Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 février 1944 05 février 1944
Description : 1944/02/05 (Numéro 1249)-1944/02/06. 1944/02/05 (Numéro 1249)-1944/02/06.
Description : Note : un seul numéro pour samedi et dimanche. Note : un seul numéro pour samedi et dimanche.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k510867f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/01/2008
SMM~i 5 tt DHnmMhe 6 Févn~ M44
N« :)249 –MC' ANNEE
Ï FRANC
Il PntXDE L'ABOHMEMEHT
France et cotontea t30Ëtr!mK<'t-(Affr.rëduit)190~r.360Jr.
Etranger (autres pays) 935 tr. 440 tr.
MOACTtON et ADM)M)STRAT PROVISOIREMEafr
t3. Rue du Pert. OLERMOMT'FERRAMO
'S~iï'Étéph. RMact et Adtntntstr. 6T.(n
r~ j «tresseDtBATS-AVEMtR Ct-EUMOMT Fd
C. C. f. Clermont-FerrtUKt 28.495
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES "'i~
Clermont-Ferrand, le 4 février
CAMOUFLACES
Les ambitions impérialistes de
l'Union soviétique apparaissent
en clair, dans les décisions que
vient de prendre le Soviet su-
prême. Par cet ukase, il est
accordé aux seize républiques
russes une représentation auto-
nome à l'étranger. Cette habi-
leté suprême, mais extrêmement
voyante, confère à Moscou, par
des moyens détournés, des avan-
tages évidents. Les Anglo-Amé-
ricains sont les premiers les
souligner et a les marquer dans
la colonne des profits soviéti-
ques. Un journal américain re-
connaît que ce projet de repré-
sentation < multi-national a
assurerait aux Soviets dans les
organisations Internationales ou
inter-alliées, une écrasante ma-
jorité. Ainsi la Russie au lieu de
compter une voix en revendi-
querait seize. Ainsi verrait-elle
son autorité renforcée dans les
conseils mondiaux par ce sup-
plément d'influence chiffrée à
son profit. Mais ce n'est pas
tout. Ainsi que déjà nous l'avons
fait remarquer, Moscou espère
bien que l'Union pourrait arri-
ver à se réaliser d'un bout du
monde à l'autre. Car ses inten-
tions sont pures, il n'a en vue
nulle conquête territoriale. Il
respecte < les principes de la
charte de l'Atlantique. Ses
vœux et ses efforts tendent sim-
plement à ce que toutes les
nations de l'univers se transfor-
ment en républiques soviétiques.
Elles feront alors partie de
l'Union soviétique au même titre
.que les républiques russes, et
elles seront pareillement sous le
commandement du Soviet su-
prême.
Toutes ces républiques russes
ou extra-russes, jouiraient en
principe de l'autonomie, mais ce
ne serait là qu'une apparence,
car la discipline de Moscou exi-
gerait le respect des consignes
données ,et c'est Moscou qui. de
toute évidence centraliserait tou-
tes les directions politiques. Et
les Soviets pourraient ainsi dé-
clarer au monde que les républi-
ques finlandaise, baltes, ou au-
tres, ayant été reconnues auto-
nomes, il n'y a pas là, un fait
de domination soviétique. Il va
de soi que le Soviet, en parlant
de représentation autonome à
l'étranger des seize républiques
socialistes russes, n'a pas enten-
du le moins du monde .les libé-
rer de l'autorité centrale, ce qui
e,K A4A _Lm__n.
~ut, ot<; une autucanon, ni leur
conférer plus d'indépendance.
C'est une simple manœuvre pour
permettre. le moment venu, de
d'assimiler les différents Etats,
la Serbie. la Bulgarie, la Grèce,
et d'autres, transformées en
républiques soviétiques, aux ré-
publiques de l'intérieur, et~ sous
couleur d'autonomie, de les ran-
ger sous la loi de l'Union sovié-
tique dans laquelle ils seraient
bel et bien intégrés.
L'action souterraine de Moscou
chemine incessamment. Il y a
là une volonté de conquête qui
ne recule devant aucun obstacle,
qui sait les tourner, ou s'y infil-
trer avec une force de pénétra-
tion qui lui permet d'arriver
sourdement à ses buts. De source
anglaise, on apprend que sous
Fégtde communiste, viennent de
se former à Londres un comité
grec de libération, un < comité
sei'&e un club polonais, qui
sont censés être l'expression des
nations grecque, serbe ou polo-
naise, et ne le sont qu'en un
camouflage plus ou moins bien
machiné, La GazaKe de Lau-
~s~Ke s'inquiète de ces camou-
flages qui constituent une me-
nace certaine pour l'indépen-
dance des nations européennes.
LMŒ AUJOURD'HUI
P~e
tM crO&briel Loufs-jatay.
t~ rNX~rac P~BM. ?t«Mt6~«~<
ptTvïMe, fte M. MftMrtce Ctm6er tl'tEu-
Yre). No61 Boyer.
tNCro~FS. Pot ptM~tttt. M
~f~aijMtKte poMtt~Me Mn< teehH'-
LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA SEÏNE
A PRESENTE SES VOEUX AU MARECHAL
M. Victor Constant conduisait !a délégation
Vichy, 3 février. Quelques jours
après le bureau du conseil municipal,
M. Victor Constant, président du con-
seH départemental de la Seine, a con-
duit a Vichy les membres du bureau
de Ça grande assemblée venus présen-
ter au Maréchal de France, chef da
l'Etat, leurs vœux et ceux de la popu-
lation parisienne.
