Titre : La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris ["puis" grand journal quotidien du Nord de la France]
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1952-01-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753198f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 janvier 1952 09 janvier 1952
Description : 1952/01/09 (A63,N17472). 1952/01/09 (A63,N17472).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k50626648
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13077
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/01/2023
Le Numéro : 15 Fr*
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LA CROIX DU MORD
/JKs
f *‘' : -
ntMHiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmimmmmmiimmiiiiiiiiimmmmiiiiimimtmiiiiiiiimmimiiimiiiii.
'GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
B3* Année - N® 17.472
MERCREDI 9
JANVIER 1952
;
- SAINT MARCELLIN
Demain :. St Guillaume
.uiiiiif!ininmimifiHintninirniuniniiimimin>inniniiiiminiiiiiniintinninttmr>Tiinmm p*iMimi innimnmmuiiiiiM im
T w
M.PINEAU
IWIIIHMlTIlRilMllM r i iniWWWf;-
pressenti
POUR DÉNOUER LA CRISE
Paris, 8. — Au second
prédire longue et hérissée de
ajimiiimiimiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiiiiiiimiiiiiniH
i HYPOTHÈSES 1
jour d’une crise que tous les observateurs s'accordent à
difficultés, le « carrousel » des vedettes politiques a fait à
nouveau du perron de l’Elysée le quartier général des jour
nalistes et des photographes. M. Christian Pineau, du parti
socialiste, a été finalement pressenti par M. Vincent Auriol.
LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE
MM. Herriot
et Monnerville
ont été réélus
Paris, 8. — La crise ministériel
le n'a modifié en rien le scénario
parlementaire de la journée de
mardi. Comme le prévoit la Cons
titution, les trois Assemblées et le
Conseil Economique ont effectué
leur rentrée solennelle de 1952
marquée par le discours du doyen
d'âge, l'élection du président et le
renouvellement du bureau. Il n y
a eu aucune surprise. MM. Herriot
et Monnerville ont été réélus à
l'Assemblée Nationale et au Con
seil de la République.
Au Palais-Bourbon, c’est M. Eu
gène Pebellier, doyen d'âge, qui a
= , " OUI le monde s’accorde E
zj Lf ) pour dire que la crise =
5 ouverte lundi sera Ion- =
E gue, car elle doit être considérée =
= comme la plus grave de l'après- E
E guerre. L’événement a pourtant E
E prouvé combien il fallait devenir E
E prudent dans les pronostics et E
E comment quelques heures suffisent =
E parfois à modifier entièrement les E
= perspectives.
E II est vrai quand même que la E
E formation d’un nouveau Gouverne- =
E ment n’apparaît point comme E
E chose facile. Pour s en convaincre E
E il faut essayer de comprendre la E
E situation telle qu’elle est sur le =
E plan politique et sur le plan ma- =
= thématique même et non point E
E tenir compte d’abord de son pro- E.
E pre sentiment. E
E Le Gouvernement Pleven a été E
E renversé par une majorité consti- =
E tutionnelle très « confortable », E
E ce qui ne s'est encore produit E
E qu'une fois sous la quatrième E
E République. Mais il suffit de faire
E le tri des 341 voix qui se sont E
E prononcées contre lui pour corn- E
E prendre que ce confort est tout E
E négatif. Sauf quelques individua- E
E litcs venues de toutes les forma- E
E tions, le bloc des vainqueurs est =
E essentiellement composé des re- E
E présentants de trois groupes qui E
E n’ont rien de commun entre eux : E
E le Rassemblement du Peuple Fran- E ®
E çais, le Parti Socialiste et le Parti E
E Communiste...
E Le Président de la République E
E ne peut donc tirer aucune indica- E
E t*on vraie de ce scrutin pour re- Ë
E chercher l'homme capable de E
E dénouer la crise. E
E On peut dire il est vrai que E
E les véritables responsables de la E
E chute sont les Socialistes. Si leurs =
E 106 voix s’étaient réfugiées dans E
E l’abstention comme la semaine E
Ê dernière, le Gouvernement, malgré E
E les défections qui se sont produites E
E ailleurs, eut obtenu toujours 243 E
E voix mais contre 235 seulement,.. E
E C’est-à-dire la courte majorité de E
E faveur que l’on connaissait déjà. E
E Le revirement socialiste est donc E
E bien la cause essentielle de la E
E crise... E
E Alors on devrait croire qu’il Ë
E appartient à un socialiste d'entrer Ë
‘E scène et d'essayer de coudre E
E après avoir taillé... Or, il était E
E déjà impossible à un socialiste de E
E tenter la gageure sous l’ancienne E
E législature. A plus forte raison E
E faut-il considérer désormais com- Ë
E me absolument exclue la formation E
E d’un Gouvernement à direction E"
E socialiste...
E Ou bien alors, les communistes E
E étant hors de cause de toutes Ë
= façons, il faut inviter le Président E
E du Groupe R. P. F. à solliciter E
E l’investiture. Mais en vérité, on E
E ne peut que le constater loyale- E
E ment, même des dissidents venus E
E du M. R. P. ont voté contre le E
E Gouvernement ou se sont abstenus E
E pour de toutes autres raisons. E
E Parmi les groupes qui pourraient E
E éventuellement s'associer au R. E
E P. P. pour gouverner, il ne s’est =
~ pas trouvé deux douzaines de E
E députés pour envisager vraiment E
E cette solution et voter, en consé- E
E quence, contre M. Pleven. Le E
Ë nouveau groupe paysan de M. E
E Autier, lui-même, ne s’est pas Ë
E joint au R. P. F. dans le vote. Ë
E Alors s’il se peut toujours qu’on E
E fasse l’épreuve pour bien démon- E
= trer qu’il n’y a ni majorité d’inspi- E
E ration socialiste, ni majorité axée E
E vers la droite de l'Assemblée, on Ë
E finira sans doute, après les habi- E
E tuels tours de piste, aorès le triste E
E carrousel autour de l’Elysée, par E
E convenir que la crise était super- E
E flue .. On devra reprendre les E
E mêmes hommes interchangeables E-
E qui auront à résoudre les mêmes E
E problèmes et sans doute à pro- S
E poser sensiblement les mêmes E
E remèdes... ’ E
E Le refrain que chantaient déjà Ë
E nos pères en des temps où quoi- Ë
E qu’on en pense parfois la valse E
E des ministères était aussi fréquen- E
E te qu’aujourd’hui, mais où peut- E
E être on pouvait p'us facilement se E
E payer cet amusement, reviendra Ë
E sur nos lèvres : E
E « Ce n’était pas la peine assu- E
T rément E
= « De changer de gouverne- E
[ment... » =
C’est M. Letourneau, ministre
des Etats Associes, qui a ouvert
le feu mardi matin à 9 h., suivi
de près par M. Robert Schuman.
En i’éiat des négociations, les
réponses des premiers visiteurs
de M. Vincent Auriol ont été très
evasives.
A 10 h. 40, arrivait M. Paul
Reyttaud, inquiet de la durée
probable de la crise, et à il b.,
M. Raransré, président de la Com
mission des Finances. On vit
ensuite MM. Roubert et Retthoin,
représentants de la Commission
des Finances du Luxembourg ;
Sotirbet, président du Groupe
paysan d’action sociale ; les délé
gués du parti communiste : Seru
ghor (indépendant d’Outre-Mer).
La délégation du M.R.P., condui
te par M. De Menthon, a clôturé
les consultations de la matinée.
(Suite en sixième page)
Le Flying
Enterprise
NE SERA A FALMOÜTH
I QUE CET APRÈS-MIDI
LONDRES. «. — L* « Flying Fn-
Mrpr;** » s* trouva à iio ktns de
Fa I mou I li 11 pourvu il sa roule à un*
'île*'* d* j mil** à l’beure. L’élal
du na\ir* o*l inchangé. T.e remor
quage s* poiM-uil normalement
I.* cargo arriverait dan* le porl de
Falrnoulh an plu* liM mercredi à
i*’> h. Fn effet, il e*| xrai-emMnli!*
raids qui règnenl au voi-inage du
Cap I.izzard, le patron du « Tur-
tnoil » a décidé de prendre largc-
tnenl du tiur et d’arrixer k Falrnoulh
par le Sud-Esl.
Le père et la mère du capitaine
Catien sont arrixé- à Falrnoulh ac
compagné* d’un rprésenlanl du
journal londonien qui a assuré le-
dépense* de leur xoyage. I ne ligne
radio-léléphonique «era mise k la dis
position du capilaine Carlsen, dè*
*on arrixée à Falrnoulh, afin de pou-
xoir parler à sa femme, qui, malade,
n’a pu Iraxer-er l’Allanlique, pour
xenir l’accueillir.
Mtkmukm âsseiJFii
Le plus célèbre des cavaliers (Chevalier d’Orgeix) t’est marié, lundi
matin, avec la plus célèbre des cavalières (Michèle Cancre), à Orgeix,
haut village de l’Ariège (Inter)
prononcé discours d’usage. Tæ
député de la Haute-Loire a décla
ré qu'au bout de six mois de tra
vaux, la seconde législature de la
Quatrième République n avait pas
encore réalisé 1rs reformes es
sentielles qu exige le relèvement
du pays. Les mots de droite et de
gauche, a-t-il dit, n’ont plus de
sens aujourd hui ; aucun parti ne
peut revendiquer le monopole du
sens social et du patriotisme. Le
gouvernement ne peut disposer de
l'autorité necessaire s'il épuise le
meilleur de son effort dans la re
cherche d'irre majorité précaire.
Le rapprochement des Français au
gouvernement, au Parlement, dans
le pays est le premier devoir des
responsables de notre politique.
Pour un climat social
nouveau
Après avoir demandé que le
gouvernement rassemble « dans
un fraternel coude à coude les re
présentants de tous les groupes et
partis qui sont d'abord au service
de la France ». le doyen d’âge re
commande à la Chambre de c éer
dans le pays un climat social nou
veau. « La réforme de structure
essentielle à édifier est celle des
rapports du capital et du travail,
du patronat et du salariat ».
(Suite en sixième page)
ŸANDENBERCHE
AURAIT ÉTÉ TUÉ
PAR LE TRAITRE
CHAPUIS
PARACHUTISTE
PASSÉ AU V1ET-MINH
SAIGON, 8. — L’Flal-Major Fran
çais donne les précisions suivantes,
• ur le* circonsla:ice«, dans lesquelle*
l’Adjudant - chef Vandenlxerghe a
Irouxé la mort :
« l.e cantonnement du Commando
N andenherghe a été altaqsié de nuit
par une compagnie du Viet-Minli.
alors que les 3/’i de l’effectif étaienl
en permission. Malgré une tentati-
xe de résistance, les assaillants ont
réussi à tuer l'adjudant-chef et dis
membres du commando, Plu«ieur*
ont été relroti'és btes-é«. Tous les
awlrrs membres non blessés sont por
tés disparus »
Le commando Ghapuis sérail Fau
teur de l’attaque.
Ghapuis est un ancien brigadier-
chef parachutiste qui déserta il y a
deux an*, pour passer dan* les rang»
du Viel-Minh. H était connu pour
se* opinion* communistes et axait
fondé dan* la zone de Nam Dinh. où
se troxixait égal» ment le commando
' and* nlxerghe, un commando du
Viel-Minli qui opérait derrière les
lignes française* line haine tenace
séparait le* deux homme* : Chaptti*
axait tué le jeune frère de Vanden-
l>erghe. Au cours de Félé dernier
l’adjudant-chef axait capturé Cha-
puis, mais, celui-ci, remis aux auto
rité* rnililaires de Nam-Dinh, réussi*
sait à s’éxader peu après.
rejette certaines
conclusions des
trois "Sages”
RRFXELLF.5, R. — On croit *a*oir
que la réponse belge au rapport du
Comité des Trois du Conseil Atlanti
que a été remi-e au N.A.T.Ü.
Dans cette note, la Relgiqsie re
pousserait c* rlaines conclusion* du
rapport du Comité d*s Sages qui ten
daient à obtenir une augmentation
considérable du budget consacré par
la Belgique à la défense Atlantique
(Suite en sixième page)
M. L
CHANOINE
Georges Heughebaert
Doyen de Frévent, au diocèse d Arros
est nommé au siège
épiscopal de Valence
S. Exc. Mgr PERRIN, évêque d Arras, Boulogne et Saint-
Omer, a bien voulu, par une attention de sa paternelle
bienveillance, nous annoncer lui-même la nomination de
l’un de ses prêtres, M. le chanoine Georges HEUGHEBAERT,
doyen de Frévent, au siège épiscopal de Valence.
Un lépreux s’est évadé
de lhôpital Saint-Louis
Il n'est pas contagieux
PARIS, 8. — Tenant de l’infirme
rie «le Fre*ne«, un détenu lépreux
ll<-nri Mallié*, était en traitement
4 l'hôpital Saint-Louis te - août der
nier. Deux jours plu* tard, il était
affecté au paxillon de Malte où il
partageait la chambre d’un autre
condamné, Pierre Rermond.
'(allias, considéré comme un ma
lade ordinaire, axait la permis-ion
de circuler librement dans l'hôpital
Rien dans son compor lein< nt ne
laissait préxoir sine éxasion.
la* 3i décembre au soie, il axait
déclaré à son codétenu : « Je xi*ns
«I’approrulre que je suis gracié, je
partirai* demain matin après la mes
se », Lffeclixemznl, le tend* main
après axoir enten'ki l'office de 6 h.
3o à 7 h. 3o. Maitias di*parrai*sail.
D’après certain» renseignements
Féxadé *e serait dirigé sers l'Espa
gne où il possède des amis axec qui
il était en correspondance.
