Mo wo roo
parmi ses ouvrages dont on part vofr la liste
daos la BM. au. lem. on dtera !es servants
i» De vit* âr–idi Bmrtti, tuutorii ToUumi, ti-
Wi 4, Paris, 163», in-8*. Le conseiller Boret
était mort cinq ans auparavant en odeur de
sainteté, t* DMlmttkem m* de
amtm-iim «twytfetarMi m Ckrûti
Toulouse, 1646, in-fol. 8# OrmtitMÊ* xx am dia
NrtrtiiMhH, ibid., 1654, in-8'; le style de ces
harangues n'est point agréable; 4* SfiuoU de
ptrim Pucktuii Brotti, «mu ts dee*m primù
Zeiet. ;«n/wirih», Paris, 1659, in-8* 5* Cata-
leetm vmrionm uwwinwrt li6ris tribu on* mmmtism
mùetiU, Rome, 1674, in-8*. On est forcé de
convenir que le P. Poussines ne réussissait pas
mieux dans la poésie que dans l'éloquence.
61 ne. «ucetiau si» npUmfwut opwstmlormm
teterum de n –eetie*. Paris, 1684, in-4*. Enfin
cet infatigable écrivain a laissé en manuscrit
Oecwttt prophétie* et kûtorim ia mytêerm où«,
wtortit et rumrrectionù Ckritti, et une HUldre du
eotrovtrt» des dominicains et des jésuites, de
1848 à 1613. C'est une réfutation des livres que
le P. Serry, dominicain, a publiée sous le nom
d'Augustin le Blanc Hùtori»
mmxUiit. On troave l'analyse de ce dernier ou-
vrage du P. Poussines dans le Ceualogme du «m-
nuuHu dt Qmtos, p. 31l-32t, précédée de la
Vie de t'auteur, copiée de ï'Slofe hittorùpe do
P. Poussines, par te P. Tbéod. Lombard inséré
dans les Mémoires d» Trévnuc, novembre 1750,
et dans le Dictionnaire de lloréri, édition de
175». W– •.
POOTEAD (Claom), célèbre chirurgien, naquit
à Lyon en 17 M. Son père exerçait fou-même la
chirurgie et s'y distingua jusque on âge très-
avancé. Il sentit de bonne heure combien il im-
portait de veiller à l'éducation d'un fils dont les
dispositions prématurées lui faisaient concevoir
d'heureuses espérances. Le jeune Pouteau fit de
brillantes études an coHége des jésuites de Lyon';
il se rendit ensuite à Paris, où les Morand, les
Jean -Louis Petit et les Ledran professaient la
chirurgie avec tant d'éclat. Ce fut dans l'Hôtel-
Dieu de Lyon qu'il vint faire l'application des
préceptes qu'il avait puisés auprès de ses mattres.
Le Il avril 1744 à y fut admis comme élève, et
le 5 mai de l'année suivante l' administration le
désigna pour remplacer Grassot, chirurgien-ma-
jor deux ans après it entra ea fonctions,* il n'a-
vait ators que vmgt-deux ans, et ne laissa pas
d'y déployer toutes les ressources que peut sug-
gérer l'expérience aidée d'une saine théorie. La
chirurgie française, encore timide, avait négligé
trop longtemps un moyen perturbateur, mais
bien efficace, dont les peuples asiatiques s'étaient
servis dès l'antiquité la plus reculée, c'est le
nota. Pouteau en 6t l'appUeation ta plas heu-
teuse dans des maladies graves et qui parais-
saient sans remède. Il dut à la connaissance pro-
fonde .il avait rie ranatomie ta hardiesse et
l'énergie des ressources qa'il employait dans les
cas graves. /«m et ferra wwatar est ta devise que
l'on mit sous son portrait après « mort, et
qui le caractérise parfaitement; mais auai ces
moyens nouveau et puissants le firent taxer de
dureté et de brutalité par quelques confrères ja-
toux de ses succès. Au reste, Pouteau se soumit
lui-même à l'épreuve du moxa et te guérit d'un
rhumatisme opiniâtre qu'il avait contracté dans
ses travaux anatomiques. Ce fut aussi par le
même remède, appliqué sur les vertèbres dor-
sales, qu'il fit cesser, comme par enchantement,
un hoquet qui avait résisté à tous les autres
moyens thérapeutiques ef qui menaçait les jours
du malade. il faut convenir néanmoins qu'il
abusa quelquefois de l'empioi du moza et l'on
peut lui reprocher de n'avoir pas craint de l'ap-
pliquer sur la région cervicale et de trop le rap-
procher d'un organe aussi délicat que le cerveau.
L'époque à laquelle Pouteau prit place parmi les
maîtres de t'art fut celle où les préceptes sur
l'opéntion de la pierre venaient d'être détermi-
nés d'une manière plus précise par Chbeelden
Morand, le frère Côme, Hankeius et Lecat. Il mé-
rita de associer à leur gloire par ses travaux
et tous parvinrent par des voies différentes à
découvrir le moyen heureux qu'avait employé
Rauw et dont il avait emporté le sécret en mou-
rant. Pouteau adopta dans sa pratique l'opéra-
tion par l'appareil latéral auquel on a donné son
nom; il y 6t ensuite diverses modifications, et
paya son tribut à la faiblesse humaine en se met-
tant au nombre des détracteurs du frère Corne.
