Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-05-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 24 mai 1944 24 mai 1944
Description : 1944/05/24 (Numéro 1340). 1944/05/24 (Numéro 1340).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510957d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
HaaM~EMMMAÏMM
N* KM M~ AMtËB
1 FRANC
MtX &E LABOMMEMEKT
Oman laa
rMMe et"Etranger (Affr. t6duEtrangM (atttre pays) aaa ft. 44
JO~ML DES DEBATS
MDACTtOH et AMMMtSTRATtOM
PROVtSOIRBMENT
1~ RueTeMjth.. n
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
~dfMtt <
BC~TS AWttt)BCtJEfjjC. C. t. C'crmc!t-?err~n
Ctermont-Ferrand, ïe 22 mat
L'EXEMPLE DES MERES
Dans toutes les villes d~
France, la journée des mères
a été célébrée dimanche avec
ptété. Car ce fut une célébra-
tion plutôt qu'une fêt&. Le mot
< fête a disparu du vocabu-
laire français. Tout ce qui im-
plique d'idée de réjouissance pa-
raît un contre-sens, alors que
tant de deuils, de misères, de
ruines et d'angoisses sont ré-
servés aux Français. Les mères
de famille, plus que quiconque,
ont de lourdes croix à porter,
et leurs angoisses ne sont pas
que les angoisses présentes. En-
tourées de leurs petits, sans
chef de famille bien souvent,
elles pensent :'ux proches lende-
mains, qui, peut-être, seront
plus tragiques encore. Le fNcps
qui passe n'apaise pas ~urs
craintes elles songent que
chaque jour qui s'écoule les rap-
proche davantage peut-étre
d'un terme redoutable. Et ~'est
pourquoi elles ont besoin de
toute l'affection et de tout le
soutien de leurs enfants, pour
accomplir leur tâche avec la
plénitude de leurs forces mora-
les. Les marques d'amour de
leurs petits qui avaient bien
des peccadilles à se faire par-
donnée, et les hommages una-
nimes de la nation en cette
journée de dimanche, furent
une douce consolation et mar-
quèrent pour elles un répit sou-
riant. au milieu des affres quo-
tidiennes des bombardements,
disettes et terreurs de toute
sorte, dont leur cœur de mère
connait les cruels sursauts.
A Paris comme à Vichy et t
partout en France, ce jour
fut l'objet d'un culte unarume. '1
La veille, le Maréchale chef de
l'Etat, avait reçu une déléga-
tion des mères de famille de
Seine-et-Oise. Et après avoir
adressé à toutes ces mères des
paroles de bienveillant intérêt
et des félicitations pour le cou-
rage tranquille avec lequel el-
les accomplissaient leur tâche
journalière, il leur faisait don-
ner lecture du message qu'il
leur adressait au mois de mai
1941. Les paroles qu'il leur
adressait il y a trois ans sont
toujours actuelles <: .Mères
de notre pays de France, votre
tache est la plus rude, elle est
aussi la plus belle. Vous êtes.
avant l'Etat, les dispensatrices
de l'éducation. Vous êtes les
inspiratrices de notre civilisa-
tion chrétienne. Et il souli-
gnait avec force que la mère
< par la générosité de son
cœur. fait rayonner autour d'ël-
!e l'amour qui permet d'accep-
ter les plus rudes épreuves
avec un courage inébranlable i:
C'est sous le signe de l'unité `é
morale qu'eurent lieu ces tou-
chantes célébrations de l'unité
morale, qui, pour la survivance
de notre pays représente la
plus impérieuse des nécessités.
<: Les mères font rayonner au-
tour d'elles. l'amour qui permet
d'accepter avec courage les plus
dures épreuves disait le Ma-
réchal. Prodige rare, alors que
les frères ennemis, dans une °
patrie bouleversée dont il fau-
drait atr contraire cimenter
toutes les forces morales, sont
ecL proie aux divisions et aux
en. proie aux divisions -et aux
haines. Ces haines sanglantes
qui ne supportent aucune con-
tradiction, poussent un Fran-
çais à tuer un autre Français.
quand, dans la discussion, il
n'est pas de son avis. Sans
compter les terroristes qui
tuent pour tuer, et qui, froide-
ment, abattent une malheureuse
mère de famille. la grand-mère
et les enfants au berceau.
Quel rôle magnifique pour
toutes ces mères douloureuses
d'arrêter, d'apaiser toutes ces
haines déchaînées qui condui-
sent une patrie à la mort cer-
taine. et ~e ramener les hom-
mes à la grande loi d'amour,
source- de toute vie < Aimez-
~OMS les uns les autres.
MS~MM~CfS
M/ ~f~fc~r. Mr~w
t.e Mertet)t'Etat.arctu, )< M mdetM'M'"M cent!uftM par M. ttenMtK t< têt <-a{trenittrxtten prefeeteritte.
ftt)~ M. Htnri Haye Martetto) tM a*i)<< cte VarKtiUM, su)*)* par ta mu-
nie~~ftt srdttae. tt'~ncten* cembattant~ tta Sai-
neet-OXM oyttnt & feur «tt M. e'r-
ma)M. et Mtt croupe pxtriée reunie tmtour de teur <)rapMm.
winrent ettrir im ehet de t'Etat te
MmnJgna~e de teur f)retpeettteut xMachement. (O.F.t.)
M. PhHîppe HenHot f!étr:t ie cambHobge
~1 d~ne coion!e d'enfants
Vichy. nMtl. Sont !e titra Les
ca.tubrit'teurs d'enfants-, M. PtxtiM'e
Henriot. suerctatre d'Etat à In Propa-
f?afKte et à l'Jnformation. a. dans soc
e<)ito!-iat du Radio Journat de franco.
stigmatisé, dimanche. )e vol iguobte'.
commisâ.AuzeUpstPcy-deDûmet.où.
dans un centre d'entants refusiei! dea
vities bombardas, tes maquisards
ont emporté au cours d'un raid terro~
ristp la lit&rie.fes couvertures et te
matériet de toute nature sur lequel iis
ont pu faire main basse.
.S'adressant a.ux mèfe~ trançaf~es.
M. î'hilippeHMiriot s'est férié:Vos
gosses, tes Anglais vous disent tou~ les
jt'ut-ii'~ex~diez-Iessansretat'uA~
eampagna pour qu'ils soient à f'abr).
V Qt ceux du gouvernement franciuj.
puisque, pour uuefms. Us étaient
d'&Mot'd.
M. Heurtot év~ue les sacrifice*' cnn-
sentis par !esm)-rfs pour quêteur!!
enfants soient (louinettemcnt couches~ il
ta.ca.mp.tscc.
Vous le savez bien Combien de
nuits avezvous passées; mactans. &
gretot'er chc~ vous parce nue le t~u
que vous avic!. Youa t'avez mis sur io
Ht de l'enfant t. Scut~me.nt. les pa-
trtote<, ne s'occupent -pas de Mt&.
Quant ils <~ntfr&:d.i)s: .prennent tes
rouvN'ture~ ta où et!<'s sont, et même
sur ie.)ftue~ petits qu! commençaient
A croire qu'Us )X)urr:uent reposer tran..
quiHes. Et que dis-je t )) s'agit bien
d~ couvertures On prend les IiM eux-
mêmes. On emporte tout,
M.m):uts de France, cf~nctut M. PM-
~ippe Heuriot. vous q)tt Méritiez tout
pourvosent'ants.quedites-Yonsdeco
patriotisme qui consiste. ;t depouiUer
les Tôtres du neeessajre î
Comjtrcncz-vous maintenant pourquoi
tes speatiers d'A~pr et de Londres me
répètent pattez-nous des A.Upmandj 7
Comprenez-vous qu'ils M'aiment p;)S que
je parte de la l'Tnttce ? Cette FMtr.co
(font Us se disent ;cs deîcn'.eurs et les
libérateurs, cett? Franea à qui Us affir-. ·
ment qu'ils vont renurR la prospctite
et l'abonuafM'e Cette France, iis en
ont {ait ~eur terr't'~re a piUer et a
exploiter; I.a mitrai1:ctte à l'épayie il 7
exuhMtfr. I.
te revoivcr au poing. ils terrofiscm les i
viltascs et les vmes. tts assassinent t
SUR LES DtVERS FRONTS
B! Me, dafs cornets a~Mf~ Poate-Cafvo
LE CALME CONTÏNUE DE RÉGNER A L'EST
Grand quartier général du Fuh-
rer.23 mai.– CoHiOtt~iK~Mcttu
h0tt< C
Sur te front d'ttat!e tntrMiettate, de
PUt~tantM tertM ennemies, d'infaxtwit
et dt chars ont poursuiti )eur< attaquer.
dont te centre de gravite se trouve dans
te Moteur de LMott~Pente-Carve. t-'en.
MMH~ qui avait rëusat, une fois de ntus,
& nenetrer dans Met), aune contre-attaoue tnmteO'~M.
De même, dans la rë&i&n située au
nerdLest tanues ont rejeté t'adxer~aire tfert te «td
r.
Ra~s amer!ca!ns sur rANema~ !M et CMtre
L& Luftwaffe attaqoe des objectifs daas t'est de i'ÂBgteterre
OM formathxM de chatte ameritainM
ent efteetMC, hier, dee attaaoes centre dBt
toeattlet de fAOemaene Ou Nord et de
t A))en <oee ré~toa!. )t y a dM pertes parmi ta
poputatton. Deo batteries jeseres de O.-e.
atMtHu 3t appareit! ennemie.
t-a ouit dernière des bombardiert hfi-
tannitMO! ont ettettue mte atta«M Mr-
rariete sana tieioiMté eoatre BuiOmurt
*t f<"estt
mM dee ttertes. Bien oue tt< mndtMeM
atatMphertt~ette. 3t t)«e ~ttattm.
URE AUJOUJM)'HU!
Le 6(Mntf!M~e
R<~
Ct ?niH)t
Tron.
t'~totreVaUet. 1
L'AV!AT!OM AMCLO-AHERMAtME B8MBARM
CEUX LOCA~TÊS BE LA SEMÈ-~FÉRKME
Oa compte jasq~à preseat 21 mert< et 62 Me«M
PMts. M Mt. VendfMi Mtf, tt met.
)'af)*t«n anetfMtmtttent <<«««fS«n*-)n
Mttdant Hnteh«t* )M~*ttu< mtotBtiOtt&tt M't ttMMteftttt* tt M Mt im-
tmtMbte'fMMbttt tehtttntext [Mtntt<* att «Mtem
JttMtu'à ertMKt. et e~tMMnt* hteuM. Ptueiaur* tte ««)«<.
~tttifMMttt attttntt, ont été trfM't)
~a coarf fm eJ&orMJf raJM~NM
quiconque CMtr dépta.it ou leur parait
unec'btc. !!stit'ettt)Mursott~(.'u-
nuypr. en attctxtant que tes Angt~fs
deb.tnïu<'at. piHpnt tes bufMux {~
tabac pour fnmef. IM épiceries, pnur
n')Us th~nt p-mr montrer qu'ibt s ttoutab'<*s. tts menacent pottr )c p~atstr
tje faire trMuMpt' ceux qut. «e t'euvent ricn contre eux. tb atMt-
tent tM fcmnn-s ou ils les entevent. et.
faute de mieux. Us piMent tes cokmies
d enfants ? (O.F.I.-UQVM).
