ne LEP L.
Tincible à travailler sur let dessins de Lebrun,
qui, à cette époque, exerçait une sorte de dicta-
ture sur les arts aussi fut-il rarement employé
dans les travaux exécutés pour le roi. ces der-
niers ouvrages se ressentent de la faiblesse de
l'âge. Il mourut en 1744. P s.
LEPAYEN agronome, né à
lifta en 4715, y mourut le fi novembre 178*.
Il était membre de l'académie royale de celte
ville et procureur du roi au bllrrau des finances
de la généralité de Metz et d'Alsace. Outre plu-
sieurs ouvrages inéllits qu'il avait lus dans les
séances de l'académie et dont on trouve la liste
dans la Biographie de la MostlU, on a de Lepayen
1° Euai sur lu moulins à soie. et description d'un
momlin propre à terrir seul à Corgantinage rt à toutes
lu opération* du tord de la soie, Metz, 17(>7, in-12.
L'auteur y indique les moyens de simplifier les
machines et de rendre les opérations moins coû-
teuses. La première édition, in-i°, imprimée aux
frais de l'acatlémie de Mttz fut épuisée rapide-
ment. 2- Description de la construction qui s'est
faite à Metz de vaisseaux en maçonnerie propret à
toyr et à constrrer le tin, Metz, 1780, in-io et
in-12; 3° Observations nouvelles sur tes rignel en
treilles et sur les moyens de perfectionner cette nou-
telle méthode de culture. Ce mémoire, lu à la
séance de l'académie de Metz le 15 novem-
bre 1781, a été inséré presque en entier dans les
Affirktt de Metz, pour 1781 et 1782. Jean LE-
►ate.n, fils du précédent, fut trésorier du dépar-
tement de la Moselle et secrétaire perpétuel de
l'académie de Metz. Il avait lu, dans les séances
de cette compagnie, trois mémoires qui n'ont
pas été imprimés et dont la Biographie de la Uo-
telte donne aussi les titres. Z.
LE PAYS (René) (1), ), sieur dc Plessis-Vh lenf.i ve,
poète et bel esprit, naquit en ltiôC, à Nantes
suivant les um, à Fougères selon les autres (i'
dans une famille assez distinguée, puisqu'il eut
un onde lieutenant général au bailliage d'Ernée.
Peu favorisé de la fortune, il vint lie bonne heure
à Paris pour y chercher de l'emploi, entra dans
la finance, et fut placé d'abord à l'armée d'Es-
pagne. Il se trouvait à Fontarabie en 1659, lors-
que la trêve qui précéda la paix des Pyrénées et
le mariage de Louis XIV le ramena sur la fron-
tière. Il voyagea peu de temps après en Angle-
terre, en Flandre et en Hollande, et l'on trouve
dans ses oeuvres des relations de ces pays, très-
superficielles, un peu exagérées, et pourtant
assez vraies, quoique écrites sur le ton de la plai-
santerie, style habituel et caractéristique de l'au-
teur. 11 revint ensuite en Bretagne voir sa famille,
(11 Ost ainsi que nous le trouvons désigné dans non acte
dans une pièce de vers ,]i,l s'y trouve, il Digue L C. Le }aïs.
t^l Cette dernière opinion parait plus probable. Le Pays, daiià
'Cane lettre au marquis de Bois Février, qu'il app. Ile son voisin,
annonce :e projet de se retirer dans sa i>«lite maison à bautise
|ou Beaucé); or co bourg s'est qu'à trois quarts de lieue de
qui, peodaat une maladive au« grave dbnt il fut
atteint, voulut le marier. Il y avait presque ton-
senti par wite de l'affaissement de ses organes;
mais, dès que sa santé fut rétablie, il se ravisa,
et partit brusquement pour Paris, où il ne tarda
pas à être nommé directeur général des gabelles
du Dauphiné et de la Provence. Ce fut dans ces
deux provinces qu'il passa une grande partie de
sa vie, et la plupart de ses ouvrages ont été com-
posés à Grenoble et à Valence. C'est pourquoi
Allard le compte parmi les écrivains du Dauphiné.
