Titre : Information marocaine. Hebdomadaire indépendant ["puis" Organe de défense de la colonisation française au Maroc]
Éditeur : [s.n.?] (Casablanca)
Date d'édition : 1954-07-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32791838v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 juillet 1954 10 juillet 1954
Description : 1954/07/10 (N704). 1954/07/10 (N704).
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5114460d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-96159
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/01/2025
J'AI CONFIANCE
MALGRE TOUT
«
« Nous ferons dans ce pays des choses concrètes », a
claré M. Franck Lacoste à son retour de France au Maroc
Le Résident général a ajouté : « Je rapporte un.e très bonne
impression des contacts que j’ai eus à Paris. J’ai trouvé en N
M. Mendès-France un homme serein et très compréhensif.
M. Christian Fouehet est très énergique et plein d’allant.
Le Préiident de la Fédération des
d'Agriculture, M. AUCOUTURIER.
704 — SAMEDI 10 JUILLET 1954
Rédacteur chef : M. Emile MIEGE
DIRECTION, REDACTION,
ADMINISTRATION
FEDERATION DES CHAMBRES
D’AGRICULTURE
Rabat - Téléph. : 22-74 - C.C.P. 228-57 Rabat
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Fédération des Chambres d’Agriculture — RABAT
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25 FRANCS
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E ENQUETE DE L’INSTITUT
DE LA STATISTIQUE
dans les milieux agricoles français
» ’JXSTITl'T national de la statistique et des éludes économiques vient
/ de publier les résultats d’une enquête effectuée, au cours du mois
de mars 1954, dans les milieux agricoles.
Cette enquête (portant sur les préoccupations des chefs d’exploitations
agricoles, leurs dépenses, leur point de vue sur les perspectives économi
ques) a été faite par correspondance auprès tirés au sort ; il s’agissait surtout de petits et moyens agriculteurs mettant
en valeur moins de 11) ha. et répartis dans toutes les régions. 7.800 ques-
E. a reçu près de 2.900 réponsestionnaires oui été envoyés ; l’.X.S.E.
(généralement détaillées et appuyées de commentaires) ; ce résultat est
considéré comme particulièrement remarquable, car, dans une enquête par
correspondance, le taux de réponses dépasse rarement 10 à 20 % (soit
dans le cas cité 800 à 1.500 réponses, chiffres largement dépassés).
I)e l’ensemble des indications et opinions recueillies, l’Institut de la
Statistique lire notamment ces conclusions :
- Le monde rural porte un vif intérêt aux problèmes économiques ;
- Les agriculteurs paraissent surtout préoccupés par le problème des
prix, l’écoulement de leurs produits, l’exotle rural ;
- En ce qui concerne les prix, le pessimisme est plus accentué et plus
généralisé en 1954 que l’année précédente (surtout dans les milieux viti
coles) ;
- Les investissements tendent èi diminuer.
Voici maintenant quelques-uns des
résultats de l’enquête, problème par
problème.
INQUIETUDES POUR LES PRIX
Le problème des prix suscite un
mouvement général d’inquiétude
chez les agriculteurs, surtout chez les
viticulteurs et chez les exploitants
pratiquant la polyculture.
Plus de 50 % des exploitants
(contre 39 7c seulement l’an der
nier) estiment que les prix de leurs
produits vont diminuer en 1954. Par
ailleurs, 42 % craignent une aug
mentation des prix des produits né
cessaires èi l’agriculture (engrais, ali
ments du bétail, insecticides, etc...).
Cette crainte d’un accroissement de
l’écart de prix entre les produits
vendus et les produits achetés s’ob
serve quelle que soit la région, la
taille des exploitations et le système
de culture.
DIFFICULTES POUR
L’ECOULEMENT DES PRODUITS
La mévente constitue également un
grand sujet de préoccupation : en
viron 70 7c des agriculteurs esti-
(Lire la suite en page 3)
£v\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\m
Au cours d’un banquet à El Hajeb
M. Emile ABDELLI, promu Chevalier de la Eégion d Honneur à titre
militaire, a été fêté par la Chambre d'Agriculture de Meknès
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiMiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiimmiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim
L A petite cité d'El-Hajcb recevait samedi
3 juillet des hôtes de marques venus
de Meknès pour la plupart ou de la ré
gion environnante. En effet, un banquet ami
cal se déroulait sous les frais ombrages de
l'Hôtel des Rochers à proximité de la piscine
aui ajoutait le miroir de ses eaux au décor.
Ce banquet qui devait avoir lieu vendredi
et que la tragique mort du docteur Eyraud
avait retardé de 24 heures était destiné à célé
bré la promotion dans l'ordre de la Légion
d'honneur à titre militaire de M. Emile
Abdclli.
La Chambre d'Agriculture de Meknès et les
présidents des organismes coopératifs régio
naux recevaient leurs amis et invités au ter
me d'une année particulièrement douloureuse,
du moins, dans ces derniers mois, mais qui en
fait permattro une nouvelle fois de resserrer
l'amitié franco-marocaine.
A la fable d'honneur, le président Aucoutu-
rier, président de la Chambre d'Agriculture,
était entouré de M. le général Parlange, chef
de Région p. i. ef de S.E. le Pacha de Meknès.
Le récipiendaire M. Abdclli éfait aux côtés de
M. Grapinet.
Nous avons noté également : M. Serres,
premier vice-président de la Chambre d'Agri
culture, M. Bozzi, président de la Chambre
de Commerce de Meknès, M. Estève, chef du
territoire civil, M. Huré, délégué aux Affaires
urbaines, MM. Laurent Bertîn et Pierre Bertin,
M. Henny, délégué du 2ème Collège, colonel
Clasca, MM. De la Boissière, le Caïd Brohim,
M. Violle, commissaire divisionnaire de Mek
nès, M. Reynier, M. Quent, Si Hadj Hamid,
M. Cafory, ‘e Caïd Mimoun, lieutenant Du
mont, M. Contard, M. Fresncau, le Caïd Be-
naïssa, M. Aberdane, le colonel Ayard, M.
Canitrot, M. Isman, MM. Abdcra, Bastiand,
Barrière, Vally, Si Hamou ben Djilali, MM.
Watrigant, Audiffred, Moulay Abdelkader, Me
de Combarieu, MM. Pouyau, Vennin, Bonnal,
Clergues, Si Moha ou Brahim, le Caïd Ali,
M. Fleury, le Caïd Abid.
Le banquet préparé de main de maître, ne
devait pas faillir à la tradifion ef l'heure des
discours vint en fin de repas.
Le président Aucouturier le premier prit la
parole :
Le discours de M. AUCOUTURIER
LE DEUXIEME PLAN FRANÇAIS
de modernisation et d’équipement ( 1954 - 1957 )
| ma* N raison des incidences inévitables qu’il peut avoir sur l’agriculture et l’économie marocaines, nous avons déjà parlé du second plan
Mfc français de modernisation et d’équipement, prévu pour la période 1954-1957, et en avons indiqué les principes et les lignes générales.
Il n’est pas sans intérêt de savoir comment ses dispositions ont été accueillies par les intéressés, c'est-à-dire par les agriculteurs
métropolitains, comment ils les jugent, et quelles critiques ils leur adressent.
