Presse et revues
28 pages
Titre : Le Merle mandarin. Satirique hebdomadaire
Éditeur : [s.n.?] (Saïgon)
Date d'édition : 1928-03-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32814521j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 413 Nombre total de vues : 413
Description : 02 mars 1928 02 mars 1928
Description : 1928/03/02 (A2,N8). 1928/03/02 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5086869t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-61968
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/06/2019
LE MERLE MANDARIN
Il a ouvert les voies à la liberté monétaire
len suspendant par décret, le jour même de
la rentrée des C ia nbres, l'application de la
oi contre l’exploitation des cipitaux.
Cette loi utile en son temps, a eu pour
effet de favoriser la fraude tout en gênant
nos placements à 1 étrincer —et môme le
rapatriement des capitaux français qui y
étaient passés. Ei rendant sa liberté à
l a gent le président du Conseil montre
qu’il ne le craint plus —ou du moins qu il
ne craint plus le mauvais usage que la
spéculation pouvait faire de cette liberté.
On lui saura gré d avoir rendu possible cet
te maîtrise de notre marché.
Mais surtout la mesure prise a la valeur
d'un symbole : elle indique nettement que
toutes les précautions sont prises pour le
maintien du taux du franc, qu’on 11e craint
plus de nouvelles et fàc îeuses fluctuations
du change et que, si ou veut la faire, la
stabilisation est maintenant possible.
Au pays Basque.
La réconciliation de AI. Carat avec les
héritiers de M. Bouient, le Cornuche biar-
reau, fortifie la situation du député sortant
dans la première circonscription de Bayon
ne.
Incertitude et confusion dans la deuxi
ème : la lutte mettra aux prises deux can
didats multimillionnaires : le D 1 Lissait,
maire d'Hasparren, el M. Legasse, grand
dispensateur de la « Morue Française ».
Le premier, soutenu par AI. Ybarnegaiav,
escompte l'appui officiel du clergé. Quant
à M. Legasse, qui a contre lui un passé
quelque peu tumultueux, il se croit lui
aussi en droit d’obtenir le concours des voix
cléricales.
Mais Mgr Legasse, évéque de Périgueux
et frère du candidat, saura-t-il convaincre
Monsieur de Bayonne ?
Le juif errant...
Ayant bouclé son tour de France (n’a-t-on
pas annoncé sa cadidature aux quatre
points cardinaux ?), M e Henry Torrès a
planté sa tente dans la deuxième circons
cription d’Alès.
Et M. Fernand Bouisson respire, car le
distingué président de la Chambre ne tenait
pas à subir à Marseille l’éloquence fou
gueuse du maître. Son habileté diplomati
que -- qui a dû s’exercer eu de difficiles
réconciliations — triomphe.. .
Mais qu'en pense l’honorable M. dé
Ramel ? Le savant découpage de l'ancien
fiel de ses aïeux, n’est guère à son avan
tage... et. d’autre part, son concurrent a
plus de cinq sous dans sa poche et plus
d’un tour dans sa besace.
Plein ciel...
Voici qu’il est à nouveau question de
rétablir le sous-secrétariat d’Etat de l’Aéro
nautique et des Transports Aériens. Notre
aviation se meurt et sur son agonie se
sont penchés à l’envie docteur Tant-Mieux
et docteur Tant-Pis.
M. Henry Pâté, ayant diagnostiqué le
mal, préconise ie remède : l'unité de
commandement, un homme énergique et
compétent a la tè’ie de toutes nos aviations,
civile et millilaire. Bien entendu, ce disant,
l’honorable vice-président de la Chambre
ne s’imagine en aucune manière être le
chef idéal.
M. Laurent Eynac, qui a gardé la nostal
gie de la pompe officielle, se contenterait
à la rigueur, comme jadis, du litre de haut
commissaire.
Timidement, M. Flandin laisse entendre
qu'il accepterait la charge écrasante de
redonner des ailes à notre aviation. Mais
ou se souvient trop encore du triste bilan,
de la liquidation des stocks.
Vaines compétitions au demeurant : M.
Mi inrice Bokanowski ne songe nullement à
abdiquer. Que lui reproehe-t-on au fait 7
C’est un aviateur consommé. 11 avait projeté
de gagner Prague par la voie des airs. Il
n’a pas dépendu de 1 ni que l'avion minis
tériel volât au delà de Nancy. ..
André Bordessoüle
Tous les maux d'estomac sont guéris par T POLDRE XEDÉ
En vente ; Pharmacie Principale Saigon et dans toutes les pharmacies,
— 4
Il a ouvert les voies à la liberté monétaire
len suspendant par décret, le jour même de
la rentrée des C ia nbres, l'application de la
oi contre l’exploitation des cipitaux.
Cette loi utile en son temps, a eu pour
effet de favoriser la fraude tout en gênant
nos placements à 1 étrincer —et môme le
rapatriement des capitaux français qui y
étaient passés. Ei rendant sa liberté à
l a gent le président du Conseil montre
qu’il ne le craint plus —ou du moins qu il
ne craint plus le mauvais usage que la
spéculation pouvait faire de cette liberté.
On lui saura gré d avoir rendu possible cet
te maîtrise de notre marché.
Mais surtout la mesure prise a la valeur
d'un symbole : elle indique nettement que
toutes les précautions sont prises pour le
maintien du taux du franc, qu’on 11e craint
plus de nouvelles et fàc îeuses fluctuations
du change et que, si ou veut la faire, la
stabilisation est maintenant possible.
Au pays Basque.
La réconciliation de AI. Carat avec les
héritiers de M. Bouient, le Cornuche biar-
reau, fortifie la situation du député sortant
dans la première circonscription de Bayon
ne.
Incertitude et confusion dans la deuxi
ème : la lutte mettra aux prises deux can
didats multimillionnaires : le D 1 Lissait,
maire d'Hasparren, el M. Legasse, grand
dispensateur de la « Morue Française ».
Le premier, soutenu par AI. Ybarnegaiav,
escompte l'appui officiel du clergé. Quant
à M. Legasse, qui a contre lui un passé
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Ramel ? Le savant découpage de l'ancien
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tage... et. d’autre part, son concurrent a
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d’un tour dans sa besace.
Plein ciel...
Voici qu’il est à nouveau question de
rétablir le sous-secrétariat d’Etat de l’Aéro
nautique et des Transports Aériens. Notre
aviation se meurt et sur son agonie se
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et docteur Tant-Pis.
M. Henry Pâté, ayant diagnostiqué le
mal, préconise ie remède : l'unité de
commandement, un homme énergique et
compétent a la tè’ie de toutes nos aviations,
civile et millilaire. Bien entendu, ce disant,
l’honorable vice-président de la Chambre
ne s’imagine en aucune manière être le
chef idéal.
M. Laurent Eynac, qui a gardé la nostal
gie de la pompe officielle, se contenterait
à la rigueur, comme jadis, du litre de haut
commissaire.
Timidement, M. Flandin laisse entendre
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redonner des ailes à notre aviation. Mais
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Vaines compétitions au demeurant : M.
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abdiquer. Que lui reproehe-t-on au fait 7
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de gagner Prague par la voie des airs. Il
n’a pas dépendu de 1 ni que l'avion minis
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André Bordessoüle
Tous les maux d'estomac sont guéris par T POLDRE XEDÉ
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— 4
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