LE CARBtNAL VAN ROEY. PRIMAT CE BELG~tJE
~oe Me ~c/?~e /?/'o~a~M
CONTRE LES BOMBARBEMENTS AERIENS
Bt'uxpUes. M mai. DM corr~p~t-
~~trM~cr ~e r~.F.
Une lettre paierais Rocy. primat de Belgique & été lue hier
matin dans ~utes tes ésriiseg du paya. On
y relève notamment le passage suivant
<[ Cette lettre est. avant tout. ujne aup-
plicstîon, une protest.atïon aussi & pro<
pos des bombardements aLéï'ien& o~i se.
ment la mort et la dévastation ea Bel-
gique.
Je voudrais d'adresser aux gouveme-
ments de l'e.tnDtre brH.&nniquc et des
Etats-Unis d'Àmërique. Je voudrais m'a-
dresser t'opmion publique des puissan-
ces
est soumise & des attaques aériennes con- 1
tim~es. de Jour et de nuit. d~m~ l'ta-
tention. declare-t-oa, de détruire tes Ra-
res. Jes noeuds et let iost~~Mooa ferrc~-
viaire*.
< Cea attaques, par )[& façon dont el- ¡
les sont; exécutées, font couler, presque
chsLque fois. dM f!ots de ssme c& pro-
duisent daïls nos a~srtomcratioca urbai-
nes et campâgnardss dea r~.tmes~ inouïs
et. irrépa.raibles. Déj~ des ntH~ers de nos
concitoyens ont~ trouve una mor. horrtbte
sous les decoEnbres de leurs demeures ott
dacs les abris effondra où i~s M
croyaient en sceut~të.
Nos viUes principaïes, à commencer par
BruxeUcs. Liése. Gand et Ch&rteroi, ne
présentent pfus. da~ïs des quartiers en-
ttûrs, qu'un anioneeUement de ruines. A t
et ont redutt tM têtM de paat ou':) await j ¡
reusst a établir hier au data du Uri. 1
t-M MtnOatste-Ca~m. Lennemi y a sub) de toufftts 's
pertes sant remfMfter ctt. ttatts <« ft~'OH de FMdi. mM <«f.
matian d'a*i attattue. ta nutt Oami~rt. aMe ptoin MM-
ets. dM MtetttM~ motorisées enMmMz.
Sur front de t'Est. des combats totaux. Sur ta Oniestr inté-
rieur, au sud de Dubesari. Mne beutie du
tteuve a été tibéree et un groupe tte
combat botthMiqua aui s'y trouvait en'
cereteaetea
CM avhmt de Mmbat rapidt: attenmnth
ont aM~Mt aMe meett t~det'Aasteterredet'Est. 11.
VM~enta cem&afs iaen«M
aa-~eMM ~c R
et J< la Baj'~a<
EeH:n. 9? met). Des form~itMts de
bombardiers ~OTUtajn~ric-~m oct suf-
vole aujforte pro'cctfoK de chasse. ;t NorOaest de fAHem~nc, Les forées de
entrÉes fn action.
ne TiotMtts ea~agcmccts a&riem ont
M Mcu ~x-d6MQ Les contrats aërfens &e stmt pourstuvis
Mt-dMStts de la mer Ba~tQue. Les com-
bats entre les chMseurs iUlemancts t<
les chasseurs à long T&yon tt'actinn
!tm)!ricttns ont été p~rttcuti&rement
&ch~rN6a, maiftr~ de mauvaisea cojttisns atmosph6W<;tMs. Lt D.C.A. & ou-
ïert an tea tr&s efttc&ce contre ~es &
p~ref~ entense de BaK~qua,
imm&tXttmMt t fM)t e
Damt UBt h)et)it< Mitine. tt< MU!tt tent esat'mMt tawwtxau. Bem~iMOt M «uat)~-Utt mert. ao F.t.KtHfM ) >
Le bitan du rz!d meartner
contre Or!eMM
s'eieveà 1C3 nmrtt, 87 MeMe<
OrMans, 22 mai. Ce mat:n. )< Mf«t
Bfe<tKMtùa par t'attiatiea !tnx)e-amcritatur Ot)e«n~ et une BMnnMux <)tn< fa nuit ttu it au M maf, éta't de
tM ntorta et S7 t)tt
Da nombrsuaca WtCttaMs so<*t atMA~~
tout tes dtcemt b)~n)eda <<* tout ehjeetif mttt.nr<. LM pfe{*ct)MM
Mnt temhM à )Mu ded )neu)!)
<26m~sâT
Tours. 22 mat. Le h))*n d« tMMMbaf.
OenMnt tt* Taurt ttfMttM pi attt[te-«tnert<:ajnt <M mai. etftjt, M aeir. a M heurM, tte
t!a nMrtt tt27e immeuMs! ont été totatement detruttt
et miite f~awemMtt MKt«nxMtge~. (O.F.I.).
peu près sur toute la surtaoe du pays r&-
tnent~ la mort et Ja. deso:~tion.
Des bombes explosives et même incen-
diaires sont jetées aveu~ment. au ha-
sard, sans discernement, s~r des kilomè-
tres c&rres d'ageiomeratt~s bâties. H
est manifeste –nous le voyons et notis
t'affirmons qu'on ne ~rend Da~ tes
précautions qut sont iad%pecMMes. et
qu'il est possible de prendre. Comment
justifier, des lors, cette conduite devant
!a raison et ta conscience humaines ? 7
On nous dit encore ne demeurez pas &
proximité des e~res de formation et des
embranchements de chemins de fer. Mais
jusqu'où s'étend zmne dangereuse.
nuand on coMttte que des bombes font
des victimes et s'abattent sur tes habi-
tations jusque plusieurs kilomètres de
ces objectifs Et puis. où veut-on que se
réfugie une population d'une densité si
etevee dans un pays couvert de chemins
de fer ? Dans ces moments d&nxaisse
extrême. Je fais- un'appei pressant t la
raison et à la conscience des chefs res-
ponsables.
Àtt nom de la Betelque. }e leur de-
mande d'avoir I&s ega-rds nëcessaircs pour
la vie et les foyers ~de ces citoyens sans-
quoi le monde eivitisé constata.vec horreur. !<: traitement incuï inflige &
nn pays innocent, t
~eerca été oefert a ~'occasMM
~Nprocet
de M &«!~ce
CiM du Vatican. M att). Le mocde
cathotique suit avec un grand urtëret ie
proc~t de betUtie~tiot) du pttpe Ke X.
Ce p~QMa & aLt.Èemt. vpRdrecii &on point
cn'RuDant: avec l'ouverture du cercueit
du pontite mort en itout I9U.
On s~tt ffue )a condition premtère &
toube tmatifica~ou est ï& coastatt&tion.
pM :e trthunal du V~tic~a. de l'identité
de Itt personne qui doit etf'e béatifiée.
Les médecins opérant eti présence du
tribune) de be~UficaUoa' ont examine )a
dep oueteues vertebrqi. qui seront couser-
~ees comme reHquM.
Leg
émigré aa Caire
démiMionnerait
1~ C&it-e. mat. M. Georges Pst
pahdf'Mu. pr~ntier ministre du f[<
vfrnement eroc emigrt. Caire, a decfat'ë. uans une aUMutmn
radifttftffuse~. f}))'jl avatt !'intfntt préseatcr 9~ d~mis~ion A'['ex-roi Go«r-
f!t's. On penst cfu'it s~M ch~r~é f (O.F.t.-Ra~as~
t-e e
ACCROISSEMENT
de i'actMte Mfonavate
Toluo. 22 nia~. CoMmu~uf;
dM .aK
Cme ternmtten ttecMMtTtt~ cmnem!e e*<
& rmt dtt MM OmMMtMt et aa nert-Mt
dea atptt)Mt rBe Mn~ttUteri Sh:'n:t (ite Ma~
mat).
NM nmitétintercepté ttt ttvieno eett~m~a et tn ejtt
tiMtta p)œt << 92. De <.tfNes dttttN ent
L'ESSOR ÏNBOetMKO~
La p~Kpe t!a soas-s$ï
pfM~ E~euaMt th Bett
P~us de deux miUiacs de ~on-
ne.s de houiUe, extraites aunuct-
ie~Mnt, des tonnes de ïtue. d'etaia,
de fer. de ma.n~nëse, de ptto&-
phatcs p~ur ua tota! de dctfx cent
imiiiaus de :fr. en 193't. psept cent mitttons investis en viùgt:
Mts dans ritKtustrio mjntM'e.
prouvent la valeur des rossources
du so.us-sot de i'Uttfoa Judoehi-
naise et précisent J'a.cttvMé et: ~es
i initia.tives qu'eues ont fa.it nitUre.
L'industrie nidochiMoise est neo,
on s'en doute, de l'intervention
française. Sa. pioductiou. estimée
a.vitfit (& guerre, ttous le repetot)~,
& deux cent n'HHons, est peu
pr~s ctirutatement separM de ses faur-
msst'uj'ietdesest.'[iettts.i~l''u-
defation a du s'efforcer de s'équi-
per eUe-mêtne. Son soi et sou saus'
sot lui en fournissent ies possi-
bilités: matières pMmMMs et
force. Ce qu'il faut pour agir et
entreprendre avec confiance. Etta
n'a pas. hésite.
Le sous-soi .indochi.nMs est ri-
che ett charbon d'cnornMs (té-
pots s'étendent sur là ph)s grande
partie du bassin, de la. baie d'A-
)ong, au Toukin, depuis t'He de'
Kebao. A l'est, jusqu'au massif du
Uong Tneu, u. l'ouest. Des gise-
ments moins importants de char-
bon gras et demi-gras et de iignito
sont. exploites dans ies provmees
de Thai Kguyen. Quang Yen, Ninh
Binh, Tuyen Ouaag et datis la
région de Cao Gang.
Voita Je trésor Qù peut puiser
l'industrie, la source ~e vie indus-
trictte, i'etéBMnt des transfortna-
tiens nécessaires. Et c'est rubon-
dM)ea Ct'tt~ richesse, en effet,
se trouve très supérieure aux b&-
soins actuels du pays, dont la con-
sommation iatcri.eure atteint seu-
ietnent six à sept cent tuiUt! tott"
nés sur, ne l'oublions pas, une
production annuelle de deux mit-
ïions et demi, prodM&tion dont
les possibitites d'augutent~tion
sont considérables..
Point d'appui d'une industriali-
sation ~nëratisee, qui, en m:M.
.n'était deià plus a rétat de projet.
cette industrie houittere est rmnar--
fttmbtement conduite. Quarante
inii!e ouvriers indigènes et chi-
nois l'animent sous ta directiontrois cents européens ingénieurs
et contre-ma.itr.es. Etie n'a. cesse
de progresser, grâce aux apports
de capitaux et à une organisa.tton
d'ensemble pour t'extractiou, les
transports, l'exportation.
L'exportation ? EUe atteignant,
en MS'), plus d'un nMitioa de ton-
nas pour 'p!us de cent mittiMtS
de ttancs. diriges vers la Ctune,
r!e ~a.pon, Hong-Kong, le Siam, tes
tndes angtaises et Singapore.
~'exploitation date de IS&t. cU~
se fait en grande partie, a. ciet
ouvert. L'évacuation de la produc-
tion est assurée par des ports
pourvus d'un outiUage perfection-
né Hongay, Campha-Port et Port
VaUut. où se trouvent de puissan-
te's itistatiations 6~etfic[ues. des
atetiers de cribiage, des I~venos,
des usines àggtomët-e.
L'authrat.'ite tonkinois a une ré-
putation de haute qualité, ii est
cotnpa,rab)e & l'Mthraeite aRg!a.is.
La meitieure preuve de sa vateur
est que ron en importait des quan-
tités importantes en prance.
P&t' comparaison, la vateuf des
autres ressources minières de i'ta-
dochine apparaît modeste (dta
est pourtant très appreciaMe ptmr
tes besoins de l'industrie locale on
'ceux de l'agriculture.
Si )6 Tonfun parait monopoli-
ser les ressources minières, tt
convient de négliger pour autant
les mines d'etitin de Nam Pa.tùtM,
à )'est de Thâhhek, au Laos, les
petits gisements de charbon
Nbng Son, près de TouraMe. da
nickc! et de throme dans le Nard
Anjtam. de saphirs .'t I~nHin t'ou&st du C~ïnbodge, qui. tau~,
sont~ en exploitation.
Taut p&rUcutiôrenient, )a pro-
duction de l'etain n'a pas cessé de
s'accroître eUe dôpasasut eft poids
méta!. en 1999. ~eize cent viagt
tonnes, pounea deux régions ton.
ktncise et taotienne. Jusqu'an 1933,
N* KM M~ AMtËB
1 FRANC
MtX &E LABOMMEMEKT
Oman laa
rMMe et"
JO~ML DES DEBATS
MDACTtOH et AMMMtSTRATtOM
PROVtSOIRBMENT
1~ Rue
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES
~dfMtt <
BC~TS AWttt)BCtJEf
Ctermont-Ferrand, ïe 22 mat
L'EXEMPLE DES MERES
Dans toutes les villes d~
France, la journée des mères
a été célébrée dimanche avec
ptété. Car ce fut une célébra-
tion plutôt qu'une fêt&. Le mot
< fête a disparu du vocabu-
laire français. Tout ce qui im-
plique d'idée de réjouissance pa-
raît un contre-sens, alors que
tant de deuils, de misères, de
ruines et d'angoisses sont ré-
servés aux Français. Les mères
de famille, plus que quiconque,
ont de lourdes croix à porter,
et leurs angoisses ne sont pas
que les angoisses présentes. En-
tourées de leurs petits, sans
chef de famille bien souvent,
elles pensent :'ux proches lende-
mains, qui, peut-être, seront
plus tragiques encore. Le fNcps
qui passe n'apaise pas ~urs
craintes elles songent que
chaque jour qui s'écoule les rap-
proche davantage peut-étre
d'un terme redoutable. Et ~'est
pourquoi elles ont besoin de
toute l'affection et de tout le
soutien de leurs enfants, pour
accomplir leur tâche avec la
plénitude de leurs forces mora-
les. Les marques d'amour de
leurs petits qui avaient bien
des peccadilles à se faire par-
donnée, et les hommages una-
nimes de la nation en cette
journée de dimanche, furent
une douce consolation et mar-
quèrent pour elles un répit sou-
riant. au milieu des affres quo-
tidiennes des bombardements,
disettes et terreurs de toute
sorte, dont leur cœur de mère
connait les cruels sursauts.
A Paris comme à Vichy et t
partout en France, ce jour
fut l'objet d'un culte unarume. '1
La veille, le Maréchale chef de
l'Etat, avait reçu une déléga-
tion des mères de famille de
Seine-et-Oise. Et après avoir
adressé à toutes ces mères des
paroles de bienveillant intérêt
et des félicitations pour le cou-
rage tranquille avec lequel el-
les accomplissaient leur tâche
journalière, il leur faisait don-
ner lecture du message qu'il
leur adressait au mois de mai
1941. Les paroles qu'il leur
adressait il y a trois ans sont
toujours actuelles <: .Mères
de notre pays de France, votre
tache est la plus rude, elle est
aussi la plus belle. Vous êtes.
avant l'Etat, les dispensatrices
de l'éducation. Vous êtes les
inspiratrices de notre civilisa-
tion chrétienne. Et il souli-
gnait avec force que la mère
< par la générosité de son
cœur. fait rayonner autour d'ël-
!e l'amour qui permet d'accep-
ter les plus rudes épreuves
avec un courage inébranlable i:
C'est sous le signe de l'unité `é
morale qu'eurent lieu ces tou-
chantes célébrations de l'unité
morale, qui, pour la survivance
de notre pays représente la
plus impérieuse des nécessités.
<: Les mères font rayonner au-
tour d'elles. l'amour qui permet
d'accepter avec courage les plus
dures épreuves disait le Ma-
réchal. Prodige rare, alors que
les frères ennemis, dans une °
patrie bouleversée dont il fau-
drait atr contraire cimenter
toutes les forces morales, sont
ecL proie aux divisions et aux
en. proie aux divisions -et aux
haines. Ces haines sanglantes
qui ne supportent aucune con-
tradiction, poussent un Fran-
çais à tuer un autre Français.
quand, dans la discussion, il
n'est pas de son avis. Sans
compter les terroristes qui
tuent pour tuer, et qui, froide-
ment, abattent une malheureuse
mère de famille. la grand-mère
et les enfants au berceau.
Quel rôle magnifique pour
toutes ces mères douloureuses
d'arrêter, d'apaiser toutes ces
haines déchaînées qui condui-
sent une patrie à la mort cer-
taine. et ~e ramener les hom-
mes à la grande loi d'amour,
source- de toute vie < Aimez-
~OMS les uns les autres.
MS~MM~CfS
M/ ~f~fc~r. Mr~w
t.e Mertet)
ftt)~ M. Htnri Haye
nie~~ftt
neet-OXM oyttnt & feur «tt M. e'r-
ma)M. et Mtt croupe
winrent ettrir im ehet de t'Etat te
MmnJgna~e de teur f)retpeettteut xMachement. (O.F.t.)
M. PhHîppe HenHot f!étr:t ie cambHobge
~1 d~ne coion!e d'enfants
Vichy. nMtl. Sont !e titra Les
ca.tubrit'teurs d'enfants-, M. PtxtiM'e
Henriot. suerctatre d'Etat à In Propa-
f?afKte et à l'Jnformation. a. dans soc
e<)ito!-iat du Radio Journat de franco.
stigmatisé, dimanche. )e vol iguobte'.
commisâ.AuzeUpstPcy-deDûmet.où.
dans un centre d'entants refusiei! dea
vities bombardas, tes maquisards
ont emporté au cours d'un raid terro~
ristp la lit&rie.fes couvertures et te
matériet de toute nature sur lequel iis
ont pu faire main basse.
.S'adressant a.ux mèfe~ trançaf~es.
M. î'hilippeHMiriot s'est férié:Vos
gosses, tes Anglais vous disent tou~ les
jt'ut-ii'~ex~diez-Iessansretat'uA~
eampagna pour qu'ils soient à f'abr).
V
puisque, pour uuefms. Us étaient
d'&Mot'd.
M. Heurtot év~ue les sacrifice*' cnn-
sentis par !esm)-rfs pour quêteur!!
enfants soient (louinettemcnt couches~ il
ta.ca.mp.tscc.
Vous le savez bien Combien de
nuits avezvous passées; mactans. &
gretot'er chc~ vous parce nue le t~u
que vous avic!. Youa t'avez mis sur io
Ht de l'enfant t. Scut~me.nt. les pa-
trtote<, ne s'occupent -pas de Mt&.
Quant ils <~ntfr&:d.i)s: .prennent tes
rouvN'ture~ ta où et!<'s sont, et même
sur ie.)ftue~ petits qu! commençaient
A croire qu'Us )X)urr:uent reposer tran..
quiHes. Et que dis-je t )) s'agit bien
d~ couvertures On prend les IiM eux-
mêmes. On emporte tout,
M.m):uts de France, cf~nctut M. PM-
~ippe Heuriot. vous q)tt Méritiez tout
pourvosent'ants.quedites-Yonsdeco
patriotisme qui consiste. ;t depouiUer
les Tôtres du neeessajre î
Comjtrcncz-vous maintenant pourquoi
tes speatiers d'A~pr et de Londres me
répètent pattez-nous des A.Upmandj 7
Comprenez-vous qu'ils M'aiment p;)S que
je parte de la l'Tnttce ? Cette FMtr.co
(font Us se disent ;cs deîcn'.eurs et les
libérateurs, cett? Franea à qui Us affir-. ·
ment qu'ils vont renurR la prospctite
et l'abonuafM'e Cette France, iis en
ont {ait ~eur terr't'~re a piUer et a
exploiter; I.a mitrai1:ctte à l'épayie il 7
exuhMtfr. I.
te revoivcr au poing. ils terrofiscm les i
viltascs et les vmes. tts assassinent t
SUR LES DtVERS FRONTS
B! Me, dafs cornets a~Mf~ Poate-Cafvo
LE CALME CONTÏNUE DE RÉGNER A L'EST
Grand quartier général du Fuh-
rer.23 mai.– CoHiOtt~iK~Mcttu
h0tt< C
Sur te front d'ttat!e tntrMiettate, de
PUt~tantM tertM ennemies, d'infaxtwit
et dt chars ont poursuiti )eur< attaquer.
dont te centre de gravite se trouve dans
te Moteur de LMott~Pente-Carve. t-'en.
MMH~ qui avait rëusat, une fois de ntus,
& nenetrer dans Met), a
De même, dans la rë&i&n située au
nerdLest
r.
Ra~s amer!ca!ns sur rANema~ !M et CMtre
L& Luftwaffe attaqoe des objectifs daas t'est de i'ÂBgteterre
OM formathxM de chatte ameritainM
ent efteetMC, hier, dee attaaoes centre dBt
toeattlet de fAOemaene Ou Nord et de
t A))en
poputatton. Deo batteries jeseres de O.-e.
t-a ouit dernière des bombardiert hfi-
tannitMO! ont ettettue mte atta«M Mr-
rariete sana tieioiMté eoatre BuiOmurt
*t f<
atatMphert
URE AUJOUJM)'HU!
Le 6(Mntf!M~e
R<~
Ct ?niH)t
Tron.
t'~totre
L'AV!AT!OM AMCLO-AHERMAtME B8MBARM
CEUX LOCA~TÊS BE LA SEMÈ-~FÉRKME
Oa compte jasq~à preseat 21 mert< et 62 Me«M
PMts. M Mt. VendfMi Mtf, tt met.
)'af)*t«n ane
Mttdant Hnt
tmtMbte
JttMtu'à ertMKt.
~tttifMMttt attttntt, ont été trfM't)
~a coarf fm eJ&orMJf raJM~NM
quiconque CMtr dépta.it ou leur parait
unec'btc. !!stit'ettt)Mursott~(.'u-
nuypr. en attctxtant que tes Angt~fs
deb.tnïu<'at. piHpnt tes bufMux {~
tabac pour fnmef. IM épiceries, pnur
n')
tje faire trMuMpt' ceux qut. «e t'euvent ricn contre eux. tb atMt-
tent tM fcmnn-s ou ils les entevent. et.
faute de mieux. Us piMent tes cokmies
d enfants ? (O.F.I.-UQVM).
LE CARBtNAL VAN ROEY. PRIMAT CE BELG~tJE
~oe Me ~c/?~e /?/'o~a~M
CONTRE LES BOMBARBEMENTS AERIENS
Bt'uxpUes. M mai. DM corr~p~t-
~~trM~cr ~e r~.F.
Une lettre paierais
matin dans ~utes tes ésriiseg du paya. On
y relève notamment le passage suivant
<[ Cette lettre est. avant tout. ujne aup-
plicstîon, une protest.atïon aussi & pro<
pos des bombardements aLéï'ien& o~i se.
ment la mort et la dévastation ea Bel-
gique.
Je voudrais d'adresser aux gouveme-
ments de l'e.tnDtre brH.&nniquc et des
Etats-Unis d'Àmërique. Je voudrais m'a-
dresser t'opmion publique des puissan-
ces
tim~es. de Jour et de nuit. d~m~ l'ta-
tention. declare-t-oa, de détruire tes Ra-
res. Jes noeuds et let iost~~Mooa ferrc~-
viaire*.
< Cea attaques, par )[& façon dont el- ¡
les sont; exécutées, font couler, presque
chsLque fois. dM f!ots de ssme c& pro-
duisent daïls nos a~srtomcratioca urbai-
nes et campâgnardss dea r~.tmes~ inouïs
et. irrépa.raibles. Déj~ des ntH~ers de nos
concitoyens ont~ trouve una mor. horrtbte
sous les decoEnbres de leurs demeures ott
dacs les abris effondra où i~s M
croyaient en sceut~të.
Nos viUes principaïes, à commencer par
BruxeUcs. Liése. Gand et Ch&rteroi, ne
présentent pfus. da~ïs des quartiers en-
ttûrs, qu'un anioneeUement de ruines. A t
et ont redutt tM têtM de paat ou':) await j ¡
reusst a établir hier au data du Uri. 1
t-M MtnOats
pertes sant remfMfter
matian d'a*i
ets. dM MtetttM~ motorisées enMmMz.
Sur front de t'Est.
rieur, au sud de Dubesari. Mne beutie du
tteuve a été tibéree et un groupe tte
combat botthMiqua aui s'y trouvait en'
cereteaetea
CM avhmt de Mmbat rapidt: attenmnth
ont aM~Mt aMe meett t~det'Aasteterredet'Est. 11.
VM~enta cem&afs iaen«M
aa-~eMM ~c R
et J< la Baj'~a<
EeH:n. 9? met). Des form~itMts de
bombardiers ~OTUtajn~ric-~m oct suf-
vole auj
ne TiotMtts ea~agcmccts a&riem ont
M Mcu ~x-d6MQ
Mt-dMStts de la mer Ba~tQue. Les com-
bats entre les chMseurs iUlemancts t<
les chasseurs à long T&yon tt'actinn
!tm)!ricttns ont été p~rttcuti&rement
&ch~rN6a, maiftr~ de mauvaisea cojttisns atmosph6W<;tMs. Lt D.C.A. & ou-
ïert an tea tr&s efttc&ce contre ~es &
p~ref~ en
imm&tXttmMt t fM)t
Damt UBt h)et)it< Mitine. tt<
Le bitan du rz!d meartner
contre Or!eMM
s'eieveà 1C3 nmrtt, 87 MeMe<
OrMans, 22 mai. Ce mat:n. )< Mf«t
Bfe<
tM ntorta et S7 t)tt
Da nombrsuaca WtCttaMs so<*t atMA~~
tout tes dtcemt
Mnt temhM à )Mu de
<26m~sâT
Tours. 22 mat. Le h))*n d« tMMMbaf.
OenMnt tt* Taurt ttfMttM pi
t!a nMrtt tt
et miite f~awemMtt MKt«nxMtge~. (O.F.I.).
peu près sur toute la surtaoe du pays r&-
tnent~ la mort et Ja. deso:~tion.
Des bombes explosives et même incen-
diaires sont jetées aveu~ment. au ha-
sard, sans discernement, s~r des kilomè-
tres c&rres d'ageiomeratt~s bâties. H
est manifeste –nous le voyons et notis
t'affirmons qu'on ne ~rend Da~ tes
précautions qut sont iad%pecMMes. et
qu'il est possible de prendre. Comment
justifier, des lors, cette conduite devant
!a raison et ta conscience humaines ? 7
On nous dit encore ne demeurez pas &
proximité des e~res de formation et des
embranchements de chemins de fer. Mais
jusqu'où s'étend zmne dangereuse.
nuand on coMttte que des bombes font
des victimes et s'abattent sur tes habi-
tations jusque plusieurs kilomètres de
ces objectifs Et puis. où veut-on que se
réfugie une population d'une densité si
etevee dans un pays couvert de chemins
de fer ? Dans ces moments d&nxaisse
extrême. Je fais- un'appei pressant t la
raison et à la conscience des chefs res-
ponsables.
Àtt nom de la Betelque. }e leur de-
mande d'avoir I&s ega-rds nëcessaircs pour
la vie et les foyers ~de ces citoyens sans-
quoi le monde eivitisé constat
nn pays innocent, t
~eerc
~Nprocet
de M &«!~ce
CiM du Vatican. M att). Le mocde
cathotique suit avec un grand urtëret ie
proc~t de betUtie~tiot) du pttpe Ke X.
Ce p~QMa & aLt.Èemt. vpRdrecii &on point
cn'RuDant: avec l'ouverture du cercueit
du pontite mort en itout I9U.
On s~tt ffue )a condition premtère &
toube tmatifica~ou est ï& coastatt&tion.
pM :e trthunal du V~tic~a. de l'identité
de Itt personne qui doit etf'e béatifiée.
Les médecins opérant eti présence du
tribune) de be~UficaUoa' ont examine )a
dep
~ees comme reHquM.
Leg
émigré aa Caire
démiMionnerait
1~ C&it-e. mat. M. Georges Pst
pahdf'Mu. pr~ntier ministre du f[<
vfrnement eroc emigrt.
radifttftffuse~. f}))'jl avatt !'intfntt
f!t's. On penst cfu'it s~M ch~r~é
t-e e
ACCROISSEMENT
de i'actMte Mfonavate
Toluo. 22 nia~. CoMmu~uf;
dM .aK
Cme ternmtten ttecMMtTtt~ cmnem!e e*<
dea atptt)Mt rBe Mn~ttUteri Sh:'n:t (ite Ma~
mat).
NM nmitét
tiMtta p)œt << 92. De <.tfNes dttttN ent
L'ESSOR ÏNBOetMKO~
La p~Kpe t!a soas-s$ï
pfM~ E~euaMt th Bett
P~us de deux miUiacs de ~on-
ne.s de houiUe, extraites aunuct-
ie~Mnt, des tonnes de ïtue. d'etaia,
de fer. de ma.n~nëse, de ptto&-
phatcs p~ur ua tota! de dctfx cent
imiiiaus de :fr. en 193't. p
Mts dans ritKtustrio mjntM'e.
prouvent la valeur des rossources
du so.us-sot de i'Uttfoa Judoehi-
naise et précisent J'a.cttvMé et: ~es
i initia.tives qu'eues ont fa.it nitUre.
L'industrie nidochiMoise est neo,
on s'en doute, de l'intervention
française. Sa. pioductiou. estimée
a.vitfit (& guerre, ttous le repetot)~,
& deux cent n'HHons, est peu
pr~s c
msst'uj'ietdesest.'[iettts.i~l''u-
defation a du s'efforcer de s'équi-
per eUe-mêtne. Son soi et sou saus'
sot lui en fournissent ies possi-
bilités: matières pMmMMs et
force. Ce qu'il faut pour agir et
entreprendre avec confiance. Etta
n'a pas. hésite.
Le sous-soi .indochi.nMs est ri-
che ett charbon d'cnornMs (té-
pots s'étendent sur là ph)s grande
partie du bassin, de la. baie d'A-
)ong, au Toukin, depuis t'He de'
Kebao. A l'est, jusqu'au massif du
Uong Tneu, u. l'ouest. Des gise-
ments moins importants de char-
bon gras et demi-gras et de iignito
sont. exploites dans ies provmees
de Thai Kguyen. Quang Yen, Ninh
Binh, Tuyen Ouaag et datis la
région de Cao Gang.
Voita Je trésor Qù peut puiser
l'industrie, la source ~e vie indus-
trictte, i'etéBMnt des transfortna-
tiens nécessaires. Et c'est rubon-
dM)ea Ct'tt~ richesse, en effet,
se trouve très supérieure aux b&-
soins actuels du pays, dont la con-
sommation iatcri.eure atteint seu-
ietnent six à sept cent tuiUt! tott"
nés sur, ne l'oublions pas, une
production annuelle de deux mit-
ïions et demi, prodM&tion dont
les possibitites d'augutent~tion
sont considérables..
Point d'appui d'une industriali-
sation ~nëratisee, qui, en m:M.
.n'était deià plus a rétat de projet.
cette industrie houittere est rmnar--
fttmbtement conduite. Quarante
inii!e ouvriers indigènes et chi-
nois l'animent sous ta direction
et contre-ma.itr.es. Etie n'a. cesse
de progresser, grâce aux apports
de capitaux et à une organisa.tton
d'ensemble pour t'extractiou, les
transports, l'exportation.
L'exportation ? EUe atteignant,
en MS'), plus d'un nMitioa de ton-
nas pour 'p!us de cent mittiMtS
de ttancs. diriges vers la Ctune,
r!e ~a.pon, Hong-Kong, le Siam, tes
tndes angtaises et Singapore.
~'exploitation date de IS&t. cU~
se fait en grande partie, a. ciet
ouvert. L'évacuation de la produc-
tion est assurée par des ports
pourvus d'un outiUage perfection-
né Hongay, Campha-Port et Port
VaUut. où se trouvent de puissan-
te's itistatiations 6~etfic[ues. des
atetiers de cribiage, des I~venos,
des usines àggtomët-e.
L'authrat.'ite tonkinois a une ré-
putation de haute qualité, ii est
cotnpa,rab)e & l'Mthraeite aRg!a.is.
La meitieure preuve de sa vateur
est que ron en importait des quan-
tités importantes en prance.
P&t' comparaison, la vateuf des
autres ressources minières de i'ta-
dochine apparaît modeste (dta
est pourtant très appreciaMe ptmr
tes besoins de l'industrie locale on
'ceux de l'agriculture.
Si )6 Tonfun parait monopoli-
ser les ressources minières, tt
convient de négliger pour autant
les mines d'etitin de Nam Pa.tùtM,
à )'est de Thâhhek, au Laos, les
petits gisements de charbon
Nbng Son, près de TouraMe. da
nickc! et de throme dans le Nard
Anjtam. de saphirs .'t I~nHin
sont~ en exploitation.
Taut p&rUcutiôrenient, )a pro-
duction de l'etain n'a pas cessé de
s'accroître eUe dôpasasut eft poids
méta!. en 1999. ~eize cent viagt
tonnes, pounea deux régions ton.
ktncise et taotienne. Jusqu'an 1933,
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