La délégation était composée des
deux vice-présidents du conseil dépar-
temapta! de la Seine, MM. René Mar-
chand et Lazou de Peyral. des trois
secrétaires, MM. Aub.n. Lavielle. Sou-
lie, du syndic. M. Jacques Romazzotti
et du chef adjoint de son cabinet
M. Marcel Honry.
L'entretien entre le c.het de l'Etat et
les membres du bureau a été empreint
de celte cordialité qui anime le Ma-
réchal quand 11 s'a~.t d'évoquer les
différents proMémes touchant la popu-
lation parisienne.
C'est ainsi que le Maréchal s'est inté.
ressé au ravitaillement et aux condi-
tions do travail des ouvriers. H a
porté particulièrement son attention
sur le problème que pose Ce ravitaille-
ment on lait des enfants, et a évoqué
M. ~C~O~Vf mLC
LtUe. 3 février. M. Btchetonne. m).
ntstre secrétaire d'Etat à !a Production
industrietle et aux Communications a
vi~tt~. aujourd'hui, à LiUe. t'expositiMi
oreantsëe dans cette viUe ptr te commis-
sariat eénërat aux économies de matières
et qui a trait aux économies de matières
et produits modernes.
M. Btche!cnne était ttccompagne. dana
cette visite, par de nombreuses notabiiiMs
notamment ie protêt régional de Mie.
te préfet délégué, te maire, ainsi que M.
Satmon, commisaire général aux écono-
mies de matières, et J'inspecteur générât
Sciendra. (O.F.I.-Havas).
~etMMon des MieaJcnf~
des ~~atres ecoaomt~MS
Parts, 3 février. La réunion men-
suelle des intendants des affaires éco-
nomiques des deux zones a au )fetfau
ministère de l'Economie nationale et
des Finances sous :a présidence de
M. Cathala, ministre secrétaire d'Etat
à l'Economie nationale et aux Finan
ces.
Les Intendants ont examiné les di-
vers proMèmes souleva: par io ravi-
taUtement ùt en parttcuHer l'organisa-
tion du marché de la viande ainsi que
l'approvisionnement aet grands cen-
tres en bois de boulange.
Les questions posées nar ia régle-
mentation des indemnisations des heu.
res perdues par suite d'aierMs aérien-
nes ou de faits de guerre ont retenu
toute l'attention des intenSants. En
outre. le représentant du ministère du
Travail a fait le point sur les mesures
envisagées en ce qui concerne les aHo-
cations militaires (O.F.Havas).
SUR LES DIVERS FRONTS
La WehrmacM remporte des succès deMs à t'Est
ROVNO ET LOUTSK SOKT ÉVACUÉES
GrMid quartier générât du Fu'h-
rer. 3 février. CommMn~M~ du
MM< coM'natM!emen<
Sut- )a Mte de pont d< Nikope). noa
troupM Mt KpouM~ de< attattues to.
««têt sewi~t!
Dans ta r~ion auprepMrex«<, e))M )ivrent un dur con).
bat détenait contre tM d~taehements b)in-
dM adverses en pregreatton.
Entre kfrotegrad et Btetata-Tterkov,
une ferntation d'assaut aHemande s'est
heurtée à de wXHentM contre-attaquee en-
nemtes. t) tn eet résutté des combats
acharnés ou) te poursu~ent.
Oans )a régten au sud d« marats du
PDpet, des attanues répétées des SCttets
LUTTE M~E EM !TM PNM LA POSSESSKM
DU MASS!F M(WTAGNEUX DE CASSÏNO
En ttatje mérMionate, )'enaem) a effec-
tué tfter eur ta «te de Mnt de Mettuno
quettfuea attaftues )oM)ea tniruetueuMS
eontr: te front Nord. LM MMè! effentife
de t'ennemi annencét hter, ont ét< ré-
duite & néant trace à des eentre-attaouee
Mneentrjtjuet.
Sur !e front Sud. une tutte Mbarnee M
d4reu)e pour )e mateit montasneux de
OaMtno. Les hauteure prtncipatet sont ree..
teee aux ma)M dea At)ema<)de. Lee pertes
eont é)e*eee dee deux eottth
Révohïtion à Çotta-Rica?
Mexico,'3 février. M. Carlos
Jfnest& Munoz, ambassadeur de
Costa-Rtca à Me~co. a revête 1~
découverte de trots expéditions
ctandesti~ea d'MmM à desttna-.
tion de Costa~Rica où CM élcettons
pr~identietles doivent avoir t;eu
le 13 février.
Z,< pr~sMent de Co~ta-~ica. a~t-it
rappeM. a p!t6!M te M ~anei~r
«n Mant/Mte !OK!
~t&AK<~
sibtdttés d'un soutèvement 'd hoc-
casfon !M t?!<~ur
) avec M. Constant les travaux d'une
des principates commissions qu'il pre-
S'de. chargée de la mise en application
de La charte du travail. (O.F.l.-Havas).
~.j~vnMc
directeur dn ca&mei ct~t~
da chef de rRof
Vichy. 3 février. M. Jean Tra-
cou, préfet hors cadres, a été
ne'mmé directeur du cabinet civil
du chef de l'Etat.
Officier de marine passé dans
l'administration. M. TMeou 'était
depuis 19H préfet d'Indre-et-Loire.
(O.F.I.-Havas).
M. PMËppe Benrïot sti~atise tes excMons
des radios de Londres et de Moscou
Vichy. 3 février. Dan~ sa. causerie
a la radio, M. PMlippe Henriot. se-
crëtatre d'Etat à l'Information et à la
Propagande, a dénonce tes criminelles
ex!Cilat:ons de la radio de Londres et
de. Moscou. 11 a décora
Les nt~t'Mb~M au<, derrière teurt
mteros. eï'c~f<~t :et aMBo~Mr: se trompemt torauofr avec eu. le pcupte de France.
