Titre : L'Égypte, souvenirs bibliques et chrétiens / par le R. P. M. Jullien,...
Auteur : Jullien, Michel (1827-1911). Auteur du texte
Éditeur : Desclée, de Brouwer et Cie (Lille)
Date d'édition : 1891
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30667978r
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (290 p.) ; gr. in-8 1 vol. (290 p.) ; gr. in-8
Format : Nombre total de vues : 292 Nombre total de vues : 292
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5039400
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3A-888
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2008
L'EGYPTE.
Les noces se célèbrent te soir et le plus souvent de nuit. La fiancée est conduite
processionnellement à la maison de son époux au travers des rues les plus fré-
quentées de la ville. Des musiciens, des danseurs et des bateleurs ouvrent la
marche; après eux viennent des jeunes gens portant des torches allumées, et enfin
la nouvelle mariée entièrement cachée sous un voile, immense qui pend de tous
côtes jusqu'à terre. Des femmes et des jeunes filles l'entourent et font retentir les
airs de leur cri de fête, !e /c~ &M Aw Qu .M~une lenteur extrême aussi un~M ~o~~signine-t-il une lenteur afïëctée.
Quand le cortège et les invités entrent avec la nouvelle mariée dans la maison
de l'époux, c'est presque toujours une heure avancée de la nuit.
Si les familles sont chrétiennes, !e curé se trouve là, reçoit le consentement
des deux parties en présence des témoins et bénit la nouvelle union. Le reste de
la nuit se passe en un joyeux festin, où abondent surtout les sucreries et les breu-
vages de toute sorte.
Dans les f-unilles musulmanes, la jeune femme, arrivée dans la maison de son
époux, passe la veillée avec ses amies, pendant que l'époux fait les honneurs du
festin nuptial aux invités dans un appartement séparé de celui des femmes. Il ne
verra le visage de son épouse qu'après le départ des étrangers.
Un jeune magistrat musulman de ma connaissance vint un jour me parler de
son prochain mariage. Ce qui 1'ihquiétait, c'était qu'il n'avait pas pu réussit" à
entrevoir le visage de sa future épouse, et qu'on lui avait même refusé sa photo-
graphie. Craignait-il quelque surprise, comme celle de Job, s'apercevant un peu
tard qu'on lui avait donné Lia aux yeux chassieux en place de la belle Rachel ?
Ces processions nuptiales sont bien anciennes.
Jonathas et Simon Machabée, pour venger le sang de leur frère Jean, attendi-
rent dans une embuscade une grande noce de la cité meurtrière. Au bruit de la
procession, ils lèvent les yeux et voient l'époux, ses amis, ses frères, qui s'avancent
avec un grand appareil de timbales, d'instruments de musique et d'armes ils se
précipitent sur le cortège, en tuent, en blessent un grand nombre ]es autres
fuient dans les montagnes, abandonnant un riche butin. (1 Mach. IX, 36 et suiv.)
La promenade solennelle de la nouvelle épouse se rendant de nuit à la maison
de son époux, le festin des noces, se retrouvent dans les récits évangéliques, avec
quelques usages aujourd'hui disparus.
L'époux allait chercher son épouse chez elle et l'accompagnait dans la proces-
sion avec des jeunes gens ses amis. JÉSUS parle de ces compagnons de noces
quand il dit Est-ce que les fils de l'époux peuvent pleurer quand l'époux est
avec eux ? ( Matt. IX, 15.)
Des jeunes filles portant des lampes allumées entouraient la jeune mariée et en-
traient à sa suite dans la maison de l'époux pour prendre part au festin. On se
demande, en lisant la parabole des dix vierges (Matt. XXV;, si elles étaient réunies
chez l'époux ou dans une autre maison peu éloignée de celle de l'époux, attendant
le passage de la procession pour s'y joindre. Peu importe. La noce ayant tardé, elles
s'endormirent; quand elle vint, les lampes s'étaient éteintes rien d'étonnant, si elles
Les noces se célèbrent te soir et le plus souvent de nuit. La fiancée est conduite
processionnellement à la maison de son époux au travers des rues les plus fré-
quentées de la ville. Des musiciens, des danseurs et des bateleurs ouvrent la
marche; après eux viennent des jeunes gens portant des torches allumées, et enfin
la nouvelle mariée entièrement cachée sous un voile, immense qui pend de tous
côtes jusqu'à terre. Des femmes et des jeunes filles l'entourent et font retentir les
airs de leur cri de fête, !e /c~ &M Aw Qu .M~
Quand le cortège et les invités entrent avec la nouvelle mariée dans la maison
de l'époux, c'est presque toujours une heure avancée de la nuit.
Si les familles sont chrétiennes, !e curé se trouve là, reçoit le consentement
des deux parties en présence des témoins et bénit la nouvelle union. Le reste de
la nuit se passe en un joyeux festin, où abondent surtout les sucreries et les breu-
vages de toute sorte.
Dans les f-unilles musulmanes, la jeune femme, arrivée dans la maison de son
époux, passe la veillée avec ses amies, pendant que l'époux fait les honneurs du
festin nuptial aux invités dans un appartement séparé de celui des femmes. Il ne
verra le visage de son épouse qu'après le départ des étrangers.
Un jeune magistrat musulman de ma connaissance vint un jour me parler de
son prochain mariage. Ce qui 1'ihquiétait, c'était qu'il n'avait pas pu réussit" à
entrevoir le visage de sa future épouse, et qu'on lui avait même refusé sa photo-
graphie. Craignait-il quelque surprise, comme celle de Job, s'apercevant un peu
tard qu'on lui avait donné Lia aux yeux chassieux en place de la belle Rachel ?
Ces processions nuptiales sont bien anciennes.
Jonathas et Simon Machabée, pour venger le sang de leur frère Jean, attendi-
rent dans une embuscade une grande noce de la cité meurtrière. Au bruit de la
procession, ils lèvent les yeux et voient l'époux, ses amis, ses frères, qui s'avancent
avec un grand appareil de timbales, d'instruments de musique et d'armes ils se
précipitent sur le cortège, en tuent, en blessent un grand nombre ]es autres
fuient dans les montagnes, abandonnant un riche butin. (1 Mach. IX, 36 et suiv.)
La promenade solennelle de la nouvelle épouse se rendant de nuit à la maison
de son époux, le festin des noces, se retrouvent dans les récits évangéliques, avec
quelques usages aujourd'hui disparus.
L'époux allait chercher son épouse chez elle et l'accompagnait dans la proces-
sion avec des jeunes gens ses amis. JÉSUS parle de ces compagnons de noces
quand il dit Est-ce que les fils de l'époux peuvent pleurer quand l'époux est
avec eux ? ( Matt. IX, 15.)
Des jeunes filles portant des lampes allumées entouraient la jeune mariée et en-
traient à sa suite dans la maison de l'époux pour prendre part au festin. On se
demande, en lisant la parabole des dix vierges (Matt. XXV;, si elles étaient réunies
chez l'époux ou dans une autre maison peu éloignée de celle de l'époux, attendant
le passage de la procession pour s'y joindre. Peu importe. La noce ayant tardé, elles
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