Titre : Choisir : vivre c'est choisir / directeur : Joseph Reymond
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-02-06
Contributeur : Reymond, Joseph (1887-1967). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327412741
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 février 1938 06 février 1938
Description : 1938/02/06 (A7,N280). 1938/02/06 (A7,N280).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5107818v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-31064
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/07/2019
HEBDOMADAIRE - SO Ctnt.
7- ANNEE. - N- 280 ŒtOUMOy-ÿl.
« FÉVRIER 1938 1_ ;
Donner un public
aux meilleures émissions
N OUS vouions une bonne radio.
Pour y parvenir, plusieurs choses
sont nécessaires.
Premièrement peut-être, et quoique
cela semble singulier, faire l'éducation de
l'auditeur. Certains auditeurs croient
avoir è se plaindre de la radio alors
qu'ils ont à souffrir de l'abus qu'ils en
font ou de la mauvaise méthode qu'ils
emploient. Les meilleures choses ont le
cêté«par où il faut les prendre.
Secondement, on doit lutter contre les
émissions qui sont mauvaises, parce qu'el
les corrompent le goût et les moeurs tout
en dépensant l'argent qu'on pourrait em
ployer de meilleure façon ; ceci tout en
tenant compte de la diversité des pré
férences légitimes des auditeurs.
Enfin, en faisant masse autour des bon
nes émissions, afin de leur assurer un pu
blic constamment plus considérable.
Ceci est extrêmement important.
Dans la quantité des émissions, il y en a
d'excellentes, assurées par des artistes
qui font des efforts. Dans un théâtre qui
reçoit des spectateurs, on se rend tout de
suite compte de ce qui a la faveur du
public. À la radio, c'est différent.
Là comme ailleurs, les plus bruyants à
manifester ne sont pas toujours ceux qui
ont le goût le plus fin. Certaines émis
sions douteuses reçoivent parfois des ap
probations inattendues, tandis que d'ex
cellentes émissions semblent tomber dars
le silence.
Faisons honneur è nos meilleurs artis
tes, è nos meilleurs chansonniers, à nos
meilleurs écrivains en écoutant jfs émis
sions eè ils donnent la fleur de leur ta
lent.
Le bravo dont nous les applaudirions
°5‘ o
si nous les avions en face de nous, en-
voyons-le au poste émetteur, à leur
adresse. Une simple parte postale, et il
n'est pas défendu de n'en envoyer qu'une
chaque semaine ou chaque mois en si
gnalant ce qu'on a entendu de mieux. •
Nous avons demandé récemment à nos
lecteurs : « Quelles émissions prenez-
vous ?» Et nous avons déjà reçu des ré
ponses très intéressantes. Leurs opinions
nous sont précieuses. Elles nous aideront
à recommander, à mettre en valeur les
meilleures émissions, afin de leur donner
le succès qu'elles méritent et qui les fera
prospérer.
Le mauvais goût du public est trop sou
vent l'excuse de tant d'émissions médio
cres. Prouvons qu'il existe une foule d'au
diteurs pour des programmes de choix,
artistiques, honnêtes et distrayants.
CHOISIR.
Un aspect des installations du poste émetteur de Pdris-P.T.T. Alger
Beauté de la technique ! Oui, certes, mais une beauté qui ne prend toute sa valeur
que lorsque \p fécl^idpÀest au service de la pensée et de la personne humaine*
| " \lXlljit que la Radio comprenne ainsi son rôle.
7- ANNEE. - N- 280 ŒtOUMOy-ÿl.
« FÉVRIER 1938 1_ ;
Donner un public
aux meilleures émissions
N OUS vouions une bonne radio.
Pour y parvenir, plusieurs choses
sont nécessaires.
Premièrement peut-être, et quoique
cela semble singulier, faire l'éducation de
l'auditeur. Certains auditeurs croient
avoir è se plaindre de la radio alors
qu'ils ont à souffrir de l'abus qu'ils en
font ou de la mauvaise méthode qu'ils
emploient. Les meilleures choses ont le
cêté«par où il faut les prendre.
Secondement, on doit lutter contre les
émissions qui sont mauvaises, parce qu'el
les corrompent le goût et les moeurs tout
en dépensant l'argent qu'on pourrait em
ployer de meilleure façon ; ceci tout en
tenant compte de la diversité des pré
férences légitimes des auditeurs.
Enfin, en faisant masse autour des bon
nes émissions, afin de leur assurer un pu
blic constamment plus considérable.
Ceci est extrêmement important.
Dans la quantité des émissions, il y en a
d'excellentes, assurées par des artistes
qui font des efforts. Dans un théâtre qui
reçoit des spectateurs, on se rend tout de
suite compte de ce qui a la faveur du
public. À la radio, c'est différent.
Là comme ailleurs, les plus bruyants à
manifester ne sont pas toujours ceux qui
ont le goût le plus fin. Certaines émis
sions douteuses reçoivent parfois des ap
probations inattendues, tandis que d'ex
cellentes émissions semblent tomber dars
le silence.
Faisons honneur è nos meilleurs artis
tes, è nos meilleurs chansonniers, à nos
meilleurs écrivains en écoutant jfs émis
sions eè ils donnent la fleur de leur ta
lent.
Le bravo dont nous les applaudirions
°5‘ o
si nous les avions en face de nous, en-
voyons-le au poste émetteur, à leur
adresse. Une simple parte postale, et il
n'est pas défendu de n'en envoyer qu'une
chaque semaine ou chaque mois en si
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vous ?» Et nous avons déjà reçu des ré
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meilleures émissions, afin de leur donner
le succès qu'elles méritent et qui les fera
prospérer.
Le mauvais goût du public est trop sou
vent l'excuse de tant d'émissions médio
cres. Prouvons qu'il existe une foule d'au
diteurs pour des programmes de choix,
artistiques, honnêtes et distrayants.
CHOISIR.
Un aspect des installations du poste émetteur de Pdris-P.T.T. Alger
Beauté de la technique ! Oui, certes, mais une beauté qui ne prend toute sa valeur
que lorsque \p fécl^idpÀest au service de la pensée et de la personne humaine*
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