.Si. dans certsftM pa!/<, les batMtM!
frouuent uneeue Mcnf d ! '7Ker sur des g~M f b!e excès o~ !'emtra:tM MM !CfMt6M«<; /n'.
M~~untc ou M~ tta~ a t'hon-eMT- ouerre ctffte. pM'on ~e tOMftenM MM-
hn.e?~ de !Apres un rappel historique, d'autres
troubles aussi stériles que san~tants
Ce secrétaire d'Etat déplore qu'fmec <~nte tmcOTUcteTtce et <<; m~~e trre-
/'te.rt0tt cu'et: d'autrescoH~<croire que les attentats ors'wts<'t pa.f
n
put d'entre t)ous. demande-t-il à sas
auditeurs, ne connatM!Mrnt< !)~utnaire 7 ~V'apM-uotM po~ été frapper
de «Mpeur e!t apprenait ces tnorK
tra~~uet 7 ~OM! sa~ perMnetTtTtMttt
9M' d accepter tous !c~ s!erMa~ !'c<~uet OM)~ : 9uo~ contmettt. ~otu afet yretnt deuajK :et
ay/reu.r detaH de ces attentai you!
atteï ~en
sur Chepeto~a ont échoué. P)us au nerd-
oueet. tes tocatités de Rewne et de Leutth
ont tMaba'Mien néMaore~deacembata
tttfensifs acharnés.
Entre te Pripet et ta Beréstna. ainsi
ttu'au nord-ouest de V!tebs)<. où )et So-
v)e<< ont repris teurt attaques, nos trou.
pe< ont remporte h)er un sucots dttenttf
aprét une )u«e )ont!temps indeeiM.
Entre te tac ttmen et te mtfe de Ftn-
tande. nos divisions eonUnuent a livrer
un dur combat défensif. Les Soviets ont
poursuit) teurs attaaues avec de puissants
détachements, partioutièrement a l'ouest
de NeteoMd, eu M chars ennemis ont été
détruits au cours de eentre-attaoues cou-
ronnées de succès, et à t'est de Narva.
La Jeuntte 4M eatme mr « rMte du
front.
Quetoues avion* ennemX )nt jttt, )a
nutt tXrnitfe, d)e Merd-Ouett de )'A))emagne.
La preteadae actcaonue accwdee aux répaMiqoM Mv!etMae<
inqaiète h preMe americalM
New-York. 3 février. La prettf ne
cache pas ffemtef tour p!onMt( Z'tH~on. ~.e New-York Ttmes écrit d xott Mitortot 9u~ cette moMM~e orttfMKon t'P-B.S. Le sratKt ~OM~M! atnertcatn
9M<. <repu&ttQtM); !Ot)
oin~
pMb!t~tM< ~tw!et<9~e~ MtAtMttie.ï)ot{ ~urtOMt î* I< nouve&u système oeut être inter-
pr<'M comme une invitation camoafiëë
aa): auttee BtttotM euroo
La répfes~en du bandH!$m€
Deux terroristes sont fusiHés
une heure après le jugement
de ta cour martiale
Lton. t fàvrier. &eu< terrm-tstM,
Jean Ar~ae ot Andr6 SauXorente, con-
damn~ & m&rt par ta Cour martiate,
ont 6Mta sentence a été prononcée.
Le M janvier, dane une rue de Vien
ne (t~re), une patroutXe de t~ioe )n
terpe!)at< deu!< jndivtdut )u«peete qut,
pour toute reponee, décttarstrent eur
eHo teurs rewottere et s'enfuirent.
Aprée une pou~ufte moutementee et
u*t éch~n~B de coupo tte fou, )os deuit
handit~ étaient tinatement arretéa.
C'étaient Arsac et SauOorente, deux
terroristes dang'oroux, captuf~ B~&ce
au courage et au ssnK-frMd dM ionien
du ntaiintien (te )'<
t-e l'r Marier, )ea doux bandite ont
comparu devant ta Cour marUaJe <)u9
tes x oond~ntnee à mo< (O.F.I.)
cœur:. PouMz-oon, encore. entendre
san. Mne horreur ecœurce ces s'eM
ft~Mc~r ou de Mndres (te~nant nom-
m<'me?tt des per~o~~M ~Mdans vos ttUto~e~, don;; oo~ procttM ? ~Ve ~e?tiM-t)Ous pa!
mun pour M fettcfter a'enteMre
patmar~~ oeï aeraHtentenf! de trafM.
aes pt~ta~e~ (te denrée~ ? o n'auez-
fOUs pas un secret remords, uous <~<
tenez d vos MetM et d votre t)t~ou! cotutaMz ~M' cetM'' tet!M?t( tes hottunet de oom dépendre et de t~out proté-
ger. (O.F.I.-Hams)
LES «ALLŒSx ONT ASSIGNÉ
UNE PLACE A LA FRANCE
PARMt LES PETtTS PEUPLES
DuNin, 3 février. On se souvent
que tout dernièrement l'iijustre écri-
vain Bernard Shaw, répondant à une
enquête du a Daily Mail sur le faT
maux plan Victory de de l'Europe en CM d'un~ victoire an.
glo~môrica.no-soYtëtique. ne cachait
point son mépris et son inquiétude
pour uae t<-Ue poU'tiqM de repression
et de vengeance sans porMe.
