Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-24
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Type : texte texte
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Langue : français
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Description : 24 juin 1929 24 juin 1929
Description : 1929/06/24 (Numéro 174). 1929/06/24 (Numéro 174).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2007
JOURNAL DES DEBATS DU LUNDI 24 JUIN 1929
permettant de repartir les risques, ce qui,
pour les actionnaires, est un grand clément
de sécurité.
Dans,une allocution très applaudie, le pré-
sident de cette Société très prospère a
exposé les raisons du déficit de la balance
'commerciale de la France prix de l'indus-
trie trop chers par suite de prix de revient
trop élevés et du manque de main-d'œuvre.
II a montré également quelles seront très
probablement ]es conséquences de la loi sur
les assurances sociales augmentation du
prix de la vie, paralysie du commerce d'ex-
portation, chômage, et fait connaitre toutes
les mesures de prévoyance qui. depuis de
longues années, ont été prises par le Conseil,
en faveur du 'personne! des Etablissements
Hutehi.nson.
Banque França!se de FAfnque
L'assemhlée généra'le ordinaire du 20 juin
J020, à laquelle 59.24.1 actions étaient repré-
sentées, a approuvé les comptes de l'exercice
1028, se soldant par un bénéfice net de 3 mH-
lions 807.470 francs.
Le dividende brut a été fixé a
35 francs 'par action entièrement libérée
avant le i" juillet 1028.
27 fr. 7084 par action des émissions de
1025 et 1026, et
24 fr. 0625 par action de l'émission J027,
entièrement libérée au i" août !928,
payable, à .partir du I" juillet !020, sous dé-
duction des impôts contre remise du cou-
pon n° 20.
Le rapport fournit des indications sur la
situation économique présente des colonies
;de l'A. E. F. et de l'A. 0. F.
Le président a fait ressortir la progression
des chiffres du bilan des premiers mois de
l'exercice en cours et rappelé que la Banque
était arrivée à sa 25* année d'existence, dans
des conditions qui permettent d'augurer favo-
rablement de son avenir.
Opérations de la Caisse d'épargne
et de prévoyance de Paris
Maximum 12.000 francs
Versements reçus de ~775 déposants, dont
641 nouveaux 4.920.622 fr.
Remboursements à 3.269 déposants~ dont
454 pour .so!de 4.789.125 fr. 01.
Rentes et obligations des chemins de fer de
t'Etat achetées à !a demande des déposants
pour un capital de 56.257 fr. 99.
RECETTES DU CANAL DE SUEZ
Le 22 juin 3.190.000 francs français
Ze G
WtNCBKT PtGNOT. !mtftfef!e du .~en~ < t?. BtM <
DERNIÈRE HEURE
_iÙ:,¡'¡~ mem-
UN~C~ANDB~ST~TYONF~t~~
L.~s f~t~s dL~ V~~cLuLU
Départ du Président de la République
Le Président de la République est parti ce
matin à 7 heures pour 'se rendre à Verdun,
où JI va assister à l'Inauguration du monu-
ment de la Victoire et à la célébration de la
renaissance de la ville.
Ont pris pla'ce dans le train presidentie}
MM. Paul Doumer~ Raymond Poincaré, Paul
Painlevé, ministre de la guerre; Pierre For-
geot, ministre des travaux publics; André
M!aginot, ministre des colonies; Louis Lou-
cheur, mini'stre du travail; le général Lasson,
secrétaire .général militaire de la présidence
de la' République; MM. de Fouquières, di-
recteur du protocole; Georges Michel, direc-
teur du cabinet du président de la Républi-
que Rpcq~ères, conseiller d'Etat, secrétaire
général du ministère de l'intérieur, directeur
de la Sûreté .générale.
M. Fernand Bouisson, président de la
Chambre des députés, parti en automobile,
rejoindra le président de la République à
Verdun.
Un train spécial, organisé par la' Compa-
gnie de l'Est, est parti quelques minutes
avant le train présidentiel.
Ont pris place dans ce train pou'r se ren-
dre à Verdun l'ambassadeur de Pologne, les
ministres de Yougoslavie, Portugal, Chine,
Esthonie, 'Grèce, Roumanie, Monaco, le re-
présentant de l'ambassadeur de Grande-Bre-
tagne, le général Dubois. représentant la Bel-
gique M. Halley, représentant les Etats-
Unis le capitaine de vaisseau Radicali di
Marmorio, représentant l'Italie un grand
nombre de membres du Parlement, I&.prési-
dent du conseil général de la Seine, le prési-
dent du conseil municipal de Paris, avec cinq
membres de chacune de ces deux assemblées,
ainsi qne le .général Noilct, ancien ministre
de la..guerre, et de nombreux officiers géné-
raux..
L'arrivée
Verdun, le 23 juin. Ce matin, des servi-
ces religieux ont été célébrés à la cathédrale,
au temple protestant et à la synagogue.
Le train présidentiel, qui a été précédé du
train des ambassadeurs et des parlementaires,
arrive à 10 h. 40. M. Gaston Doumergue est
salué a sa descente de wagon' par M. Magi-
not, ministre des colonies; le maréchal
Pétain, qui fut, au moment décisif, l'âme de la
résistance; le général Chrétien, qui comman-
dait en février 1916, aux avancées de Verdun,
le 30° corps, qui soutint les premiers chocs;
le général Lacapelle, commandant la 6* ré-
gion, gouverneur militaire de Metz; le géné-
ral Bordereau, gouverneur militaire de Ver-
dun MM. Magny, préfet de la Meuse; Cam-
,pron, sous-.préfet de Verdun; Schleiter, dé-
jputé, maire; Lecourtier, Pol Chevalier, séna-
teurs Taton-Vassal, Didry, députés de la
Meuse.
M. Gaston Doumergue passe en revue la
compagnie qui rend les honneurs sur le quai,
devant la cour de la gare..
Le président de la République, les membres
du gouvernement, le maréchal Pétain, les
parlementaires, les diplomates et toutes les
personnalités faisant partie du cortège offi-
ciel. prennent place dans des voitures, sur la
place de la gare.
La population de Verdun est aujourd'hui
considérablement accrue. Une foule immense
se presse derrière les troupes actives, et )es
anciens combattants s'échelonnent, avec leurs
drapeaux, sur le parcours de la gare a l'hô-
tel de ville. Les maisons et les rues sont
richement pavoisées aux couleurs françaises
et alliées.
Par l'avenue Garibaldi, les rues Sa'int-Paul,
Maxel et Beaurepaire, le cortcge arrive a
tl h. 15 à l'hôtel de ville.
A t'Hôtet de ViHe
Dans la vieille maison commune, bel hôtel
du xvM* siècle qui, par miracle, n'a pas trop
souffert du bombardement, où sont gardées,
comme des reliques précieuses, les décora-
tions et témoignages d'admiration de toutes
les puissances alliées de la. grande guerre et
où sont exposés les originaux des ordres du
jou'r des grands chefs militaires français, a
lieu la réception des autorités civiles et mili-
taires, dont M. Gaston. Doumergue s'acquitte
avec sa bonne grâce et son affabilité coutu-
mières.
Le président de la Republique s'entretient
notamment avec le cardinal Hinet. archeve-
aue de Besançon; Mgr Ginisty. évoque de
OPP~C~M ~fJWSTB~B~S
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7. rue d'Enghien; Detis, av., 24, bd St-Denis;
Kastler, notaire, 116 rue du Saint-Honore.
Verdun; Mgr Rémond, aumônier général; le
colonel Raynal, 'qui commanda.' le fort de
Vaux.
Le président de la République assiste en-
suite à la séance extraordinaire du conseil
municipal.
Le maire donne lecture d'une délibération
par laquelle le droit de cité est confère à
M. le Président de la République française en
'exercice, avec le titre de « citain de Ver-
dun >. Ce titre sera et restera attaché au titre
m'ême de Président de la République et appar-
tiendra successivement à tous les titulaires de
celui-ci.
Le maire de Verdun est chargé de l'exécu-
tion de cette décision dont ampliation revêtue
du grand sceau de la ville sera remise au chef
de l'Etat..
La lecture de la décision du conseil muni-
cipal est accueillie par de chaleureux ap-
plaudissement.
M. Gaston Doumergue dit alors
Je suis infiniment heureux d'être reçu à
mon. arrivée par le conseil m-unicipal dans
l'hôtel de ville qui rappelle le passé, les de-
sastres, les malheurs d'il y a quelques années
et qui est en même temps le témoi'n de la
renaissance de la cité.
Rien ne pouvait me toucher davantage que
l'hommage qui vient d'être rendu par Je con-
seil municipal. Interprète de tous les habi-
tants de la ville, à la patrie française, que ce
témoignage de respect pour le président de
la République. Comme Français, comme pré-
sident de la République, je vous remercie,
Messieurs, de tout mon coeur.
Le drapeau de la Ville de Paris
M. Doumergue à assisté ensuite à la remise
d'un drapeau oS-crt à la ville de Verdun par
la m-unicipalité de Paris. M. d'Andigné, pré-
sident du conseil municipal de Paris, .a pro-
'noWé"unc"'coWte 'et émt)uvante"al!ocNtion.
Il a dit notamment
En se retrouvant devant Verdun, frater-
nellement mêlés aux so'dats de Lorraine, nos
Parisiens ces <: fortes têtes s', mais ces
braves coeurs ne se sentaient d'ailleurs
nullement dépaysés.
Depuis bien des années, nos services de
recrutement n'avaient-Ils 'pas pris l'habitude
d'atïectcr a la région de l'Est nos petits
conscrits parisiens De sorte qu'au jour de
la mobilisation, les troupes de couverture,
chargées de protéger Nancy. Tout et Ver-
dun, étaient, pour une grande part, compo-
sées de soldats de Paris.
Ainsi. Paris devait, dès le début de la
guerre, défendre Verdun avec le meilleur de
soi-même, avec les poitrines de ses fils. Moins
de deux ans plus tard, par un de ces brus-
ques renversements dont la guerre a le se-
cret, Verdun devenait le rempart de Paris.
C'est sous ses murs illustres que se brisèrent
tes illusions du Seigneur de la guerre, de
celui qui avait espéré défiler sous l'Arc de
Triomphe.
En souvenir de ses fils héroïques tombés
sur ce sol sacré pour la défense de la patrie,
en souvenir de la victorieuse résistance qui,
notre capitale, en .signe de fraternité, de re-
connaissance et de respect, Paris a résolu
d'offrir un drapeau à Verdun, Paris confie ce
drapeau à Verdun, porte-drapeau de la
France.
Des paroles cordiales sont échangées entre
MM. d'Andigné et Schiciter, maire de Verdun.
LE BANQUET'
Le cortège présidentiel se rend ensuite a pied
au marché couvert, où est servi un banquet d'un
millier de couverts. Sur le court trajet de l'hô-
tel de ville à la sa)!e du banquet, une foule en-
thousiaste acclame le président déjà République
et les hauts personnages qui l'entourent.
La salle est décorée 'de faisceaux de drapeaux
alliés et de grandes draperies tricolores.
A:i dessert, M. Schleiter, député, maire de
Verdun, remercie de leur présence le chef de
l'Etat, les ministres et les membres du corps
diplomatique.
Puis, le président du conseil prononce le dis-
cours suivant
Discours de M. Po!nearé
Monsieur le président de la République,
Je suis heureux d" vous souhaiter la l'ienve-
nue. au nom du conseil général de la Meuse.
dans cette ville de Verdun, qui m'a conféré,
immédiatement après la paix, le titre de « ci-
tain s-. Vous la trouvez aujourd'hui en pleine
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renaissance. Il a fallu dix ans pour cicatriser
ses blessures, mais la voici maintenant recons-
tituée, bien vivante et justement fière des glo-
neux services qu'elle a j-endus à la France.
Naguère encore, lorsque venaient ici, de tous
les points du monde, des voyageurs curieux de
contempler les champs de bataille où s'est dé-
cidé le sort de l'humanité, ils ue voyaient plus,
dans la vieille place ou s'est brisé le flot des
armées adverses, que des murs écroules et des
amas de décombres. Dans les environs mêmes, à
où il y avait autrefois des villages florissants,
des terres fertiles, de belles forêts, ils ne trou-
vaient plus que des landes stériles, des espaces
nus, un sol pierreux, aride, inégal, privé d'hu-
mus, criblé d'obus.
Le temps a passé et la nature, comme les
hommes, a patiemment accompli son travail de
fCstauration. Certes, il restera, autour de Ver"
dun, des étendues désertiques et plusieurs des
communes mortes dameureront ensevelies. Mais
ces terrains bouleversés, où sont tombés tant
de projectiles et où tant de sang a été répandu,
se recouvrent peu à peu de végétation et de
verdure, et la cité victorieuse est aujourd'hui
ceinte d'une large couronne, dont l'aspect pré-
sente moins de tristesse que de sévérité.
Souvenirs tragiques
Monsieur le président, vous. faisiez partie du
gouvernement de la République aux heures les
plus émouvantes et les 'plus douloureuses de la
guerre; vous êtes venu, au lendemain de )a
première bataille de la Marne, visiter les ré-
gions qui avaient été envahies pendant la re-
traite de nos armées, et vous avez été témoin
des souffrances de nos populations.
La ville de Verdun est alors restée debout, a
son poste de sentinelle avancée, mais elle a été
serrée de près par l'ennemi, qui a cherché à l'in-
vestir par le Nord, par la Woëvre et par l'Ar-
gonne, et qui, plus tard, le 21 février 1916, a
massé devant elle des forces écrasantes et a
essayé de l'écraser sous le feu de son artillerie
lourde.
Les habitants de la place et des villages voi-
sins ont dû quitter leurs foyers dévastés et de-
mander asile à des compatriotes moins éprou-
vés. Pendant plusieurs mois, la place, privée
de ses meilleures lignes de défense, a été à la
merci d'un succès imprévu des assaillants. Elle
n'a dû son salut qu'à l'indomptable courage des
troupes françaises, qui sont venues, tour à tour,
combattre sous ses murs et qui ont successive-
ment repoussé de formidables assauts, jusqu'au
dernier, le plus redoutable de tous, celui, du -23
juin 1916, déclenchée sur la rive droite de la
Meuse et arrêté seulement après la prise de
l'ouvrage de Thiaumont, aux abords de Froi-
deterre. C'est de cette 'bataille libératrice que
Verdun célèbre chaque année l'anniversaire.
Nous vous remercions, Monsieur le président,
d'avoir bien voulu vous associer à cette com-
mémoration. Votre présence donne à cette fête
périodique 'toute la grandeur d'une solennité
nationale.
Le rôle de Verdun
Il y aura dans quelques jours dix ans qu'a
été signé le traité de Versailles. La ville de
Verdun n'était pas étrangère à la victoire qu'il
consacrait. La magnifique défense de la région
fortifiée avait permis à tous les alliés de tra-
vailler, avec une activité croissante, à la fa-
brication du matériel de guerre. Elle avait laissé
à la Russie le temps d'engager de nouvelles
offensives, à l'Italie le temps de préparer l'at-
taque de Gorizia. aux troupes franco-britanni-
ques le temps d'entreprendre les opérations de
la Somme, à l'armée d'Orient le temps d'outiller
et de concentrer ses divers éléments dans la
péninsule balkanique.
Elle avait, en outrer représenté, aux yeux de
tous les peuples, un immense succès moral de
la France combattante elle avait fait claire-
ment apparaître a des nations encore neutres
la fermeté et la constance de notre volonté de
vaincre, ainsi que le premier déclin de nos ad-
versaires elle avait, contribué à éveiller, jus-
que dans les deux Amériques, des sympathies
qui nous avaient peu à peu valu de nouvelles
alliances.
Lorsque les Etats-Unis notamment se sont
rangés à nos côtés, la guerre sous-marine a
été,' 'sans doute, le motif principal de leur
intervention, mais l'opinion qu'avaient donnée
de la France à tous les pays des combats
comme ceux de la Marne, de l'Artois, de la
Somme, 'de Verd'un n'avaient pas été sans
innuencer une détermination dont allait, en
grande partie, dépendre le sort de la guerre.
Verdun avait certainement été, devant l'Amé-
rique, la caution la plus éclatante de nos gran-
des vertus nationales.
AiMsi bien, la plupart des chefs d'Etats
alliés ont-ils tenu à venir, pendant le cours
des hostilités, saluer cette ville-martyr, visi-
ter la. citadeH-e et parcourir les environs de
la place. C'était .pour chacun d'eux une sorte
de pèlerinage patriotique et ils ne cachaient
pas l'émotion, qu'ils ressentaient à s'incliner
devant l'Illustre cité et à voir la zone dé-
solée de terre lorraine qui entourait ses
vieilles murailles.
Dans la vilte ressascitée
Vous voici, à votre tour, Monsieur le Pré-
sident, dans cette ville ressuscitéc. La popu-
lation qui vous y accueille a cruellement souf-
fert. Mais ses épreuves n'ont ni altéré son
caractère, ni bouleversé ses traditions. Elle est
MOGMMNE CES SPECTACLES
du 23 juin 1929
7'~E~T'MS
Opéra (8 h.). Faust.
