Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-04-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 29 avril 1944 29 avril 1944
Description : 1944/04/29 (Numéro 1320)-1944/04/30. 1944/04/29 (Numéro 1320)-1944/04/30.
Description : Note : un seul numéro pour samedi et dimanche,... Note : un seul numéro pour samedi et dimanche, pas de parution le 01 mai.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510937q
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
NËMeS A~a DmMa~dM M AwN !M<
~'t3M iM* AM<ËE
ï FRANC
MtK M MMMtMMBtMr
«ttX~s 1 M
tMtXM et cetmtte* Ma < aM
t~ntngef (Atff. f6Etftager (aotrt pays) BM tr. 44~ tf.
MOACTtOM M A&MttMSTRATtOM
PROVISOmEME~T
M. ttwt < KMph. RMaet. et AdntMttf. tt~M
~f!~t« W
OMATS AWEHtRCLERMWMTM
C. E. Cjpnnont-Ptrrena a< <~
JO~AL DES DEBATS
POUTÏQUES ETUTTÉRAÏRES
Il. Sur la route ctu retour
Les populations des plus humbles hameaux
des villages et des villes acclament le Maréchal
.Ctermont-Ferrand, 2S avril
Comme on l'a dit très juste-
ment, la nation tout entière est
reconnaissante envers le Maré-
chal de son premier contact
avec la capitale, dans une cir-
constance où s'affirme la soli-
darité dé tous les Français. Des
voix étrangères s'étaient jour-
nellement époumonnées à cla-
mer la désaffection du pe.u-
ple de France pour le grand
chef que ses représentants lui
avaient donné lors de l'Assem-
blée nationale au lendemain de
nos désastres. Le plébiscite cha-
leureux, tout de confiance, qui
s'est produit spontanément, au
cours de ce voyage qui n'avait
pas été annoncé, a fait la
preuve de l'élan instinctif et de
l'admiration que les popula-
tions françaises éprouvaient
pour le chef illustre de notre
pays. Elles ont ~senti en lui le
soutien et le guide, dans les
heures sévères actuelles, et pour
les heures plus sévères encore
que nous allons traverser. On
ne peut nier que c'est l'événe-
ment le plus riche d'espoir que
le pays ait vécu depuis l'armis-
tice. Car ce fut la même exalta-
tion patriotique place de l'Hôtel
de Ville et aussi à la place de
l'Opéra, dans ce Paris frémis-
sant qui vibre toujours si pro-
fondément dans les jours his-
toriques.
Il en Jfut de même au retour.
tout le long du parcours, de Me-
lun à Fontainebleau, à Nemours.
à Montargis, à Brisre, & Cosne,
à Nevers. Lé sentiment populai-
re ramassé et .longtemps conte-
nu explosait, et les cris répétés
de-: < Vive la France Vive le
Maréchal disaient assez
l'exaltation de ce peuple de
France intelligent et magnifi-
que~ pour qui le Maréchal ne
fait qu'un avec la France, et
synthétise tout l'espoir du pays
dans la résurrection.
A quel autre grand politique
français pourrait donc s'appli-
quer aujourd'hui, mieux qu'à lui
les célèbres paroles de Lamar-
tine, qui s'offrent à l'esprit
comme la préfiguration de ce-
lui qui a porté sur ses épaules
le poids et la responsabilité des
destinées françaises < .Le gé-
nie de la haute politique n'est
pas autre que le bon sens le
plus lumineux appliqué à la con-
duite des gouvernements, et à
l'organisation de lit société, se-
lon les lieux et Ie~ temps la
droiture d'esprit dans les gran-
des choses et l'énergie de carac-
tère dans les grands dangers de
la vie publique. Un héros de bon
sens, voilà le grand homme po-
litique.
i~es messages au cnci ae ijstat
admirables de clairvoyance, de
froide raison, et tout ensemble
d'humanité et de sensibilité, de-
meurent à la fois non seule-
ment l'expression d'un glorieux
chef militaire et d'un politique,
mais aussi celle d'un méditatif
et d'un penseur. Ainsi que le
discernait Bergson.au sujet de la
véritable pénétration d'une hau-
te intelligence, c'est par l'effort
que la volonté amène l'esprit à
un degré de concentration su-
périeure. La langue sobre et dé-
pouillée de ces messages, où les
formules de médailles illumi-
nent le texte, la beauté et la
sobriété de la forme, qui en fait
le moule de la vérité nue. réa-
lisent comme un code, et le plus
limpide, de la politique nationa-
le. et comme un évangile de la
patrie.
< Je vous demande en mon
nom. disait-tl aux Parisiens ras-
semblés. et au nom du prési-
dent Lavai, de ne rien faire qui
puisse compromettre notre action
et l'avenir de la France. »
Dans tous ses propos, dans tou-
tes les paroles qu'il adresse à
tous les Français~ venus en délé-
gation lui rsndre visite, c'est la.
même droiture d'esprit, la menia
V)c))y.'Kt~rft.–t.eMareetMt).*)f««)M«~)tMMe *<)!* au )t rettte-H ttt arrtweà Vtehya à
~t h. ao,e*tt, <)trO~MëttatMi.t) «étttttcutOtttst
d< «entête ~e)t)*ra par )es*ftB)«t-
tettt, « XettttMtxt-eetene) B*nre et
tat«Mtf«m.«H)tfetv))et<*m)txtfezeo
BXH <)Mt )'h fut ))a< caoaue, une cinttuentotxe «<
ptrtoane;) ! t'hête) < eXtot X ehot <)e < Ettt 'urMttr*)« ettttnsMn'matntttX
aueMMtrxee(X<«)6''e'<<)U),t'été tM
Sar «ut te <)ttre Mt)MM. )M )MXM)ot)«t<$ v)))og*t *'é<*)Ht«t totheut!*tte< te ~ats~s* ~u e*r-
«ituftt et ttatait. <-« ifi)rtt< ont été partieM))*-
remeatehtttttroio t FentainebttaM.
BtiLAM Î
!? raM a~o-an!éfiM!n
sur !a ~anMeue pa~enM
75 ttMrta en Setne-et~~e a
Parts, ï? ttrit. t.x fftfMturt <<
Sttat'et-Ott* eemmuntquA ttht'M <~e~x~e~i~t ment *trien tttectue ta nuft de~nt~re
dan< )t rAjtten tuCx)))~nMt)*M ttcMes.
Oana ia commune ptua tprouwét,
*n compte Dans une autre eemmunt, )t y t t5
merttetMMtMtt.
Enfin, tt«
t-t* ahet~ue* d** *)et)met Mront et.
XbrtaoM tnefta, 57 Mettes
daM << département de ta Se'ne
PmrM. M aYftL L" PrtPotiM t < f<)Nn de< tfettmtt du )Xtm)!ardtmtnt
&éf) pour t< )M nxfM et ÏThtettét. (O.F.t.Havas).
<~ H n'y a tama!s eu qu'un gouvernement de ta France »
1. MOCMME M. FMUPPJE MW~Oy
Et H ajoute c H vient d< demoattrer M monde
qu'H est te sea! gouvernement q)te !a France reconnaitse M
Vichy, !t avrH. < Pour la preMe-
re fois deauis l'armistice, ie Maréchal
a reparu a Paris t. a iance au micro,
des hier & midi '40. M7 Philippe Henriot,
qui a cot~sacre son éditot'.&t radiodiffusé
à !a venue du chef de l'Etat dans :a capi-*
ta!
~*onr la première fois deput: tant
d'~anges, depuis trop d'années. a-t-U
oottreuivi. ie chef de t'Etat. !e chef du
eouvjrnement. !e.s membrcit du t[ouverne-
mcnt se trouvaifnt tous rasa~mbi~x &uïtMtr
du deu:t de ift France, ma~ amsi autom
de son invincible espériince.
< L'union des cwurs cMit, cette fois to-
talement traduite par toutes l~s prësencea la
si diverses qui se pressaient dans la ca-
thcdra*e. Toute la Franee dans la di-
versilc de ses éléments réunie d;uis ua
~e Mt plus vieuir sanctuaires. Mus !a
protection tutelaire de traditions tccuiat-
res. attestait aux ye~x de tous. aux
yeux des]''raacaitetau![yeux des
~trsmecrs. atm yeux des amis comme
aux yeux des envieux, des ja!oux et des
ennemis, son tmbrisa&!e uatte.
Eue répondait, &errec autour de ce
ejttatalque tricolore aux ealomnins et aux
injures, et elle rendait ainsi plus Mns!T51e
à tous l'escroquerie de ceux qui. émigrés
volontaires, sont loin d'elle à l'heure où
elle ne peut compter que sur ceux qui ne
l'ont pas abandonna-
Si. bi~n qu'en une tournée de recueille-
ment et de d<'utl. en une journée ou eUc
se sent panacée entre tc~ déchirements
d'hie!* et les angoisses de demain, une
sorte d'atMgreMe erave et d'espérance
toute neuve refleurissait clans tous les
ela. Qa'it eût sente à choisir pour revenir I'r
lucidité qui inondent de clarté
la vision des chose. Le leit mo-
tiv de sa pensée maintes fois
exprimée c'est l'union, l'union
de tous les fils de la grande fa-
mille française, seul gage de no-
tre survivance. < Une et Indivi-
sible s plus que jamais. la
France doit le redevenir et le
rester, si nous ne voulons pas
aux autres de régner. L'enthou-
siasme des foules, partout surgi
de nos vi'eux terroirs, annonce
la cristallisation de cet impemUf
catégorique. )
Metxeurt, MMtttfgtt. PartMtt t*< t<«U< enXefdurett<)*r'Mtttt«a)ett<'K-
Mn<)Mp~percewetr )e M!eurfetetteu)'afdtMr.
Osux ceuftet fteepttent 6)tt tu ))e«,
t'une t M<*prettMM <*uteufue <)u eeUts" "*t «* rtpitxdxe.
D*n$ ~< deux ctMft-Heux t«))M<,t< M*rde*t«t ))) préfteture, pttr )e prtfet, têt
*tM< <<< )« f*t*n m))ttrt.Setttyt!)e~ a <~tta< !ieu à dea manifesta-
ti téet et e'ett aux erit de rtehx) WWe )a frime* que te ehtt
de f'Ettt !'Btt t)et <)u) tufa~nt tenu t tu) Mmttgner
tt«Bt teur atttttMtaent, teur EratitMde
La haute s~n~CQt est unanimement sou~gnee ~r ~o presse
P&rtt. a~ *vrH. Lfs journaux part-
siens da ce matin présentent, sous de
grands titres. ~a visite du Marëchal dans
)a capitale et consttcrent ia ptupMt de
leur: editotiaux & cet important événe-
ment, ~soulignant l'&ccMeil enthou-siast~ ré-
servé p~r ia poputxtion sm cheï de l'JEtat
tom ie long du trajet tuivi p~r le cortex
ofHc~.