Aujourd'hui M. Wells, Je romanc:ef
d) La s'M-n'~ (te: monde!, fait à son
tour connaître son opinion en posant
la ouestion suivante
Ouf MmnxM-nompr~ Stfettott. !c! .fndteM. Tett~~ttC!. !et
Fronçât!. !e! ~nt~rtca~nt du !Md et les
ZOM~Ott! ?
On reniarquera que dans cette liste
la France n'est pas oubliée et qu'elle
occupe parmi I~s petits peuples la
!piace que lui ont assignée les « ailies
LE PRESIDENT ROOSEVBLT
en échec devant te Congrès
Washington, 3 février. Le prési-
dent Roosevoit il été mis en échec de-
vant le congres américain à l'occa-
sion d'un projet de ]oi accordant aux
hommes et femmes mobilisés dans tes
forces armées le droit de participer
aux prochaines éiections presiden-
tielles.
Mature les manœuvres de ses parti-
sans. Roosevett n'a obtenu devant ia
Chambre des représentants que 180
voix contre 233 a ses adversaires
LE TMAVAtL FRANCAtS EN ALLEMAGNE
Bi!an de l'activité
de ta délégation officiel du
commissariat à l'action sodate
Beriin. 3 février. La (Miction offl-
cieilo dépendant du commissariat & fac-
tion sociale pour les Français travaillant
en Allemagne s'apprête, en présence de
M. Bruneton. commissaire général, a fêter
ie premier anniversaire de son activité
iitustrëe notamment par les ehtftres sui-
vants
En un an. le nombre des délègues ré-
gionaux est passé de 10 à 190 ce:ui des
délègues d'entreprises ou de camps de
500 a 8.000 En outre 1M amicales de vil-
les et 200 foyers de camps ont été crées.
joindre & l'Union soviétique en tant que
rëpuMiques autonomes, t
L' U. R. S. S.. au !teu d'être repré-
sentée ttu Bein des commtsstons tnterna-
Mona!es par un detëguë, y dépêcherait
seize représentants, étouffant ainsi la
voix des Etats-Unis et de l'empire bri-
tannique. <'
M sembla tmprob&Me conetut le
~fte-yorh rtme~ que cea deax pays
.MMptent un tel arrangement.
Pn outre 9'froWt j'reroM rrt&UM puM~e un
srMc!<- .QU~ refMte f:e: prëoccupattOTu
CtMtoctfet.
~ourt~ ~'curieux ~tencSiamt prftKtra et même à iB
~m~t
DOCTRINE IMPÉRIALE
UNE HEUREUSE M~T!ON
Le service social colonial
Tous ceux qui ont vécu à Ia"co-
tonie. ont eu, en revenant en Fran-
ce, fatigués par le climat d'outre-
mer ou les campagnes coloniales,
le sentiment très net même si
leurs familles et leurs amis les
attendaient qu'ils n'intéres-
saient personne. La plupart d'entre
eux, gardait la claire vision des
grands espaces, de la liberté et
de )a facilité de l'existence colo-
niale. A peine débarqués, ils se
trouvaient en proie à de fort en-
nuyeuses préoccupations, eux qui
ne demandaient qu'à revivre quel-
ques mois sur le sol natal et la
plupart à dépenser, dans la mé-
tropole, des économies durement
épargnées là-bas. Us avaient, en
effet, à subir les visites tatillonnes
do la douane comme si après
3 ou 5 années de colonies on avait
envie de frauder un Etat pour le-
quel, bien souvent, on a failli
mourir pour qu'il soit plus beau
et plus grand démarches au
Service Colonial transit des baga-
ges recherches aléatoires d'un
hôtet dans un port souvent incon-
nu, où l'on risquait fort d'échouer
dans quelque antre borgne, si par
malheur, une grève, une exposi-
tion et l'arrivée d'une dizaine de
paquebots coïncidaient.
Et puis, n'existe-t-il pas un vieux
dicton français t & beau menteur
qui vient de loin et nos métro-
politains n'y songent-ils pas, lors-
que nous égrenons, pour eux, les
beaux souvenirs de nos grandeurs
et misères lointaines 7
U y a, aussi, le vieux fonction-
naire dont l'âge de la retraite a
sonné, qui a toute une famille a
élever et dont les maigres rentes
ne suffisent pas, par ces temps de
marché noir, pour ne pas dire au-
tre chose.
Il y a toute la masse des fem-
mes et des enfants dont les maris
et les pères coloniaux, n'ont pu
rentrer, pour une raison ou pour
une autre et ils se comptent
par dizaines de milliers.
Il y a tous ceux de la glèbe co-
loniale Arabes, Malgaches, Séné-
galais, Indochinois venus en 1939
à l'appel de ce que, la plupart,
nomme leur mère la France
et dont la majorité d'entre eux
reste sans nouvelles des leurs,
qu'il faut réconforter, aider a vi-
vre qu'il faudra, un jour, ache-
miner à nouveau, vers leurs pays
d'origine.
Il y a des étudiants coloniaux
qui, du jour au lendemain, se sont
vus privés des subsides qu'ils re-
cevaient de leurs familles.
Il y a, enfin, les prisonniers de
guerre eoloniaux, groupés dans
des camps, aussi bien en France
qu'ailleurs et dont les conditions
de vie et d'habitudes n'étant pas
les mêmes que les nôtres, nous
obligant a les défendre, physique-
ment et moralement.
un n'avait pas eu le temps de
s'occuper paraît-il de toutes
ces questions-ià. et certains amis
'pessimistes nous posaient, il y a
un peu plus d'un an, l'angoissante
question suivante < Est-ce qu'a-
près avoir perdu nos colonies nous
a!)ons perdre nos coloniaux ?