LE DÉCÈS DE M. ARRIGHI
C’est avec une profonde douleur que nous
avons appris le décès de M. Arrighi Jourdan,
décédé à Mogador à la suite d’nue brève ma
ladie, samedi 3 juillet.
Président de la Section Agricole de la Cham
bre Mixte d'Agriculture, de Commerce et d’in
dustrie de Mogador. M. Arrighi avait rendu
d’inestimables services à sa région et à la
colonisation française de laquelle il était le
représentant depuis de nombreuses années.
Sa disparition laissera un grand vide auprès
de sa famille, de ses amis et du Conseil du
Gouvernement où il ne comptait que des
amis.
« L'Information Marocaine » présente à la
famille éplorée de M. Arrighi ses plus vives
et plus sincères condoléances à l’occasion du
deuil cruel qui vient de la frapper.
Le refroidissement du lait à la ferme
A LA suite de l’intéressante conféren
ce donnée, à la Journée de l’Agri
culture de Meknès, sous les auspi
ces de la Société des Agriculteurs, par
M. Ecoffard, Ingénieur du Génie Rural et
du Froid, sur le refroidissement du lait
à la ferme (1), nous donnons ci-dessous,
les renseignements donnés par M. La-
blanchy dans le dernier numéro du
« Journal de la France Agricole au
sujet de l’emploi du Tourniquet Hydrau
lique.
Si la propreté est le facteur primordial
de la qualité, le froid en est son complé
ment naturel.
Le froid stoppe l’activité des microbes
présents dans le lait. Il doit intervenir
très vite, du moins jusqu’à un certain
seuil.
Dans une série d’essais que nous avons
réalisés pour comparer la valeur des
diverses méthodes de refroidissement du
lait, nous avons pu dégager les observa-
taions générales suivantes :
1° L’emploi d’un tourniquet hydrau
lique se révèle très intéressant, car cet
appareil permet de refroidir le lait d’une
façon très rapide.
Rappelons que le tourniquet hydrauli
que se compose d’une petite turbine mue
par la pression de l’eau, qui fait tourner
un agitateur dans le lait. L’eau sort de
la turbine par une série d’orifices et
ruisselle sur la face extérieure du pot à
lait.
A ce propos, les motions votées par l'Assemblée Permanente des Présidents des
Chambres d'Agriculture de France revêtent une importance particulière, d'autant qu'elles
font allusion à une coordination des économies de la Métropole et de la Fronce d'Outre-
Mei. C'est pourquoi nous les reproduisons ci-dessous.
On verra que les préoccupations des cultivateurs français sont les mêmes que les
nôtres.
Motions votées par l’Assemblée Permanente
des Présidents des Chambres d’Agriculture, au cours
de sa l r Session ordinaire - 18, 19 mai 1954
les agriculteurs ont éprouvées du fait d’un
empirisme manifeste et d’un opportunisme re
grettable des Pouvoirs Publics en matière éco
nomique.
Se réjouit qu’un plan, c’est-à-dire une poli
tique permanente, un programme, les moyens
et la volonté de les mettre en œuvre avec
énergie et continuité, s’impose enfin aux Pou
voirs Publics et que l’agriculture y soit consi
dérée, en principe, comme une activité primor
diale.
Estime souhaitable que les Pouvoirs Publics
conçoivent la nécessité et mettent en œuvre
les instruments nécessaires à l’exécution cor
recte d’un Plan : information statistique éco
nomique valable - unité de direction et de
responsabilité des organismes chargés de l’ap
plication, s’inspirant des méthodes et dotés de
moyens adaptés aux exigences de l’économie
moderne, capables, en particulier, d’une mise
au point continuelle des principes définis dans
le Plan - et, en ce qui concerne l’agriculture,
adoption de méthodes de formation profession
nelle, de vulgarisation et de démonstration
adaptées aux besoins de la profession agricole.
(Lire la suite en page 2)
L Assemblée Permanente des Présidents des
Chambres d’Agriculture, réunie en session ordi
naire, les 18 et 19 mai 1954,
Délibérant sur le projet de 2e Plan de
Modernisation et d’Equipement 1954-1957,
dont le Conseil Supérieur du Plan a été saisi
le 1 1 mars 1954,
Prend acte de ce projet qui doit être soumis
au Gouvernement et au Parlement.
Considérant les déceptions renouvelées que
Cet appareil — dont il existe plusieurs
marques — présente un certain nombre
d’avantages :
— II n’est pas cher (son prix varie de
5.000 à 8.000 francs selon les marques) ;
— Il refroidit un pot de 20 litres de
lait en 20 à 30 minutes à une tempéra
ture de 1 à 2" supérieure à la température
de l’eau utilisée. Par exemple, si on dis
pose d’eau à 13" on pourra refroidir le
lait à 14, 15" ;
— La consommation d’eau n’excède
pas 4 à 5 litres par litre de lait à refroi
dir ;
— Cette eau peut être récupérée dans
un abreuvoir, par exemple ;
— Il n’est pas nécessaire d’avoir l’eau
sous pression.
(Lire la suite en page 2)
MARGARINE DE SOJA
Une nouvelle margarine, exclusive
ment formée de soja (le sel et la vitamine
A exceptés), vient d’être lancée an mois
de décembre, par Shedd Barthush Eoods
Inc. de Détroit (Michigan). Ce produit
est formé d’huile de soja et de lait et ne
contient aucun produit d’origine ani
male.
« C’est avec le plus grand plaisir que la
Chambre d’Agriculture de Meknès et les pré
sidents des organismes coopératifs régionaux
vous reçoivent aujourd'hui en ce banquet
simple et amical, dans ce cadre verdoyant de
notre campagne meknassie, pour vous remer
cier d’abord et fêter ensuite un des nôtres,
Emile Abdelli, fait Chevalier de la Légion
d’Honneur au titre militaire ».
M. Aucouturier remercie toutes les persona-
lités régionales et plus particulièrement le gé
néral Parlange.
« Notre ami de toujours, qui commandez la
Régicm par intérim en l’absence de notre chef
de région, M. le général Miquel, parti ces
jours derniers en congé et auquel je vous se
rais très obligé de transmettre nos vœux de
bon repos et nos sentiments de respectueuse
sympathie ».
xxx
« Nous avons voulu ainsi réunir autour de
la représentation des agriculteurs français et
marocains, autour de vous, mon Général, tous
ceux qui ies ont aidé dans la période difficile
que nous venons de traverser, où nous avons
dû lutter contre les incendies criminels pour
sauver une moisson qui n’est pas seulement
la nôtre, niais, d’abord et surtout, celle de
toute la population marocaine. Certes, il y
eut des incendies, trop nombreux hélas et par
ticulièrement en bordure de la Circonscrip
tion des Zemmours, mais, l’organisation, d’une
part, le zèle, le courage, la volonté de toutes
les autorités régionales, civiles et militaires,
françaises et marocaines et, des populations
entères du bled, groupées autour de leurs
chefs, a permis d’éviter le pire et, s’il était be
soin de justifier cette affirmation, je dirais
simplement que, si le nombre des incendies de
récoltes a quadruplé cette année, du moins les
si'perfides brûlées n’atteignent pas le double
i es années précédentes : ces indication* signi-
*i mt l’éloge de tous ceux, autorités, police,
gendarmerie, pompiers, population, qui, spon
tanément et dans une coordination parfaite,
ont voulu vaincre et gagner la bataille de la
moisson. Certes, celle-ci n’est pas encore tout
à fait terminée, mais le sera sous peu de jours
et les résultats obtenus sont dignes de l’orga
nisation, de l’esprit d’équipe et de la compré
hensive cordialité qui animent, sous In hou
lette de M. le général Miquel et, pendant son
absence, sous la vôtre, mon Général, les au
torités, d’une part et, toutes les couches de la
population française et marocaine du bled.