Ce religieux ne connaissait pas l'art de la polé-
mique son esprit peu cultivé n'était pas propre
aux querelles ni aux discussions littéraires, mais
son génie l'emporta sur l'envie de ses confrères
et son procédé dans l'opération de ta pierre fut
généralement préféré comme le plus simple et le
moins dangereux. Pouteau malgré les impor-
tantes fonctions dont il était chargé, publia plu-
sieurs ouvrages, dont les principaux sont une
Disurtation tur l'opérmtùm de la pierre et des Mi-
Unfei de chirurgie, dans lesquels on remarque
des notions précieuses sur la manière de préparer
les malades aux opérations de chirurgie. C'est
une perte pour l'art qu'il ne se soit pas livré à
tout le développement dont était susceptible une
matière aussi grave. Tout ce qu'il a écrit est
rédigé avec une pureté de style et une précision
de détails remarquables. En quittant lHotel-Qieu
il fut reçu membre de l'académie de Lyon; et
bientôt il jouit de la confiance générale.11 se livra
dès Iors plus particulièrement à l'exercice de la
médecine; mais il ne tarda pas à être enlevé à
ses amis et aux malheureux qu'il secourait avec
on noble désintéressement. En rentrant chez lui,
Un soir, il heurta dam son allée contre des seaux
pieins d'eau qu'une domestiqee imprudente ve-
nait d'y déposer; il tomba et se fit une contusion
af grave à tltb qa'fl en mourut le lendemain
parmi ses ouvrages dont on part vofr la liste
daos la BM. au. lem. on dtera !es servants
i» De vit* âr–idi Bmrtti, tuutorii ToUumi, ti-
Wi 4, Paris, 163», in-8*. Le conseiller Boret
était mort cinq ans auparavant en odeur de
sainteté, t* DMlmttkem m* de
amtm-iim «twytfetarMi m Ckrûti
Toulouse, 1646, in-fol. 8# OrmtitMÊ* xx am dia
NrtrtiiMhH, ibid., 1654, in-8'; le style de ces
harangues n'est point agréable; 4* SfiuoU de
ptrim Pucktuii Brotti, «mu ts dee*m primù
Zeiet. ;«n/wirih», Paris, 1659, in-8* 5* Cata-
leetm vmrionm uwwinwrt li6ris tribu on* mmmtism
mùetiU, Rome, 1674, in-8*. On est forcé de
convenir que le P. Poussines ne réussissait pas
mieux dans la poésie que dans l'éloquence.
61 ne. «ucetiau si» npUmfwut opwstmlormm
teterum de n –eetie*. Paris, 1684, in-4*. Enfin
cet infatigable écrivain a laissé en manuscrit
Oecwttt prophétie* et kûtorim ia mytêerm où«,
wtortit et rumrrectionù Ckritti, et une HUldre du
eotrovtrt» des dominicains et des jésuites, de
1848 à 1613. C'est une réfutation des livres que
le P. Serry, dominicain, a publiée sous le nom
d'Augustin le Blanc Hùtori»
mmxUiit. On troave l'analyse de ce dernier ou-
vrage du P. Poussines dans le Ceualogme du «m-
nuuHu dt Qmtos, p. 31l-32t, précédée de la
Vie de t'auteur, copiée de ï'Slofe hittorùpe do
P. Poussines, par te P. Tbéod. Lombard inséré
dans les Mémoires d» Trévnuc, novembre 1750,
et dans le Dictionnaire de lloréri, édition de
175». W– •.
POOTEAD (Claom), célèbre chirurgien, naquit
à Lyon en 17 M. Son père exerçait fou-même la
chirurgie et s'y distingua jusque on âge très-
avancé. Il sentit de bonne heure combien il im-
portait de veiller à l'éducation d'un fils dont les
dispositions prématurées lui faisaient concevoir
d'heureuses espérances. Le jeune Pouteau fit de
brillantes études an coHége des jésuites de Lyon';
il se rendit ensuite à Paris, où les Morand, les
Jean -Louis Petit et les Ledran professaient la
chirurgie avec tant d'éclat. Ce fut dans l'Hôtel-
Dieu de Lyon qu'il vint faire l'application des
préceptes qu'il avait puisés auprès de ses mattres.
Le Il avril 1744 à y fut admis comme élève, et
le 5 mai de l'année suivante l' administration le
désigna pour remplacer Grassot, chirurgien-ma-
jor deux ans après it entra ea fonctions,* il n'a-
vait ators que vmgt-deux ans, et ne laissa pas
d'y déployer toutes les ressources que peut sug-
gérer l'expérience aidée d'une saine théorie. La
chirurgie française, encore timide, avait négligé
trop longtemps un moyen perturbateur, mais
bien efficace, dont les peuples asiatiques s'étaient
servis dès l'antiquité la plus reculée, c'est le
nota. Pouteau en 6t l'appUeation ta plas heu-
teuse dans des maladies graves et qui parais-
saient sans remède. Il dut à la connaissance pro-
fonde .il avait rie ranatomie ta hardiesse et
l'énergie des ressources qa'il employait dans les
cas graves. /«m et ferra wwatar est ta devise que
l'on mit sous son portrait après « mort, et
qui le caractérise parfaitement; mais auai ces
moyens nouveau et puissants le firent taxer de
dureté et de brutalité par quelques confrères ja-
toux de ses succès. Au reste, Pouteau se soumit
lui-même à l'épreuve du moxa et te guérit d'un
rhumatisme opiniâtre qu'il avait contracté dans
ses travaux anatomiques. Ce fut aussi par le
même remède, appliqué sur les vertèbres dor-
sales, qu'il fit cesser, comme par enchantement,
un hoquet qui avait résisté à tous les autres
moyens thérapeutiques ef qui menaçait les jours
du malade. il faut convenir néanmoins qu'il
abusa quelquefois de l'empioi du moza et l'on
peut lui reprocher de n'avoir pas craint de l'ap-
pliquer sur la région cervicale et de trop le rap-
procher d'un organe aussi délicat que le cerveau.
L'époque à laquelle Pouteau prit place parmi les
maîtres de t'art fut celle où les préceptes sur
l'opéntion de la pierre venaient d'être détermi-
nés d'une manière plus précise par Chbeelden
Morand, le frère Côme, Hankeius et Lecat. Il mé-
rita de associer à leur gloire par ses travaux
et tous parvinrent par des voies différentes à
découvrir le moyen heureux qu'avait employé
Rauw et dont il avait emporté le sécret en mou-
rant. Pouteau adopta dans sa pratique l'opéra-
tion par l'appareil latéral auquel on a donné son
nom; il y 6t ensuite diverses modifications, et
paya son tribut à la faiblesse humaine en se met-
tant au nombre des détracteurs du frère Corne.
Ce religieux ne connaissait pas l'art de la polé-
mique son esprit peu cultivé n'était pas propre
aux querelles ni aux discussions littéraires, mais
son génie l'emporta sur l'envie de ses confrères
et son procédé dans l'opération de ta pierre fut
généralement préféré comme le plus simple et le
moins dangereux. Pouteau malgré les impor-
tantes fonctions dont il était chargé, publia plu-
sieurs ouvrages, dont les principaux sont une
Disurtation tur l'opérmtùm de la pierre et des Mi-
Unfei de chirurgie, dans lesquels on remarque
des notions précieuses sur la manière de préparer
les malades aux opérations de chirurgie. C'est
une perte pour l'art qu'il ne se soit pas livré à
tout le développement dont était susceptible une
matière aussi grave. Tout ce qu'il a écrit est
rédigé avec une pureté de style et une précision
de détails remarquables. En quittant lHotel-Qieu
il fut reçu membre de l'académie de Lyon; et
bientôt il jouit de la confiance générale.11 se livra
dès Iors plus particulièrement à l'exercice de la
médecine; mais il ne tarda pas à être enlevé à
ses amis et aux malheureux qu'il secourait avec
on noble désintéressement. En rentrant chez lui,
Un soir, il heurta dam son allée contre des seaux
pieins d'eau qu'une domestiqee imprudente ve-
nait d'y déposer; il tomba et se fit une contusion
af grave à tltb qa'fl en mourut le lendemain
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.88%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.88%.
- Sujets similaires La Galissonnière Jacques Barin de La Galissonnière Jacques Barin de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "La Galissonnière Jacques Barin de "Correspondance de Pierre SÉGUIER, chancelier de France. (1633-1669). IX Année 1643. /ark:/12148/btv1b90638954.highres « Recherche de la noblesse de la Généralité de Rouen, faicte depuis l'an 1666 jusques en l'an 1672, par messire Jacques Barin, marquis de La Gallissonnière ». /ark:/12148/btv1b9063373t.highresNoblesse Noblesse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Noblesse " Normandie Normandie /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Normandie " Rouen généralité Rouen généralité /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Rouen généralité "
- Auteurs similaires La Galissonnière Jacques Barin de La Galissonnière Jacques Barin de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "La Galissonnière Jacques Barin de "Correspondance de Pierre SÉGUIER, chancelier de France. (1633-1669). IX Année 1643. /ark:/12148/btv1b90638954.highres « Recherche de la noblesse de la Généralité de Rouen, faicte depuis l'an 1666 jusques en l'an 1672, par messire Jacques Barin, marquis de La Gallissonnière ». /ark:/12148/btv1b9063373t.highresNoblesse Noblesse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Noblesse " Normandie Normandie /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Normandie " Rouen généralité Rouen généralité /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Rouen généralité "
-
-
Page
chiffre de pagination vue 255/690
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k51674f/f255.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k51674f/f255.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k51674f/f255.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k51674f/f255.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k51674f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k51674f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k51674f/f255.image × Aide