Outre que nous les rassurions,
comme nous pouvions, sur la pre-
mière partie, de cette question,
nous parvenait la bonne nouveiit
de la création, au secrétaria~
d'Etat aux Colonies, d'un <: Ser-
vice Social Colonial
Dès 1943, une enquête, nous dit
M. F.-H.Lem. était prescrite dans
les différents services du minis-
tère, afin de. déterminer de ma-
nière précise et complète, les acti-
vités de caractère social qui fonc-
tionnaient déjà, mais en ordre dis-
persé assistance à ]à main-d'œu-
vre coloniale, aux prisonniers de
guerre, contrôie de l'immigration
coloniale, aide aux étudiants oo-
loniaux, renseignements aux fa-
milles, prêts d'hojm~ur. commis-
sion de secours, etc.
En juin 1943, tous ces services
étaient groupés sous une direction
unique, avec déiégations à Paris.
Nantes, Bordeaux et Marseiile. Des
assistantes social ètai.Nit enga-
gées, des centres d'accueU arc.uu.
N« :)249 –MC' ANNEE
Ï FRANC
Il PntXDE L'ABOHMEMEHT
France et cotontea t30
Etranger (autres pays) 935 tr. 440 tr.
MOACTtON et ADM)M)STRAT
t3. Rue du Pert. OLERMOMT'FERRAMO
'S~iï'Étéph. RMact et Adtntntstr. 6T.(n
r~ j «tresse
C. C. f. Clermont-FerrtUKt 28.495
POLITIQUES ET LITTÉRAIRES "'i~
Clermont-Ferrand, le 4 février
CAMOUFLACES
Les ambitions impérialistes de
l'Union soviétique apparaissent
en clair, dans les décisions que
vient de prendre le Soviet su-
prême. Par cet ukase, il est
accordé aux seize républiques
russes une représentation auto-
nome à l'étranger. Cette habi-
leté suprême, mais extrêmement
voyante, confère à Moscou, par
des moyens détournés, des avan-
tages évidents. Les Anglo-Amé-
ricains sont les premiers les
souligner et a les marquer dans
la colonne des profits soviéti-
ques. Un journal américain re-
connaît que ce projet de repré-
sentation < multi-national a
assurerait aux Soviets dans les
organisations Internationales ou
inter-alliées, une écrasante ma-
jorité. Ainsi la Russie au lieu de
compter une voix en revendi-
querait seize. Ainsi verrait-elle
son autorité renforcée dans les
conseils mondiaux par ce sup-
plément d'influence chiffrée à
son profit. Mais ce n'est pas
tout. Ainsi que déjà nous l'avons
fait remarquer, Moscou espère
bien que l'Union pourrait arri-
ver à se réaliser d'un bout du
monde à l'autre. Car ses inten-
tions sont pures, il n'a en vue
nulle conquête territoriale. Il
respecte < les principes de la
charte de l'Atlantique. Ses
vœux et ses efforts tendent sim-
plement à ce que toutes les
nations de l'univers se transfor-
ment en républiques soviétiques.
Elles feront alors partie de
l'Union soviétique au même titre
.que les républiques russes, et
elles seront pareillement sous le
commandement du Soviet su-
prême.
Toutes ces républiques russes
ou extra-russes, jouiraient en
principe de l'autonomie, mais ce
ne serait là qu'une apparence,
car la discipline de Moscou exi-
gerait le respect des consignes
données ,et c'est Moscou qui. de
toute évidence centraliserait tou-
tes les directions politiques. Et
les Soviets pourraient ainsi dé-
clarer au monde que les républi-
ques finlandaise, baltes, ou au-
tres, ayant été reconnues auto-
nomes, il n'y a pas là, un fait
de domination soviétique. Il va
de soi que le Soviet, en parlant
de représentation autonome à
l'étranger des seize républiques
socialistes russes, n'a pas enten-
du le moins du monde .les libé-
rer de l'autorité centrale, ce qui
e,K A4A _Lm__n.
~ut, ot<; une autucanon, ni leur
conférer plus d'indépendance.
C'est une simple manœuvre pour
permettre. le moment venu, de
d'assimiler les différents Etats,
la Serbie. la Bulgarie, la Grèce,
et d'autres, transformées en
républiques soviétiques, aux ré-
publiques de l'intérieur, et~ sous
couleur d'autonomie, de les ran-
ger sous la loi de l'Union sovié-
tique dans laquelle ils seraient
bel et bien intégrés.
L'action souterraine de Moscou
chemine incessamment. Il y a
là une volonté de conquête qui
ne recule devant aucun obstacle,
qui sait les tourner, ou s'y infil-
trer avec une force de pénétra-
tion qui lui permet d'arriver
sourdement à ses buts. De source
anglaise, on apprend que sous
Fégtde communiste, viennent de
se former à Londres un comité
grec de libération, un < comité
sei'&e un club polonais, qui
sont censés être l'expression des
nations grecque, serbe ou polo-
naise, et ne le sont qu'en un
camouflage plus ou moins bien
machiné, La GazaKe de Lau-
~s~Ke s'inquiète de ces camou-
flages qui constituent une me-
nace certaine pour l'indépen-
dance des nations européennes.
LMŒ AUJOURD'HUI
P~e
tM cr
t~ rNX~rac P~BM. ?t«Mt6~«~<
ptTvïMe, fte M. MftMrtce Ctm6er tl'tEu-
Yre). No61 Boyer.
tNCro~FS. Pot ptM~tttt. M
~f~aijMtKte poMtt~Me Mn< teehH'-
LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA SEÏNE
A PRESENTE SES VOEUX AU MARECHAL
M. Victor Constant conduisait !a délégation
Vichy, 3 février. Quelques jours
après le bureau du conseil municipal,
M. Victor Constant, président du con-
seH départemental de la Seine, a con-
duit a Vichy les membres du bureau
de Ça grande assemblée venus présen-
ter au Maréchal de France, chef da
l'Etat, leurs vœux et ceux de la popu-
lation parisienne.