« Celles-ci ont lutté ensemble dans une
union étroite et dans un esprit que les adver
saires de l’œuvre française dans ce pays fe
raient bien de méditer ; car. si ce sont des
mains criminelles qui s'emploient à cette be
sogne, l’on peut assurer sans risque de se
tromper, que l’esprit qui les anime n’est pas
marocain ».
« Aussi, tant au nom de notre Compagnie,
qu'en celui d la Chambre d’agriculture maro
caine et ceci aussi est un symbole, au nom en
fin de toutes les populations du bled, françai
ses et marocaines, qui travaillent dans une
atmosphère de sympathie réciproque et de cor
dialité, laissez-moi remercier simplement et du
fond du cœur les artislans de cette victoire,
d’abord, M. le général Miquel, qui a su vou
loir organiser et coordonner la lutte, à tous
les échelons et qui mérite bien les sentiments
de reconnaissance que noua lui adressons ; à
vous, mon Général, qui continuez avec tant
de bienveillante fermeté à assurer la direction
de notre Région ; au Secrétariat géné
ral de la Région ; d M. Estève, chef du Terri
toire civil ; d MM. les contrôleurs civils ou
officiers des A. chefs des Circonscriptions
de Meknès- Banlieue, d’El-Hajeb et d’Azrou
et d leurs adjoints qui se sont dépensés sans
compter ; d M. le délégué urbain, à Son Ex
cellence le Pacha et, à tous les chefs maro
cains, à la police, à la gendarmerie, aux sa
peurs-pompiers, au P.T.T., aux corps de trou
pe de la Région, à l’aviation civile et mili
taire en particuier, qu a rendu de signalés ser
vices ; enfin, à toute la population française et
marocaine du bled qui, spontanément, s’est
portée avec rapidité vers les lieux sinistrés,
nous adressons nos remerciements émus et nos
sentiments de gratitude ; que je vous deman
derai, mon Général, de bien vouloir transmet
tre aux intéressés.
xxx
« Un attentat odieux, que nous déplorons
avec douleur et sincérité, vient de faire, après
d’autres, une nouvelle victime à Casablanca,
notre ami, le docteur Eyraud, vient de suc-
(Suite en page 2)
LA
en
v
SITUATION AGRICOLE
France au 1 er juin 1954
OICI quelle était, au 1er juin dernier,
la situation agricole en France, d’après
les renseignements fournis par le mi
nistère de l’Agriculture.
Conditions atmosphériques
Le mois de mai a été caractérisé par une
très faible pluviosité sur la plus grande par
tie du territoire (à l’exception de certaines
régions du Midi, du Massif Central, et de la
Vallée du Rhône et des Alpes. Les tempéra
tures ont été le plus souvent très basses pour
la saison.
Les conséquences agricoles de ces condi
tions atmosphériques ont été un très grand
ralentissement de la végétation. Les réper
cussions les plus graves porteront sur le défi
cit des premières coupes qui devaient consti
tuer la partie la plus importante des réser
ves d’hiver de fourrage.
Céréales
Les superficies consacrées à la culture des
céréales totalisent, au 1er juin 1954, 8.412.400
hectares, contre 8.131.100 hectares au 1er
juin 1953 (dont, pour le blé, 4.448.000 ha au
1er juin 1954, contre 4.123.000 hectares au
1er juin 1953).
Bien que les surfaces plantées en céréales
soient plus importantes cette année, on esti
mait au 1er juin dernier que la récolte serait
moindre qu’en 1953. En effet, les tempéra
tures anormalement basses du printemps et
la sécheresse prolongée ont été peu favora
bles au développement de la végétation, par
ticulièrement pour les céréales de printemps.
Les premières prévisions de récoltes, établies
au 1er juin (qu’il faut interpréter prudem
ment, les conditions atmosphériques de juin
et juillet pouvant les modifier sensiblement),
donnent un total de 141.457.308 quintaux,
contre 155.539.100 quintaux récoltés au total
1953-54. Ces prévisions comprennent notam
ment 84.144.900 quintaux de blé (contre
89.811.300 quintaux récoltés en 1953-54).
Pour le maïs, les superficies cultivées pa
raissent devoir encore augmenter cette an
née dans quelques départements nouvelle
ment producteurs.
Pour le riz, contrairement aux premières
prévisions, les surfaces cultivées seront sen
siblement les mêmes qu’en 1953.
(Lire la suite en page 2)
la signification des dénominations commerciales
des principaux insecticides
D
EPUIS quelques années, le nombre des nouveaux insecticides s’est considérablement
accru. En outre, ils sont désignés, dans le commerce, sous des noms différents, qui
rappellent assez rarement leur nature et leur composition .Chaque firme a trouvé
dénomination particulière. Il en résuit e, pour l’agriculteur — et. souvent, pour le
détaillant non spécialisé lui-même — une e xtremc
aussi bien à l’usager qu’au fabricant.
confusion, regrettable et nuisible
C’est pourquoi nous croyons rendre servi
ce aux uns comme aux autres, en donnant,
ci-dessous, la liste des dénominations com
merciales d’un certain nombre d’insecticides
les plus répandus, en indiquant le nom du
produit auquel elles se rapportent.
Cette traduction nous semble d’autant plus
utile et nécessaire que ces substances n’a
gissent que par la quantité de produit pur
qu’elles contiennent et qui constitue ce qu’on
appelle leur « matière active », souvent in
diquée, sur les récipients ou étiquettes, sous
les initiales : M A. Selon les traitements à
effectuer, cette proportion de matière acti
ve varie, et c’est elle qu’il faut connaître.
sy
<=>LJ un
Comme on le verra par cette liste, d’ail
leurs incomplète et qui ne comprend d’une
part, que les insecticides et, d’autre part, par
mi ceux-ci, que les plus employés aujour
d’hui, la synonymie est considérable, un mê
me produit étant désigné sous plus de 25
par Émile MIÈGE
appellations différentes — et il est fort pos
sible que nous en ayions omis quelques-
unes :
Sacfagam - Solgam - Supersanisol - Terri-
gam - Tipigam - Tupic.
S. P.C. — MA : Sulfure de polychlorocycla-
ne. — Braconyl - Clorane - Isocolor - SPC
appâts - Dynamic (dérivés du H.C.H.).
T. T.C. — MA : Trithiocarbonate de chlo-
rocyclohexane. — Néoclor (dérivé du H.