< En r<'tdam honua~c aux morts, le
Marécht) a r~pproeM iM vi~~nM, ~e) est
le fait <)uc les AngIo-Amt*Hcalns n'Ay*tcnt
pts prévu o, !)cr:t dtn~ Aujourd'hui
M. G~ot'~cs Sustrez. qui poursuit
< C'Mt. l'év~nemenc le p!us rich'' d'M-
potr que le p*ys att vécu depuis l'Mmt:-
tice
< Reponsf aux emi~r<< et dissidente. Mt-
on d&ns < P~tit P&rlsipn ?
< S'ti etatt besom d'un plebiscitf, t'tt
etaU nécessatre d'indiquer à nos anut vt
it nos ennemis comb:c« lt franc- demeurt
attachée t son gouvernement légitime, t'ti
ét~t utHe d'exprimet à quel point la
poputation ptris«nnc se refuse a trahir
son detotr et a déserter ses traditions.
foilà rcpreuve faite. preuve lournip et
ta réponse donnée aux ëmtgres et aun dis-
slaents
< MarseiUe-soir x t'exprime ainsi
< Quand te peuple de Paris acetamatt
i'iUustre visiteur ce n'était pas seu!e-
mcnt )e yataqueur de Verdun qu'ti fê-
tait, c'était auMi cetut qui s;mbo::sait
en ce jour t'union et :a rcconcittatton
fratteaisc. Pourquoi ftmt-U qu'au Mir
!e moment où l'afttfction était lit plus
profonde, qu'il eût voutu marquer d'un?
fa<;on ptus précis" autour des tombes si
fraîchement ouverts, qu'il est toujours
le père en même temps que le chef. Pat'-s
te sentait, te devinait, tu) en a~ait uns
sorte de gratitude tendre Sa présence dis-
sipait des nucfs et des brumes. Nie souY-
ftait sur des équivoques si longtemps et
si perfidement entretenues, et sans doute
aussi drieusement echafaudcs. Ce Parts ombra-
geux et jatoux s'était -tt cru abandonne
ou oublie? i
Seuls, dtns leuf aberration pr~Mmp-
tueuse, ict fuy~rd~ de 4e-et tous eeu<
qui, depaU, par intérêt ou B~ Mchett
se sont axE'omer,m autour d'eux, ont pu
audsicieusement t'iamginpr et taire ré-
péter par leur portc-p&role qu'its ëtatent
)ft France. Seu!s tts ont pu. pour des buts
de propaetmde intercMec.fairc croire qu'il
y tuait tm eouvernemeat de Vichy, ti
n'y t jamxtS eu qu'un touvernement de
t* france. tcttttie à Vichy en des heu-
resd'fficiies et cme!ie<,m&isqat vient
de démontrer au monde qu'ii est !e seul
Bouv:'rncm<'nt que )~ yranee reconnaisse.
car )es Me)~)n)ttteM qui sur son parcourt
nnt saluetaient que répondre t eeites qui i'accueit-
t'rent nayrant~
Ct* matin, devant c~ cpfctacïe, i.qui d<*
nous, pouviMt s'empêcher de soitger auK~
sept sitc!scus ses voûtes et autour de ses mu-
rai!I*&tatnob!ebasUiquc ?
Une Jumier~ mUsastt de t'embre mê-
me et t'ten 'n'était pfua bou)cvers que de voir à iaharre ce pttote& Che-
veux Mânes, tout i'equioa'M rt: tous ]e~
ptssaeefs stoupês atUour de tut, et qui
continuait de ~tider «u mUh'u de* re-
Mfs. sur une mer démontée. )e vjtissefMt
mi!)enair<* de )'umte ft-ançaise dej& Yain-
queur de tant de tfmp6t.*t et sur tes
fiancs duqu puis quatre ans ')fx iamps furieuses et
impuissante;! de ht tftMson. de~ dis-
sidence et du menMnge.
URE AUJOURD'HU!
/:7?~ tNM.! jTf KM MM~M<- ttOttffttf. Firmin Roi!, de
l'ms~t.
Dcu.):!tm~M'd,
J'trmC!Me ft'ttt~ffnh~. R.
~V/tC t~S-PONr~. Jeau RMOuard.
Marine marchande
Autarc!~ Etat
A Etatisation.
L par Maurice PERNOT
t~ar Maurtc~ P*EF%NOT
U ne se pouvait guère que la tendance des Etats & couvrir tours
besoins essentiels par leurs propres moyens, c'est-à-dire !a ten-
dance & l'autarcie –no s'étendît point à ia marine de commerce.
qui }oue un si grand r~to dans la vie économique (tes natiMM
modernes. Nous ayons signale, ici même. il y a quelques mois. reffort
tM et cet exempte nous sembfait particulièrement frappant, venant d'un
pays qui ne possède ni accès direct a !a mer, hi, par conséquent,
popuiation cotiere apte & fournir des équipages maritimes.
~expérience de i'Kgypte, pour être moins inattendue, n'en mérite
pas moins de retenir l'attention. En MM, Sedky pacha, qui était donc
premier ministre, avait décide ta création d'une fiûtt~ égyptienne
d'Etat dans sa pensée, il s'agissant surtout de rendre moins étroite,
puis, si ~possibte dé supprimer complètement !& dépendance où se
trouvait l'Egypte vis-a-vis d.e ''étranger, soit pour l'importation des
matières premières, soit pour l'exportation du coton. Un contrat fut
passe entre le gouvernement et une sodete Compagnie égyptienne
de Kavigatton qui prit ]e nom de A~xandrie Navigation Co
L''Etat garantit & ia Compagnie, non seulement une subvention im-.
portante, mais un transpott annuel minimum de ]00.000 ton~nes de
de ccMc journée de reeueHïetne&t et de
deutt t'ttv~tion attgto-amertcaine ait cru
devoir, avec 1~ même indifférence tm-
placable, porter une neuvette tofs sur
la région parisienne ï& destruction et
ta mort ? t
< Le Soir de Ï.yon aprè& avoir so~-
tt:nc te CttMttre n:ttige rendu aux morts d&tis !a première
bMHtque de ooHe payf, écrite
< .Chaque Français coaiprendra ]x por-
tce htstortque dtt seete symbolique M-
compH par ïe c~.ef ds l'Etat. les na-
Hom étrangères amtes nu ho:tCes. com-
prendront que t& France, t~ns destine*
tion de ctttsses ou de partis, M cabre
d&ns SK douleur, s'affirme fidèle au
mtdK*. qut !ft protège d.tns -sa gtoire et
dans s& votonté de Servir. d*ctre com-
me M dtsitit récemment l'une dM pites
du .grand pont Qui. à travers !es &tt<'s,
re!te !< paM< 4 l'atentr. »
< Le Maréchal, constate <[ I.& Crotx
pte de Paris pleurant ses morts et
priant pour cu~ demarchs hautement
significative et dont on ne manquera
pas de retever t'ex~ptionneHe impor-
tance potitique, voire historique, t
Un meJ
Je ~M. Ptcrre rattttnger
<'t Victor Constaftf
Paris, 27 avrit. ~<& Taittin.-
~0', président du Conseil muniei-
pat, et Victor Constant, président
du Conseit départemental de la
Seine, ont adressé à. la popu!atton
de ta région parisienne le message
suivant
Le tn&rechitt PtttLitt a pu. pendant i's
heuresbattre d'un p<*u p!us prt~ le cœur de la
France. L'aceu-'U qui lui &a été spontané. Les quaft-ier.s ouvriers,
comtïtt'tps quartiers du centre, on 6, r~
vatisé dttas ï'exprMsion de tcar pileur f'rveu!' et de ïeur attachement.
Lorsqu'ii y primton~ ~u ehcf de t'Eut ie d dent de P&rii. de te voir retenh' d&M )&
capitale, il pouvait croire qu& nous tra-
duisions s~utement un sentiment p"rsan-
nel et nous nous souvenons de son in-
terrogat'.on < M&is. derrière vous, que
pMMe a l'heure aetueUe P~ris ? »
Paris nous tenons & ïe rpra~rcier donnant
en des heures doutourMtsrs un temoisn'aac
de sa haute tenue morate. de son ardsnt
patriotisme et de son attachement à ta
personne venêr.*e du chef de t'Etat. Té-
moignage particutièr'mcnt prccicux ainsi
que ]* constatait dans une formute sai-
sissante le chef du gouvernement la ré-
gion parisienne a montre le chemin a la
France tout entière pour reconstituttoa
de l'un&ttimite natiorutle.
7~5 prMcfnc
Compi~nf. tT tvrU. Sfpt-Mnt quinM
pttsonnier< r~ptUritis comthe mtttadcs sont
arriver & Compiègne.
Au cours ttu repas s<'rvi d~ns !es lo-
caux du Centre d'accueU. MM. Chc~'risr.
som-pr~fet. Hettcrt, dtt~guo p:rmtm:nt d:
M. Seftpini et Morc~u. commi~~tre e:<*
tKrft! nux prisonniers r*)Mtrtadit~ë de< parafes de bienrenue. (O.F.I.)
L'attnbatïon SBpp!ementa!re
tktttcre
à !'ec<~n!ea de !a fâe datravMÏ
,Hrnrrrrum .n.
f'*M crrfttr fpteox'ttht~t tte MO s'famtnifs. «c-
c0r?fBiV SM tt~ Mai. !MP< tM~tMet (tMM
ee~t M f~<«{ (r
charbon et de tO.OOO tonnes de ma-
tières premières pour les chemins
de fer égyptiens. De son-côM, ~a.
Compagnie s'engageait à cons-
truire six bâtiments d'une contc-
neMTce globale de ~0.000 tonnes qui.
joints aux deux navires qu'été
avait achetés & l'étranger, consti-
tueraient le premier noyau d'une
flotte nationa!e de commerce; Des
l'année suivante, 1~ quart des ex-
portations de coton put être effec-
tué par des bateaux égyptiens. Kn
DM.gr&coa la'cre&tion de plu-
sieurs autres, compagnies, de navi-
gation, la fotte marchande do
f'Kgypte atteignait 100.000 tonnes.
Cet essor remarquable devait être
interrompu par la guerre mon-
diale.
Le gouvernement égyptien avait
préfète a l'exploitation d'Etat ta
système des subventions. Ma~s
nous voyons aujourd'hui l'Argen-
tine et le Brésil confier & l'Etat la
soift de construire et d'acquérir
une.ftotte de commerce, coutme
aussi d'exploiter lui-même tes ser-
vices de transport maritime. H est
trop tôt pour apprécier les résul-
tats de cette initiative. Cependant
quetquM experts essaient, d~s à.
présent d'en évaluer tes chauces
de succès et, donnant a. l'étude
du probtème une oortéc plus ge-"
ncrale, recherc~nt à que)ie.s con-
ditions une interven'tion directe de
l'Etat dans !'expioita.t:on des trans-
ports maritimes. aux fins d'autar-
cie, peut être efficace et profita.-
b)~ a l'économie naUonjournal da Heriin, la Borsen
Zeitung a publia sur ce sujet.
dans son numéro du!) avril, un
article intéressant (Nationalisierta.
Schiffaln't). dont quelques points
nous semblent a retenir.
D'après l'auteur do cette étude.
les'conditions favorables & l'a-
doption d'un tel système sont h's
suivantes Tout d'abord un com-
merce extérieur important et ré-
gulièrement alimente. Puis una
certaine expérience de la cons-
truction) navale. Ensuite l'aptitude
de la population a la navigation
maritime. Knfin l'existence d'un
appareH de production industrieDe
approprié & la construction na-
vale. Un pays qui ne réalise point
ces conditions pourra, grâce à un exportation puissante et variée,
acheter à l'étranger des bateaux
tout construits mais sa position
sur mer ne deviendra jamais forte.
A ce point de vue, l'expérience des
années qui ont suivi la premier~
guerre mondiale est trës instructi-
ve. On a assiste à l'effort opiniâtre
d'un certain nombre de petites
puissances, '.soit en Rurope, soit
outre-mer, en vue de dcve!op))M'
leur marine marchande. Seules
.ont obtenu un succès durable cet-
les qui disposaient d'u)~ réserve
de production industrielle.
.nntre MU et MM. la Norvû~e
voit sa ffotte de commerce passer
d< X mf!)ions et demi & 4 millions
8M.800 tonMs tuntes. Cependant
elle ne remplit pas'toutes les con-
ditions enufnerees ci-dessus. Mais
eUe a une tradition navale, una
population accoutumée à la mer,
une organisation M<'n montfc et
une longue expérience de la cons-
truction. Ce qui lui manque, c'est
une capacité de production indus-
!rieHe qui réponde au dcve!op-
pempnt d<; sa flotte marchMtte.
Ses chantiets de cotMtruction na-
~'t3M iM* AM<ËE
ï FRANC
MtK M MMMtMMBtMr
«ttX~s 1 M
tMtXM et cetmtte* Ma < aM
t~ntngef (Atff. f6Etftager (aotrt pays) BM tr. 44~ tf.
MOACTtOM M A&MttMSTRATtOM
PROVISOmEME~T
M. ttwt <
~f!~t« W
OMATS AWEHtRCLERMWMTM
C. E. Cjpnnont-Ptrrena a< <~
JO~AL DES DEBATS
POUTÏQUES ETUTTÉRAÏRES
Il. Sur la route ctu retour
Les populations des plus humbles hameaux
des villages et des villes acclament le Maréchal
.Ctermont-Ferrand, 2S avril
Comme on l'a dit très juste-
ment, la nation tout entière est
reconnaissante envers le Maré-
chal de son premier contact
avec la capitale, dans une cir-
constance où s'affirme la soli-
darité dé tous les Français. Des
voix étrangères s'étaient jour-
nellement époumonnées à cla-
mer la désaffection du pe.u-
ple de France pour le grand
chef que ses représentants lui
avaient donné lors de l'Assem-
blée nationale au lendemain de
nos désastres. Le plébiscite cha-
leureux, tout de confiance, qui
s'est produit spontanément, au
cours de ce voyage qui n'avait
pas été annoncé, a fait la
preuve de l'élan instinctif et de
l'admiration que les popula-
tions françaises éprouvaient
pour le chef illustre de notre
pays. Elles ont ~senti en lui le
soutien et le guide, dans les
heures sévères actuelles, et pour
les heures plus sévères encore
que nous allons traverser. On
ne peut nier que c'est l'événe-
ment le plus riche d'espoir que
le pays ait vécu depuis l'armis-
tice. Car ce fut la même exalta-
tion patriotique place de l'Hôtel
de Ville et aussi à la place de
l'Opéra, dans ce Paris frémis-
sant qui vibre toujours si pro-
fondément dans les jours his-
toriques.
Il en Jfut de même au retour.
tout le long du parcours, de Me-
lun à Fontainebleau, à Nemours.
à Montargis, à Brisre, & Cosne,
à Nevers. Lé sentiment populai-
re ramassé et .longtemps conte-
nu explosait, et les cris répétés
de-: < Vive la France Vive le
Maréchal disaient assez
l'exaltation de ce peuple de
France intelligent et magnifi-
que~ pour qui le Maréchal ne
fait qu'un avec la France, et
synthétise tout l'espoir du pays
dans la résurrection.
A quel autre grand politique
français pourrait donc s'appli-
quer aujourd'hui, mieux qu'à lui
les célèbres paroles de Lamar-
tine, qui s'offrent à l'esprit
comme la préfiguration de ce-
lui qui a porté sur ses épaules
le poids et la responsabilité des
destinées françaises < .Le gé-
nie de la haute politique n'est
pas autre que le bon sens le
plus lumineux appliqué à la con-
duite des gouvernements, et à
l'organisation de lit société, se-
lon les lieux et Ie~ temps la
droiture d'esprit dans les gran-
des choses et l'énergie de carac-
tère dans les grands dangers de
la vie publique. Un héros de bon
sens, voilà le grand homme po-
litique.
i~es messages au cnci ae ijstat
admirables de clairvoyance, de
froide raison, et tout ensemble
d'humanité et de sensibilité, de-
meurent à la fois non seule-
ment l'expression d'un glorieux
chef militaire et d'un politique,
mais aussi celle d'un méditatif
et d'un penseur. Ainsi que le
discernait Bergson.au sujet de la
véritable pénétration d'une hau-
te intelligence, c'est par l'effort
que la volonté amène l'esprit à
un degré de concentration su-
périeure. La langue sobre et dé-
pouillée de ces messages, où les
formules de médailles illumi-
nent le texte, la beauté et la
sobriété de la forme, qui en fait
le moule de la vérité nue. réa-
lisent comme un code, et le plus
limpide, de la politique nationa-
le. et comme un évangile de la
patrie.