La délégation était composée des
deux vice-présidents du conseil dépar-
temapta! de la Seine, MM. René Mar-
chand et Lazou de Peyral. des trois
secrétaires, MM. Aub.n. Lavielle. Sou-
lie, du syndic. M. Jacques Romazzotti
et du chef adjoint de son cabinet
M. Marcel Honry.
L'entretien entre le c.het de l'Etat et
les membres du bureau a été empreint
de celte cordialité qui anime le Ma-
réchal quand 11 s'a~.t d'évoquer les
différents proMémes touchant la popu-
lation parisienne.
C'est ainsi que le Maréchal s'est inté.
ressé au ravitaillement et aux condi-
tions do travail des ouvriers. H a
porté particulièrement son attention
sur le problème que pose Ce ravitaille-
ment on lait des enfants, et a évoqué
M. ~C~O~Vf mLC
LtUe. 3 février. M. Btchetonne. m).
ntstre secrétaire d'Etat à !a Production
industrietle et aux Communications a
vi~tt~. aujourd'hui, à LiUe. t'expositiMi
oreantsëe dans cette viUe ptr te commis-
sariat eénërat aux économies de matières
et qui a trait aux économies de matières
et produits modernes.
M. Btche!cnne était ttccompagne. dana
cette visite, par de nombreuses notabiiiMs
notamment ie protêt régional de Mie.
te préfet délégué, te maire, ainsi que M.
Satmon, commisaire général aux écono-
mies de matières, et J'inspecteur générât
Sciendra. (O.F.I.-Havas).
~etMMon des MieaJcnf~
des ~~atres ecoaomt~MS
Parts, 3 février. La réunion men-
suelle des intendants des affaires éco-
nomiques des deux zones a au )fetfau
ministère de l'Economie nationale et
des Finances sous :a présidence de
M. Cathala, ministre secrétaire d'Etat
à l'Economie nationale et aux Finan
ces.
Les Intendants ont examiné les di-
vers proMèmes souleva: par io ravi-
taUtement ùt en parttcuHer l'organisa-
tion du marché de la viande ainsi que
l'approvisionnement aet grands cen-
tres en bois de boulange.
Les questions posées nar ia régle-
mentation des indemnisations des heu.
res perdues par suite d'aierMs aérien-
nes ou de faits de guerre ont retenu
toute l'attention des intenSants. En
outre. le représentant du ministère du
Travail a fait le point sur les mesures
envisagées en ce qui concerne les aHo-
cations militaires (O.F.Havas).
SUR LES DIVERS FRONTS
La WehrmacM remporte des succès deMs à t'Est
ROVNO ET LOUTSK SOKT ÉVACUÉES
GrMid quartier générât du Fu'h-
rer. 3 février. CommMn~M~ du
MM< coM'natM!emen<
Sut- )a Mte de pont d< Nikope). noa
troupM Mt KpouM~ de< attattues to.
««têt sewi~t!
Dans ta r~ion au
bat détenait contre tM d~taehements b)in-
dM adverses en pregreatton.
Entre kfrotegrad et Btetata-Tterkov,
une ferntation d'assaut aHemande s'est
heurtée à de wXHentM contre-attaquee en-
nemtes. t) tn eet résutté des combats
acharnés ou) te poursu~ent.
Oans )a régten au sud d« marats du
PDpet, des attanues répétées des SCttets
LUTTE M~E EM !TM PNM LA POSSESSKM
DU MASS!F M(WTAGNEUX DE CASSÏNO
En ttatje mérMionate, )'enaem) a effec-
tué tfter eur ta «te de Mnt de Mettuno
quettfuea attaftues )oM)ea tniruetueuMS
eontr: te front Nord. LM MMè! effentife
de t'ennemi annencét hter, ont ét< ré-
duite & néant trace à des eentre-attaouee
Mneentrjtjuet.
Sur !e front Sud. une tutte Mbarnee M
d4reu)e pour )e mateit montasneux de
OaMtno. Les hauteure prtncipatet sont ree..
teee aux ma)M dea At)ema<)de. Lee pertes
eont é)e*eee dee deux eottth
Révohïtion à Çotta-Rica?
Mexico,'3 février. M. Carlos
Jfnest& Munoz, ambassadeur de
Costa-Rtca à Me~co. a revête 1~
découverte de trots expéditions
ctandesti~ea d'MmM à desttna-.
tion de Costa~Rica où CM élcettons
pr~identietles doivent avoir t;eu
le 13 février.
Z,< pr~sMent de Co~ta-~ica. a~t-it
rappeM. a p!t6!M te M ~anei~r
«n Mant/Mte !OK!
~t&AK<~
sibtdttés d'un soutèvement 'd hoc-
casfon
) avec M. Constant les travaux d'une
des principates commissions qu'il pre-
S'de. chargée de la mise en application
de La charte du travail. (O.F.l.-Havas).
~.j~vnMc
directeur dn ca&mei ct~t~
da chef de rRof
Vichy. 3 février. M. Jean Tra-
cou, préfet hors cadres, a été
ne'mmé directeur du cabinet civil
du chef de l'Etat.
Officier de marine passé dans
l'administration. M. TMeou 'était
depuis 19H préfet d'Indre-et-Loire.
(O.F.I.-Havas).
M. PMËppe Benrïot sti~atise tes excMons
des radios de Londres et de Moscou
Vichy. 3 février. Dan~ sa. causerie
a la radio, M. PMlippe Henriot. se-
crëtatre d'Etat à l'Information et à la
Propagande, a dénonce tes criminelles
ex!Cilat:ons de la radio de Londres et
de. Moscou. 11 a décora
Les nt~t'Mb~M au<, derrière teurt
mteros. eï'c~f<~t :et a
.Si. dans certsftM pa!/<, les batMtM!
frouuent une
M~~untc ou M~ t
hn.e?~ de !Apres un rappel historique, d'autres
troubles aussi stériles que san~tants
Ce secrétaire d'Etat déplore qu'fmec <~nte tmcOTUcteTtce et <<; m~~e trre-
/'te.rt0tt cu'et: d'autres
put d'entre t)ous. demande-t-il à sas
auditeurs, ne connatM!Mrnt< !)
de «Mpeur e!t apprenait ces tnorK
tra~~uet 7 ~OM! sa~ perMnetTtTtMttt
9M'
ay/reu.r detaH de ces attentai you!
atteï ~en
sur Chepeto~a ont échoué. P)us au nerd-
oueet. tes tocatités de Rewne et de Leutth
ont tMaba'Mien néMaore~deacembata
tttfensifs acharnés.
Entre te Pripet et ta Beréstna. ainsi
ttu'au nord-ouest de V!tebs)<. où )et So-
v)e<< ont repris teurt attaques, nos trou.
pe< ont remporte h)er un sucots dttenttf
aprét une )u«e )ont!temps indeeiM.
Entre te tac ttmen et te mtfe de Ftn-
tande. nos divisions eonUnuent a livrer
un dur combat défensif. Les Soviets ont
poursuit) teurs attaaues avec de puissants
détachements, partioutièrement a l'ouest
de NeteoMd, eu M chars ennemis ont été
détruits au cours de eentre-attaoues cou-
ronnées de succès, et à t'est de Narva.
La Jeuntte 4M eatme mr « rMte du
front.
Quetoues avion* ennemX )nt jttt, )a
nutt tXrnitfe, d
La preteadae actcaonue accwdee aux répaMiqoM Mv!etMae<
inqaiète h preMe americalM
New-York. 3 février. La prettf ne
cache pas
9M<. <
oin~
pMb!t~tM< ~tw!et<9~e~ MtAtMttie.
pr<'M comme une invitation camoafiëë
aa): auttee BtttotM euroo
La répfes~en du bandH!$m€
Deux terroristes sont fusiHés
une heure après le jugement
de ta cour martiale
Lton. t fàvrier. &eu< terrm-tstM,
Jean Ar~ae ot Andr6 SauXorente, con-
damn~ & m&rt par ta Cour martiate,
ont 6M
Le M janvier, dane une rue de Vien
ne (t~re), une patroutXe de t~ioe )n
terpe!)at< deu!< jndivtdut )u«peete qut,
pour toute reponee, décttarstrent eur
eHo teurs rewottere et s'enfuirent.
Aprée une pou~ufte moutementee et
u*t éch~n~B de coupo tte fou, )os deuit
handit~ étaient tinatement arretéa.
C'étaient Arsac et SauOorente, deux
terroristes dang'oroux, captuf~ B~&ce
au courage et au ssnK-frMd dM ionien
du ntaiintien (te )'<
t-e l'r Marier, )ea doux bandite ont
comparu devant ta Cour marUaJe <)u9
tes x oond~ntnee à mo< (O.F.I.)
cœur:. PouMz-oon, encore. entendre
san. Mne horreur ecœurce ces s'eM
ft~Mc~r ou de Mndres (te~nant nom-
m<'me?tt des per~o~~M
mun pour M fettcfter a'enteMre
patmar~~ oeï aeraHtentenf! de trafM.
aes pt~ta~e~ (te denrée~ ? o n'auez-
fOUs pas un secret remords, uous <~<
tenez d vos MetM et d votre t)
ger. (O.F.I.-Hams)
LES «ALLŒSx ONT ASSIGNÉ
UNE PLACE A LA FRANCE
PARMt LES PETtTS PEUPLES
DuNin, 3 février. On se souvent
que tout dernièrement l'iijustre écri-
vain Bernard Shaw, répondant à une
enquête du a Daily Mail sur le faT
maux plan Victory de de l'Europe en CM d'un~ victoire an.
glo~môrica.no-soYtëtique. ne cachait
point son mépris et son inquiétude
pour uae t<-Ue poU'tiqM de repression
et de vengeance sans porMe.
Aujourd'hui M. Wells, Je romanc:ef
d) La s'M-n'~ (te: monde!, fait à son
tour connaître son opinion en posant
la ouestion suivante
Ouf MmnxM-nom
Fronçât!. !e! ~nt~rtca~nt du !Md et les
ZOM~Ott! ?
On reniarquera que dans cette liste
la France n'est pas oubliée et qu'elle
occupe parmi I~s petits peuples la
!piace que lui ont assignée les « ailies
LE PRESIDENT ROOSEVBLT
en échec devant te Congrès
Washington, 3 février. Le prési-
dent Roosevoit il été mis en échec de-
vant le congres américain à l'occa-
sion d'un projet de ]oi accordant aux
hommes et femmes mobilisés dans tes
forces armées le droit de participer
aux prochaines éiections presiden-
tielles.
Mature les manœuvres de ses parti-
sans. Roosevett n'a obtenu devant ia
Chambre des représentants que 180
voix contre 233 a ses adversaires
LE TMAVAtL FRANCAtS EN ALLEMAGNE
Bi!an de l'activité
de ta délégation officiel du
commissariat à l'action sodate
Beriin. 3 février. La (Miction offl-
cieilo dépendant du commissariat & fac-
tion sociale pour les Français travaillant
en Allemagne s'apprête, en présence de
M. Bruneton. commissaire général, a fêter
ie premier anniversaire de son activité
iitustrëe notamment par les ehtftres sui-
vants
En un an. le nombre des délègues ré-
gionaux est passé de 10 à 190 ce:ui des
délègues d'entreprises ou de camps de
500 a 8.000 En outre 1M amicales de vil-
les et 200 foyers de camps ont été crées.
joindre & l'Union soviétique en tant que
rëpuMiques autonomes, t
L' U. R. S. S.. au !teu d'être repré-
sentée ttu Bein des commtsstons tnterna-
Mona!es par un detëguë, y dépêcherait
seize représentants, étouffant ainsi la
voix des Etats-Unis et de l'empire bri-
tannique. <'
M sembla tmprob&Me conetut le
~fte-yorh rtme~ que cea deax pays
.MMptent un tel arrangement.
Pn outre 9'f
srMc!<- .QU~ refMte f:e: prëoccupattOTu
CtMtoctfet.
~ourt~ ~'
~m~t
DOCTRINE IMPÉRIALE
UNE HEUREUSE M~T!ON
Le service social colonial
Tous ceux qui ont vécu à Ia"co-
tonie. ont eu, en revenant en Fran-
ce, fatigués par le climat d'outre-
mer ou les campagnes coloniales,
le sentiment très net même si
leurs familles et leurs amis les
attendaient qu'ils n'intéres-
saient personne. La plupart d'entre
eux, gardait la claire vision des
grands espaces, de la liberté et
de )a facilité de l'existence colo-
niale. A peine débarqués, ils se
trouvaient en proie à de fort en-
nuyeuses préoccupations, eux qui
ne demandaient qu'à revivre quel-
ques mois sur le sol natal et la
plupart à dépenser, dans la mé-
tropole, des économies durement
épargnées là-bas. Us avaient, en
effet, à subir les visites tatillonnes
do la douane comme si après
3 ou 5 années de colonies on avait
envie de frauder un Etat pour le-
quel, bien souvent, on a failli
mourir pour qu'il soit plus beau
et plus grand démarches au
Service Colonial transit des baga-
ges recherches aléatoires d'un
hôtet dans un port souvent incon-
nu, où l'on risquait fort d'échouer
dans quelque antre borgne, si par
malheur, une grève, une exposi-
tion et l'arrivée d'une dizaine de
paquebots coïncidaient.
Et puis, n'existe-t-il pas un vieux
dicton français t & beau menteur
qui vient de loin et nos métro-
politains n'y songent-ils pas, lors-
que nous égrenons, pour eux, les
beaux souvenirs de nos grandeurs
et misères lointaines 7
U y a, aussi, le vieux fonction-
naire dont l'âge de la retraite a
sonné, qui a toute une famille a
élever et dont les maigres rentes
ne suffisent pas, par ces temps de
marché noir, pour ne pas dire au-
tre chose.
Il y a toute la masse des fem-
mes et des enfants dont les maris
et les pères coloniaux, n'ont pu
rentrer, pour une raison ou pour
une autre et ils se comptent
par dizaines de milliers.
Il y a tous ceux de la glèbe co-
loniale Arabes, Malgaches, Séné-
galais, Indochinois venus en 1939
à l'appel de ce que, la plupart,
nomme leur mère la France
et dont la majorité d'entre eux
reste sans nouvelles des leurs,
qu'il faut réconforter, aider a vi-
vre qu'il faudra, un jour, ache-
miner à nouveau, vers leurs pays
d'origine.
Il y a des étudiants coloniaux
qui, du jour au lendemain, se sont
vus privés des subsides qu'ils re-
cevaient de leurs familles.
Il y a, enfin, les prisonniers de
guerre eoloniaux, groupés dans
des camps, aussi bien en France
qu'ailleurs et dont les conditions
de vie et d'habitudes n'étant pas
les mêmes que les nôtres, nous
obligant a les défendre, physique-
ment et moralement.
un n'avait pas eu le temps de
s'occuper paraît-il de toutes
ces questions-ià. et certains amis
'pessimistes nous posaient, il y a
un peu plus d'un an, l'angoissante
question suivante < Est-ce qu'a-
près avoir perdu nos colonies nous
a!)ons perdre nos coloniaux ?
Outre que nous les rassurions,
comme nous pouvions, sur la pre-
mière partie, de cette question,
nous parvenait la bonne nouveiit
de la création, au secrétaria~
d'Etat aux Colonies, d'un <: Ser-
vice Social Colonial
Dès 1943, une enquête, nous dit
M. F.-H.Lem. était prescrite dans
les différents services du minis-
tère, afin de. déterminer de ma-
nière précise et complète, les acti-
vités de caractère social qui fonc-
tionnaient déjà, mais en ordre dis-
persé assistance à ]à main-d'œu-
vre coloniale, aux prisonniers de
guerre, contrôie de l'immigration
coloniale, aide aux étudiants oo-
loniaux, renseignements aux fa-
milles, prêts d'hojm~ur. commis-
sion de secours, etc.
En juin 1943, tous ces services
étaient groupés sous une direction
unique, avec déiégations à Paris.
Nantes, Bordeaux et Marseiile. Des
assistantes social ètai.Nit enga-
gées, des centres d'accueU arc.uu.
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