Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1890-01-15
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 15 janvier 1890 15 janvier 1890
Description : 1890/01/15 (Numéro 4827). 1890/01/15 (Numéro 4827).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/03/2015
ches surtout. ressemblent absolument aux trains
des transports stratégiques et sont la meilleure
preuve de ce que nous avançons.
Veut-on dea chiffres concluants et des plus
Intéressants?
Le 14 juillet 1889, le service de marche a at-
teint son maximum sur le pont d'Asnières. Ce
jour-là, il y a eu, tout simplement, 539 passages
de trains, tant à l'aller qu au retour. Il est vra
qu'il y a sur ce pont 4 voies pour 6 directions
au départ de Paris.
Cetexemple prouve suffisamment qu'il sera
facile d'atteindre le chiffre de 70 a 72 trains,
dans chaque sens, sur les lignes de concentra-
tion de nos corps d'armée; la chose serait, du
reste, des plus faciles à prouver en examinant
le trafic qui se fait sur n'importe laquelle de
nos grandes lignes.
Maintenant, il s'agit de savoir si notre maté-
riel disponible suffirait à tous les besoins de la
défense dès les premiers jours de la mobilisa-
tion.
On assure que, dès les premiers jours, nous
concentrerons 3 armées de 3 corps chacune sur
les points menacés, soit 9 corps d'armée, dont
3 avoisinent déjà en partie la frontière. Il reste-
rait par conséquent à transporter une partie de
3 corps et 6 corps tout entiers. Or, chaque corps
d'armée exigeant pour son transport complet
112 trains, il faudrait mettre en marche d'urgence
750 trains environ notre matériel d'exploitation
est donc largement suffisant, puisque nous pos-
sédons locomotives et voitures de
toutes sortes.
Nous n'avons donc pas d'appréhensions à avoir
au sujet de nos transports stratégiques.
Notre matériel est larfement suffisant comme
nombre, et si, comme le souhaite M. l'intendant
militaire Boissonnet nos voies ferrées sont
constamment entretenues en bon état, nous
n'avons rien à craindre au sujet du transport
de nos armées et de leur ravitaillement.
Quant au personnel des chemins de fer. il a
fait merveille en 1870 sans y avoir été préparé;
on peut donc, aujourd'hui, avoir la plus entière
connance en lui.
LA CLOTURE DE LA CHASSE
La clôture de la chasse aura lieu cette année
le dimanche 2 février dans tous les départe-
ments, sauf deux ou trois.
Mme Olympe Audouard vient de mourir à Nice
des suites d'une congestion pulmonaire.
Grande et très blonde d'un blond d'or la
taille souple et élégante, la poitrine opulente,
elle avait été adorablement Jolie,
Elle s'était retirée à Nice depuis plusieurs an-
nées.
Mme Olympe Audouard eut une existence ac-
cidentée et mouvementée au possible. Née à Aix,
en Provence, toute jeune elle fut mariée à un
notaire de Marseille, Me Audouard. Celui-ci,
époux peu modèle, après lui avoir donné deux
tus, la délaissa si bien qu'elle dut plaider contre
lui et réclamer sa séparation judiciaire.
Devenue maîtresse d'elle-même, la jeune fem-
me s'en vint d Paris et résolut de demander au
commerce des modes les ressources nécessaires
à son existence et à celle de ses enfants.
Mais il n'était point dans sa nature de s'a-
donner aux affaires son esprit voulait autre
chose et mieux, et, ayant eu la fortune de faire
la connaissance d'Alexandre Dumas, elle se
lança bravement dans la milice littéraire, d'a-
bord par un roman au titre alléchant Comment
aiment les hommes,puis et bientôt par le journal.
Très Française et partant très vaillante, elle
resta à Paris aux instants du danger et des deuils,
et durant le siège, elle fut une des plus dévouées
'infirmières, prodiguant sans compter ses soins
aux blessés.
En ces dernières années, Mme Audouard, qui
fut tour à tour modiste, femme de lettres, voya-
geuse, était devenue spirite et aimait à étudier,
'en compagnie de quelques intimes, les doctrines
du fameux Allan Kardec.
M. Levasseur, juge d'instruction au Tribunal
de la Seine, est mort ù l'âge de cinquante-deux
ans.
Il avait été nommé juge suppléant à Beauvais
en 1864, conseiller 8 la Cour d'Alger en 1879 et
Président des assises.
Il avait été aussi conseiller municipal de
Beauvais de 1870 il 1877 et vice-président de la
Commission municipale pendant la guerre.
Le colonel Pfyffer, chef du département de
t'état-major en Suisse.est décédé à l'âge de cin-
quante-six ans.
Nous apprenons la mort de M. Albert Cohin,
adjoint au maire du neuvième arrondissement,
vice-président de la Société de secours mutuels,
Il était âgé de quarante-neuf ans.
On annonce également la mort de M. Hyr-
voix, ancien receveur général, ancien chef de la
police de Napoléon III.
Mme Gustave Chaudey, la veuve du rédacteur
du Site le fusillé pendant la Commune, est
morte hier matin en son appartement de la rue
Du -et, à Passy.
EXPULSION D'UN ÉTUDIANT ITALIEN
Dscar Bertoja est un étudiant italien, âgé de
vingt-quatre ans, qui suivait depuis trois ans les
cours de l'Ecole des Mines et vivait d'un emploi
chez un expert de tableaux, rue de Sèvres.
Samedi 4 janvier, dans la soirée, Bertoja était
arrêté par deux agents de la Sûreté et mené au
Dépôt. Le 11 janvier il était conduit à la fron-
tière belge.
Les amis de Bertoja, anarchistes pour la plu
part, avaient organisé hier soir, salle de l'Ermi-
tage, rue de Jussieu, une réunion publique à
laquelle ils avaient convoqué les étudiants pour
protester contre cette expulsion.
Une centaine de personnes au plus assistaient
à cette réunion. Les étudiants y étaient très
faiblement représentés.
Plusieurs orateurs ont pris successivement la
parole pour combattre les mesures prises et,
suivant les usages anarchistes, aucun ordre du
jour n'a été voté.
Plusieurs groupes d'étudiants, d'autre part,
Ne, 91. Feuilleton du PETIT PARistBM
CRIE DUE SAINTE
GRAND ROMAN INÉDIT
CINQUIÈME PARTIS
VI (suite)
Le dernier eeort
Ce n'est vrai' ce n'est pas vrail.
Vous avez rêvé, Florimond. Madeleine aux
côtés de cet homme qu'elle abhorre, qu'elle
hait, qu'elle connaît maintenant, qu'elle sait
être l'assassin de sa mère Allons donc!
Quand je vous dis, madame, que je Fai
vue! Ça n'a été qu'un éclair. La voiture a
passé comme une flèche, sur la route qui
mène aux Charmerettes, cette route que ce
matin encore nous avons prise. J'ai voulu
m'aslturer que je n'étais pas le jouet d'une
hallucination, d'un cauchemar, et je me suis
précipité au dehors. Trop tard! Je n'ai dis-
tinguè qu'un nuage de poussière s'élevant à
l'horizon.
C'est peut-être une ressemblance qui
vous aura abusé.
Une ressemblance pareille Ce n'est pas
admissible.
Mais nous venons de laisser, ily a une
heure à peine, Madeleine en sûreté, dans
cette auberge, où vous alliez retourner la
chercher, Le misérable l'aurait donc décou-
verte ?.
Il faut bien le croire.
Kt persuadée t Et reconquise Elle qui
ont protesté par voie d'affiches contre toute es-
,ce de solidarité entre eux et les organisa-
teurs de la réunion, qui ne font pas partie de
la jeunesse des Ecoles.
Oscar Bertoja. qui était cependant un étudiant
sérieux, avait été déjà expulsé de Zurich et de
Berlin comme convaincu d'affiliation aux grou-
pes anarchistes militants.
ÉCHOS ET NOUVELLES"
Le Président de la République a reçu hier
matin les membres du Bureau des longitudes et
M. Sansbœuf président de Sociétés de gymnas-
tique.
Les baraques Collet, dont l'installation le long
des boulevards avait été prolongée par autori-
sation spéciale, ont disparu hier matin les unes
après les autres.
On va les remiser jusqu'à la Noël prochaine.
Hier a lieu, à Paris, la célébration du premier
jour de l'année russe.
M. Stanley est arrivé hier à Suez.
L'INCIDENT DE MARSEILLE
Marseille, 13 janvier.
Une dépêche de Berlin au Standard raconte
qu'une rixe aurait eu lieu dans le port de Mar-
seille entre les matelots du vapeur allemand
Capri et ceux du vapeur français Colombo.
Au dire de la dépêche du Standard, tous les
torts seraient du côté des matelots français, et
leurs officiers, loin de les retenir, les auraient,
au contraire, excités. Le consul d'Allemagne au-
rait adressé à son gouvernement un rapport sur
l'incident.
Or, voici à quoi se réduit cet incident
Le E5 décembre dernier, le vapeur Colombo,
de la Compagnie nationale de Marseille, affrété
pour le compte de l'Etat, se trouvait ancré dans
le bassin National, à cOté du vapeur Capri.
Le Colonibo devait partir l'après-midi pour
Toulon, lorsque dans la matinée, le vent souf-
flant avec violence du nord-ouest, le maire
d'équipage crut prudent de doubler les amarres
et donna un ordre dans ce sens.
Les matelots 'lesce.idirent pour exécuter cette
manoeuvre et amarrèrent le Colombo par-dessus
les amarres du Capn;, ce dernier ne devant le-
ver l'ancre qu'après le départ du Colombo,
A peine 1 amarrage du Colombo était-il com-
mencé qu'un matelot du Capri voulut s'y oppo-
ser. Plusieurs de ses camarades se joignirent à
lui ce que voyant, le maltre d'équipage du
Colombo descendit à terre et enjoignit a ses
hommes de continuer leur manoeuvre, se faisant
fort de tenir en respect les matelots qui parais-
saient pris de boisson.
En effet, trois matelots allemands ayant voulu
s'approcher trop près, furent bousculés par le
maltre d'équipage français, et le travail d'amar-
rage fut achevé sans autre incident.
L'officier allemand voulut obtenir des expli-
cations du Colombo mais, l'officier français ne
comprenant pas l'allemand, les pourparlers en
restèrent là, et c'est à cette tentative d'explica-
tions que s'arrête l'intervention des officiers des
deux navires.
11 y a loin de là aux excitations dont parle le
correspondaut du Standard.
Une plainte ayant été adressée au consul par
le capitaine allemand, le consul demanda à la
Compagnie nationale de faire une enquête. La
Compagnie s'exécuta de bonne grâce, et le consul
d'Allemagne, en présence de deux versions al-
lemande et française, reconnaissant les torts des
deux parties, demanda à la Compagnie, puisque
les matelots allemands avaient été tes plus mal-
traités, de bien vouloir leur accorder une in-
demnité de 50 francs à chacun, soit 150 francs,
pour clore l'incident.
La Compagnie accéda à la demande du. consul,
qui se déclara satisfait de la solution donnée à
1 incident.
Voilà à quelles proportions se réduit cette rixe
dont aucun journal de la localité n'a parlé et
qui a passé inaperçue à Marseille, où des faits
de cette nature se produisent fréquemment entre
les matelots des diverses nationalités.
DE DAUCA
(De notre correspondant particulier.)
Nancy, 13 janvier.
C'est par erreur que l'on avait annoncé comme
imminente l'exécution de Dauga.
Les journaux nancéens et l'Agence Havas elle-
même ont été trompés, à la suite du bruit qui
avait couru que les bois de justice venaient d'ar-
river à Nancy.
Samedi on remarquait dans le train venant
de Paris une voiture de forme bizarre que l'on
remisait dans la gare avoisinant la prison.
Dans l'état de surexcitation n^ snnt loa oartpita
en cette ville, cette nouvelle avait créé une vive
sensation et l'imagination populaire aidant, on
avait voulu voir dans ce véhicule d'un nouveau
genre, le fourgon du bourreau.
Aussi, la nuit dernière, une foule nombreuse
a stationné rue Charles III, devant la maison
d'arrêt, attendant avec anxiété la sortie du con-
damné. Des murmures, des clameurs se faisaient
entendre. La scène lugubre a duré jusqu'à l'aube,
puis, peu à peu, les groupes se sont retirés, se
promettant de revenir la nuit prochaine.
Dauga qui, ces jours dermers, se montrait
extrêmement abattu, parait plus confiant main-
tenant. Il croit que l'arrêt sera cassé ou qu'il se-
ra l'objet d'une mesure de clémence de la part
du Président de la République.
Il s'imagine, et son erreur est partagée, du
reste, par l'abbé Didelot, qui doit l'assister à
ses derniers moments s'il monte à l'échafaud,
qu'une fois le délai de quarante jours expiré de-
puis sa condamnation, sa tête est sauve.
Aussi est-il devenu plus loquace; hier il a de-
mandé du papier et de l'encre pour écrire à sa
femme, a commencé une lettre, puis changeant
d'idée, a déchiré sa missive. On croit qu'eue
contenait des révélations.
Si l'exécution vient à être décidée, on ignore
où elle aura lieu.
L'attitude de Dauga dans sa prison et les
ce matin encore aimait mieux la mort avec
Robert que la vie sans lui
Qui sait si le gredin'qui l'a rejointe ïi'a
pas mis aussi la main sur Robert, et ai en ce
moment même le malheureux que nous
croyons libre, prêt à échapper de son bour-
reau, n'est pas retombé en son infernal pou-
voir'?
Oh! ce serait trop Inique, trop atroce!
Le Ciel ne le supporterait pas
Hélas ma pauvre madame Gervais, le
ciel supporte tant de vilaines choses, et laisse
triompher tant de mauvaises causes, qu'il
faut bien supposer qu'il a trop à faire pour
s'occuper de tout
Eh bien! courons, Florimond. Allons
savoir si vos appréhensions ne s'égarent
Par où commençons-nous ?. Par lui où
par elle ?
Par elle, mon ami Elle est femme!
Elle est faible l C'est elle sur qui ce Miséra-
ble aura essayé de frapper ses premiers
coups.
Vous avez rainent, pour le caa lôû ina
vision ne serait qu'un mauvais rêve.
Alors, en route 1.
Et tous les deux s'élancèrent hors de
l'hôtel.
Le trajet pour regagner l'auberge ou ils
avaient laissé Madeleine fut vite accompli.
:'Eu arrivant rue de la Lamproie ils consta-
tArent d'abord que le charivari fait par les
marins en bordée, qui battait son plein lors
de leur départ, avaient cessé.
Les tapageurs s'en étaient allés dans quel-
chances qu'il a d'être exécuté forment le sujet
de toutes les conversations. On annonce que la
Commission des grâces n'a pas encore statué
sur son recoure. Il n'y aurait donc pas lieu de
s'attendre à l'exécution, si elle doit avoirlieu,
avant huit ou dix jours.
UN CYCLONE AUX ÉTATS-UNIS
Saint-Louis, 13 janvier.
Un terrible cyclone, qui a duré cinq minutes,
a.passé hier dans l'après-midi sur Saint-Louis
(Missouri).
Il a causé de grands dégâts et occasionné ta j
mort d'un grand nombre de personnes.
Le cyclone, qui avait une largeur d'un quart
de mille, a été suivi d'une tempête de grêle que
rien n'annoaçait, sl ce n'est que le ciel était cou-
vert.
Une douzaine de magasins et d'autres édifices,
y compris plusieurs églises, ont été gravement
endommages.
La ville de Venise, située dans l'Illinois, vis-
à-vis de Saint-Louis, a été aussi sérieusement
atteinte.
Une tempête de neige, qui a sévi cette nuit
dans le Kansas et le Nèbraska, a causé de grands
dégâts. Il a aussi atteint Memphis, dans le Ten-
nessee, et Sardis. où deux églises et un grand
nombre d'autres édifices ont été détruits.
Le cyclone parait avoir parcouru tout l'Ouest.
Beaucoup de personnes ont été blessées.
NAUFRAGE
Les journaux allemands reproduisent une dé-
pêche du New- York Herald annonçant que le
Duburg, bateau allemand à vapeur, a péri pen-
dant un ouragan avec 400 passagers chinois.
Le Duburg faisait la traversée de Singapore à
Amoy.
Incendia du Théâtre de Moissac
Montauban, 13 janvier.
Le feu a éclaté hier matin au théâtre de Mois-
sac, dit théâtre Sabatier. It n'en reste plus que
les quatre murs.
Le feu a pris naissance dans les coulisses.
ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
Bordeaux, 13 janvier.
Hier soir vers dix heures, sur la ligne du che-
min de fer du Médoc, le train partant de Bor-
deaux à six heures et allant à Verdon a déraillé
entre le 96o et le 9To kilomètre,
Le mécanicien a été grièvement blessé.
On l'a transporté â l'Hôpital de Bordeaux.
LES SIMPLES
Dieu, qui mit sur la terre une foule de plantes,
A chacune donna des vertus différentes.
C'est d'elles que Vaissier, p. ses patients travaux
Sut tirer les effets les parfums du Congo 1
{.Hommage d'un botaniste au savannier Roubaisien)
AVIS. M. Sadi,23,r. Royale, Paris.recommande
les Pastilles Turques contre l'impuissance, du Dr
Mas.ex-méd» du Harem impérial. Note et bte 2Ûf. pte
Des appels désespérés, puis des gémissements
étouffés, se faisaient entendre hier matin, vers
onze heures, dans une petite chambre de la
maison située rue Lecourbe, 127, et habitée par
les époux Nolette, journaliers, et leurs deux
petites tilles, Marie et Jeanne, âgées de quatre
et deux ans.
Le père et la mère étaient absents.
Presque au même instant, une épaisse fumée
provenant de la chambre se répandait dans
toute la maison.
Les voisins accoururent et enfoncèrent la
porte.
Ils durent reculer devant les flammes qui
léchaient les murs et qui consumaient le mo-
bilier.
On lança des seaux d'eau sur le foyer in-
candescent et l'incendie ne tarda pas à être
éteint.
On aperçut alors un affreux spectacle les
deux malheureux enfants de Nolette gisaient,
asphyxiés, sur le parquet de la chambré.