C.H.)
S.N.P. — MA : thiophosphate de diéthyle et
de paranitrophényle ou Parathion. — Bladan
E 605 - EstiT.il - Etilon - Ekatox - Kriss -
Mitchel - Parathion - Paraphène - Parathiol
- Parathion St-Gobain - Pacol - Phosphémol
(Suite en page 3)
PRODUCTION MONDIALE
DU LIN
Avec 123,4 millions de bushels, la ré
colte mondiale de graines de lin reste
inférieure de 3 7c à celle de 1952. Elle
est à peine au-dessus de celle de 1951,
la plus faible depuis 7 ans. La baisse a
été sensible en Argentine, an Canada, en
Uruguay et en U.R.S.S. Le progrès aux
Etats-Unis a compensé la chute en Ar
gentine, mais l’avance dans l’Inde n’a
pu balancer la décroissance ailleurs. Les
Etats-Unis, qui n’ont pas moissonné
moins d’un million d’acres de lin, sont
les premiers producteurs du monde. Le
Minnesota, les North and South Dakota,
représentent, à eux trois, 94 7c de la
récolte américaine, d’après Foreign Crops
and Markets.
La France, dont la production moyen
ne, de 1935 à 1939, était de 4(54.000 bu-
shels, en a produit 728.000 en 1952. Le
Maroc serait le premier producteur
d’Afrique, avec un peu plus d’un million
de bushels.
UNE LOUABLE INITIATIVE
f LS sont nombreux les colons
désireux de s'évader avec
leur famille vers des régions
qui les changeront un peu de leur
tled.
Le choix ne manque pas ou
Maroc où, quoi qu'on en dise, de
gros efforts sont entrepris chaque
cnnée pour nous permettre de
mieux nous reposer.
Parmi tant d'efforts je tiens à
signaler celui réaliser par le
sympathique concessionnaire de
la charmante plage de Fédalo.
J'ai nommé M. Bedouk.
Afin de permettre aux gens de
l intérieur du pays de passer d'a
gréables vacances à la mer, ce
brave homme, et cet homme
brave, a fait construire de char
mants chalets qu'il a installés sur
la plage même.
Bien conçus, bien aérés, ces
chalets offrent tout le confort
nécessaire. Ils ont de plus l'inesti
mable avantage de n'être pas
bien cher.
Grâce à cette initiative de
nombreux colons, désireux de vi
vre quelques journées tranquilles
au bord de la mer, sur une plage
sûre et propre, sont assurés de
réaliser leur rêve.
Bravo M. Bedouk, toutes nos
félicitations pour votre initiative
en faveur de ceux du bled !
L'AUTR
Dichlorodiphcnyltrichloréta-
Agiral - Arkotine - Dédélo
Didicide - Gésarol - Lita-
Operactif - Quinophène -
PAUVRE GARÇON !
ON cœur est d'une telle
nature qu'il s' a p i t o i e
immédiatement sur les
grandes misères de notre pauvre
monde.
failli
mon
LA « GRANDE DAME >» DU MAROC
L A plus grande dame du Maroc c'est, vous l'avez sans doute
déjà deviné, la S.MD. Imposante, majestueuse même, puis
sante, dominatrice, elle courbe tout le monde sous sa loi.
Son prestige incontesté de grande dame l'élève au dessus des
petites contingences humaines de ses fidèles abonnés.
Ses décisions sont sans appel.
Elle ne connaît qu'une lot : la sienne !
Votre compteur ne marche pas : c'est de votre faute. Vous êtes
en panne de courant : attendez !
Quoi qu'il vous arrive payez d'abord, après on viendra chez
vous et invariablement vous vous entendrez dire sentencieuse
ment : ce n'est pas du ressort de la S.M.D., faites faire la répa
ration à vos frais, nous reviendrons ensuite voir si c'est conforme
au règlement.
Tout comme le gendarme de Courteline, la S.M.D. est sons
pitié.
Superbe, dédaigneuse elle vous rend visite tous les mois, c'est
pour encaisser.
Un peu de souplesse serait souhaitable, mais allez donc deman
der cet effort à cette grande dame !
La preuve c'est que j'ai
pleurer ce matin en lisant
journal quotidien et préféré.
Voilà ce que j'ai lu :
— Le toréador espagnol Luis
Miguel Dominguin o quitté New-
York par avion pour la Califor
nie, où il compte passer quelques
jours et rendre visite à des amis.
Jusque là ça va, mais lisez la
suite :
— Interrogé sur son intention
éventuelle de revenir dans l'arè
ne, le toréador a déclaré :
« On est jamais sûr de rien,
mais, ce que je sais, c'est que
j'ai beaucoup travaillé toute ma
vie et que maintenant je suis fa
tigué ».
Ce « fameux garçon » a tren
te ans et possède environ trente
millions de pesetas.
Je pensais alors aux colons
qui se plaignent toujours. Que
sont, en effet, leurs petites fati
gues de 365 jours de travail par
an durant 30 ans à côté de la
grande fatigue de ce toréador î
On a bien raison de dire qu'il
y a toujours plus malheureux
que soi !
D.D.T. M.A.
ne. — AF 41
- Dédépoudre
roi - Majirol
Schlodète.
H.C.H. — MA : Hcxachlororyclohexane. —
Acricide - Agrocide - Hexacortil - Hexafor
- Hexalo - Hexapoudre - Hexoper - Insec
ticide Khulmann 291 - Litexa - Mitchell He-
xa - Insecticide SACFA - Soprocide - Sy-
nexa.
LINDANE. — MA : Isomère y du H.C.H. —
Braconyl gamma - Dorygam - Exam - Ga-
mactif - Gammas-vers - Hexamul - Isotox
- Insecticide Kuhlmann N 291 - Lindacortil
- Lindalo - Lindapoudre - Lindamul - Lin-
daterre - Lindex - L. Indox - Mitchell gam
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Tél. 217 02 - Câble : PHYTOA1R, Casablanca
CONNAISSANCE DE LA PLUIE
Un savant australien, le Dr Bowen, vient
d’émettre une théorie nouvelle sur la plu
viosité. Suivant le Dr Bowen, il existe une
relation étroite entre les fortes chutes de
pluie et les pluies de météores à travers les
quelles passe, chaque année, la terre à des
dates connues (mai, juin, juillet, octobre,
novembre, décembre). C’est environ trente
jours après le passage dans ces nuages mé
téoriques que se produisent les fortes on
dées. Tel serait donc le temps nécessaire
pour que la très fine poussière météorique
traverse de part en part l’atmosphère, jus
qu'au niveau, où, rencontrant des nuages,
ces particules en déterminent la précipitation.
Les observations ont été multipliées dans le
Pacifique, avec l’aide d’avions dont les ap
pareils ont enregistré, lors des chutes de
pluie, la présence dans l’air de minuscules
noyaux. En somme, la découverte du Dr Bo
wen consiste à attribuer à des poussières cos
miques toutes les chutes de pluie inexpli
quées et à rapporter à l’absence de ces pous
sières le beau temps ( qui persiste à certai
nes époques, malgré un ciel nuageux. Cette
théorie vient renforcer la thèse des adeptes
de la pluie artificielle : les chutes de pluie
potentielle seraient beaucoup plus abondan
tes qu’on ne l’imagine et l’insémination ar
tificielle des nuages aurait donc un champ
d’action considérable. On entrevoit toutes les
conséquences qu’on peut tirer de ces faits
s’ils s’avèrent exacts.
