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On lit dans tes Mmmrù de Modtae des data*
importants sur la vie de pape On
troSrVeiicore des détails cori-ux sur Pie YIII
dms an ouvrage intitulé Vite n-
ïilii PU VI, Ai vit, Umù XII. PU VIII.
̃ •idito «MnMri* i» Gnfr» XVI, /«fetor n-
MMk, Patavii, typk semmarii, t860. Ce Une.
écrit en excellent latin par IL Antoine Nadari,
doit être ooosalté; H appelle Pie VŒ jMn>*»f +-
ri» Btdtmm fmmr; le pasteur si vigilant de
l'Eglise universelle. Y. Horace Vernet a kit à
Rome le portrait ie Pie vm assis dans la aerf*
mmlmmùt. B y a eu à ce sujet «ne grave erreur
dans le livret du Musée, où cette belle composi-
tiol de M. Vemet est annoncée. On donne ce
portrait comme étant cehai de Léon XII. Il n'en
est pas ainsi. C'ast le portrait de Pie VIII et non
pas celai de son prédécesseur les deux physio-
nomies n'ont jamais eu entra elles aucune ni-
semblance. Léon XII portait la tète élevée avec
majesté; Pie VUI portait la tète inclinée, dans
l'attitude de la prière. A–».
PIEL (Louis- Alexandre), architecte et religieux
dominicain naquit le 20 août 1808, à L&eux.
d'une famille de commerçante. Sa famille ayant
été subitement ruinée, il interrompit ses études
et entra à Paris chez un épicier-droguiste en qua-
lité de commis. il demeura dans cette ville de
18X6 à 1830. Ne pouvant l'habituer au coin-'
merce, il essaya du notariat; mais sa vocation se
déclara enfin, et, à la fin de 1832, il se mit au
nombre des élèves de Debret. U fréquenta pen-
dant plus d'un an l'ateikr de cet arrhitecte. dont il
devait plus tard combattre les principes avec tant
de force. Sa passion pour l'art ne l'empêcha pas
de s'associer au mouvement intellectuel de l'épo-
que, et a lut un des disciples les plus ardents de
Il. le docteur Bucher. Ainsi préoccupé de pensées
d'art et de religion Piel devait attacher beau-
coup d'importance aux efforts tentés pour rendre
au culte tonte sa splendeur. L'architecture go-
thique attira particulièrement son attention, et il
ne rêva désormais que plans d'églises et restau-
rations de cathédrales. En 1835, il entreprit un
voyage en Allemagne, où il voulait consulter
l'architecture dans le temps présent, et juger du
retenfasemeat que pouvaient avoir au delà du
Rhin le» idées françaises. Après avoir visité
Munich, Augsboorg, Nuremberg, etc., il revint
à Paria, 6er du résultat de ses recherches, car
il croyait avoir trouvé qae la décadence s'était
fait sentir plutôt en Allemagne qu'en France, et
qoe JesAflesnands étaient bien en arrière de nous.
Le Vif* m iUtaMfM, paMié dans i'Ewnfém
de 1836, fixa sur Piel l'attention publique et lui
ratai d'ètre signalé par M. le comte de Monta-
leaaoert coane an am de l'art catholique. Il
et dsms ariaclas sur le salon de 1 W7.
Piel fol appelé en 1837 à Nanbt, par k curé de
St-NkoUi, qui désirait faire rebâtir son é6lise
sur un plan plus vaste et dans le style du moyen
âge. Là, il se lia particulièrement avec Thoma-
seo, réfugié italien, et avec B. Requedat. Le pre-
mier étaitdouéd'une intelligence élevée, le second
d'une aine vraiment angélique. Les moeurs de
tous les deux étaient austères, et leurs
cipes trèé-ortbodoxes. La société de pareils hom-
mes 6t avanosr Piel dans la voie de la vérité.
Le plan de l'église St-Nioolas terminé, Piel s'em-
pressa d'aller le montrer à son père, puis revint
a Paris. Cette fois, il avait emmené avec lui sa
saur, et il prit un atelier dans la rue du Clottre
Notre-Dame, afin d'avoir toujours sous les yeux
la vieille cathédrale, objet particulier de ses étu-
des, et dont il se proposait de faire une monogra-
phie. Témoin de plusieurs actes de vandalisme
exercés sur ce monument, il les signala avec
énergie au comité historique, au préfet de police,
au ministre de l'instruction publique, et contri-
bua ainsi puissamment aux mesures conservatri-
ces, fort inoomplètes, il est vrai, qui furent enfin
adoptées. Parmi les travaux dont Piel fut chargé
en 1838, nous citerons le plan d'une petite église
sothique dans tes environs de Pontarlier, et te
dessin d'une chaire pour la cathédrale de Sens.
Lorsque le P. Lacordaire conçut le projet de ré-
tablir en France l'ordre des frères prêcheurs,
Requedat répondit un des premiers à l'appel il
aga prendre à Rome l'habit de St-Dominique.
L'exemple de son ami agit vivement sur l'esprit
de piel, et le fortifia de plus en plus dans la pra-
tique des vertus chrétiennes. Confident des pen-
aées du P. Lacordaire, il fonda en t839, à Paris,
la confrérie de St-Jean l'Evangéiiste, dont il fut
le premier prieur et dont le but est, selon les ex-
pressions du règlement, « la sanctification de
l'art et des artistes par la foi catholique et la
« propagation de la foi catholique par l'art et
les artistes. Cette même année, Piel acheva
le projet d'une église pour Ryens-les-Uziers, dans
le département du Doubs, et leva le plan de l'é-
glise de Lisieux. La mort de sa sœur, et le départ
de son ami, décidèrent Piel à renoncer au monde,
au moment où M. Guizot était sur lé point de lui
confier une mission artistique en Sicile. La per-
spective de la fortune ne put pas plus le retenir
que celle de la gloire. Au mois d avril 1840, il
prit congé de tous ses amis, et s'achemina vers
Rome, où Requedat était devenu le frère Pierre.
Il entra dans le couvent de Ste-Sabine, et fut en-
suite envoyé Bosco, près d'Alexandrie, en
Piémont, pour y achever son noviciat. Le 28 mai
1841 il reçut l habit de dominicain, avec le nom
de Pins, en l'honneur du saint pape Pie V, fon-
dateur de ce couvent. Les austérités auxquelles
il se condamna, et qui déjà avaient coûté la vie
àAtqoedat, m tardèrent pas à déranger sa santé
nuis, «1010 de foi et d'espoir, il remercia le oiel
de aaaaodffiraaota, et ce fut an mfliea d'une tu-
ni
On lit dans tes Mmmrù de Modtae des data*
importants sur la vie de pape On
troSrVeiicore des détails cori-ux sur Pie YIII
dms an ouvrage intitulé Vite n-
ïilii PU VI, Ai vit, Umù XII. PU VIII.
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MMk, Patavii, typk semmarii, t860. Ce Une.
écrit en excellent latin par IL Antoine Nadari,
doit être ooosalté; H appelle Pie VŒ jMn>*»f +-
ri» Btdtmm fmmr; le pasteur si vigilant de
l'Eglise universelle. Y. Horace Vernet a kit à
Rome le portrait ie Pie vm assis dans la aerf*
mmlmmùt. B y a eu à ce sujet «ne grave erreur
dans le livret du Musée, où cette belle composi-
tiol de M. Vemet est annoncée. On donne ce
portrait comme étant cehai de Léon XII. Il n'en
est pas ainsi. C'ast le portrait de Pie VIII et non
pas celai de son prédécesseur les deux physio-
nomies n'ont jamais eu entra elles aucune ni-
semblance. Léon XII portait la tète élevée avec
majesté; Pie VUI portait la tète inclinée, dans
l'attitude de la prière. A–».
PIEL (Louis- Alexandre), architecte et religieux
dominicain naquit le 20 août 1808, à L&eux.
