Titre : La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris ["puis" grand journal quotidien du Nord de la France]
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1952-01-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753198f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 janvier 1952 13 janvier 1952
Description : 1952/01/13 (A63,N17476)-1952/01/14. 1952/01/13 (A63,N17476)-1952/01/14.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5062668x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13077
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/01/2023
Le Numéro : 15 Fr»
OlRLCIIüN, REDAUION
ADMINISTRATION
1S, ( d'Angleterre LILLE
(e.ephone . SOO 54
CCP : U LU: 415
Aboanement pat poi!« |
6 moi* 2.100 ira
5 boi« 1.150 fri
DIRECTEURS :
G. BROUCQSAULT
R. G NOBECOURT.
LA CROIX DU MORD
63* Année - N° 17.476
DIMANCHE 13
iJET LUNDI 14
JANVIER 1952
BAPfrtME N.-S.
DcN^i^i : Sain» Hilaire
iiiiiiiiHuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiitiiimnimmiiiiiiiiimiiiimmiiiniuiiiiiiiimiimiiiiiuiiiiiiiiiiiiimiimi
GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
..iiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiinmmimiiiiiiiiiiiiüiiiiiiimmiiirwui
ujfctff
llllllllll IIDIIIIIIIIIIIIIIMIflIflIIII
M. EDGAR FAURE
CONSULTE LES
TECHNICIENS
des problèmes économiques
aris, 12. — Pressenti par le Pré
sident de la République, M. Edgar
Faure, a procédé samedi, place
Vendôme, à une série de consulta
tions qui se situent surtout sur ’c
plan technique.
Les problèmes de la Sécurité
Sociale et de la S.N.C.F. ont été,
en effet, au premier plan des en
tretiens. En raison des difficultés
qu'il éprouve à joindre certains
spécialistes qui se trouvent en
province pour le week-end. M.
Edgar Faure sera peut-être con
traint de ne donner sa réponse
au Président de la République que
mardi.
M. Edgar Faure a reçu dans la
matinée M. Paul Bacon, ministre
du Travail et de la Sécurité So
ciale. Après s'être rendu au Con-1
sei! des Ministres, il a repris ses
conversations en recevant MM
Albert Gazier et Marcel David,
représentants du parti socialiste, i
L’après-midi, le P:ésident près-î
senti s est entretenu avec M. Da
niel Mayer de la Sécurité Sociale,
de l'cchelie mobile et des lois- î
cad i es. j
M. Joseph Laniel qui a été reçu
ensuite a déclaré à la presse que
le Président pressenti lui parais
sait capable de solliciter l’inves
titure. En ce qui concerne les lois-
cadrcs. il songerait à définir sur
un plan général et dans tous les
domaines ce qui appartient à la
réglementation d'une part et à la
loi d'autre part. .
M. Edgar Faure a poursuivi
l'étude du problème de la S.N.C F.
et det Transports en recevant suc
cessivement MM. Pinay. Bichet et
Litalien.
Le ministre des Transports et
des Travaux Publics du cabinet
démissionnaire a décla é qu'il
avait fait au Président pressenti
le bilan des compressions déjà fai
tes à la S.N.C.F. et des mesures
qui restent à prendre, compte tenu
rie l'augmentation sensible du
trafic.
Le général Ridgway et M. Yoshida,
premier ministre, se sont mis
d'accord sur la nécessité de porter
de 75.000 i plus de 100.000
l'effectif des réserves nationales de
la poiiee qui sont destinées à
former le noyau de la future armée
japonaise. Ci-dessus : Un « poli
cier » japonais à l’exercice. (Inter)
« J'ai également analysé, a-t-il
ajouté, le projet de coordination
du rail et de la route ». « 11 est
possib e. a encore précisé M. Pi
nay, d'atténuer la rigueur ries
lois-cadres en étendant les mesu
res à d'aut es secteurs ».
(Suite en dermere page)
Le Maréchal de France
De Lattre de
aura mercredi
des obsèques nationales
Paris. 12. — Le Conseil des Ministres réuni samedi;
matin a l’Elysée a attribué, à titre posthume, la dignité de
Maréchal de France au Général De Lattre de Tassigny
Des obsèques nationales lui
seront accordées le mercredi
16 janvier.
La dépouille mortelle du géné
ral sera transportée vraisembla
blement ce matin dimanche, aux
Invalides où la population sera
admise à lui rendre un suprême
hommage.
La cérémonie religieuse aura
lieu mercredi à Notre-Dame. Le
corps sera ramené ensuite de la
cathédrale aux Invalides où aura
lieu la cérémonie militaire. La dé
pouille du general sera transpor
tée samedi prochain à Mouilleron
en Pareds (Vendée). conformé
ment au désir du disparu de re
poser auprès de son fils Bernard.
Les drapeaux seront mis en ber
ne sur tous les édifices publics
jusqu'au jour de l'inhumation.
D'autre part M. Letourneau, se
rendra en Indochine, immédiate
ment après les obsèques afin d'ap
porter au corps expéditionnaire
et aux chefs des Etats Associes,
l'assurance que l'oeuvre du géné
ral De Lattre sera poursuivie.
(Suit» en dernière page)
Que là journaux lit-an
dan A le c/\oztl ?
iiimiiimiiiiu
|Une enquêtef
(sur la presse)
| à travers 1
( le bassin (
|de !a Sambrej
TiiiiiiiiiiiiimriiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiT
LE SOLEIL EST EN VACANCES
Il neige abondamment sur une grande partie des Etats-Unis. Cette photo,
prise à Sun Valley (La Val ée du SoteiH dani l'idaho, à un air « vieille
Europe » qui répond assez peu à l’image conventionnelle qu'on se fait
des Etats-Unis : « le pays des grattc-cicls » (U.S.I.S I
LES U. S. A. RESTERAIENT HOSTILES
A L'ENVOI DE FORCES EN INDOCHINE
EN CAS D'AGRESSION DES CHINOIS
WASHINGTON, 11 . — !>** concr
étions tripxrlites d’état major sur
les problème* du «ud-e*t asiatique «e
veté* des entretien* et l’absence de
communiqué final sont interprétée»
L'ÉVOLUTION
DE LA CRISE
GOUVERNEMENTALE
:DE NOTRE REDACTEUR PARLEMENTAIRE A
Paris, 12 janvier. — M. Georges
Bidault a fait deux déclarations,
après avoir — comme on dit —
« rendu son tablier » à M. Vincent
Auriol.
Il a déclaré à M. Soustelle, pré
sident du groupe R P F., avec qui.
selon ce dernier, il venait d'avoir
une conversation « fort agréable »
qu’il craignait, si les R P F. parti
cipaient au gouvernement, de voir
les socialistes faire un front com
mun avec les communistes comme
en Italie.
(Suite en dernière page)
LAUDAT)
VYCH1NSKY DEMANDE
L’INTERDICTION
DE L’ARME ATOMIQUE
Nations-Unies (Paris), 12. — M.
Vychinski a proposé à la Commis
sion politique que l’Assemblée Gé
nérale décide l’interdiction de l’ar
me atomique et l'établissement du
contrôle de cette interdiction, étant
entendu, que l'interd'etion et le
contrôle prendront effet simulta
nément.
M. Vychinski propose la date
du l* r juin 1952. au lieu de celle
du 1 er février.
Le délégué soviétique céc’.are
également accepter le système de
cont ôle sur une base permanente,
comme le veulent les Occidentaux,
étant entendu que ce système de
contrôle ne pei mettra pas de s'im
miscer dans les affaires intérieu
res des fltats.
Sans nier que le nouveau projet
soviétique contienne des nouveau
tés qui paraissent se rapDrocher
de leurs positions sur le désarme
ment. les Occidentaux ont deman
dé le temps ce la réflexion.
Que devez-vous
pour par-
liciper à
campagne
noire
des 15.000?
Vous ne voudrez assurément
pas rester indifférent à l’appel
pressant et persuasif que vous
ont adressé S.' Em. le Cardinal
Liénart, NN. SS. Chollet et Guer-
ry, archevêques de Cambrai. Mgr
Perrin, évêque d’Arras pour vous
engager à participer à notre
« Campagne des quinze mille ».
Comment y répondre ? De p!u-
s ; eurs façons dont aucune n’exclut
l’autre :
1®) En vous abonnant vous-
même à La Croix du Nord si vous
n êtes pas déjà abonné
2®' En trouvant autour rie vous
des abonnés nouveaux : 10 à 15
de p \ par paroisse et notre
obiecdt des 15 000 sera atteint.
3®' Er. nous faisant parvenir
le montant total ou une part
d abonnement p. ur des économi
quement faibles «—ignés par vous
ou dont vous nous laissez e choix
N-tre r ompte Chèques Postaux
LILLE 415.
BREST, ff. — Pour mettre fin
à certain* bruits qui ont circulé au
sujet de la tentative de remorquage
du « Phin ij Enterprise », le capitaine
Ihldo, commandant du remorqueur
« Abeille 25 », rentré à Brest samedi,
a déclaré :
« Il faut être sur place pour ap
précier justement les décisions d'un
commandant de remorqueur. Les cir
constances itu remorquage sont telles
(/ne l'on peut, d’une heure à l'autre ,
changer la façon d'opérer. Le com
mandant du « Turmoil » savait ce
qu’il avait à faire.
» Si nous avions pris le « Flying
Enterprise « en remorque, nou* au-
rions nons-mfmes tenté de rentrer
à Falmouth. Le vent de suroit aidait
le remorqueur et l'annonce d’un vent
noroît était favorable à l'approche des
eûtes anglaises, sous lesquelles le
eonvoi se serait abrité, après avoir
doublé le cap Lieard. Plus puissant
que 1’ « Abeille 25», le « Turmoil »
suffisait largement ou remorquage
du cargo. Il n’était donc pas néces
saire que nous passions une seconde
remorque. D’ailleurs, les machines
du remorqueur anglais n'ont pas
tourné au maximum, une l4’>s gran
de allure pouvait faire chavirer
l'épave.
« Autre point, ajout « le capitaine,
j'aurais personnellement appréhendé
d’entrer dans le goulet de Rr'st en
hélant une masse comme le « Flying
Enterprise ».
(Suite en dernière page)
don* certains milieux comme le si
gne qsie 1,'S (rois cluf* d’état-major
lie sont pa* par\enu* Il sin ré-ullat
Celle interprétation pe-*iini«te s’ap.
pnie *ue des commentaire» de pre-«i'
laissant entendre que les Anglais et
le- Américain* se -erairnl opposés
aux demandes du Généra] Ju.n con
cernant une aide terrestre des Ftats-
l nis ou cas où la Chine envahirait
le Tonkin. ■ 11 serait intolérable et
impo*sihle pour les Fiais.Unis d’en
gager une armée dans les jungle-
d'Indochine ou de Rirmanie » écrit
notamment le « Washington Po-t »
Dans le cadre
des Nations - Unies
I.ex Etats-Unis n’entendaient inter
venir qxie dans le radie d’une ar.
lion des Nations-Unies dont la France
*- rail l’élément majeur. Encore n'ap-
porteraienl-ils l’appui de leur marine
el de leur aviation que si les Na
tions-Unies étaient saisies officielle
ment et envoyaient une mi-sion d'ob
-ervalion pour constater l’agresison
Selon certains observateurs, la po
sition du Généra] Juin au cours des
entretiens de Washington aurait été
rendue difficile par l’imprécision de
intentions françaises. En effet, la
Franco n’a pas de gouvernement et
le Général De Lattre était le seul
homme qui ait envisagé publique
ment les problèmes do juridiction
internationale qui se poseraient aux
Nations-Unies en ras d’agression.
D'autre part, b* bruit, xeion 1rs.
quels la Franco souhaiterait que tut
liAté la ronrln-ion d'un anni«lite en
Corée pour négocier avec le Vicl-
'finli en reconnaissant le gouverne,
nient de Pékin et en l’admettant A
*iéger aux Notions-Un ies »ont ap
prériés sans indulgence à Washing
ton.
On déclare cependant, dans les mi
lieux officiels françai*, que la Con
férence de Washington n’est pas un
échec puisque son but était seule
ment do faire une mi-e au point
lectinique do di'or* prohlèmos cou-
cernant le Ssid-F.-t Asiatique, notam
ment la rationalisation de l’action
militaire de chacun dans celte région
pouvait sortir do brefs onlro-
torhniques, aucun accord *en
IL ’LNOYE a vu se dérouler le 6 auvier, noujs l’avons dit,
un Congrès de presse que présida S. Exc, Mgr Guerry,
archevêque de Cambrai. L’activité de l’année écoulée
donna lieu à un magistral rapport de M. Dufour, d’Hautmont.
Sous devons à son obligeance de pouvoir en publier de très larges
extraits. L intérêt du travail de AI. Dufour ne se limite pas, en
effet, au seul Bassin de la Sombre. Il peut — et il réussira, vous
en sommes persuadés — convaincre le clergé et les chrétiens de
nos trois diocèses que « l’heure du choix a sonné », pour reprendre
la propre expression de S. Exc. Mgr Guerry.
Connaître pour agir, semble
être la devise choisie par l’équipe
de presse de la Sambre. Aussi, en
gui.se de préparation du congrès,
i ne enquête fut-elle demandée à
cinquante-et-une paroisses.
Il s'agissait d'obtenir des infor
mations précises :
1°) sur la physionomie humaine
de la région et sur l’organisation
et la diffusion de la Presse :
2°* de prox'oquer un travail de
recherche dans les comités de
P esse déjà constitués ou sur ie
point de l'être.
A l ouverture du congrès, tren
te-deux réponses avaient etc don
nées au Questionnaire, ce qui
prouve l’intérêt grandissant que
les chrétiens portent à la Presse.
M. Dutour mit à 1 honneur le co
mité de presse de Dourlers dont
la responsab’e. économiquement
faib’e. Mme Vve Thomas, âgée de
74 ans. fut la premiè e à ré
pondre
Ré.-erve faite des lacunes qui
pourraient apparaître. M. Dutour
s’snaîe ensuite qu'étant donné la
• ruation géographique de la ré
gion, il a distingué deux milieux
distincts pour l’étude :
1°» Le milieu Industriel compre
nant les cités purement ouvrières
et les villages dont une forte pro
portion d'habitants se rend dans
les usines envi, onnantes
2"> Le milieu à dominante ru
rale où les problèmes different
«ans doute mais où les comités et
paroisses tireront profit du con
crcs qui développera dans l'esprit
des chrétiens le besoin de s'enga
ger et de porter témoignage, avec
le soutien «t l'animation du clergé
— d'un clergé conscient de sa so
lidarité pastorale vis-à-vis du
laicat.
Il m
tiens
salionnel.
(Suite en dernière page)
LE MILIEU HUMAIN
Les 29 renseignements dépouil
lé* avant le eong ès intéressent :
91.377 habitants répartis en 25.336
foyers, ce qui donne une moyenne
constante de 3.5 habitants par
foyer.
1") 17 localités représentent le
milieu industriel ou assimilés
'commune* rurales dont une forte
majorité d'habitants travaille dans
l'industriel et 79 365 habitants ré
partis en 21 776 foyers
Parmi ces localités. 5 comptent
plus de 5.000 habitants.
2®) 12 localités représentent le
milieu à dominante rurale soit :
12 012 habitants répartis en 3 560
foyers.
Parmi ces localités, 5 comptent
plus de 1 000 habitants.
ROLE DE LA PRESSE
« Depuis plusieurs années, l’Ac
tion catholique veut mettre un
terme au divorce entre la vie et
'a religion », mais elle se heurte
à la pénétration des esprits par
la presse — meme parmi ses
membre* — une presse devenue
dans notre monde moden* un
outil de t avail très opérant.
(Suite en dernière page)
Le cas
delasemaine
k\\Vk\\\\\\\^^^^
Notre double initiative de la
Semaine de la Bonté et de la Bonne
Action de Noël avait ele particu
lièrement approuvée et encouragée.
Nous avions reçu entre autres
cette suggestion de faire connaitre
chaque semaine à nos lecteurs un
« cas » qui leur permettrait de se
souvenir efficacement qu'il y a
tou’f rs des malheureux parmi nous
et puur lequel ils pourraient nous
envoyer une offrande ..
Nous avons donc ouvert diman
che dernier cette rubrique hebdo
madaire de la Charité chrétienne.
Il y a pour nos lecteurs deux
façons de l’entretenir : nous S’gnaler
tux-mémci. avec toutes les garan
ties souhaitables, les t cas » qu'ils
connaîtraient et qui leur paraî
traient dignes d une vra'e et agis
sante compassion ; nous adresser
des dons en précisant bien le
« cas » auquel ils les destinent.
(Chèques Postaux : Lille 415.1
Le cas n° 1 a été vite résolu : un
prêtre de Tourcoing a offert le
poste de T.S.F. qui était souhaite
pour une octogénaire ma'ade tou
jours alitée et seule une grande
partie de la journée. Nous avons
reçu d’un ménage du Plouich, à
Marcq. pour le meme cas une som
me de 500 francs qui sera affeefée
au cas n° 2. Nous avons reçu aussi :
Anonyme, de Dcùlcmont. 300 fr» ;
M r * Leon Duvill ier, de Tourcoing,
200 : Anonyme, de Lille, 200 :
Anonyme, de Roubaix. 100.
CAS N 2
On demande, si possible, à
Maubeuge ou dans les environs,
un logement plus sain pour une
famille de cinq enfants, de
moins de douze ans, plus les
parents et la grand-mère.
Le père, gravement malade,
est à l'hôpital. La mère, malade,
rentre de l’hôpital. La famille
ne dispose que de deux pièces
i — 18 m- au total — éclairées
par une fenêtre de 60X40.
L'ainé des enfants a etc placé |
en sana pendant un an et un
autre enfant est de santé dé
ficiente. |
Pas de Sécurité sociale ni de
pension dans ce foyer en détres
se qui aurait besoin également
d'une aide financière.
M. VAN HOUTTE
CHARGÉ DE FORMER
LE GOUVERNEMENT
BEGE
Rruxelles, /?. — Le Palais
Royal communique :
l.p roi a confié à M. Van
Moutte, ministre des Finances, la
illusion de former le nouveau
gouvernement.
c/i’eàt-ce puiA Dolze ci&ié ?
— « Volontiers, dans nos milieux chrétiens, on aurait tendance d crier
e Haro » sur le journaliste chrétien et jiir la feuille qu’il imprime », me disait '
récemment mon vieil ami Athanase.
— Peut-être. lui répondis-je, mais si les critiques ne lui manquent pas.
il lui arrive de receroir aussi un mot d'encouragement. C’est un rayon de
soleil qui illumine le ceeur et qui rend confiance.
— Tout A fait d'accord, mais tu contiendras que nous devons, nous les
militants, avoir le coeur bien accroché. Ni plus, ni moins, je suis convaincu
qu’il nous faut rechristianiser la plupart des .. chrétiens ! De la parabole du
Roi et du tour de .. vaurien qu’ils lui jouèrent, au moment du festin, ils'
n'ont rien compris. Toutes les excuses leur servent d'échappatoire. »
— Broirats-tu du noir ? »
— Non, mais je juis outré. Pour un peu, vis-A-vis du journal catholique, j
ils imiteraient les enfants qui s'acharnent, jusqu’à ce que mort s'ensuive, à \
martyriser un oiseau blessé. \
— C’est qu’ils méconnaissent la richesse qu’iiz ont entre leurs mains \
Lis ceci. C’est un prêtre de mon bled qui me l'écrit. Il a porté le secours d«-\
son sacerdoce dans une région délaissée.
t Splendide journal que « La Croix du Nord ». Il met (c prêtre et
» chrétien au vrai carrefour des événements et permet d émettre un juge
» ment juste dans la conversation et meme le sermon.
» Ici tout va bien. Je suis le bohémien du Bon Dieu, par monts et par
» vaux, c'est le cas de le dire. La * pAte » est dure, mais à force de tirer
» dessus, elle finira bien par monter. Chacun d sa place remplit la mission
» de l'Eglise »
Qu'en dis-tu ?
— Ça revigore de lire cela.
— C’est écrit d'une région située 'hors du rayonnement habituel de t La
Croix du Nord ».
Isolé, ce prêtre la reçoit chaque jour.
Il en apprécie la substance et son témoignage n’a que plus de mérite.
Le journal chrétien n'cncais.sc pas que des coups, uots-tu et il serait
mieux fait encore et plus puissant si tous ceux qui ont des oreilles pour
entendre entendaient.
PIERRE. PAUL, JACQUES ou JEAN.
ï
* JUSTICE COMMUNISTE. — A
Prague, cinq tchèques ont été con
damnés A nmrt. et trnt.x autres a la
prison peritétuelle. pour « e*plon-
nage ».
* PAIX EN EGYPTE T — De nou
velles propositions britanniques se
raient soumises h l'Egypte, au cours
des dix prochains Jours, écrit le
Journal « Al Ahram.
* WESTERLINC AUX PAYS-BAS?
— I.e bruit court avec m*i.-tame A
î.a Haye, que le • capitaine » Turcn
We-terling serait parvenu a passer
clandestin-'ment la frontière belge el
se trouveiatt déjà caché dans une
ville de pt mince des Pays-Bas
La dignité
de Maréchal de France
La dignité de maréchal de Franee,
que le gouvernement propose de O»
cerner au general de Lattre de Tas-
***oy, e»t la plus haute des armees
Irançaieee.
La eréation du mareehaiat est at
tribuée au roi Philippe • Augueto
(tllS). Cependant, A cette époque, le
plus haut grade était celui de conné
table qui disparut au xvtic sieele.
Supprime par un deoret du II jan
vier 179S, le maréchalat tut rétabli
par le senatue-coneulto du 19 mal 1804
qui oonetituait la charge de maré
chal d’Empire. Sou* Loul* XVII re
parut le titre de maréchal d*
France.
Sou* le Second Empire, lot nom
bre de* maréchaux était dit a tlz
en tempe d* paix et a doux* en
temps d« guerre, ce dernier ohlEr*
ne fut d'ailleurs pas atteint. A la
chut* d* l'Empire, il restait sept
maréchaux dont Mao Mihon. qui fui
president de la République. Le der
nier survivant lut Canrobert,
La Troisième République no tup
prima pat cette dignité, cependant
elle n* nomma aucun maréchal Jus
qu'à la Grande Guerre.
C'eet en 191» que le maréchalat
tut attribué a Joltrc. En t»l|, Foeh
et Pétain furent eievts a cette di
gnité, puis, en 1911. Fayolle, Fran
chet d'Esperey, Lyautey et Caillent.
C# dernier tut nomme a titre
posthume ainsi que Maunoury en I9tj
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G. BROUCQSAULT
R. G NOBECOURT.
LA CROIX DU MORD
63* Année - N° 17.476
DIMANCHE 13
iJET LUNDI 14
JANVIER 1952
DcN^i^i : Sain» Hilaire
iiiiiiiiHuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiitiiimnimmiiiiiiiiimiiiimmiiiniuiiiiiiiimiimiiiiiuiiiiiiiiiiiiimiimi
GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
..iiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiinmmimiiiiiiiiiiiiüiiiiiiimmiiirwui
ujfctff
llllllllll IIDIIIIIIIIIIIIIIMIflIflIIII
M. EDGAR FAURE
CONSULTE LES
TECHNICIENS
des problèmes économiques
aris, 12. — Pressenti par le Pré
sident de la République, M. Edgar
Faure, a procédé samedi, place
Vendôme, à une série de consulta
tions qui se situent surtout sur ’c
plan technique.
Les problèmes de la Sécurité
Sociale et de la S.N.C.F. ont été,
en effet, au premier plan des en
tretiens. En raison des difficultés
qu'il éprouve à joindre certains
spécialistes qui se trouvent en
province pour le week-end. M.
Edgar Faure sera peut-être con
traint de ne donner sa réponse
au Président de la République que
mardi.
M. Edgar Faure a reçu dans la
matinée M. Paul Bacon, ministre
du Travail et de la Sécurité So
ciale. Après s'être rendu au Con-1
sei! des Ministres, il a repris ses
conversations en recevant MM
Albert Gazier et Marcel David,
représentants du parti socialiste, i
L’après-midi, le P:ésident près-î
senti s est entretenu avec M. Da
niel Mayer de la Sécurité Sociale,
de l'cchelie mobile et des lois- î
cad i es. j
M. Joseph Laniel qui a été reçu
ensuite a déclaré à la presse que
le Président pressenti lui parais
sait capable de solliciter l’inves
titure. En ce qui concerne les lois-
cadrcs. il songerait à définir sur
un plan général et dans tous les
domaines ce qui appartient à la
réglementation d'une part et à la
loi d'autre part. .
M. Edgar Faure a poursuivi
l'étude du problème de la S.N.C F.
et det Transports en recevant suc
cessivement MM. Pinay. Bichet et
Litalien.
Le ministre des Transports et
des Travaux Publics du cabinet
démissionnaire a décla é qu'il
avait fait au Président pressenti
le bilan des compressions déjà fai
tes à la S.N.C.F. et des mesures
qui restent à prendre, compte tenu
rie l'augmentation sensible du
trafic.
Le général Ridgway et M. Yoshida,
premier ministre, se sont mis
d'accord sur la nécessité de porter
de 75.000 i plus de 100.000
l'effectif des réserves nationales de
la poiiee qui sont destinées à
former le noyau de la future armée
japonaise. Ci-dessus : Un « poli
cier » japonais à l’exercice. (Inter)
« J'ai également analysé, a-t-il
ajouté, le projet de coordination
du rail et de la route ». « 11 est
possib e. a encore précisé M. Pi
nay, d'atténuer la rigueur ries
lois-cadres en étendant les mesu
res à d'aut es secteurs ».
(Suite en dermere page)
Le Maréchal de France
De Lattre de
aura mercredi
des obsèques nationales
Paris. 12. — Le Conseil des Ministres réuni samedi;
matin a l’Elysée a attribué, à titre posthume, la dignité de
Maréchal de France au Général De Lattre de Tassigny
Des obsèques nationales lui
seront accordées le mercredi
16 janvier.
La dépouille mortelle du géné
ral sera transportée vraisembla
blement ce matin dimanche, aux
Invalides où la population sera
admise à lui rendre un suprême
hommage.
La cérémonie religieuse aura
lieu mercredi à Notre-Dame. Le
corps sera ramené ensuite de la
cathédrale aux Invalides où aura
lieu la cérémonie militaire. La dé
pouille du general sera transpor
tée samedi prochain à Mouilleron
en Pareds (Vendée). conformé
ment au désir du disparu de re
poser auprès de son fils Bernard.
Les drapeaux seront mis en ber
ne sur tous les édifices publics
jusqu'au jour de l'inhumation.
D'autre part M. Letourneau, se
rendra en Indochine, immédiate
ment après les obsèques afin d'ap
porter au corps expéditionnaire
et aux chefs des Etats Associes,
l'assurance que l'oeuvre du géné
ral De Lattre sera poursuivie.
(Suit» en dernière page)
Que là journaux lit-an
dan A le c/\oztl ?
iiimiiimiiiiu
|Une enquêtef
(sur la presse)
| à travers 1
( le bassin (
|de !a Sambrej
TiiiiiiiiiiiiimriiiiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiT
LE SOLEIL EST EN VACANCES
Il neige abondamment sur une grande partie des Etats-Unis. Cette photo,
prise à Sun Valley (La Val ée du SoteiH dani l'idaho, à un air « vieille
Europe » qui répond assez peu à l’image conventionnelle qu'on se fait
des Etats-Unis : « le pays des grattc-cicls » (U.S.I.S I
LES U. S. A. RESTERAIENT HOSTILES
A L'ENVOI DE FORCES EN INDOCHINE
EN CAS D'AGRESSION DES CHINOIS
WASHINGTON, 11 . — !>** concr
étions tripxrlites d’état major sur
les problème* du «ud-e*t asiatique «e
communiqué final sont interprétée»
L'ÉVOLUTION
DE LA CRISE
GOUVERNEMENTALE
:DE NOTRE REDACTEUR PARLEMENTAIRE A
Paris, 12 janvier. — M. Georges
Bidault a fait deux déclarations,
après avoir — comme on dit —
« rendu son tablier » à M. Vincent
Auriol.
Il a déclaré à M. Soustelle, pré
sident du groupe R P F., avec qui.
selon ce dernier, il venait d'avoir
une conversation « fort agréable »
qu’il craignait, si les R P F. parti
cipaient au gouvernement, de voir
les socialistes faire un front com
mun avec les communistes comme
en Italie.
(Suite en dernière page)
LAUDAT)
VYCH1NSKY DEMANDE
L’INTERDICTION
DE L’ARME ATOMIQUE
Nations-Unies (Paris), 12. — M.
Vychinski a proposé à la Commis
sion politique que l’Assemblée Gé
nérale décide l’interdiction de l’ar
me atomique et l'établissement du
contrôle de cette interdiction, étant
entendu, que l'interd'etion et le
contrôle prendront effet simulta
nément.
M. Vychinski propose la date
du l* r juin 1952. au lieu de celle
du 1 er février.
Le délégué soviétique céc’.are
également accepter le système de
cont ôle sur une base permanente,
comme le veulent les Occidentaux,
étant entendu que ce système de
contrôle ne pei mettra pas de s'im
miscer dans les affaires intérieu
res des fltats.
Sans nier que le nouveau projet
soviétique contienne des nouveau
tés qui paraissent se rapDrocher
de leurs positions sur le désarme
ment. les Occidentaux ont deman
dé le temps ce la réflexion.
Que devez-vous
pour par-
liciper à
campagne
noire
des 15.000?
Vous ne voudrez assurément
pas rester indifférent à l’appel
pressant et persuasif que vous
ont adressé S.' Em. le Cardinal
Liénart, NN. SS. Chollet et Guer-
ry, archevêques de Cambrai. Mgr
Perrin, évêque d’Arras pour vous
engager à participer à notre
« Campagne des quinze mille ».
Comment y répondre ? De p!u-
s ; eurs façons dont aucune n’exclut
l’autre :
1®) En vous abonnant vous-
même à La Croix du Nord si vous
n êtes pas déjà abonné
2®' En trouvant autour rie vous
des abonnés nouveaux : 10 à 15
de p \ par paroisse et notre
obiecdt des 15 000 sera atteint.
3®' Er. nous faisant parvenir
le montant total ou une part
d abonnement p. ur des économi
quement faibles «—ignés par vous
ou dont vous nous laissez e choix
N-tre r ompte Chèques Postaux
LILLE 415.
BREST, ff. — Pour mettre fin
à certain* bruits qui ont circulé au
sujet de la tentative de remorquage
du « Phin ij Enterprise », le capitaine
Ihldo, commandant du remorqueur
« Abeille 25 », rentré à Brest samedi,
a déclaré :
« Il faut être sur place pour ap
précier justement les décisions d'un
commandant de remorqueur. Les cir
constances itu remorquage sont telles
(/ne l'on peut, d’une heure à l'autre ,
changer la façon d'opérer. Le com
mandant du « Turmoil » savait ce
qu’il avait à faire.
» Si nous avions pris le « Flying
Enterprise « en remorque, nou* au-
rions nons-mfmes tenté de rentrer
à Falmouth. Le vent de suroit aidait
le remorqueur et l'annonce d’un vent
noroît était favorable à l'approche des
eûtes anglaises, sous lesquelles le
eonvoi se serait abrité, après avoir
doublé le cap Lieard. Plus puissant
que 1’ « Abeille 25», le « Turmoil »
suffisait largement ou remorquage
du cargo. Il n’était donc pas néces
saire que nous passions une seconde
remorque. D’ailleurs, les machines
du remorqueur anglais n'ont pas
tourné au maximum, une l4’>s gran
de allure pouvait faire chavirer
l'épave.
« Autre point, ajout « le capitaine,
j'aurais personnellement appréhendé
d’entrer dans le goulet de Rr'st en
hélant une masse comme le « Flying
Enterprise ».
(Suite en dernière page)
don* certains milieux comme le si
gne qsie 1,'S (rois cluf* d’état-major
lie sont pa* par\enu* Il sin ré-ullat
Celle interprétation pe-*iini«te s’ap.
pnie *ue des commentaire» de pre-«i'
laissant entendre que les Anglais et
le- Américain* se -erairnl opposés
aux demandes du Généra] Ju.n con
cernant une aide terrestre des Ftats-
l nis ou cas où la Chine envahirait
le Tonkin. ■ 11 serait intolérable et
impo*sihle pour les Fiais.Unis d’en
gager une armée dans les jungle-
d'Indochine ou de Rirmanie » écrit
notamment le « Washington Po-t »
Dans le cadre
des Nations - Unies
I.ex Etats-Unis n’entendaient inter
venir qxie dans le radie d’une ar.
lion des Nations-Unies dont la France
*- rail l’élément majeur. Encore n'ap-
porteraienl-ils l’appui de leur marine
el de leur aviation que si les Na
tions-Unies étaient saisies officielle
ment et envoyaient une mi-sion d'ob
-ervalion pour constater l’agresison
Selon certains observateurs, la po
sition du Généra] Juin au cours des
entretiens de Washington aurait été
rendue difficile par l’imprécision de
intentions françaises. En effet, la
Franco n’a pas de gouvernement et
le Général De Lattre était le seul
homme qui ait envisagé publique
ment les problèmes do juridiction
internationale qui se poseraient aux
Nations-Unies en ras d’agression.
D'autre part, b* bruit, xeion 1rs.
quels la Franco souhaiterait que tut
liAté la ronrln-ion d'un anni«lite en
Corée pour négocier avec le Vicl-
'finli en reconnaissant le gouverne,
nient de Pékin et en l’admettant A
*iéger aux Notions-Un ies »ont ap
prériés sans indulgence à Washing
ton.
On déclare cependant, dans les mi
lieux officiels françai*, que la Con
férence de Washington n’est pas un
échec puisque son but était seule
ment do faire une mi-e au point
lectinique do di'or* prohlèmos cou-
cernant le Ssid-F.-t Asiatique, notam
ment la rationalisation de l’action
militaire de chacun dans celte région
pouvait sortir do brefs onlro-
torhniques, aucun accord *en
IL ’LNOYE a vu se dérouler le 6 auvier, noujs l’avons dit,
un Congrès de presse que présida S. Exc, Mgr Guerry,
archevêque de Cambrai. L’activité de l’année écoulée
donna lieu à un magistral rapport de M. Dufour, d’Hautmont.
Sous devons à son obligeance de pouvoir en publier de très larges
extraits. L intérêt du travail de AI. Dufour ne se limite pas, en
effet, au seul Bassin de la Sombre. Il peut — et il réussira, vous
en sommes persuadés — convaincre le clergé et les chrétiens de
nos trois diocèses que « l’heure du choix a sonné », pour reprendre
la propre expression de S. Exc. Mgr Guerry.
Connaître pour agir, semble
être la devise choisie par l’équipe
de presse de la Sambre. Aussi, en
gui.se de préparation du congrès,
i ne enquête fut-elle demandée à
cinquante-et-une paroisses.
Il s'agissait d'obtenir des infor
mations précises :
1°) sur la physionomie humaine
de la région et sur l’organisation
et la diffusion de la Presse :
2°* de prox'oquer un travail de
recherche dans les comités de
P esse déjà constitués ou sur ie
point de l'être.
A l ouverture du congrès, tren
te-deux réponses avaient etc don
nées au Questionnaire, ce qui
prouve l’intérêt grandissant que
les chrétiens portent à la Presse.
M. Dutour mit à 1 honneur le co
mité de presse de Dourlers dont
la responsab’e. économiquement
faib’e. Mme Vve Thomas, âgée de
74 ans. fut la premiè e à ré
pondre
Ré.-erve faite des lacunes qui
pourraient apparaître. M. Dutour
s’snaîe ensuite qu'étant donné la
• ruation géographique de la ré
gion, il a distingué deux milieux
distincts pour l’étude :
1°» Le milieu Industriel compre
nant les cités purement ouvrières
et les villages dont une forte pro
portion d'habitants se rend dans
les usines envi, onnantes
2"> Le milieu à dominante ru
rale où les problèmes different
«ans doute mais où les comités et
paroisses tireront profit du con
crcs qui développera dans l'esprit
des chrétiens le besoin de s'enga
ger et de porter témoignage, avec
le soutien «t l'animation du clergé
— d'un clergé conscient de sa so
lidarité pastorale vis-à-vis du
laicat.
Il m
tiens
salionnel.
(Suite en dernière page)
LE MILIEU HUMAIN
Les 29 renseignements dépouil
lé* avant le eong ès intéressent :
91.377 habitants répartis en 25.336
foyers, ce qui donne une moyenne
constante de 3.5 habitants par
foyer.
1") 17 localités représentent le
milieu industriel ou assimilés
'commune* rurales dont une forte
majorité d'habitants travaille dans
l'industriel et 79 365 habitants ré
partis en 21 776 foyers
Parmi ces localités. 5 comptent
plus de 5.000 habitants.
2®) 12 localités représentent le
milieu à dominante rurale soit :
12 012 habitants répartis en 3 560
foyers.
Parmi ces localités, 5 comptent
plus de 1 000 habitants.
ROLE DE LA PRESSE
« Depuis plusieurs années, l’Ac
tion catholique veut mettre un
terme au divorce entre la vie et
'a religion », mais elle se heurte
à la pénétration des esprits par
la presse — meme parmi ses
membre* — une presse devenue
dans notre monde moden* un
outil de t avail très opérant.
(Suite en dernière page)
Le cas
delasemaine
k\\Vk\\\\\\\^^^^
Notre double initiative de la
Semaine de la Bonté et de la Bonne
Action de Noël avait ele particu
lièrement approuvée et encouragée.
Nous avions reçu entre autres
cette suggestion de faire connaitre
chaque semaine à nos lecteurs un
« cas » qui leur permettrait de se
souvenir efficacement qu'il y a
tou’f rs des malheureux parmi nous
et puur lequel ils pourraient nous
envoyer une offrande ..
Nous avons donc ouvert diman
che dernier cette rubrique hebdo
madaire de la Charité chrétienne.
Il y a pour nos lecteurs deux
façons de l’entretenir : nous S’gnaler
tux-mémci. avec toutes les garan
ties souhaitables, les t cas » qu'ils
connaîtraient et qui leur paraî
traient dignes d une vra'e et agis
sante compassion ; nous adresser
des dons en précisant bien le
« cas » auquel ils les destinent.
(Chèques Postaux : Lille 415.1
Le cas n° 1 a été vite résolu : un
prêtre de Tourcoing a offert le
poste de T.S.F. qui était souhaite
pour une octogénaire ma'ade tou
jours alitée et seule une grande
partie de la journée. Nous avons
reçu d’un ménage du Plouich, à
Marcq. pour le meme cas une som
me de 500 francs qui sera affeefée
au cas n° 2. Nous avons reçu aussi :
Anonyme, de Dcùlcmont. 300 fr» ;
M r * Leon Duvill ier, de Tourcoing,
200 : Anonyme, de Lille, 200 :
Anonyme, de Roubaix. 100.
CAS N 2
On demande, si possible, à
Maubeuge ou dans les environs,
un logement plus sain pour une
famille de cinq enfants, de
moins de douze ans, plus les
parents et la grand-mère.
Le père, gravement malade,
est à l'hôpital. La mère, malade,
rentre de l’hôpital. La famille
ne dispose que de deux pièces
i — 18 m- au total — éclairées
par une fenêtre de 60X40.
L'ainé des enfants a etc placé |
en sana pendant un an et un
autre enfant est de santé dé
ficiente. |
Pas de Sécurité sociale ni de
pension dans ce foyer en détres
se qui aurait besoin également
d'une aide financière.
M. VAN HOUTTE
CHARGÉ DE FORMER
LE GOUVERNEMENT
BEGE
Rruxelles, /?. — Le Palais
Royal communique :
l.p roi a confié à M. Van
Moutte, ministre des Finances, la
illusion de former le nouveau
gouvernement.
c/i’eàt-ce puiA Dolze ci&ié ?
— « Volontiers, dans nos milieux chrétiens, on aurait tendance d crier
e Haro » sur le journaliste chrétien et jiir la feuille qu’il imprime », me disait '
récemment mon vieil ami Athanase.
— Peut-être. lui répondis-je, mais si les critiques ne lui manquent pas.
il lui arrive de receroir aussi un mot d'encouragement. C’est un rayon de
soleil qui illumine le ceeur et qui rend confiance.
— Tout A fait d'accord, mais tu contiendras que nous devons, nous les
militants, avoir le coeur bien accroché. Ni plus, ni moins, je suis convaincu
qu’il nous faut rechristianiser la plupart des .. chrétiens ! De la parabole du
Roi et du tour de .. vaurien qu’ils lui jouèrent, au moment du festin, ils'
n'ont rien compris. Toutes les excuses leur servent d'échappatoire. »
— Broirats-tu du noir ? »
— Non, mais je juis outré. Pour un peu, vis-A-vis du journal catholique, j
ils imiteraient les enfants qui s'acharnent, jusqu’à ce que mort s'ensuive, à \
martyriser un oiseau blessé. \
— C’est qu’ils méconnaissent la richesse qu’iiz ont entre leurs mains \
Lis ceci. C’est un prêtre de mon bled qui me l'écrit. Il a porté le secours d«-\
son sacerdoce dans une région délaissée.
t Splendide journal que « La Croix du Nord ». Il met (c prêtre et
» chrétien au vrai carrefour des événements et permet d émettre un juge
» ment juste dans la conversation et meme le sermon.
» Ici tout va bien. Je suis le bohémien du Bon Dieu, par monts et par
» vaux, c'est le cas de le dire. La * pAte » est dure, mais à force de tirer
» dessus, elle finira bien par monter. Chacun d sa place remplit la mission
» de l'Eglise »
Qu'en dis-tu ?
— Ça revigore de lire cela.
— C’est écrit d'une région située 'hors du rayonnement habituel de t La
Croix du Nord ».
Isolé, ce prêtre la reçoit chaque jour.
Il en apprécie la substance et son témoignage n’a que plus de mérite.
Le journal chrétien n'cncais.sc pas que des coups, uots-tu et il serait
mieux fait encore et plus puissant si tous ceux qui ont des oreilles pour
entendre entendaient.
PIERRE. PAUL, JACQUES ou JEAN.
ï
* JUSTICE COMMUNISTE. — A
Prague, cinq tchèques ont été con
damnés A nmrt. et trnt.x autres a la
prison peritétuelle. pour « e*plon-
nage ».
* PAIX EN EGYPTE T — De nou
velles propositions britanniques se
raient soumises h l'Egypte, au cours
des dix prochains Jours, écrit le
Journal « Al Ahram.
* WESTERLINC AUX PAYS-BAS?
— I.e bruit court avec m*i.-tame A
î.a Haye, que le • capitaine » Turcn
We-terling serait parvenu a passer
clandestin-'ment la frontière belge el
se trouveiatt déjà caché dans une
ville de pt mince des Pays-Bas
La dignité
de Maréchal de France
La dignité de maréchal de Franee,
que le gouvernement propose de O»
cerner au general de Lattre de Tas-
***oy, e»t la plus haute des armees
Irançaieee.
La eréation du mareehaiat est at
tribuée au roi Philippe • Augueto
(tllS). Cependant, A cette époque, le
plus haut grade était celui de conné
table qui disparut au xvtic sieele.
Supprime par un deoret du II jan
vier 179S, le maréchalat tut rétabli
par le senatue-coneulto du 19 mal 1804
qui oonetituait la charge de maré
chal d’Empire. Sou* Loul* XVII re
parut le titre de maréchal d*
France.
Sou* le Second Empire, lot nom
bre de* maréchaux était dit a tlz
en tempe d* paix et a doux* en
temps d« guerre, ce dernier ohlEr*
ne fut d'ailleurs pas atteint. A la
chut* d* l'Empire, il restait sept
maréchaux dont Mao Mihon. qui fui
president de la République. Le der
nier survivant lut Canrobert,
La Troisième République no tup
prima pat cette dignité, cependant
elle n* nomma aucun maréchal Jus
qu'à la Grande Guerre.
C'eet en 191» que le maréchalat
tut attribué a Joltrc. En t»l|, Foeh
et Pétain furent eievts a cette di
gnité, puis, en 1911. Fayolle, Fran
chet d'Esperey, Lyautey et Caillent.
C# dernier tut nomme a titre
posthume ainsi que Maunoury en I9tj
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