Opéra-Comique (8 h.). La Vie de Bohême.
Comédie-Française (8 h.). Le Mariage de
Figaro.
Odéon, Clôture annuelle.
Ambigu (9 h.). La Garçonne.
Antoine (8 h. 45). La Fleur d'oranger.
A~ollo (8 h. 45). Le procès de Mary Da'
gan.
Atelier (9 Ii.). Isa Kremer.
Athénée (8 h. 45). Ça!
Avenue (9 h.). Prise.
BbuHes-Parisiens (8 h. 30). F!oss!e.
Capucines (9 h. 15). Claude.
Caumartin (8 h. 45). Les Egarés.
comédie des Champs-Elysées. Relâche.
Daunou (9 h.). La Femme au chat.
Déjazet(8h.45).–Une femme qui flambe.
Edouard-VII (8 h. 45). Arsène Lupin.
Fémina (8 h. 45). Le Roi boit.
Folies-Wagram (8 h. 45).- Déshabillez-vous.
Gaîté-Lyrique (8 h. 30). Les Saltimban-
ques.
Grand-Guignol (8 h. 50). Les Pantins du
vice.
Gymnase (8 h. 30). Mé!o.
Madeleine (9 heures). Le Train Fantôme.
Marigny (8 h. 45). A la mode de chez
cous.
Mathurins (9 h.). Sun Up.
Michel (9 heures). La Rolls-Royce.
Michodière (9 h.). La Vie de Château.
Mogador (8 h. 45). Rosé-Marie.
Nouveau-Théâtre (8 h. 30). Le Grand Mo-
gol. l
Nouveautés (8 h. 30). Elle est à vous.
Palais-Royal (8 h. 30). L'Attachée.
Porte-Saint-Martin (8 h. 45). Le Maître
de forges.
Potiniere (9 h.). Banco.
Renaissance.– Relâche.
Sarah-Bernhardt (8 h. 45). Ces dames aux
chapeaux verts.
Scala (8 h. 45). En Bordée.
Studio des Champs-Elysées (9 h.). Maya.
Th. Broadway (8 h. 45). Couchette a* 3.
Théâtre des Champs-Elysées (9 h.). Opé-
ra américain. Chirurgie.
Théâtre de Paris (8 h. 45). Marias.
Théâtre Saint-Georges (8 h. 30). Les Man.
geurs d'hommes.
Trianoa-Lyrique (8 h. 30). La Favorite.
'Variétés (8 h. 30).–Topaze. -°"
SPi:CrACZJE5D/VjE~S
Ambassadeurs. IV* Ambassadeurs-Show.
Casino de Paris (8 h. 30). Paris qui charme
Cirque Géant Gleich (174, avenue de Clichy).
Jeudi, samedi et dimanche matinées.
Cirque d'Hiver. Clôture annuelle.
Empire (8 h. 30). Dante, ballets Malatzoff,
etc.
Folies-Bergère. De la FoHe pure.
Luna-Park (matinée et soirée). Attrac*
tions, Dancing.
Moulin-Rouge (9 h.). Black Birds.
Palace.- Raque! Meller < Paris-Madrid
restée ce qu'elle était avant la guerre. Ce n'est
pas ici, ce n'est pas en Lorraine, qu'on a jamais
pu souhaiter um commit 'sanglant entre deux
nattons voisines. On n'oubliait rien .mais,
même pour aasttrer le retour de la justice, on
se serait gardé de rien faire ou de rien dire
qui pût amener urne connagration. On savait
que, dans te cas où la paix serait troublée,
les habitants d-e cette contrée seraient les pre-
mières victimes désignées par la fatalité. On
savait que la belle vallée où est assise la
ville de Verdun serait exposée à devenir le
théâtre des plus terribles bataille?. Mais plus
on désirait éviter la. guerre, plus on voulait
que si, datgré nous, elle éclatait, elle se ter-
minât par la victoire et par la réparation de
nos droits violés; et c'est pourquoi, lorsque
l'eimemi s'est rué sur la place de Verdun, elle
a/tout de sMte, crié à Ja France; <: Fais-înoi
conrumce! Ils ne passeront pas! p
Les conditions de la paix
Aujourd'hui, plus que jamais, les habitants
des Marches lorraines, qui viennent de subir
une fois de plus l'es horreurs de l'invasion,
sont passionnément attachés à la paix.
Afat~ / ~M~tf M~.f-fofPM QM~ C/tOCWM t'ttt~e~ 0 WtO-
~tf~'f,- ils î/C~~Ot (i!<~ ce JOt't MtM solide et
d!«'a&~ ~MtHtc.
~My~t ME f0~t/')'06Het la .KC'Mftfc. Pottt~M d~if <7M~ les tM!tM
J'O~t~ <'M/'<'C JOtO~ ~oy<~y d 'fnH~)tc'M< (H'Ott Mt~~tt~M gM~ !/[~Ht de
ft.tT f'f.r/'c~'tM'c Mt<('r<;Mt ont MKOMr~/tKt, ~OtM!~t)' le PfMt<~K<,
fA~ttKMff de VO! ~CC~Otf se d~C/0'l~'O~t sa-
h'y/O~C~ e< ~y~T'OMt OM /')'emMy ~NM~ ~O~Mt OM'M'i'f /a /'0t'.)' et de la C0ttf~ ttKtf~
~~Hc.
Il m'est agréable de pouvoir en leur nom
vous donner cette assurance. EUes connaissent
votre ardent patriotisme. Elles savent avec
quelle sûreté de jugement, quel tact, quelle
dignité vous exercez votre haute magistrature.
Elles ont, comme leurs élus, le désir unanime
de vous faciliter votre lourde tâche. Elles sou-
haitent, qu'en ce jour, vous ayez trouvé, au
milieu 'd'elles, u'm réconfort et u'n encourage-
ment.
Laissez-moi boire, Monsieur le Président, à
la France républicaine, à la Fr'ance u'neet indi-
visible, dont vous êtes la persomtHica.tion res-
pectée..
Discours de M. Doumefgue
M~~t~M~
PûM)' dOMM~ & la fête C~M 23 ;'MtM le CO~OC~~
~'M::C <: JO~M)H'j't0)t ~C ce <7?'OM~ .ïfT'tt~'Mf pays QM? ~OM.f
fMjPotttCf!~ la ville de Fe~Kn a fOJM 0 y OMO~f
J'MM. /OfOK ~e~)MMCOM/C~ttMt 0 ~OM ~MtO' Ma~t~ffO~ ~Jt ~.)'~C!f~
droit de rt'~ a'~cf titre de <: <Je JM~ ~iir d'être ~«tte~~ct~ defOtf CM t'MM ~a):< qtf't~ ~~ront ~fo/otMf~wc):<
des ~MttMt~X~ (y«t ~a ~Mt ont tM~t~f.
Ce -MM< des ~~nftm~M~ de MM ~Mftfof~ de .fO/t~tKt a~~07'f~)i< ft /ft Ci/C MtCM~r~ 0!)!rt ~S )'a/
pelé le COJt~~&'OM~ de sa ~C~tOM, < COMfOM~ MM~ftC/
g!(t /!ft a ~C~WM de ffMo!<~e Mfi<7 ~O~ de plus
La ffaMCC, elle aussi, est /M~. <~ ~f.fattf~ /'~a /t~ne de défense, car c'est .nM* ce bastion
g;('< a ~'M off~~CT' et &W~ après «Me &a~a:f
~Mt o fait rage /'c~aMf de longs MtOt~ et à la-
tous .fM CM/an~ JOK~ les a<'MtM~ /a poussée /or-
MMWa! ~MM o.f.M!o)t< qui cfoyat~ sa force
we.!M/t/t[~ ~t~~fc, T'o'r .?'o«!r< ~M/a~tf /Mt une largc
î/OtC J'Of /0~<(~~ ~OM~'a!< /'M~f~ ~M~M~M
cœ~f <~c oo~c /'sy~ et CMXr MMOM ~e ~at fMM-
P~~OK~ ces MOM cn<~ /f~ yeM.1' ~M tMOM~~
CM/i~f 0que la PfOMC~ ~Mt~Ot~ /!~aiHaMcc et d'espoir, les /'cn'M sanglantes
(~ ~f! ~?~TtMc ~OT'/tC g«) se /OMO!'t ici Of~ /'OMf
CM/CM, ~OM tM~~C~MfC, sa C'M/Ma~'Ott ~t ~OM
OMMM'.
M. /C /!fMt~<'t!< peler qM~ j'ai fait partie ~OM~c~i~tK~Mt de la
7<)M&H~«C CMA' /t~M)'M les /M émouvantes et
les plus ~ÛK~OMfeMM~ de la ~Keff~.
/ ~<0n< /'tM.MKt CO~t~ ~~MM, ~0 foi dn?M la
M<-~rottf~ la COK/MitC~ que /Mt inspiraient Kp~<'
bon ~rott, coM~f~ MidoM~~a~/c de KOJ ~o~a/j
et la t'a/CMf de ~Kf~ C/j-.
La vie sous les ruines
~C .!a~ OM;'OM~/tKt ~arM! K~'a~'a6~ ~M .MM~csi'r de la M'ftotre ~c ~efOMM:
j'ai t!O~Mmc M. maréchal Pc~)H.
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rable/'f~g«e CM/tfr~MCMt t!OK.f donne /0 MMM~ de
/'ac/tNous MOM~ associons C~rtM de grand CMon cher MaPO~ COMCt~oyf~y à la M<~ de /~Mf M' ~i'FM-atMM
~etse de Me, ~o~Ott)toM /<'«~ /aweMo~etKeKt, de &eHM perspectives d'ac/t~
et de ~ro~ertte.
Mais KOtM fOM/O~M OtMJ! ~KC cette OCtseront ~Ke si, dtMM ~o~eMt~ ~o)~ e/'a~~ce~ c At
France, ~Wt en dM~/MOt~ CMCO~, /M ~rftMM ~M!/M QMt 0)!<
~MC ~Mr ~OK sol ~GH~ d'effroyables dM~Mf-ttOtM
et ~Mt'MC K;CHtC par eKdfOt~ y'M~M'S /La paix et le respect des traités
Pour ~Mf ~rdtOt M'tH~ à redouter MH~
OM~tcw~ dM/7-Mch'oM,– car delle a c~ dM- jfoM df~n< il /aM< gtic M~-f
~ay~ QMe la Ctf!~ .EKro/~ ~MF le M)0t;d~ ~M!
~e;)f tt~fc et progresser don~ tous /f~ do~tOtMM
au milieu d~K~ a~MO~i~c de ~oi.r.
La froHcc républicaine avait doM)!~dernière ~MCr~ MQ4Mt~ /'f<'t~M de ~OK Vt/
oMoc/temeMt à ~a ~o!.v.
A la veille d'être (tMa~Mee et CMM/K~ d'OOMt 1914, elle CM a doMMC d'OM~~ cc/oto~fM et indiscutables gttf /)~MOMM<* aM Mt0!td<
Ke /'o!iMK< MC~r~ ~M doute sa fo/o)t~C!(< COK~<<.
-i: ~M/oM~-d'/tMt plus gM~ ~aniaM ~f. ~~e-
~d~!< dtf C'otMM/ ft~Kt de le déclarer 0~0 ~o
/!a«~ oM~aMtOMttfMCK~ (tf/acAM 0 ~(! /'0t'.f
~M/ ~oy~ ~'(! ~/M~ M~< de A! ~K~f ~!M
/c Mo~ et M~ o//<'r~, e /a /M d~7t0j''~c~a<< d'OM~t f~royeh~ defCct< qplus ~K~ )tOtM la /'QM'ayoft< été les /M~ éprouvés et / !MK~ ayot:~ plus que d'être a~M~ gMc la ~a< ~û~ ~<~K /i'K~ seil, )!e sera ~< < ~CM/ftKCM~ MH beau MO~ )~a~
!<<' ~o/tdc f< dM~a~~ ?'ft~t~ ».
Elle ne /tf< /*t?des traités et par «;t cK~fM~/c df wt~~M~'M de
sécurité et de ~~caxh'oM~ appropriées ~Mt f~):-
dent la ~M~~C tM~OM<& CM <0t<< aK MOtM /);-
nMfc pour ~t«<'OHC'est OK Mtat'M c/tefc/t~ de ces MMMfM et de fe.! précautions
~MC <0aM /'oMt'ot'f ~M TvaMc~ d OM< e?;t/oyc /<~ ~Mt~C gtfC CM C//0?'~ K'OMf pas été !/atH~- ~0!
OMCMKe tM~m~h'OM, sont ~OM~;la c/a:f~oyet d~ / f~M<~o~ dMra&
Z.O /'0t.t', Mf~tCti~ est MK~ COMg!iffc ~Kt f.t'f'
Wt ~Oï/Ot~ COt;tM!«, MMC OC/OM~ égale C/MS ~OM~ /M peuples fK M;~)6 fCM~~
~K~MKF ~'/t tMcr? rat~o)!
Appel à l'union
Z.c ~~o&~ esprit /'at:tYtpaix sera/K~ vite QMC do!M C/tO~MC /!0y~ les ~O/O~ ~Mles ctfoyo~ j'MM/'tf~'OM~ dauaHd~M~~
jLs discorde t~~n'~ft~ est «H<* MMMfaM~ pré-
~tN'ah'OM à la ffM~'OX ~< OK MC!M~ de la paix
tMCOMMt~ le JKM /'OMr ~CH~ft/c entre les /M/
'~OM~ ne .ff~M ~~Mt ~M~~tJ ~Me dMtf~ a~d~Mt-
WCH< 't.'0t' la fraMC~ de ~t ~a~td~ de .M MO&/M <'< de ~t ~~M~rfM.f
~.t-~Mt~/M au MOnd~ /! de cette /'ot.r ~a/M~i' ~'CK< ~M~ cyMr ~M~n~ gift tuera la
~MW.
C~Mt CH e-t'n'M';onf ce t' )'o'tgK~ et p/on'fK.M 0~ de ~frdM)~ ~o~c 'd<'
:<'«~eM~ ~< d~ &<'aK~ d~«t.f ~a ~f))f!'C/)e d~M~O'M ~M~ /'e)t ~M~ COMM!tt<-N; fca/t-
~CfOMt.
y~ vous prie c~fa/fmc)~ de ~fff vos t'~rM a
la ~~o~fn~ au ~OM/iCKf da;M la /'o)'.f dM
~ayy oHtM ~Kt .M sont fait rf/'r~Mte?' /f ~~Mt~O~HftHt'T'M.
coivr~My~~270~
.Djg~DBTTB.s:
LamaniîestatîoN
des anciens combattants
Le cortège
Pps 8 heures, ce matin, d'anciens tombât-*
tants.avec leurs drapeaux, se sont rassembles att
rond-point des Champs-Etysées, à I.'intersectiot)(
de l'avenue Victor-Emmanuel III.
M. Chiappe, préfet de police, Guichard, direc-
teur de la police municipale, Benoît, directeur
de la police judiciaire, ainsi que de nombreux
inspecteurs, étaient .sur les lieux. Au Cours La<
Reine, d'importantes forces de police à pied ei!
à cheval étaient massées. Bientôt arrivèrent
MM. Rossignol et Bioch, président et secrétaird
gênera!-de la Confédération nationale des .corn-'
battants, plusieurs députés et conseNlers tnuni-<
cipaux, ainsi que 'les présidents de diverses as<
sociations et des groupements d'anciens com<
battants.
Apres avcir hésité pendant un certain temps,*
vers o h. 30, le cortège s'est mis en marche,,
drapeaax en tête, remontant vers l'Etoile.
Des manifestants, par leurs cris, essayèrent
alors d'orienter la marche du cortège vers la
droite, c'est-à-dire du côté de )a ptace de la
Concorde, pour aller vers le ministère des!
finances. Un fort cordon de gardes 'barra ator~
l'avenue des Champs-Elysées.
Tout le long du parcours, d'anciens corn*
battants protestent contre l'attitude du gouver-
nement.
Arrivés à t'Etoile, ils contournent l'Arc dd
Triomphe et se dirigent vers 9a SaMe Wagram,
Au dire des services de la préfecture de po-
lice, le nombre des manifestants est de 3.000 en-
viron, se rétpartissant en 240 croix de feu,
650 camelots, et 'Je reste étant constitué par dea
membres de la Confédération des anciens com-
battants, avec plus de 150 drapeaux.
Un incident
Avenue de Wagram, au moment où le cor<
tège arrivait à la salle Wagram, des manifes-
tants protestèrent contre M. Chiappe, préfet de
police, .qui, passant à ce moment, ne se décou-
vrait pas devant les drapeaux des association~
d'anciens combattants. L'un d'eux, 's'approchant
alors du préfet, et ne sachant.pas à'qui. H-avait
aNaire, ~it sauter son chapeau dans le fuissea.u.
Des inspecteurs intervinrent aussitôt et toMt
rentra dans l'ordre.
A la Salle Wagram
Massés avec peine dans la salle Wagram, !e~
anciens combattants protestèrent violemment
contre l'attitude du gouvernement qui les avait
empêchés de se .rendre en délégation à !a pré-
sidence du Conseil.
MM. Bloch, seerétaige généra), et Rossignol,
président de la. Confédération, finirent par ob-
tenir le silence et assurèrent leurs camarades
que la manifestation d'aujourd'hui, 'brisée par
le gouvernement, n'était qu'un prologue à leuf
action future. Ils demandèrent de Ja cohésion et
de l'union entre leurs différent groupements..
M. Henry Haye, député, parla, au nom du grou-
pe parlementaire des anciens combattants Il se
montra partisan résolu de la non-ratif&cation, et
repoussa formellement la politique actuelle d~
gouvernement en cf qui concerne la question
des dettes.
M. RivoHet. parla au nom des mutilés et r<<
formés M. Barbache, au nom de l'Aide et PfO-
tection, et divers délégués au nom des Prison-
niers de guerre et de l'Union départementaJc
des combattants, assurant leurs camarades de
l'union qui existe entre toutes les associations.
Vers il h. 30, M. Bloch fit voter un ordre d*<
jour rédigé en ces termes
Dix mille anciens combattants, réunis sallei
Wagram pour protester contre la ratification
des dettes, qui ne comportent aucune clause de
'sauvegarde pour la France,
Déclarent protester contre les déclarations
mensongères du gouvernement, qui .laissent sup-
poser qu'il y a une division entre .les anciens
combattants. En appellent au pays pour empê-
cher l'asservissement de la France.
Des arrestations
Au cours de la manifestation, quelques ar-
restations ont été opérées. Celles de René Ba-*
riliet, étudiant en médecine, 23 ans, pour coup
à M. Guichard, directeur de la police municipale.
Joseph Lepetit, 19 ans, interne au lycée Hen-
ri-IV, et Jacques Houry, 23 ans, pour coupa
aux agents..
Un communiqué officiel
Le ministre de l'intérieur a remis à ta
presse, à midi, le communiqué suivant
Conformément aux décisions du conseil des
ministres confirmées hier soir par le minis-
tre de l'intérieur à une délégation du bureau
de la Confédération nationale des anciens
combattants, il a été interdit à la mîtnHesta-
tion organisée ce jnatin de se rendre a-n mi-
nistère des finances et la décision nement a été respectée.
Seul; un petit groupe a tenté, au départ, de
se. diriger ver.s les Finances, mais il y a re-
noncé, sur la première invitation qui lui eà,
.a é.té faite par le service d'ordre.
Le cortège, qui .comprenait 2.30&.pers(Mt-
ne~. dont 1.100, appartenant à I'« Action frap-
çàise a, en C0!];équence, monté l'Avéïrae'
.desÇha.rnLsjSlyséeSt e«,
A l'angle de cette avenue et de la rue de
Tilsitt, M. Edmond Btoch, secrétaire général
de l'Association générale des mutilés de
guerre, voulant donner au cortège, en tête
duquel il avait p!acé les petites voitures des
grands mutilés, le caractère d'une manifesta-
tion contre la décision du gouvernement, t
déclaré qu'il ne passerait pas à l'Etoile et et
tenté de faire dévier la colonne vers la rue
de Tilsitt.
Il en est résulté un bref incident entre le;
service d'ordre, que dirigeait M. Chiappe,
accompagné de M. Quiehard. et les membres
de I'« Action française
Le calme a été immédiatement rétabli. La
colonne est allée, comme il était convenu à
l'Etoile, et les anciens combattants ont défile
devant l'Are de Triomphe.
Une partie d'entre eux s'est alors dirigée
vers la salle Wagram, où M. André Tard'eu,
ministre de l'intérieur avait, dans la soirée
d'hier, accepté que se tînt une réunion qui
a pris fin avant midi.
D'autres, après avoir .passé sous l'Arc de
Triomphe, devant le Tombeau, se sont dis-
persés par les avenues avoisinantes.
En résumé, l'immense majorité des anciens
combattants a refusé de participer à la mani-
festation de ce matin.
D'une part, dès vendredi, plusieurs Asso-
ciations, représentant. 800.000 membres,
avaient fait connaître leur refus de s'y asso-
cier.
D'autre part, les Associations dont les bu-
reaux suivaient la Confédération et quî
comptent 1 million de membres, dont plus..
de 150.000 dans les départements de la Seine
et de Seine-et-Oise. ou s'exerce plus particu-
lièrement l'activité de MM. Henri Rossignol
et Edmond Bioch, n'ont groupé que 2.300 ma-
nifestants, dont la moitié appartenaient à
l'Action française.
On notera également Que, malgré de très
nombreux appels adressés aux Fédérations
départementales, il était venu de province
moins de 50 délégués.
Rappelons, pour mémoire, que la dernière
manifestation organisée il y a trois ans par
le comité d'entente des Associations d'an-
ciens combattants avait groupé, à Paris,
30.000 personnes.
Dans le courant de la matinée, trois came-
lots du roi ont été arrêtés pour Tébellion et
outrages aux agents.
Office national météorologique
.Minima du 23: Perpignan, Antibes, 20; Mar-
seiUe, Marignane, 17; Paris (Saint-Maur), 15;
Bayonne, 14; Le Havre, Rennes, Tours, Besan-
con. Royan, La Coubre, Strasbourg, i3; Valen-
eicnnes, Nantes, Lyon, 12; Bordeaux, Tou-
louse, 10; Clermont-Ferrand, 6.
Probabilités pour la journée du a<. ~h: vents
de nord-ouest modérés, quelques petites tHuies CM
bruines suivies d'éclaircies. M~ne 'température.
permettant de repartir les risques, ce qui,
pour les actionnaires, est un grand clément
de sécurité.
Dans,une allocution très applaudie, le pré-
sident de cette Société très prospère a
exposé les raisons du déficit de la balance
'commerciale de la France prix de l'indus-
trie trop chers par suite de prix de revient
trop élevés et du manque de main-d'œuvre.
II a montré également quelles seront très
probablement ]es conséquences de la loi sur
les assurances sociales augmentation du
prix de la vie, paralysie du commerce d'ex-
portation, chômage, et fait connaitre toutes
les mesures de prévoyance qui. depuis de
longues années, ont été prises par le Conseil,
en faveur du 'personne! des Etablissements
Hutehi.nson.
Banque França!se de FAfnque
L'assemhlée généra'le ordinaire du 20 juin
J020, à laquelle 59.24.1 actions étaient repré-
sentées, a approuvé les comptes de l'exercice
1028, se soldant par un bénéfice net de 3 mH-
lions 807.470 francs.
Le dividende brut a été fixé a
35 francs 'par action entièrement libérée
avant le i" juillet 1028.
27 fr. 7084 par action des émissions de
1025 et 1026, et
24 fr. 0625 par action de l'émission J027,
entièrement libérée au i" août !928,
payable, à .partir du I" juillet !020, sous dé-
duction des impôts contre remise du cou-
pon n° 20.
Le rapport fournit des indications sur la
situation économique présente des colonies
;de l'A. E. F. et de l'A. 0. F.
Le président a fait ressortir la progression
des chiffres du bilan des premiers mois de
l'exercice en cours et rappelé que la Banque
était arrivée à sa 25* année d'existence, dans
des conditions qui permettent d'augurer favo-
rablement de son avenir.
Opérations de la Caisse d'épargne
et de prévoyance de Paris
Maximum 12.000 francs
Versements reçus de ~775 déposants, dont
641 nouveaux 4.920.622 fr.
Remboursements à 3.269 déposants~ dont
454 pour .so!de 4.789.125 fr. 01.
Rentes et obligations des chemins de fer de
t'Etat achetées à !a demande des déposants
pour un capital de 56.257 fr. 99.
RECETTES DU CANAL DE SUEZ
Le 22 juin 3.190.000 francs français
Ze G
WtNCBKT PtGNOT. !mtftfef!e du .~en~ <
DERNIÈRE HEURE
_iÙ:,¡'¡~ mem-
UN~C~ANDB~ST~TYONF~t~~
L.~s f~t~s dL~ V~~cLuLU
Départ du Président de la République
Le Président de la République est parti ce
matin à 7 heures pour 'se rendre à Verdun,
où JI va assister à l'Inauguration du monu-
ment de la Victoire et à la célébration de la
renaissance de la ville.
Ont pris pla'ce dans le train presidentie}
MM. Paul Doumer~ Raymond Poincaré, Paul
Painlevé, ministre de la guerre; Pierre For-
geot, ministre des travaux publics; André
M!aginot, ministre des colonies; Louis Lou-
cheur, mini'stre du travail; le général Lasson,
secrétaire .général militaire de la présidence
de la' République; MM. de Fouquières, di-
recteur du protocole; Georges Michel, direc-
teur du cabinet du président de la Républi-
que Rpcq~ères, conseiller d'Etat, secrétaire
général du ministère de l'intérieur, directeur
de la Sûreté .générale.
M. Fernand Bouisson, président de la
Chambre des députés, parti en automobile,
rejoindra le président de la République à
Verdun.
Un train spécial, organisé par la' Compa-
gnie de l'Est, est parti quelques minutes
avant le train présidentiel.
Ont pris place dans ce train pou'r se ren-
dre à Verdun l'ambassadeur de Pologne, les
ministres de Yougoslavie, Portugal, Chine,
Esthonie, 'Grèce, Roumanie, Monaco, le re-
présentant de l'ambassadeur de Grande-Bre-
tagne, le général Dubois. représentant la Bel-
gique M. Halley, représentant les Etats-
Unis le capitaine de vaisseau Radicali di
Marmorio, représentant l'Italie un grand
nombre de membres du Parlement, I&.prési-
dent du conseil général de la Seine, le prési-
dent du conseil municipal de Paris, avec cinq
membres de chacune de ces deux assemblées,
ainsi qne le .général Noilct, ancien ministre
de la..guerre, et de nombreux officiers géné-
raux..
L'arrivée
Verdun, le 23 juin. Ce matin, des servi-
ces religieux ont été célébrés à la cathédrale,
au temple protestant et à la synagogue.
Le train présidentiel, qui a été précédé du
train des ambassadeurs et des parlementaires,
arrive à 10 h. 40. M. Gaston Doumergue est
salué a sa descente de wagon' par M. Magi-
not, ministre des colonies; le maréchal
Pétain, qui fut, au moment décisif, l'âme de la
résistance; le général Chrétien, qui comman-
dait en février 1916, aux avancées de Verdun,
le 30° corps, qui soutint les premiers chocs;
le général Lacapelle, commandant la 6* ré-
gion, gouverneur militaire de Metz; le géné-
ral Bordereau, gouverneur militaire de Ver-
dun MM. Magny, préfet de la Meuse; Cam-
,pron, sous-.préfet de Verdun; Schleiter, dé-
jputé, maire; Lecourtier, Pol Chevalier, séna-
teurs Taton-Vassal, Didry, députés de la
Meuse.
M. Gaston Doumergue passe en revue la
compagnie qui rend les honneurs sur le quai,
devant la cour de la gare..
Le président de la République, les membres
du gouvernement, le maréchal Pétain, les
parlementaires, les diplomates et toutes les
personnalités faisant partie du cortège offi-
ciel. prennent place dans des voitures, sur la
place de la gare.
La population de Verdun est aujourd'hui
considérablement accrue. Une foule immense
se presse derrière les troupes actives, et )es
anciens combattants s'échelonnent, avec leurs
drapeaux, sur le parcours de la gare a l'hô-
tel de ville. Les maisons et les rues sont
richement pavoisées aux couleurs françaises
et alliées.
Par l'avenue Garibaldi, les rues Sa'int-Paul,
Maxel et Beaurepaire, le cortcge arrive a
tl h. 15 à l'hôtel de ville.
A t'Hôtet de ViHe
Dans la vieille maison commune, bel hôtel
du xvM* siècle qui, par miracle, n'a pas trop
souffert du bombardement, où sont gardées,
comme des reliques précieuses, les décora-
tions et témoignages d'admiration de toutes
les puissances alliées de la. grande guerre et
où sont exposés les originaux des ordres du
jou'r des grands chefs militaires français, a
lieu la réception des autorités civiles et mili-
taires, dont M. Gaston. Doumergue s'acquitte
avec sa bonne grâce et son affabilité coutu-
mières.
Le président de la Republique s'entretient
notamment avec le cardinal Hinet. archeve-
aue de Besançon; Mgr Ginisty. évoque de
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Verdun; Mgr Rémond, aumônier général; le
colonel Raynal, 'qui commanda.' le fort de
Vaux.
Le président de la République assiste en-
suite à la séance extraordinaire du conseil
municipal.
Le maire donne lecture d'une délibération
par laquelle le droit de cité est confère à
M. le Président de la République française en
'exercice, avec le titre de « citain de Ver-
dun >. Ce titre sera et restera attaché au titre
m'ême de Président de la République et appar-
tiendra successivement à tous les titulaires de
celui-ci.
Le maire de Verdun est chargé de l'exécu-
tion de cette décision dont ampliation revêtue
du grand sceau de la ville sera remise au chef
de l'Etat..
La lecture de la décision du conseil muni-
cipal est accueillie par de chaleureux ap-
plaudissement.
M. Gaston Doumergue dit alors
Je suis infiniment heureux d'être reçu à
mon. arrivée par le conseil m-unicipal dans
l'hôtel de ville qui rappelle le passé, les de-
sastres, les malheurs d'il y a quelques années
et qui est en même temps le témoi'n de la
renaissance de la cité.
Rien ne pouvait me toucher davantage que
l'hommage qui vient d'être rendu par Je con-
seil municipal. Interprète de tous les habi-
tants de la ville, à la patrie française, que ce
témoignage de respect pour le président de
la République. Comme Français, comme pré-
sident de la République, je vous remercie,
Messieurs, de tout mon coeur.
Le drapeau de la Ville de Paris
M. Doumergue à assisté ensuite à la remise
d'un drapeau oS-crt à la ville de Verdun par
la m-unicipalité de Paris. M. d'Andigné, pré-
sident du conseil municipal de Paris, .a pro-
'noWé"unc"'coWte 'et émt)uvante"al!ocNtion.
Il a dit notamment
En se retrouvant devant Verdun, frater-
nellement mêlés aux so'dats de Lorraine, nos
Parisiens ces <: fortes têtes s', mais ces
braves coeurs ne se sentaient d'ailleurs
nullement dépaysés.
Depuis bien des années, nos services de
recrutement n'avaient-Ils 'pas pris l'habitude
d'atïectcr a la région de l'Est nos petits
conscrits parisiens De sorte qu'au jour de
la mobilisation, les troupes de couverture,
chargées de protéger Nancy. Tout et Ver-
dun, étaient, pour une grande part, compo-
sées de soldats de Paris.
Ainsi. Paris devait, dès le début de la
guerre, défendre Verdun avec le meilleur de
soi-même, avec les poitrines de ses fils. Moins
de deux ans plus tard, par un de ces brus-
ques renversements dont la guerre a le se-
cret, Verdun devenait le rempart de Paris.
C'est sous ses murs illustres que se brisèrent
tes illusions du Seigneur de la guerre, de
celui qui avait espéré défiler sous l'Arc de
Triomphe.
En souvenir de ses fils héroïques tombés
sur ce sol sacré pour la défense de la patrie,
en souvenir de la victorieuse résistance qui,
notre capitale, en .signe de fraternité, de re-
connaissance et de respect, Paris a résolu
d'offrir un drapeau à Verdun, Paris confie ce
drapeau à Verdun, porte-drapeau de la
France.
Des paroles cordiales sont échangées entre
MM. d'Andigné et Schiciter, maire de Verdun.
LE BANQUET'
Le cortège présidentiel se rend ensuite a pied
au marché couvert, où est servi un banquet d'un
millier de couverts. Sur le court trajet de l'hô-
tel de ville à la sa)!e du banquet, une foule en-
thousiaste acclame le président déjà République
et les hauts personnages qui l'entourent.
La salle est décorée 'de faisceaux de drapeaux
alliés et de grandes draperies tricolores.
A:i dessert, M. Schleiter, député, maire de
Verdun, remercie de leur présence le chef de
l'Etat, les ministres et les membres du corps
diplomatique.
Puis, le président du conseil prononce le dis-
cours suivant
Discours de M. Po!nearé
Monsieur le président de la République,
Je suis heureux d" vous souhaiter la l'ienve-
nue. au nom du conseil général de la Meuse.
dans cette ville de Verdun, qui m'a conféré,
immédiatement après la paix, le titre de « ci-
tain s-. Vous la trouvez aujourd'hui en pleine
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renaissance. Il a fallu dix ans pour cicatriser
ses blessures, mais la voici maintenant recons-
tituée, bien vivante et justement fière des glo-
neux services qu'elle a j-endus à la France.
Naguère encore, lorsque venaient ici, de tous
les points du monde, des voyageurs curieux de
contempler les champs de bataille où s'est dé-
cidé le sort de l'humanité, ils ue voyaient plus,
dans la vieille place ou s'est brisé le flot des
armées adverses, que des murs écroules et des
amas de décombres. Dans les environs mêmes, à
où il y avait autrefois des villages florissants,
des terres fertiles, de belles forêts, ils ne trou-
vaient plus que des landes stériles, des espaces
nus, un sol pierreux, aride, inégal, privé d'hu-
mus, criblé d'obus.
Le temps a passé et la nature, comme les
hommes, a patiemment accompli son travail de
fCstauration. Certes, il restera, autour de Ver"
dun, des étendues désertiques et plusieurs des
communes mortes dameureront ensevelies. Mais
ces terrains bouleversés, où sont tombés tant
de projectiles et où tant de sang a été répandu,
se recouvrent peu à peu de végétation et de
verdure, et la cité victorieuse est aujourd'hui
ceinte d'une large couronne, dont l'aspect pré-
sente moins de tristesse que de sévérité.
Souvenirs tragiques
Monsieur le président, vous. faisiez partie du
gouvernement de la République aux heures les
plus émouvantes et les 'plus douloureuses de la
guerre; vous êtes venu, au lendemain de )a
première bataille de la Marne, visiter les ré-
gions qui avaient été envahies pendant la re-
traite de nos armées, et vous avez été témoin
des souffrances de nos populations.
La ville de Verdun est alors restée debout, a
son poste de sentinelle avancée, mais elle a été
serrée de près par l'ennemi, qui a cherché à l'in-
vestir par le Nord, par la Woëvre et par l'Ar-
gonne, et qui, plus tard, le 21 février 1916, a
massé devant elle des forces écrasantes et a
essayé de l'écraser sous le feu de son artillerie
lourde.
Les habitants de la place et des villages voi-
sins ont dû quitter leurs foyers dévastés et de-
mander asile à des compatriotes moins éprou-
vés. Pendant plusieurs mois, la place, privée
de ses meilleures lignes de défense, a été à la
merci d'un succès imprévu des assaillants. Elle
n'a dû son salut qu'à l'indomptable courage des
troupes françaises, qui sont venues, tour à tour,
combattre sous ses murs et qui ont successive-
ment repoussé de formidables assauts, jusqu'au
dernier, le plus redoutable de tous, celui, du -23
juin 1916, déclenchée sur la rive droite de la
Meuse et arrêté seulement après la prise de
l'ouvrage de Thiaumont, aux abords de Froi-
deterre. C'est de cette 'bataille libératrice que
Verdun célèbre chaque année l'anniversaire.
Nous vous remercions, Monsieur le président,
d'avoir bien voulu vous associer à cette com-
mémoration. Votre présence donne à cette fête
périodique 'toute la grandeur d'une solennité
nationale.
Le rôle de Verdun
Il y aura dans quelques jours dix ans qu'a
été signé le traité de Versailles. La ville de
Verdun n'était pas étrangère à la victoire qu'il
consacrait. La magnifique défense de la région
fortifiée avait permis à tous les alliés de tra-
vailler, avec une activité croissante, à la fa-
brication du matériel de guerre. Elle avait laissé
à la Russie le temps d'engager de nouvelles
offensives, à l'Italie le temps de préparer l'at-
taque de Gorizia. aux troupes franco-britanni-
ques le temps d'entreprendre les opérations de
la Somme, à l'armée d'Orient le temps d'outiller
et de concentrer ses divers éléments dans la
péninsule balkanique.
Elle avait, en outrer représenté, aux yeux de
tous les peuples, un immense succès moral de
la France combattante elle avait fait claire-
ment apparaître a des nations encore neutres
la fermeté et la constance de notre volonté de
vaincre, ainsi que le premier déclin de nos ad-
versaires elle avait, contribué à éveiller, jus-
que dans les deux Amériques, des sympathies
qui nous avaient peu à peu valu de nouvelles
alliances.
Lorsque les Etats-Unis notamment se sont
rangés à nos côtés, la guerre sous-marine a
été,' 'sans doute, le motif principal de leur
intervention, mais l'opinion qu'avaient donnée
de la France à tous les pays des combats
comme ceux de la Marne, de l'Artois, de la
Somme, 'de Verd'un n'avaient pas été sans
innuencer une détermination dont allait, en
grande partie, dépendre le sort de la guerre.
Verdun avait certainement été, devant l'Amé-
rique, la caution la plus éclatante de nos gran-
des vertus nationales.
AiMsi bien, la plupart des chefs d'Etats
alliés ont-ils tenu à venir, pendant le cours
des hostilités, saluer cette ville-martyr, visi-
ter la. citadeH-e et parcourir les environs de
la place. C'était .pour chacun d'eux une sorte
de pèlerinage patriotique et ils ne cachaient
pas l'émotion, qu'ils ressentaient à s'incliner
devant l'Illustre cité et à voir la zone dé-
solée de terre lorraine qui entourait ses
vieilles murailles.
Dans la vilte ressascitée
Vous voici, à votre tour, Monsieur le Pré-
sident, dans cette ville ressuscitéc. La popu-
lation qui vous y accueille a cruellement souf-
fert. Mais ses épreuves n'ont ni altéré son
caractère, ni bouleversé ses traditions. Elle est
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restée ce qu'elle était avant la guerre. Ce n'est
pas ici, ce n'est pas en Lorraine, qu'on a jamais
pu souhaiter um commit 'sanglant entre deux
nattons voisines. On n'oubliait rien .mais,
même pour aasttrer le retour de la justice, on
se serait gardé de rien faire ou de rien dire
qui pût amener urne connagration. On savait
que, dans te cas où la paix serait troublée,
les habitants d-e cette contrée seraient les pre-
mières victimes désignées par la fatalité. On
savait que la belle vallée où est assise la
ville de Verdun serait exposée à devenir le
théâtre des plus terribles bataille?. Mais plus
on désirait éviter la. guerre, plus on voulait
que si, datgré nous, elle éclatait, elle se ter-
minât par la victoire et par la réparation de
nos droits violés; et c'est pourquoi, lorsque
l'eimemi s'est rué sur la place de Verdun, elle
a/tout de sMte, crié à Ja France; <: Fais-înoi
conrumce! Ils ne passeront pas! p
Les conditions de la paix
Aujourd'hui, plus que jamais, les habitants
des Marches lorraines, qui viennent de subir
une fois de plus l'es horreurs de l'invasion,
sont passionnément attachés à la paix.
Afat~ /
~tf~'f,- ils î/C~~Ot (i!<~ ce JOt't MtM solide et
d!«'a&~ ~MtHtc.
~My~t ME f0~t/')'06Het la .KC'Mftfc. Pottt~M d~if <7M~ les tM!tM
J'O~t~ <'M/'<'C
ft.tT f'f.r/'c~'tM'c Mt<('r
fA~ttKMff de VO! ~CC~Otf se d~C/0'l~'O~t sa-
h'y/O~C~ e< ~y~T'OMt OM /')'emMy ~NM~ ~O~Mt
~~Hc.
Il m'est agréable de pouvoir en leur nom
vous donner cette assurance. EUes connaissent
votre ardent patriotisme. Elles savent avec
quelle sûreté de jugement, quel tact, quelle
dignité vous exercez votre haute magistrature.
Elles ont, comme leurs élus, le désir unanime
de vous faciliter votre lourde tâche. Elles sou-
haitent, qu'en ce jour, vous ayez trouvé, au
milieu 'd'elles, u'm réconfort et u'n encourage-
ment.
Laissez-moi boire, Monsieur le Président, à
la France républicaine, à la Fr'ance u'neet indi-
visible, dont vous êtes la persomtHica.tion res-
pectée..
Discours de M. Doumefgue
M~~t~M~
PûM)' dOMM~ & la fête C~M 23 ;'MtM le CO~OC~~
~'M::C <: JO~M)H'j't0)t ~C ce <7?'OM~ .ïfT'tt~'Mf pays QM? ~OM.f
fM
J'MM. /OfOK ~e~)MM
droit de rt'~ a'~cf titre de <: <Je JM~ ~iir d'être ~«tte~~ct~ de
Ce -MM< des ~~nftm~M~ de MM ~Mftfof~ de .fO/t~tKt
pelé le COJt~~&'OM~ de sa ~C~tOM, < COMfOM~ MM~ftC/
g!(t /!ft a ~C~WM de ffMo!<~e Mfi<7 ~O~ de plus
La ffaMCC, elle aussi, est /M~. <~ ~f
g;('< a ~'M off~~CT' et &W~ après «Me &a~a:f
~Mt o fait rage /'c~aMf de longs MtOt~ et à la-
tous .fM CM/an~ JOK~ les a<'MtM~ /a poussée /or-
MMWa! ~MM o.f.M!o)t< qui cfoyat~ sa force
we.!M
î/OtC J'Of /0~<(~~ ~OM~'a!< /'M~f~ ~M~M~M
cœ~f <~c oo~c /'sy~ et CMXr MMOM ~e ~at fMM-
P~~OK~ ces MOM cn<~ /f~ yeM.1' ~M tMOM~~
CM/i~f 0que la PfOMC~ ~Mt~Ot~ /!
(~ ~f! ~?~TtMc ~OT'/tC g«) se /OMO!'t ici Of~ /'OMf
CM/CM, ~OM tM~~C~MfC, sa C'M/Ma~'Ott ~t ~OM
OMMM'.
M. /C /!fMt~<'t!<
7<)M&H~«C CMA' /t~M)'M les /M émouvantes et
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~.t-~Mt~/M au MOnd~ /!
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C~Mt CH e-t'n'M';onf ce t'
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LamaniîestatîoN
des anciens combattants
Le cortège
Pps 8 heures, ce matin, d'anciens tombât-*
tants.avec leurs drapeaux, se sont rassembles att
rond-point des Champs-Etysées, à I.'intersectiot)(
de l'avenue Victor-Emmanuel III.
M. Chiappe, préfet de police, Guichard, direc-
teur de la police municipale, Benoît, directeur
de la police judiciaire, ainsi que de nombreux
inspecteurs, étaient .sur les lieux. Au Cours La<
Reine, d'importantes forces de police à pied ei!
à cheval étaient massées. Bientôt arrivèrent
MM. Rossignol et Bioch, président et secrétaird
gênera!-de la Confédération nationale des .corn-'
battants, plusieurs députés et conseNlers tnuni-<
cipaux, ainsi que 'les présidents de diverses as<
sociations et des groupements d'anciens com<
battants.
Apres avcir hésité pendant un certain temps,*
vers o h. 30, le cortège s'est mis en marche,,
drapeaax en tête, remontant vers l'Etoile.
Des manifestants, par leurs cris, essayèrent
alors d'orienter la marche du cortège vers la
droite, c'est-à-dire du côté de )a ptace de la
Concorde, pour aller vers le ministère des!
finances. Un fort cordon de gardes 'barra ator~
l'avenue des Champs-Elysées.
Tout le long du parcours, d'anciens corn*
battants protestent contre l'attitude du gouver-
nement.
Arrivés à t'Etoile, ils contournent l'Arc dd
Triomphe et se dirigent vers 9a SaMe Wagram,
Au dire des services de la préfecture de po-
lice, le nombre des manifestants est de 3.000 en-
viron, se rétpartissant en 240 croix de feu,
650 camelots, et 'Je reste étant constitué par dea
membres de la Confédération des anciens com-
battants, avec plus de 150 drapeaux.
Un incident
Avenue de Wagram, au moment où le cor<
tège arrivait à la salle Wagram, des manifes-
tants protestèrent contre M. Chiappe, préfet de
police, .qui, passant à ce moment, ne se décou-
vrait pas devant les drapeaux des association~
d'anciens combattants. L'un d'eux, 's'approchant
alors du préfet, et ne sachant.pas à'qui. H-avait
aNaire, ~it sauter son chapeau dans le fuissea.u.
Des inspecteurs intervinrent aussitôt et toMt
rentra dans l'ordre.
A la Salle Wagram
Massés avec peine dans la salle Wagram, !e~
anciens combattants protestèrent violemment
contre l'attitude du gouvernement qui les avait
empêchés de se .rendre en délégation à !a pré-
sidence du Conseil.
MM. Bloch, seerétaige généra), et Rossignol,
président de la. Confédération, finirent par ob-
tenir le silence et assurèrent leurs camarades
que la manifestation d'aujourd'hui, 'brisée par
le gouvernement, n'était qu'un prologue à leuf
action future. Ils demandèrent de Ja cohésion et
de l'union entre leurs différent groupements..
M. Henry Haye, député, parla, au nom du grou-
pe parlementaire des anciens combattants Il se
montra partisan résolu de la non-ratif&cation, et
repoussa formellement la politique actuelle d~
gouvernement en cf qui concerne la question
des dettes.
M. RivoHet. parla au nom des mutilés et r<<
formés M. Barbache, au nom de l'Aide et PfO-
tection, et divers délégués au nom des Prison-
niers de guerre et de l'Union départementaJc
des combattants, assurant leurs camarades de
l'union qui existe entre toutes les associations.
Vers il h. 30, M. Bloch fit voter un ordre d*<
jour rédigé en ces termes
Dix mille anciens combattants, réunis sallei
Wagram pour protester contre la ratification
des dettes, qui ne comportent aucune clause de
'sauvegarde pour la France,
Déclarent protester contre les déclarations
mensongères du gouvernement, qui .laissent sup-
poser qu'il y a une division entre .les anciens
combattants. En appellent au pays pour empê-
cher l'asservissement de la France.
Des arrestations
Au cours de la manifestation, quelques ar-
restations ont été opérées. Celles de René Ba-*
riliet, étudiant en médecine, 23 ans, pour coup
à M. Guichard, directeur de la police municipale.
Joseph Lepetit, 19 ans, interne au lycée Hen-
ri-IV, et Jacques Houry, 23 ans, pour coupa
aux agents..
Un communiqué officiel
Le ministre de l'intérieur a remis à ta
presse, à midi, le communiqué suivant
Conformément aux décisions du conseil des
ministres confirmées hier soir par le minis-
tre de l'intérieur à une délégation du bureau
de la Confédération nationale des anciens
combattants, il a été interdit à la mîtnHesta-
tion organisée ce jnatin de se rendre a-n mi-
nistère des finances et la décision
Seul; un petit groupe a tenté, au départ, de
se. diriger ver.s les Finances, mais il y a re-
noncé, sur la première invitation qui lui eà,
.a é.té faite par le service d'ordre.
Le cortège, qui .comprenait 2.30&.pers(Mt-
ne~. dont 1.100, appartenant à I'« Action frap-
çàise a, en C0!];équence, monté l'Avéïrae'
.desÇha.rnLsjSlyséeSt e«,
A l'angle de cette avenue et de la rue de
Tilsitt, M. Edmond Btoch, secrétaire général
de l'Association générale des mutilés de
guerre, voulant donner au cortège, en tête
duquel il avait p!acé les petites voitures des
grands mutilés, le caractère d'une manifesta-
tion contre la décision du gouvernement, t
déclaré qu'il ne passerait pas à l'Etoile et et
tenté de faire dévier la colonne vers la rue
de Tilsitt.
Il en est résulté un bref incident entre le;
service d'ordre, que dirigeait M. Chiappe,
accompagné de M. Quiehard. et les membres
de I'« Action française
Le calme a été immédiatement rétabli. La
colonne est allée, comme il était convenu à
l'Etoile, et les anciens combattants ont défile
devant l'Are de Triomphe.
Une partie d'entre eux s'est alors dirigée
vers la salle Wagram, où M. André Tard'eu,
ministre de l'intérieur avait, dans la soirée
d'hier, accepté que se tînt une réunion qui
a pris fin avant midi.
D'autres, après avoir .passé sous l'Arc de
Triomphe, devant le Tombeau, se sont dis-
persés par les avenues avoisinantes.
En résumé, l'immense majorité des anciens
combattants a refusé de participer à la mani-
festation de ce matin.
D'une part, dès vendredi, plusieurs Asso-
ciations, représentant. 800.000 membres,
avaient fait connaître leur refus de s'y asso-
cier.
D'autre part, les Associations dont les bu-
reaux suivaient la Confédération et quî
comptent 1 million de membres, dont plus..
de 150.000 dans les départements de la Seine
et de Seine-et-Oise. ou s'exerce plus particu-
lièrement l'activité de MM. Henri Rossignol
et Edmond Bioch, n'ont groupé que 2.300 ma-
nifestants, dont la moitié appartenaient à
l'Action française.
On notera également Que, malgré de très
nombreux appels adressés aux Fédérations
départementales, il était venu de province
moins de 50 délégués.
Rappelons, pour mémoire, que la dernière
manifestation organisée il y a trois ans par
le comité d'entente des Associations d'an-
ciens combattants avait groupé, à Paris,
30.000 personnes.
Dans le courant de la matinée, trois came-
lots du roi ont été arrêtés pour Tébellion et
outrages aux agents.
Office national météorologique
.Minima du 23: Perpignan, Antibes, 20; Mar-
seiUe, Marignane, 17; Paris (Saint-Maur), 15;
Bayonne, 14; Le Havre, Rennes, Tours, Besan-
con. Royan, La Coubre, Strasbourg, i3; Valen-
eicnnes, Nantes, Lyon, 12; Bordeaux, Tou-
louse, 10; Clermont-Ferrand, 6.
Probabilités pour la journée du a<. ~h: vents
de nord-ouest modérés, quelques petites tHuies CM
bruines suivies d'éclaircies. M~ne 'température.
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