Titre : But et Club
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1949-10-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45254683p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 octobre 1949 12 octobre 1949
Description : 1949/10/12. 1949/10/12.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5178635x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, FOL-JO-3800
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2021
Lucien Gamblin, ancien capitaine
de l’équipe de France, reconnaît :
ne lut battu en (mule nue sur p»*-
nalty. par l’cqu.pe de Suède J’avais
encore ornent a la mémoire l'exé
cution presque parfaite d’un football
basé, ou cop'é — |k*u importe — sur
la « manière » des loueurs autri
chiens et hongrois.
Les Tchaikowskv trei -s. Bobek
Mmtch. Jovanovitch m'avaient rap-
l>ele les « as » du Woderteam par
ipplication d une technique proche
de la perfection. Les Stankovitch.
S.inonowsvevitch raopelaient eux les rudes
et solides Hongrois de la grande
époque, i eis Kudaa. Toth. Scan tt
l'ensemble ne manquav uns d im
pressionner. Pour aiouter au mérite
indéniable du onze vougaslave. mu
tes les equiDos parties de Belgrade
lepull deux ans pour louer a
l’etranger récoltèrent des succès re
tentissants.
C'est toujours
quand ça va mai...
Comment dans ces conditions ne
pas envisager que l’équipe de
France, dont la dernière saison fut
moins oue brillante, allai: se tirer
d’affaire devant un adversaire qu’on
ui supposait largement supérieur
en technique — il le fut — et avec
une formation dont on connaissait
les difficultés de sa composition ?
n faut croire
1" Que le onze Irancais n’était
pas aussi « mauvais » ou’on l a dit ;
2" Que l’équipe yougoslave n’était
pas aussi forte qu’on le pensait :
3- Que i’amour-proore et l impro-
visat on sont touîours deux vertus
r mnçaises.
Les preuves pour appuyer ces rai
sons ne manquent pas. même à
l’observateur qui n’assistait pas au
match.
a) L’equipe de Fiance, dominée
en première mi-temps, rendit la
monnaie de sa pièce à son adver
saire dès la reprise :
b) Le onze yougoslave, surpris de
l égalisation de la marque, ne trouva
pas en lui-même les ressources né
cessaires pour reprendre le com
mandement du match, et subit alors
la loi des joueurs tr.colores :
c) C’est toujours quand ça va
mal que les Français — dans quel
que domaine que ce soit — haussent
leur cœur et leur esprit au niveau
le dIus élevé, et réalisent des ex
ploits en utilisant « les moyens du
bord » au maximum.
joueurs français
ménagez vos nerfs
Ce n’est pas la première fois dans
notre histoire sportive, certes, qu’il
en e.st ainsi. Mais l’incertitude de
la performance que vont accomplir
nos athlètes, coureurs et footbal
leurs quand ils doivent se produire
à l’étranger, nous a causé à tous
tant de battements de cœur irrégu
liers et contraires à notre quiétude
que nous voudrions bien, à l’avenir,
qu’il en soit autrement.
Hélas ! c’est contraire au tempé
rament des hommes de notre pays,
et il nous faudra encore, avant cha
que déplacement de l’équipe dt
France, prononcer les mots de « vi
tesse, furia française, amour-propre,
opportuité. improvisation », pour
tenter d’expliquer que nous pou
vons craindre une catastrophe, si
ceci, si cela...
wouons, cependant, que diman
che nos sélectionnés nous ont pro
curé une bien grande satisfaction...
L. Q.
Ranzom est déjà rhabillé. Hon n 'a pas fini de se itettoyer. On
devine le dialogue des deux stadistes : « Es-tu content de
tes débuts? » Et le sourire de Ranxom est fort éloquent...
^ean Baratte, lui, s est allongé dès son retour à l'hôtel. 11
s est beaucoup dépensé et il pense qu'un peu de repos ne lui
fera pas de mal. Sans doute songe-t-il au match contre Lens.
|E n’ai pas vu le mu ch Yougosla-
^ v ('-France dt* d UUUM ht .» Bel
grade — première édition des deux
actes qualificatifs pour la Coup»'
du monde. Mais comme tout le
inonde. ) ai été surpris et tort
agréablement surpr s de son ré
sultat. qui permet au footlxill fran
çais d’esperer être represer.ee au
Tournoi de Rio-de-Janeiro. en juin
1950
Comme tous les Français, j avais
fait des joueurs yougoslaves les fa
voris de la rencontre qui se produi
sait sur leur terrain, dans une am
biance particulièrement favorable
pour eux. et ce jugement se con
firma ouand j’eus connaissance des
ncidents qui émaillèrent fârhciise-
inent le voyage aller de nas repré
sentants.
Toutefois, ce n’est pas seulement,
parce qu’U> louaient sur leur soi
que j avais fait des joueurs yougo
slaves me.s favoris, ni parce que
l’avion des Français avait quKté le
Bourget a 14 heures au lieu de
7 heures, ce qui contraignit nas
représentants à dîner et coucher à
Munich l’avant-veille du match,
alors qu’ils auraient dû être à Bel
grade.
’arr.ère français Frey se aistingua surtout en seconde mi-temps. Cri le voit, ci-aessus,
tcppei net. sous le regard de Hon. .a course de i avant Bcbek et passer le callon à lcrir.
Deux écoles rassemblées
l'Autrichienne et la Hongroise
Je me souvenais surtout d’un
match Pans-Belgrade dispute à Pa
ris il y a trois ans, et des rencon-
res iouees par le onze de Yougo
slavie en juin 1948. a Londres, au
ours du Tournoi Olympique, ou il
“ JE NE CROYAIS PAS AU
MIRACLE DE BELGRADE
MAIS IL S’EXPLIQUE... ”
de l’équipe de France, reconnaît :
ne lut battu en (mule nue sur p»*-
nalty. par l’cqu.pe de Suède J’avais
encore ornent a la mémoire l'exé
cution presque parfaite d’un football
basé, ou cop'é — |k*u importe — sur
la « manière » des loueurs autri
chiens et hongrois.
Les Tchaikowskv trei -s. Bobek
Mmtch. Jovanovitch m'avaient rap-
l>ele les « as » du Woderteam par
ipplication d une technique proche
de la perfection. Les Stankovitch.
S.inonows
et solides Hongrois de la grande
époque, i eis Kudaa. Toth. Scan tt
l'ensemble ne manquav uns d im
pressionner. Pour aiouter au mérite
indéniable du onze vougaslave. mu
tes les equiDos parties de Belgrade
lepull deux ans pour louer a
l’etranger récoltèrent des succès re
tentissants.
C'est toujours
quand ça va mai...
Comment dans ces conditions ne
pas envisager que l’équipe de
France, dont la dernière saison fut
moins oue brillante, allai: se tirer
d’affaire devant un adversaire qu’on
ui supposait largement supérieur
en technique — il le fut — et avec
une formation dont on connaissait
les difficultés de sa composition ?
n faut croire
1" Que le onze Irancais n’était
pas aussi « mauvais » ou’on l a dit ;
2" Que l’équipe yougoslave n’était
pas aussi forte qu’on le pensait :
3- Que i’amour-proore et l impro-
visat on sont touîours deux vertus
r mnçaises.
Les preuves pour appuyer ces rai
sons ne manquent pas. même à
l’observateur qui n’assistait pas au
match.
a) L’equipe de Fiance, dominée
en première mi-temps, rendit la
monnaie de sa pièce à son adver
saire dès la reprise :
b) Le onze yougoslave, surpris de
l égalisation de la marque, ne trouva
pas en lui-même les ressources né
cessaires pour reprendre le com
mandement du match, et subit alors
la loi des joueurs tr.colores :
c) C’est toujours quand ça va
mal que les Français — dans quel
que domaine que ce soit — haussent
leur cœur et leur esprit au niveau
le dIus élevé, et réalisent des ex
ploits en utilisant « les moyens du
bord » au maximum.
joueurs français
ménagez vos nerfs
Ce n’est pas la première fois dans
notre histoire sportive, certes, qu’il
en e.st ainsi. Mais l’incertitude de
la performance que vont accomplir
nos athlètes, coureurs et footbal
leurs quand ils doivent se produire
à l’étranger, nous a causé à tous
tant de battements de cœur irrégu
liers et contraires à notre quiétude
que nous voudrions bien, à l’avenir,
qu’il en soit autrement.
Hélas ! c’est contraire au tempé
rament des hommes de notre pays,
et il nous faudra encore, avant cha
que déplacement de l’équipe dt
France, prononcer les mots de « vi
tesse, furia française, amour-propre,
opportuité. improvisation », pour
tenter d’expliquer que nous pou
vons craindre une catastrophe, si
ceci, si cela...
wouons, cependant, que diman
che nos sélectionnés nous ont pro
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L. Q.
Ranzom est déjà rhabillé. Hon n 'a pas fini de se itettoyer. On
devine le dialogue des deux stadistes : « Es-tu content de
tes débuts? » Et le sourire de Ranxom est fort éloquent...
^ean Baratte, lui, s est allongé dès son retour à l'hôtel. 11
s est beaucoup dépensé et il pense qu'un peu de repos ne lui
fera pas de mal. Sans doute songe-t-il au match contre Lens.
|E n’ai pas vu le mu ch Yougosla-
^ v ('-France dt* d UUUM ht .» Bel
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çais d’esperer être represer.ee au
Tournoi de Rio-de-Janeiro. en juin
1950
Comme tous les Français, j avais
fait des joueurs yougoslaves les fa
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sait sur leur terrain, dans une am
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pour eux. et ce jugement se con
firma ouand j’eus connaissance des
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Toutefois, ce n’est pas seulement,
parce qu’U> louaient sur leur soi
que j avais fait des joueurs yougo
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l’avion des Français avait quKté le
Bourget a 14 heures au lieu de
7 heures, ce qui contraignit nas
représentants à dîner et coucher à
Munich l’avant-veille du match,
alors qu’ils auraient dû être à Bel
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Deux écoles rassemblées
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Je me souvenais surtout d’un
match Pans-Belgrade dispute à Pa
ris il y a trois ans, et des rencon-
res iouees par le onze de Yougo
slavie en juin 1948. a Londres, au
ours du Tournoi Olympique, ou il
“ JE NE CROYAIS PAS AU
MIRACLE DE BELGRADE
MAIS IL S’EXPLIQUE... ”
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