Malgré tous les soins qui leur ont été prodi-
gués, ils n'ont pu être rappelés a la vie.
L'assassin du « père Gouriou ». le brocanteur
de la rue Julien-Lacroix, h Belleville, reste tou-
jours introuvable.
M. du Tremblier de Chauvigny, commissaire
de police du quartier Saint-Pargeau, a reçu hier
une déclaration qui paraît avoir quelque impor-
tance.
Ub boulanger de la rue de Belleville est venu
lui raconter que, le lendemain du crime, se trou-
vant dans un rassemblement où l'on causait de
la mort tragique de Gouriou, une femme aurait
dit: Il paraît que l'assassin est arrêté », et
qu'un jeune garçon qui se trouvait là aurait
immédiatement riposté :« Oh je le connais;
ça doit être un petit brun qui a des pattes de
lapin sur les joues et des jambes en manches
de veste
On recherche actuellement l'individu qui a
tenu ce propos, dans l'espoir qu'il pourra four-
nir des indicatione sur le coupable.
Deux anciens camarades d'école, les nommés
Brignon, âgé de dix-neuf ans, et Grignon, âgé
de dix-sept ans, sortaient avant-hier soir, vers
onze heures et demie, d'un débit de vins de la
rua Grange -aux-Belles quand ils se prirent de
querelle au sujet du refus fait par Brignon
de payer une dernière consommation à son ca-
marade.
Ce dernier, furieux, ôtant vivement son pa-
letot, se précipita sur Brignon qui, beaucoup
plus fort que lui, se contenta de le repousser
chaque fois que Grignon revenait à la charge.
Corrigez-le donc vertement, s'écrièrent plu-
sieurs spectateurs de cette rixe en s'adressant à
Brignon.
Non, je ne veux pas lui faire de mal, ré-
pondit celui-ci.
En entendant cette réponse, Grignon, ivre de
fureur, sortit un petit canif de sa poche, l'ouvrit
et, se ruant sur ion adversaire il l'en frappa de
trois coups dans la nuque.
La lame pénétra profondément dans la co-
que endroit moins collet monté du quartier
terminer leur « noce ».
L'hôtesse, seule derrière son comptoir, fai-
sait sonner les écus et les pièces blanches
laissées par les mathurins, et.additionnait à
la craie sur une ardoise le produit qu'elle
avait retiré du feStin.
En voyant entrer comme une trombe Flo-
rimond, suivi de Mme Gervais, elle eut un
mouvement de frayeur et referma brusque-
ment son tiroir.
Son visage se rasséréna, quand elle re-
connut le comédien.
Ah c'est vous fit-elle avec une ama-
bilité qui prouvait en faveur de la recette
dont elle venait de se tendre compte. Vous
venez retrouver la petite dame?
Justement! répondit le comédien d'une
voix dont il s'efforçait de dissimuler l'émo-
tion. Elle est toujours dans.sa chambre,
n'est-ce pas?
Mais certainement. reprit la veuve du
matelot.
Florimond échangea avec Mme Gervais un
regard d'espoir.
Evidemment il avait mal vu tout à l'heure
en croyant reconnaître Madeleine à côté de
Corvol.
A moins pourtant, continua son interlo-
cutrice.
A moins. interrompit brusquement le
brave garçon, le cœur mordu de- nouveau par
l'épouvante.
Dame Je suis restée assez longtemps à
régler tout à l'heure avec mes clients. C'est
difficile à discuter les additions de ces mes-
sieurs de la marine, parce qu'ils sont presque
tous un peu partia quand ou les leur apporte.
lonne vertébrale et le blessé tomba ensanglanté
sur le trottoir.
Un le releva aussitôt et on le transporta à
l'Hôpital Saint-Louis où il a été admis d'ur-
gence.
Son état est très-grave.
Le meurtrier, qui avait pris la fuite, a été ar-
rêté par M. Gitly, marchand de vins, rue
Grange-aux-Belles, 6 qui s'était mis à sa pour-
suite et remis entre les mains des gardiens de
la paix qui ont dû protéger le prisonnier contre
la fureur de la foule qui voulait lui faire un
mauvais parti.
Conduit chez M. Cochery, commissaire de
police du quartier, Grignon a déclaré à ce ma-
gistrat qu'il regrettait l'acte qu'il venait de com-
mettre et a donné pour excuse son état d'ivresse.
Il a été écroué au Dépôt.
Hier soir. vers huit heures, une rixe s'est en-
gagée boulevard de la Contrescarpe, entre les
nommés Jean Mouriez et Firmin Ferrier, em-
ployés au dépôt des Omnibus.etun nommé Ba-
sile Bailly, souteneur de la pire espèce, demeu-
rant rue de Charenton, 114.
Mouriez et Ferrier ont été grièvement bles-
sés de coups de couteau.
Ils ont été transportés à l'Hôpital Saint-An-
toine.
Le meurtrier est en fuite.
Un gamin de dix âne s'en était pris, dans l'a-
près-midi d'hier, à un vieux commissionnaire,
stationnant rue Saint-Dominique-Saint-Germain;
il le gouaillait, lui criant: Oh! c't» tâte 1 quelle
hure 1 ̃
Tout d'abord, le vieillard prit assez bien les
plaisanteries que lui décochait le petit drôle,
mais celui-ci, ayant fini par dépasser la me-
sure, le vieillard perdit patience, et, fondant sur
l'enfant avec une agilité extraordinaire pour son
âge, il réussit à le saisir.
llais, à ce même moment, une de ces terribles
crises épileptiques auxquelles il est sujet s'étant
emparée de lui, le malheureux bonhomme ser-
raiï au cou si violemment l'enfant qu'il l'aurait
certainement étranglé tout net sans l'interven-
tion de plusieurs passants.
Le pauvre petit, qui ne respirait plus qu'à
peine, fut transporté dans une pharmacie où,
après bien des soins, on parvint à le ranimer.
Nous avons raconté hier, qu'une fille Laurent
avait été frappée, rue de la Harpe, par un in-
connu,de huit coups de couteau.
Le meurtrier qui avait pris la fuite, a été ar-
rêté hier soir, par des agents de la Sûreté, dans
la rue Galande.
C'est un nommé Edouard Saint-Aubert, âgé
fie seize ans.
Il a été mis à la disposition de M. Lejeune,
commissaire de police.
Hier matin, à onze heures, l'hôpital Laënnec a
été le théâtre d'un tragique événement.
Au moment de la visite et alors qu'il venait
d'être examiné par le médecin de service, l'un
des malades, pris subitement d'un accès de flè-
vre chaude, s est élancé vers une fenêtre qu'il a
ouverte et s'est précipité dans le vide avant
même que les gardiens eussent eu le temps de
s'approcher de lui pour le retenir.
Ce malheureux, qui est tombé d'une hauteur
de six mètres environ, s'est fracassé le crâne
sur le pavé de la cour de l'hospice. Quand on l'a
relevé, il avait rendu le dernier soupir.
C'est un journalier du nom d'Alphonse Ger-
main, âgé de quarante-trois ans. Il était, depuis
1888, à 1 hôpital Laënnec, où on le soignait pour
une bronchite chronique.
Un notnmé Martin Briquet, costumier au thél-
tre de l'Odéon et concierge de l'immeuble situé
au numéro 111 de la rue du Faubourg-du-Tem-
ple, était atteint depuis plusieurs années de
troubles cérébraux.
Hier une détonation retentissait dans sa cham-
bre. On accourut aussitôt et on aperçut le ca-
davre sanglant du malheureux étendu sur le
sol, entouré d'une masse de débris de verres.
Briquet s'était suicidé en se tirant un coup de
revolver dans la tempe droite.
En tombant, son corps était venu se heurter
dans la glace de l'armoire et l'avait réduite en
mille miettes.
Briquet était père de trois jeunes filles.
Hier matin, vers onze heures et demie, le che-
val attelé au fiacre 12,795 de la Compagnie l'Ur-
baine s'emballait brusquement, malgré les ef-
forts désespérés du cocher, et parcourait à fond
de train la rue de la Chaussée-d'Antin, mena-
çant de causer les plus grands malheurs.
A la hauteur du numéro 60, un jeune employé
de commerce, M. Eugène Le Berton, demeurant
19, rue d'Enghien, se précipitait bravement aux
naseaux du cheval et, après avoir été traîné
pendant une dizaine de mètres, parvenait à le
maîtriser.
Ce courageux sauveteur, qui n'en est pas du
reste à son coup d'essai, a été vivement félicité
par les témoins de son acte de bravoure.
Nous avons raconté, dans notre numéro de di-
manche, les vols de moutons qui se commet-
taient depuis plusieurs jours, dans les bouve-
ries des Abattoirs de la Villette.
Nous pouvons annoncer aujourd'hui l'arres-
tation de deux coupables, pris en flagrant délit.
L'un, ouvrier boyaudier sans travail, nommé
A. portait sous sa blouse des gigots encore
sanglants dont il n'a pu indiquer la prove-
nance.
L'autre, ancien ouvrier des Abattoirs aussi,
nommé M. a été vu par un agent au moment
où il entrait dans la case de bouverie 0; il en
est revenu peu après avec un mouton et s'ap-
prêtait à l'égorger lorsqu'il a été arrêté.
Tous deux ont été conduits au commissa-
riat de la rue de Nantes, et, dans l'après-midi
d'hier, M. Feger les envoyait au Dépôt.
Prenez garde aux vendeurs d'altumettes de
contrebande 1
Dans l'après-midi d'hier, vers deux heures,
deux individus se présentaient chez le nommé
A. ouvrier, habitant rue de Nantes, n° 8 bis.
Sous prétexte d'offrir des allumettes de con-
trebande à la femme qui se trouvait seule, ils
détournaient son attention et, pendant que l'un
causait, l'autre dévalisait le petit logement.
Et il peut se faire qu'elle soit sortie pendant
ce temps-là, sans que j'aie eu le temps de
l'apercevoir.
Florimond ne l'écoutait plus.
D'un seul bond, il s'était élancé vers l'es-
calier, qu'il gravissait quatre à quatre.
La porte de la chambre où il avait laissé
Madeleine était devant lui.
Il frappa.
Pas de réponse.
La clef était dans la serrure. il la tourna et
entra.
La chambre était vide.
Ah! misère de sort! hurla-t-il. C'était
donc vrai c'était donc bien elle 1.
Oui fit Mme Gervais qui venait d'en-
trer et constatait à son tour la disparition
de la jeune femme. Vous ne vous étiez pas
trompé.
Que faire maintenant?. Que faire?.
gémit Florimond, en tombant désespéré sur
une des chaises qui faisaient partie du mi-
sérable mobilier.
Mme Gervais, pendant ce temps-là, très
pâle, les sourcils froneés, les narines fré-
missantes, examinait l'aspect général de la
chambre.
Aucune trace de lutte rien de renversé,
de brisé Elle est donc partie de son plein
gré.
Soudain elle poussa un cri.
Ah fit-elle à Florimond, Là! Voyez
Elle venait d'apercevoir sur la cheminée la
lettre que Madeleine y avait placée avant de
partir.
Pour Robert 1 lut Mme Gervais sur l'en-
veloppe.
Pour Robert 1 reprit florimond. Allonj-
Quand ils furent partis, la dame A. constata
la disparition de plusieurs objets de valeur, no-
tamment d'une montre et d'une chaîne en or.
Plainte a été portée au commissariat de la
rue de Nantes, chez M. Peger, qui a ouvert une
enquête.
Un incendie s'est déclaré hier soir, vers huit
heures, rue Lecourbe, 247, dans une écurie atte-
nante à un hôtel meublé.
Les pompiers de la rue des Entrepreneurs se
sont rendus maîtres du feu après une heure de
travail.
Un Ane a péri dans les flammes.
Les dégâts sont assez importants.
L'AFFAIRE DE RUEIL
A la suite d'une première enquête, le juge
d'instruction a donné i'ordre à la gendarmerie
d'arrêter la femme Lutz et son garçon de aalle,,
le sieur Robine.
La femme Lutz,née à Moulins-la-Marcha (Orne),
est Spée de vin8t-deux ans.
Robino est originaire de Paris. Il est âgé de
trente-et-un ans.
Toua deux sont inculpés de coups et blessa*
res volontaires.
BULLETIN 'FINANCIER
Paris, 13 janvier.
C'était jour de liquidation L Londres, et no*
banquiers attendaient avec impatience d'êtra
fixés sur la manière dont les opérations se r4»
gleraient sur cette place. Or, le crédit a étd
payé fort cher au Stock-Exchange. Pour repor-
ter certaines valeurs, les capitaux n'ont pu être
obtenus que moyennant 12 0/0, et le cours
moyen des reports n'a pas été inférieur à 9 0/0.
De pareilles conditions dénotent un excès
d'engagements à la hausse, et la plus grands
prudence s'impose désormais.
En dépit de cette situation, la fermeté a do-
miné à la Bourse de Paris. Sans doute, on
pourrait constater une légère faiblesse sur notre
3 0,0, mais en somme la perte de quelque*
centimes d'une séance à l'autre est de minune
importance.
Les transactions, d'ailleurs, ont été fort peu
nombreuses. Il n'y a eu quelque animation que
sur le Turc et l'Extérieure.
Le Turc a enfin dépassé le cours de 18 fr., de-
puis si longtemps entrevu. Les lecteur" qui,
confiants dans nus conseils, ont acquis cette va-
leur dans les environs de 14 fr., auraient tort,
semble-t-il, de la réaliser dès maintenant. Nous
avons indiqué le prix de 20 fr. comme le but a
atteindre. Chaque semaine qui s'écoutera nous
rapprochera de ce chiffre, objet d'une tégitime
ambition.
Les nouvelles un peu meilleures concernant la
santé du Roi d'Espagne ont provoqué des rachats
de la part des vendeurs à découvert. Ainsi s'ex-
plique-t-on la stabilité relative de ce fonde qui
se maintient entre 71 Si'4 et 711/2.
Petite Bourse du Soir Dit Heures!
DU 13 JANVIER
87 683/4 Rio Tinto.
Turc. 18 07 1/2 Alpines 2M50
Lots turcs Russe
Banq.ottom. Tharsis
Extérieure.. 7i 9/16 Hongrois.
Egypte 470 Portugais..
Italien. Transvaalia. 27 50
ALCOOL Une cuillerée à
de café prise dans
MENTHE une infusion
de pectorale bien
chaude réagit admirablement contre l'Inftuema.
53 récomp. dont 29 méd. d'or. 41,r.Richer, PARIS,
SOMMEIL calme et apaisement de la doulear
telle est la devise du Sirop de Fotiet qui
triomphe de l'insomnie quelle qu'en soit la
cause, fièvre, maladies, névralgies, maux de tête,
toux de l'asthme.de la bronchite, de la grippe,etc.
Le Sirop de Follet donne le sommeil vrai,
celui de la nature, sans trouble, sans malaise,
sans danger le sommeil qui est le repos calme
du corps et de l'esprit. Dans un flacon de Sirop
Follet il y a cinq ou six nuits d'un repos com-
plet, naturel et réparateur et le flacon coûta
3 francs, dans toutes les pharmacies.
II UUlllIl DE lUllj DE lUOUaMalsoDM OU WERart
Scrofulet, etc. Fl.del'M, 3' et 6'. Exp./t« FI. de 1 k' contre
Un Explorateur Français
On écrit de Zanzibar en date du 16 décembre:
» Le télégraphe vous a déjà annoncé l'arrivée
ici du capitaine Trivier, de Stanley, Emin-Pacha
et Casati.
» Jamais Zanzibar n'avait vu une semblable
réunion de voyageurs célèbres.
Bien douce a été notre émotion lorsque nous
avons serré la main du vaillant capitaine Trf-
vier, le premier Français qui ait traversé la
continent noir.
Jamais traversée n'a été faite avec autant de
rapidité et aussi peu de moyens.
̃ Le capitaine Trivier partait le 10 d4cembra
dernier de Loango avec son compagnon, M.
Emile Wissemburger et deux Yolofs pour es-
corte, et gagnait directement Brazzaville (6 jan-
vier) de ce point, il suivait le Congo, passait
aux Stanley-Falls le 18 février et arrivait 4
Nyangoué le 21 mars.
C'est à Nyangoué qu'il rencontrait Tipoo-
Le capitaine n'a eu qu'à se louer de ses re-
lations avec le célèbre chef arabe qui lui.
fourni des porteurs pour tout le trajet de Nyaa*
goué à Karonga. sur le Nyassa.
Le 2 juin, il atteignait le Tanganika à Mtoa»
sur la côte ouest, et, de là, remontait à Oudjiji,
sur la côte est, où il eut beaucoup à souffrir de
l'horrible fièvre qui règne toujours dans les con-
trées marécageuses de l'Oudji ji.
» Le capitaine Trivier se proposait de gagner
nous donc l'attendre pour savoir ce que con-
trent cette lettre' Les minutes sont pré-
cieuses.
Auast j'ouvre cette lettre! reprit Mme
Gervais. Robert est mon fils, Madeleine ma
tille, une mère a bien le droit d'ouvrir lea
lettres de ses enfants.
La lettre était courte.
« Robert! disait Madeleine. Il est revenu.
» Il est là, à côté de moi et m'a ordonné de
» le suivre.
» Si je n'obé;s pas, c'est de nouveau pour
» toi le bagne et ses horreurs, qui cette fois,
» te tueront. Si obéis, au contraire, il s*en-
» gage à ne rien tenter contre toi.
» Je t'ai fait assez de mal je veux pas t'en
» faire davantage. Je cède.
» Eloigne-toi para Laisse-moi tralner,
» seule et désespérée, mou existence dé-
Bolée.
» Pour toi, la vie peut encore avoir de
belles heures, à côté de tes amis, de la
» chère femme qui t'appelle son fils et que
» j'aurais été si heureuse de nommer ma
» mère.
» Vis pour elle C'est ton devoir, Rober;.
» l'amour t'aura toujours été fatal, ms*
n le cœur, dont l'âme seront néan '̃"
toi jusqu'à son dernier souffle.
» Madeletsk.
