054 AUR AUR AOR AUB
AORIOL s. m. (o-ri-ol Ut aurais, d'or).
Ornith. Nom vulgaire du loriot commun.
Ichth. Nom du maquereau sur les côtes
méridionales de France.
AURIOL et non ORIOL (Pierre n1, célèbre
théologien n6 à Toulouse, mort vers 1345. Il
était cordelier et succéda à Jean Scot, son
il, dans une des chaires de l'université de
Paris. Son éloquence l'avait fait surnommer
l'octor facundus. On a de lui des commen-
taires sur le livre des Sentences, un traité de
1 Immaculée conception de la Vierge, dogme
dont il était un des ardents défenseurs, ainsi
que d'autres écrits théologiques.
AUR1OL (Biaise D'), poète et jurisconsulte,
né à Castelnaudary, mort en 1540. Il enseigna
le droit canon à Toulouse, où il futmaître des jeux floraux. Parmi ses œuvres,
on connaît surtout le Départ d'amour, poème
pour lequel on l'a accusé d'avoir fait de
nombreux emprunts aux poésies de Charles
d Orléans. Bodin, dans sa République, rap-
porte qu'Auriol avait une si grande confiance
en l'astrologie que, sur la foi de quelques as-
trologues qui avaient prédit un déluge uni-
vers pour l'an de grâce 15*4, il avait con-
struit une espèce d arche a l'aide de laquelle.
il prétendait se sauver.
ACR1OL (Jean-Baptiste), célèbre clown, né
à Toulouse, en 1808. Son père, ex-premier
sauteur de Nicolet, était directeur du théâtre
du Capitole quand il vint au monde; sa mère,
qui en était l'amazone de prédilection, avait,
la veille encore, caracolé et bondi. On
peut donc dire qu'Auriol entra (dans le
monde en sautant. Formé par de tels maî-
tres, il prit son vol à l'âge de six ans, en
compagnie de ses frères et soeurs, pour ex-
ploiter le midi de la France. La faveur pu-
nliqne accueillit partout les cabrioles du jeune
enfant, dont la réputation grandit rapidement.
Il quitta ses frères à la suite de quelques dif-
fêrends, parcourut l'Allemagne, et fit avec la
troupe Loisset de lointaines excursions en
Hollande, en Prusse, puis encore en Alle-
magne et en Suisse, toujours sautant, et re-
cueillant partout les applaudissements les
plus frénétiques. D'un saut, Auriol vint à
Paris, où il fit sa première apparition au
Cirque-Olympique de Franooni. le l" juillet
18'î4. Ce fut un véritable triomphe; jamais on
n avaiÇ vu ta t de charmantes gambades.
La vogue s'empara du nom d'Auriol, et c'est
avec raison que l'on put dire a propos decet
artiste si preste, si souple, si gai, si hardi
Quèd letius pluma?– Pulvis. Quia pulvere?
Ventus. Quid vento?. Quoi de plus
léger que la plume? La poussière.-Que la
poussière ? Le vent. • Que le vent?.
AurioU t En 1841, profitant d'un congé,
Auriol sauta les Pyrénées à pieds joints, en
prononçant le mot de Louis XIV il tomba à
Madrid, où il donna une série de représenta-
tions; il rapporta de cette excursion une mé-
daille d'or, qui lui fut offérte~par plusieurs
grands personnages, admirateurs de son ta-
lent, nous avons presque dit de son talon.
Auriol est aujourd'hui le doyen des jongleurs
et des équilibristes de France; il a .quittté,
depuis, le Cirque témoin de ses glorieuses pi-
rouettes. Au mois de mai 1858, le bruit de sa
mort se répandit dans les journaux. Auriol fit
aussitôt insérer dans la Patriç une lettre
adressée à ses assassins, et l'on apprit ainsi
que le célèbre clown donnait depuis quelque
temps sur le champ de foire de Versailles,
des représentations fort suivies, et qu'il s'é-
tait fait directeur d'un cirque ambulant.
Un fils de M. Auriol continue, au Cirque
.Napoléon, à. sauter sur les traces de son
père. II s'y fait applaudir, et l'heureux nom
n Auriol gardera longtemps encore la faveur
<1<: ce public parisien, que les sauts ont tou-
jours fait rire.
AURIOL, bourg du départ. des Bouches-
du-Rhône, arrond. de Marseille; pop. aggl.
2,709 hab. pop. tôt. 5,047 hab. Manufac-
ture de draps fabrique de soude etde carreaux
rouges pour les appartements; aux environs,
exploitation de plâtre et de houille. Cette
petite ville doit son origine aux Romains.
Ruines d'un vieux château du moyen âge, et,
aux environs, vestiges de villas romaines.
AURIOLE s. f. (ô-ri-o-le). Bot. V. Lac-
AURIPEAU m. (o-ri-pô). V. Oripet&e.
AURIPENNE adj. (ô-ri-pè-ne du lat.
aurum, or; penna plume). Ornith. Qui a les
ailes de couleur d'or.
AURIQUE adj. f. (ô-ri-ke) du lat. auris,
oreille). Mar. Se dit des voiles qui ont quatre
côtés, sans être carrées c'est-à-dire, qui ont
la forme d'un trapèze, comme celles des
chasse-marées Il y a deux sortes de voiles
auriques les voiles d'étai ei\les voiles à
cornet. ^Zw
s. f. Voile aurique L'AURIQUE est em-
ployée sur lès chassé-marées.
AURIQUE adj. m. (ô-ri-ke– du lat. aurum,
or). Chim. Se dit du second oxyde d'or, et
des sels dont il est la base Oxyde aurique.
Sel auriquk.
Èncycl. Acide aurique. L'acide aurique
on sesquioxyde d'or estuu anhydride qui a pour
formule Au, 01 on le prépare en versant de
la potasse sur une dissolution de sesquichlo-
rure d'or et en ajoutant au mélange; après
l'avoir fait bouillir, un léger excès d'aoide
acétique. Pelletier l'obtenait en fatant digérer
à chaud une dissolution de sraquichlorure d'or'
avec un excès de magnésie; te forma alors
un aurate insoluble, qui, bouilli avec de l'acide
azotique, donne naissance t de l'axotate de
magnésie, tandis que l'acide aurique devient
libre tous forme d'une poudre jaune hydratée.
Suivant M. Figuier, en pont obtenir l'acide
aurique en saturant une dissolution de sesqui-
chlorure d'or par du carbonate de soude, et
en faisant bouillir la liqueur presque tout
l'ncide aurique se précipite sons forme d'une
jioudre hydratée (Au'O1 + Saq.). Si l'on ajoute,
;i la liqueur une nouvelle quantité de carbo-
nate de soude, et si, après 1 avoir saturée avec
de l'acide sulfurique, on la fait encore bouillir,
le reste de l'acide ourigue se déposera a son
tour, mais'dans un état différent d'hydratation
(An'O'-t-lOaq.). Exposés à l'action de la
chaleur, ces deux hydrates donnent l'anhy-
dride aurique (Au' 0')..
L'acide aurique se décompose sous l'in-
fluence de la lumière, de la chaleur et des
corps réducteurs. Aucun oxacide ne peut l'at-
taquer; il n'en est pas de même des hydraci-
des, et notamment de l'acide chlorhydrique,
qui le transforme en sesquichlorure d or.
Sulfure ou sulfide aurique. Le sulfure
aurique correspond, pour sa composition, a
se forme, quand on précipite & froid par l'acide
sulfhydnque, une dissolution d'or, étendue
d'eau. On l'obtient aussi par la voie sèche en
faisant fondre du persulfure de potassium avec
de l'or en excès; il se fonne un sulfosel d'or
et de potassium que l'on peut dissoudre dans
l'eau. Les acides précipitent du sulfure auri-
que de la dissolution.
Le sulfure ou sulflde aurique se présente
sons l'aspect d'une masse floconneuse d'un
jaune foncé, et qui devient encore plus foncée
par la dessiccation. Il abandonne le soufre &
une douce chaleur.
Chl orosels aùriqvis, V. AmocnxoRtrRES.
AURI SACRA FAME* Mots lat. qui signif.
exécrable soif de l'or. (Virgile Enéide, livre III,
v. 57). Les Latins disaient la faim de l'or
(/ames) pour exprimer méme idée, le mot
soif est le seul que-le-génîé de notre langue
ait adopté; on dit néanmoins, au figuré
affamé
Ces auteurs renomme"».
Qui. dégoûtes de gloire et d'argent affamés.
Boileau.
L'application de ces mots est des plus sim-
ples et des plus faciles
Il De même que nous communiquons avec
la nature et l'humanité par la faim et par la
soif, de même nous communiquons avec Dieu
par une faim et une soif sacrées, non pas
comme l'a dit Virgile, auri sacra fames, mais
Dei sacra rames.. LACORDAIRE.
« Ici (en Californie), on lave la terre; il
côté, on fait un canal pour détourner le cours
de la rivière; plus loin, sur les flancs d'une
colline, dans les sillons des torrents et des
chutes d'eau,'des mineurs creusent des lits
desséchés. Mon compagnon s'était assis au-
près d'un groupe de travailleurs. Auri sacra
f'tmes! s'écria-t-il en se tournant vers moi. et
en joignant les mains. • Laurent PICHAT.
Une égalité qui est restée acquise en
France, c'est l'égalité des dépenses. Cela ex-
plique avec quelle ardeur et quelle frénésie
on se rue à l'égalité des recettes. Le pays
tout entier tend à ne plus avoir qu'une pas-
sion- sacrée passion, comme dit le poète,
A uri sacra fames la passion du gain. m
A. KARK.
On se rappelle l'histoire d'Ademdaü tous
ses souhaits se bornaient au simple nécessaire
il ne demandait au ciel, pour être heureux,
que la certitude d'avoir chaque jour une
mesure de riz bientôt il acquit une fortune
prodigieuse et, avec un revenu de cent to-
mans par jour, il se trouvait pauvre Auri
sacra fames. Galerie de'litlérature.
Telle est l'attraction d'un heureux négoce,
la puissance de l'auri sacra famés, que la po-
pulation de Kasan, décimée par les maladies,
se reconstitue par de constantes immigra-
tions, que les bâtiments publics, les maisons
de la bourgeoisie, les magasins des marchands,
consumés par les incendies, sont prompte-
ment reconstruits.
X. AIarmier. (Voyage au Japon.)
AURISCALPE ((V-ri-skal-pe du lat. au-
rial oreille scalpo, je gratte). Chir. Curette
à 1 aide de laquelle on extrait le cérumen et
les corps étrangers introduits dans l'oreille.
Conchyl. Syn. du genre anatino..
AURISLAOE s. m! (5-Ti-sla-go, du lat. au-
rum, or, à causo de la couleur de miel).
Fuod. Droit sur les ruches à miel, qui, dans
quelques parties de la Franco, revenait au
seigneur et au roi Le droit (I'aurislaob était
surtout en usage en Provence.
dits du xve siècle, né vers 1369, à Noto
(Sicile), mort en 1459, se rendit Constanti-
nople vers 14J8 pour recueillir des manh-
scrits grecs, «ttarapporUen Italie m nombre
considérable, parmi lesquels se trouvaient
les Poésies de Callimaque, d'Orphée, de Pin-
d re toutes les «uvres de Platon, de Xénor
phon, de Lucien jlaGeV/ropAiedeStrabon, etc.
A son retour, il entra dans les ordres etdeviiit
successtvementsecrétaire des.papes Eugène IV
et Nicolas V. C'eat nn des savants qui ont le
AORISTE s. m. (ô-ri-sto du lat. auris,
oreille). Mcd. Médecin spécialiste qui traite
est un AUftisTE distingué. la science de {'au*
ristb touche d une grande question humani-
taire, l'extinction de la surdi-mutité.
AURITARSE adj. (6-ri-tar-se du lat.
aurum, or*, et du gr. tarsos, tarse). Zool. Qui
a les tarses de couleur d'or.
AURIVENTRE adj. (6-ri-van-tre du lat.
aurum, or, et de centre). Zool. Qui a le ventre
de couleur d'or.
ACBIV1LLICS (Chartes), orientaliste sué-
dois, né à Stockholm en 1717, mort en 1786.
Il occupa divers emplois et obtint, en 1772, une
chaire de langues orientales à TJpsaUH a tra-
duit, pour la Bible suédoise, le Pentateuque,
Josué, les Psaumes et plusieurs autres livres.
et donné. quelques dissertations, notamment
sur les médailles arabes qui se trouvent en
Suède. Son fils, Pehr-Fàbien Anriviltius, né
en 1756, fut pendant plus de quarante ans biblio-
thécaire de l'université d'Upsal. U a dressé un
catalogue latin de la bibliothèque confiée a ses
soins et publié quelques autres écrits'.
.AURIVORE adj. (ô-ri-vo-rex– du ]at.«?«-
rum, OT;.voro, je dévore). Nêol. Dissipateur,
prodigue qni semble dévorer, absorber l'or.
Substantiv. Quand M. de Lamartine
leur précherait toute la jovmée, en manière de
Bible des moralités parlementaires, qu'est-ce
`que cela, je vous prie, peut faire aux adri vores
du ministère? (Cormcn.)
AUROCÉPHALE adj. ( ô-ro-sé-fa-le du
lat. aurum, or, et du gr. kephali, tête). Zool.
Qui a la tête couleur d'or.
AUROCHLORURE (ô-ro-klo-ru-ro du lat.
aurum, or, et de chlorure). Chim. Nom' donné
quelquefois aux sols haloïdes doubles formés
par la cpmbinaison du sesquichlorure -d'or
avec d'autres chlorures.
Encycl, Dans les aliroehlorures, le chlo-
rure d'or contient trois fois autant de chlore
que l'autre chlorure. A l'état cristallisé, ces
sels doubles sont presque tous orangés; en
s'effleurissant ils deviennent d'un jaune ci-
tron, mais a l'état anhydre, ils sont d un rouge
intense. Le meilleur moyen de les obtenir est
d'évaporer les dissolutions mixtes des deux
sels. Les principaux aùrochlorures sont le
chlorure d'or et de potassium ou anrico-po-
tossique, le chlorure d'or et de sodium, ou
aurico-sodique, et le chlorure d'or etd'ammo-'
nium ou aurico-ainmonique.
Le chlorure aurico-potassique a pour for-
male KCl.Au'Cl" + 5 aq. il cristallise liousTa
forme, soit de prismes.fortement striés,
sommets droits, soit de tables hexagones
minces. A l'air, ces cristaux s'effleunssent
promptement et se réduisent ensuite en une
poudre jaune de soufre, pour peu qu'on y
touche. A la température dé 100°, le chlorure
d'or et de potassium perd toute son eau de
cristallisation sans abandonner la plus petite
portion de son chlore. Il est très-soluble dans
l'eau et dans l'alcool. Il est composé, suivant
Berzélius, de n,57 de chlorure de potassium,
de 71,84 de chlorure d'or contenant 46,83 d'or,
et 10,59 d'eau l'oxygène de cette dernière est
la quantité qui serait nécessaire pour oxyderle
potassium.
Lo chlorure d'or et de soude, ou aurico-so-,
clique, a pour formule NaCl, Au' Cl' + 4aq. Il
cristallise en longs prismes quadrilatères, qui
se conservent a l'air sans altération, fondent
facilement dans leur eau de cristallisation, et
perdent alors souvent un pnn fa "hlore. Il est
composé, suivant Beraélius, de 14,68 de chlo-
rure de sodium, 76,32 de chlorure d'or, conte-
nant 49,75 d'or, et de 9 d'eau. Cette dernière
contient quatre fois autant d'oxygène qu'il en
faudrait au sodium, pour se transformer en
Soude.
Le chlorure d'or et d'ammonium ou aurico-
ammonique, ou chlorure d'or ammoniacal, a
pour formule AïU' Cl, Au'Cl' -f Caq. Il cristal-
lise en aiguilles prismatiques transparentes,
qui deviennent opaques à l'air ou quand on
les touche avec les doigts. Il est trèsggluble
dans l'eau et. dans l'alcool. Il est composé,
suivant Jolmston, do 13,88 de chlorure
5î,66d'or, et de 4,71 d'eau.
AUROCHS s, m. (o-rok allem. aetp-ochit,
bout de plaine). Mammifère de l'ordre des.
ruminants, considéré à tort par quelques
-tvituralisjes comme le type jle.,notre bœuf
domestique i On dit que rAtrifociis grogne et
ne mugit pas. (Cuv.) A'aukochs est le plus
grand det quadrupèdes, après l'éléphant et le
rhinocéros. (Cuv.) Le premier fiége a itê ap-
pliqué par Us Celtes et les anciens Gaulois d
la chasse aux aurochs, élans, Usant et tau-
reau sauvages. (D'Houdetoi..)
Encycl, ̃ TJaurochs, dit Olivier, se dis-
tingue par son front bombé, plus large que
.haut, par l'attache de ses cornes au-dessous
de U crête occipitale, par la hauteur de «as
pains, par une espèce de laine crépue qui
couvre fa tête
t m. de hauteur et jusqu'à 8 m. 33 c de lon-
de moins et une paire de cotes de plot que les
antres espèces du mime genre, ce qni détruit
l'opinion des
V aurochs
avec Yurus dont parle César dans ses Cm'
mentaires, et sur lequel il donne des détails
qui ne peuvent se rapporter t l'aurochs; ce
dernier se retrouverait plutôt dans le bison
des auteurs latins. C'est a du moins l'opinion
de la plupart des naturaliste», et partfcolière-
ment celle du plus illustre (Cuvier). Cependant,
en histoire naturelle, on applique à l'aurochs
le nom d'un» dans les classifications modernes.
Répandue autrefois dans toutes les forêts de
l'Europe tempérée, cette espèce tendde plus
en plus a disparaître c'est à peine si l'on en
rencontre encore quelques individus dans les
Krapaks et du -Caucase. Cest. an animal fa-
rouche, dont la chasse offre de grands dangers,
surtout l'époque du rat. Sa chair, sa toison
et son-cuir sont très-recherchés. h'aurocAs que
possède la ménagerie du muséum de Paria
vient d'une forêt du gouvernement de Grodno.
AUROCYANUKE-s. m. (o-ro-si-a-nu-re
du lat. autum or, et de cyanure). Chim. Nom
donné aux sels halo'ides doubles formés par
la combinaison du cyanure d'or avec un autre
cyanuro.
Encycl. Les aurocyanures s'obtiennent
en faisant dissoudre le protocyanure d'or dans
les cyanures alcalins. Lea principaux sont le
cyanure d'or et d'ammonium ou aurieo-ammo-
mque, et le cyanure d'or et de potassium ou
aurico-potassique.
Le cyanure d'or et d'ammonium a pour for-
mule AzH'Cy,AuCy. Pour le préparer, il faut
mélanger des solutions saturées de sulfate
d'ammoniaque et de cyanure d'oret de potas-
sium, précipiter par l'alcool absolu les sulfa-
tes, et faire cristalliser par l'évaporation le
liquide filtré. Le produit constitue de petits
cristaux incolores et anhydres, d'une forts sa-
veur métallique. '̃̃̃
Le cyanure d'or et de potassium a pour for*
mule KCy,AuCy. Il cristallise abus la forme
d'octaèdres rhomboîdaux, allongés, incolores,
ou de paillettes nacrées; il est inaltérable à
l'air, assez -soluble dans Veau, peu soluble
dans l'alcool, insoluble dans t'éther. On le
prépare en dissolvant dans le cyanure de po-
tassium le protocyanure d'or, l'or fulminant
ouïe protoxyde d'or. Chauffé à l'abri de l'air,
le cyanure aurico-potassique dégage du ga»
cyanogène et laisse un mélange d'or et de
cyanure de potassium. Les acides étendus
d eau décomposent lentement sa solution, en
développant de l'acide cyanhydrique et en
précipitant du protocyanure d'or. Le cyanure
d'or et de potassium s'emploie beaucoup dans
la dorure galvanique.
AUROFERRirÈRE adj. (6-ro-fèr-ri-fè-TO
du lat. aurum, or; ferrum, fer, et fem, je
porte). Miner. Qui contient de l'or et du for.
AUROGALLCS (Mathieu), philologue alle-
mand, né k Commettau (Bohême) en 1480, mort
en 1543. Il fut un des coopérateurs de Luther
breu, le grec et le latin Wittemberg. Il a
donné une grammaire hébraïque et -que
et divers autres travaux, parmi lesquels De
Hebrœi* urbium, regionum, populorum, fiumi-
num, montium et aliorum locorum nomini-
bus (1520).
AVROÏDES s. m. pi. (6-ro-i-de du lat.
aurum, or, et du gr. eidos, aspect). Chim.
Classe de minéraux renfermant de 1 or et de
l'iridinm.
AURON, rivière de France, prend sa source
le nom
AURONE s. G abratmum).
Bot. Nom vulgaire d'une sorte d'armoise qui
jouit des mêmes propriétés que l'armoise et
l'on emploie en médecine comme vermifuge.
gréabie odeur de citron qu'elle répand et
garde-robe, parce que l'on met quelques-unes
do ses tiges parmi les vêtements pour eu
éloigner les mites et autres insectes destruc-
teurs. pn la cultive fréquemment dans les
propriétes aromatiques. I AHrrmf des champs,
Armoise commun»– l–Awone feuulle, San-
toline cyprès.
du lat. aurum, or; du Ir. plomb, et du ltt.
du plomb.
turel d'or,
AORIOL s. m. (o-ri-ol Ut aurais, d'or).
Ornith. Nom vulgaire du loriot commun.
Ichth. Nom du maquereau sur les côtes
méridionales de France.
AURIOL et non ORIOL (Pierre n1, célèbre
théologien n6 à Toulouse, mort vers 1345. Il
était cordelier et succéda à Jean Scot, son
il, dans une des chaires de l'université de
Paris. Son éloquence l'avait fait surnommer
l'octor facundus. On a de lui des commen-
taires sur le livre des Sentences, un traité de
1 Immaculée conception de la Vierge, dogme
dont il était un des ardents défenseurs, ainsi
que d'autres écrits théologiques.
AUR1OL (Biaise D'), poète et jurisconsulte,
né à Castelnaudary, mort en 1540. Il enseigna
le droit canon à Toulouse, où il fut
on connaît surtout le Départ d'amour, poème
pour lequel on l'a accusé d'avoir fait de
nombreux emprunts aux poésies de Charles
d Orléans. Bodin, dans sa République, rap-
porte qu'Auriol avait une si grande confiance
en l'astrologie que, sur la foi de quelques as-
trologues qui avaient prédit un déluge uni-
vers pour l'an de grâce 15*4, il avait con-
struit une espèce d arche a l'aide de laquelle.
il prétendait se sauver.
ACR1OL (Jean-Baptiste), célèbre clown, né
à Toulouse, en 1808. Son père, ex-premier
sauteur de Nicolet, était directeur du théâtre
du Capitole quand il vint au monde; sa mère,
qui en était l'amazone de prédilection, avait,
la veille encore, caracolé et bondi. On
peut donc dire qu'Auriol entra (dans le
monde en sautant. Formé par de tels maî-
tres, il prit son vol à l'âge de six ans, en
compagnie de ses frères et soeurs, pour ex-
ploiter le midi de la France. La faveur pu-
nliqne accueillit partout les cabrioles du jeune
enfant, dont la réputation grandit rapidement.
Il quitta ses frères à la suite de quelques dif-
fêrends, parcourut l'Allemagne, et fit avec la
troupe Loisset de lointaines excursions en
Hollande, en Prusse, puis encore en Alle-
magne et en Suisse, toujours sautant, et re-
cueillant partout les applaudissements les
plus frénétiques. D'un saut, Auriol vint à
Paris, où il fit sa première apparition au
Cirque-Olympique de Franooni. le l" juillet
18'î4. Ce fut un véritable triomphe; jamais on
n avaiÇ vu ta t de charmantes gambades.
La vogue s'empara du nom d'Auriol, et c'est
avec raison que l'on put dire a propos decet
artiste si preste, si souple, si gai, si hardi
Quèd letius pluma?– Pulvis. Quia pulvere?
Ventus. Quid vento?. Quoi de plus
léger que la plume? La poussière.-Que la
poussière ? Le vent. • Que le vent?.
AurioU t En 1841, profitant d'un congé,
Auriol sauta les Pyrénées à pieds joints, en
prononçant le mot de Louis XIV il tomba à
Madrid, où il donna une série de représenta-
tions; il rapporta de cette excursion une mé-
daille d'or, qui lui fut offérte~par plusieurs
grands personnages, admirateurs de son ta-
lent, nous avons presque dit de son talon.
Auriol est aujourd'hui le doyen des jongleurs
et des équilibristes de France; il a .quittté,
depuis, le Cirque témoin de ses glorieuses pi-
rouettes. Au mois de mai 1858, le bruit de sa
mort se répandit dans les journaux. Auriol fit
aussitôt insérer dans la Patriç une lettre
adressée à ses assassins, et l'on apprit ainsi
que le célèbre clown donnait depuis quelque
temps sur le champ de foire de Versailles,
des représentations fort suivies, et qu'il s'é-
tait fait directeur d'un cirque ambulant.
Un fils de M. Auriol continue, au Cirque
.Napoléon, à. sauter sur les traces de son
père. II s'y fait applaudir, et l'heureux nom
n Auriol gardera longtemps encore la faveur
<1<: ce public parisien, que les sauts ont tou-
jours fait rire.
AURIOL, bourg du départ. des Bouches-
du-Rhône, arrond. de Marseille; pop. aggl.
2,709 hab. pop. tôt. 5,047 hab. Manufac-
ture de draps fabrique de soude etde carreaux
rouges pour les appartements; aux environs,
exploitation de plâtre et de houille. Cette
petite ville doit son origine aux Romains.
Ruines d'un vieux château du moyen âge, et,
aux environs, vestiges de villas romaines.
AURIOLE s. f. (ô-ri-o-le). Bot. V. Lac-
AURIPEAU m. (o-ri-pô). V. Oripet&e.
AURIPENNE adj. (ô-ri-pè-ne du lat.
aurum, or; penna plume). Ornith. Qui a les
ailes de couleur d'or.
AURIQUE adj. f. (ô-ri-ke) du lat. auris,
oreille). Mar. Se dit des voiles qui ont quatre
côtés, sans être carrées c'est-à-dire, qui ont
la forme d'un trapèze, comme celles des
chasse-marées Il y a deux sortes de voiles
auriques les voiles d'étai ei\les voiles à
cornet. ^Zw
s. f. Voile aurique L'AURIQUE est em-
ployée sur lès chassé-marées.
AURIQUE adj. m. (ô-ri-ke– du lat. aurum,
or). Chim. Se dit du second oxyde d'or, et
des sels dont il est la base Oxyde aurique.
Sel auriquk.
Èncycl. Acide aurique. L'acide aurique
on sesquioxyde d'or estuu anhydride qui a pour
formule Au, 01 on le prépare en versant de
la potasse sur une dissolution de sesquichlo-
rure d'or et en ajoutant au mélange; après
l'avoir fait bouillir, un léger excès d'aoide
acétique. Pelletier l'obtenait en fatant digérer
à chaud une dissolution de sraquichlorure d'or'
avec un excès de magnésie; te forma alors
un aurate insoluble, qui, bouilli avec de l'acide
azotique, donne naissance t de l'axotate de
magnésie, tandis que l'acide aurique devient
libre tous forme d'une poudre jaune hydratée.
Suivant M. Figuier, en pont obtenir l'acide
aurique en saturant une dissolution de sesqui-
chlorure d'or par du carbonate de soude, et
en faisant bouillir la liqueur presque tout
l'ncide aurique se précipite sons forme d'une
jioudre hydratée (Au'O1 + Saq.). Si l'on ajoute,
;i la liqueur une nouvelle quantité de carbo-
nate de soude, et si, après 1 avoir saturée avec
de l'acide sulfurique, on la fait encore bouillir,
le reste de l'acide ourigue se déposera a son
tour, mais'dans un état différent d'hydratation
(An'O'-t-lOaq.). Exposés à l'action de la
chaleur, ces deux hydrates donnent l'anhy-
dride aurique (Au' 0')..
L'acide aurique se décompose sous l'in-
fluence de la lumière, de la chaleur et des
corps réducteurs. Aucun oxacide ne peut l'at-
taquer; il n'en est pas de même des hydraci-
des, et notamment de l'acide chlorhydrique,
qui le transforme en sesquichlorure d or.
Sulfure ou sulfide aurique. Le sulfure
aurique correspond, pour sa composition, a
se forme, quand on précipite & froid par l'acide
sulfhydnque, une dissolution d'or, étendue
d'eau. On l'obtient aussi par la voie sèche en
faisant fondre du persulfure de potassium avec
de l'or en excès; il se fonne un sulfosel d'or
et de potassium que l'on peut dissoudre dans
l'eau. Les acides précipitent du sulfure auri-
que de la dissolution.
Le sulfure ou sulflde aurique se présente
sons l'aspect d'une masse floconneuse d'un
jaune foncé, et qui devient encore plus foncée
par la dessiccation. Il abandonne le soufre &
une douce chaleur.
Chl orosels aùriqvis, V. AmocnxoRtrRES.
AURI SACRA FAME* Mots lat. qui signif.
exécrable soif de l'or. (Virgile Enéide, livre III,
v. 57). Les Latins disaient la faim de l'or
(/ames) pour exprimer méme idée, le mot
soif est le seul que-le-génîé de notre langue
ait adopté; on dit néanmoins, au figuré
affamé
Ces auteurs renomme"».
Qui. dégoûtes de gloire et d'argent affamés.
Boileau.
L'application de ces mots est des plus sim-
ples et des plus faciles
Il De même que nous communiquons avec
la nature et l'humanité par la faim et par la
soif, de même nous communiquons avec Dieu
par une faim et une soif sacrées, non pas
comme l'a dit Virgile, auri sacra fames, mais
Dei sacra rames.. LACORDAIRE.
« Ici (en Californie), on lave la terre; il
côté, on fait un canal pour détourner le cours
de la rivière; plus loin, sur les flancs d'une
colline, dans les sillons des torrents et des
chutes d'eau,'des mineurs creusent des lits
desséchés. Mon compagnon s'était assis au-
près d'un groupe de travailleurs. Auri sacra
f'tmes! s'écria-t-il en se tournant vers moi. et
en joignant les mains. • Laurent PICHAT.
Une égalité qui est restée acquise en
France, c'est l'égalité des dépenses. Cela ex-
plique avec quelle ardeur et quelle frénésie
on se rue à l'égalité des recettes. Le pays
tout entier tend à ne plus avoir qu'une pas-
sion- sacrée passion, comme dit le poète,
A uri sacra fames la passion du gain. m
A. KARK.
On se rappelle l'histoire d'Ademdaü tous
ses souhaits se bornaient au simple nécessaire
il ne demandait au ciel, pour être heureux,
que la certitude d'avoir chaque jour une
mesure de riz bientôt il acquit une fortune
prodigieuse et, avec un revenu de cent to-
mans par jour, il se trouvait pauvre Auri
sacra fames. Galerie de'litlérature.
Telle est l'attraction d'un heureux négoce,
la puissance de l'auri sacra famés, que la po-
pulation de Kasan, décimée par les maladies,
se reconstitue par de constantes immigra-
tions, que les bâtiments publics, les maisons
de la bourgeoisie, les magasins des marchands,
consumés par les incendies, sont prompte-
ment reconstruits.
X. AIarmier. (Voyage au Japon.)
AURISCALPE ((V-ri-skal-pe du lat. au-
rial oreille scalpo, je gratte). Chir. Curette
à 1 aide de laquelle on extrait le cérumen et
les corps étrangers introduits dans l'oreille.
Conchyl. Syn. du genre anatino..
AURISLAOE s. m! (5-Ti-sla-go, du lat. au-
rum, or, à causo de la couleur de miel).
Fuod. Droit sur les ruches à miel, qui, dans
quelques parties de la Franco, revenait au
seigneur et au roi Le droit (I'aurislaob était
surtout en usage en Provence.
dits du xve siècle, né vers 1369, à Noto
(Sicile), mort en 1459, se rendit Constanti-
nople vers 14J8 pour recueillir des manh-
scrits grecs, «ttarapporUen Italie m nombre
considérable, parmi lesquels se trouvaient
les Poésies de Callimaque, d'Orphée, de Pin-
d re toutes les «uvres de Platon, de Xénor
phon, de Lucien jlaGeV/ropAiedeStrabon, etc.
A son retour, il entra dans les ordres etdeviiit
successtvementsecrétaire des.papes Eugène IV
et Nicolas V. C'eat nn des savants qui ont le
AORISTE s. m. (ô-ri-sto du lat. auris,
oreille). Mcd. Médecin spécialiste qui traite
est un AUftisTE distingué. la science de {'au*
ristb touche d une grande question humani-
taire, l'extinction de la surdi-mutité.
AURITARSE adj. (6-ri-tar-se du lat.
aurum, or*, et du gr. tarsos, tarse). Zool. Qui
a les tarses de couleur d'or.
AURIVENTRE adj. (6-ri-van-tre du lat.
aurum, or, et de centre). Zool. Qui a le ventre
de couleur d'or.
ACBIV1LLICS (Chartes), orientaliste sué-
dois, né à Stockholm en 1717, mort en 1786.
Il occupa divers emplois et obtint, en 1772, une
chaire de langues orientales à TJpsaUH a tra-
duit, pour la Bible suédoise, le Pentateuque,
Josué, les Psaumes et plusieurs autres livres.
et donné. quelques dissertations, notamment
sur les médailles arabes qui se trouvent en
Suède. Son fils, Pehr-Fàbien Anriviltius, né
en 1756, fut pendant plus de quarante ans biblio-
thécaire de l'université d'Upsal. U a dressé un
catalogue latin de la bibliothèque confiée a ses
soins et publié quelques autres écrits'.
.AURIVORE adj. (ô-ri-vo-rex– du ]at.«?«-
rum, OT;.voro, je dévore). Nêol. Dissipateur,
prodigue qni semble dévorer, absorber l'or.
Substantiv. Quand M. de Lamartine
leur précherait toute la jovmée, en manière de
Bible des moralités parlementaires, qu'est-ce
`que cela, je vous prie, peut faire aux adri vores
du ministère? (Cormcn.)
AUROCÉPHALE adj. ( ô-ro-sé-fa-le du
lat. aurum, or, et du gr. kephali, tête). Zool.
Qui a la tête couleur d'or.
AUROCHLORURE (ô-ro-klo-ru-ro du lat.
aurum, or, et de chlorure). Chim. Nom' donné
quelquefois aux sols haloïdes doubles formés
par la cpmbinaison du sesquichlorure -d'or
avec d'autres chlorures.
Encycl, Dans les aliroehlorures, le chlo-
rure d'or contient trois fois autant de chlore
que l'autre chlorure. A l'état cristallisé, ces
sels doubles sont presque tous orangés; en
s'effleurissant ils deviennent d'un jaune ci-
tron, mais a l'état anhydre, ils sont d un rouge
intense. Le meilleur moyen de les obtenir est
d'évaporer les dissolutions mixtes des deux
sels. Les principaux aùrochlorures sont le
chlorure d'or et de potassium ou anrico-po-
tossique, le chlorure d'or et de sodium, ou
aurico-sodique, et le chlorure d'or etd'ammo-'
nium ou aurico-ainmonique.
Le chlorure aurico-potassique a pour for-
male KCl.Au'Cl" + 5 aq. il cristallise liousTa
forme, soit de prismes.fortement striés,
sommets droits, soit de tables hexagones
minces. A l'air, ces cristaux s'effleunssent
promptement et se réduisent ensuite en une
poudre jaune de soufre, pour peu qu'on y
touche. A la température dé 100°, le chlorure
d'or et de potassium perd toute son eau de
cristallisation sans abandonner la plus petite
portion de son chlore. Il est très-soluble dans
l'eau et dans l'alcool. Il est composé, suivant
Berzélius, de n,57 de chlorure de potassium,
de 71,84 de chlorure d'or contenant 46,83 d'or,
et 10,59 d'eau l'oxygène de cette dernière est
la quantité qui serait nécessaire pour oxyderle
potassium.
Lo chlorure d'or et de soude, ou aurico-so-,
clique, a pour formule NaCl, Au' Cl' + 4aq. Il
cristallise en longs prismes quadrilatères, qui
se conservent a l'air sans altération, fondent
facilement dans leur eau de cristallisation, et
perdent alors souvent un pnn fa "hlore. Il est
composé, suivant Beraélius, de 14,68 de chlo-
rure de sodium, 76,32 de chlorure d'or, conte-
nant 49,75 d'or, et de 9 d'eau. Cette dernière
contient quatre fois autant d'oxygène qu'il en
faudrait au sodium, pour se transformer en
Soude.
Le chlorure d'or et d'ammonium ou aurico-
ammonique, ou chlorure d'or ammoniacal, a
pour formule AïU' Cl, Au'Cl' -f Caq. Il cristal-
lise en aiguilles prismatiques transparentes,
qui deviennent opaques à l'air ou quand on
les touche avec les doigts. Il est trèsggluble
dans l'eau et. dans l'alcool. Il est composé,
suivant Jolmston, do 13,88 de chlorure
5î,66d'or, et de 4,71 d'eau.
AUROCHS s, m. (o-rok allem. aetp-ochit,
bout de plaine). Mammifère de l'ordre des.
ruminants, considéré à tort par quelques
-tvituralisjes comme le type jle.,notre bœuf
domestique i On dit que rAtrifociis grogne et
ne mugit pas. (Cuv.) A'aukochs est le plus
grand det quadrupèdes, après l'éléphant et le
rhinocéros. (Cuv.) Le premier fiége a itê ap-
pliqué par Us Celtes et les anciens Gaulois d
la chasse aux aurochs, élans, Usant et tau-
reau sauvages. (D'Houdetoi..)
Encycl, ̃ TJaurochs, dit Olivier, se dis-
tingue par son front bombé, plus large que
.haut, par l'attache de ses cornes au-dessous
de U crête occipitale, par la hauteur de «as
pains, par une espèce de laine crépue qui
couvre fa tête
t m. de hauteur et jusqu'à 8 m. 33 c de lon-
de moins et une paire de cotes de plot que les
antres espèces du mime genre, ce qni détruit
l'opinion des
V aurochs
avec Yurus dont parle César dans ses Cm'
mentaires, et sur lequel il donne des détails
qui ne peuvent se rapporter t l'aurochs; ce
dernier se retrouverait plutôt dans le bison
des auteurs latins. C'est a du moins l'opinion
de la plupart des naturaliste», et partfcolière-
ment celle du plus illustre (Cuvier). Cependant,
en histoire naturelle, on applique à l'aurochs
le nom d'un» dans les classifications modernes.
Répandue autrefois dans toutes les forêts de
l'Europe tempérée, cette espèce tendde plus
en plus a disparaître c'est à peine si l'on en
rencontre encore quelques individus dans les
Krapaks et du -Caucase. Cest. an animal fa-
rouche, dont la chasse offre de grands dangers,
surtout l'époque du rat. Sa chair, sa toison
et son-cuir sont très-recherchés. h'aurocAs que
possède la ménagerie du muséum de Paria
vient d'une forêt du gouvernement de Grodno.
AUROCYANUKE-s. m. (o-ro-si-a-nu-re
du lat. autum or, et de cyanure). Chim. Nom
donné aux sels halo'ides doubles formés par
la combinaison du cyanure d'or avec un autre
cyanuro.
Encycl. Les aurocyanures s'obtiennent
en faisant dissoudre le protocyanure d'or dans
les cyanures alcalins. Lea principaux sont le
cyanure d'or et d'ammonium ou aurieo-ammo-
mque, et le cyanure d'or et de potassium ou
aurico-potassique.
Le cyanure d'or et d'ammonium a pour for-
mule AzH'Cy,AuCy. Pour le préparer, il faut
mélanger des solutions saturées de sulfate
d'ammoniaque et de cyanure d'oret de potas-
sium, précipiter par l'alcool absolu les sulfa-
tes, et faire cristalliser par l'évaporation le
liquide filtré. Le produit constitue de petits
cristaux incolores et anhydres, d'une forts sa-
veur métallique. '̃̃̃
Le cyanure d'or et de potassium a pour for*
mule KCy,AuCy. Il cristallise abus la forme
d'octaèdres rhomboîdaux, allongés, incolores,
ou de paillettes nacrées; il est inaltérable à
l'air, assez -soluble dans Veau, peu soluble
dans l'alcool, insoluble dans t'éther. On le
prépare en dissolvant dans le cyanure de po-
tassium le protocyanure d'or, l'or fulminant
ouïe protoxyde d'or. Chauffé à l'abri de l'air,
le cyanure aurico-potassique dégage du ga»
cyanogène et laisse un mélange d'or et de
cyanure de potassium. Les acides étendus
d eau décomposent lentement sa solution, en
développant de l'acide cyanhydrique et en
précipitant du protocyanure d'or. Le cyanure
d'or et de potassium s'emploie beaucoup dans
la dorure galvanique.
AUROFERRirÈRE adj. (6-ro-fèr-ri-fè-TO
du lat. aurum, or; ferrum, fer, et fem, je
porte). Miner. Qui contient de l'or et du for.
AUROGALLCS (Mathieu), philologue alle-
mand, né k Commettau (Bohême) en 1480, mort
en 1543. Il fut un des coopérateurs de Luther
breu, le grec et le latin Wittemberg. Il a
donné une grammaire hébraïque et -que
et divers autres travaux, parmi lesquels De
Hebrœi* urbium, regionum, populorum, fiumi-
num, montium et aliorum locorum nomini-
bus (1520).
AVROÏDES s. m. pi. (6-ro-i-de du lat.
aurum, or, et du gr. eidos, aspect). Chim.
Classe de minéraux renfermant de 1 or et de
l'iridinm.
AURON, rivière de France, prend sa source
le nom
AURONE s. G abratmum).
Bot. Nom vulgaire d'une sorte d'armoise qui
jouit des mêmes propriétés que l'armoise et
l'on emploie en médecine comme vermifuge.
gréabie odeur de citron qu'elle répand et
garde-robe, parce que l'on met quelques-unes
do ses tiges parmi les vêtements pour eu
éloigner les mites et autres insectes destruc-
teurs. pn la cultive fréquemment dans les
propriétes aromatiques. I AHrrmf des champs,
Armoise commun»– l–Awone feuulle, San-
toline cyprès.
du lat. aurum, or; du Ir. plomb, et du ltt.
du plomb.
turel d'or,
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