MALGRE TOUT
«
« Nous ferons dans ce pays des choses concrètes », a
claré M. Franck Lacoste à son retour de France au Maroc
Le Résident général a ajouté : « Je rapporte un.e très bonne
impression des contacts que j’ai eus à Paris. J’ai trouvé en N
M. Mendès-France un homme serein et très compréhensif.
M. Christian Fouehet est très énergique et plein d’allant.
Le Préiident de la Fédération des
d'Agriculture, M. AUCOUTURIER.
704 — SAMEDI 10 JUILLET 1954
Rédacteur chef : M. Emile MIEGE
DIRECTION, REDACTION,
ADMINISTRATION
FEDERATION DES CHAMBRES
D’AGRICULTURE
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25 FRANCS
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E ENQUETE DE L’INSTITUT
DE LA STATISTIQUE
dans les milieux agricoles français
» ’JXSTITl'T national de la statistique et des éludes économiques vient
/ de publier les résultats d’une enquête effectuée, au cours du mois
de mars 1954, dans les milieux agricoles.
Cette enquête (portant sur les préoccupations des chefs d’exploitations
agricoles, leurs dépenses, leur point de vue sur les perspectives économi
ques) a été faite par correspondance auprès
en valeur moins de 11) ha. et répartis dans toutes les régions. 7.800 ques-
E. a reçu près de 2.900 réponsestionnaires oui été envoyés ; l’.X.S.E.
(généralement détaillées et appuyées de commentaires) ; ce résultat est
considéré comme particulièrement remarquable, car, dans une enquête par
correspondance, le taux de réponses dépasse rarement 10 à 20 % (soit
dans le cas cité 800 à 1.500 réponses, chiffres largement dépassés).
I)e l’ensemble des indications et opinions recueillies, l’Institut de la
Statistique lire notamment ces conclusions :
- Le monde rural porte un vif intérêt aux problèmes économiques ;
- Les agriculteurs paraissent surtout préoccupés par le problème des
prix, l’écoulement de leurs produits, l’exotle rural ;
- En ce qui concerne les prix, le pessimisme est plus accentué et plus
généralisé en 1954 que l’année précédente (surtout dans les milieux viti
coles) ;
- Les investissements tendent èi diminuer.
Voici maintenant quelques-uns des
résultats de l’enquête, problème par
problème.
INQUIETUDES POUR LES PRIX
Le problème des prix suscite un
mouvement général d’inquiétude
chez les agriculteurs, surtout chez les
viticulteurs et chez les exploitants
pratiquant la polyculture.
Plus de 50 % des exploitants
(contre 39 7c seulement l’an der
nier) estiment que les prix de leurs
produits vont diminuer en 1954. Par
ailleurs, 42 % craignent une aug
mentation des prix des produits né
cessaires èi l’agriculture (engrais, ali
ments du bétail, insecticides, etc...).
Cette crainte d’un accroissement de
l’écart de prix entre les produits
vendus et les produits achetés s’ob
serve quelle que soit la région, la
taille des exploitations et le système
de culture.
DIFFICULTES POUR
L’ECOULEMENT DES PRODUITS
La mévente constitue également un
grand sujet de préoccupation : en
viron 70 7c des agriculteurs esti-
(Lire la suite en page 3)
£v\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\m
Au cours d’un banquet à El Hajeb
M. Emile ABDELLI, promu Chevalier de la Eégion d Honneur à titre
militaire, a été fêté par la Chambre d'Agriculture de Meknès
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiMiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiimmiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim
L A petite cité d'El-Hajcb recevait samedi
3 juillet des hôtes de marques venus
de Meknès pour la plupart ou de la ré
gion environnante. En effet, un banquet ami
cal se déroulait sous les frais ombrages de
l'Hôtel des Rochers à proximité de la piscine
aui ajoutait le miroir de ses eaux au décor.
Ce banquet qui devait avoir lieu vendredi
et que la tragique mort du docteur Eyraud
avait retardé de 24 heures était destiné à célé
bré la promotion dans l'ordre de la Légion
d'honneur à titre militaire de M. Emile
Abdclli.
La Chambre d'Agriculture de Meknès et les
présidents des organismes coopératifs régio
naux recevaient leurs amis et invités au ter
me d'une année particulièrement douloureuse,
du moins, dans ces derniers mois, mais qui en
fait permattro une nouvelle fois de resserrer
l'amitié franco-marocaine.
A la fable d'honneur, le président Aucoutu-
rier, président de la Chambre d'Agriculture,
était entouré de M. le général Parlange, chef
de Région p. i. ef de S.E. le Pacha de Meknès.
Le récipiendaire M. Abdclli éfait aux côtés de
M. Grapinet.
Nous avons noté également : M. Serres,
premier vice-président de la Chambre d'Agri
culture, M. Bozzi, président de la Chambre
de Commerce de Meknès, M. Estève, chef du
territoire civil, M. Huré, délégué aux Affaires
urbaines, MM. Laurent Bertîn et Pierre Bertin,
M. Henny, délégué du 2ème Collège, colonel
Clasca, MM. De la Boissière, le Caïd Brohim,
M. Violle, commissaire divisionnaire de Mek
nès, M. Reynier, M. Quent, Si Hadj Hamid,
M. Cafory, ‘e Caïd Mimoun, lieutenant Du
mont, M. Contard, M. Fresncau, le Caïd Be-
naïssa, M. Aberdane, le colonel Ayard, M.
Canitrot, M. Isman, MM. Abdcra, Bastiand,
Barrière, Vally, Si Hamou ben Djilali, MM.
Watrigant, Audiffred, Moulay Abdelkader, Me
de Combarieu, MM. Pouyau, Vennin, Bonnal,
Clergues, Si Moha ou Brahim, le Caïd Ali,
M. Fleury, le Caïd Abid.
Le banquet préparé de main de maître, ne
devait pas faillir à la tradifion ef l'heure des
discours vint en fin de repas.
Le président Aucouturier le premier prit la
parole :
Le discours de M. AUCOUTURIER
LE DEUXIEME PLAN FRANÇAIS
de modernisation et d’équipement ( 1954 - 1957 )
| ma* N raison des incidences inévitables qu’il peut avoir sur l’agriculture et l’économie marocaines, nous avons déjà parlé du second plan
Mfc français de modernisation et d’équipement, prévu pour la période 1954-1957, et en avons indiqué les principes et les lignes générales.
Il n’est pas sans intérêt de savoir comment ses dispositions ont été accueillies par les intéressés, c'est-à-dire par les agriculteurs
métropolitains, comment ils les jugent, et quelles critiques ils leur adressent.
LE DÉCÈS DE M. ARRIGHI
C’est avec une profonde douleur que nous
avons appris le décès de M. Arrighi Jourdan,
décédé à Mogador à la suite d’nue brève ma
ladie, samedi 3 juillet.
Président de la Section Agricole de la Cham
bre Mixte d'Agriculture, de Commerce et d’in
dustrie de Mogador. M. Arrighi avait rendu
d’inestimables services à sa région et à la
colonisation française de laquelle il était le
représentant depuis de nombreuses années.
Sa disparition laissera un grand vide auprès
de sa famille, de ses amis et du Conseil du
Gouvernement où il ne comptait que des
amis.
« L'Information Marocaine » présente à la
famille éplorée de M. Arrighi ses plus vives
et plus sincères condoléances à l’occasion du
deuil cruel qui vient de la frapper.
Le refroidissement du lait à la ferme
A LA suite de l’intéressante conféren
ce donnée, à la Journée de l’Agri
culture de Meknès, sous les auspi
ces de la Société des Agriculteurs, par
M. Ecoffard, Ingénieur du Génie Rural et
du Froid, sur le refroidissement du lait
à la ferme (1), nous donnons ci-dessous,
les renseignements donnés par M. La-
blanchy dans le dernier numéro du
« Journal de la France Agricole au
sujet de l’emploi du Tourniquet Hydrau
lique.
Si la propreté est le facteur primordial
de la qualité, le froid en est son complé
ment naturel.
Le froid stoppe l’activité des microbes
présents dans le lait. Il doit intervenir
très vite, du moins jusqu’à un certain
seuil.
Dans une série d’essais que nous avons
réalisés pour comparer la valeur des
diverses méthodes de refroidissement du
lait, nous avons pu dégager les observa-
taions générales suivantes :
1° L’emploi d’un tourniquet hydrau
lique se révèle très intéressant, car cet
appareil permet de refroidir le lait d’une
façon très rapide.
Rappelons que le tourniquet hydrauli
que se compose d’une petite turbine mue
par la pression de l’eau, qui fait tourner
un agitateur dans le lait. L’eau sort de
la turbine par une série d’orifices et
ruisselle sur la face extérieure du pot à
lait.
A ce propos, les motions votées par l'Assemblée Permanente des Présidents des
Chambres d'Agriculture de France revêtent une importance particulière, d'autant qu'elles
font allusion à une coordination des économies de la Métropole et de la Fronce d'Outre-
Mei. C'est pourquoi nous les reproduisons ci-dessous.
On verra que les préoccupations des cultivateurs français sont les mêmes que les
nôtres.
Motions votées par l’Assemblée Permanente
des Présidents des Chambres d’Agriculture, au cours
de sa l r Session ordinaire - 18, 19 mai 1954
les agriculteurs ont éprouvées du fait d’un
empirisme manifeste et d’un opportunisme re
grettable des Pouvoirs Publics en matière éco
nomique.
Se réjouit qu’un plan, c’est-à-dire une poli
tique permanente, un programme, les moyens
et la volonté de les mettre en œuvre avec
énergie et continuité, s’impose enfin aux Pou
voirs Publics et que l’agriculture y soit consi
dérée, en principe, comme une activité primor
diale.
Estime souhaitable que les Pouvoirs Publics
conçoivent la nécessité et mettent en œuvre
les instruments nécessaires à l’exécution cor
recte d’un Plan : information statistique éco
nomique valable - unité de direction et de
responsabilité des organismes chargés de l’ap
plication, s’inspirant des méthodes et dotés de
moyens adaptés aux exigences de l’économie
moderne, capables, en particulier, d’une mise
au point continuelle des principes définis dans
le Plan - et, en ce qui concerne l’agriculture,
adoption de méthodes de formation profession
nelle, de vulgarisation et de démonstration
adaptées aux besoins de la profession agricole.
(Lire la suite en page 2)
L Assemblée Permanente des Présidents des
Chambres d’Agriculture, réunie en session ordi
naire, les 18 et 19 mai 1954,
Délibérant sur le projet de 2e Plan de
Modernisation et d’Equipement 1954-1957,
dont le Conseil Supérieur du Plan a été saisi
le 1 1 mars 1954,
Prend acte de ce projet qui doit être soumis
au Gouvernement et au Parlement.
Considérant les déceptions renouvelées que
Cet appareil — dont il existe plusieurs
marques — présente un certain nombre
d’avantages :
— II n’est pas cher (son prix varie de
5.000 à 8.000 francs selon les marques) ;
— Il refroidit un pot de 20 litres de
lait en 20 à 30 minutes à une tempéra
ture de 1 à 2" supérieure à la température
de l’eau utilisée. Par exemple, si on dis
pose d’eau à 13" on pourra refroidir le
lait à 14, 15" ;
— La consommation d’eau n’excède
pas 4 à 5 litres par litre de lait à refroi
dir ;
— Cette eau peut être récupérée dans
un abreuvoir, par exemple ;
— Il n’est pas nécessaire d’avoir l’eau
sous pression.
(Lire la suite en page 2)
MARGARINE DE SOJA
Une nouvelle margarine, exclusive
ment formée de soja (le sel et la vitamine
A exceptés), vient d’être lancée an mois
de décembre, par Shedd Barthush Eoods
Inc. de Détroit (Michigan). Ce produit
est formé d’huile de soja et de lait et ne
contient aucun produit d’origine ani
male.
« C’est avec le plus grand plaisir que la
Chambre d’Agriculture de Meknès et les pré
sidents des organismes coopératifs régionaux
vous reçoivent aujourd'hui en ce banquet
simple et amical, dans ce cadre verdoyant de
notre campagne meknassie, pour vous remer
cier d’abord et fêter ensuite un des nôtres,
Emile Abdelli, fait Chevalier de la Légion
d’Honneur au titre militaire ».
M. Aucouturier remercie toutes les persona-
lités régionales et plus particulièrement le gé
néral Parlange.
« Notre ami de toujours, qui commandez la
Régicm par intérim en l’absence de notre chef
de région, M. le général Miquel, parti ces
jours derniers en congé et auquel je vous se
rais très obligé de transmettre nos vœux de
bon repos et nos sentiments de respectueuse
sympathie ».
xxx
« Nous avons voulu ainsi réunir autour de
la représentation des agriculteurs français et
marocains, autour de vous, mon Général, tous
ceux qui ies ont aidé dans la période difficile
que nous venons de traverser, où nous avons
dû lutter contre les incendies criminels pour
sauver une moisson qui n’est pas seulement
la nôtre, niais, d’abord et surtout, celle de
toute la population marocaine. Certes, il y
eut des incendies, trop nombreux hélas et par
ticulièrement en bordure de la Circonscrip
tion des Zemmours, mais, l’organisation, d’une
part, le zèle, le courage, la volonté de toutes
les autorités régionales, civiles et militaires,
françaises et marocaines et, des populations
entères du bled, groupées autour de leurs
chefs, a permis d’éviter le pire et, s’il était be
soin de justifier cette affirmation, je dirais
simplement que, si le nombre des incendies de
récoltes a quadruplé cette année, du moins les
si'perfides brûlées n’atteignent pas le double
i es années précédentes : ces indication* signi-
*i mt l’éloge de tous ceux, autorités, police,
gendarmerie, pompiers, population, qui, spon
tanément et dans une coordination parfaite,
ont voulu vaincre et gagner la bataille de la
moisson. Certes, celle-ci n’est pas encore tout
à fait terminée, mais le sera sous peu de jours
et les résultats obtenus sont dignes de l’orga
nisation, de l’esprit d’équipe et de la compré
hensive cordialité qui animent, sous In hou
lette de M. le général Miquel et, pendant son
absence, sous la vôtre, mon Général, les au
torités, d’une part et, toutes les couches de la
population française et marocaine du bled.
« Celles-ci ont lutté ensemble dans une
union étroite et dans un esprit que les adver
saires de l’œuvre française dans ce pays fe
raient bien de méditer ; car. si ce sont des
mains criminelles qui s'emploient à cette be
sogne, l’on peut assurer sans risque de se
tromper, que l’esprit qui les anime n’est pas
marocain ».
« Aussi, tant au nom de notre Compagnie,
qu'en celui d la Chambre d’agriculture maro
caine et ceci aussi est un symbole, au nom en
fin de toutes les populations du bled, françai
ses et marocaines, qui travaillent dans une
atmosphère de sympathie réciproque et de cor
dialité, laissez-moi remercier simplement et du
fond du cœur les artislans de cette victoire,
d’abord, M. le général Miquel, qui a su vou
loir organiser et coordonner la lutte, à tous
les échelons et qui mérite bien les sentiments
de reconnaissance que noua lui adressons ; à
vous, mon Général, qui continuez avec tant
de bienveillante fermeté à assurer la direction
de notre Région ; au Secrétariat géné
ral de la Région ; d M. Estève, chef du Terri
toire civil ; d MM. les contrôleurs civils ou
officiers des A. chefs des Circonscriptions
de Meknès- Banlieue, d’El-Hajeb et d’Azrou
et d leurs adjoints qui se sont dépensés sans
compter ; d M. le délégué urbain, à Son Ex
cellence le Pacha et, à tous les chefs maro
cains, à la police, à la gendarmerie, aux sa
peurs-pompiers, au P.T.T., aux corps de trou
pe de la Région, à l’aviation civile et mili
taire en particuier, qu a rendu de signalés ser
vices ; enfin, à toute la population française et
marocaine du bled qui, spontanément, s’est
portée avec rapidité vers les lieux sinistrés,
nous adressons nos remerciements émus et nos
sentiments de gratitude ; que je vous deman
derai, mon Général, de bien vouloir transmet
tre aux intéressés.
xxx
« Un attentat odieux, que nous déplorons
avec douleur et sincérité, vient de faire, après
d’autres, une nouvelle victime à Casablanca,
notre ami, le docteur Eyraud, vient de suc-
(Suite en page 2)
LA
en
v
SITUATION AGRICOLE
France au 1 er juin 1954
OICI quelle était, au 1er juin dernier,
la situation agricole en France, d’après
les renseignements fournis par le mi
nistère de l’Agriculture.
Conditions atmosphériques
Le mois de mai a été caractérisé par une
très faible pluviosité sur la plus grande par
tie du territoire (à l’exception de certaines
régions du Midi, du Massif Central, et de la
Vallée du Rhône et des Alpes. Les tempéra
tures ont été le plus souvent très basses pour
la saison.
Les conséquences agricoles de ces condi
tions atmosphériques ont été un très grand
ralentissement de la végétation. Les réper
cussions les plus graves porteront sur le défi
cit des premières coupes qui devaient consti
tuer la partie la plus importante des réser
ves d’hiver de fourrage.
Céréales
Les superficies consacrées à la culture des
céréales totalisent, au 1er juin 1954, 8.412.400
hectares, contre 8.131.100 hectares au 1er
juin 1953 (dont, pour le blé, 4.448.000 ha au
1er juin 1954, contre 4.123.000 hectares au
1er juin 1953).
Bien que les surfaces plantées en céréales
soient plus importantes cette année, on esti
mait au 1er juin dernier que la récolte serait
moindre qu’en 1953. En effet, les tempéra
tures anormalement basses du printemps et
la sécheresse prolongée ont été peu favora
bles au développement de la végétation, par
ticulièrement pour les céréales de printemps.
Les premières prévisions de récoltes, établies
au 1er juin (qu’il faut interpréter prudem
ment, les conditions atmosphériques de juin
et juillet pouvant les modifier sensiblement),
donnent un total de 141.457.308 quintaux,
contre 155.539.100 quintaux récoltés au total
1953-54. Ces prévisions comprennent notam
ment 84.144.900 quintaux de blé (contre
89.811.300 quintaux récoltés en 1953-54).
Pour le maïs, les superficies cultivées pa
raissent devoir encore augmenter cette an
née dans quelques départements nouvelle
ment producteurs.
Pour le riz, contrairement aux premières
prévisions, les surfaces cultivées seront sen
siblement les mêmes qu’en 1953.
(Lire la suite en page 2)
la signification des dénominations commerciales
des principaux insecticides
D
EPUIS quelques années, le nombre des nouveaux insecticides s’est considérablement
accru. En outre, ils sont désignés, dans le commerce, sous des noms différents, qui
rappellent assez rarement leur nature et leur composition .Chaque firme a trouvé
dénomination particulière. Il en résuit e, pour l’agriculteur — et. souvent, pour le
détaillant non spécialisé lui-même — une e xtremc
aussi bien à l’usager qu’au fabricant.
confusion, regrettable et nuisible
C’est pourquoi nous croyons rendre servi
ce aux uns comme aux autres, en donnant,
ci-dessous, la liste des dénominations com
merciales d’un certain nombre d’insecticides
les plus répandus, en indiquant le nom du
produit auquel elles se rapportent.
Cette traduction nous semble d’autant plus
utile et nécessaire que ces substances n’a
gissent que par la quantité de produit pur
qu’elles contiennent et qui constitue ce qu’on
appelle leur « matière active », souvent in
diquée, sur les récipients ou étiquettes, sous
les initiales : M A. Selon les traitements à
effectuer, cette proportion de matière acti
ve varie, et c’est elle qu’il faut connaître.
sy
<=>LJ un
Comme on le verra par cette liste, d’ail
leurs incomplète et qui ne comprend d’une
part, que les insecticides et, d’autre part, par
mi ceux-ci, que les plus employés aujour
d’hui, la synonymie est considérable, un mê
me produit étant désigné sous plus de 25
par Émile MIÈGE
appellations différentes — et il est fort pos
sible que nous en ayions omis quelques-
unes :
Sacfagam - Solgam - Supersanisol - Terri-
gam - Tipigam - Tupic.
S. P.C. — MA : Sulfure de polychlorocycla-
ne. — Braconyl - Clorane - Isocolor - SPC
appâts - Dynamic (dérivés du H.C.H.).
T. T.C. — MA : Trithiocarbonate de chlo-
rocyclohexane. — Néoclor (dérivé du H.
C.H.)
S.N.P. — MA : thiophosphate de diéthyle et
de paranitrophényle ou Parathion. — Bladan
E 605 - EstiT.il - Etilon - Ekatox - Kriss -
Mitchel - Parathion - Paraphène - Parathiol
- Parathion St-Gobain - Pacol - Phosphémol
(Suite en page 3)
PRODUCTION MONDIALE
DU LIN
Avec 123,4 millions de bushels, la ré
colte mondiale de graines de lin reste
inférieure de 3 7c à celle de 1952. Elle
est à peine au-dessus de celle de 1951,
la plus faible depuis 7 ans. La baisse a
été sensible en Argentine, an Canada, en
Uruguay et en U.R.S.S. Le progrès aux
Etats-Unis a compensé la chute en Ar
gentine, mais l’avance dans l’Inde n’a
pu balancer la décroissance ailleurs. Les
Etats-Unis, qui n’ont pas moissonné
moins d’un million d’acres de lin, sont
les premiers producteurs du monde. Le
Minnesota, les North and South Dakota,
représentent, à eux trois, 94 7c de la
récolte américaine, d’après Foreign Crops
and Markets.
La France, dont la production moyen
ne, de 1935 à 1939, était de 4(54.000 bu-
shels, en a produit 728.000 en 1952. Le
Maroc serait le premier producteur
d’Afrique, avec un peu plus d’un million
de bushels.
UNE LOUABLE INITIATIVE
f LS sont nombreux les colons
désireux de s'évader avec
leur famille vers des régions
qui les changeront un peu de leur
tled.
Le choix ne manque pas ou
Maroc où, quoi qu'on en dise, de
gros efforts sont entrepris chaque
cnnée pour nous permettre de
mieux nous reposer.
Parmi tant d'efforts je tiens à
signaler celui réaliser par le
sympathique concessionnaire de
la charmante plage de Fédalo.
J'ai nommé M. Bedouk.
Afin de permettre aux gens de
l intérieur du pays de passer d'a
gréables vacances à la mer, ce
brave homme, et cet homme
brave, a fait construire de char
mants chalets qu'il a installés sur
la plage même.
Bien conçus, bien aérés, ces
chalets offrent tout le confort
nécessaire. Ils ont de plus l'inesti
mable avantage de n'être pas
bien cher.
Grâce à cette initiative de
nombreux colons, désireux de vi
vre quelques journées tranquilles
au bord de la mer, sur une plage
sûre et propre, sont assurés de
réaliser leur rêve.
Bravo M. Bedouk, toutes nos
félicitations pour votre initiative
en faveur de ceux du bled !
L'AUTR
Dichlorodiphcnyltrichloréta-
Agiral - Arkotine - Dédélo
Didicide - Gésarol - Lita-
Operactif - Quinophène -
PAUVRE GARÇON !
ON cœur est d'une telle
nature qu'il s' a p i t o i e
immédiatement sur les
grandes misères de notre pauvre
monde.
failli
mon
LA « GRANDE DAME >» DU MAROC
L A plus grande dame du Maroc c'est, vous l'avez sans doute
déjà deviné, la S.MD. Imposante, majestueuse même, puis
sante, dominatrice, elle courbe tout le monde sous sa loi.
Son prestige incontesté de grande dame l'élève au dessus des
petites contingences humaines de ses fidèles abonnés.
Ses décisions sont sans appel.
Elle ne connaît qu'une lot : la sienne !
Votre compteur ne marche pas : c'est de votre faute. Vous êtes
en panne de courant : attendez !
Quoi qu'il vous arrive payez d'abord, après on viendra chez
vous et invariablement vous vous entendrez dire sentencieuse
ment : ce n'est pas du ressort de la S.M.D., faites faire la répa
ration à vos frais, nous reviendrons ensuite voir si c'est conforme
au règlement.
Tout comme le gendarme de Courteline, la S.M.D. est sons
pitié.
Superbe, dédaigneuse elle vous rend visite tous les mois, c'est
pour encaisser.
Un peu de souplesse serait souhaitable, mais allez donc deman
der cet effort à cette grande dame !
La preuve c'est que j'ai
pleurer ce matin en lisant
journal quotidien et préféré.
Voilà ce que j'ai lu :
— Le toréador espagnol Luis
Miguel Dominguin o quitté New-
York par avion pour la Califor
nie, où il compte passer quelques
jours et rendre visite à des amis.
Jusque là ça va, mais lisez la
suite :
— Interrogé sur son intention
éventuelle de revenir dans l'arè
ne, le toréador a déclaré :
« On est jamais sûr de rien,
mais, ce que je sais, c'est que
j'ai beaucoup travaillé toute ma
vie et que maintenant je suis fa
tigué ».
Ce « fameux garçon » a tren
te ans et possède environ trente
millions de pesetas.
Je pensais alors aux colons
qui se plaignent toujours. Que
sont, en effet, leurs petites fati
gues de 365 jours de travail par
an durant 30 ans à côté de la
grande fatigue de ce toréador î
On a bien raison de dire qu'il
y a toujours plus malheureux
que soi !
D.D.T. M.A.
ne. — AF 41
- Dédépoudre
roi - Majirol
Schlodète.
H.C.H. — MA : Hcxachlororyclohexane. —
Acricide - Agrocide - Hexacortil - Hexafor
- Hexalo - Hexapoudre - Hexoper - Insec
ticide Khulmann 291 - Litexa - Mitchell He-
xa - Insecticide SACFA - Soprocide - Sy-
nexa.
LINDANE. — MA : Isomère y du H.C.H. —
Braconyl gamma - Dorygam - Exam - Ga-
mactif - Gammas-vers - Hexamul - Isotox
- Insecticide Kuhlmann N 291 - Lindacortil
- Lindalo - Lindapoudre - Lindamul - Lin-
daterre - Lindex - L. Indox - Mitchell gam
ma - Pulvogam - Quinogam - Rhyntox -
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CONNAISSANCE DE LA PLUIE
Un savant australien, le Dr Bowen, vient
d’émettre une théorie nouvelle sur la plu
viosité. Suivant le Dr Bowen, il existe une
relation étroite entre les fortes chutes de
pluie et les pluies de météores à travers les
quelles passe, chaque année, la terre à des
dates connues (mai, juin, juillet, octobre,
novembre, décembre). C’est environ trente
jours après le passage dans ces nuages mé
téoriques que se produisent les fortes on
dées. Tel serait donc le temps nécessaire
pour que la très fine poussière météorique
traverse de part en part l’atmosphère, jus
qu'au niveau, où, rencontrant des nuages,
ces particules en déterminent la précipitation.
Les observations ont été multipliées dans le
Pacifique, avec l’aide d’avions dont les ap
pareils ont enregistré, lors des chutes de
pluie, la présence dans l’air de minuscules
noyaux. En somme, la découverte du Dr Bo
wen consiste à attribuer à des poussières cos
miques toutes les chutes de pluie inexpli
quées et à rapporter à l’absence de ces pous
sières le beau temps ( qui persiste à certai
nes époques, malgré un ciel nuageux. Cette
théorie vient renforcer la thèse des adeptes
de la pluie artificielle : les chutes de pluie
potentielle seraient beaucoup plus abondan
tes qu’on ne l’imagine et l’insémination ar
tificielle des nuages aurait donc un champ
d’action considérable. On entrevoit toutes les
conséquences qu’on peut tirer de ces faits
s’ils s’avèrent exacts.
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