Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-02-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 09 février 1936 09 février 1936
Description : 1936/02/09 (Numéro 39). 1936/02/09 (Numéro 39).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5083140
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/01/2008
JOURNAL DES DEBATS DU DIMANCHE 9 FEVRIER 1936
Les Revues
LA REVUE SÇŒNTÏFIQUE
(Revue Rosé Illustrée)
Directeur PAU~jGAULTIER. de l'Institut
commence le 8 février une importante étude sur
LES FORCES
AÉRIENNES
DANS LE ~ONDE
p.:r le', général NIESSEL, MM. A. FRACHET,
Ed. BLANC, ROMBYER.
M. Gustave Delage exposera ensuite la poli-
tique aérienne suivie par ia France depuis trois
ans, se:- résultats, !a situation de notre indus-
trie aéronautique et, en fin, tracera le pro-
gramme important qu'impose à la France l'ar-
mement aérien intensif des autres pays.
2V!7MRKO .STECVME~V SUR DEMANDE
3, rue Ctement-Marot, PARtS (8")
ABONNEMENT 90 FKANCS PAR AN
Le glissement de terrain
dans la Drôme
Nous avons relaté, il y a deux jours, que
le glissement de terrain provoqué par les pluies
dans la vallée drômoise des Préaux,. mena-
çant de contbier le torrent de Viviers, qui
coule dans cette vallée, avait fait s'écrouler
plusieurs maisons et effondrer le pont de
pierre qui chevauche le ravin. Hier, les deux
rives du Viviers se sont très sensiblement rap-
prochées, au .point de former deux petits lacs.
Le torrent des Préaux, qui mêlait ses eaux
tumultueuses à celles du Viviers en amont du
ponf, a déplacé son lit à une centaine de mètres
plus au Sud; une à une les maisons s'écroulent
au quartier des Mélines. Enti'e ia Bâtie et Val-
drome. l'unique voie de communication est cou-
pée en deux endroits différents, à Riobel et au
Vignal, par des coulées de boue et des éboule-
ments de rocs et de terre. Les travaux de dé-
M.i'eSBnt sont activement poussés.
r, --v. r;
Le conflit des de Seine et Seine-et-Oise
Une délégation des sénateurs et députés de
la Seine et de la Seine-et-Oise, ainsi que des re-
présentants des 2.500 ehauNeurs de « taxis col-
lectils X' de la région parisienne, a été reçue par
M. Chautemps, ministre des travaux publics.
Elle a attiré son attention sur la situation
faite aux intéressés depuis peu victimes de pour-
suites judiciaires, qui tend à paralyser le fonc-
tionnement d'un service public complémentaire
qui rend de grands services quotidiens a plus
de 150.000 usagers de la banlieue, dont l'inter-
diction, outre qu'elle serait de nature à réduire
au chômage près de 3.000 travailleurs, causerait
le plus grand préjudice à des dizaines de mil-
'liers d'habitants de la banlieue.
Le ministre, qui a été vivement intéressé par
l'exposé des faits qui lui a été présenté, a pro-
mis d'étudier sérieusement, d'accord avec le
préfet de police dont l'avis est nettement
favorable au statu quo la situation des chauf-
feurs de « taxis collectifs », en vue d'une solu-
tion bienveillante pour les chauffeurs et con-
forme aux intérêts des usagers.
FAITS DIVERS
Département*
Le crime de la Vieille-Eglise. La femme
de l'ouvrier peintre 'lissier, assassiné, jeudi
.soir~ùrJarç~n'e:de.antKouiHet, par un de
ses amis. Robert Langevin. arrêté depuis, a
été interrogée hier soir. Elle reconnut, en
effet, être l'amie depuis plusieurs mois de
Gaston Langevin, mais nia être l'instigatrice
du crime.
Langevin répliqua que. contrairement à ce
que prétend son amie. c'était sous son im-
pulsion qui! avait abattu son rival et ce fut
m&me la femme Tissier qui. afin d'égarer les
recherches de la police, avait faussement dé-
.claré que son mari devait être en possession
d'une somme de trois cents francs.
Mère de quatre enfants, la femme Tissier
a été inculpée, mais laissée -en liberté pro-
visoire.
Arrestation de l'assassin de l'automobiliste
de Lodève. Les inspecteurs de la Sûreté
marseillaise ont arrêté. hiei dans un hôtel
de la ville, Marcel Lavaux, dix-huit ans. qui.
avec le jeune Gabriel Condat. dont nous avons
précédemment annoncé l'arrestation à Grasse.
avait assassiné M. Roger Teysserenc. ingé-
nieur à Lodève. Le jeune bandit a fait des
aveux complets. Le cadavre de sa vieti'me a
été retrouvé, près du lieu du crime, dans une
ferme abandonnée dépendant d'une ancienne
commanderie de Templiers.
Double tentative de rapt d'enfants. A
Fauquembergues (Pas-de-Calais), un automo-
biliste inconnu a tenté d'enlever la jeune
Odette Roland, onze ans. fille de cultivateurs.
et la petite Marie-Louise Foubert, sa cadette
de quelques années, au moment où les deux
enfants revenaient de l'école. Aux cris pous-
sés par les fillettes. le ravisseur a pris la. fuite.
Deu~; ouvriers tues par ,tm éboulement.
Dans une carrière située' prés de Bourg, deux
ouvriiMS qui travaillaient à extraire de la
pierre ont été pris sous un éboulement. Ce
sont MM. Jean Menand, vingt-neuf ans.
père de quatre enfants, et Claude Gevenet.
Ils sont morts asphyxiés. Un troisième ou-
vrier, M. Claude Blanc, put être dégagé à
temps.
Fillette brûlée vive. A Tours. la petite
Josiane Barillet. laissée seule au domicile de
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS
du 9 février 1936 03)
1E BULET BE MËATRE
parO'NEVES
câpres te roman de S. C. LETHBRIDGE
Michel se désespérait. Il eût aimé expli-
quer à Hélène ce qu'il sentait. Mais comment
faire comprendre à personne, même à cette
excellente amie, qu'Elisabeth n'était pas une
femme comme les autres, mais une créature
de rêve, une vision qui pouvait apparaître et
s'évanouir, une étoile niante? Chaque fois
qu'il la quittait, il redoutait de ne plus la
trouver à son retour.
II se contenta de dire que Miss Saint-
Erth ne connaissant pas Londres, il y avait
danger à l'y laisser errer seule.
En tout cas, je pars à sa recherche, dit-
il. Je la ramènerai, car je veux la trouver.
Mrs Ferrars était trop sage pour entamer
nne discussion lorsqu'elle la. savait complète-
ment inutile.
Ne se fiant pas à l'enquête faite par la
femme de .chambre, le jeune homme ques-
tionna le portier. Celui-ci, depuis !e premier
interrogatoire, avait fouillé sa mémoire et
s'était rappelé qu'il avait vu Miss Saint-Erth
sortir. Dans le hall, eHe s'était trouvée nez
à nez avec M. Dunda!e, qui l'avait emmenée.
Je connais -bien M. Dundale, Monsieur;
chaque fois que Mrs Ferrars est à l'hôtel, il
vient la voir, et même souvent.
.R~fO~tM'ttOM tt.Cf~t~.
ses ~parents. 3. rue~ Etienne-Marce!. a été
brûlée vive. le feu ayant pris à ses vêtements.
Triple noyade. On mande de Royan oue
la Rabare <: Brunette qui se trouvait au
Port-Bloc, près du Verdon. a rompu ses
amarres et a chaviré. Le patron Be)oc<]ue.
sa femme et un matelot ont été noyés.
DANS LES T. C.R. P.
A dater du lundi 10 février 1936, la ligne
d'autobus EG Trocadéro-Clichy (Mairie) sera
prolongée à Clichy (hôpital Beaujon) par le bou-
levard Jean-Jaurès, la rue Bardin.
Cette ligne fonctionnera sous 1 mdice et déno-
mination EG Trocadéro-Clichy (hôpital Beau-
jon).
Sectionnement Trocadéro-Porte de Neuilly
Porte de Neuilly-Neuilly (rue de VilHers)
Neuilly (bd des Sablons) LevaHois (mairie)
Levallois (mairie)-Clichy (mairie) Levallois
(r. Victor-Hugo)-Clichy (hôpital Beaujon).
Ir
A L'INSTRUCTION
L'assassinat de Nicole Marescot. Soclay
a été interrogé. hier. à Chauniont. Un berger
a déclaré Qu'ayant fait oâturer son bétail
dans le bois Labbé, où fut découvert le cada-
vre de la petite Marescot. en mai et juin
1935, ni lui ni son chien n'avaient découvert
rien de suspect. Ce témoignage permet à l'ac-
cusé de soutenir que le corps de l'enfant ne
devait pas se trouver à cet endroit aux mois
de mai et de juin 103.=;.
L'identité du meurtrier de Max le Rouge.-
M. Rousset. juge d'instruction, a interrogé.
hier, le meurtrier de Max le Rouge, qui per-
siste à déclarer qu'il se nomme. Charles La-
croix. ressortissant anglais, né aux Etats-
Unis, et non Edouard-Roger Vernon. évadé
du bagne, en dépit de vérifications anthropo-
métriques.
Vernon veut être extradé; il ne veut plus
se défendre en France.
Le juge a entendu isolément sa femme lé-
gitime, qui est venue de Marseille à l'impro-
viste.
Le témoin a déclaré se nommer Esther-
Eugénie Lacroix, née Ode. à Marseille en
1904. avoir fait la connaissance de Vernon
en 1928 au Venezuela et s'être mariée avec
lui à Londres ~a'o.~s EUeJ'&vait quittée de,-
.Ruis -1934. à la. suite de sa Haison .ave.c,' Su-'
zanne Bertron.
Un ami l'avait averti. I! y a six .mois, que
son mari ne s'appelait pas Lacroix et que
c'était un ancien évadé du bagne. Lorsque
Vernon fut mis. en sa présence. le meurtrier.
tout en reconnaissant qu'elle était sa femme
légitime, persista dans ses premières déclara-
tions il est Anglais et s'appelle Lacroix.
Le juge se propose de le confronter avec
son amie Suzanne Bertron, en présence de
l'avocat désigné pour assister cette dernière.
M" de Vesinne-Larue. actuellement à la Cour
d'assises des Bouehes-du-Rhône.
TRIBUNAUX
La colère du créancier
Maurice-Jacques Judas, agent hypothécaire.
avait des difficultés avec M. Perrot. notaire.
122, Grande-Rue, à Bourg-Ia-Reine. au sujet'
d'une somme de treize mille francs prêtée
qu'il réclamait au notaire. Très mécontent, le
27 décembre 1933. il se rendit au domicile de
M. Perrot et. n'étant pas reçu. tira deux
balles de revolver en l'air.
Poursuivi pour port d'arme prohibée. Jac-
ques Judas a été condamné à deux mois de
prison avec sursis et 200 francs d'amende.
La maquette de l'Exposition de 1937
M. Champion, président le tribunal de sim-
ple police, a condamné, hier. à un franc
d'amende M. Paul Brusset. artiste peintre.
oui. mécontent d'un concours organisé entre
artistes, en vue de l'Exposition de 1937. jeta
un encrier sur la maquette choisie pour;cet{e.
Exposition. c
M. Labbé, commissaire généra! de l'Expo-
sition, pour qui se présentait M" Besson. a
obtenu deux cents francs de dommages-inté-
rêts.
Les poursuites contre Georges Alexandre
L'examen de l'affaire des Maroquiniers réu-
nis s'est poursuivie devant la il" chambre
correctionnelle. M. Caujolle. expert, a été de
nouveau entendu; il a exposé que les docu-
ments versés la semaine précédente aux dé-
bats par Alexandre ne modifiaient en rien son
rôle; de nombreux témoins ont été entendus
pour établir qu'Alexandre, bien que ne parais-
sant pas, dirigeait en fait toute l'affaire.