d'une famille de commerçante. Sa famille ayant
été subitement ruinée, il interrompit ses études
et entra à Paris chez un épicier-droguiste en qua-
lité de commis. il demeura dans cette ville de
18X6 à 1830. Ne pouvant l'habituer au coin-'
merce, il essaya du notariat; mais sa vocation se
déclara enfin, et, à la fin de 1832, il se mit au
nombre des élèves de Debret. U fréquenta pen-
dant plus d'un an l'ateikr de cet arrhitecte. dont il
devait plus tard combattre les principes avec tant
de force. Sa passion pour l'art ne l'empêcha pas
de s'associer au mouvement intellectuel de l'épo-
que, et a lut un des disciples les plus ardents de
Il. le docteur Bucher. Ainsi préoccupé de pensées
d'art et de religion Piel devait attacher beau-
coup d'importance aux efforts tentés pour rendre
au culte tonte sa splendeur. L'architecture go-
thique attira particulièrement son attention, et il
ne rêva désormais que plans d'églises et restau-
rations de cathédrales. En 1835, il entreprit un
voyage en Allemagne, où il voulait consulter
l'architecture dans le temps présent, et juger du
retenfasemeat que pouvaient avoir au delà du
Rhin le» idées françaises. Après avoir visité
Munich, Augsboorg, Nuremberg, etc., il revint
à Paria, 6er du résultat de ses recherches, car
il croyait avoir trouvé qae la décadence s'était
fait sentir plutôt en Allemagne qu'en France, et
qoe JesAflesnands étaient bien en arrière de nous.
Le Vif* m iUtaMfM, paMié dans i'Ewnfém
de 1836, fixa sur Piel l'attention publique et lui
ratai d'ètre signalé par M. le comte de Monta-
leaaoert coane an am de l'art catholique. Il
et dsms ariaclas sur le salon de 1 W7.
Piel fol appelé en 1837 à Nanbt, par k curé de
St-NkoUi, qui désirait faire rebâtir son é6lise
sur un plan plus vaste et dans le style du moyen
âge. Là, il se lia particulièrement avec Thoma-
seo, réfugié italien, et avec B. Requedat. Le pre-
mier étaitdouéd'une intelligence élevée, le second
d'une aine vraiment angélique. Les moeurs de
tous les deux étaient austères, et leurs
cipes trèé-ortbodoxes. La société de pareils hom-
mes 6t avanosr Piel dans la voie de la vérité.
Le plan de l'église St-Nioolas terminé, Piel s'em-
pressa d'aller le montrer à son père, puis revint
a Paris. Cette fois, il avait emmené avec lui sa
saur, et il prit un atelier dans la rue du Clottre
Notre-Dame, afin d'avoir toujours sous les yeux
la vieille cathédrale, objet particulier de ses étu-
des, et dont il se proposait de faire une monogra-
phie. Témoin de plusieurs actes de vandalisme
exercés sur ce monument, il les signala avec
énergie au comité historique, au préfet de police,
au ministre de l'instruction publique, et contri-
bua ainsi puissamment aux mesures conservatri-
ces, fort inoomplètes, il est vrai, qui furent enfin
adoptées. Parmi les travaux dont Piel fut chargé
en 1838, nous citerons le plan d'une petite église
sothique dans tes environs de Pontarlier, et te
dessin d'une chaire pour la cathédrale de Sens.
Lorsque le P. Lacordaire conçut le projet de ré-
tablir en France l'ordre des frères prêcheurs,
Requedat répondit un des premiers à l'appel il
aga prendre à Rome l'habit de St-Dominique.
L'exemple de son ami agit vivement sur l'esprit
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tique des vertus chrétiennes. Confident des pen-
aées du P. Lacordaire, il fonda en t839, à Paris,
la confrérie de St-Jean l'Evangéiiste, dont il fut
le premier prieur et dont le but est, selon les ex-
pressions du règlement, « la sanctification de
l'art et des artistes par la foi catholique et la
« propagation de la foi catholique par l'art et
les artistes. Cette même année, Piel acheva
le projet d'une église pour Ryens-les-Uziers, dans
le département du Doubs, et leva le plan de l'é-
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au moment où M. Guizot était sur lé point de lui
confier une mission artistique en Sicile. La per-
spective de la fortune ne put pas plus le retenir
que celle de la gloire. Au mois d avril 1840, il
prit congé de tous ses amis, et s'achemina vers
Rome, où Requedat était devenu le frère Pierre.
Il entra dans le couvent de Ste-Sabine, et fut en-
suite envoyé Bosco, près d'Alexandrie, en
Piémont, pour y achever son noviciat. Le 28 mai
1841 il reçut l habit de dominicain, avec le nom
de Pins, en l'honneur du saint pape Pie V, fon-
dateur de ce couvent. Les austérités auxquelles
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nuis, «1010 de foi et d'espoir, il remercia le oiel
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