< Je vous demande en mon
nom. disait-tl aux Parisiens ras-
semblés. et au nom du prési-
dent Lavai, de ne rien faire qui
puisse compromettre notre action
et l'avenir de la France. »
Dans tous ses propos, dans tou-
tes les paroles qu'il adresse à
tous les Français~ venus en délé-
gation lui rsndre visite, c'est la.
même droiture d'esprit, la menia
V)c))y.'Kt~rft.–t.eMareetMt).
~t h. ao,
d< «entête ~e)t)*ra par )es*ftB)«t-
tettt, « XettttMtxt-eetene) B*nre et
tat«Mtf«m.«H)tfet
BXH <)Mt )'h
ptrtoane;) !
aueMMtrxee(X<«)6''e'<<)U),t'
Sar «ut te <)ttre
remeatehtttttroio t FentainebttaM.
BtiLAM Î
!? raM a~o-an!éfiM!n
sur !a ~anMeue pa~enM
75 ttMrta en Setne-et~~e a
Parts, ï? ttrit. t.x fftfMturt <<
Sttat'et-Ott* eemmuntquA
dan< )t rAjtten tu
Oana ia commune ptua tprouwét,
*n compte
merttetMMtMtt.
Enfin, tt
t-t* ahet~ue* d** *)et)met Mront et.
Xbrtao
daM << département de ta Se'ne
PmrM. M aYftL L" Prt
&éf)
<~ H n'y a tama!s eu qu'un gouvernement de ta France »
1. MOCMME M. FMUPPJE MW~Oy
Et H ajoute c H vient d< demoattrer M monde
qu'H est te sea! gouvernement q)te !a France reconnaitse M
Vichy, !t avrH. < Pour la preMe-
re fois deauis l'armistice, ie Maréchal
a reparu a Paris t. a iance au micro,
des hier & midi '40. M7 Philippe Henriot,
qui a cot~sacre son éditot'.&t radiodiffusé
à !a venue du chef de l'Etat dans :a capi-*
ta!
~*onr la première fois deput: tant
d'~anges, depuis trop d'années. a-t-U
oottreuivi. ie chef de t'Etat. !e chef du
eouvjrnement. !e.s membrcit du t[ouverne-
mcnt se trouvaifnt tous rasa~mbi~x &uïtMtr
du deu:t de ift France, ma~ amsi autom
de son invincible espériince.
< L'union des cwurs cMit, cette fois to-
talement traduite par toutes l~s prësencea la
si diverses qui se pressaient dans la ca-
thcdra*e. Toute la Franee dans la di-
versilc de ses éléments réunie d;uis ua
~e Mt plus vieuir sanctuaires. Mus !a
protection tutelaire de traditions tccuiat-
res. attestait aux ye~x de tous. aux
yeux des]''raacaitetau![yeux des
~trsmecrs. atm yeux des amis comme
aux yeux des envieux, des ja!oux et des
ennemis, son tmbrisa&!e uatte.
Eue répondait, &errec autour de ce
ejttatalque tricolore aux ealomnins et aux
injures, et elle rendait ainsi plus Mns!T51e
à tous l'escroquerie de ceux qui. émigrés
volontaires, sont loin d'elle à l'heure où
elle ne peut compter que sur ceux qui ne
l'ont pas abandonna-
Si. bi~n qu'en une tournée de recueille-
ment et de d<'utl. en une journée ou eUc
se sent panacée entre tc~ déchirements
d'hie!* et les angoisses de demain, une
sorte d'atMgreMe erave et d'espérance
toute neuve refleurissait clans tous les
e
lucidité qui inondent de clarté
la vision des chose. Le leit mo-
tiv de sa pensée maintes fois
exprimée c'est l'union, l'union
de tous les fils de la grande fa-
mille française, seul gage de no-
tre survivance. < Une et Indivi-
sible s plus que jamais. la
France doit le redevenir et le
rester, si nous ne voulons pas
aux autres de régner. L'enthou-
siasme des foules, partout surgi
de nos vi'eux terroirs, annonce
la cristallisation de cet impemUf
catégorique. )
Metxeurt, MMtttfgtt. PartMtt t*< t<«U<
Mn<)Mp
Osux ceuftet fteepttent 6)tt tu ))e«,
t'une t M<*
D*n$ ~< deux ctMft-Heux t«))M<,t< M*r
*
ti
de f'Ettt !'Btt t
tt«Bt teur atttttMtaent, teur EratitMde
La haute s~n~CQt
P&rtt. a~ *vrH. Lfs journaux part-
siens da ce matin présentent, sous de
grands titres. ~a visite du Marëchal dans
)a capitale et consttcrent ia ptupMt de
leur: editotiaux & cet important événe-
ment, ~soulignant l'&ccMeil enthou-siast~ ré-
servé p~r ia poputxtion sm cheï de l'JEtat
tom ie long du trajet tuivi p~r le cortex
ofHc~.
< En r<'tdam honua~c aux morts, le
Marécht) a r~pproeM iM vi~~nM, ~e) est
le fait <)uc les AngIo-Amt*Hcalns n'Ay*tcnt
pts prévu o, !)cr:t dtn~ Aujourd'hui
M. G~ot'~cs Sustrez. qui poursuit
< C'Mt. l'év~nemenc le p!us rich'' d'M-
potr que le p*ys att vécu depuis l'Mmt:-
tice
< Reponsf aux emi~r<< et dissidente. Mt-
on d&ns < P~tit P&rlsipn ?
< S'ti etatt besom d'un plebiscitf, t'tt
etaU nécessatre d'indiquer à nos anut vt
it nos ennemis comb:c« lt franc- demeurt
attachée t son gouvernement légitime, t'ti
ét~t utHe d'exprimet à quel point la
poputation ptris«nnc se refuse a trahir
son detotr et a déserter ses traditions.
foilà rcpreuve faite. preuve lournip et
ta réponse donnée aux ëmtgres et aun dis-
slaents
< MarseiUe-soir x t'exprime ainsi
< Quand te peuple de Paris acetamatt
i'iUustre visiteur ce n'était pas seu!e-
mcnt )e yataqueur de Verdun qu'ti fê-
tait, c'était auMi cetut qui s;mbo::sait
en ce jour t'union et :a rcconcittatton
fratteaisc. Pourquoi ftmt-U qu'au Mir
!e moment où l'afttfction était lit plus
profonde, qu'il eût voutu marquer d'un?
fa<;on ptus précis" autour des tombes si
fraîchement ouverts, qu'il est toujours
le père en même temps que le chef. Pat'-s
te sentait, te devinait, tu) en a~ait uns
sorte de gratitude tendre Sa présence dis-
sipait des nucfs et des brumes. Nie souY-
ftait sur des équivoques si longtemps et
si perfidement entretenues, et sans doute
aussi d
geux et jatoux s'était -tt cru abandonne
ou oublie? i
Seuls, dtns leuf aberration pr~Mmp-
tueuse, ict fuy~rd~ de 4e-et tous eeu<
qui, depaU, par intérêt ou B~ Mchett
se sont axE'omer,m autour d'eux, ont pu
audsicieusement t'iamginpr et taire ré-
péter par leur portc-p&role qu'its ëtatent
)ft France. Seu!s tts ont pu. pour des buts
de propaetmde intercMec.fairc croire qu'il
y tuait tm eouvernemeat de Vichy, ti
n'y t jamxtS eu qu'un touvernement de
t* france. tcttttie à Vichy en des heu-
resd'fficiies et cme!ie<,m&isqat vient
de démontrer au monde qu'ii est !e seul
Bouv:'rncm<'nt que )~ yranee reconnaisse.
car )es Me)~)n)ttteM qui sur son parcourt
nnt salue
t'rent nayrant~
Ct* matin, devant c~ cpfctacïe, i.qui d<*
nous, pouviMt s'empêcher de soitger auK~
sept sitc!
rai!I*&tatnob!ebasUiquc ?
Une Jumier~ mUsastt de t'embre mê-
me et t'ten 'n'était pfua bou)cvers
veux Mânes, tout i'equioa'M rt: tous ]e~
ptssaeefs stoupês atUour de tut, et qui
continuait de ~tider «u mUh'u de* re-
Mfs. sur une mer démontée. )e vjtissefMt
mi!)enair<* de )'umte ft-ançaise dej& Yain-
queur de tant de tfmp6t.*t et sur tes
fiancs duqu
impuissante;! de ht tftMson. de~ dis-
sidence et du menMnge.
URE AUJOURD'HU!
/:7?~ tNM.! jTf KM M
l'ms~t.
Dcu.):!t
J'trmC!Me ft'ttt~ffnh~. R.
~V/tC t~S-PONr~. Jeau RMOuard.
Marine marchande
Autarc!~ Etat
A Etatisation.
L par Maurice PERNOT
t~ar Maurtc~ P*EF%NOT
U ne se pouvait guère que la tendance des Etats & couvrir tours
besoins essentiels par leurs propres moyens, c'est-à-dire !a ten-
dance & l'autarcie –no s'étendît point à ia marine de commerce.
qui }oue un si grand r~to dans la vie économique (tes natiMM
modernes. Nous ayons signale, ici même. il y a quelques mois. reffort
tM
pays qui ne possède ni accès direct a !a mer, hi, par conséquent,
popuiation cotiere apte & fournir des équipages maritimes.
~expérience de i'Kgypte, pour être moins inattendue, n'en mérite
pas moins de retenir l'attention. En MM, Sedky pacha, qui était donc
premier ministre, avait décide ta création d'une fiûtt~ égyptienne
d'Etat dans sa pensée, il s'agissant surtout de rendre moins étroite,
puis, si ~possibte dé supprimer complètement !& dépendance où se
trouvait l'Egypte vis-a-vis d.e ''étranger, soit pour l'importation des
matières premières, soit pour l'exportation du coton. Un contrat fut
passe entre le gouvernement et une sodete Compagnie égyptienne
de Kavigatton qui prit ]e nom de A~xandrie Navigation Co
L''Etat garantit & ia Compagnie, non seulement une subvention im-.
portante, mais un transpott annuel minimum de ]00.000 ton~nes de
de ccMc journée de reeueHïetne&t et de
deutt t'ttv~tion attgto-amertcaine ait cru
devoir, avec 1~ même indifférence tm-
placable, porter une neuvette tofs sur
la région parisienne ï& destruction et
ta mort ? t
< Le Soir de Ï.yon aprè& avoir so~-
tt:nc te CttMttre n:tti
bMHtque de ooHe payf, écrite
< .Chaque Français coaiprendra ]x por-
tce htstortque dtt seete symbolique M-
compH par ïe c~.ef ds l'Etat. les na-
Hom étrangères amtes nu ho:tCes. com-
prendront que t& France, t~ns destine*
tion de ctttsses ou de partis, M cabre
d&ns SK douleur, s'affirme fidèle au
mtdK*. qut !ft protège d.tns -sa gtoire et
dans s& votonté de Servir. d*ctre com-
me M dtsitit récemment l'une dM pites
du .grand pont Qui. à travers !es &tt<'s,
re!te !< paM< 4 l'atentr. »
< Le Maréchal, constate <[ I.& Crotx
priant pour cu~ demarchs hautement
significative et dont on ne manquera
pas de retever t'ex~ptionneHe impor-
tance potitique, voire historique, t
Un me
Je ~M. Ptcrre rattttnger
<'t Victor Constaftf
Paris, 27 avrit. ~<& Taittin.-
~0', président du Conseil muniei-
pat, et Victor Constant, président
du Conseit départemental de la
Seine, ont adressé à. la popu!atton
de ta région parisienne le message
suivant
Le tn&rechitt PtttLitt a pu. pendant i's
heures
France. L'aceu-'U qui lui &
comtïtt'tps quartiers du centre, on 6, r~
vatisé dttas ï'exprMsion de tcar pi
Lorsqu'ii y
capitale, il pouvait croire qu& nous tra-
duisions s~utement un sentiment p"rsan-
nel et nous nous souvenons de son in-
terrogat'.on < M&is. derrière vous, que
pMMe a l'heure aetueUe P~ris ? »
Paris
en des heures doutourMtsrs un temoisn'aac
de sa haute tenue morate. de son ardsnt
patriotisme et de son attachement à ta
personne venêr.*e du chef de t'Etat. Té-
moignage particutièr'mcnt prccicux ainsi
que ]* constatait dans une formute sai-
sissante le chef du gouvernement la ré-
gion parisienne a montre le chemin a la
France tout entière pour reconstituttoa
de l'un&ttimite natiorutle.