La responsabilité du chirurgien
Devant le tribunal correctionnel de Bé-
thune a comparu, hier. sous l'inculpation
d'homicide involontaire, le docteur Brun. chi-
rurgien adjoint de l'hôpital de Lens, qui, pour
l'opération d'un hygroma sur le mineur La-
croix, avait rachi-anesthésié ce dernier et fait
une piqûre d'adrénaline, laquelle provoqua la
mort par gangrène gazeuse. La veuve avait
porté plainte et s'était portée partie civile.
Le docteur Brun a été condamné à cent
francs d'amende pour homicide par impru-
dence, aux dépens et à quatre-vingt mille
francs de dommages et intérêts envers la
veuve Lacroix, et à une rente de 2.400 francs
pour son enfant jusqu'à sa majorité.
Les émeutes de Constantine
La Cour criminelle d'Algérie a rendu son
arrêt, ,contre. les émcutiers lie Constantine.
accusés du:.)tnas~acre des familles Halimi et
Zerdoun. '0'"
Benamira Tahar. principal accusé, a été
condamné aux travaux forcés à perpétuité:
Ziad Lakdar à quinze ans de travaux forcés;
Boulkrab Taieb à cinq ans de la même peine
et Chelchoun Mohammed à deux ans de pri-
son.
Les parties civiles obtiennent le franc de
dommages-intérêts reclamé..
Le portier pouvait-il indiquer la direction
prise par M. Dundale et Miss Saint-Erth?
Non, il n'avait pas remarqué.
De savoir Elisabeth escortée par Dundale
apporta à Michel un peu de soulagement
Mais il ne serait complètement rassuré que
lorsqu'elle serait revenue sous la protection
de Mrs Ferrars. A quelle obsession Hélène
avait-elle fait allusion? Il ne pouvait t'ima-
giner, mais cela signifiait qu'Elisabeth avait
souffert, et que l'ombre qui avait obscurci
son passé ne s'était pas dissipée. Il rêvait
pour elle d'une vie ensoleillée, d'une exis-
tence toute tissée de tendresse et de joie.
L'incident de tout à l'heure lui revenait à
la mémoire.
Raconterait-il à Elisabeth sa bizarre ren'
contre avec le marchand de journaux, et l'in-
térêt qu'elle avait inspiré à ce bonhomme
sentimental à cause d'une ressemblance avec
la femme de l'homme assassiné? A quoi bon?
On peut se vanter de ressembler à telle ou
telle personnalité rmarquable, à une beauté
que l'on cite. Ici la ressemblance n'était pas
si flatteuse, et Miss Saint-Erth pourrait s'en
montrer froissée. Mieux vaudrait garder le
silence.
Il avait atteint le bout de la rue il tourna
l'angle.
Brusquement son cceur fit un bond. Eli-
sabeth s'avançait vers lui. Elisabeth escortée
de Rupert Dundale. Dundale parlait avec
animation, un peu incliné vers sa compagne,
et celle-ci l'écoutait, tous deux si absorbés
qu'ils ne virent Michel que lorsqu'il fut tout
près. Son <: Bonjour! un peu agressif les
fit tressaillir. Rosemary parut presque épou-
vantée, et Dundale rit, moqueur.
Bonjour, répondit-il. Beau temps, n'est-
ce pas, Micky?
COMMUER DES SPECTACLES
A la ComédIe-França!se
On sait que, proposés pour le secrétariat
par le comhé de fin donnée, M. Maurice Es
cand'e et M!!e Vera Korène n'avaient pas vu
jusqu'ici cette proposition ratifiée par le mi-
ni:tre de l'éduca'io.t nationale
Leurs camarades sociétaires qu'une mêmr
proposition du comité avait enrichis de quel-
ques douzièmes ou demi-douzièmes se trou-
vaient dans Ja même situation.
M. Guernut a signé, hier, un décret paT.ie-
quel il a ratifié toutes les propositions du e&
mité et notamment la nomination die M.'Mau
rice Escande à 5 douzièmes et celle de Mi~
Vera Korène, à 3 douzièmes de part.
LE THEATRE
CE SOIR SAMEDI
A !/OpÉRA, à 8 heures. 7'0!M< (Mmes Fanny
Heldy, Mahé. Montfort. MM. G. Jouatte, A.
Pernet. Endrèze et Noguero. Danse Mlles
LambaJIe. Simoni et Hughetti). Chef d'orches-
tre. M. Fr. Ruhlmann.
A L'OpÉRA-CoMiQUE, à 8 heures, Lo Bo/t~te
(Je ténor Giuseppe Lugo. Mt!e Lillie Grandval,
Mlle Maguy Gondy. MM. Lanzone. Rousseau,
Tubiana, etc.). Chef d'orchestre, M. E. Cohen.
On commencera par Cat'a/~no fM~ttcotM (MUe
Madeleine Mathieu, MM. Raoul Girard, Jean-
tet, Mlle 0. Dousset, etc.). Au pupitre, M. P.
Renauld.
A LA COMÉDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 45, .Mo-
c Bacqué. Le GoS; Mmes Béatrice Bretty, Made-
leine Barjac. Mary Mongan et Lherbay). Le
CA~Mt/tc~- CsM~t'M (MM. Ledoux. Claude Leh-
mann. Echourin, Robert Vidalin et Mlle Mar~
MorRan).
A L'ODÈox, à 8 h. 40. PtW ~ot (Mme
Elvire Popesco. MM. Louis Verneui). Emile
Drain, Mmes Lily Mounet. Suzanne Courtal.
Jane Lamy, MM. Lucien Pascal. Raymond Gi-
rard. Louis Seigner. Marcel Bourde), Paui
Amiot. RoRer Weber. etc.).
Au GYMNASE, à o. heures, Le Co'Hf, pièce
nouvelle en cino actes, de M. Henry Bemstein,
imerprétée par M. Victor Francen. Mlle Hélèn<
Perdriète. MM. Claude .Dauphin.. Jean-Pierrf
.Aumontj MUesLucy Léger et, Suzet Mais.
AU THJÈATRE DE LA MABJELE1NE, S 9 -JI. IS
La Fin Jt< Monde, pièce en eiaq actes et ua
proloj~ue. de M. Sacha Guitry, avec l'anteut
dans le principal rôle.
Au THÉÂTRE MICHEL, à Q heures. 7f0!.f.
Six, Neuf (MM. André Lu~uet. Jean Wall
Mmes Suzv Prim et Mes Lempnnier).
'–Au THÉÂTRE DE LA MiCHODiÈRE, à 9 heures,
~tcAoH, le grand succès de comédie de M. Jean
de Létraz, avec Mme Marsuerrte Deval. M. Vie*
tor Boucher et tous les créateurs.
Au THÉÂTRE DE LA NOUVELLE-COMÉDIE, re-
lâche pour les répétitions de travail du nouveau
spectacle.
spectacle. INFORMATIONS
A L'OPERAI °
Le ~prochain spectacle de ballets et de musique
dansée aura lieu le 14 février. Le programme
comprendra Les Créatures de froM~ L<
Rouet d'~Mor. /ca~ et Salade.
A L'OPÉRA-COMtQUE:
Spectacles de demain, dimanche: en' matinée,
t~c~/t~r. avec M. Georges Thill dans. le rôk
de 'Werther. Mlles Germaine Pape (Charlotte),
Janine Micheau (Sophie), M André Gauditt (Al-
bert). etc.
En soirée, Af~HO; avec Mlle Jennie Tou-
rel (Mignon). M. Jean Givaudan (WilheJm
Meister). Mlle Marguerite Bellan (PhUine) M
Morturier (Lothario). etc.
A LA CoMÉD!E-FRANCAtSE~
La tournée oiïicIcUe en Europe centrale, qui
devait avoir Heu du I" au IQ février, et qui
avait été reculée en raison, de la mort du ro'
Geor~e V se fera du 28 février au 20 mars.
A'L''<3b~eN.
On jouera, lundi soir. L'~i~or~ et ~J~~cM
tMO~fC
A
La fantaisie en vers mêlée de couplet! de
Ri.p; intitulée Le GMcn'cioM OM~trc. qui passera
à la Comédie des Champs-Elysées le 14 février,
comporte une importante partition musicale
dont ies arrangements sont dus à M. Geor~eb
de Lausnay. On y trouvera également des airs
nouveaux de Claude Pingault et Maurice Yvain.
Ajoutons que la mise en scène de Le G~e~oM
.Ew.~tfe est assurée par M. Edmond' Roze.
< Demain dimanche, à il h. 1~. en l'église
du Saint-Sacrement, messe~ de l'Union catholi-
que d'u Théâtre, avec sermon par le R P Wé-
bert.
La maîtrise de l'U.C.T., sous la direction de
MMe Brodiu, chantera des pièces de Palestrina et
de Pierre de la Rue.
Les matinées du dimanche
A l'Opéra-Comique. à 1 h. 30. Werther.
A la Comédie-Française, à 2 heures. Mo-
doMe CM'
A l'Odéon. à 2 h. 30, Vive le /?oDans les autres théâtres, même spectacle
que le soir.
p
MUSIC-HALLS
CIRQUES ET CABARETS
A L'ALHAMBRA
i ('t
~~M ~t/Me se /OM! ~s~ i'~o~' ~/t.~Mett~
O~rM C~OQMC COK/t g«C ~OWOMMC Oswald ~a~
dans /o salle ~~4/Aaw~~ c'< ~M~ très
MP~t&~M.f public ~Mt /tOK~ la rue de JM'a/<~ ~e
co~~c~c comMc f~omMO~ /'or la ~M/ /'fc-
~CKC~ OM ~~O~OMM;~ du /M~ ~M~tei~t- ~M
afon ~ ~c/teï/c/~ Mf~-fo~att~ ~OM~oM~ ~at{verse sur J'a MtMCC
Et i! allait continuer son chemin, mais
Miche! se planta devant les promeneurs. Et
feignant de ne tenir aucun compte de Dun'
da!e, s'adressa à la jeune fille
Hélène est bouleversée, reprocha-t-i!,
et vous savez pourquoi, Miss Saint-Erth.
Elle a peur. peur de toutes sortes de choses.
Rosemary rougit, pâlit, regarda à terre.
Je regrette. je regrette, balbutia-t-elle.
C'est un malentendu, j'ai l'intention. je. je
revenais.
EHe revenait. Puisqu'elle devait revcnif
si vite, pourquoi avoir laissé derrière elle ce
billet dramatique. Comment pouvait-elle
qualifier de ~malentendu l'angoisse qu'e)le
avait causée à ses amis? Mrs Ferrars van-
tait son bon sens, son clair raisonnement.
Eh bien, en vérité, dans cette circonstance,
elle n'en avait guère montré. Michel éprou-
vait 'un vif ressentiment.
Hélène sera très contente de vous re-
voir, dit-il avec raideur. C'est la femme de
chambre qui a trouvé votre mot et!elui a
donné.
Rosemary parut plus gênée encore.~
Je regrette beaucoup, murmura-t-elle,
je revenais.
Je la reconduirai, dit Dundale, enchanté
de constater que sa présence mettait à. vif
les nerfs de Michel Sayne. Ça va bien; mon
vieux, tu n'as pas besoin de t'inquiéter de
nous. Et il entra:na la jeune fille, laissant
Miche! ronger son frein.
Jusqu'alors, celui-ci avait considéré Dun-
dale comme un ami. Une brèche venait de
se creuser entre eux, une brèche peui.-être
irréparable.
Il n'essaya pas de suivre les promeneurs.
Quand il se fut éloigné, Dundaie rit cyni-
quement.
contre lequel ses pieds semblent OtMaM~-f. Co/-
~OMO a reculé les limites de ftM~OMt'6/C en MO-
tière ~Mt;t& Ce spectacle /MfMO~M.t- tient
C~M tMt'roc/c.
EM/ff ces ~!<.1-0/M d'intérêt et ~se /acCK< ~0!<~ tiMC Mir;~ ~C KMM~?'0~ Mt~tKtjf
dont ~'tM~fMaftOHa/a'M!~ c.r/t'~MC 7~ titre
<: 7'OMy dt< !KO?!~ CM~Ot.! /t~MrM~ gMCj'or~C<'Perdue C< yMJ~OK ~~0/!7 ~tMte~Me (m0 ~Oï/at~~ en /t0&t<). DM E«M e-f~oo'dtMa!~ KOMtMC-MtOMtf/tOMC, JScn-Do~o,
en habit lui aussi (quelle ro~~ OM<-t') P<, enfin,
A'M. faux Laurel ~< ~0~ ~Mt, avant que l'or-
C~M<)-f PK~f'H~ir sur la JCfMC t~M At'/O~ d'accessoires, MMf
<~OM le dernier métro, car /Ct<~ ~Mf/M~MC ne ~O~f pas
la ~ow~ Z.M C'0/t~ary Brothers MfMtt~M~ pa-
rait-il, ~K CoMO~a. Peu MO!M C/tOMt. Ce sont
MPffCt7/~M.f acrobates COMttgM~~ qui Ct!M~M< la ~aHc ~c)t~ MM Mtto~~o parodié de « ra-
/CM aMfSK< du t~~J'~MtO~M~' Crayon ~ttt~ ~'t~ a C.C<'MfJ
quelques décors C/!GftM(!M~ pour ce festival ~<
n!tMt'C-ay~ M'Mf WfH MOtM~ gM'CMHMyfM.r c!aM.'
ses /~MtHM de papier et ses ~MJtfM' C,)'M. 7..C
danse est ftienne et un ~MO'[t'OtM), ainsi gtte ~ar le fOM~~
t ~t)'~M't<~ .Ra~MF/ de C~OM~CM~ et BefMtCt
.y/OMC. Un jeune ~OMp/CMf danois, Bo& Ripa, 0 iO
souplesse de COM ~Mt: /tO~M~ etune ~)'tC ~f~~CtMj style jRa~ CKfOfe à citer J~M~r ~o~o~ ~MC/t~OKM Bood et Boo~ et /0 conscience pro-
fessionnelle ~MK~ troupe tM!~C et les enfants) Be~t'tK T'O/~aMt. DM ?M CO!ttMt:Mt de toute MMë famille, t/ M'y 0 Qt(C le
MM~tC-/tO~ pour nous ~OMKO' tf!te M~tOM pa-
A L'ALHAMBRA (p!ace de la Republique). ) i
3 heures et à 9 heures Le ToMf <(«; Moxw
,mask-haU et de variété
A ~?.'
'<*<' Le ?aJa. de l'Union des Artistes, qui aurt
lieu le samedi 7 marjs. au Cirque d'Hiver, se. a
p!a<*e. cette année, sous le siRne du Cirque des
Césars.
't~ Le service de presse pour le nouveac
spectacle de i'A.B.C. sera reçu lundi soir.
LE CINEMA
AUJOURD'HUJ
Au MARivAUX-PATHÉ (permanent) La ~f~
WM.~ héroïque, fUm de Jacques Feyder (Granj
Prix dfu Cinéma).
A
't* Dans le film de Lily Pons, ~caMt nous l'entendrons chanter l'air des clochettes dt
Z.a~M!c, avec le concours du chœur de Natale
Carossio. du Grand Opéra de San-Francisco.
<*<' Douglas Fairbanks junior sera le princi-
pal Interprète de C/!e~oH~~ ~e Table Ronde
qu'une Compagnie américaine va prochainement
entreprendre aux studios de Worton~HalI.
~JR~tO
DEMAIN DIMANCHE
Théâtre lyrique
18 h. (Radio-Cité) Baccaro, opéra comique de
Goublierfils.
19 h. 45 (Milan) La Petite Reine ~M Ro~~
ppérette/de-:LeoccavaJIo.
20 h. 3o (Paris-P.T.T.) La Farce c« C/MM-
JfOKMte?' et A qMOt f~MM~ les jeunes /tHM.
20 h. 45 (Radio-Lyon) Lo Mascotte, d'Audran
(sélection).
21 h. 15 (Radio-Cité) /~Kac~ opérette (dep. la
Porte-Saint-Martin).
Théâtre
20 h. 45 (Radio-Paris) Comédies. M~A EM~
comédie de N, Coward, adaptée par A. Méry,
interprétée par les créateurs.
20 h. 15 (Poste Parisien) L'Age de Fer, de
D. Amiel.
20 h. 3o (Grenoble-P.T.T. et Rennes-P.T.T.)
Les Jt~o~o~c et Z//)!/K~ de Porto-.Riche,
par la troupe de la Comédie-Française MM.
Croué, Jean Weber, Ledoux, André Bacqué,
Balpétré, André Brunot, Debucourt, et Mmes
Suzanne Devoyod, Mary Marquet, Catherine
Fonteney, Nizan, Véra Korène, Gisèle Gasade-
sus.
20 h. 45 (Radio-Paris) M~ ËM~, comédie de
Noël Coward.
Concerts symphoniques
9 h. 45 (Rennes-P.T.T.) Œuvres de Verdi,
Ketelbey, Adam, Messager, Saint-Saëns.
10 h. (Lille-P.T.T.) Concert de chant et musi-
que sérieuse (Schubert, Pierné).
11 h. (Radio-Paris) Concert Poulet, direction
M. André (Rossini, Wagner, Gounod. Bru-
neau, Fauré, Debussy, Duparc, Lacôme).
12 h. 3o (National anglais) Œuvres de Ger-
main, Mozart, Thomas, Delibes, Strauss.
14 h. (Rennes-P.T.T.) Œuvres de Beethoven,
Mozart, Ravel, Dukas.
17. h. (Radio-Paris) ~Concert Pasdeloup, dif: P.
Coppolâ (Rîmsky-Korsàkof, Prokofief).
17 h. (Rennes-P.T.T.) Œuvres de Luigini,
Lehar, Hahn, d'Indy, Mouton.
21 h. ao (Régional ang)ais) Orch. de la B.B.C.
(Rossini, Mozart, Roussel).
Musique de chambre
9 h. 45 (Suisse alémanique) Quintette (Mo-
zart).
12 h. (Radio-Paris) Concert d'orgue (Haende!,
Franck, Saint-Saëns).
Il s'en va comme un chien battu, !e pau-
vre vieux Micky. H m'accuse de lui couper
l'herbe sous le pied. Ecoutez, Miss Saint-
Erth, je désire causer avec vous, causer très
sérieusement.
XII
Le ton comminatoire du peintre impres-
sionna Rosemary, la blessa, mais elle avait
déjà devine que lorsque Dundale voulait: il
servait peu de résister à sa volonté.
Répondez-moi franchement, continua
celui-ci. Si vous n'êtes pas sincère, je le ver-
rai du premier coup. Quand je vous ai ren-
contrée, quittant l'hôtel comme un lapin qut
a !e chasseur à ses trousses, où alliez-vous?
Quel était votre dessein? Tout nettement,
aviez-vous en tête quelque idée désespérée?
Pensiez-vous au suicide? <
Non, répondit Rosemary, je n'y pen-
sais pas. Pourquoi me posez-vous cette ques-
tion ?
Simplement parce que votre air tragique
en a éveillé l'idée, dit froidement Dundale.
Rosemary leva sur lui des yeux chargés
de crainte.
Je ne pensais pas au suicide, dit-elle
piteusement, mais j'avais perdu la tête. jj
voulais seulement fuir, m'éloigner. Il m'a
semblé brusquement que je ne pouvais con-
tinuer à vivre avec Mrs Ferrars. Elle est si
bonne, si bonne, et moi je le suis si peu.
Sottise. Ne faites donc pas tant de re-
tours sur vous-même et surtout ne vous ju-
gez pas plus mauvaise que vous n'êtes. C'est
une forme d'orgueil aussi dangereuse que
celle du pécheur qui se croit un saint. Ma
cousine Hélène a le jugement très sûr.
Croyez bien qu'elle vous a pesée et connaît
14 h. 15 (Radio-Pans): Mélodies de Chopin,
Lévadé, Noël-Noël, Simonot.
17 h. (Paris-P.T.T.) Concert de chant (Chopin,
Kreisler, Brahms, Pierné).
17 h. (Radio-Cité) Orchestre de la Sehola Can-
torum.
!Q h. 3o (Palerme) Récital de violon.
20 h. (Suisse italienne) Concert à deux pianos
(démenti, Pozzoli, Schumann).
Musique variée
!0 h. (Paris-P.T.T.) Orchestre Locatelli (Le-
cocq, Albeniz, Groffe, Ordia, Offenbach,
Waldteufel).
12 h. (Li!]e-P.T.T.) Œuvres de Hervé, Dyck,
Noël-Noël, Michiels, Auber, Gung'I.
21 h. 15 (Strasbourg-P.T.T.) Sélection sur des
opérettes (Y vain, Hahn, Kalman, Lehar, Fall).
Conférences
12 h. 3o (Radio-Paris) Causerie par le R. P. de
la Croix Lavaiviers
Emission dé tetévisibti. 17 h. 30 et 19 h. 30.
aux P. T. T.
Jacques Cossin, dans son tour de comédie
mélodies chantées par Jean Sorbier danses par
Mlle Huguetti, de l'Opéra mélodies chantées
par Mme Geneviève Vix, de l'Opéra mélodies
chantées par M. Podesta, de l'Opéra danses
par Mlle Bernice Stone silhouettes, par M. Le-
doux, secrétaire de la. Comédie-Française mé-
lodies chantées par Mlle Germaine Roger dan-
ses par Mlle Raquel de Choudens mélodies
chantées par M. Micheletti, de l'Opéra-Comique
poésies dites par Mlle Irène Brillant, de ia
Comédie-Française danses par Mlle Virginia
Vaughan mélodies chantées par Mlle Volfer,
de l'Opéra danses par Mlle Iris Kirkwhite.
Il est rappelé que les cartes d'invitation seront
délivrées gratuitement sur demande à la direc-
tion de la radiodiffusion, io3. rue de Grenelle,
à Paris.
LA VIE AERIENNE
1.000 francs de prime
aux nouveaux pilotes de tourisme
Le /o.M~M/ officiel du 6 février 1036 contient.
nous l'avons annoncé, un arrêté sur les condi-
tions d'attribution de subventions pour l'obten-
tion du brevet de pilote d' tourisme en 1936.
Il est dit notamment que u.
<: Pendant l'exercice 1936, des subventions de
mille francs pourront être accordées, dans la
Hmite~dee crédits, budgétaires,, aux personnes
ayant etHenu.le."brevet d'e pilote de tourisme
du premier d'egré au cours de l'année 1936 et
n'ayant eu, apparavant, aucun brevet de pilote
d'avion ou d'hydravion.
Pourront seules bénéficier de ces subventions
les personnes de nationalité française, âgées de
plus de diix-huit ans et de moins de vingt-sept
ans le jour de l'accomplissement de la dernière
épreuve en vol, à l'exclusion des titulaires des
bourses de. pilota.ge et des élèves pilotes ayant
reçu leur instruction aux frais de l'Etat. s
Pour le bal de l'Ecole de l'air
Le premier Bal de l'Ecote de l'air, qui aura
lieu le jeudi 20 février 1936, au Centre Mar-
celin-Berthclot, 28, rue Saint-Dominique, sera
honoré de la présence du Président de la Ré-
publique.
Le général commandant l'Ecole de l'air à Ver-
sailles désirant présenter à cette occasion an
Président de la République les fanions des esca-
drilles de guerre dissoutes après l'armistice,
demande à toutes les personnes qui en possè-
dent de bien vouloir les lui fai're parvenir, pour
le 15 février 1036. Tous les fanions prêtés se-
ront reiDvoyés à leurs propriétaires après cette
présentation.
NOUVELLES DIVERSES
<* Rappelons que le mercredi 12 février, à
21 heures, en l'hôtel de l'Aéro-Oub de France,
6, rue GaJilée, M. Allègre, administrateur-direc-
teur d'Air-France, fera une conférence s.u;r
« L'aviation commerciale française U:i nim
accompagnera cette conférence.
MM. les membres des associations aéronau-
tiqties seront reçus sur présentation de leMrs
cartes.'
-L'Anglais ~etv~yn' ~tt~'Uympne; -Mer~
tnatim, à 7 h. 16. 11 a fait escale au Bourget, de
10 h. 30 à 12 h. 5, et s'est posé à Lyon, à 16 h. 35.
Il se rend au Cap, avec un avion Light Air-
craft, à moteur 80 CV.
<* Tommy Rose, qui se rend également au Cap,
a signalé son passage à Khartoum, hier.
*t* On mande d'Angleterre que la Compagnie
De Havilland Aircraft Ltd a effectué des tra-
vaux sur un monoplan de grande vitesse pour
.passagers, provenant d'un développement du
Cornet. Cet appareil possède quatre moteurs pla-
cés dans les ailes; il s'agit des nouveaux Vee
Gipsies renversés à 12 cylindres. Ajoutons que
la vitesse de ce mono~an est de l'ordre d9
400 k.-h.
4* La Fédération aéronautique de France et son
comité de l'aviation légère organisent, samedi
22 février, à 21 heures, dans le grand amphi-
théâtre de la Sorbonne, une manifestation de
propagande en faveur de l'aviation légète dans
la région parisienne.
Cette manifestation fait partie du vaste mou-
vement national en faveur de notre aviation
que la Fédération céronautiQue de France 'et son
Comité de l'aviation légère ont entrepris.
CE SOI?
Sc
Les Scouts de France et les Louveteaux des
74° et 174° Paris et le Crecle Psichari donne-
ront leurs séances annuelles dans la saLle du
n° 63, rue Boissière le dimanche 9 février, en
matinée; à 15 h. 45; le mercredi 12 février, ea
,~tré'e.a. 20 h. 3o; le~dim~che 16-février, ,,ea
<6aH'€e,203h!3t). "<-?
Au programme <: Joie », feu de camp, et
deux œuvres d'Henri Ghéon, mises en scène
par l'auteur; <: La Belle au 'bois dormant
charmante féerie, d'après les contes de Per-
rault, et « Le Noët de Greccio cetébration
musicale et dialoguée, musique du R. P. José
Antonio Donastia.
Places à 12 fr. enfants 5 fr. guides et
scouts en uniforme, 3 fr. Location 71. rue
Boissière.
votre valeur-exacte. Ce serait une illusion
de croire qu'on peut la tromper.
–Maintenant, dit Rosemary, pensant à
l'infirmité dé Mrs Ferrars, maintenant ce
n'est plus la même chose, puisque.
Elle s'arrêta. Si M. bunda'e ignorait en-
core l'épreuve de sa parente, ce n'était pas
à elle de la lui apprendre. Non que cela l'af-
fecterait beaucoup, pensait ia jeune femme
avec amertume. Le peintre lui semblait la
dureté personninée, et pourtant elle lui ren-
dait cette justice que sa brutalité même, sa
manière rude de lui .parler lui avait rendu
de la force.
Elle prit congé de lui et rentra dans l'hô-
tel. Dundale ne se retira qu'après l'avoir vue
dans l'ascenseur.
Quand eHe se retrouva dans la chambre
qu'elle n'avait plus compté revoir;' Rosemary
ferma la porte à clé pour se défendre d'une
intrusion, s'étendit sur, le lit et essaya de
réfléchir. C'était très vrai qu'en quittant l'hô-
tel elle n'avait aucun projet défini. Elle vou-
lait seulement sortir de cette position fausse,
se cacher, se dérober aux poursuites. Quand
à la sortie du hall. elle avait rencontré M.
Dundale, elle n'avait pas su dissimuler son
ennui et la curiosité de l'artiste s'était ré-
veillée.
Sans se soucier du refus qu'elle lui oppo-
sait, plutôt amusé de la contrariété qu'il occa-
sionnait, il avait tenu à l'accompagner et,
chemin faisant, avait voulu lui arracher des
aveux.
Malgré son trouble, Rosemary avait seu-
lement avoué son désir de s'éloigner, sans en
donner la raison. Dundale avait avec fermeté
passé son bras sous le sien et à travers l'in-
tense circulation, l'avait guidée. II l'avait
grondée d'avoir fait la sotte, et l'avait, pres-
rnn ~s spc~Ts
LES JEUX OLYMPIQUES D'HIVER
Complétons notre information parue hier en
Dernière Heure et notons les résultats suivants
dans le tournoi de hockey sur glace
Autriche bat Pologne par 2 buts à i..
Hongrie bat France par 3 buts à o.
Angleterre bat Suède par i but à o.
Allemagne bat Italie, par 3 buts à o.
L'équipe canadienne, qui a battu, nous l'avons
dit. l'équipe de Lettonie par n buts à o, a fait
une impression considérable et les pronostics en
sa faveur sont nombreux.
Aujourd'hui, se disputent une épreuve de
slalom pour dames, à Gudiberg, et sept nouvel-
les rencontres comptant pour le tournoi de hoc-
key sur glace.
Un télégramme de la délégation française t
M. Louis Nicolle, ministre de la santé publi-
que et de l'éducation physique, a reçu de la
délégation française à Garmisch le télégramme
suivant
<: Les athlètes sont très sensibles à votre haut
témoignage d'encouragement. Le défilé de la dé-
légation française a été impeccable et particu-
lièrement acclamé, sentiments déférents. AR-
MAND MASSARD. »
GOLP
A la Boulie s'est disputée la Médaille de fé-
vrier (dames), concours handicap par coups,
dont voici les résultats
Mlle Yvette Kapferer, 78, h. 7, 7: net; Mme
Robert Cousin, 108, h. 26, 82 net Mlle Griolet,
94, h. 11, 83 net Mme G. Lehmann, 105, h. 22,
83 net Mme Roger Sorbac, 04, h. 9, 85 net
Mme J. Brion, 107, h. 22, 85 net Mme Ch.
Talamon, 114, h. 28, 86 net Mme A. Monin-
Freynet, 120, h. 30, 90 net.
TENNIS
Les championnats de France
sur courts couverts
Rsultats de la journée d'hier
.S't)M/ Demi-finales J. Borotra b J.
Lesueur, 7-5, 6-3, 6-3 Destremau b. Pellizza,
5-7- 6-3, 6-i, 6-3.
/3oM&~ ~CM~j. Demi-finales: Mlle Iribarne-
MJle Neufeld b. Mlle Horner-Mme Gorodnit-
chenko, 0-7, 6-1 Mlle Adamson-MHe Pannetier
b. Mme Aubert-Mme Michel Bernard, 6-0. 6-4.
YACHTING
< "Les régates de Cannes
Données en l'honneur de S. M. le roi de Da-
nemark et organisées sous !e patronage du
Yacht Club de France et de la ville de Cannes,
des régates à la voile seront disputées à Can-
nes, du 10 au 25 février, sous les règlements de
l'Union internationale du Yachting de course et
de l'Union des sociétés nautiques françaises.
Voici le calendrier de ces épreuves, réservées
aux yachts de six mètres, qui seront toutes cou-
rues amateur à la barre
10 février. Coupe de la Ville de Cannes,
11 février. Coupe Danae.
12 février. Coupe Feman Conill.
14 février. Première manche de la Coupe
o: E A
15 février. Coupe
17 février. Coupe « Coriana
18 février. Coupe de la Société des Réga*
tes cannoises.
10 février. Coupe Syndicate <: Dania
21 février. Coupe
22 février. Coupe L. Louis-Dreyfus.
24 février. Deuxième manche de la Coupe
<: E A
Aux yachts ayant obteniu le meilleur classe-
ment, il sera offert
Au premier des cinq premières journées la
Coupe du Yacht Club de France.
Au premier des cinq dernières journées
Coupe du Kongelig Dansk Yachtklub.
~r
LA VIE AUTOMOBILE
Les Salons étranser~ en 1936
Voici la liste des expositions d'automobNes S~
autorisées pour 1936 par le bureau permanent
international, avec les dates de chaque manifes-
tation
Hollande (automobiles) Amsterdam, 31 jan-
vier. se termine demain.
Allemagne (automobiles et motocyclettes) j}
Berlin, 15 février-f'mars.
Finlande (automobiles) Heismgfors, 25 fe-
vrier-i"' mars.
Autriche (automobiles et motocyclettes. Fcare
du Printemps) Vienne, 8-15 mars.
Hollande (section automobile de la Foirer
Utrecht, IO-I9 mars.
Suisse (automobiles et motos) Genève. 2&-
29 mars.
Hongrie (automobiles et motocydes) Buda-
pest, 25 mars-5 avril.
Portugal (automobiles) Lisbonne. 16-24 avriL
Pologne (automobiles) Poznan. 26 av.-3 mai.
Yougoslavie (automobiles): Zagreb. 2-11 mau
Espagne (automo'uiles) Madrid, 10-20 mai.
Maroc (section automobile de la Foire) Tan-
ger, 16-24 mai.
Pologne (section automobile d.e la FoireX
Katowice. 30 mai-i4Juin.
Yougoslavie (section automobile de la Foire
du Printemps) Ljubijana. 30 mai-ll juin.
Norvège (autom&biles) Oslo. mai.
Italie (section automobile de la Foire) Bari,
6-21 septembre.
Pologne (Salon d'automobiles de la Foire
Orientale) Lwow, 5-15 septembre.
Grande-Bretagne (automobiles) Londres. 15*
24 octobre.
Tchécoslovaquie (automobiles) Prague, oc-
tobre. -K
Italie (automobiles) Milan, novembre.
Etats-Unis (automobiles) New-York, 2-0 no-
vembre.
Etats-Unis (automobiles) Détroit. o-j6 no-
vembre..
Etats-Unis (automobiles) Chicago, 16-23 no*
vembre.
Grande-Bretagne (Exposition écossaise d'au*
tomobiles) Glasgow. 13-21 novembre.
Belgique (automooiies) Bruxelles, 28 no'
vcmbre-9 décembre.
que contre sa volonté, ramenée vers l'hôteL
Elle avait énergiquement protesté.
Dundale s'était contente de sourire, rail-
leur. Rosemary avait écoute en silfnce et
sans protester son discours caustique sur la
nécessité de raisonner ses actes: Que lui au-
rait-elle répondu? Elle ne pouvait avouet
qu'elle fuyait, poussée par la peur. Elle sa-
vait bien que le vieux Dolling l'avait recon-
nue dans le taxi et au moment où leurs re-
gards s'étaient rencontrés, la certitude était
née qu'il allait sur-le-champ avertir la police.
Elle s'était vue arrêtée, accusée de l'assas-
sinat de son mari.
L'intensité de l'émotion l'avait fait s'éva*
nouir. j
De ce qui avait suivi, elle ne gardait qu'une
idée confuse. Elle savait seulement (;ue Mi.
chel Sayne s'était montré très bon et l'avait
ramenée à l'hôtel.
Elle n'était restée dans sa chambre que !c
temps de reprendre un peu df forces. Dans
son désarroi, elle ne voyait clairement qu'une
chose la nécessite de fuir. Sa personnalité
d'emprunt ne la protégerait plus. Il serait
trop facile de faire la preuve qu'elle n'était
pas Elisabeth Saint-Erth mais Rosemary.
alias Brown.
Son essai de fuite avait échoué.
Avec un long frisson, Rosemary se re-
dressa sur son lit et regarda autour de ta
chambre.
Le billet qu'elle avait laissé avait disparu.
Mrs Ferrars demanderait une explication.
Epuisée, Rosemary se sentait incapab!e .d'en
fournir une plausible, d'inventer une his.
toire. Et. d'ailleurs, e!!e avait horreur de
mentir, elle dont l'existence avait été un per-
pétuel mensonge.
(~«tf~.)
Les Revues
LA REVUE SÇŒNTÏFIQUE
(Revue Rosé Illustrée)
Directeur PAU~jGAULTIER. de l'Institut
commence le 8 février une importante étude sur
LES FORCES
AÉRIENNES
DANS LE ~ONDE
p.:r le', général NIESSEL, MM. A. FRACHET,
Ed. BLANC, ROMBYER.
M. Gustave Delage exposera ensuite la poli-
tique aérienne suivie par ia France depuis trois
ans, se:- résultats, !a situation de notre indus-
trie aéronautique et, en fin, tracera le pro-
gramme important qu'impose à la France l'ar-
mement aérien intensif des autres pays.
2V!7MRKO .STECVME~V SUR DEMANDE
3, rue Ctement-Marot, PARtS (8")
ABONNEMENT 90 FKANCS PAR AN
Le glissement de terrain
dans la Drôme
Nous avons relaté, il y a deux jours, que
le glissement de terrain provoqué par les pluies
dans la vallée drômoise des Préaux,. mena-
çant de contbier le torrent de Viviers, qui
coule dans cette vallée, avait fait s'écrouler
plusieurs maisons et effondrer le pont de
pierre qui chevauche le ravin. Hier, les deux
rives du Viviers se sont très sensiblement rap-
prochées, au .point de former deux petits lacs.
Le torrent des Préaux, qui mêlait ses eaux
tumultueuses à celles du Viviers en amont du
ponf, a déplacé son lit à une centaine de mètres
plus au Sud; une à une les maisons s'écroulent
au quartier des Mélines. Enti'e ia Bâtie et Val-
drome. l'unique voie de communication est cou-
pée en deux endroits différents, à Riobel et au
Vignal, par des coulées de boue et des éboule-
ments de rocs et de terre. Les travaux de dé-
M.i'eSBnt sont activement poussés.
r, --v. r;
Le conflit des
Une délégation des sénateurs et députés de
la Seine et de la Seine-et-Oise, ainsi que des re-
présentants des 2.500 ehauNeurs de « taxis col-
lectils X' de la région parisienne, a été reçue par
M. Chautemps, ministre des travaux publics.
Elle a attiré son attention sur la situation
faite aux intéressés depuis peu victimes de pour-
suites judiciaires, qui tend à paralyser le fonc-
tionnement d'un service public complémentaire
qui rend de grands services quotidiens a plus
de 150.000 usagers de la banlieue, dont l'inter-
diction, outre qu'elle serait de nature à réduire
au chômage près de 3.000 travailleurs, causerait
le plus grand préjudice à des dizaines de mil-
'liers d'habitants de la banlieue.
Le ministre, qui a été vivement intéressé par
l'exposé des faits qui lui a été présenté, a pro-
mis d'étudier sérieusement, d'accord avec le
préfet de police dont l'avis est nettement
favorable au statu quo la situation des chauf-
feurs de « taxis collectifs », en vue d'une solu-
tion bienveillante pour les chauffeurs et con-
forme aux intérêts des usagers.
FAITS DIVERS
Département*
Le crime de la Vieille-Eglise. La femme
de l'ouvrier peintre 'lissier, assassiné, jeudi
.soir~ùrJarç~n'e:de.antKouiHet, par un de
ses amis. Robert Langevin. arrêté depuis, a
été interrogée hier soir. Elle reconnut, en
effet, être l'amie depuis plusieurs mois de
Gaston Langevin, mais nia être l'instigatrice
du crime.
Langevin répliqua que. contrairement à ce
que prétend son amie. c'était sous son im-
pulsion qui! avait abattu son rival et ce fut
m&me la femme Tissier qui. afin d'égarer les
recherches de la police, avait faussement dé-
.claré que son mari devait être en possession
d'une somme de trois cents francs.
Mère de quatre enfants, la femme Tissier
a été inculpée, mais laissée -en liberté pro-
visoire.
Arrestation de l'assassin de l'automobiliste
de Lodève. Les inspecteurs de la Sûreté
marseillaise ont arrêté. hiei dans un hôtel
de la ville, Marcel Lavaux, dix-huit ans. qui.
avec le jeune Gabriel Condat. dont nous avons
précédemment annoncé l'arrestation à Grasse.
avait assassiné M. Roger Teysserenc. ingé-
nieur à Lodève. Le jeune bandit a fait des
aveux complets. Le cadavre de sa vieti'me a
été retrouvé, près du lieu du crime, dans une
ferme abandonnée dépendant d'une ancienne
commanderie de Templiers.
Double tentative de rapt d'enfants. A
Fauquembergues (Pas-de-Calais), un automo-
biliste inconnu a tenté d'enlever la jeune
Odette Roland, onze ans. fille de cultivateurs.
et la petite Marie-Louise Foubert, sa cadette
de quelques années, au moment où les deux
enfants revenaient de l'école. Aux cris pous-
sés par les fillettes. le ravisseur a pris la. fuite.
Deu~; ouvriers tues par ,tm éboulement.
Dans une carrière située' prés de Bourg, deux
ouvriiMS qui travaillaient à extraire de la
pierre ont été pris sous un éboulement. Ce
sont MM. Jean Menand, vingt-neuf ans.
père de quatre enfants, et Claude Gevenet.
Ils sont morts asphyxiés. Un troisième ou-
vrier, M. Claude Blanc, put être dégagé à
temps.
Fillette brûlée vive. A Tours. la petite
Josiane Barillet. laissée seule au domicile de
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS
du 9 février 1936 03)
1E BULET BE MËATRE
parO'NEVES
câpres te roman de S. C. LETHBRIDGE
Michel se désespérait. Il eût aimé expli-
quer à Hélène ce qu'il sentait. Mais comment
faire comprendre à personne, même à cette
excellente amie, qu'Elisabeth n'était pas une
femme comme les autres, mais une créature
de rêve, une vision qui pouvait apparaître et
s'évanouir, une étoile niante? Chaque fois
qu'il la quittait, il redoutait de ne plus la
trouver à son retour.
II se contenta de dire que Miss Saint-
Erth ne connaissant pas Londres, il y avait
danger à l'y laisser errer seule.
En tout cas, je pars à sa recherche, dit-
il. Je la ramènerai, car je veux la trouver.
Mrs Ferrars était trop sage pour entamer
nne discussion lorsqu'elle la. savait complète-
ment inutile.
Ne se fiant pas à l'enquête faite par la
femme de .chambre, le jeune homme ques-
tionna le portier. Celui-ci, depuis !e premier
interrogatoire, avait fouillé sa mémoire et
s'était rappelé qu'il avait vu Miss Saint-Erth
sortir. Dans le hall, eHe s'était trouvée nez
à nez avec M. Dunda!e, qui l'avait emmenée.
Je connais -bien M. Dundale, Monsieur;
chaque fois que Mrs Ferrars est à l'hôtel, il
vient la voir, et même souvent.
.R~fO~tM'ttOM tt.Cf~t~.
ses ~parents. 3. rue~ Etienne-Marce!. a été
brûlée vive. le feu ayant pris à ses vêtements.
Triple noyade. On mande de Royan oue
la Rabare <: Brunette qui se trouvait au
Port-Bloc, près du Verdon. a rompu ses
amarres et a chaviré. Le patron Be)oc<]ue.
sa femme et un matelot ont été noyés.
DANS LES T. C.R. P.
A dater du lundi 10 février 1936, la ligne
d'autobus EG Trocadéro-Clichy (Mairie) sera
prolongée à Clichy (hôpital Beaujon) par le bou-
levard Jean-Jaurès, la rue Bardin.
Cette ligne fonctionnera sous 1 mdice et déno-
mination EG Trocadéro-Clichy (hôpital Beau-
jon).
Sectionnement Trocadéro-Porte de Neuilly
Porte de Neuilly-Neuilly (rue de VilHers)
Neuilly (bd des Sablons) LevaHois (mairie)
Levallois (mairie)-Clichy (mairie) Levallois
(r. Victor-Hugo)-Clichy (hôpital Beaujon).
Ir
A L'INSTRUCTION
L'assassinat de Nicole Marescot. Soclay
a été interrogé. hier. à Chauniont. Un berger
a déclaré Qu'ayant fait oâturer son bétail
dans le bois Labbé, où fut découvert le cada-
vre de la petite Marescot. en mai et juin
1935, ni lui ni son chien n'avaient découvert
rien de suspect. Ce témoignage permet à l'ac-
cusé de soutenir que le corps de l'enfant ne
devait pas se trouver à cet endroit aux mois
de mai et de juin 103.=;.
L'identité du meurtrier de Max le Rouge.-
M. Rousset. juge d'instruction, a interrogé.
hier, le meurtrier de Max le Rouge, qui per-
siste à déclarer qu'il se nomme. Charles La-
croix. ressortissant anglais, né aux Etats-
Unis, et non Edouard-Roger Vernon. évadé
du bagne, en dépit de vérifications anthropo-
métriques.
Vernon veut être extradé; il ne veut plus
se défendre en France.
Le juge a entendu isolément sa femme lé-
gitime, qui est venue de Marseille à l'impro-
viste.
Le témoin a déclaré se nommer Esther-
Eugénie Lacroix, née Ode. à Marseille en
1904. avoir fait la connaissance de Vernon
en 1928 au Venezuela et s'être mariée avec
lui à Londres ~a'o.~s EUeJ'&vait quittée de,-
.Ruis -1934. à la. suite de sa Haison .ave.c,' Su-'
zanne Bertron.
Un ami l'avait averti. I! y a six .mois, que
son mari ne s'appelait pas Lacroix et que
c'était un ancien évadé du bagne. Lorsque
Vernon fut mis. en sa présence. le meurtrier.
tout en reconnaissant qu'elle était sa femme
légitime, persista dans ses premières déclara-
tions il est Anglais et s'appelle Lacroix.
Le juge se propose de le confronter avec
son amie Suzanne Bertron, en présence de
l'avocat désigné pour assister cette dernière.
M" de Vesinne-Larue. actuellement à la Cour
d'assises des Bouehes-du-Rhône.
TRIBUNAUX
La colère du créancier
Maurice-Jacques Judas, agent hypothécaire.
avait des difficultés avec M. Perrot. notaire.
122, Grande-Rue, à Bourg-Ia-Reine. au sujet'
d'une somme de treize mille francs prêtée
qu'il réclamait au notaire. Très mécontent, le
27 décembre 1933. il se rendit au domicile de
M. Perrot et. n'étant pas reçu. tira deux
balles de revolver en l'air.
Poursuivi pour port d'arme prohibée. Jac-
ques Judas a été condamné à deux mois de
prison avec sursis et 200 francs d'amende.
La maquette de l'Exposition de 1937
M. Champion, président le tribunal de sim-
ple police, a condamné, hier. à un franc
d'amende M. Paul Brusset. artiste peintre.
oui. mécontent d'un concours organisé entre
artistes, en vue de l'Exposition de 1937. jeta
un encrier sur la maquette choisie pour;cet{e.
Exposition. c
M. Labbé, commissaire généra! de l'Expo-
sition, pour qui se présentait M" Besson. a
obtenu deux cents francs de dommages-inté-
rêts.
Les poursuites contre Georges Alexandre
L'examen de l'affaire des Maroquiniers réu-
nis s'est poursuivie devant la il" chambre
correctionnelle. M. Caujolle. expert, a été de
nouveau entendu; il a exposé que les docu-
ments versés la semaine précédente aux dé-
bats par Alexandre ne modifiaient en rien son
rôle; de nombreux témoins ont été entendus
pour établir qu'Alexandre, bien que ne parais-
sant pas, dirigeait en fait toute l'affaire.
La responsabilité du chirurgien
Devant le tribunal correctionnel de Bé-
thune a comparu, hier. sous l'inculpation
d'homicide involontaire, le docteur Brun. chi-
rurgien adjoint de l'hôpital de Lens, qui, pour
l'opération d'un hygroma sur le mineur La-
croix, avait rachi-anesthésié ce dernier et fait
une piqûre d'adrénaline, laquelle provoqua la
mort par gangrène gazeuse. La veuve avait
porté plainte et s'était portée partie civile.
Le docteur Brun a été condamné à cent
francs d'amende pour homicide par impru-
dence, aux dépens et à quatre-vingt mille
francs de dommages et intérêts envers la
veuve Lacroix, et à une rente de 2.400 francs
pour son enfant jusqu'à sa majorité.
Les émeutes de Constantine
La Cour criminelle d'Algérie a rendu son
arrêt, ,contre. les émcutiers lie Constantine.
accusés du:.)tnas~acre des familles Halimi et
Zerdoun. '0'"
Benamira Tahar. principal accusé, a été
condamné aux travaux forcés à perpétuité:
Ziad Lakdar à quinze ans de travaux forcés;
Boulkrab Taieb à cinq ans de la même peine
et Chelchoun Mohammed à deux ans de pri-
son.
Les parties civiles obtiennent le franc de
dommages-intérêts reclamé..
Le portier pouvait-il indiquer la direction
prise par M. Dundale et Miss Saint-Erth?
Non, il n'avait pas remarqué.
De savoir Elisabeth escortée par Dundale
apporta à Michel un peu de soulagement
Mais il ne serait complètement rassuré que
lorsqu'elle serait revenue sous la protection
de Mrs Ferrars. A quelle obsession Hélène
avait-elle fait allusion? Il ne pouvait t'ima-
giner, mais cela signifiait qu'Elisabeth avait
souffert, et que l'ombre qui avait obscurci
son passé ne s'était pas dissipée. Il rêvait
pour elle d'une vie ensoleillée, d'une exis-
tence toute tissée de tendresse et de joie.
L'incident de tout à l'heure lui revenait à
la mémoire.
Raconterait-il à Elisabeth sa bizarre ren'
contre avec le marchand de journaux, et l'in-
térêt qu'elle avait inspiré à ce bonhomme
sentimental à cause d'une ressemblance avec
la femme de l'homme assassiné? A quoi bon?
On peut se vanter de ressembler à telle ou
telle personnalité rmarquable, à une beauté
que l'on cite. Ici la ressemblance n'était pas
si flatteuse, et Miss Saint-Erth pourrait s'en
montrer froissée. Mieux vaudrait garder le
silence.
Il avait atteint le bout de la rue il tourna
l'angle.
Brusquement son cceur fit un bond. Eli-
sabeth s'avançait vers lui. Elisabeth escortée
de Rupert Dundale. Dundale parlait avec
animation, un peu incliné vers sa compagne,
et celle-ci l'écoutait, tous deux si absorbés
qu'ils ne virent Michel que lorsqu'il fut tout
près. Son <: Bonjour! un peu agressif les
fit tressaillir. Rosemary parut presque épou-
vantée, et Dundale rit, moqueur.
Bonjour, répondit-il. Beau temps, n'est-
ce pas, Micky?
COMMUER DES SPECTACLES
A la ComédIe-França!se
On sait que, proposés pour le secrétariat
par le comhé de fin donnée, M. Maurice Es
cand'e et M!!e Vera Korène n'avaient pas vu
jusqu'ici cette proposition ratifiée par le mi-
ni:tre de l'éduca'io.t nationale
Leurs camarades sociétaires qu'une mêmr
proposition du comité avait enrichis de quel-
ques douzièmes ou demi-douzièmes se trou-
vaient dans Ja même situation.
M. Guernut a signé, hier, un décret paT.ie-
quel il a ratifié toutes les propositions du e&
mité et notamment la nomination die M.'Mau
rice Escande à 5 douzièmes et celle de Mi~
Vera Korène, à 3 douzièmes de part.
LE THEATRE
CE SOIR SAMEDI
A !/OpÉRA, à 8 heures. 7'0!M< (Mmes Fanny
Heldy, Mahé. Montfort. MM. G. Jouatte, A.
Pernet. Endrèze et Noguero. Danse Mlles
LambaJIe. Simoni et Hughetti). Chef d'orches-
tre. M. Fr. Ruhlmann.
A L'OpÉRA-CoMiQUE, à 8 heures, Lo Bo/t~te
(Je ténor Giuseppe Lugo. Mt!e Lillie Grandval,
Mlle Maguy Gondy. MM. Lanzone. Rousseau,
Tubiana, etc.). Chef d'orchestre, M. E. Cohen.
On commencera par Cat'a/~no fM~ttcotM (MUe
Madeleine Mathieu, MM. Raoul Girard, Jean-
tet, Mlle 0. Dousset, etc.). Au pupitre, M. P.
Renauld.
A LA COMÉDIE-FRANÇAISE, à 8 h. 45, .Mo-
c
leine Barjac. Mary Mongan et Lherbay). Le
CA~Mt/tc~- CsM~t'M (MM. Ledoux. Claude Leh-
mann. Echourin, Robert Vidalin et Mlle Mar~
MorRan).
A L'ODÈox, à 8 h. 40. PtW ~ot (Mme
Elvire Popesco. MM. Louis Verneui). Emile
Drain, Mmes Lily Mounet. Suzanne Courtal.
Jane Lamy, MM. Lucien Pascal. Raymond Gi-
rard. Louis Seigner. Marcel Bourde), Paui
Amiot. RoRer Weber. etc.).
Au GYMNASE, à o. heures, Le Co'Hf, pièce
nouvelle en cino actes, de M. Henry Bemstein,
imerprétée par M. Victor Francen. Mlle Hélèn<
Perdriète. MM. Claude .Dauphin.. Jean-Pierrf
.Aumontj MUesLucy Léger et, Suzet Mais.
AU THJÈATRE DE LA MABJELE1NE, S 9 -JI. IS
La Fin Jt< Monde, pièce en eiaq actes et ua
proloj~ue. de M. Sacha Guitry, avec l'anteut
dans le principal rôle.
Au THÉÂTRE MICHEL, à Q heures. 7f0!.f.
Six, Neuf (MM. André Lu~uet. Jean Wall
Mmes Suzv Prim et Mes Lempnnier).
'–Au THÉÂTRE DE LA MiCHODiÈRE, à 9 heures,
~tcAoH, le grand succès de comédie de M. Jean
de Létraz, avec Mme Marsuerrte Deval. M. Vie*
tor Boucher et tous les créateurs.
Au THÉÂTRE DE LA NOUVELLE-COMÉDIE, re-
lâche pour les répétitions de travail du nouveau
spectacle.
spectacle. INFORMATIONS
A L'OPERAI °
Le ~prochain spectacle de ballets et de musique
dansée aura lieu le 14 février. Le programme
comprendra Les Créatures de froM~ L<
Rouet d'~Mor. /ca~ et Salade.
A L'OPÉRA-COMtQUE:
Spectacles de demain, dimanche: en' matinée,
t~c~/t~r. avec M. Georges Thill dans. le rôk
de 'Werther. Mlles Germaine Pape (Charlotte),
Janine Micheau (Sophie), M André Gauditt (Al-
bert). etc.
En soirée, Af~HO; avec Mlle Jennie Tou-
rel (Mignon). M. Jean Givaudan (WilheJm
Meister). Mlle Marguerite Bellan (PhUine) M
Morturier (Lothario). etc.
A LA CoMÉD!E-FRANCAtSE~
La tournée oiïicIcUe en Europe centrale, qui
devait avoir Heu du I" au IQ février, et qui
avait été reculée en raison, de la mort du ro'
Geor~e V se fera du 28 février au 20 mars.
A'L''<3b~eN.
On jouera, lundi soir. L'~i~or~ et ~J~~cM
tMO~fC
A
La fantaisie en vers mêlée de couplet! de
Ri.p; intitulée Le GMcn'cioM OM~trc. qui passera
à la Comédie des Champs-Elysées le 14 février,
comporte une importante partition musicale
dont ies arrangements sont dus à M. Geor~eb
de Lausnay. On y trouvera également des airs
nouveaux de Claude Pingault et Maurice Yvain.
Ajoutons que la mise en scène de Le G~e~oM
.Ew.~tfe est assurée par M. Edmond' Roze.
< Demain dimanche, à il h. 1~. en l'église
du Saint-Sacrement, messe~ de l'Union catholi-
que d'u Théâtre, avec sermon par le R P Wé-
bert.
La maîtrise de l'U.C.T., sous la direction de
MMe Brodiu, chantera des pièces de Palestrina et
de Pierre de la Rue.
Les matinées du dimanche
A l'Opéra-Comique. à 1 h. 30. Werther.
A la Comédie-Française, à 2 heures. Mo-
doMe CM'
A l'Odéon. à 2 h. 30, Vive le /?oDans les autres théâtres, même spectacle
que le soir.
p
MUSIC-HALLS
CIRQUES ET CABARETS
A L'ALHAMBRA
i ('t
~~M ~t/Me se /OM! ~s~ i'~o~' ~/t.~Mett~
O~rM C~OQMC COK/t g«C ~OWOMMC Oswald ~a~
dans /o salle ~~4/Aaw~~ c'< ~M~ très
MP~t&~M.f public ~Mt /tOK~ la rue de JM'a/<~ ~e
co~~c~c comMc f~omMO~ /'or la ~M/ /'fc-
~CKC~ OM ~~O~OMM;~ du /M~ ~M~tei~t- ~M
af
Et i! allait continuer son chemin, mais
Miche! se planta devant les promeneurs. Et
feignant de ne tenir aucun compte de Dun'
da!e, s'adressa à la jeune fille
Hélène est bouleversée, reprocha-t-i!,
et vous savez pourquoi, Miss Saint-Erth.
Elle a peur. peur de toutes sortes de choses.
Rosemary rougit, pâlit, regarda à terre.
Je regrette. je regrette, balbutia-t-elle.
C'est un malentendu, j'ai l'intention. je. je
revenais.
EHe revenait. Puisqu'elle devait revcnif
si vite, pourquoi avoir laissé derrière elle ce
billet dramatique. Comment pouvait-elle
qualifier de ~malentendu l'angoisse qu'e)le
avait causée à ses amis? Mrs Ferrars van-
tait son bon sens, son clair raisonnement.
Eh bien, en vérité, dans cette circonstance,
elle n'en avait guère montré. Michel éprou-
vait 'un vif ressentiment.
Hélène sera très contente de vous re-
voir, dit-il avec raideur. C'est la femme de
chambre qui a trouvé votre mot et!elui a
donné.
Rosemary parut plus gênée encore.~
Je regrette beaucoup, murmura-t-elle,
je revenais.
Je la reconduirai, dit Dundale, enchanté
de constater que sa présence mettait à. vif
les nerfs de Michel Sayne. Ça va bien; mon
vieux, tu n'as pas besoin de t'inquiéter de
nous. Et il entra:na la jeune fille, laissant
Miche! ronger son frein.
Jusqu'alors, celui-ci avait considéré Dun-
dale comme un ami. Une brèche venait de
se creuser entre eux, une brèche peui.-être
irréparable.
Il n'essaya pas de suivre les promeneurs.
Quand il se fut éloigné, Dundaie rit cyni-
quement.
contre lequel ses pieds semblent OtMaM~-f. Co/-
~OMO a reculé les limites de ftM~OMt'6/C en MO-
tière ~Mt;t& Ce spectacle /MfMO~M.t- tient
C~M tMt'roc/c.
EM/ff ces ~!<.1-0/M d'intérêt et ~
dont ~'tM~fMaftOHa/a'M!~ c.r/t'~MC 7~ titre
<: 7'OMy dt< !KO?!~ CM~Ot.! /t~MrM~ gMCj'or
en habit lui aussi (quelle ro~~ OM<-t') P<, enfin,
A'M. faux Laurel ~< ~0~ ~Mt, avant que l'or-
C~M<)-f PK
<~OM
la ~ow~ Z.M C'0/t~ary Brothers MfMtt~M~ pa-
rait-il, ~K CoMO~a. Peu MO!M C/tOMt. Ce sont
MPffCt7/~M.f acrobates COMttgM~~ qui Ct!
/CM
quelques décors C/!GftM(!M~ pour ce festival ~<
n!tMt'C-ay~ M'Mf WfH MOtM~ gM'CMHMyfM.r c!aM.'
ses /~MtHM de papier et ses ~MJtfM' C,)'M. 7..C
danse est f
t
.y/OMC. Un jeune ~OMp/CMf danois, Bo& Ripa, 0 iO
souplesse de COM ~Mt: /tO~M~ et
fessionnelle ~MK~ troupe t
MM~tC-/tO~ pour nous ~OMKO' tf!te M~tOM pa-
A L'ALHAMBRA (p!ace de la Republique). ) i
3 heures et à 9 heures Le ToMf <(«; Moxw
A ~?.'
'<*<' Le ?aJa. de l'Union des Artistes, qui aurt
lieu le samedi 7 marjs. au Cirque d'Hiver, se. a
p!a<*e. cette année, sous le siRne du Cirque des
Césars.
't~ Le service de presse pour le nouveac
spectacle de i'A.B.C. sera reçu lundi soir.
LE CINEMA
AUJOURD'HUJ
Au MARivAUX-PATHÉ (permanent) La ~f~
WM.~ héroïque, fUm de Jacques Feyder (Granj
Prix dfu Cinéma).
A
't* Dans le film de Lily Pons, ~caMt
Z.a~M!c, avec le concours du chœur de Natale
Carossio. du Grand Opéra de San-Francisco.
<*<' Douglas Fairbanks junior sera le princi-
pal Interprète de C/!e~oH~~ ~e Table Ronde
qu'une Compagnie américaine va prochainement
entreprendre aux studios de Worton~HalI.
~JR~tO
DEMAIN DIMANCHE
Théâtre lyrique
18 h. (Radio-Cité) Baccaro, opéra comique de
Goublierfils.
19 h. 45 (Milan) La Petite Reine ~M Ro~~
ppérette/de-:LeoccavaJIo.
20 h. 3o (Paris-P.T.T.) La Farce c« C/MM-
JfOKMte?' et A qMOt f~MM~ les jeunes /tHM.
20 h. 45 (Radio-Lyon) Lo Mascotte, d'Audran
(sélection).
21 h. 15 (Radio-Cité) /~Kac~ opérette (dep. la
Porte-Saint-Martin).
Théâtre
20 h. 45 (Radio-Paris) Comédies. M~A EM~
comédie de N, Coward, adaptée par A. Méry,
interprétée par les créateurs.
20 h. 15 (Poste Parisien) L'Age de Fer, de
D. Amiel.
20 h. 3o (Grenoble-P.T.T. et Rennes-P.T.T.)
Les Jt~o~o~c et Z//)!/K~ de Porto-.Riche,
par la troupe de la Comédie-Française MM.
Croué, Jean Weber, Ledoux, André Bacqué,
Balpétré, André Brunot, Debucourt, et Mmes
Suzanne Devoyod, Mary Marquet, Catherine
Fonteney, Nizan, Véra Korène, Gisèle Gasade-
sus.
20 h. 45 (Radio-Paris) M~ ËM~, comédie de
Noël Coward.
Concerts symphoniques
9 h. 45 (Rennes-P.T.T.) Œuvres de Verdi,
Ketelbey, Adam, Messager, Saint-Saëns.
10 h. (Lille-P.T.T.) Concert de chant et musi-
que sérieuse (Schubert, Pierné).
11 h. (Radio-Paris) Concert Poulet, direction
M. André (Rossini, Wagner, Gounod. Bru-
neau, Fauré, Debussy, Duparc, Lacôme).
12 h. 3o (National anglais) Œuvres de Ger-
main, Mozart, Thomas, Delibes, Strauss.
14 h. (Rennes-P.T.T.) Œuvres de Beethoven,
Mozart, Ravel, Dukas.
17. h. (Radio-Paris) ~Concert Pasdeloup, dif: P.
Coppolâ (Rîmsky-Korsàkof, Prokofief).
17 h. (Rennes-P.T.T.) Œuvres de Luigini,
Lehar, Hahn, d'Indy, Mouton.
21 h. ao (Régional ang)ais) Orch. de la B.B.C.
(Rossini, Mozart, Roussel).
Musique de chambre
9 h. 45 (Suisse alémanique) Quintette (Mo-
zart).
12 h. (Radio-Paris) Concert d'orgue (Haende!,
Franck, Saint-Saëns).
Il s'en va comme un chien battu, !e pau-
vre vieux Micky. H m'accuse de lui couper
l'herbe sous le pied. Ecoutez, Miss Saint-
Erth, je désire causer avec vous, causer très
sérieusement.
XII
Le ton comminatoire du peintre impres-
sionna Rosemary, la blessa, mais elle avait
déjà devine que lorsque Dundale voulait: il
servait peu de résister à sa volonté.
Répondez-moi franchement, continua
celui-ci. Si vous n'êtes pas sincère, je le ver-
rai du premier coup. Quand je vous ai ren-
contrée, quittant l'hôtel comme un lapin qut
a !e chasseur à ses trousses, où alliez-vous?
Quel était votre dessein? Tout nettement,
aviez-vous en tête quelque idée désespérée?
Pensiez-vous au suicide? <
Non, répondit Rosemary, je n'y pen-
sais pas. Pourquoi me posez-vous cette ques-
tion ?
Simplement parce que votre air tragique
en a éveillé l'idée, dit froidement Dundale.
Rosemary leva sur lui des yeux chargés
de crainte.
Je ne pensais pas au suicide, dit-elle
piteusement, mais j'avais perdu la tête. jj
voulais seulement fuir, m'éloigner. Il m'a
semblé brusquement que je ne pouvais con-
tinuer à vivre avec Mrs Ferrars. Elle est si
bonne, si bonne, et moi je le suis si peu.
Sottise. Ne faites donc pas tant de re-
tours sur vous-même et surtout ne vous ju-
gez pas plus mauvaise que vous n'êtes. C'est
une forme d'orgueil aussi dangereuse que
celle du pécheur qui se croit un saint. Ma
cousine Hélène a le jugement très sûr.
Croyez bien qu'elle vous a pesée et connaît
14 h. 15 (Radio-Pans): Mélodies de Chopin,
Lévadé, Noël-Noël, Simonot.
17 h. (Paris-P.T.T.) Concert de chant (Chopin,
Kreisler, Brahms, Pierné).
17 h. (Radio-Cité) Orchestre de la Sehola Can-
torum.
!Q h. 3o (Palerme) Récital de violon.
20 h. (Suisse italienne) Concert à deux pianos
(démenti, Pozzoli, Schumann).
Musique variée
!0 h. (Paris-P.T.T.) Orchestre Locatelli (Le-
cocq, Albeniz, Groffe, Ordia, Offenbach,
Waldteufel).
12 h. (Li!]e-P.T.T.) Œuvres de Hervé, Dyck,
Noël-Noël, Michiels, Auber, Gung'I.
21 h. 15 (Strasbourg-P.T.T.) Sélection sur des
opérettes (Y vain, Hahn, Kalman, Lehar, Fall).
Conférences
12 h. 3o (Radio-Paris) Causerie par le R. P. de
la Croix Lavai
Emission dé tetévisibti. 17 h. 30 et 19 h. 30.
aux P. T. T.
Jacques Cossin, dans son tour de comédie
mélodies chantées par Jean Sorbier danses par
Mlle Huguetti, de l'Opéra mélodies chantées
par Mme Geneviève Vix, de l'Opéra mélodies
chantées par M. Podesta, de l'Opéra danses
par Mlle Bernice Stone silhouettes, par M. Le-
doux, secrétaire de la. Comédie-Française mé-
lodies chantées par Mlle Germaine Roger dan-
ses par Mlle Raquel de Choudens mélodies
chantées par M. Micheletti, de l'Opéra-Comique
poésies dites par Mlle Irène Brillant, de ia
Comédie-Française danses par Mlle Virginia
Vaughan mélodies chantées par Mlle Volfer,
de l'Opéra danses par Mlle Iris Kirkwhite.
Il est rappelé que les cartes d'invitation seront
délivrées gratuitement sur demande à la direc-
tion de la radiodiffusion, io3. rue de Grenelle,
à Paris.
LA VIE AERIENNE
1.000 francs de prime
aux nouveaux pilotes de tourisme
Le /o.M~M/ officiel du 6 février 1036 contient.
nous l'avons annoncé, un arrêté sur les condi-
tions d'attribution de subventions pour l'obten-
tion du brevet de pilote d' tourisme en 1936.
Il est dit notamment que u.
<: Pendant l'exercice 1936, des subventions de
mille francs pourront être accordées, dans la
Hmite~dee crédits, budgétaires,, aux personnes
ayant etHenu.le."brevet d'e pilote de tourisme
du premier d'egré au cours de l'année 1936 et
n'ayant eu, apparavant, aucun brevet de pilote
d'avion ou d'hydravion.
Pourront seules bénéficier de ces subventions
les personnes de nationalité française, âgées de
plus de diix-huit ans et de moins de vingt-sept
ans le jour de l'accomplissement de la dernière
épreuve en vol, à l'exclusion des titulaires des
bourses de. pilota.ge et des élèves pilotes ayant
reçu leur instruction aux frais de l'Etat. s
Pour le bal de l'Ecole de l'air
Le premier Bal de l'Ecote de l'air, qui aura
lieu le jeudi 20 février 1936, au Centre Mar-
celin-Berthclot, 28, rue Saint-Dominique, sera
honoré de la présence du Président de la Ré-
publique.
Le général commandant l'Ecole de l'air à Ver-
sailles désirant présenter à cette occasion an
Président de la République les fanions des esca-
drilles de guerre dissoutes après l'armistice,
demande à toutes les personnes qui en possè-
dent de bien vouloir les lui fai're parvenir, pour
le 15 février 1036. Tous les fanions prêtés se-
ront reiDvoyés à leurs propriétaires après cette
présentation.
NOUVELLES DIVERSES
<* Rappelons que le mercredi 12 février, à
21 heures, en l'hôtel de l'Aéro-Oub de France,
6, rue GaJilée, M. Allègre, administrateur-direc-
teur d'Air-France, fera une conférence s.u;r
« L'aviation commerciale française U:i nim
accompagnera cette conférence.
MM. les membres des associations aéronau-
tiqties seront reçus sur présentation de leMrs
cartes.'
-L'Anglais ~etv~yn' ~tt~'Uympne; -Mer~
tnatim, à 7 h. 16. 11 a fait escale au Bourget, de
10 h. 30 à 12 h. 5, et s'est posé à Lyon, à 16 h. 35.
Il se rend au Cap, avec un avion Light Air-
craft, à moteur 80 CV.
<* Tommy Rose, qui se rend également au Cap,
a signalé son passage à Khartoum, hier.
*t* On mande d'Angleterre que la Compagnie
De Havilland Aircraft Ltd a effectué des tra-
vaux sur un monoplan de grande vitesse pour
.passagers, provenant d'un développement du
Cornet. Cet appareil possède quatre moteurs pla-
cés dans les ailes; il s'agit des nouveaux Vee
Gipsies renversés à 12 cylindres. Ajoutons que
la vitesse de ce mono~an est de l'ordre d9
400 k.-h.
4* La Fédération aéronautique de France et son
comité de l'aviation légère organisent, samedi
22 février, à 21 heures, dans le grand amphi-
théâtre de la Sorbonne, une manifestation de
propagande en faveur de l'aviation légète dans
la région parisienne.
Cette manifestation fait partie du vaste mou-
vement national en faveur de notre aviation
que la Fédération céronautiQue de France 'et son
Comité de l'aviation légère ont entrepris.
CE SOI?
Sc
Les Scouts de France et les Louveteaux des
74° et 174° Paris et le Crecle Psichari donne-
ront leurs séances annuelles dans la saLle du
n° 63, rue Boissière le dimanche 9 février, en
matinée; à 15 h. 45; le mercredi 12 février, ea
,~tré'e.a. 20 h. 3o; le~dim~che 16-février, ,,ea
<6aH'€e,203h!3t). "<-?
Au programme <: Joie », feu de camp, et
deux œuvres d'Henri Ghéon, mises en scène
par l'auteur; <: La Belle au 'bois dormant
charmante féerie, d'après les contes de Per-
rault, et « Le Noët de Greccio cetébration
musicale et dialoguée, musique du R. P. José
Antonio Donastia.
Places à 12 fr. enfants 5 fr. guides et
scouts en uniforme, 3 fr. Location 71. rue
Boissière.
votre valeur-exacte. Ce serait une illusion
de croire qu'on peut la tromper.
–Maintenant, dit Rosemary, pensant à
l'infirmité dé Mrs Ferrars, maintenant ce
n'est plus la même chose, puisque.
Elle s'arrêta. Si M. bunda'e ignorait en-
core l'épreuve de sa parente, ce n'était pas
à elle de la lui apprendre. Non que cela l'af-
fecterait beaucoup, pensait ia jeune femme
avec amertume. Le peintre lui semblait la
dureté personninée, et pourtant elle lui ren-
dait cette justice que sa brutalité même, sa
manière rude de lui .parler lui avait rendu
de la force.
Elle prit congé de lui et rentra dans l'hô-
tel. Dundale ne se retira qu'après l'avoir vue
dans l'ascenseur.
Quand eHe se retrouva dans la chambre
qu'elle n'avait plus compté revoir;' Rosemary
ferma la porte à clé pour se défendre d'une
intrusion, s'étendit sur, le lit et essaya de
réfléchir. C'était très vrai qu'en quittant l'hô-
tel elle n'avait aucun projet défini. Elle vou-
lait seulement sortir de cette position fausse,
se cacher, se dérober aux poursuites. Quand
à la sortie du hall. elle avait rencontré M.
Dundale, elle n'avait pas su dissimuler son
ennui et la curiosité de l'artiste s'était ré-
veillée.
Sans se soucier du refus qu'elle lui oppo-
sait, plutôt amusé de la contrariété qu'il occa-
sionnait, il avait tenu à l'accompagner et,
chemin faisant, avait voulu lui arracher des
aveux.
Malgré son trouble, Rosemary avait seu-
lement avoué son désir de s'éloigner, sans en
donner la raison. Dundale avait avec fermeté
passé son bras sous le sien et à travers l'in-
tense circulation, l'avait guidée. II l'avait
grondée d'avoir fait la sotte, et l'avait, pres-
rnn ~s spc~Ts
LES JEUX OLYMPIQUES D'HIVER
Complétons notre information parue hier en
Dernière Heure et notons les résultats suivants
dans le tournoi de hockey sur glace
Autriche bat Pologne par 2 buts à i..
Hongrie bat France par 3 buts à o.
Angleterre bat Suède par i but à o.
Allemagne bat Italie, par 3 buts à o.
L'équipe canadienne, qui a battu, nous l'avons
dit. l'équipe de Lettonie par n buts à o, a fait
une impression considérable et les pronostics en
sa faveur sont nombreux.
Aujourd'hui, se disputent une épreuve de
slalom pour dames, à Gudiberg, et sept nouvel-
les rencontres comptant pour le tournoi de hoc-
key sur glace.
Un télégramme de la délégation française t
M. Louis Nicolle, ministre de la santé publi-
que et de l'éducation physique, a reçu de la
délégation française à Garmisch le télégramme
suivant
<: Les athlètes sont très sensibles à votre haut
témoignage d'encouragement. Le défilé de la dé-
légation française a été impeccable et particu-
lièrement acclamé, sentiments déférents. AR-
MAND MASSARD. »
GOLP
A la Boulie s'est disputée la Médaille de fé-
vrier (dames), concours handicap par coups,
dont voici les résultats
Mlle Yvette Kapferer, 78, h. 7, 7: net; Mme
Robert Cousin, 108, h. 26, 82 net Mlle Griolet,
94, h. 11, 83 net Mme G. Lehmann, 105, h. 22,
83 net Mme Roger Sorbac, 04, h. 9, 85 net
Mme J. Brion, 107, h. 22, 85 net Mme Ch.
Talamon, 114, h. 28, 86 net Mme A. Monin-
Freynet, 120, h. 30, 90 net.
TENNIS
Les championnats de France
sur courts couverts
Rsultats de la journée d'hier
.S't)M/ Demi-finales J. Borotra b J.
Lesueur, 7-5, 6-3, 6-3 Destremau b. Pellizza,
5-7- 6-3, 6-i, 6-3.
/3oM&~ ~CM~j. Demi-finales: Mlle Iribarne-
MJle Neufeld b. Mlle Horner-Mme Gorodnit-
chenko, 0-7, 6-1 Mlle Adamson-MHe Pannetier
b. Mme Aubert-Mme Michel Bernard, 6-0. 6-4.
YACHTING
< "Les régates de Cannes
Données en l'honneur de S. M. le roi de Da-
nemark et organisées sous !e patronage du
Yacht Club de France et de la ville de Cannes,
des régates à la voile seront disputées à Can-
nes, du 10 au 25 février, sous les règlements de
l'Union internationale du Yachting de course et
de l'Union des sociétés nautiques françaises.
Voici le calendrier de ces épreuves, réservées
aux yachts de six mètres, qui seront toutes cou-
rues amateur à la barre
10 février. Coupe de la Ville de Cannes,
11 février. Coupe Danae.
12 février. Coupe Feman Conill.
14 février. Première manche de la Coupe
o: E A
15 février. Coupe
17 février. Coupe « Coriana
18 février. Coupe de la Société des Réga*
tes cannoises.
10 février. Coupe Syndicate <: Dania
21 février. Coupe
22 février. Coupe L. Louis-Dreyfus.
24 février. Deuxième manche de la Coupe
<: E A
Aux yachts ayant obteniu le meilleur classe-
ment, il sera offert
Au premier des cinq premières journées la
Coupe du Yacht Club de France.
Au premier des cinq dernières journées
Coupe du Kongelig Dansk Yachtklub.
~r
LA VIE AUTOMOBILE
Les Salons étranser~ en 1936
Voici la liste des expositions d'automobNes S~
autorisées pour 1936 par le bureau permanent
international, avec les dates de chaque manifes-
tation
Hollande (automobiles) Amsterdam, 31 jan-
vier. se termine demain.
Allemagne (automobiles et motocyclettes) j}
Berlin, 15 février-f'mars.
Finlande (automobiles) Heismgfors, 25 fe-
vrier-i"' mars.
Autriche (automobiles et motocyclettes. Fcare
du Printemps) Vienne, 8-15 mars.
Hollande (section automobile de la Foirer
Utrecht, IO-I9 mars.
Suisse (automobiles et motos) Genève. 2&-
29 mars.
Hongrie (automobiles et motocydes) Buda-
pest, 25 mars-5 avril.
Portugal (automobiles) Lisbonne. 16-24 avriL
Pologne (automobiles) Poznan. 26 av.-3 mai.
Yougoslavie (automobiles): Zagreb. 2-11 mau
Espagne (automo'uiles) Madrid, 10-20 mai.
Maroc (section automobile de la Foire) Tan-
ger, 16-24 mai.
Pologne (section automobile d.e la FoireX
Katowice. 30 mai-i4Juin.
Yougoslavie (section automobile de la Foire
du Printemps) Ljubijana. 30 mai-ll juin.
Norvège (autom&biles) Oslo. mai.
Italie (section automobile de la Foire) Bari,
6-21 septembre.
Pologne (Salon d'automobiles de la Foire
Orientale) Lwow, 5-15 septembre.
Grande-Bretagne (automobiles) Londres. 15*
24 octobre.
Tchécoslovaquie (automobiles) Prague, oc-
tobre. -K
Italie (automobiles) Milan, novembre.
Etats-Unis (automobiles) New-York, 2-0 no-
vembre.
Etats-Unis (automobiles) Détroit. o-j6 no-
vembre..
Etats-Unis (automobiles) Chicago, 16-23 no*
vembre.
Grande-Bretagne (Exposition écossaise d'au*
tomobiles) Glasgow. 13-21 novembre.
Belgique (automooiies) Bruxelles, 28 no'
vcmbre-9 décembre.
que contre sa volonté, ramenée vers l'hôteL
Elle avait énergiquement protesté.
Dundale s'était contente de sourire, rail-
leur. Rosemary avait écoute en silfnce et
sans protester son discours caustique sur la
nécessité de raisonner ses actes: Que lui au-
rait-elle répondu? Elle ne pouvait avouet
qu'elle fuyait, poussée par la peur. Elle sa-
vait bien que le vieux Dolling l'avait recon-
nue dans le taxi et au moment où leurs re-
gards s'étaient rencontrés, la certitude était
née qu'il allait sur-le-champ avertir la police.
Elle s'était vue arrêtée, accusée de l'assas-
sinat de son mari.
L'intensité de l'émotion l'avait fait s'éva*
nouir. j
De ce qui avait suivi, elle ne gardait qu'une
idée confuse. Elle savait seulement (;ue Mi.
chel Sayne s'était montré très bon et l'avait
ramenée à l'hôtel.
Elle n'était restée dans sa chambre que !c
temps de reprendre un peu df forces. Dans
son désarroi, elle ne voyait clairement qu'une
chose la nécessite de fuir. Sa personnalité
d'emprunt ne la protégerait plus. Il serait
trop facile de faire la preuve qu'elle n'était
pas Elisabeth Saint-Erth mais Rosemary.
alias Brown.
Son essai de fuite avait échoué.
Avec un long frisson, Rosemary se re-
dressa sur son lit et regarda autour de ta
chambre.
Le billet qu'elle avait laissé avait disparu.
Mrs Ferrars demanderait une explication.
Epuisée, Rosemary se sentait incapab!e .d'en
fournir une plausible, d'inventer une his.
toire. Et. d'ailleurs, e!!e avait horreur de
mentir, elle dont l'existence avait été un per-
pétuel mensonge.
(~«tf~.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 80.93%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5083140/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5083140/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5083140/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5083140/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5083140
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5083140
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k97043743/f23.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest