I)AL 1UI. 23
fille sont très-supérieures à ses vers français, dont
il annonçait une suite qui n'a point paru. –Un
autre François Dvix, «le la même famille, a l'ait
imprimer les Statuts et anciennes roui unie* de Mar-
seille, 1636, in-i°. \V– s.
DACK, ou PAdKK (Nicolas), paysan suédois,
ne dans la province de Sniolande. Les habitants de
cette province, et surtout les IîiIkhiivuis, s 'étant
soulevés contre lluslave Wasa, pour obtenir le ré-
tablissement de l'ancienne religion, et la diminu-
tion des impôts, ltake se mil à leur tète el les con-
duisit contre les troupes du roi. Les succès qu'il
obtint dans plusieurs rencontres lui donnèrent de
Sture, avec quelques princes d'Allemagne, e!
même, à ce qu'on prétend, avec l'empereur, dus-
lavc lui ayant fait proposer une entrevue, il refusa
et continua de combattit Le roi parvint enfin
diminuer le nombre de ses partisans, en ^a^naiit
les uns el en élira) ant les autres, Pake se vit peu
à peu abandonné, et. fut réduit à errer dans les
ltois, nu quelques soldats le rencontrèrent cl le
tuèrent à coups de fusil en Liiit. Son corps-.
transporté à Calmar, fut écartelé et sa tète placée
sur la roue, avec une couronne de cuivre. On il
conservé longtemps en Smolande le bàlon qu'il
de défense qui lui restât. C– \i
à rinquanle-si\ ans. ;i mis eu mu-ique .'>•' o|veras.
Il naquit à Muret, en doiiuninges, Ir 11 juin I7.'>;i.
>i u barreau, et ce ne fut qu'avec dil'licullé que le
jeune luinune obtint un inaitre de violon. « 1 1 1 à lui
étudier sans être entendu de ses parents, moulait
tous les soirs sur le toit de sa inai>ou. Les religieu-
ses d'un couvent voisin, attirées par .es accords,
vendirent sou secret: et le père, vaincu p.ir sa
persévérance, le laissa libre de suivre son penchant.
sulle, il le plaça parmi les gardes avec Langlc, duquel il apprit les éléments de i.i
composition. Ses premiers essais d*ns la carrière
furent des lyutffMors île violon, écrits avec autant de
facilité que d'élégance, et qu'il publiait sous le
nom d'un maitre italien. En
musique de la fête que donnèrent à Franklin les
membres de la loge des Neuf-Su'iirs; entin, en
1781, il hasarda deux actes d'opéra, le l'élit Noi/p-t
et le Chevalier à la mode, qui obtinrent à la cour
le succès le pen-
dant vingt-huit ans pour le théâtre de l'Opéra-
Comique, et compta presque autant de succès que
de compositions. Doué d'une imagination féconde
et presque intarissable, abondant en chants heu-
reux, naturels, analogues aux expressions qu
voulait peindre, il a su, plusqu aucun autre, réus-
sir également dans les genres les plus op|>osés.
ro.vfi'.de plus frais, de plus virginal que celui
A'Azémia; de plus naïf, de plus chantant que la
musique des Deux Petits Savoyards ? Que de beau-
son a rendre'. Mais la pièce dans laquelle Dalay me,
a inoutré le plus de génie est, sans contredit, sa
Mina. Avec quel art il a su saisir les intonations
incertaines et peu lices du délire! Sa .romance,
par un chant simple et vrai, peint l'espoir déçu
d'une amante, et nous fait partager sa douleur.
son la malheureuse Nina, et dont les cordes prin-
cipales se retrouvent dans un chant bachique, est
une des plus toiles preuves de la puissance du
lavrac ont été remis en musique par des composi-
teurs italiens, cl il faut avouer que ces derniers
sont restés bien au-dessous des inventions de l'au-
teur primitif. Eu nt*S, Palavrac reçut, sans l'a-
voir sollicite, un diplôme de membre de l'Acadé-
mie de Stockholm. Huit ans auparavant, il avait
annulé lui-même le testament de son père, qui
l'instituait unique héritier, au préjudice d'un frère
cadet, et cela, dans un nrtment où il venait de.
perdre, par la faillite de Savaletle de Lange, le
huit de div ans de travaux, dette artiste, aussi
par ses talents, mourut Paris le. ^7 novembre
I Mo;», avant d'avoir pu mettre en scène une pièce,
cl. ml il attendait beaucoup, le l'w-teet le Munit l'en J).
pre jardin, ;1
« nie par darlellier, a été placé dans le lover de
est connu: F/w7//Înc totale. !<• Petit S>,ujiev. le t he-
i terrain. I1!H; Ainlimise, ou Voilà ma journée
<|iii fut représenté pour la première fois le jour
même de la mort de Louis XVI, 17!» >: Arnill, Ma-
ricaine. iVMi; (iulnare, la Maison isolée, I7!»7;
I Catiuat. le liorher il'- Leucnde Maison a cendre,
Gulistan, I80o Lina, 1807:
Cette jmvi'.il'ii't lo> ilcM Du|>at>,a oie impri-
fille sont très-supérieures à ses vers français, dont
il annonçait une suite qui n'a point paru. –Un
autre François Dvix, «le la même famille, a l'ait
imprimer les Statuts et anciennes roui unie* de Mar-
seille, 1636, in-i°. \V– s.
DACK, ou PAdKK (Nicolas), paysan suédois,
ne dans la province de Sniolande. Les habitants de
cette province, et surtout les IîiIkhiivuis, s 'étant
soulevés contre lluslave Wasa, pour obtenir le ré-
tablissement de l'ancienne religion, et la diminu-
tion des impôts, ltake se mil à leur tète el les con-
duisit contre les troupes du roi. Les succès qu'il
obtint dans plusieurs rencontres lui donnèrent de
Sture, avec quelques princes d'Allemagne, e!
même, à ce qu'on prétend, avec l'empereur, dus-
lavc lui ayant fait proposer une entrevue, il refusa
et continua de combattit Le roi parvint enfin
diminuer le nombre de ses partisans, en ^a^naiit
les uns el en élira) ant les autres, Pake se vit peu
à peu abandonné, et. fut réduit à errer dans les
ltois, nu quelques soldats le rencontrèrent cl le
tuèrent à coups de fusil en Liiit. Son corps-.
transporté à Calmar, fut écartelé et sa tète placée
sur la roue, avec une couronne de cuivre. On il
conservé longtemps en Smolande le bàlon qu'il
de défense qui lui restât. C– \i
à rinquanle-si\ ans. ;i mis eu mu-ique .'>•' o|veras.
Il naquit à Muret, en doiiuninges, Ir 11 juin I7.'>;i.
>i u barreau, et ce ne fut qu'avec dil'licullé que le
jeune luinune obtint un inaitre de violon. « 1 1 1 à lui
étudier sans être entendu de ses parents, moulait
tous les soirs sur le toit de sa inai>ou. Les religieu-
ses d'un couvent voisin, attirées par .es accords,
vendirent sou secret: et le père, vaincu p.ir sa
persévérance, le laissa libre de suivre son penchant.
sulle, il le plaça parmi les gardes
composition. Ses premiers essais d*ns la carrière
furent des lyutffMors île violon, écrits avec autant de
facilité que d'élégance, et qu'il publiait sous le
nom d'un maitre italien. En
musique de la fête que donnèrent à Franklin les
membres de la loge des Neuf-Su'iirs; entin, en
1781, il hasarda deux actes d'opéra, le l'élit Noi/p-t
et le Chevalier à la mode, qui obtinrent à la cour
le succès le pen-
dant vingt-huit ans pour le théâtre de l'Opéra-
Comique, et compta presque autant de succès que
de compositions. Doué d'une imagination féconde
et presque intarissable, abondant en chants heu-
reux, naturels, analogues aux expressions qu
voulait peindre, il a su, plusqu aucun autre, réus-
sir également dans les genres les plus op|>osés.
ro.vfi'.de plus frais, de plus virginal que celui
A'Azémia; de plus naïf, de plus chantant que la
musique des Deux Petits Savoyards ? Que de beau-
son a rendre'. Mais la pièce dans laquelle Dalay me,
a inoutré le plus de génie est, sans contredit, sa
Mina. Avec quel art il a su saisir les intonations
incertaines et peu lices du délire! Sa .romance,
par un chant simple et vrai, peint l'espoir déçu
d'une amante, et nous fait partager sa douleur.
son la malheureuse Nina, et dont les cordes prin-
cipales se retrouvent dans un chant bachique, est
une des plus toiles preuves de la puissance du
lavrac ont été remis en musique par des composi-
teurs italiens, cl il faut avouer que ces derniers
sont restés bien au-dessous des inventions de l'au-
teur primitif. Eu nt*S, Palavrac reçut, sans l'a-
voir sollicite, un diplôme de membre de l'Acadé-
mie de Stockholm. Huit ans auparavant, il avait
annulé lui-même le testament de son père, qui
l'instituait unique héritier, au préjudice d'un frère
cadet, et cela, dans un nrtment où il venait de.
perdre, par la faillite de Savaletle de Lange, le
huit de div ans de travaux, dette artiste, aussi
par ses talents, mourut Paris le. ^7 novembre
I Mo;», avant d'avoir pu mettre en scène une pièce,
cl. ml il attendait beaucoup, le l'w-teet le Munit l'en J).
pre jardin, ;1
« nie par darlellier, a été placé dans le lover de
est connu: F/w7//Înc totale. !<• Petit S>,ujiev. le t he-
i terrain. I1!H; Ainlimise, ou Voilà ma journée
<|iii fut représenté pour la première fois le jour
même de la mort de Louis XVI, 17!» >: Arnill, Ma-
ricaine. iVMi; (iulnare, la Maison isolée, I7!»7;
I Catiuat. le liorher il'- Leucnde Maison a cendre,
Gulistan, I80o Lina, 1807:
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