7~5 prM
Compi~nf. tT tvrU. Sfpt-Mnt quinM
pttsonnier< r~ptUritis comthe mtttadcs sont
arriver & Compiègne.
Au cours ttu repas s<'rvi d~ns !es lo-
caux du Centre d'accueU. MM. Chc~'risr.
som-pr~fet. Hettcrt, dtt~guo p:rmtm:nt d:
M. Seftpini et Morc~u. commi~~tre e:<*
tKrft! nux prisonniers r*)Mtrt
L'attnbatïon SBpp!ementa!re
tktttcre
à !'ec<~n!ea de !a fâe datravMÏ
,Hrnrrrrum .n.
f'*M crrfttr f
c0r
ee~t M
charbon et de tO.OOO tonnes de ma-
tières premières pour les chemins
de fer égyptiens. De son-côM, ~a.
Compagnie s'engageait à cons-
truire six bâtiments d'une contc-
neMTce globale de ~0.000 tonnes qui.
joints aux deux navires qu'été
avait achetés & l'étranger, consti-
tueraient le premier noyau d'une
flotte nationa!e de commerce; Des
l'année suivante, 1~ quart des ex-
portations de coton put être effec-
tué par des bateaux égyptiens. Kn
DM.gr&coa la'cre&tion de plu-
sieurs autres, compagnies, de navi-
gation, la fotte marchande do
f'Kgypte atteignait 100.000 tonnes.
Cet essor remarquable devait être
interrompu par la guerre mon-
diale.
Le gouvernement égyptien avait
préfète a l'exploitation d'Etat ta
système des subventions. Ma~s
nous voyons aujourd'hui l'Argen-
tine et le Brésil confier & l'Etat la
soift de construire et d'acquérir
une.ftotte de commerce, coutme
aussi d'exploiter lui-même tes ser-
vices de transport maritime. H est
trop tôt pour apprécier les résul-
tats de cette initiative. Cependant
quetquM experts essaient, d~s à.
présent d'en évaluer tes chauces
de succès et, donnant a. l'étude
du probtème une oortéc plus ge-"
ncrale, recherc~nt à que)ie.s con-
ditions une interven'tion directe de
l'Etat dans !'expioita.t:on des trans-
ports maritimes. aux fins d'autar-
cie, peut être efficace et profita.-
b)~ a l'économie naUonjournal da Heriin, la Borsen
Zeitung a publia sur ce sujet.
dans son numéro du!) avril, un
article intéressant (Nationalisierta.
Schiffaln't). dont quelques points
nous semblent a retenir.
D'après l'auteur do cette étude.
les'conditions favorables & l'a-
doption d'un tel système sont h's
suivantes Tout d'abord un com-
merce extérieur important et ré-
gulièrement alimente. Puis una
certaine expérience de la cons-
truction) navale. Ensuite l'aptitude
de la population a la navigation
maritime. Knfin l'existence d'un
appareH de production industrieDe
approprié & la construction na-
vale. Un pays qui ne réalise point
ces conditions pourra, grâce à un
acheter à l'étranger des bateaux
tout construits mais sa position
sur mer ne deviendra jamais forte.
A ce point de vue, l'expérience des
années qui ont suivi la premier~
guerre mondiale est trës instructi-
ve. On a assiste à l'effort opiniâtre
d'un certain nombre de petites
puissances, '.soit en Rurope, soit
outre-mer, en vue de dcve!op))M'
leur marine marchande. Seules
.ont obtenu un succès durable cet-
les qui disposaient d'u)~ réserve
de production industrielle.
.nntre MU et MM. la Norvû~e
voit sa ffotte de commerce passer
d< X mf!)ions et demi & 4 millions
8M.800 tonMs tuntes. Cependant
elle ne remplit pas'toutes les con-
ditions enufnerees ci-dessus. Mais
eUe a une tradition navale, una
population accoutumée à la mer,
une organisation M<'n montfc et
une longue expérience de la cons-
truction. Ce qui lui manque, c'est
une capacité de production indus-
!rieHe qui réponde au dcve!op-
pempnt d<; sa flotte marchMtte.
Ses chantiets de cotMtruction na-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 58.21%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 58.21%.
- Collections numériques similaires France 1848 Révolution de février France 1848 Révolution de février /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "France 1848 Révolution de février "
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/3
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k510937q/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k510937q/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k510937q/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k510937q/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k510937q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k510937q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k510937q/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest