TRI TRI 10»
du siège qui fut mis devant la ville d'Orléans par
les Anglais, e mardi 12' jour d'octobre 1428
Avec la venue de Jeanne la Pucelle, et eomment par
grâce ditine, à force d'armes, elle (ci,' le
siège. prise de mot mot d'un vieil exemplaire
eteript à la main ete., plus un écho contenant les
singularités de la dicte ville, Orléans, Saturny
(sic), Hottot, 1576 petit in-4". Cette histoire
dont Trippault ne fut que l'éditeur, est remplie
d'intérêt. Elle a été réimprimée plusieurs fois,
augmentée de Harangues et pièces diverses,
entre autres du numéro 2 ei-de>sus. i>° Diction-
liai, français-grec Orléans, Gibier, 1377. in-8°;
6° Cilt-hellénisme ou Etymologie des mots français
tirés du grec plus Preuves en général de la des-
cente de noire langue, Orléans. Gibier, KiNU,
in-8°, même ouvrage que le Dictionnaire, mai»
avec (le augmentations. Il N en a au
moins trois autres éditions. L'alihé Goujet a ac-
cusé Trippault de manquer de critique dans se,
Preuves de la descente de notre langue. Il lui re-
proche aussi de ne donner que des conjectures
dunt la plupart paraissent peu sur beau-
coup de mois français qu'il prétend tires du
lent Dictionnaire etijmologitiuc etc., de M. J.-H.
Morin a reniu le Iraxail de Trippault à peu près
inutile. 7" Joanna Darda- aureliaiur li-
1)(,roll-iris tes gesttr imago ci judicium Orléans.
Gibier, i."i«;t. in-iS'1. Ce petit ouvrage est accom-
pagné dune traduction française. Nous ne pen-
son> pas qu'un ait imprimé uu Traité de, ana-
grammes, que Lacroix du Maine attribue encore
à notre auteur. Ce traité a peut-être donné
1 idée de ceux dont il va être question, et peut-
être a-t-il servi en partie leur rédaction.
Tuiwau.t {Emmanuel, sieur de lils du
précédent, se qualifiait lieutenant particulier, civil
et criminel, au siège royal de Xev/'rillc san» doute
à a quelques lieues d'Orléans
On ignore les circoiintanees de sa vie. Nousa\ons
de lui 1 Anaijrammrs et noms des princesses il
dames de la cour, sans lieu ni date, in-'i": i" l,i-
bellus anagrammatum rirorum illustrium, etc..
Orléans, Freinent. ltiKl. in-*°; :r'\vs anagrammes
des noms et surnom» des demoiselles et daims
d'Orléans, Orléans, Kreinont. lfi'2(i. in-b". Millin.
qui mentionne ces deux derniers \olunies ail
pages 7«l!l et 800 du tome i de son \ouage dans
les départements du midi de la France, dit (pie le
sieur de Linières consacra un long temps a ces
maussades et ridicules compositions, il ajoute
« Ce qu'il y a de singulier, c'est qu'il ail eu un
« imitateur. » Cet imitateur st' nomme François
Chevillnrd ,ioi/. son article' 4° Discours du siège
d' Attila, roy des (lit le fléau de Dieu, de-
vant la rille d'Orléans en Van quatre cent cinquante-
cinq, Orléans, l(>:t.i, petit in-«° de 21
pages ,i Ce discours est dédié à les maire
<1", Nou« n'avon*. pan ét à lortéc <<• voir ce livr. t, i,ii: liasse
prarciriMK tt latfrWMnt. C«U dan» le Manutldu (forain que
et escbevins de la ville d'Orléans. Comme il était
devenu extrêmement rare, un amateur distinguo.
M. Gralet-Duplessis, alors recteur de l'académie de
Douai, en a fait faire une réimpression (Chartres,
imprimerie de damier fils, 183:2, petit in-8° de
1 pages en tout, 1 C'est sûrement par inad-
vertance qu'on lit dans la France littéraire, de
.M. Ouérard, que la première édition dix Discours
a été imprimée Chartres, en 1570, in-4°. On
aura confondu le livre d'Kimnanuel avec l'ou-
nage indiqué ci-devant (sous lu n° 4) de son
père. Léon, de, o" Ibis d'Ovide, traduit du latin
mière partir la seule qui ait paru, à ce que l'on
croit. Orléans. 1(541. in-12. B-t.-u.
TltlIMKR jurisconsulte
français, naquit le :10 juillet 17(ii). aAutun, où son
père était chirurgieii-pharmacien. Conlié jusqu'à
dix uns à un oncle, cure de la paroisse deChiddes,
i vint ensuite i\ Paris pour y étudier au collège
.Monl.iigu. Ayant obtenu dès la première année le
prix de sixième au concours nener.il il eut un de
ces avantage* 'lui influent sur l'avenir, celui de
continuer gratuitement son instruction. Classé jus-
qu la philosophie parmi les hons élèves, il se lit
surtout remarquer dans cette dernière branche
des éludes. Au sortir du collège, il suivit sa
vocation naturelle en se livrant à l'étude des
principes et de la pratique du droit. Il fut guidé
dans celte partie par son frère, alors procureur
celle direction, et déjà il avait acquis l'expé-
rience des alïaires quand un décret de l'assem-
blée constituante vint supprimer l'ordre des avo-
c.ils les charges d'avoués et. en général tous les
ollic.es. Il n'y eut plus que des hommes de loi,
plaidant devant les tribunaux de district, les uns
avoués, les autres défenseurs officieux. Tripier
exerça ce double emploi et le dernier en parti-
culier au prolit des indigents, ce qui lui votut
l'éloge des juges de l'époque. Sous le régime de
la terreur, il fut. lui aussi, dénonce comme sus-
pect et par suite arrêté. Mais le ministre de l'in-
térieur Paré sauva cette future gloire du barreau,
et Tripier, chargé d'une mission du pouvoir exé-
cutif, put aller attendre en Flandre le retour de
la sécurité individuel!»', constamment menacée
en France. A il nevint substitut de I accusateur public près le
tribunal criminel et assesseur de justice de paix.
Mats il laisse ces emplois en l'au 4. pour reprendre
la nrofession vers laquelle, malgré l'avis de
ftnutt M^ricôutt', 1881, ln-8« de 36 page».
du siège qui fut mis devant la ville d'Orléans par
les Anglais, e mardi 12' jour d'octobre 1428
Avec la venue de Jeanne la Pucelle, et eomment par
grâce ditine, à force d'armes, elle (ci,' le
siège. prise de mot mot d'un vieil exemplaire
eteript à la main ete., plus un écho contenant les
singularités de la dicte ville, Orléans, Saturny
(sic), Hottot, 1576 petit in-4". Cette histoire
dont Trippault ne fut que l'éditeur, est remplie
d'intérêt. Elle a été réimprimée plusieurs fois,
augmentée de Harangues et pièces diverses,
entre autres du numéro 2 ei-de>sus. i>° Diction-
liai, français-grec Orléans, Gibier, 1377. in-8°;
6° Cilt-hellénisme ou Etymologie des mots français
tirés du grec plus Preuves en général de la des-
cente de noire langue, Orléans. Gibier, KiNU,
in-8°, même ouvrage que le Dictionnaire, mai»
avec (le augmentations. Il N en a au
moins trois autres éditions. L'alihé Goujet a ac-
cusé Trippault de manquer de critique dans se,
Preuves de la descente de notre langue. Il lui re-
proche aussi de ne donner que des conjectures
dunt la plupart paraissent peu sur beau-
coup de mois français qu'il prétend tires du
lent Dictionnaire etijmologitiuc etc., de M. J.-H.
Morin a reniu le Iraxail de Trippault à peu près
inutile. 7" Joanna Darda- aureliaiur li-
1)(,roll-iris tes gesttr imago ci judicium Orléans.
Gibier, i."i«;t. in-iS'1. Ce petit ouvrage est accom-
pagné dune traduction française. Nous ne pen-
son> pas qu'un ait imprimé uu Traité de, ana-
grammes, que Lacroix du Maine attribue encore
à notre auteur. Ce traité a peut-être donné
1 idée de ceux dont il va être question, et peut-
être a-t-il servi en partie leur rédaction.
Tuiwau.t {Emmanuel, sieur de lils du
précédent, se qualifiait lieutenant particulier, civil
et criminel, au siège royal de Xev/'rillc san» doute
à a quelques lieues d'Orléans
On ignore les circoiintanees de sa vie. Nousa\ons
de lui 1 Anaijrammrs et noms des princesses il
dames de la cour, sans lieu ni date, in-'i": i" l,i-
bellus anagrammatum rirorum illustrium, etc..
Orléans, Freinent. ltiKl. in-*°; :r'\vs anagrammes
des noms et surnom» des demoiselles et daims
d'Orléans, Orléans, Kreinont. lfi'2(i. in-b". Millin.
qui mentionne ces deux derniers \olunies ail
pages 7«l!l et 800 du tome i de son \ouage dans
les départements du midi de la France, dit (pie le
sieur de Linières consacra un long temps a ces
maussades et ridicules compositions, il ajoute
« Ce qu'il y a de singulier, c'est qu'il ail eu un
« imitateur. » Cet imitateur st' nomme François
Chevillnrd ,ioi/. son article' 4° Discours du siège
d' Attila, roy des (lit le fléau de Dieu, de-
vant la rille d'Orléans en Van quatre cent cinquante-
cinq, Orléans, l(>:t.i, petit in-«° de 21
pages ,i Ce discours est dédié à les maire
<1", Nou« n'avon*. pan ét à lortéc <<• voir ce livr. t, i,ii: liasse
prarciriMK tt latfrWMnt. C«U dan» le Manutldu (forain que
et escbevins de la ville d'Orléans. Comme il était
devenu extrêmement rare, un amateur distinguo.
M. Gralet-Duplessis, alors recteur de l'académie de
Douai, en a fait faire une réimpression (Chartres,
imprimerie de damier fils, 183:2, petit in-8° de
1 pages en tout, 1 C'est sûrement par inad-
vertance qu'on lit dans la France littéraire, de
.M. Ouérard, que la première édition dix Discours
a été imprimée Chartres, en 1570, in-4°. On
aura confondu le livre d'Kimnanuel avec l'ou-
nage indiqué ci-devant (sous lu n° 4) de son
père. Léon, de, o" Ibis d'Ovide, traduit du latin
mière partir la seule qui ait paru, à ce que l'on
croit. Orléans. 1(541. in-12. B-t.-u.
TltlIMKR jurisconsulte
français, naquit le :10 juillet 17(ii). aAutun, où son
père était chirurgieii-pharmacien. Conlié jusqu'à
dix uns à un oncle, cure de la paroisse deChiddes,
i vint ensuite i\ Paris pour y étudier au collège
.Monl.iigu. Ayant obtenu dès la première année le
prix de sixième au concours nener.il il eut un de
ces avantage* 'lui influent sur l'avenir, celui de
continuer gratuitement son instruction. Classé jus-
qu la philosophie parmi les hons élèves, il se lit
surtout remarquer dans cette dernière branche
des éludes. Au sortir du collège, il suivit sa
vocation naturelle en se livrant à l'étude des
principes et de la pratique du droit. Il fut guidé
dans celte partie par son frère, alors procureur
celle direction, et déjà il avait acquis l'expé-
rience des alïaires quand un décret de l'assem-
blée constituante vint supprimer l'ordre des avo-
c.ils les charges d'avoués et. en général tous les
ollic.es. Il n'y eut plus que des hommes de loi,
plaidant devant les tribunaux de district, les uns
avoués, les autres défenseurs officieux. Tripier
exerça ce double emploi et le dernier en parti-
culier au prolit des indigents, ce qui lui votut
l'éloge des juges de l'époque. Sous le régime de
la terreur, il fut. lui aussi, dénonce comme sus-
pect et par suite arrêté. Mais le ministre de l'in-
térieur Paré sauva cette future gloire du barreau,
et Tripier, chargé d'une mission du pouvoir exé-
cutif, put aller attendre en Flandre le retour de
la sécurité individuel!»', constamment menacée
en France. A
tribunal criminel et assesseur de justice de paix.
Mats il laisse ces emplois en l'au 4. pour reprendre
la nrofession vers laquelle, malgré l'avis de
ftnutt M^ricôutt', 1881, ln-8« de 36 page».
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.92%.
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