Presse et revues
4 pages
Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1892-12-14
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 décembre 1892 14 décembre 1892
Description : 1892/12/14 (Numéro 5892). 1892/12/14 (Numéro 5892).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/02/2008
_gSë l*^tit ^ariflien:
ete d'eau bouillante destinés'. servir de
ins a'êtuve;dans l'appartement. L'enfant a eue-
-çptnbé environ deux heures après l'accident.
/♦̃Cherbourg, décembre. Le 29 du mois
dernier un sieur Jean Noël, âgé de cinquante-
cinq ans. père de famille, conducteur chez NI.
i.ecerf, brasseur à Cherbourg, disparaissait. Hier
matin à huit heures on a retiré soir cadavre du
bassin du Commerce. Sa mort est le résultat
d'un accident.
Qaiœper, 13 décembre. On recueille en ce
moment sur la côte de Plovan, près d'Audierne,
des barriques de vin blanc qu'on suppose prove-
nir du vapeur Louvre, naufragé il y a quelque
temps dans ces parages.
Lorient, 13 décembre. Une vieille femme,
la veuve Udero. âgée de soixante-quatorze ans,
presque inipotente et aveugle, s'étant approchée
trop près de son foyer, a mis le feu à ses vête-
ments. Sans les secours apportés immédiate-
ment par des voisins, elle eût été brûlée vive.
Son état laisse peu d'espoir.
Sievers, 13 décembre. Un habitant de
Champlemy, canton de Prémery, le sieur Bap-
tiste Mouquot, âeé de cinquante-deux ans, clou-
tier, 5 est suicide en se jetant dans un puits.
Un placard anarchiste semblable à ceux
afncnésàParisetsortant de la même imprimerie
de Londres, a été collé hier dans la nuit rue des
Juifs, mais il a été arraché de bonne heure par
la police.
Auxerre, 13 décembre. Une jeune fille de
vingt ans, domestique à l'Hôtel Vauban, à
Salnte-Magnance, avait, hier soir, en se cou-
chant, glissé dans son lit un fer chaud. A ce
contact les draps 3'entlammèrent; la jeune fille
ne leva et voulut sortir, mais elle ne put ouvrir
sa porte. On a retrouvé ce matin son cadavre; la
malheureuse était morte asphyxiée une de ses
jambes était carbonisée.
Lona-le-Saanter. 13 décembre. Hier, à dix
heures du soir, le chef de gare de Saint-Lothain
a été grièvement blessé à la tète en attachant un
'wagon à un train. Au même instant, un facteur
de la gare, qui faisait manœuvrer un disque, a
reçu sur le crine l'appareil qui s'était détaché
subitement. On redoute des conséquences mor-
telles pour la victime de ce dernier accident.
Bessèges, 13 décembre. Le Parquet d'Alais
CE QUI EFFRAYAIT FRANÇOIS
«Je me demandais si j'allais mourir à vingt-
neuf ans. »
Si le jeune homme qui s'exprimait ainsi
avait été soldat, et au premier rang d'un ré-
giment engagé dans une lutte désespérée, il
aurait pu calculer les chances de s'en tirer
vivant. Mais il était loin d'occuper une situa-
tion aussi dangereuse, étant simplement voi-
'tuner chez NI. Lesaulx, épicier en gros à Fa-
laisse (Calvadosj, et ne se trouvant exposé à
d'autres périls qu'aux fatigues de son métier
et aux intempéries des saisons. Cependant
ses craintes étaient bien fondées, car, si nous
examinons les causes qui tuent les gens, nous
trouvons que la guerre est une des moins re-
doutables. On a 6iera plus à craindre les (lè-
iches invisibles imprégnées de poison qui cotent
'dans toutes les directions et qu'on nomme ma-
ladies que les fusits et les canons. Nous allons
.tous comprendre maintenant ce qui effrayait
tant le pauvre voiturier. Eu janvier 1890,iï eut
le malheur d'attraper l'infiuenza.quiétaitalors
,'très répandue. Il en guérit, mais, au mois de
'mars suivant, il eut mal à la gorge. Quelque
temps après vint une attaque de rhumatisme
qui s'étendit à presque toutes les articula-
tions. « J'avais aussi, dit-il, des douleurs dans
le dos. Après avoir mangé, la nourriture me
restait comme un poids sur l'estomac, et, de
plus, j'avais des douleurs aux côtés et dans
les reins. Le matin il me venait un goût amer
dans la bouche, provenant de renvois acides
,qui me remontaient de l'estomac, ce qui m'oc-
casionnait du dégoût et quelquefois des nau-
sées. Et lorsque je me mettais à table pour
déjeuner, ayant grand besoin de prendre quel-
que chose, il m était impossible de manger,
la seule vue de la nourriture me dégoûtait.
Comment tout cela allait-il finir? Quand un
homme ne mange plus, que peut-il devenir?
Il est comme un arbre autour duquel on a
creusé la terre et dont on a coupé les racines
à coups de hache. L'arbre ne tarde pas à
mourir; il en sera ainsi de l'homme.
» J'allais consulter un médecin qui me dit
que j'étais faible. Il ne m'apprenait rien de
nouveau, car je savais bien ce dont je souf-
frais. Mais où prendre de nouvelles forces,
puisque je ne pouvais pas sentir la nourri-
ture, ni la garder? Le médecin me fit prendre
du quinquina et du fer, je ne me sentis pas
mieux pour cela. Il me donna ensuite une
préparation à l'iodure de potassium, qui n'é-
tait pas du tout agréable à prendre. Tout cela
fut inutile, et je commençais à désespérer.
Je passais plus d'une nuit sans sommeil, en
proie autant à la douleur qu'à l'inquiétude
que me causait mon triste sort, car je vous
prie de rémarquer que je ne savais ni le nom
ni la nature de ma maladie. A la fin, je me
figurai que je m'en allais de la poitrine, et je
me demandais si j'allais rnourir à vingt-neuf
ans.
» C'est à ce terrible moment, que je fus
SIROP et PATE PECTORALE de Pierre LAMOUROUX ssxÈSÊ^&ss
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Cent, de Dvna^nTte" 4» 3 !£du»7 J, 5U SU Ouest Egagne m
a» 64.. l2 b S» »<« •• g^Sf1* %iJâ
continua son enquête sur la découverte de la
dynamite, de la poudre comprimée et des cap-
sules de fulminate trouvées chez le mineur Fran-
çois Blanc, de la Compagnie des houillères de
La!le. L'accusé. été soumis à plusieurs interro-
gatoires.
Hont-dp-Mar*an, 13 décembre, Un cultiva.
teur de Pujo -le-Plan, le nommé Jean Destout,
rencontrait sa mère, hier soir, près d'une fon-
taine, et lui adressait les propos les plus outra-
geants. Le frère ainé de Destout, qui assistait à
cette scène, voulut lui faire des reproches et le
supplia de respecter leur mère. Jean Destout,
rendu plus furieux encore par cette intervention,
s'élança sur son frère et lui porta un coup de
couteau dans l'abdomen. La victime put encore
se traîner jusque chez elle où elle s'affaissa;
malgré son horrible blessure, on espère sauver
le malheureux. Le meurtrier, qui s'était enfui, a
été mis en état d'arrestation il est ;igé de vingt*
quatre ans et marié depuis peu de temps.
Savonne. 13 décembre. Un enfant de six
ans, le jeune Jean Doguelar, s'étant assis par
méprise sur une chaudière remplie d'eau bouil-
lante, est tombé dedans et a été affreusement
brûlé; la mort est survenue après quelques
heures d'atroces souffrances.
ALGÉRIE
Aljçer, 13 décembre. Le train n° 20T a tam-
ponne, près de la Maison-Blanche, un chariot.
traversant le passage à niveau. Trois indigènes
qui se trouvaient sur le véhicule ont été blessés
et le cheval a été tué. La locomotive a été ava-
riée.
SUF^MER
Qnlberon, 13 décembre. Le brick-goélette
Activité, de Redon, commandé par le capitaine
Houzic, s'est échoué sur les rochers dits des
Bussons de Meaban. par suite du mauvais temps.
hes signaux de détresse ont été aperçus de
Port-Navalo et un canot de sauvetage a réussi à
recueillir les naufragés. Le navire a coulé com-
plètement.
Quimper, 13 décembre. On a trouvé noyé
dans un ruisseau, à quelque distance oe Ploeven,
le nommé Louis Plouzennec, cultivateur on
suppose que c'est pris d'un étourdissement,
qu'il est tombé dans l'eau et s'est noyé.
amené à essayer les mérites attribués au mé-
dicament si connu sous le nom de Tisane
américaine des Shakers, qui du reste soutint
en tous points sa réputation. De jour en jour
je me sentis mieux. Aujourd'hui (25 juillet),
je suis délivré de tout rhumatisme, les symp-
tômes qui m'avaient tant alarmé ont aussi
disparu, et j'ai recouvré ma vigueur d'autre-
fois. Je puis vous assurer que je suis très
heureux et plein de reconnaissance. »
•* Signé FRANÇOIS GouseRT,
15, place du Marché, à Falaise (Calvados).
Il est à peine besoin de dire que M. Goubert
n'était pas poitrinaire, mais qu'il souffrait de
dyspepsie, c'est-à-dire d'indigestion chroni-
que dont les symptômes sont les mêmes que
ceux de la phthisie, et occasionnent de si dé-
plorables erreurs. En vérité, la dyspepsie at-
teint si bien tous les organes et les fonctions
de notre corps qu'elle prend les apparences
de presque tous les désordres connus. Par
conséquent, dans les cas douteux, le mieux
est de traiter la maladie comme étant une
dyspepsie par l'usage de la Tisane américaine
des Shakers. Cet excellent remède donne
presque toujours des résultats surprenants.
Pour plus de détails concernant cette Tisane,
le lecteur est prié d'écrire à M. Oscar Fanyau,
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COURRIER DES THÉATRES
La reprise de la Flûte enchantée aura lieu vendredi
à 1 Opéra-Comique.
Ouvrard, le joyeux Ouvrard, vient de faire une
brillante rentrée à la Scala. il a été accueüli, comme
toujours, avec enthousiasme et le puutic a mani-
festé, par des applaudissements répétés, la satisfac-
jion qu'il éprouvait à revoir son comique préféré.
A l'Opéra, on va s'occuper prochainement de la
Va/kyrie, dont M. Bertrand voudrait donner la pre-
mière représentation an mois d'avril.
La Malade t ta passera dans les premiers Jours du
mois prochain.
Des pourparlers viennent de s engager entre la
direction de l'Opéra et M. Louis Gailet, au sujet d'un
nouvel ouvrage dont M. Paladilhe composerait la
musique.
L'action de ce drame lyrique se passe en Corse.
La crise théàtrale s'est signalée à Paris par une
série de succès.
A Marseille, en revanche, nous avons signalé la
double déconfiture de M. Sylvestre-Laty.
A Lille, M. Taillefer, directeur du Grand-Théâtre,
a remis hier matin sa démission entre les mains du
maire.
Le théâtre est mis en régie, sous la direction de
M. Oscar Petit, chef d'orchestre des concerts du
palais Rameau.
Enfin, à Berlin on signale un nouveau krach théâ-
tral. Un théâtre qui a été fondé sur la place Alexan-
dre, au mois de septembre dernier et qui portait le
nom de cette place, vient de fermer ses portes, ses
recettes ayant été si minimes que la direction «est
vue dans nmposibilité de continuer a faire face à
ses dépenses. Ces dépenses ont été de 90,000 francs
en d ;ux mois.
Le krach de l'AlexanderplatzthÈater est le qua-
trième qu'on signale dans le monde théâtral de Ber-
lin depuis l'jmvertura de la saison d'hiver.
SPECTACLES DU 14 DÉCEÛIBRE
THEATRES
8 h. »/̃. Opéra. Samson et Dalila.
7 h. Opera-Comlqoe. Carmen.
8 h. ̃ Français- Froufrou.
s h. ̃ Odéon.- Mariage d hier.
8 h. 1/2. GraBd-Ttitkire. Sapho.
PLAIES ONGUENT BARDET
Soulage de suite. DU ana do succè«.Gu4rlsaD prompte et inful-
lijle dei Plaiei Ulcéras variqueux. Tumeurs. Furoncles,
a attirai, Pilcgmoas. Faairi*. emeerx. Brûlures. AJices,
Glandes. Dartr«s,EatorM« Loop«j,eU artrire I-htit mûrie
f ranraime, m farim. 3. Plate de la ICrUMbliqu*.
1, 2 ut 3 rr. i/ONGUEWT BARDET. e3: (ou auteur
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8 h. •̃ Ambigu. Les Cadets de la Reine.
8 h. ̃\oaveaute». Champlgnol matnrétuL
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8 h. NouTean-Tbeaire. Rabotais.
h. •!̃>. Polle«-BrmmaUq. Reiactie.
8 h. •/•. Menas-Malst». Mariage galant.
8 h. Il', The*ire>MI h. il', Cluny. La Tournée Ernestin. ,,».
9 h. •> Dejazei. Ferdinand le Noceur. 7
8 h. •>/». Ghai.-d'Ean. Madame Nicolet.
8 h..j., Bouffes-du-\onl. Le Fils de Coralift.
8 h. • Bplleville. Hose Michel.
8 h. •. ttatisaolies. Jeanne la Rousse.
8 Il. Montmartre Les Chevaliers <1u Brouillard.
8 h. »,̃•. Jloncej-. Les quatre Sergents de la Ro-
che! le.
8 h. Folles-Yoltalra. L'Article il.
8 h. •/». Tu Tlroii.– rriinteansnuiavied'unjoueur.
SPECTACLES DIVERS
8 h. 1/2. Concert et bal ï Heureuse Rencontre;
Les Crescendos; les Salonne; le Japonais Ouegero
Mme fie Bodorewska M
Folles-Bergère. -8 h. Miss Loie Fuiler. dansa
serpentine; les Delevines. Mlle Duclere. les Chiens
danois Dimanches et têtes. matinée h.
Eldorado. S h. liî. Dans cent ans, fantaisie-re-
vue de MM- b. ebreton et Henry Moreau, musique
arrangée pnr M. Ch. Malo. Partie de concert
avec Bonnaire.
Scala. 8 h.t/2. Mévisto OuvrnM. P. Brgblon,
}̃ Bloch, C. Stèfani, Valti, Bessard. LJbOTt, M. R|!
chard, Maure lion Camarade, vaudeville de
MM. Bataille ep. Sermet.
̃T«-Cl«». Pàutut-Conerrt, spectacle varié, ü
Pelit chaperon de Montrouge, pantomime.
Concert européen. Très prochainement Ouak!
iitiflli > mi'ih revue.
Clrajae é-auer. Tous les soirs, à 8 h.
I us, o.nliros chinoises.
Matinée dimanches et jeudis. à 2 il. 1,,?.
NonTtan-Cfrqne. Tous le? soirs. a 8 h. Ht. Papa
Chr>/santlitTne, fantaisie japonaise et nautique â
grand spectacle. Mercredis, jeudis, dimanches
et f,Hes, matinées à 2 h. i,'2.
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8 h 1/2. Les Isola, attractions féeriques. Ma-
tinees dimanches et jeudis.
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Mouilu-Bouie.– Tousies soirs a 8 Heures, spectacle.
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JanT.-f*T. »s 1' Janr.-fér, SI 65 il 60
4 de mars.. 48 SO 4 de mars.. I M S 9! 90
felstes. le» tOO kilos A**taMs. les 100 kilos
Courant. 13 eo is 60 Contint. 18 45
Janvier IS «5 Janvier. t 18 flO «6 H)
JanT.-féf. 13 T5 lî 85 Jaar.-féi. 16 10 ls «
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Noremb
TERRITOIRE DE ST-JAMES
MABSEILLE. tl 1 îl, r.B»BT*- LONDRES,. eau.
Siiatt-CiibiriDc. ilr«»t.
AVIS IMPORTANT Au COMMERCE
L'Âimo" de S'-JAMES, en prévision de
l'encombrement de fin d'innée, pria messieurs
les Distillateurs, Marchands en gros, Epi-
ciers, etc., de bien vouloir lui transmettre ̃
leurs bordereaux de commandes dans le plus
braf délai.
En elle. rappelle à MM. les débitants de Paris, ni
qn'iU peuvent s'adicsser ilirsctciacnt aux maisons Ci-
après, ïto.ki iœ|joi!anls en Rhum S'-J&MES, H'
permettent de réjiuiiilre i toutes les demandes.
Mit.
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(\ il$, tODliT3t< Tolturt.
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PtGlUTitPÂBIS, • 315,1'j^oorBS'. AitolM,
IW. H, n» de Shru,
BUftO. Grande histillerie de Momroojj.
PRUÛSOMME et FKOGÎR, ili^liIUi!. U. tue Fiotritr.
ROBIHE. dutiliatriir aitoat Bjorniall.
[ LEG8HB Il BlSiiETT.Bulletin Financier quoTiDiEN
I»T0i tntoii mitouât il, S. de LA BAR0E.4.Boul.dM ntU*M.ltrlt
ESCOUFLAIRE n\ S H Ml1 Vue BOITE D'ESSAI
IXpùiL i HUNEAU NI avec ("arlificata
V arU. Bouquet, Imprimeur du Ptttt Parltitn,
t8. rue d'Enghien.
le plus préois
ete d'eau bouillante destinés'. servir de
ins a'êtuve;dans l'appartement. L'enfant a eue-
-çptnbé environ deux heures après l'accident.
/♦̃Cherbourg, décembre. Le 29 du mois
dernier un sieur Jean Noël, âgé de cinquante-
cinq ans. père de famille, conducteur chez NI.
i.ecerf, brasseur à Cherbourg, disparaissait. Hier
matin à huit heures on a retiré soir cadavre du
bassin du Commerce. Sa mort est le résultat
d'un accident.
Qaiœper, 13 décembre. On recueille en ce
moment sur la côte de Plovan, près d'Audierne,
des barriques de vin blanc qu'on suppose prove-
nir du vapeur Louvre, naufragé il y a quelque
temps dans ces parages.
Lorient, 13 décembre. Une vieille femme,
la veuve Udero. âgée de soixante-quatorze ans,
presque inipotente et aveugle, s'étant approchée
trop près de son foyer, a mis le feu à ses vête-
ments. Sans les secours apportés immédiate-
ment par des voisins, elle eût été brûlée vive.
Son état laisse peu d'espoir.
Sievers, 13 décembre. Un habitant de
Champlemy, canton de Prémery, le sieur Bap-
tiste Mouquot, âeé de cinquante-deux ans, clou-
tier, 5 est suicide en se jetant dans un puits.
Un placard anarchiste semblable à ceux
afncnésàParisetsortant de la même imprimerie
de Londres, a été collé hier dans la nuit rue des
Juifs, mais il a été arraché de bonne heure par
la police.
Auxerre, 13 décembre. Une jeune fille de
vingt ans, domestique à l'Hôtel Vauban, à
Salnte-Magnance, avait, hier soir, en se cou-
chant, glissé dans son lit un fer chaud. A ce
contact les draps 3'entlammèrent; la jeune fille
ne leva et voulut sortir, mais elle ne put ouvrir
sa porte. On a retrouvé ce matin son cadavre; la
malheureuse était morte asphyxiée une de ses
jambes était carbonisée.
Lona-le-Saanter. 13 décembre. Hier, à dix
heures du soir, le chef de gare de Saint-Lothain
a été grièvement blessé à la tète en attachant un
'wagon à un train. Au même instant, un facteur
de la gare, qui faisait manœuvrer un disque, a
reçu sur le crine l'appareil qui s'était détaché
subitement. On redoute des conséquences mor-
telles pour la victime de ce dernier accident.
Bessèges, 13 décembre. Le Parquet d'Alais
CE QUI EFFRAYAIT FRANÇOIS
«Je me demandais si j'allais mourir à vingt-
neuf ans. »
Si le jeune homme qui s'exprimait ainsi
avait été soldat, et au premier rang d'un ré-
giment engagé dans une lutte désespérée, il
aurait pu calculer les chances de s'en tirer
vivant. Mais il était loin d'occuper une situa-
tion aussi dangereuse, étant simplement voi-
'tuner chez NI. Lesaulx, épicier en gros à Fa-
laisse (Calvadosj, et ne se trouvant exposé à
d'autres périls qu'aux fatigues de son métier
et aux intempéries des saisons. Cependant
ses craintes étaient bien fondées, car, si nous
examinons les causes qui tuent les gens, nous
trouvons que la guerre est une des moins re-
doutables. On a 6iera plus à craindre les (lè-
iches invisibles imprégnées de poison qui cotent
'dans toutes les directions et qu'on nomme ma-
ladies que les fusits et les canons. Nous allons
.tous comprendre maintenant ce qui effrayait
tant le pauvre voiturier. Eu janvier 1890,iï eut
le malheur d'attraper l'infiuenza.quiétaitalors
,'très répandue. Il en guérit, mais, au mois de
'mars suivant, il eut mal à la gorge. Quelque
temps après vint une attaque de rhumatisme
qui s'étendit à presque toutes les articula-
tions. « J'avais aussi, dit-il, des douleurs dans
le dos. Après avoir mangé, la nourriture me
restait comme un poids sur l'estomac, et, de
plus, j'avais des douleurs aux côtés et dans
les reins. Le matin il me venait un goût amer
dans la bouche, provenant de renvois acides
,qui me remontaient de l'estomac, ce qui m'oc-
casionnait du dégoût et quelquefois des nau-
sées. Et lorsque je me mettais à table pour
déjeuner, ayant grand besoin de prendre quel-
que chose, il m était impossible de manger,
la seule vue de la nourriture me dégoûtait.
Comment tout cela allait-il finir? Quand un
homme ne mange plus, que peut-il devenir?
Il est comme un arbre autour duquel on a
creusé la terre et dont on a coupé les racines
à coups de hache. L'arbre ne tarde pas à
mourir; il en sera ainsi de l'homme.
» J'allais consulter un médecin qui me dit
que j'étais faible. Il ne m'apprenait rien de
nouveau, car je savais bien ce dont je souf-
frais. Mais où prendre de nouvelles forces,
puisque je ne pouvais pas sentir la nourri-
ture, ni la garder? Le médecin me fit prendre
du quinquina et du fer, je ne me sentis pas
mieux pour cela. Il me donna ensuite une
préparation à l'iodure de potassium, qui n'é-
tait pas du tout agréable à prendre. Tout cela
fut inutile, et je commençais à désespérer.
Je passais plus d'une nuit sans sommeil, en
proie autant à la douleur qu'à l'inquiétude
que me causait mon triste sort, car je vous
prie de rémarquer que je ne savais ni le nom
ni la nature de ma maladie. A la fin, je me
figurai que je m'en allais de la poitrine, et je
me demandais si j'allais rnourir à vingt-neuf
ans.
» C'est à ce terrible moment, que je fus
SIROP et PATE PECTORALE de Pierre LAMOUROUX ssxÈSÊ^&ss
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Çomp. Transatlantique- J^ •• 573 Si) Compagnie Richer 15bO Lér da-Heuss-Tanragon» Ï47 50 Ljon (fusion) (.0 50 bons de coupons.. 43 TSl
Cent, de Dvna^nTte" 4» 3 !£du»7 J, 5U SU Ouest Egagne m
a» 64.. l2 b S» »<« •• g^Sf1* %iJâ
continua son enquête sur la découverte de la
dynamite, de la poudre comprimée et des cap-
sules de fulminate trouvées chez le mineur Fran-
çois Blanc, de la Compagnie des houillères de
La!le. L'accusé. été soumis à plusieurs interro-
gatoires.
Hont-dp-Mar*an, 13 décembre, Un cultiva.
teur de Pujo -le-Plan, le nommé Jean Destout,
rencontrait sa mère, hier soir, près d'une fon-
taine, et lui adressait les propos les plus outra-
geants. Le frère ainé de Destout, qui assistait à
cette scène, voulut lui faire des reproches et le
supplia de respecter leur mère. Jean Destout,
rendu plus furieux encore par cette intervention,
s'élança sur son frère et lui porta un coup de
couteau dans l'abdomen. La victime put encore
se traîner jusque chez elle où elle s'affaissa;
malgré son horrible blessure, on espère sauver
le malheureux. Le meurtrier, qui s'était enfui, a
été mis en état d'arrestation il est ;igé de vingt*
quatre ans et marié depuis peu de temps.
Savonne. 13 décembre. Un enfant de six
ans, le jeune Jean Doguelar, s'étant assis par
méprise sur une chaudière remplie d'eau bouil-
lante, est tombé dedans et a été affreusement
brûlé; la mort est survenue après quelques
heures d'atroces souffrances.
ALGÉRIE
Aljçer, 13 décembre. Le train n° 20T a tam-
ponne, près de la Maison-Blanche, un chariot.
traversant le passage à niveau. Trois indigènes
qui se trouvaient sur le véhicule ont été blessés
et le cheval a été tué. La locomotive a été ava-
riée.
SUF^MER
Qnlberon, 13 décembre. Le brick-goélette
Activité, de Redon, commandé par le capitaine
Houzic, s'est échoué sur les rochers dits des
Bussons de Meaban. par suite du mauvais temps.
hes signaux de détresse ont été aperçus de
Port-Navalo et un canot de sauvetage a réussi à
recueillir les naufragés. Le navire a coulé com-
plètement.
Quimper, 13 décembre. On a trouvé noyé
dans un ruisseau, à quelque distance oe Ploeven,
le nommé Louis Plouzennec, cultivateur on
suppose que c'est pris d'un étourdissement,
qu'il est tombé dans l'eau et s'est noyé.
amené à essayer les mérites attribués au mé-
dicament si connu sous le nom de Tisane
américaine des Shakers, qui du reste soutint
en tous points sa réputation. De jour en jour
je me sentis mieux. Aujourd'hui (25 juillet),
je suis délivré de tout rhumatisme, les symp-
tômes qui m'avaient tant alarmé ont aussi
disparu, et j'ai recouvré ma vigueur d'autre-
fois. Je puis vous assurer que je suis très
heureux et plein de reconnaissance. »
•* Signé FRANÇOIS GouseRT,
15, place du Marché, à Falaise (Calvados).
Il est à peine besoin de dire que M. Goubert
n'était pas poitrinaire, mais qu'il souffrait de
dyspepsie, c'est-à-dire d'indigestion chroni-
que dont les symptômes sont les mêmes que
ceux de la phthisie, et occasionnent de si dé-
plorables erreurs. En vérité, la dyspepsie at-
teint si bien tous les organes et les fonctions
de notre corps qu'elle prend les apparences
de presque tous les désordres connus. Par
conséquent, dans les cas douteux, le mieux
est de traiter la maladie comme étant une
dyspepsie par l'usage de la Tisane américaine
des Shakers. Cet excellent remède donne
presque toujours des résultats surprenants.
Pour plus de détails concernant cette Tisane,
le lecteur est prié d'écrire à M. Oscar Fanyau,
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COURRIER DES THÉATRES
La reprise de la Flûte enchantée aura lieu vendredi
à 1 Opéra-Comique.
Ouvrard, le joyeux Ouvrard, vient de faire une
brillante rentrée à la Scala. il a été accueüli, comme
toujours, avec enthousiasme et le puutic a mani-
festé, par des applaudissements répétés, la satisfac-
jion qu'il éprouvait à revoir son comique préféré.
A l'Opéra, on va s'occuper prochainement de la
Va/kyrie, dont M. Bertrand voudrait donner la pre-
mière représentation an mois d'avril.
La Malade t ta passera dans les premiers Jours du
mois prochain.
Des pourparlers viennent de s engager entre la
direction de l'Opéra et M. Louis Gailet, au sujet d'un
nouvel ouvrage dont M. Paladilhe composerait la
musique.
L'action de ce drame lyrique se passe en Corse.
La crise théàtrale s'est signalée à Paris par une
série de succès.
A Marseille, en revanche, nous avons signalé la
double déconfiture de M. Sylvestre-Laty.
A Lille, M. Taillefer, directeur du Grand-Théâtre,
a remis hier matin sa démission entre les mains du
maire.
Le théâtre est mis en régie, sous la direction de
M. Oscar Petit, chef d'orchestre des concerts du
palais Rameau.
Enfin, à Berlin on signale un nouveau krach théâ-
tral. Un théâtre qui a été fondé sur la place Alexan-
dre, au mois de septembre dernier et qui portait le
nom de cette place, vient de fermer ses portes, ses
recettes ayant été si minimes que la direction «est
vue dans nmposibilité de continuer a faire face à
ses dépenses. Ces dépenses ont été de 90,000 francs
en d ;ux mois.
Le krach de l'AlexanderplatzthÈater est le qua-
trième qu'on signale dans le monde théâtral de Ber-
lin depuis l'jmvertura de la saison d'hiver.
SPECTACLES DU 14 DÉCEÛIBRE
THEATRES
8 h. »/̃. Opéra. Samson et Dalila.
7 h. Opera-Comlqoe. Carmen.
8 h. ̃ Français- Froufrou.
s h. ̃ Odéon.- Mariage d hier.
8 h. 1/2. GraBd-Ttitkire. Sapho.
PLAIES ONGUENT BARDET
Soulage de suite. DU ana do succè«.Gu4rlsaD prompte et inful-
lijle dei Plaiei Ulcéras variqueux. Tumeurs. Furoncles,
a attirai, Pilcgmoas. Faairi*. emeerx. Brûlures. AJices,
Glandes. Dartr«s,EatorM« Loop«j,eU artrire I-htit mûrie
f ranraime, m farim. 3. Plate de la ICrUMbliqu*.
1, 2 ut 3 rr. i/ONGUEWT BARDET. e3: (ou auteur
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8 h. •/•. Menas-Malst». Mariage galant.
8 h. Il', The*ire>M
9 h. •> Dejazei. Ferdinand le Noceur. 7
8 h. •>/». Ghai.-d'Ean. Madame Nicolet.
8 h..j., Bouffes-du-\onl. Le Fils de Coralift.
8 h. • Bplleville. Hose Michel.
8 h. •. ttatisaolies. Jeanne la Rousse.
8 Il. Montmartre Les Chevaliers <1u Brouillard.
8 h. »,̃•. Jloncej-. Les quatre Sergents de la Ro-
che! le.
8 h. Folles-Yoltalra. L'Article il.
8 h. •/». Tu Tlroii.– rriinteansnuiavied'unjoueur.
SPECTACLES DIVERS
8 h. 1/2. Concert et bal ï Heureuse Rencontre;
Les Crescendos; les Salonne; le Japonais Ouegero
Mme fie Bodorewska M
Folles-Bergère. -8 h. Miss Loie Fuiler. dansa
serpentine; les Delevines. Mlle Duclere. les Chiens
danois Dimanches et têtes. matinée h.
Eldorado. S h. liî. Dans cent ans, fantaisie-re-
vue de MM- b. ebreton et Henry Moreau, musique
arrangée pnr M. Ch. Malo. Partie de concert
avec Bonnaire.
Scala. 8 h.t/2. Mévisto OuvrnM. P. Brgblon,
}̃ Bloch, C. Stèfani, Valti, Bessard. LJbOTt, M. R|!
chard, Maure lion Camarade, vaudeville de
MM. Bataille ep. Sermet.
̃T«-Cl«». Pàutut-Conerrt, spectacle varié, ü
Pelit chaperon de Montrouge, pantomime.
Concert européen. Très prochainement Ouak!
iitiflli > mi'ih revue.
Clrajae é-auer. Tous les soirs, à 8 h.
I us, o.nliros chinoises.
Matinée dimanches et jeudis. à 2 il. 1,,?.
NonTtan-Cfrqne. Tous le? soirs. a 8 h. Ht. Papa
Chr>/santlitTne, fantaisie japonaise et nautique â
grand spectacle. Mercredis, jeudis, dimanches
et f,Hes, matinées à 2 h. i,'2.
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sur vraie glace, ouvert de 8 h. du matin a minuit.
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8 h 1/2. Les Isola, attractions féeriques. Ma-
tinees dimanches et jeudis.
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Mouilu-Bouie.– Tousies soirs a 8 Heures, spectacle.
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c' de Sociétés de Médecine, au Mans (Sarthaj,
le petit livre qu'il envoie, gratis et cacheté,
contre un timbre de 15 centimes. On trouvera
dans cette brochure des recettes infaillibles pour
guérir soi-même et sans frais les maladies con-
tagieuses, échauffements, vices du sang, dar-
tres, eczémas, plaies, hernies, hémorroïdes,
asthme, tous, bronchites, maladies d'estomac,
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