Le Pays avait fait d'assez bonnes études au collége
de la Flèche il parlait et il écrivait sa langue
avec autant de correction que de facilittr, et l'on
voit, par ses citations, que les langues latine et
italienne ne lui étaient pas moins familières. Ce
n'était pas un savant, mais un homme aimable,
qui faisait le charme des sociétés par l'enjoue-
ment et la vivacité de son esprit, non moins que
par la variété de ses connaissances. Il était sur-
tout agréable conteur et brillait par ses bons
mots. Ses Amitiés, amours et amourettes, que Piga-
niol appelait le rudiment des amoureux de pro-
vince, parurent pour la première fois en 1664.
Cet ouvrage ne contient point de fadeurs, comme
son titre pourrait le faire croire. Il se compose
de lettres, dont quelques-unes sont entremêlées
de vers, sur différents sujets plus ou moins plai-
sants; car Le Pays a le talent d'égayer les ma-
de condoléance. Ce recueil eut le plus grand suc-
cès. Quelques dames, après l'avoir lu, prirent,
dit-on, du gotlt pour l'auteur, et s'informèrent
chez son libraire comment il était fait. Le Pays»
ayant su que la duchesse de Nemours avait eu
cette curiosité, lui adressa son propre portrait,
en prose et en vers. Cette pièce, malgré quelques
longueurs, est sans contredit une des plus gaies
et des llus ingénieuses yu'il ait faites. Il s'y peint
tant au physique qu'au moral, et. quoiqu'il ne s'y
flatte point, on ne peut s'empêcher de sentir
pour lui de l'estime et de l'intérêt. Les railleurs
l'appelèrent alors le singe de Voiture, s'imaginant
traces de ce bel esprit. Hoileau lui-même, encore
ébloui de la réputation de Voiture manifesta
cette opinion dans sa troisième satire; toutefois,
en mettant dans la bouche de son campagnard
cette contre-vérité
il lui a réellement fait dire la vérité; car l'en-
jouement simple, aisé de Le Paya, sa gaieté
franche et naturelle ne ressemblent rien aux
jeux de mots apprêtés, au style froid, pr ux et
Le l'ays, rien ne le distingue davantage de cette
foule d'auteurs médiocres qui nous seraient in-
connus sans les vers de Bolleau, que la manière
dont il reçut le trait déooché contre lui par ce
Tincible à travailler sur let dessins de Lebrun,
qui, à cette époque, exerçait une sorte de dicta-
ture sur les arts aussi fut-il rarement employé
dans les travaux exécutés pour le roi. ces der-
niers ouvrages se ressentent de la faiblesse de
l'âge. Il mourut en 1744. P s.
LEPAYEN agronome, né à
lifta en 4715, y mourut le fi novembre 178*.
Il était membre de l'académie royale de celte
ville et procureur du roi au bllrrau des finances
de la généralité de Metz et d'Alsace. Outre plu-
sieurs ouvrages inéllits qu'il avait lus dans les
séances de l'académie et dont on trouve la liste
dans la Biographie de la MostlU, on a de Lepayen
1° Euai sur lu moulins à soie. et description d'un
momlin propre à terrir seul à Corgantinage rt à toutes
lu opération* du tord de la soie, Metz, 17(>7, in-12.
L'auteur y indique les moyens de simplifier les
machines et de rendre les opérations moins coû-
teuses. La première édition, in-i°, imprimée aux
frais de l'acatlémie de Mttz fut épuisée rapide-
ment. 2- Description de la construction qui s'est
faite à Metz de vaisseaux en maçonnerie propret à
toyr et à constrrer le tin, Metz, 1780, in-io et
in-12; 3° Observations nouvelles sur tes rignel en
treilles et sur les moyens de perfectionner cette nou-
telle méthode de culture. Ce mémoire, lu à la
séance de l'académie de Metz le 15 novem-
bre 1781, a été inséré presque en entier dans les
Affirktt de Metz, pour 1781 et 1782. Jean LE-
►ate.n, fils du précédent, fut trésorier du dépar-
tement de la Moselle et secrétaire perpétuel de
l'académie de Metz. Il avait lu, dans les séances
de cette compagnie, trois mémoires qui n'ont
pas été imprimés et dont la Biographie de la Uo-
telte donne aussi les titres. Z.
LE PAYS (René) (1), ), sieur dc Plessis-Vh lenf.i ve,
poète et bel esprit, naquit en ltiôC, à Nantes
suivant les um, à Fougères selon les autres (i'
dans une famille assez distinguée, puisqu'il eut
un onde lieutenant général au bailliage d'Ernée.
Peu favorisé de la fortune, il vint lie bonne heure
à Paris pour y chercher de l'emploi, entra dans
la finance, et fut placé d'abord à l'armée d'Es-
pagne. Il se trouvait à Fontarabie en 1659, lors-
que la trêve qui précéda la paix des Pyrénées et
le mariage de Louis XIV le ramena sur la fron-
tière. Il voyagea peu de temps après en Angle-
terre, en Flandre et en Hollande, et l'on trouve
dans ses oeuvres des relations de ces pays, très-
superficielles, un peu exagérées, et pourtant
assez vraies, quoique écrites sur le ton de la plai-
santerie, style habituel et caractéristique de l'au-
teur. 11 revint ensuite en Bretagne voir sa famille,
(11 Ost ainsi que nous le trouvons désigné dans non acte
dans une pièce de vers ,]i,l s'y trouve, il Digue L C. Le }aïs.
t^l Cette dernière opinion parait plus probable. Le Pays, daiià
'Cane lettre au marquis de Bois Février, qu'il app. Ile son voisin,
annonce :e projet de se retirer dans sa i>«lite maison à bautise
|ou Beaucé); or co bourg s'est qu'à trois quarts de lieue de
qui, peodaat une maladive au« grave dbnt il fut
atteint, voulut le marier. Il y avait presque ton-
senti par wite de l'affaissement de ses organes;
mais, dès que sa santé fut rétablie, il se ravisa,
et partit brusquement pour Paris, où il ne tarda
pas à être nommé directeur général des gabelles
du Dauphiné et de la Provence. Ce fut dans ces
deux provinces qu'il passa une grande partie de
sa vie, et la plupart de ses ouvrages ont été com-
posés à Grenoble et à Valence. C'est pourquoi
Allard le compte parmi les écrivains du Dauphiné.
Le Pays avait fait d'assez bonnes études au collége
de la Flèche il parlait et il écrivait sa langue
avec autant de correction que de facilittr, et l'on
voit, par ses citations, que les langues latine et
italienne ne lui étaient pas moins familières. Ce
n'était pas un savant, mais un homme aimable,
qui faisait le charme des sociétés par l'enjoue-
ment et la vivacité de son esprit, non moins que
par la variété de ses connaissances. Il était sur-
tout agréable conteur et brillait par ses bons
mots. Ses Amitiés, amours et amourettes, que Piga-
niol appelait le rudiment des amoureux de pro-
vince, parurent pour la première fois en 1664.
Cet ouvrage ne contient point de fadeurs, comme
son titre pourrait le faire croire. Il se compose
de lettres, dont quelques-unes sont entremêlées
de vers, sur différents sujets plus ou moins plai-
sants; car Le Pays a le talent d'égayer les ma-
de condoléance. Ce recueil eut le plus grand suc-
cès. Quelques dames, après l'avoir lu, prirent,
dit-on, du gotlt pour l'auteur, et s'informèrent
chez son libraire comment il était fait. Le Pays»
ayant su que la duchesse de Nemours avait eu
cette curiosité, lui adressa son propre portrait,
en prose et en vers. Cette pièce, malgré quelques
longueurs, est sans contredit une des plus gaies
et des llus ingénieuses yu'il ait faites. Il s'y peint
tant au physique qu'au moral, et. quoiqu'il ne s'y
flatte point, on ne peut s'empêcher de sentir
pour lui de l'estime et de l'intérêt. Les railleurs
l'appelèrent alors le singe de Voiture, s'imaginant
traces de ce bel esprit. Hoileau lui-même, encore
ébloui de la réputation de Voiture manifesta
cette opinion dans sa troisième satire; toutefois,
en mettant dans la bouche de son campagnard
cette contre-vérité
il lui a réellement fait dire la vérité; car l'en-
jouement simple, aisé de Le Paya, sa gaieté
franche et naturelle ne ressemblent rien aux
jeux de mots apprêtés, au style froid, pr ux et
Le l'ays, rien ne le distingue davantage de cette
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