Titre : Choisir : vivre c'est choisir / directeur : Joseph Reymond
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-04-03
Contributeur : Reymond, Joseph (1887-1967). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327412741
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 avril 1938 03 avril 1938
Description : 1938/04/03 (A7,N288). 1938/04/03 (A7,N288).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5107826d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-31064
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/07/2019
HEBDOMADAIRE — 80 C.n».
7* ANNÉE - N° 288
S AVRIL 1938
oûx. '&wu£wux...
a;
L’union de la Nation et la Radio
. * L
M ALGRÉ les difficultés dt toutes sor
tes et le manque de ressources de
beauèoup. le nombre des auditeurs
<( déclarés » en France ne cesse de croî
tre, et à une rapide cadence. Il a dépassé
maintenant le chiffre de quatre millions
trois cent mille. r . 4
Nous approchons donc du moment où
la majorité des foyers français possédera
un appareil radiophonique.
Cet immense moyen de communication
«avec les hommes, ne voudra-t-on pas on
être dignes ?
On nous parle en ce moment d'une né
cessaire union de la nation ; si on la veut
en profondeur, qui ne voit que la Radio
peut fortement y collaborer ?
Elle y travaillera d'ailleurs surtout si
elle ne veut contraindre personne. La Ra
dio qui prétend obliger les auditeurs é
penser selon les ordres d'un speaker plus
ou moins servile, non. Elle ne fait qu'en
courager les résistances. Tels excès du Ra
dio-Journal font que les auditeurs recher
chent les informations aux postes étran
gers.
Avant tout, la Radio a besoin de fran
chise et d'impartialité. En exposant les
faits tels qu'ils sont, avec leurs conséquen
ces nationales, on a plus de chance de
toucher les auditeurs, quelles que soient
leurs tendances et d'en faire l'unanimité
sur tels points essentiels, que si l'on tend
trop visiblement à favoriser les affaires
d'un parti.
On obtiendra beaucoup de tout le
monde, si la Radio se présente avec fran
chise. et donne pleine confiance en n'hé
sitant pas è accueillir les voix différentes.
Il y a une « administration morale » de
la Radio, qui pourrait réaliser un travail
considérable, si le public des auditeurs
sentait bien qu'on ne cherche qu'à l'infor
mer sans le brimer. Une atmosphère na
tionale, reflétant si l'on veut le prisme des
partis et des idées, pourrait s'établir dans
la radiophonie, de telles manières que les
différents idéals collaboreraient pour le
bien public.
La Radio peut, dans les heures de crise
comme en tout temps, rendre à l'union
de la nation le maximum de services, si
on a pris l'habitude de la savoir constam
ment juste, sereine et équitable.
CHOISIR.
LE NOUVEAU POSTE DES ESSARTS-LE-ROI
“PARIS ONDES-COURTES”
L'émetteur de Radio-Colonial, installé à Pontoise, étant devenu insuffisant, un nou
veau poste bénéficiant des perfectionnements les plus modernes, vient d'être édifié
aux Essarts-lè-Roi. Voici une vue intérieure montrant une partie des nouveaux
ippareik. (Voir notre article en page 3).
7* ANNÉE - N° 288
S AVRIL 1938
oûx. '&wu£wux...
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L’union de la Nation et la Radio
. * L
M ALGRÉ les difficultés dt toutes sor
tes et le manque de ressources de
beauèoup. le nombre des auditeurs
<( déclarés » en France ne cesse de croî
tre, et à une rapide cadence. Il a dépassé
maintenant le chiffre de quatre millions
trois cent mille. r . 4
Nous approchons donc du moment où
la majorité des foyers français possédera
un appareil radiophonique.
Cet immense moyen de communication
«avec les hommes, ne voudra-t-on pas on
être dignes ?
On nous parle en ce moment d'une né
cessaire union de la nation ; si on la veut
en profondeur, qui ne voit que la Radio
peut fortement y collaborer ?
Elle y travaillera d'ailleurs surtout si
elle ne veut contraindre personne. La Ra
dio qui prétend obliger les auditeurs é
penser selon les ordres d'un speaker plus
ou moins servile, non. Elle ne fait qu'en
courager les résistances. Tels excès du Ra
dio-Journal font que les auditeurs recher
chent les informations aux postes étran
gers.
Avant tout, la Radio a besoin de fran
chise et d'impartialité. En exposant les
faits tels qu'ils sont, avec leurs conséquen
ces nationales, on a plus de chance de
toucher les auditeurs, quelles que soient
leurs tendances et d'en faire l'unanimité
sur tels points essentiels, que si l'on tend
trop visiblement à favoriser les affaires
d'un parti.
On obtiendra beaucoup de tout le
monde, si la Radio se présente avec fran
chise. et donne pleine confiance en n'hé
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Il y a une « administration morale » de
la Radio, qui pourrait réaliser un travail
considérable, si le public des auditeurs
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différents idéals collaboreraient pour le
bien public.
La Radio peut, dans les heures de crise
comme en tout temps, rendre à l'union
de la nation le maximum de services, si
on a pris l'habitude de la savoir constam
ment juste, sereine et équitable.
CHOISIR.
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