La pauvre enfant murmura i
vais les yeux baignés de larmes. e
lui! C'est pour moi qu'elle s-est saci
Et nous n'allons rien faire
sauver.
des transports stratégiques et sont la meilleure
preuve de ce que nous avançons.
Veut-on dea chiffres concluants et des plus
Intéressants?
Le 14 juillet 1889, le service de marche a at-
teint son maximum sur le pont d'Asnières. Ce
jour-là, il y a eu, tout simplement, 539 passages
de trains, tant à l'aller qu au retour. Il est vra
qu'il y a sur ce pont 4 voies pour 6 directions
au départ de Paris.
Cetexemple prouve suffisamment qu'il sera
facile d'atteindre le chiffre de 70 a 72 trains,
dans chaque sens, sur les lignes de concentra-
tion de nos corps d'armée; la chose serait, du
reste, des plus faciles à prouver en examinant
le trafic qui se fait sur n'importe laquelle de
nos grandes lignes.
Maintenant, il s'agit de savoir si notre maté-
riel disponible suffirait à tous les besoins de la
défense dès les premiers jours de la mobilisa-
tion.
On assure que, dès les premiers jours, nous
concentrerons 3 armées de 3 corps chacune sur
les points menacés, soit 9 corps d'armée, dont
3 avoisinent déjà en partie la frontière. Il reste-
rait par conséquent à transporter une partie de
3 corps et 6 corps tout entiers. Or, chaque corps
d'armée exigeant pour son transport complet
112 trains, il faudrait mettre en marche d'urgence
750 trains environ notre matériel d'exploitation
est donc largement suffisant, puisque nous pos-
sédons locomotives et voitures de
toutes sortes.
Nous n'avons donc pas d'appréhensions à avoir
au sujet de nos transports stratégiques.
Notre matériel est larfement suffisant comme
nombre, et si, comme le souhaite M. l'intendant
militaire Boissonnet nos voies ferrées sont
constamment entretenues en bon état, nous
n'avons rien à craindre au sujet du transport
de nos armées et de leur ravitaillement.
Quant au personnel des chemins de fer. il a
fait merveille en 1870 sans y avoir été préparé;
on peut donc, aujourd'hui, avoir la plus entière
connance en lui.
LA CLOTURE DE LA CHASSE
La clôture de la chasse aura lieu cette année
le dimanche 2 février dans tous les départe-
ments, sauf deux ou trois.
Mme Olympe Audouard vient de mourir à Nice
des suites d'une congestion pulmonaire.
Grande et très blonde d'un blond d'or la
taille souple et élégante, la poitrine opulente,
elle avait été adorablement Jolie,
Elle s'était retirée à Nice depuis plusieurs an-
nées.
Mme Olympe Audouard eut une existence ac-
cidentée et mouvementée au possible. Née à Aix,
en Provence, toute jeune elle fut mariée à un
notaire de Marseille, Me Audouard. Celui-ci,
époux peu modèle, après lui avoir donné deux
tus, la délaissa si bien qu'elle dut plaider contre
lui et réclamer sa séparation judiciaire.
Devenue maîtresse d'elle-même, la jeune fem-
me s'en vint d Paris et résolut de demander au
commerce des modes les ressources nécessaires
à son existence et à celle de ses enfants.
Mais il n'était point dans sa nature de s'a-
donner aux affaires son esprit voulait autre
chose et mieux, et, ayant eu la fortune de faire
la connaissance d'Alexandre Dumas, elle se
lança bravement dans la milice littéraire, d'a-
bord par un roman au titre alléchant Comment
aiment les hommes,puis et bientôt par le journal.
Très Française et partant très vaillante, elle
resta à Paris aux instants du danger et des deuils,
et durant le siège, elle fut une des plus dévouées
'infirmières, prodiguant sans compter ses soins
aux blessés.
En ces dernières années, Mme Audouard, qui
fut tour à tour modiste, femme de lettres, voya-
geuse, était devenue spirite et aimait à étudier,
'en compagnie de quelques intimes, les doctrines
du fameux Allan Kardec.
M. Levasseur, juge d'instruction au Tribunal
de la Seine, est mort ù l'âge de cinquante-deux
ans.
Il avait été nommé juge suppléant à Beauvais
en 1864, conseiller 8 la Cour d'Alger en 1879 et
Président des assises.
Il avait été aussi conseiller municipal de
Beauvais de 1870 il 1877 et vice-président de la
Commission municipale pendant la guerre.
Le colonel Pfyffer, chef du département de
t'état-major en Suisse.est décédé à l'âge de cin-
quante-six ans.
Nous apprenons la mort de M. Albert Cohin,
adjoint au maire du neuvième arrondissement,
vice-président de la Société de secours mutuels,
Il était âgé de quarante-neuf ans.
On annonce également la mort de M. Hyr-
voix, ancien receveur général, ancien chef de la
police de Napoléon III.
Mme Gustave Chaudey, la veuve du rédacteur
du Site le fusillé pendant la Commune, est
morte hier matin en son appartement de la rue
Du -et, à Passy.
EXPULSION D'UN ÉTUDIANT ITALIEN
Dscar Bertoja est un étudiant italien, âgé de
vingt-quatre ans, qui suivait depuis trois ans les
cours de l'Ecole des Mines et vivait d'un emploi
chez un expert de tableaux, rue de Sèvres.
Samedi 4 janvier, dans la soirée, Bertoja était
arrêté par deux agents de la Sûreté et mené au
Dépôt. Le 11 janvier il était conduit à la fron-
tière belge.
Les amis de Bertoja, anarchistes pour la plu
part, avaient organisé hier soir, salle de l'Ermi-
tage, rue de Jussieu, une réunion publique à
laquelle ils avaient convoqué les étudiants pour
protester contre cette expulsion.
Une centaine de personnes au plus assistaient
à cette réunion. Les étudiants y étaient très
faiblement représentés.
Plusieurs orateurs ont pris successivement la
parole pour combattre les mesures prises et,
suivant les usages anarchistes, aucun ordre du
jour n'a été voté.
Plusieurs groupes d'étudiants, d'autre part,
Ne, 91. Feuilleton du PETIT PARistBM
CRIE DUE SAINTE
GRAND ROMAN INÉDIT
CINQUIÈME PARTIS
VI (suite)
Le dernier eeort
Ce n'est vrai' ce n'est pas vrail.
Vous avez rêvé, Florimond. Madeleine aux
côtés de cet homme qu'elle abhorre, qu'elle
hait, qu'elle connaît maintenant, qu'elle sait
être l'assassin de sa mère Allons donc!
Quand je vous dis, madame, que je Fai
vue! Ça n'a été qu'un éclair. La voiture a
passé comme une flèche, sur la route qui
mène aux Charmerettes, cette route que ce
matin encore nous avons prise. J'ai voulu
m'aslturer que je n'étais pas le jouet d'une
hallucination, d'un cauchemar, et je me suis
précipité au dehors. Trop tard! Je n'ai dis-
tinguè qu'un nuage de poussière s'élevant à
l'horizon.
C'est peut-être une ressemblance qui
vous aura abusé.
Une ressemblance pareille Ce n'est pas
admissible.
Mais nous venons de laisser, ily a une
heure à peine, Madeleine en sûreté, dans
cette auberge, où vous alliez retourner la
chercher, Le misérable l'aurait donc décou-
verte ?.
Il faut bien le croire.
Kt persuadée t Et reconquise Elle qui
ont protesté par voie d'affiches contre toute es-
,ce de solidarité entre eux et les organisa-
teurs de la réunion, qui ne font pas partie de
la jeunesse des Ecoles.
Oscar Bertoja. qui était cependant un étudiant
sérieux, avait été déjà expulsé de Zurich et de
Berlin comme convaincu d'affiliation aux grou-
pes anarchistes militants.
ÉCHOS ET NOUVELLES"
Le Président de la République a reçu hier
matin les membres du Bureau des longitudes et
M. Sansbœuf président de Sociétés de gymnas-
tique.
Les baraques Collet, dont l'installation le long
des boulevards avait été prolongée par autori-
sation spéciale, ont disparu hier matin les unes
après les autres.
On va les remiser jusqu'à la Noël prochaine.
Hier a lieu, à Paris, la célébration du premier
jour de l'année russe.
M. Stanley est arrivé hier à Suez.
L'INCIDENT DE MARSEILLE
Marseille, 13 janvier.
Une dépêche de Berlin au Standard raconte
qu'une rixe aurait eu lieu dans le port de Mar-
seille entre les matelots du vapeur allemand
Capri et ceux du vapeur français Colombo.
Au dire de la dépêche du Standard, tous les
torts seraient du côté des matelots français, et
leurs officiers, loin de les retenir, les auraient,
au contraire, excités. Le consul d'Allemagne au-
rait adressé à son gouvernement un rapport sur
l'incident.
Or, voici à quoi se réduit cet incident
Le E5 décembre dernier, le vapeur Colombo,
de la Compagnie nationale de Marseille, affrété
pour le compte de l'Etat, se trouvait ancré dans
le bassin National, à cOté du vapeur Capri.
Le Colonibo devait partir l'après-midi pour
Toulon, lorsque dans la matinée, le vent souf-
flant avec violence du nord-ouest, le maire
d'équipage crut prudent de doubler les amarres
et donna un ordre dans ce sens.
Les matelots 'lesce.idirent pour exécuter cette
manoeuvre et amarrèrent le Colombo par-dessus
les amarres du Capn;, ce dernier ne devant le-
ver l'ancre qu'après le départ du Colombo,
A peine 1 amarrage du Colombo était-il com-
mencé qu'un matelot du Capri voulut s'y oppo-
ser. Plusieurs de ses camarades se joignirent à
lui ce que voyant, le maltre d'équipage du
Colombo descendit à terre et enjoignit a ses
hommes de continuer leur manoeuvre, se faisant
fort de tenir en respect les matelots qui parais-
saient pris de boisson.
En effet, trois matelots allemands ayant voulu
s'approcher trop près, furent bousculés par le
maltre d'équipage français, et le travail d'amar-
rage fut achevé sans autre incident.
L'officier allemand voulut obtenir des expli-
cations du Colombo mais, l'officier français ne
comprenant pas l'allemand, les pourparlers en
restèrent là, et c'est à cette tentative d'explica-
tions que s'arrête l'intervention des officiers des
deux navires.
11 y a loin de là aux excitations dont parle le
correspondaut du Standard.
Une plainte ayant été adressée au consul par
le capitaine allemand, le consul demanda à la
Compagnie nationale de faire une enquête. La
Compagnie s'exécuta de bonne grâce, et le consul
d'Allemagne, en présence de deux versions al-
lemande et française, reconnaissant les torts des
deux parties, demanda à la Compagnie, puisque
les matelots allemands avaient été tes plus mal-
traités, de bien vouloir leur accorder une in-
demnité de 50 francs à chacun, soit 150 francs,
pour clore l'incident.
La Compagnie accéda à la demande du. consul,
qui se déclara satisfait de la solution donnée à
1 incident.
Voilà à quelles proportions se réduit cette rixe
dont aucun journal de la localité n'a parlé et
qui a passé inaperçue à Marseille, où des faits
de cette nature se produisent fréquemment entre
les matelots des diverses nationalités.
DE DAUCA
(De notre correspondant particulier.)
Nancy, 13 janvier.
C'est par erreur que l'on avait annoncé comme
imminente l'exécution de Dauga.
Les journaux nancéens et l'Agence Havas elle-
même ont été trompés, à la suite du bruit qui
avait couru que les bois de justice venaient d'ar-
river à Nancy.
Samedi on remarquait dans le train venant
de Paris une voiture de forme bizarre que l'on
remisait dans la gare avoisinant la prison.
Dans l'état de surexcitation n^ snnt loa oartpita
en cette ville, cette nouvelle avait créé une vive
sensation et l'imagination populaire aidant, on
avait voulu voir dans ce véhicule d'un nouveau
genre, le fourgon du bourreau.
Aussi, la nuit dernière, une foule nombreuse
a stationné rue Charles III, devant la maison
d'arrêt, attendant avec anxiété la sortie du con-
damné. Des murmures, des clameurs se faisaient
entendre. La scène lugubre a duré jusqu'à l'aube,
puis, peu à peu, les groupes se sont retirés, se
promettant de revenir la nuit prochaine.
Dauga qui, ces jours dermers, se montrait
extrêmement abattu, parait plus confiant main-
tenant. Il croit que l'arrêt sera cassé ou qu'il se-
ra l'objet d'une mesure de clémence de la part
du Président de la République.
Il s'imagine, et son erreur est partagée, du
reste, par l'abbé Didelot, qui doit l'assister à
ses derniers moments s'il monte à l'échafaud,
qu'une fois le délai de quarante jours expiré de-
puis sa condamnation, sa tête est sauve.
Aussi est-il devenu plus loquace; hier il a de-
mandé du papier et de l'encre pour écrire à sa
femme, a commencé une lettre, puis changeant
d'idée, a déchiré sa missive. On croit qu'eue
contenait des révélations.
Si l'exécution vient à être décidée, on ignore
où elle aura lieu.
L'attitude de Dauga dans sa prison et les
ce matin encore aimait mieux la mort avec
Robert que la vie sans lui
Qui sait si le gredin'qui l'a rejointe ïi'a
pas mis aussi la main sur Robert, et ai en ce
moment même le malheureux que nous
croyons libre, prêt à échapper de son bour-
reau, n'est pas retombé en son infernal pou-
voir'?
Oh! ce serait trop Inique, trop atroce!
Le Ciel ne le supporterait pas
Hélas ma pauvre madame Gervais, le
ciel supporte tant de vilaines choses, et laisse
triompher tant de mauvaises causes, qu'il
faut bien supposer qu'il a trop à faire pour
s'occuper de tout
Eh bien! courons, Florimond. Allons
savoir si vos appréhensions ne s'égarent
Par où commençons-nous ?. Par lui où
par elle ?
Par elle, mon ami Elle est femme!
Elle est faible l C'est elle sur qui ce Miséra-
ble aura essayé de frapper ses premiers
coups.
Vous avez rainent, pour le caa lôû ina
vision ne serait qu'un mauvais rêve.
Alors, en route 1.
Et tous les deux s'élancèrent hors de
l'hôtel.
Le trajet pour regagner l'auberge ou ils
avaient laissé Madeleine fut vite accompli.
:'Eu arrivant rue de la Lamproie ils consta-
tArent d'abord que le charivari fait par les
marins en bordée, qui battait son plein lors
de leur départ, avaient cessé.
Les tapageurs s'en étaient allés dans quel-
chances qu'il a d'être exécuté forment le sujet
de toutes les conversations. On annonce que la
Commission des grâces n'a pas encore statué
sur son recoure. Il n'y aurait donc pas lieu de
s'attendre à l'exécution, si elle doit avoirlieu,
avant huit ou dix jours.
UN CYCLONE AUX ÉTATS-UNIS
Saint-Louis, 13 janvier.
Un terrible cyclone, qui a duré cinq minutes,
a.passé hier dans l'après-midi sur Saint-Louis
(Missouri).
Il a causé de grands dégâts et occasionné ta j
mort d'un grand nombre de personnes.
Le cyclone, qui avait une largeur d'un quart
de mille, a été suivi d'une tempête de grêle que
rien n'annoaçait, sl ce n'est que le ciel était cou-
vert.
Une douzaine de magasins et d'autres édifices,
y compris plusieurs églises, ont été gravement
endommages.
La ville de Venise, située dans l'Illinois, vis-
à-vis de Saint-Louis, a été aussi sérieusement
atteinte.
Une tempête de neige, qui a sévi cette nuit
dans le Kansas et le Nèbraska, a causé de grands
dégâts. Il a aussi atteint Memphis, dans le Ten-
nessee, et Sardis. où deux églises et un grand
nombre d'autres édifices ont été détruits.
Le cyclone parait avoir parcouru tout l'Ouest.
Beaucoup de personnes ont été blessées.
NAUFRAGE
Les journaux allemands reproduisent une dé-
pêche du New- York Herald annonçant que le
Duburg, bateau allemand à vapeur, a péri pen-
dant un ouragan avec 400 passagers chinois.
Le Duburg faisait la traversée de Singapore à
Amoy.
Incendia du Théâtre de Moissac
Montauban, 13 janvier.
Le feu a éclaté hier matin au théâtre de Mois-
sac, dit théâtre Sabatier. It n'en reste plus que
les quatre murs.
Le feu a pris naissance dans les coulisses.
ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
Bordeaux, 13 janvier.
Hier soir vers dix heures, sur la ligne du che-
min de fer du Médoc, le train partant de Bor-
deaux à six heures et allant à Verdon a déraillé
entre le 96o et le 9To kilomètre,
Le mécanicien a été grièvement blessé.
On l'a transporté â l'Hôpital de Bordeaux.
LES SIMPLES
Dieu, qui mit sur la terre une foule de plantes,
A chacune donna des vertus différentes.
C'est d'elles que Vaissier, p. ses patients travaux
Sut tirer les effets les parfums du Congo 1
{.Hommage d'un botaniste au savannier Roubaisien)
AVIS. M. Sadi,23,r. Royale, Paris.recommande
les Pastilles Turques contre l'impuissance, du Dr
Mas.ex-méd» du Harem impérial. Note et bte 2Ûf. pte
Des appels désespérés, puis des gémissements
étouffés, se faisaient entendre hier matin, vers
onze heures, dans une petite chambre de la
maison située rue Lecourbe, 127, et habitée par
les époux Nolette, journaliers, et leurs deux
petites tilles, Marie et Jeanne, âgées de quatre
et deux ans.
Le père et la mère étaient absents.
Presque au même instant, une épaisse fumée
provenant de la chambre se répandait dans
toute la maison.
Les voisins accoururent et enfoncèrent la
porte.
Ils durent reculer devant les flammes qui
léchaient les murs et qui consumaient le mo-
bilier.
On lança des seaux d'eau sur le foyer in-
candescent et l'incendie ne tarda pas à être
éteint.
On aperçut alors un affreux spectacle les
deux malheureux enfants de Nolette gisaient,
asphyxiés, sur le parquet de la chambré.
Malgré tous les soins qui leur ont été prodi-
gués, ils n'ont pu être rappelés a la vie.
L'assassin du « père Gouriou ». le brocanteur
de la rue Julien-Lacroix, h Belleville, reste tou-
jours introuvable.
M. du Tremblier de Chauvigny, commissaire
de police du quartier Saint-Pargeau, a reçu hier
une déclaration qui paraît avoir quelque impor-
tance.
Ub boulanger de la rue de Belleville est venu
lui raconter que, le lendemain du crime, se trou-
vant dans un rassemblement où l'on causait de
la mort tragique de Gouriou, une femme aurait
dit: Il paraît que l'assassin est arrêté », et
qu'un jeune garçon qui se trouvait là aurait
immédiatement riposté :« Oh je le connais;
ça doit être un petit brun qui a des pattes de
lapin sur les joues et des jambes en manches
de veste
On recherche actuellement l'individu qui a
tenu ce propos, dans l'espoir qu'il pourra four-
nir des indicatione sur le coupable.
Deux anciens camarades d'école, les nommés
Brignon, âgé de dix-neuf ans, et Grignon, âgé
de dix-sept ans, sortaient avant-hier soir, vers
onze heures et demie, d'un débit de vins de la
rua Grange -aux-Belles quand ils se prirent de
querelle au sujet du refus fait par Brignon
de payer une dernière consommation à son ca-
marade.
Ce dernier, furieux, ôtant vivement son pa-
letot, se précipita sur Brignon qui, beaucoup
plus fort que lui, se contenta de le repousser
chaque fois que Grignon revenait à la charge.
Corrigez-le donc vertement, s'écrièrent plu-
sieurs spectateurs de cette rixe en s'adressant à
Brignon.
Non, je ne veux pas lui faire de mal, ré-
pondit celui-ci.
En entendant cette réponse, Grignon, ivre de
fureur, sortit un petit canif de sa poche, l'ouvrit
et, se ruant sur ion adversaire il l'en frappa de
trois coups dans la nuque.
La lame pénétra profondément dans la co-
que endroit moins collet monté du quartier
terminer leur « noce ».
L'hôtesse, seule derrière son comptoir, fai-
sait sonner les écus et les pièces blanches
laissées par les mathurins, et.additionnait à
la craie sur une ardoise le produit qu'elle
avait retiré du feStin.
En voyant entrer comme une trombe Flo-
rimond, suivi de Mme Gervais, elle eut un
mouvement de frayeur et referma brusque-
ment son tiroir.
Son visage se rasséréna, quand elle re-
connut le comédien.
Ah c'est vous fit-elle avec une ama-
bilité qui prouvait en faveur de la recette
dont elle venait de se tendre compte. Vous
venez retrouver la petite dame?
Justement! répondit le comédien d'une
voix dont il s'efforçait de dissimuler l'émo-
tion. Elle est toujours dans.sa chambre,
n'est-ce pas?
Mais certainement. reprit la veuve du
matelot.
Florimond échangea avec Mme Gervais un
regard d'espoir.
Evidemment il avait mal vu tout à l'heure
en croyant reconnaître Madeleine à côté de
Corvol.
A moins pourtant, continua son interlo-
cutrice.
A moins. interrompit brusquement le
brave garçon, le cœur mordu de- nouveau par
l'épouvante.
Dame Je suis restée assez longtemps à
régler tout à l'heure avec mes clients. C'est
difficile à discuter les additions de ces mes-
sieurs de la marine, parce qu'ils sont presque
tous un peu partia quand ou les leur apporte.
lonne vertébrale et le blessé tomba ensanglanté
sur le trottoir.
Un le releva aussitôt et on le transporta à
l'Hôpital Saint-Louis où il a été admis d'ur-
gence.
Son état est très-grave.
Le meurtrier, qui avait pris la fuite, a été ar-
rêté par M. Gitly, marchand de vins, rue
Grange-aux-Belles, 6 qui s'était mis à sa pour-
suite et remis entre les mains des gardiens de
la paix qui ont dû protéger le prisonnier contre
la fureur de la foule qui voulait lui faire un
mauvais parti.
Conduit chez M. Cochery, commissaire de
police du quartier, Grignon a déclaré à ce ma-
gistrat qu'il regrettait l'acte qu'il venait de com-
mettre et a donné pour excuse son état d'ivresse.
Il a été écroué au Dépôt.
Hier soir. vers huit heures, une rixe s'est en-
gagée boulevard de la Contrescarpe, entre les
nommés Jean Mouriez et Firmin Ferrier, em-
ployés au dépôt des Omnibus.etun nommé Ba-
sile Bailly, souteneur de la pire espèce, demeu-
rant rue de Charenton, 114.
Mouriez et Ferrier ont été grièvement bles-
sés de coups de couteau.
Ils ont été transportés à l'Hôpital Saint-An-
toine.
Le meurtrier est en fuite.
Un gamin de dix âne s'en était pris, dans l'a-
près-midi d'hier, à un vieux commissionnaire,
stationnant rue Saint-Dominique-Saint-Germain;
il le gouaillait, lui criant: Oh! c't» tâte 1 quelle
hure 1 ̃
Tout d'abord, le vieillard prit assez bien les
plaisanteries que lui décochait le petit drôle,
mais celui-ci, ayant fini par dépasser la me-
sure, le vieillard perdit patience, et, fondant sur
l'enfant avec une agilité extraordinaire pour son
âge, il réussit à le saisir.
llais, à ce même moment, une de ces terribles
crises épileptiques auxquelles il est sujet s'étant
emparée de lui, le malheureux bonhomme ser-
raiï au cou si violemment l'enfant qu'il l'aurait
certainement étranglé tout net sans l'interven-
tion de plusieurs passants.
Le pauvre petit, qui ne respirait plus qu'à
peine, fut transporté dans une pharmacie où,
après bien des soins, on parvint à le ranimer.
Nous avons raconté hier, qu'une fille Laurent
avait été frappée, rue de la Harpe, par un in-
connu,de huit coups de couteau.
Le meurtrier qui avait pris la fuite, a été ar-
rêté hier soir, par des agents de la Sûreté, dans
la rue Galande.
C'est un nommé Edouard Saint-Aubert, âgé
fie seize ans.
Il a été mis à la disposition de M. Lejeune,
commissaire de police.
Hier matin, à onze heures, l'hôpital Laënnec a
été le théâtre d'un tragique événement.
Au moment de la visite et alors qu'il venait
d'être examiné par le médecin de service, l'un
des malades, pris subitement d'un accès de flè-
vre chaude, s est élancé vers une fenêtre qu'il a
ouverte et s'est précipité dans le vide avant
même que les gardiens eussent eu le temps de
s'approcher de lui pour le retenir.
Ce malheureux, qui est tombé d'une hauteur
de six mètres environ, s'est fracassé le crâne
sur le pavé de la cour de l'hospice. Quand on l'a
relevé, il avait rendu le dernier soupir.
C'est un journalier du nom d'Alphonse Ger-
main, âgé de quarante-trois ans. Il était, depuis
1888, à 1 hôpital Laënnec, où on le soignait pour
une bronchite chronique.
Un notnmé Martin Briquet, costumier au thél-
tre de l'Odéon et concierge de l'immeuble situé
au numéro 111 de la rue du Faubourg-du-Tem-
ple, était atteint depuis plusieurs années de
troubles cérébraux.
Hier une détonation retentissait dans sa cham-
bre. On accourut aussitôt et on aperçut le ca-
davre sanglant du malheureux étendu sur le
sol, entouré d'une masse de débris de verres.
Briquet s'était suicidé en se tirant un coup de
revolver dans la tempe droite.
En tombant, son corps était venu se heurter
dans la glace de l'armoire et l'avait réduite en
mille miettes.
Briquet était père de trois jeunes filles.
Hier matin, vers onze heures et demie, le che-
val attelé au fiacre 12,795 de la Compagnie l'Ur-
baine s'emballait brusquement, malgré les ef-
forts désespérés du cocher, et parcourait à fond
de train la rue de la Chaussée-d'Antin, mena-
çant de causer les plus grands malheurs.
A la hauteur du numéro 60, un jeune employé
de commerce, M. Eugène Le Berton, demeurant
19, rue d'Enghien, se précipitait bravement aux
naseaux du cheval et, après avoir été traîné
pendant une dizaine de mètres, parvenait à le
maîtriser.
Ce courageux sauveteur, qui n'en est pas du
reste à son coup d'essai, a été vivement félicité
par les témoins de son acte de bravoure.
Nous avons raconté, dans notre numéro de di-
manche, les vols de moutons qui se commet-
taient depuis plusieurs jours, dans les bouve-
ries des Abattoirs de la Villette.
Nous pouvons annoncer aujourd'hui l'arres-
tation de deux coupables, pris en flagrant délit.
L'un, ouvrier boyaudier sans travail, nommé
A. portait sous sa blouse des gigots encore
sanglants dont il n'a pu indiquer la prove-
nance.
L'autre, ancien ouvrier des Abattoirs aussi,
nommé M. a été vu par un agent au moment
où il entrait dans la case de bouverie 0; il en
est revenu peu après avec un mouton et s'ap-
prêtait à l'égorger lorsqu'il a été arrêté.
Tous deux ont été conduits au commissa-
riat de la rue de Nantes, et, dans l'après-midi
d'hier, M. Feger les envoyait au Dépôt.
Prenez garde aux vendeurs d'altumettes de
contrebande 1
Dans l'après-midi d'hier, vers deux heures,
deux individus se présentaient chez le nommé
A. ouvrier, habitant rue de Nantes, n° 8 bis.
Sous prétexte d'offrir des allumettes de con-
trebande à la femme qui se trouvait seule, ils
détournaient son attention et, pendant que l'un
causait, l'autre dévalisait le petit logement.
Et il peut se faire qu'elle soit sortie pendant
ce temps-là, sans que j'aie eu le temps de
l'apercevoir.
Florimond ne l'écoutait plus.
D'un seul bond, il s'était élancé vers l'es-
calier, qu'il gravissait quatre à quatre.
La porte de la chambre où il avait laissé
Madeleine était devant lui.
Il frappa.
Pas de réponse.
La clef était dans la serrure. il la tourna et
entra.
La chambre était vide.
Ah! misère de sort! hurla-t-il. C'était
donc vrai c'était donc bien elle 1.
Oui fit Mme Gervais qui venait d'en-
trer et constatait à son tour la disparition
de la jeune femme. Vous ne vous étiez pas
trompé.
Que faire maintenant?. Que faire?.
gémit Florimond, en tombant désespéré sur
une des chaises qui faisaient partie du mi-
sérable mobilier.
Mme Gervais, pendant ce temps-là, très
pâle, les sourcils froneés, les narines fré-
missantes, examinait l'aspect général de la
chambre.
Aucune trace de lutte rien de renversé,
de brisé Elle est donc partie de son plein
gré.
Soudain elle poussa un cri.
Ah fit-elle à Florimond, Là! Voyez
Elle venait d'apercevoir sur la cheminée la
lettre que Madeleine y avait placée avant de
partir.
Pour Robert 1 lut Mme Gervais sur l'en-
veloppe.
Pour Robert 1 reprit florimond. Allonj-
Quand ils furent partis, la dame A. constata
la disparition de plusieurs objets de valeur, no-
tamment d'une montre et d'une chaîne en or.
Plainte a été portée au commissariat de la
rue de Nantes, chez M. Peger, qui a ouvert une
enquête.
Un incendie s'est déclaré hier soir, vers huit
heures, rue Lecourbe, 247, dans une écurie atte-
nante à un hôtel meublé.
Les pompiers de la rue des Entrepreneurs se
sont rendus maîtres du feu après une heure de
travail.
Un Ane a péri dans les flammes.
Les dégâts sont assez importants.
L'AFFAIRE DE RUEIL
A la suite d'une première enquête, le juge
d'instruction a donné i'ordre à la gendarmerie
d'arrêter la femme Lutz et son garçon de aalle,,
le sieur Robine.
La femme Lutz,née à Moulins-la-Marcha (Orne),
est Spée de vin8t-deux ans.
Robino est originaire de Paris. Il est âgé de
trente-et-un ans.
Toua deux sont inculpés de coups et blessa*
res volontaires.
BULLETIN 'FINANCIER
Paris, 13 janvier.
C'était jour de liquidation L Londres, et no*
banquiers attendaient avec impatience d'êtra
fixés sur la manière dont les opérations se r4»
gleraient sur cette place. Or, le crédit a étd
payé fort cher au Stock-Exchange. Pour repor-
ter certaines valeurs, les capitaux n'ont pu être
obtenus que moyennant 12 0/0, et le cours
moyen des reports n'a pas été inférieur à 9 0/0.
De pareilles conditions dénotent un excès
d'engagements à la hausse, et la plus grands
prudence s'impose désormais.
En dépit de cette situation, la fermeté a do-
miné à la Bourse de Paris. Sans doute, on
pourrait constater une légère faiblesse sur notre
3 0,0, mais en somme la perte de quelque*
centimes d'une séance à l'autre est de minune
importance.
Les transactions, d'ailleurs, ont été fort peu
nombreuses. Il n'y a eu quelque animation que
sur le Turc et l'Extérieure.
Le Turc a enfin dépassé le cours de 18 fr., de-
puis si longtemps entrevu. Les lecteur" qui,
confiants dans nus conseils, ont acquis cette va-
leur dans les environs de 14 fr., auraient tort,
semble-t-il, de la réaliser dès maintenant. Nous
avons indiqué le prix de 20 fr. comme le but a
atteindre. Chaque semaine qui s'écoutera nous
rapprochera de ce chiffre, objet d'une tégitime
ambition.
Les nouvelles un peu meilleures concernant la
santé du Roi d'Espagne ont provoqué des rachats
de la part des vendeurs à découvert. Ainsi s'ex-
plique-t-on la stabilité relative de ce fonde qui
se maintient entre 71 Si'4 et 711/2.
Petite Bourse du Soir Dit Heures!
DU 13 JANVIER
87 683/4 Rio Tinto.
Turc. 18 07 1/2 Alpines 2M50
Lots turcs Russe
Banq.ottom. Tharsis
Extérieure.. 7i 9/16 Hongrois.
Egypte 470 Portugais..
Italien. Transvaalia. 27 50
ALCOOL Une cuillerée à
de café prise dans
MENTHE une infusion
de pectorale bien
chaude réagit admirablement contre l'Inftuema.
53 récomp. dont 29 méd. d'or. 41,r.Richer, PARIS,
SOMMEIL calme et apaisement de la doulear
telle est la devise du Sirop de Fotiet qui
triomphe de l'insomnie quelle qu'en soit la
cause, fièvre, maladies, névralgies, maux de tête,
toux de l'asthme.de la bronchite, de la grippe,etc.
Le Sirop de Follet donne le sommeil vrai,
celui de la nature, sans trouble, sans malaise,
sans danger le sommeil qui est le repos calme
du corps et de l'esprit. Dans un flacon de Sirop
Follet il y a cinq ou six nuits d'un repos com-
plet, naturel et réparateur et le flacon coûta
3 francs, dans toutes les pharmacies.
II UUlllIl DE lUllj DE lUOUaMalsoDM OU WERart
Scrofulet, etc. Fl.del'M, 3' et 6'. Exp./t« FI. de 1 k' contre
Un Explorateur Français
On écrit de Zanzibar en date du 16 décembre:
» Le télégraphe vous a déjà annoncé l'arrivée
ici du capitaine Trivier, de Stanley, Emin-Pacha
et Casati.
» Jamais Zanzibar n'avait vu une semblable
réunion de voyageurs célèbres.
Bien douce a été notre émotion lorsque nous
avons serré la main du vaillant capitaine Trf-
vier, le premier Français qui ait traversé la
continent noir.
Jamais traversée n'a été faite avec autant de
rapidité et aussi peu de moyens.
̃ Le capitaine Trivier partait le 10 d4cembra
dernier de Loango avec son compagnon, M.
Emile Wissemburger et deux Yolofs pour es-
corte, et gagnait directement Brazzaville (6 jan-
vier) de ce point, il suivait le Congo, passait
aux Stanley-Falls le 18 février et arrivait 4
Nyangoué le 21 mars.
C'est à Nyangoué qu'il rencontrait Tipoo-
Le capitaine n'a eu qu'à se louer de ses re-
lations avec le célèbre chef arabe qui lui.
fourni des porteurs pour tout le trajet de Nyaa*
goué à Karonga. sur le Nyassa.
Le 2 juin, il atteignait le Tanganika à Mtoa»
sur la côte ouest, et, de là, remontait à Oudjiji,
sur la côte est, où il eut beaucoup à souffrir de
l'horrible fièvre qui règne toujours dans les con-
trées marécageuses de l'Oudji ji.
» Le capitaine Trivier se proposait de gagner
nous donc l'attendre pour savoir ce que con-
trent cette lettre' Les minutes sont pré-
cieuses.
Auast j'ouvre cette lettre! reprit Mme
Gervais. Robert est mon fils, Madeleine ma
tille, une mère a bien le droit d'ouvrir lea
lettres de ses enfants.
La lettre était courte.
« Robert! disait Madeleine. Il est revenu.
» Il est là, à côté de moi et m'a ordonné de
» le suivre.
» Si je n'obé;s pas, c'est de nouveau pour
» toi le bagne et ses horreurs, qui cette fois,
» te tueront. Si obéis, au contraire, il s*en-
» gage à ne rien tenter contre toi.
» Je t'ai fait assez de mal je veux pas t'en
» faire davantage. Je cède.
» Eloigne-toi para Laisse-moi tralner,
» seule et désespérée, mou existence dé-
Bolée.
» Pour toi, la vie peut encore avoir de
belles heures, à côté de tes amis, de la
» chère femme qui t'appelle son fils et que
» j'aurais été si heureuse de nommer ma
» mère.
» Vis pour elle C'est ton devoir, Rober;.
» l'amour t'aura toujours été fatal, ms*
n le cœur, dont l'âme seront néan '̃"
toi jusqu'à son dernier souffle.
» Madeletsk.
La pauvre enfant murmura i
vais les yeux baignés de larmes. e
lui! C'est pour moi qu'elle s-est saci
Et nous n'allons rien faire
sauver.
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