\+ Dr Ba*seiJ médecin du paxjJlon
de Malle, où étaienl soigné, le» lé
preux de l’hApilal Sainl-la>uis, a dé
claré : « Il est néces*aire qu’on sa
che, tout d’alxord que Mattias n’est
pas contagieux. Son éxa»ion ne pré
sente donc pas médicalement pariant
aucun danger »,
« lorsque te rondamné. venant
de U prison île Fresnes, fut placé,
xoici lin an, en traitemrnt au pa.
vil Ion île Malte, il était déjà ’ blan
clii »
tracté hors de France, et pour la
quelle il axait été soigné, dès axanl-
guerre aux Antille* par le léprolo
gue bien connu le Dr Montaslrm
et par *on confrère britannique, le
Dr .Audrew »
« Mattias. a ajouté le Docteur Ro*
sel, e*t atteint d’une lèpre lulcxilolde non bacillaire. Néanmoins
l’interruption du traitement qu: lu*
était appliqué quotidiennement 'Irai
ferrie/ii aux sul/iho/i's) p*sjl faire
craindre une rechute. Celle-ci du
re«te, ne pourrait surxenir que dans
un laps de b mps a**ez long ».
(Suite en sixième page)
Pour la troisième fois depuis
son intronisation le 3 février 1946
S Exc. Mgr Perrin a eu la joie et
l’honneur de voir élever à l’epis-
copat un membre de son c e ge
11 a sacré déjà en sa cathédrale
d Arras, le 11 octobre 1949 Mgt
Joseph Chappe. évoqué du Puy-
en-V’eîay. et le l* r mai 1950. son
auxiliaire. Mgr André Parer ty
évêque titulaire de Sitifis
L évêque élu de Valence Mgr
Georges Heughebaert. est ne a
Guarbecque, doyenné de Liilers le
24 novembre 1899 II fut ordonné
prêt, e le 17 avril 1925 Après avoir
été étudiant à Rome, il fut nom
mé professeur à St-Vaast de Be-
thune le 12 octobre 1926 Dès >e
23 avril 1927. il entrait dans le
ministère paroissial comme vicai
re à Notre-Dame de Calais Le 19
septembre 1935. il était rommé a
la cure de Beaurains. poste qu il
devait quitter après moins de neuf
mois, pour devenir, le 11 juin 1936
doyen de Frévent. Il est chanoine
honoraire d’A.ras depuis le 4 *ep
tembre 1945
Nous prions Mgr Heughxbfcrt
d’agréer nos très respectueuses
félicitations. Nous recommandtw»
aux prières de nos lecteurs son
ministère épiscopal
Nous nous réjouissons de l’hon
neur que f ' choix fait rejaillir sur
1 Eglise d’Arras, sur son Evêque
vénéré et sur tout son clergé.
LE PRESIDENT TRUMAN
NE SE REPRÉSENTERAIT
PAS EN NOVEMBRE
Washington. 8. — M. Franck
Mckinney. chef du Comité Natio
nal du parti démocrate, aurait de
mandé que le nom du Président
Truman ne soit pas inscrit comme
candidat du parti démocrate aux
électiors préliminaires oui auront
lieu le 18 mars dans le Minnesota,
déclare-t-on dans les milieux pn
Utiques de Washington.
Avant de faire cette suggestion
aux chefs du parti démocrate du
Minnesota, M. Mckinney avait
cor suite M. Truman. Cette nou
velle s’ajoute aux bruits — non
confirmés — que M. Truman au
rait décidé de ne pas se représen
ter au mois de novembre prochain
Une conduite de gaz
^i
éclate en Moselle
HBn
Sept morts, dont une mère
et ses quatre enfants
Metz. 8. — Mardi matin, à 2 n.
30. la conduite de gaz reliai t le*
usines de Moyeuvre à Hayange a
éclaté dans le village de Range-
vaux.
Le gaz s est infiltré dans les ha
bitations et a surpris les habitants
en plein sommeil. Sept personnes
à demi-asphyxiées ont été trans
portées à l’hôpital. Il y a sept
mort* dont une femme de 45 ans
et ses quatre jeunes enfants.
Ernest CAUDRON E
Ëimiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiir.
LE DIRECTEUR DU GOKSEIL
DE LA DEFENSE NATIONALE
EGYPTIENNE
ECHAPPE A UN ATTENTAT
Le Caire. 8 — Le général Hus
sein Sirry Amer, directeur du
Conseil de la Défense Nationale,
a échappé à un attentat Plusieu s
ir connus ont tiré sur lui sans l’at
teindre. alors qu’il rentrait chez
lui en auto.
Le chauffeur a été blessé
D’après le général, les auteurs
de l’attentat seraient deux offi
ciers de l’armée égyptienne, dont
l’un. Moustapha Kamal Sedki. a
déjà fait l'objet d'une inculpation.
M m avait été réveillée vers 2 h 30.
entendant son plus jeune enfai.t
gémir dans son lit. Elle se leva et
comme l'enfant lui paraissait avoir
des convulsions, elle alla éveiller
un voisin, M. Wagr.er, qui tenait
un café juste en face de chez elle,
et. de là, téléphona à son mari,
qui travaillait de nuit dans les
usines de Hayange. et lui deman
da d'appeler un médecin.
M. Becker anr.onça qu'il arri
vait aussitôt à bicyclette, mais de
manda a sa femme d essayer de
trouver de son côté des secours.
Le cafetier s’efforçait également
de joindre un médecin par télé
phone. tandis que M me Becker
rentrait chez elle pour retrouver
1 enfant malade et lui donner des
soi r s.
Quelque temps plus tard. M
Becker arrivait chez lui et voyait
sa femme entourée de ses enfants,
tous inanimés. Dans la maison ré
gnait une forte odeur de gaz et un
sifflement caractéristique M Bec
ker sortit aussitôt pour chercher
de l’aide, et avec le concours de
M. Wagner et de ses enfants, i]
sortit les corps à Fair libre
(Suite en sixième page)
dS’eét-ee paA ont te aoiâ ?
V n l fs mil rrnuoy rtno ta t n nnn n ri V) ce* ri S Km re r A f —
Vai/s qui crouez que le Japon a dû ses déboires d la guerre inaugurée
par l'attentat de Pear I Harbour. il faut reviser vos souvenirs.
Car Joseph Staline vient d'adresser ses vœux au peuple japonais t tombé
dans le malheur par suite de l’occupation étrangère ».
Le maréchalissime soviétique lui t souhaite un succès total dans son <
courageux combat pour l’indépendance de sa patrie.
On se rappelait qu'en pleine guerre. M. Mafsuoka, retour de Berlin,
allait signer d Moscou un pacte qui servait de réplique au pacte germano-
soviétique On se rappelait que t’U.R.S.S. retarda jusqu’d l’ultime minute la
déclaration de guerre à Tokio
Mais de l d d faire retomber sur les Américains les conséquences de la
capitulation japonaise, il y avait une telle distance que « l’Humanité » a
cru bon de prendre des précautions. Elle insère le message du chef géniab^
« sous réserve d’erreurs de transmission ».
A bientôt le message au Reich victime du militarisme occidental
Au fait, en cadeau de Nouvel An, pourquoi Staline ne restituerait-il,
pas au Japon Sakhaline. les Kouriles... votre même la Corée Cette géné
rosité cadrerait avec ries respects » fsic) exprimés par le potentat dui
Kremlin d son correspondant. M Kiici Ivanoto. rédacteur en chef de
l’agence japonaise Kyodo.
PIERRE. PAUL. JACQUES ou JEAN.
Record d'endurance
au piano : 220 heures
La planiste allemand Heinz Arntz
a battu le record d'endurance en
jouant san» interruption pendant
220 heures dans un cale de Hagen,
en Westphalie.
venu pour accomplir une « petite
performance • de S0 a 100 heures, il
aprit que l’anglais -âmes Stricrand
avait tenu pendant I0S heures. Il ré
solut alors de poursuivre son effort
Au cours des neuf Jours *| neuf
nuits qu'il a passes au clavier, Heinz
Arntz a fumé environ un millier de
cigarettes, bu i kgs de café et suce
ISO rouleaux de bonbons a la men
the, en dehors des repas composes de
sandwichs*.
EN QUATRE LIGNES
x\\
* CONGRES POLITIQUE. — l.f*
Independan!» et Fax «un* organisent,
les 4. 5. et 6 mars prochain. îles
Journées nationales d étîntes.
* RETOUR D'INDOCHINE. — Le
paquebot • Pasteur • est arrivé A
Marseille ramenant en France i jrfX»
militaires rapatrié*
* OU COTON HOUK L'ESPAGNE
La Banque imnort-Export a ouvert
un crédit de douze militons de
dollars à l’Espagne pour acheter du
noton aux Etats- Unis.
* SELON RADIO-PEKIN, 8 F-S'i
américains auraient IA> hé 14 bom
bes «ur la pare d* Trhtang, dans le
nord-est de la Chine.
* LE GENERAL JUIN et la délé
gation militaire française ont quitté
I aérodrome d’Orly à -21 h a desti
nation de New-York.
♦ CREVE EN EGYPTE. — 1-es S> n
«Beats des ouvriers du canal de Suez
annoncent que le travail reprendra
ce mercredi. Fne grève symbolique
d une heure seulement sera doréna
vant observée chaque Jour.
* * *
La tente de Pan Mun Jom
Un des rares exemples de coopéra
tion entre oommunietee et membree
de» Nations-Uniee vient d'être four-
ni a Pan Mun Jom, maie eur un
plan purement matériel.
La tente dans laquelle siège le
sous-oomite discutant de la question
de» prisonniers a até remplaces, don-
nant l occasion d’une operation . con
jointe ». Les communistes fourme-
»ent les tente» ou se déroulent les
pourparlers. Cslle ou siégeait le co
mité du Point 4 était mal adapiee
aux rigueurs rte l'hiver eoreen et les
délégués des deux camps se plai
gnaient rtu froid et du mauvais
eolairage.
Les communistes la remplacèrent
donc par une belle tente d etat ma-
Jor toute neuve el, suivant les prin
cipes en vigueur depuis le début de
la conférence, les Nations-Uniee four,
nirent l'ameublement, le chauffage
ci «'éclairage.
«.e* observateurs a Pan Mun Jom
toujour. a l'affût de la moindre In-
oioation permettant d’augurer ot
I avenir de la oonterence. te sont
abstenus d'inlerpreter cette action.
L'érection de la nouvelle tente indi
que, selon eux, non pas que la con-
fereneo va durer plut eu mains
longtemps, mais que les delègue*
craignent les courants d'air.
= LE MONDE ET SON TRAIN
La chemise de soie américaine
par Jacq ues ROISEL »
__ ES réactions américaines à l’annonce de la visite
ATI de M. Churchill sexpliquent par une vieille
Il superstition d’outre-Atlantique qui veut que, si
MMLdàé minable soit-il, un Anglais arrivant aux Etats-
Unis ne regagnera son pays que revêtu de la chemise de
soie de son hôte. Tous les républicains et une bonne partie
des démocrates ont en somme témoigné par leurs réflexes
de défense qu'il régnait encore chez eux un certain com
plexe d’infériorité à l’égard de la mère patrie, — aban
donnée depuis cent cinquante ans —, et de M Churchill
en particulier. M. Attlee n’était qu’un modeste chef de
bureau devenu Premier Ministre. M. Churchill est I ami
du président Roosevelt, le descendant de Marlborough, le
fils d’une Américaine. Trop de « légendes » pour un seul
homme...
Aussi M. Churchill a-t-il eu soin de prévenir ses
compatriotes qu’ils ne devaient pas s attendre à le voir
ramener des montagnes. Il s’était donné des allures à la
fois bénignes et conformes à son personnage pour rassurer
les Américains. V est-il parvenu ? Il serait en tout cas
bien étonnant qu’il rapporte la chemise de soie américaine
Est-il d'ailleurs parti a sa conquête ?
Il n’y a pas d’ordre du jour précis à ses conversations
avec M. Truman. Celui qu’on a donné ici et là n’est autre
chose que l'énumération des problèmes qui agitent le
monde : rapports économiques Est - Ouest, Iran, Egypte,
haut-commandement du Moyen-Orient, réorganisation du
traité Nord-Atlantique, participation allemande à la défen
se de l’Occident, questions atomiques. Choses accessoires
dans une certaine mesure, le nœud des entretiens devant
être vraisemblablement la situation économique de la
Grande-Bretagne. Et certains journaux anglais croient pou
voir annoncer que le principe d’une aide de 300 millions de
dollars à l’Angleterre serait acquis. La nouvelle semble
prématurée.
Plus étonnante parait être la conception attribuée au
Premier Ministre quant aux rapports politiques anglo-
américains. On lui prêtait l’intention de défendre la thèse
de l égalité des deux pays, les Etats-Unis ayant la puissance
matérielle, la Grande-Bretagne l’étendue de l’influence et
le relatif prestige de l’aînesse. Or M. Churchill serait reve
nu à une théorie plus nuancée où l’arrière-pensée d’une
I concurrence serait remplacée par la nécessité d’une coopé
ration anglo-saxonne réduisant l'Europe au rang de satellite
L’un et l’autre pays ont besoin de la coopération
volontaire de l’autre. Dans l’immédiat, ce sont surtout les
Anglais qui la réclament de la part des Etats-Unis : si Suez,
l’Iran, la Méditerranée, la Malaisie devenaient des motifs
de défense commune au lieu d être le siège d’oppositions
sournoises d’agents locaux, la Grande-Bretagne rétablirait
sa situation sans qu’il lui en coûtât trop
Mais Washington réplique que le marché ne peut
être unilatéral. Si les Etats-Unis épousent plus fidèlement
les thèses anglaises au Moyen-Orient, il faudra que la
Grande-Bretagne et le Commonwealth apportent désormais
au système d'Europe Occidentale une adhésion qui soit
plus qu’une simple association de principe
Encore doit-on ajouter que le Département d’Etat
n accepterait pas telles quelles les revendications anglaises
au Moyen-Orient. Il faudrait que M Churchill là aussi fit
des concessions pour permettre aux pays arabes de parti
ciper au pacte de défense du Moyen-Orient.
Les éléments respectifs du marchandage sont assez
hypothéqués Comment pourraient-ils être acceptés si la
Grande-Bretagne doit être la perdante ? On peut présumer
que si M Churchill doit repartir sans emporter la chemise
de soie de son hôte, celui-ci ne lui ôtera pas l’un des
uniformes de fantaisie que le Premier Britannique aime à
revêtir selon les circonstances.
DIRECTION, REDACTION
ADMINISTRATION
1S, i. 4 ’ ABfielert* LILLE
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LA CROIX DU MORD
/JKs
f *‘' : -
ntMHiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmimmmmmiimmiiiiiiiiimmmmiiiiimimtmiiiiiiiimmimiiimiiiii.
'GRAND QUOTIDIEN REGIONAL
B3* Année - N® 17.472
MERCREDI 9
JANVIER 1952
;
- SAINT MARCELLIN
Demain :. St Guillaume
.uiiiiif!ininmimifiHintninirniuniniiimimin>inniniiiiminiiiiiniintinninttmr>Tiinmm p*iMimi innimnmmuiiiiiM im
T w
M.PINEAU
IWIIIHMlTIlRilMllM r i iniWWWf;-
pressenti
POUR DÉNOUER LA CRISE
Paris, 8. — Au second
prédire longue et hérissée de
ajimiiimiimiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiiiiiiimiiiiiniH
i HYPOTHÈSES 1
jour d’une crise que tous les observateurs s'accordent à
difficultés, le « carrousel » des vedettes politiques a fait à
nouveau du perron de l’Elysée le quartier général des jour
nalistes et des photographes. M. Christian Pineau, du parti
socialiste, a été finalement pressenti par M. Vincent Auriol.
LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE
MM. Herriot
et Monnerville
ont été réélus
Paris, 8. — La crise ministériel
le n'a modifié en rien le scénario
parlementaire de la journée de
mardi. Comme le prévoit la Cons
titution, les trois Assemblées et le
Conseil Economique ont effectué
leur rentrée solennelle de 1952
marquée par le discours du doyen
d'âge, l'élection du président et le
renouvellement du bureau. Il n y
a eu aucune surprise. MM. Herriot
et Monnerville ont été réélus à
l'Assemblée Nationale et au Con
seil de la République.
Au Palais-Bourbon, c’est M. Eu
gène Pebellier, doyen d'âge, qui a
= , " OUI le monde s’accorde E
zj Lf ) pour dire que la crise =
5 ouverte lundi sera Ion- =
E gue, car elle doit être considérée =
= comme la plus grave de l'après- E
E guerre. L’événement a pourtant E
E prouvé combien il fallait devenir E
E prudent dans les pronostics et E
E comment quelques heures suffisent =
E parfois à modifier entièrement les E
= perspectives.
E II est vrai quand même que la E
E formation d’un nouveau Gouverne- =
E ment n’apparaît point comme E
E chose facile. Pour s en convaincre E
E il faut essayer de comprendre la E
E situation telle qu’elle est sur le =
E plan politique et sur le plan ma- =
= thématique même et non point E
E tenir compte d’abord de son pro- E.
E pre sentiment. E
E Le Gouvernement Pleven a été E
E renversé par une majorité consti- =
E tutionnelle très « confortable », E
E ce qui ne s'est encore produit E
E qu'une fois sous la quatrième E
E République. Mais il suffit de faire
E le tri des 341 voix qui se sont E
E prononcées contre lui pour corn- E
E prendre que ce confort est tout E
E négatif. Sauf quelques individua- E
E litcs venues de toutes les forma- E
E tions, le bloc des vainqueurs est =
E essentiellement composé des re- E
E présentants de trois groupes qui E
E n’ont rien de commun entre eux : E
E le Rassemblement du Peuple Fran- E ®
E çais, le Parti Socialiste et le Parti E
E Communiste...
E Le Président de la République E
E ne peut donc tirer aucune indica- E
E t*on vraie de ce scrutin pour re- Ë
E chercher l'homme capable de E
E dénouer la crise. E
E On peut dire il est vrai que E
E les véritables responsables de la E
E chute sont les Socialistes. Si leurs =
E 106 voix s’étaient réfugiées dans E
E l’abstention comme la semaine E
Ê dernière, le Gouvernement, malgré E
E les défections qui se sont produites E
E ailleurs, eut obtenu toujours 243 E
E voix mais contre 235 seulement,.. E
E C’est-à-dire la courte majorité de E
E faveur que l’on connaissait déjà. E
E Le revirement socialiste est donc E
E bien la cause essentielle de la E
E crise... E
E Alors on devrait croire qu’il Ë
E appartient à un socialiste d'entrer Ë
‘E scène et d'essayer de coudre E
E après avoir taillé... Or, il était E
E déjà impossible à un socialiste de E
E tenter la gageure sous l’ancienne E
E législature. A plus forte raison E
E faut-il considérer désormais com- Ë
E me absolument exclue la formation E
E d’un Gouvernement à direction E"
E socialiste...
E Ou bien alors, les communistes E
E étant hors de cause de toutes Ë
= façons, il faut inviter le Président E
E du Groupe R. P. F. à solliciter E
E l’investiture. Mais en vérité, on E
E ne peut que le constater loyale- E
E ment, même des dissidents venus E
E du M. R. P. ont voté contre le E
E Gouvernement ou se sont abstenus E
E pour de toutes autres raisons. E
E Parmi les groupes qui pourraient E
E éventuellement s'associer au R. E
E P. P. pour gouverner, il ne s’est =
~ pas trouvé deux douzaines de E
E députés pour envisager vraiment E
E cette solution et voter, en consé- E
E quence, contre M. Pleven. Le E
Ë nouveau groupe paysan de M. E
E Autier, lui-même, ne s’est pas Ë
E joint au R. P. F. dans le vote. Ë
E Alors s’il se peut toujours qu’on E
E fasse l’épreuve pour bien démon- E
= trer qu’il n’y a ni majorité d’inspi- E
E ration socialiste, ni majorité axée E
E vers la droite de l'Assemblée, on Ë
E finira sans doute, après les habi- E
E tuels tours de piste, aorès le triste E
E carrousel autour de l’Elysée, par E
E convenir que la crise était super- E
E flue .. On devra reprendre les E
E mêmes hommes interchangeables E-
E qui auront à résoudre les mêmes E
E problèmes et sans doute à pro- S
E poser sensiblement les mêmes E
E remèdes... ’ E
E Le refrain que chantaient déjà Ë
E nos pères en des temps où quoi- Ë
E qu’on en pense parfois la valse E
E des ministères était aussi fréquen- E
E te qu’aujourd’hui, mais où peut- E
E être on pouvait p'us facilement se E
E payer cet amusement, reviendra Ë
E sur nos lèvres : E
E « Ce n’était pas la peine assu- E
T rément E
= « De changer de gouverne- E
[ment... » =
C’est M. Letourneau, ministre
des Etats Associes, qui a ouvert
le feu mardi matin à 9 h., suivi
de près par M. Robert Schuman.
En i’éiat des négociations, les
réponses des premiers visiteurs
de M. Vincent Auriol ont été très
evasives.
A 10 h. 40, arrivait M. Paul
Reyttaud, inquiet de la durée
probable de la crise, et à il b.,
M. Raransré, président de la Com
mission des Finances. On vit
ensuite MM. Roubert et Retthoin,
représentants de la Commission
des Finances du Luxembourg ;
Sotirbet, président du Groupe
paysan d’action sociale ; les délé
gués du parti communiste : Seru
ghor (indépendant d’Outre-Mer).
La délégation du M.R.P., condui
te par M. De Menthon, a clôturé
les consultations de la matinée.
(Suite en sixième page)
Le Flying
Enterprise
NE SERA A FALMOÜTH
I QUE CET APRÈS-MIDI
LONDRES. «. — L* « Flying Fn-
Mrpr;** » s* trouva à iio ktns de
Fa I mou I li 11 pourvu il sa roule à un*
'île*'* d* j mil** à l’beure. L’élal
du na\ir* o*l inchangé. T.e remor
quage s* poiM-uil normalement
I.* cargo arriverait dan* le porl de
Falrnoulh an plu* liM mercredi à
i*’> h. Fn effet, il e*| xrai-emMnli!*
Cap I.izzard, le patron du « Tur-
tnoil » a décidé de prendre largc-
tnenl du tiur et d’arrixer k Falrnoulh
par le Sud-Esl.
Le père et la mère du capitaine
Catien sont arrixé- à Falrnoulh ac
compagné* d’un rprésenlanl du
journal londonien qui a assuré le-
dépense* de leur xoyage. I ne ligne
radio-léléphonique «era mise k la dis
position du capilaine Carlsen, dè*
*on arrixée à Falrnoulh, afin de pou-
xoir parler à sa femme, qui, malade,
n’a pu Iraxer-er l’Allanlique, pour
xenir l’accueillir.
Mtkmukm âsseiJFii
Le plus célèbre des cavaliers (Chevalier d’Orgeix) t’est marié, lundi
matin, avec la plus célèbre des cavalières (Michèle Cancre), à Orgeix,
haut village de l’Ariège (Inter)
prononcé discours d’usage. Tæ
député de la Haute-Loire a décla
ré qu'au bout de six mois de tra
vaux, la seconde législature de la
Quatrième République n avait pas
encore réalisé 1rs reformes es
sentielles qu exige le relèvement
du pays. Les mots de droite et de
gauche, a-t-il dit, n’ont plus de
sens aujourd hui ; aucun parti ne
peut revendiquer le monopole du
sens social et du patriotisme. Le
gouvernement ne peut disposer de
l'autorité necessaire s'il épuise le
meilleur de son effort dans la re
cherche d'irre majorité précaire.
Le rapprochement des Français au
gouvernement, au Parlement, dans
le pays est le premier devoir des
responsables de notre politique.
Pour un climat social
nouveau
Après avoir demandé que le
gouvernement rassemble « dans
un fraternel coude à coude les re
présentants de tous les groupes et
partis qui sont d'abord au service
de la France ». le doyen d’âge re
commande à la Chambre de c éer
dans le pays un climat social nou
veau. « La réforme de structure
essentielle à édifier est celle des
rapports du capital et du travail,
du patronat et du salariat ».
(Suite en sixième page)
ŸANDENBERCHE
AURAIT ÉTÉ TUÉ
PAR LE TRAITRE
CHAPUIS
PARACHUTISTE
PASSÉ AU V1ET-MINH
SAIGON, 8. — L’Flal-Major Fran
çais donne les précisions suivantes,
• ur le* circonsla:ice«, dans lesquelle*
l’Adjudant - chef Vandenlxerghe a
Irouxé la mort :
« l.e cantonnement du Commando
N andenherghe a été altaqsié de nuit
par une compagnie du Viet-Minli.
alors que les 3/’i de l’effectif étaienl
en permission. Malgré une tentati-
xe de résistance, les assaillants ont
réussi à tuer l'adjudant-chef et dis
membres du commando, Plu«ieur*
ont été relroti'és btes-é«. Tous les
awlrrs membres non blessés sont por
tés disparus »
Le commando Ghapuis sérail Fau
teur de l’attaque.
Ghapuis est un ancien brigadier-
chef parachutiste qui déserta il y a
deux an*, pour passer dan* les rang»
du Viel-Minh. H était connu pour
se* opinion* communistes et axait
fondé dan* la zone de Nam Dinh. où
se troxixait égal» ment le commando
' and* nlxerghe, un commando du
Viel-Minli qui opérait derrière les
lignes française* line haine tenace
séparait le* deux homme* : Chaptti*
axait tué le jeune frère de Vanden-
l>erghe. Au cours de Félé dernier
l’adjudant-chef axait capturé Cha-
puis, mais, celui-ci, remis aux auto
rité* rnililaires de Nam-Dinh, réussi*
sait à s’éxader peu après.
rejette certaines
conclusions des
trois "Sages”
RRFXELLF.5, R. — On croit *a*oir
que la réponse belge au rapport du
Comité des Trois du Conseil Atlanti
que a été remi-e au N.A.T.Ü.
Dans cette note, la Relgiqsie re
pousserait c* rlaines conclusion* du
rapport du Comité d*s Sages qui ten
daient à obtenir une augmentation
considérable du budget consacré par
la Belgique à la défense Atlantique
(Suite en sixième page)
M. L
CHANOINE
Georges Heughebaert
Doyen de Frévent, au diocèse d Arros
est nommé au siège
épiscopal de Valence
S. Exc. Mgr PERRIN, évêque d Arras, Boulogne et Saint-
Omer, a bien voulu, par une attention de sa paternelle
bienveillance, nous annoncer lui-même la nomination de
l’un de ses prêtres, M. le chanoine Georges HEUGHEBAERT,
doyen de Frévent, au siège épiscopal de Valence.
Un lépreux s’est évadé
de lhôpital Saint-Louis
Il n'est pas contagieux
PARIS, 8. — Tenant de l’infirme
rie «le Fre*ne«, un détenu lépreux
ll<-nri Mallié*, était en traitement
4 l'hôpital Saint-Louis te - août der
nier. Deux jours plu* tard, il était
affecté au paxillon de Malte où il
partageait la chambre d’un autre
condamné, Pierre Rermond.
'(allias, considéré comme un ma
lade ordinaire, axait la permis-ion
de circuler librement dans l'hôpital
Rien dans son compor lein< nt ne
laissait préxoir sine éxasion.
la* 3i décembre au soie, il axait
déclaré à son codétenu : « Je xi*ns
«I’approrulre que je suis gracié, je
partirai* demain matin après la mes
se », Lffeclixemznl, le tend* main
après axoir enten'ki l'office de 6 h.
3o à 7 h. 3o. Maitias di*parrai*sail.
D’après certain» renseignements
Féxadé *e serait dirigé sers l'Espa
gne où il possède des amis axec qui
il était en correspondance.
\+ Dr Ba*seiJ médecin du paxjJlon
de Malle, où étaienl soigné, le» lé
preux de l’hApilal Sainl-la>uis, a dé
claré : « Il est néces*aire qu’on sa
che, tout d’alxord que Mattias n’est
pas contagieux. Son éxa»ion ne pré
sente donc pas médicalement pariant
aucun danger »,
« lorsque te rondamné. venant
de U prison île Fresnes, fut placé,
xoici lin an, en traitemrnt au pa.
vil Ion île Malte, il était déjà ’ blan
clii »
tracté hors de France, et pour la
quelle il axait été soigné, dès axanl-
guerre aux Antille* par le léprolo
gue bien connu le Dr Montaslrm
et par *on confrère britannique, le
Dr .Audrew »
« Mattias. a ajouté le Docteur Ro*
sel, e*t atteint d’une lèpre lul
l’interruption du traitement qu: lu*
était appliqué quotidiennement 'Irai
ferrie/ii aux sul/iho/i's) p*sjl faire
craindre une rechute. Celle-ci du
re«te, ne pourrait surxenir que dans
un laps de b mps a**ez long ».
(Suite en sixième page)
Pour la troisième fois depuis
son intronisation le 3 février 1946
S Exc. Mgr Perrin a eu la joie et
l’honneur de voir élever à l’epis-
copat un membre de son c e ge
11 a sacré déjà en sa cathédrale
d Arras, le 11 octobre 1949 Mgt
Joseph Chappe. évoqué du Puy-
en-V’eîay. et le l* r mai 1950. son
auxiliaire. Mgr André Parer ty
évêque titulaire de Sitifis
L évêque élu de Valence Mgr
Georges Heughebaert. est ne a
Guarbecque, doyenné de Liilers le
24 novembre 1899 II fut ordonné
prêt, e le 17 avril 1925 Après avoir
été étudiant à Rome, il fut nom
mé professeur à St-Vaast de Be-
thune le 12 octobre 1926 Dès >e
23 avril 1927. il entrait dans le
ministère paroissial comme vicai
re à Notre-Dame de Calais Le 19
septembre 1935. il était rommé a
la cure de Beaurains. poste qu il
devait quitter après moins de neuf
mois, pour devenir, le 11 juin 1936
doyen de Frévent. Il est chanoine
honoraire d’A.ras depuis le 4 *ep
tembre 1945
Nous prions Mgr Heughxbfcrt
d’agréer nos très respectueuses
félicitations. Nous recommandtw»
aux prières de nos lecteurs son
ministère épiscopal
Nous nous réjouissons de l’hon
neur que f ' choix fait rejaillir sur
1 Eglise d’Arras, sur son Evêque
vénéré et sur tout son clergé.
LE PRESIDENT TRUMAN
NE SE REPRÉSENTERAIT
PAS EN NOVEMBRE
Washington. 8. — M. Franck
Mckinney. chef du Comité Natio
nal du parti démocrate, aurait de
mandé que le nom du Président
Truman ne soit pas inscrit comme
candidat du parti démocrate aux
électiors préliminaires oui auront
lieu le 18 mars dans le Minnesota,
déclare-t-on dans les milieux pn
Utiques de Washington.
Avant de faire cette suggestion
aux chefs du parti démocrate du
Minnesota, M. Mckinney avait
cor suite M. Truman. Cette nou
velle s’ajoute aux bruits — non
confirmés — que M. Truman au
rait décidé de ne pas se représen
ter au mois de novembre prochain
Une conduite de gaz
^i
éclate en Moselle
HBn
Sept morts, dont une mère
et ses quatre enfants
Metz. 8. — Mardi matin, à 2 n.
30. la conduite de gaz reliai t le*
usines de Moyeuvre à Hayange a
éclaté dans le village de Range-
vaux.
Le gaz s est infiltré dans les ha
bitations et a surpris les habitants
en plein sommeil. Sept personnes
à demi-asphyxiées ont été trans
portées à l’hôpital. Il y a sept
mort* dont une femme de 45 ans
et ses quatre jeunes enfants.
Ernest CAUDRON E
Ëimiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiir.
LE DIRECTEUR DU GOKSEIL
DE LA DEFENSE NATIONALE
EGYPTIENNE
ECHAPPE A UN ATTENTAT
Le Caire. 8 — Le général Hus
sein Sirry Amer, directeur du
Conseil de la Défense Nationale,
a échappé à un attentat Plusieu s
ir connus ont tiré sur lui sans l’at
teindre. alors qu’il rentrait chez
lui en auto.
Le chauffeur a été blessé
D’après le général, les auteurs
de l’attentat seraient deux offi
ciers de l’armée égyptienne, dont
l’un. Moustapha Kamal Sedki. a
déjà fait l'objet d'une inculpation.
M m
entendant son plus jeune enfai.t
gémir dans son lit. Elle se leva et
comme l'enfant lui paraissait avoir
des convulsions, elle alla éveiller
un voisin, M. Wagr.er, qui tenait
un café juste en face de chez elle,
et. de là, téléphona à son mari,
qui travaillait de nuit dans les
usines de Hayange. et lui deman
da d'appeler un médecin.
M. Becker anr.onça qu'il arri
vait aussitôt à bicyclette, mais de
manda a sa femme d essayer de
trouver de son côté des secours.
Le cafetier s’efforçait également
de joindre un médecin par télé
phone. tandis que M me Becker
rentrait chez elle pour retrouver
1 enfant malade et lui donner des
soi r s.
Quelque temps plus tard. M
Becker arrivait chez lui et voyait
sa femme entourée de ses enfants,
tous inanimés. Dans la maison ré
gnait une forte odeur de gaz et un
sifflement caractéristique M Bec
ker sortit aussitôt pour chercher
de l’aide, et avec le concours de
M. Wagner et de ses enfants, i]
sortit les corps à Fair libre
(Suite en sixième page)
dS’eét-ee paA ont te aoiâ ?
V n l fs mil rrnuoy rtno ta t n nnn n ri V) ce* ri S Km re r A f —
Vai/s qui crouez que le Japon a dû ses déboires d la guerre inaugurée
par l'attentat de Pear I Harbour. il faut reviser vos souvenirs.
Car Joseph Staline vient d'adresser ses vœux au peuple japonais t tombé
dans le malheur par suite de l’occupation étrangère ».
Le maréchalissime soviétique lui t souhaite un succès total dans son <
courageux combat pour l’indépendance de sa patrie.
On se rappelait qu'en pleine guerre. M. Mafsuoka, retour de Berlin,
allait signer d Moscou un pacte qui servait de réplique au pacte germano-
soviétique On se rappelait que t’U.R.S.S. retarda jusqu’d l’ultime minute la
déclaration de guerre à Tokio
Mais de l d d faire retomber sur les Américains les conséquences de la
capitulation japonaise, il y avait une telle distance que « l’Humanité » a
cru bon de prendre des précautions. Elle insère le message du chef géniab^
« sous réserve d’erreurs de transmission ».
A bientôt le message au Reich victime du militarisme occidental
Au fait, en cadeau de Nouvel An, pourquoi Staline ne restituerait-il,
pas au Japon Sakhaline. les Kouriles... votre même la Corée Cette géné
rosité cadrerait avec ries respects » fsic) exprimés par le potentat dui
Kremlin d son correspondant. M Kiici Ivanoto. rédacteur en chef de
l’agence japonaise Kyodo.
PIERRE. PAUL. JACQUES ou JEAN.
Record d'endurance
au piano : 220 heures
La planiste allemand Heinz Arntz
a battu le record d'endurance en
jouant san» interruption pendant
220 heures dans un cale de Hagen,
en Westphalie.
venu pour accomplir une « petite
performance • de S0 a 100 heures, il
aprit que l’anglais -âmes Stricrand
avait tenu pendant I0S heures. Il ré
solut alors de poursuivre son effort
Au cours des neuf Jours *| neuf
nuits qu'il a passes au clavier, Heinz
Arntz a fumé environ un millier de
cigarettes, bu i kgs de café et suce
ISO rouleaux de bonbons a la men
the, en dehors des repas composes de
sandwichs*.
EN QUATRE LIGNES
x\\
* CONGRES POLITIQUE. — l.f*
Independan!» et Fax «un* organisent,
les 4. 5. et 6 mars prochain. îles
Journées nationales d étîntes.
* RETOUR D'INDOCHINE. — Le
paquebot • Pasteur • est arrivé A
Marseille ramenant en France i jrfX»
militaires rapatrié*
* OU COTON HOUK L'ESPAGNE
La Banque imnort-Export a ouvert
un crédit de douze militons de
dollars à l’Espagne pour acheter du
noton aux Etats- Unis.
* SELON RADIO-PEKIN, 8 F-S'i
américains auraient IA> hé 14 bom
bes «ur la pare d* Trhtang, dans le
nord-est de la Chine.
* LE GENERAL JUIN et la délé
gation militaire française ont quitté
I aérodrome d’Orly à -21 h a desti
nation de New-York.
♦ CREVE EN EGYPTE. — 1-es S> n
«Beats des ouvriers du canal de Suez
annoncent que le travail reprendra
ce mercredi. Fne grève symbolique
d une heure seulement sera doréna
vant observée chaque Jour.
* * *
La tente de Pan Mun Jom
Un des rares exemples de coopéra
tion entre oommunietee et membree
de» Nations-Uniee vient d'être four-
ni a Pan Mun Jom, maie eur un
plan purement matériel.
La tente dans laquelle siège le
sous-oomite discutant de la question
de» prisonniers a até remplaces, don-
nant l occasion d’une operation . con
jointe ». Les communistes fourme-
»ent les tente» ou se déroulent les
pourparlers. Cslle ou siégeait le co
mité du Point 4 était mal adapiee
aux rigueurs rte l'hiver eoreen et les
délégués des deux camps se plai
gnaient rtu froid et du mauvais
eolairage.
Les communistes la remplacèrent
donc par une belle tente d etat ma-
Jor toute neuve el, suivant les prin
cipes en vigueur depuis le début de
la conférence, les Nations-Uniee four,
nirent l'ameublement, le chauffage
ci «'éclairage.
«.e* observateurs a Pan Mun Jom
toujour. a l'affût de la moindre In-
oioation permettant d’augurer ot
I avenir de la oonterence. te sont
abstenus d'inlerpreter cette action.
L'érection de la nouvelle tente indi
que, selon eux, non pas que la con-
fereneo va durer plut eu mains
longtemps, mais que les delègue*
craignent les courants d'air.
= LE MONDE ET SON TRAIN
La chemise de soie américaine
par Jacq ues ROISEL »
__ ES réactions américaines à l’annonce de la visite
ATI de M. Churchill sexpliquent par une vieille
Il superstition d’outre-Atlantique qui veut que, si
MMLdàé minable soit-il, un Anglais arrivant aux Etats-
Unis ne regagnera son pays que revêtu de la chemise de
soie de son hôte. Tous les républicains et une bonne partie
des démocrates ont en somme témoigné par leurs réflexes
de défense qu'il régnait encore chez eux un certain com
plexe d’infériorité à l’égard de la mère patrie, — aban
donnée depuis cent cinquante ans —, et de M Churchill
en particulier. M. Attlee n’était qu’un modeste chef de
bureau devenu Premier Ministre. M. Churchill est I ami
du président Roosevelt, le descendant de Marlborough, le
fils d’une Américaine. Trop de « légendes » pour un seul
homme...
Aussi M. Churchill a-t-il eu soin de prévenir ses
compatriotes qu’ils ne devaient pas s attendre à le voir
ramener des montagnes. Il s’était donné des allures à la
fois bénignes et conformes à son personnage pour rassurer
les Américains. V est-il parvenu ? Il serait en tout cas
bien étonnant qu’il rapporte la chemise de soie américaine
Est-il d'ailleurs parti a sa conquête ?
Il n’y a pas d’ordre du jour précis à ses conversations
avec M. Truman. Celui qu’on a donné ici et là n’est autre
chose que l'énumération des problèmes qui agitent le
monde : rapports économiques Est - Ouest, Iran, Egypte,
haut-commandement du Moyen-Orient, réorganisation du
traité Nord-Atlantique, participation allemande à la défen
se de l’Occident, questions atomiques. Choses accessoires
dans une certaine mesure, le nœud des entretiens devant
être vraisemblablement la situation économique de la
Grande-Bretagne. Et certains journaux anglais croient pou
voir annoncer que le principe d’une aide de 300 millions de
dollars à l’Angleterre serait acquis. La nouvelle semble
prématurée.
Plus étonnante parait être la conception attribuée au
Premier Ministre quant aux rapports politiques anglo-
américains. On lui prêtait l’intention de défendre la thèse
de l égalité des deux pays, les Etats-Unis ayant la puissance
matérielle, la Grande-Bretagne l’étendue de l’influence et
le relatif prestige de l’aînesse. Or M. Churchill serait reve
nu à une théorie plus nuancée où l’arrière-pensée d’une
I concurrence serait remplacée par la nécessité d’une coopé
ration anglo-saxonne réduisant l'Europe au rang de satellite
L’un et l’autre pays ont besoin de la coopération
volontaire de l’autre. Dans l’immédiat, ce sont surtout les
Anglais qui la réclament de la part des Etats-Unis : si Suez,
l’Iran, la Méditerranée, la Malaisie devenaient des motifs
de défense commune au lieu d être le siège d’oppositions
sournoises d’agents locaux, la Grande-Bretagne rétablirait
sa situation sans qu’il lui en coûtât trop
Mais Washington réplique que le marché ne peut
être unilatéral. Si les Etats-Unis épousent plus fidèlement
les thèses anglaises au Moyen-Orient, il faudra que la
Grande-Bretagne et le Commonwealth apportent désormais
au système d'Europe Occidentale une adhésion qui soit
plus qu’une simple association de principe
Encore doit-on ajouter que le Département d’Etat
n accepterait pas telles quelles les revendications anglaises
au Moyen-Orient. Il faudrait que M Churchill là aussi fit
des concessions pour permettre aux pays arabes de parti
ciper au pacte de défense du Moyen-Orient.
Les éléments respectifs du marchandage sont assez
hypothéqués Comment pourraient-ils être acceptés si la
Grande-Bretagne doit être la perdante ? On peut présumer
que si M Churchill doit repartir sans emporter la chemise
de soie de son hôte, celui-ci ne lui ôtera pas l’un des
uniformes de fantaisie que le Premier Britannique aime à
revêtir selon les circonstances.
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