conseil su-
pérteur des ponts et cîiaûssées s'est prononcé
contre l'établissement de ce nouveau réseau de
tramway?, parce quil le considère ou cornme
mal étudié, ou comme constituant un empiète-
ment sur le monopole de la Compagnie des om-
Il fait ohMrver que la Compagnie des omni-
bus. qui devait présenter dans les six mois un
projet de trapsformation de sa traction animatc
en traction tnécanique, s'est reconnue impuis-
sante à opérer cette transformation.
Dans ces conditions, quelles sont tes inten-
tions du Ministère dos Travaux publics? Les po-
pulatfons Vntérèssées ne peuvent attendre indé-
finiment l«e uranUffes qui leurs sont 'promis,
tant au point de irne -de +a traction mecaoique
qaeaia 6tn marefré des transporte.
Mb Sauton coniirm» qae la Compagnie des
omnibus, par l'organe de son président, a' dé-
claré, en ce qui eoncerne la transformation de
sa traction, Ctre dans matérielle
de faire face aux obligations de son cahier des
charges.
""D'une entrevue qu'il a eue avec le directetrr des
Chemins de fer, il«spère qne la mise à l'enquête
des nouvelles lignes de tramways aura lieu pro-
chainement. Cette mise à l'enquête s'impose a
bref délai, si le gouvernement ne veut pas asiu-
mer la responsabilité de vqir Paris avec des
moyens rle locomution insufnsanls au moment
de 1 EXPosition de 19W.
M. Sautoh conclut en déposant l'ordre du
jour suivant
Le bureau du Conseil général est invité à se
rendre auprès (lu Ministre des Travaux publics
et i demander la mise à i'encjuûte d'urgence du
réseau de tramways dont la création s'impose
pour desservir les besoins de la circulation dans
le département de la Seine- »
M. Patfsînr dit que les retards apportés par
-la Conifagaie des omaibus ont pour but de forcer
la Ville à lui accorder une prolongation de sa
concession ou de i'obLgar à amortir des capitaux
que Compagnie n'aurait pas eu la temps d'a-
mortir avant 1910. Si depuis dix ans la Compa-
gnie avait, comme on le lui avait demandé, fa-
vorrsé tes de pénétration et substitué la
traction mécanique i la trantion animale, elle
aurait eu des bénéfices plus élevés et en vingt
ans elle aurait eu le temps d'amortir les capitaux
Maintenant, la Compagnie n'a pas d'autre but
que d'empêcher l'établissement de Compagnies
rivales, et pour cela elle va chercher à leur in-
terdire les moyens de pénétrer dans Paris.
Le Ministre des Travaux publics n'hésitera pas
à reconnattre la légitimité des réclamations du
Goas«ïl générai, et M. Paï»nnç inmsie pour quet
son bâton sur « route nouvellement em-
Peu do-ditaMs qui Iae tui fussent familiers,
dans tout eo parcours.1/ y avait des années
qu il avait quitte le pays et il lui semblait, à
présent, que son absence avait duré une
huitaine de jours. Des tailles avaient poussé
en gaulis et des futaies avaient été abat-
tues. -mais a'ét&it tout. A. droite et à gauche
de la roule, les farmes avaient toujours rair
de dormir au fond des ravins, dans leur
ccinture de moissons vertes. Et là-bas, le
pigeonnier du prieuré de Relay élevait tou-
jours sa tète en ruines au-dessus des anti-
ues S muraille.5 noircies, vestiges des âges
chamos.
Ôes chaiTPt!»~ 'Tçajent la route.
Un meunier Kant- porter de la fa-
riDe dans «ne •
Bonjour, Chevron.
L'aatre seri retourna vivement, répondit
par un bonjour étonné et ne reconnut pas
Je suis donc bien changé ? se dit l'Aus-
tralien en riant.
Il se promit d'arrêter le premier qu'il ren-
fut fermier- métayer de
Vonr'e.qui se rendait avec sa et ses
en faute la foire d'A,: y. I! la fa-
ttà'.U'. ̃ 'n veau
Lamarche se rangea pour laisser iiier le
cheval, mais il cria
Bonjour, Lehaumel.
Cétait un camarade des temps d'autrefois,
à récole du village.
Lehaumeî tira sur sbn bidet qui s'arrêta,
et le veau cesea de beugler.
le bureau du Conseil fasse une démaiqfte auprès
Après quelqt!» observtmcs par
électrique le Coofèil ai raie
l'ordre du jour dlposé par M. Sauto?j.
L'Eau potable en Banliou»
sur l'alimentation de i banlieue en ?an g.n.u>>«.
Le Con8ell général, en avril dernier, avait .uito-
risé les communes de la banlieua à passer dés
traités avec la Cornpagai« des eaux de Suresnes
pour être approvisionnées en eau filtrée et
étnsrée.
De plus, Il avait tnsité l'administration à pré-
Il!). nrojet d'alimentation des communes
de m'en eau de source.
y tàt de le question?
M. LE DlRF.CTKim t>E3 AFFAIRES
TALES explique que pour le premier point les
maires et conseillera généraux des communes
intéressées se 6ont réunis pour faire préparer les
traité* avec la Compagnie des eaux de Suresnes.
ïrtiis communes sur sept out approuvé le-- trai-
tés les quatra autres Conseils municipaux n'ont
pis eticore délibéré.
Quant au deuxième point, une Commission
taeiioique a été créée pour esaminer un projet
aVWuetion d'eau de source dont profiterait la
hanfeue en même temps qne Paris, et déjà il est
Admis en principe que Pans fournira de l'eau de
source aux communes qiii auraient le moyen de
faiiM une canalisation soéciale et nouvelle.
-vations présentées par MM.
F: Cêw, BAUBiFR, Mxnocra. le
Ci.n ,i iu>n-. u,i ordradu jûiirdeM. Stanislas
Feboand invitant rftdinmistratioa à jiatcr «le
^OUt sou pouvoir te vote par les L,uui-eus iuuhi-
eipatax inlët-essés dit projet de contrat accepté
par le Conseil général tendant a distribuer à ces
communes de eau éourée et filtrée, et il, dépo-
ser dans le délai d3 deux mois soa mémoire sur
l'âlimestâBon en eau de source.
Le Conseil s'ajourne ensuite au merereai 3 no-
vembre prochain.
La séance est levée à six heures.
Dépêches de l'Etranger
LES 1ROND.U10SS SU ITAUR
Rome, 23 octobre.
D'après les récentes nouvelles des inondations,
i Chiaravalle, dans beaucoup de maisons et dé
tnagasins, on a dû murer les portes.
Près d'Anc6ne, l'inondation a rompu le pont
sur la Mosane. Aux environs de Lorette, toutes
les communicitfoiis Font interrompues. A Cat-
tfo, dans province de Forli. un enfant a été
éerâsë sous tes décombres. A b'orti, le Montonaa
inondé la campagne, charriant des arbres. Une
semblable crue ne s'était vue depuis 1842.
Près de Meldola, une maison, en s'écroulant, a
enseveli neuf personnes.
Dan5 la province de Ilavenne, le Lamone, près
de Faenza, a rompu 80 mètres de digue. Dans la
erovincé de Teramo, trois ponts se sont écroulés.
EN CRÈTB
Londres, 25 octobre.
Oh télégraphie da La Canée au Standard
On annonce de Candie que mx compagnies de
highlaoders et turé batterie d'artt'rierie de mon-
tagne partiront pour Malte très prochainement.
Celte nouvelle, ajoute la dépêche anglaise, cause
ta plus jfrande surpf'
D'autre part. on mande de La Canée au fîmes
Les amiraux proposent d'occuper Candie afin
d'y rétablir l'ordre,' mais ils attendront le rapport
du cWonel Chermside Sttf la situation avant de
prendre une décision.
LES AH0LA1S AUX IHKS
Londr* 25 octobre.
dn téléfraphie du camp de la vallée de
Khanki
Le général Lookhart attend ici l'arrivée d'un
convoi de bagages dont le transport a travers le
petite de Cpagru est très difficile. L'ennemi a
attaqaé te camp la nuit passée; il a été repoussé
avec de- pertes considérables.
Une gVatrfe force d^AfrWis et d'0rak2ais occupe
le dénie de Sempaglia, où une bataille aura pro-
baWsment lieu prothôinement.
à A CUBA
Madrid, 25 octobre.
Un membre du Cabinet a donné à an jonrna-
liste l'aaawaaee que le gonvornameat a l'inten-
tion d'awortfor à Cuba un poinnwwwnt ««cal.
avec le paâTruse ucm verset ponr
ment de ltfe.
Le Parlement cubain sera composé de deux
Chambres.
Le «Rrvernemeht responsable comprendra
cinq Ministres dont les Conseils seront présidés
par ie gouverneur général. Les sénateurs et les
députés représentant Cuba, continueront à siéger
lux Cortès espagnoles.
La gouvernement royal- exercera un contrôle
sur i!*rtȎe, sur la marine, la police, les cuites,
la magistrature et sur les affairas étrangères de
Les partieans de l'autonomie t Cuba, en Espa-
Rne et aux Ktats-Unis, ont promis leur concours
au gouvernement eâpaguol.
Chasse-présidentielle
lavitéa par le Président de la République à
une grande chausse dans les tirés de Rambouillet,
les grands-duos Vladimir et Alexis, oncles de
l'empereur de Ruesie, ont quitté Paris hier ma-
tin, à la gare Saint-Lazare, par le train de neuf
aeures vingt-cinq.
un grand nombre d'autres grands personnages
avaient été eu même temps invités. C'est ainsi
que, par le même train, Font partis pour Ham-
bouiHft le grand-duc Boris Vladimirovitch, les
duos Eugène et Georges de Leuchtenbcrg, M. Ha-
ootaux, ministre des Affaires étrangères, le
comte de Montebello, ambassadeur de France à
Saint-Pétersbourg, M. Le Gall, directeur de la
maison civile du Président de la Ilopublique, etc.
Avant la chasse, qui a été des pius brillantes,
et au cours de laquelle chacun des chasseurs fit
dea prouesses, un déjeuner avait été servi.
Au retour, les invités ont pris part à une col-
lation, puis sont repartis à cinq heures pour
Paris, par train spécial, enchantés de leur jour-
née favorisée par un beau soleil.
Une rencontre à l'épée a eu lieu hier après-
midi entre MM. Thomegue£ et Casella, au res-
taurant de la Tour de Villebon.
A la première reprise, M. Caselia a été atteini
à la joue gauche d'une piqûre «ituée à un centi-
mètre en dehors de la commiesure labiale.
Il regarda longuement le voyageur avant
de le reconnaître. Puis, tout à coup, il sauta
de voiture, les mains tendues.
Eh: c'est Georges C'est Georges La-
marche. dit-il en se tournant vers sa femme,
La.marche. tu sais bien ? le mari de la.
Mais il s arrêta, rougit violemment sous
le halo do sa figure tannée.
La femme regarda curieusement ce nou-
veau venu, avec une expression de pitié. Les
deux camarades causaient.
Lamarche s'informait, pris d'une vague
inquiétudo
Tout va bien à la maison, n'est-pas?
Ma femme, mes enfants.
Oui, oui, tout va bien, disait Lehaumeî
embarrassé. Alors,' te revoilà dans lepaps
pour de bon. Et tu n'a pas prévenu la Po.
tu n'as pas prévenu ta femme, hein? L'ne
surprise que tu as voulu faire..
Juste. Crois-tn qu'elle va être heu-
reuse, hein?
Oui, oui, oh! oui, sûrement. Tonte-
Et le paysan toussa, comme pris a un ac-
le courage de dire la vérité à cet ̃ A
r'i' .bord, ça ne le ret -\s.
.ne heure, LaœarcL lit
Toutefois interrogeait le voyageur.
T'aurais peutétro mieux fait d'écrire.
Souvent, la surprise, ça donne tant d'émo-
tien Et puis, des amis seraient allés au-
devaut de toi, à la garç. • parlé.
n'en parions plus?.. Tout de iiiêaio, tu sais,
je suis content de t'avoir revu.
Il ne laissa pas le temps à Lamarehe de
lui adresser d'autres questions. Il sauta dans
sa voiture, le cheval partit, le veau beugla
Après une discussion d'an quart d'heure entre
les témoin! sur l'opportunité d'arrêter ou de
continuer fi due' o:i a décidé de mettre tiu au
«Otnbat.
Le «smîe Sic.ùr Mourmvîew, ministre d# la
J:i-;ice en Rns?i», qui était notre hôte depuis
quelques jours, a quitté Paria hier matin, re-
tournant à Saint .rg.
Le comte Mour ̃ .à reçu 1 sa descente
de voitàfra la ga. du Nord par M. Avertttit,
chef de gare, et NI. MUtethauser, commissaire
de police.
Sur le quai d'embarquement, le Ministre a été
salué au nom de M. Darlan par M. Chardenat,
chef adjoint du cabinet du Garde tfes Sceaux.
ai. OsfriS, te philanthrope bien connu, réaH»
sant dès maintenant sa généreuse promesse»
vient de verser 3 la Banque da France une
somme de francs, représentant le mon-
tant du prix qu'il a mis la dispoxition du Syn-
dicat de la presse parisienne pour récompense
l «uvre ta plus méritoire de l'Exposition de 1900.
au point de vue artistique, industriel ou huma-
nitairé.
Le pèr». Rippelie-toi, mon fil?, qu'il y a
dans le monde des chose* qui valent mieux que
l'argent.
Le fils. Je sais mais c'est avec l'ar-
gent qu'on les achète
TÂCHER L'ASSASSIN
(Oe nos corrwpowiftmft partlcutters)
Belley, S octobre.
Les interrogatoire? de Vacher sont simpendn*
le dimanche. ainsi aue je vous l'ai déjà dit dans
une de mt.~ les dépêches; néanmoins,
l'instruction horriDlô affaire ne chôme
pas ponr ceia. mer, M. Fourquet, juge d'fnstrtlC-
lion, 8. reçu le gitet de Lefebvre, assassiné h
Gro9ville-1*-Vieille ^Eui-e), afin de le confronter
avec les vêtements taches volés par Vacher et
dont l'étoffe est pareille.
L*As»assinat de Coux
Le magistrat lastructeura également reçu une
lettre deM.Morellet, juge ainitructîon à Privas,
au suffit de l'assassinat de la veuve Lav|l!«, il.
Conx tArdéche), qui parait avoir été comiuis par
En effet, les renseignements chaque jour re-
cueillis par M. Morellet permettent de croire
nue Vacher serait le véritable auteur de l'assas-
sinat de Mme veuve Laville. Cette convietiob
s'affermit de plus en pius dans l'esprit des ma-
gistrats.
Frappé de la ressemblance des procèdes em-
ployés »ar l'assassin de la veuve Lavilte avec
ceux qu employait Vacher pour assommer see
victimes (coups du pierres et coups de talons de
soulier a la tête), Il. Morellet vient de prier son
coliègue de Belley d'interroger Vacher mur l'em-
ploi de son temps dans la eeirée du 2S juillet
dernier, soirée pendant laquelle eut lieu l'assas-
sinat ele cette veuve.
L'emptei du temps deVaetoerentre l'assassinat
-de la Veuve Lagier, a Volvent (Drome), aeeompli
le 5 juillet dernier, qui lui est imputé, et la ten-
tative de viol commise sur lt femme Planter,
de Champis, le 4 août suivant, n'a encore pu
être établi.
C'est précisément entre eee deux chUes et pen-
dant que Vacher parcourait l'Ardèche et la
Drôme, qu'eut lieu l'assassinat de la veuve La-
Vtile.
Une Agression de Vacher
Au sujet de ce crime, le juge de Privas a en-
ten-iu la déposition de M. Joseph Malartre, de
B*ix, canton de Gliomérsc, qui ont, cette épo-
que, une altercation avec Vacher.
Ayant surpris dans une do ses propriétés un
maraudeur étranger à la commune, M. Malartre
l'itfvita à quitter 'les lieux; cet individu s'y étant
refusé, une rixe aeu lieu entre les deux hommes
et. sans le secoure d'une autre personne, Vacher
aurait fait au témoin un mauvais parti.
M. Matartre n'a pu être très précis sur la date
de sa rencontre avec le vagabond, mùs H sait
que c'était uu mercredi après le 14 juillet Ge
serait donc le 21 juillet; coïncidence étrange, le
crime de Coux avait lied le 23 dans la soirée te
signalement qu'il a donné de est individu corres-
pond presque en tous pointsavee celui do Vacher
euvoyé par le Parquet de lelley, sauf la barbe,
qui était moins longue.
Nouveaux crimes
Les dossiers d'un grand nombre de crimes
commis d'une façon aaategue à ceux de Vacher,
et dont les auteurs sont jusqu'ici restés intsou-
vnbles, viennent de parvenir au Parquet de notre
ville. Voici la liste de ces forfaits impunie
PIf/'quel de Ulle. 28 septembre i9'M, assassi-
nat du jeune H'iiiri Dubus, £gé de neuf aagt à
Parquet (PAutun. •– oetobre colporteur
inoonu« assaesiQé, crâne fracassé avec une
pierre, sur le territoire de la commune de La
l'arqutt lie Condont. 10 juin nssassinat
dant qu'elle se rendut il l'école au viltage de la.
Romieu.
Pnrquet de Lille. I3 février assassinat
de Henri Vatders. âgé -de seize ans; la victime a
été trouvée évenirée sur le territoire de Mareq-
en-Barœul.
Norquet dc Grenoble. ?4 février Bap-
tiste-Joseph Piraud, de Tencin, est tué d'un coup
de feu, le,oou scié auprès le vol est le mobile
du crime.'
Parquet cVAutun. ïi février 1885, Corneau, dit
Jobey, soixante-quatorze ans, est étratiglé; le vol
est le mobile.
l'mrquet d'AutuA. 7 septembre Fran-
due Rouveray, dite Belle-Lurette, do la com-
mune de Montmort, est trouvée assassinée, ta
tête détachée du tronc. Une tentative de viol
avait eu lieu.
l'arqxiet de Lille. 9 mars 1896, assassinat &
Roubaix, ruo Ampère, du Jeune Auguste Va-
neste, âgé -de d«oE0 a«a. La victime, qui a subi
d'odieux outrages, a été étranglée.
Parquet d'Aubin. Le 2â septembre 18%, la
veuve Chariot, une vieille femme du hameau
de Chissey-cn-Morvan, ext assassinée; le coa a
été fortement serré par la main gauche de son
meurtrier pendant que de la droite il lui porte
un violent coup au crâne avec un instrument
aontondant.
Parquet de Guingamp. 28 novembre la
femme d'un notaire, Mme Montfort. est étranglée
avec un fouiard dans la lande d'Erdern 'Côtes-
du Nord); un mouchoir a servi Il lui bâillonner
ia bouche le porte-monnaie renfermant 6 francs
a disiMru.
Il' Rochegude; blessures profondes au cou, vel
de francs.
Parquet de Douai. 16 juin Amélie De-
garde
C'est le mari de la Pocharde?.
Lauiarche entendit. Mais il ne comprit pas.
La Pocharde? Qui cela ?
Il se remit en marche. Les derniers mots
du métayer sonnaient à son oreille. Il On
t'aurait peut-être appris. n Quoi donc? Un
malheur* Alors, un malheur arrivé depuis
quelques mois, depuis quatre xaois à .peiné,
puisqu'il n'y avait pas quatre i»ois qu'il avait
reçu une lettre de Charlotte ? 1 (Si dan* cette
lettre, Charlotte disait que le» enfante ao
portaient bien et qu'clle-méme n'était point
malade?. Que lui eût-on appris?
Je suis bien t>ot de me fuira un tas
d'imaginations
Et il roui-. "Rï--îit*if. au for
et à mes'- -M
fur et an, ur
et à mesure que les détail* db» pajhages
parcourusdevenuient plus nombreux et plus
précis dans sa m>
qu'au bonheur de
Tout à i .ur ia cite, ja-
percevrai ia e et de la feime
de Vonnr. de l'autre côté,
Maison-ii que depuis mon
Et palpitait d'une angoisse déli-
coteau,
-sit sur
Au deïtt, il aperci t-
de-Ruan, avec le i: it j
l'eau bruyam!
les bouleaux
feuilles d'un vert très j j
rideau de verdure éclaiaivn* ia-uao, sva la
bruille, ménagS»» t Rtttt%e an (Nord), est dtraa-
glée fracture en crâh», coups violente; teuta-
tive de viol.
parquel de Prirfo. Le crime de Cous, dont
il Bit question nius haut.
Enfln on s^iu* da T^rn la meurtre du mas
quis de Vilifs^ané, anctrn secrétaire il'inidn-
gade, propriélairs da château de .̃Suin-Cba,-
mtaux. trots ans, de deux coups de
feu.
On r ivl^emment, rendre Vacher
respons > ̃: < ^8 tes crimes, dont q.: iques-
uns on; ̃'•>' ;̃•:̃ imnVis à une epoqu" cù il était
détenu, ce 'n.irjni ci'iio nouvi-f séria
«lmglante.il Il -la pu
être perpétr
Les aK- :sr.r;ne n.nn- tw t»
d'Autur., iio.i ._̃ ̃.<.<: l'Aliter 'l'il. <*ti'. -lui de
Marte Mnnsstt'r il peu pres à la ^çrw;
1 assassinat a KlisaWth l^iborel- ̃-•>r, le
3 février IS'/ï, alors qu'ou ne sait \>;i? u u était
Vacher a ée moment.
M Kourquel a d'Ailleurs >̃> la
sinistre criminel n'est }an d'un
mnis nms commettre nn rn •««»•
Uva de viol depuis qu'il mèoe » tr,i\crt .,i t-'raaM-
sa vie errante.
'Vacher av ̃̃< '•« îoupr ii*riiifrs. ilr tta
Dufour poui !o
ses victimei- à
tout dit'.
De !:̃ onurogalv '.A
encore^ le- '̃
rher prétend avoir (̃• -u-<\r..̃; -j ;ar
l'exacidude de se» ppn^ ̃< ̃̃•
cttt l'otii l^hentin^wt
Lyon, S5 oH<»l«r.
Depuis deux ou trois jours les hab.i.rj de M
Demi-Lune, petit? eommune qituée à SMo-
mètns de 1 r-
titude que ;t
été commis -iè
petite ferme appartenam a t^
de Lyon, et située à l'an t-
ne 49 du Point-du-Jexir, à
ferme, mandant tt\ ,t r*r Mi
Boruzi' bidonnée depuis un an.
Plu
pénétrer lden que la J'ON, n*
puis l'abandon de la to">- t d« J»
Parmi tes personiii > :c w
delet, tenant un café route du Bardeaux i%êWW|
s'y rendit dans la matinée et trouva -t'-vaat ♦»
porte M. Fournerel, tenant en restau i.iit «fçate-
ment à la Dtîmi-Luae.
Eh bien, quo faites-VOUS là? lui d»m»t\(ft-
t-elle.
Je regarde 1
Et tous d .f«nt la cour.
Mme Ver du puits et sa^ë#-
cha à l'orifice. Une tideur Btuséabu:id x'en
Plus de doute. C'est là 1 s'écria V ̃̃̃̃̃ v^Hft-
let. Il y a un cadavre dans ce puits -n-
p«|rnee de M. Fourneret, elle alla tt
gendarmerie.
Chemin faisant, atle rencontra le I >
Chabart, «t lé gsr1 xa r.n;l»
leur fit part de"
A l'aide d'un- !<'rs DWW
apercevoir le cadavre nu de la
Le Parquet fut prévenu par pn »
juge de paix, et, dans
juge d'itwtmrtion; IPatarat, «ubetitat, M «fa
greffier arrivaient sur bas lieux.
Entre tempa, on av*lt "pu établir l'identité de
la victime, m-ktfi ♦' «e wtentota trouvé» dans
un placard il, la maison abandonnée,
C'est un nommé François Buliy, le, <9k-
sept ans, mano5UVK>,(frn1 la remuât*.
en effet, à l'époque dl:
Le jeune Bolly tra\ de
la locatité et logeait lanun nw i un, um"1 'J^6
l'autre. Sem purpnts n'habilaut pas a la 1)ptm~
Lone. Bully avait annoncé à toutes sec eon-
naissanoes qu'il «liait le a»«Uie sur le trinjaré.U
aura renconlrô Vacher, qui l'aura iuvite i fa
suivre.
On «ait le reste.
Dans l'après-midi, des oawiors ouls/inera «et
travaillé à retirer les déftris du ix mit-
nœuvre.
Cette opération «st très iab»nruM< rt 1 «k1
heures on n'avait encore retiré qu'un tibia at bi
.^oioaae vertébrale.
Les recherche» continueront demain matia.
Deux Drames
Une tentative d'a«sasiHn«.t a dkd commise \tors
minuit et deml. 9, rue d'AusterHtz. >•.•
A cette a- "̃•• ̃̃ m »"-̃* ".vtaU$,
âgé de vin uervii»
delaComi.
Il y a quelques uu.is, ti avait fait la cotmatt-
sance d'une nommée Hosioe Pitet, içfa de «^)t«
deux ans, domiciliée à Saint-MaDdé.
Il ne tarda pas à apprendre qu'eux :im
et quelle vivait nép*rèv> de son mari.
Cette situation délicate donna & r«itcehfc? KO
palefrenier, qui cberolui a rompre la Uiiis.ju epm-.
iuenr.ee. Mais la feurme Pitet était d'une tivunaiU!
fort jalouîic. Elle, ^'imagina qno M. Bîauvantt
lui préférait une rivaie.
AvanMaer après-midi, ayaut rencontré le «A»
lefreuier en coinpi^uie d'une jeune Iti.itne, «Ue<
résolut de se venger.
Après n'être monte d'un «autean dp
la jalouec fit sa.u de-
paule et se nrét:n'ii« u.tub ,.i «.tiniuijiu..>i. Beau-
varlet était au lit.
Avant qu'il eût«u.:k»$lerops de revenir de m
surprise, la femme Pttet lui p; x\f-'
teau dans l'aine gauciie. puis e;
La coupable,, art*1" n i: îiiuiif-
sariat de M. de Hw Uéfii.
Un nommé Je- ^t4mfci
ans, avaijl pour aim<.
Emilie Annaux, V<
Lasse de la vi'' cr.aïiU: uu' stfWt
Person, qui cunoltait Asuam
il y a huit un
bardeur, M ^fi-qi|jt-
tre ans, 90, bo\y t G^re.
Psraon furtwu i »l>and«n!>4 «« mtt.4
la rccK™ Il ne tarda pa» »
décon
Ver matin, ayant HSusai»
s'introdun "al
et son an!
chambre ci- i.n'ij.™ui-u
Emilie Arraoux.
Persan, pn)fitant de leur îfmwneil. tes frappa
8 la tête avec un marteau de menukier; pow#
s'enfuit croyant les aveir lues.
Les victimes ont éV* découvertes dans la CQ*Ji-
née par des voisina. Elles gisaient sans caBUKm-
sance sur la lit Inondé de sac g.
Le doeteur ûiuer, appe-ié i la Jn#t?. «giit
des ijouq
Mais de tous cof il ne fardgt
qu'un eanl, mi b^uf |>eui)litr m:: a, »l|s
haut que les autres, marquant de tiv1» fom,
comme un phar«> la plaça 4. Maison-
Bruyère. Et de tontes ce» maisons, blanches
dans la blanubeur ém ^miniers il n'en
voyait non o!us au'une seule, lit «i'K\ celle
ta
{errasse,6-
matites nidu
Un grand si. la vallée toute la
de méityt nt
paaisé sur la route,
d'Azay; maintenant, la rout ̃•<•;
on n'entendait que les chute )m
i au temps. mr is.
terra; «. les ,.aiaajT-
ronnier.
Mais c'était trop loin pour qu'il v ût dis-
tinguer.
H alimit rfprcr;drf st rnrrtr>, q?-
coup le
i
nérci. *.a
Vf-ririi'
parmi ïca ffEtt-
{A luivre.) Jeu: M.UiT.»
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.37%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.37%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Bibliographie de la presse Bibliographie de la presse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPNOUV" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
- Auteurs similaires Roujon Jacques Roujon Jacques /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Roujon Jacques" or dc.contributor adj "Roujon Jacques")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k518345n/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k518345n/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k518345n/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k518345n/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k518345n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k518345n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k518345n/f2.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest