Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1918-11-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 novembre 1918 21 novembre 1918
Description : 1918/11/21 (Numéro 7051). 1918/11/21 (Numéro 7051).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/01/2008
--1
PARIS, 21 novembre,
La Chambre française
rend hommage aux alliée*!
u à leurs chef s
Paris. novembre. On se souvient de
la ma.noeuvre tentée par M. Renaudel et par
M. Bracke le jour de la manifestation Cle-
menciste pour divisicr les Alliés au nez de
leurs ambassadeurs, en demandant un hom-
mage pour M. Wilson seul. M. René Renoult,
au nom de la commission de l'armée, accepta
la proposition Bracfce^Renaudel mais en éten-
dant, dit-il, «et hommage à la nation améri-
caine, à toutes les nations alliées ainsi
qu'aux chefs d'Etat placés à leur tête.
M. i-ienoult fait un vibrant éloge des souve-
rains alliés. Pendant quatre années entières,
il n'est plus resté à l'un d'entre eu:, dont le
nom s'inscrira dans la légende, qu'un royau-
me de quelques kilomètres de sable, entre le
dernier rempart d'une rivière débordée et
[l'immensité de la mer (Très bien I Très bien !)
Un autre se vit rejeté du sol de ses pères,
dans les défilés sauvages, au cœur du plus
terrible des hivers, brisé par l'âge et la souf-
france, porté par ses soldats, sans pain, sans
feu, sans un toit au-dessus de a tête, n'ayant
plus pour tout patrimoine que la fidèle aftec-
Uon de son peuple et l'orgueil de son indé-
pendance (Applaudissements).
Aucun d'eux pourtant n'a désespéré, tant il
semblait irréalisable que la cause à laquelle
tous s'étaient voués, malgré la cruauté de
l'heure, put jamais connaître la défaite.
M. Renoult félicite ensuite les tenaces sol-
dats des années alliées, les rudes et patients
hommes de mer que l'ennemi jugeait mépri-
sables; les populations civiles dont il affirme
la merveilleuse endurance Et puis, M. Re-
noult parle du Président Wilson, descendant
authentique des montagnards de l'Ecosse et
des puritains de J'Ulster, de ces républicains
farouches qui entouraient Ollivier Cromwel et
n'acwptaiûnt sur les principes aucune espèce
de transaction. Ce chef responsable d'une dé-
mocratie de cent millions de travailleurs pro-
nonça, dans les circonstances les plus solen-
nelles, le verdict souverain des conscience
libres. (Vifs applaudissements.)
L'orateur évoque ensuite la Constitution de
Y791 et 1e souvenir de Lafayette.
e Messieurs, s'êcrie-t-tl en terminant, c'est
tous l'église de ces impéris«yji>les souvenirs
que tournant cette dernière page du livre san-
glant de la guerre, nous venons vous propo-
ser d'évoquer à la barre du Parlement fran-
çais, la haute figure de toutes les nobles na-
tions qui ont accepté tant de souffrances pour
la sainte cause do là liberté et de les citer so-
lennellement h l'ordre dn jour de l'humanité
(vifs applaudissements).
L'orateur en regagnant son banc est félicité
pa.r ses collègues.
M. Bracke se rlaint alors de ce qu'eu ne
voulant pas rendre hommage au président
Wilson seul, la commission a e diminué en
profondeur il une proposition qu'elle a e éten-
du en largeur c'est en termes ifiscrets re-
gret.ter que la Chambre ne soit pas tombée
dans le ièFe tendu par les minoritaires pour
diviser res Alliés au profit de l'Allemagne.
M. Brousse voudrait une mention spéciale
pour Barcelone et les Catalans, mais la Cham-
bre adopte l'unanimité le texte suivant
Lts Chambres françaises déclarent
ART la. Le président WILSON et la Na-
tion américaine, les NATIONS ALLIEES et les
CHEFS D'ETAT qui sont d teur tête, ont bien
mérité de VHumanité.
Art. 2. Le texte de la présente loi sera
f1ravée pour demeurer permanent dans toutes
les mairies et dans les écoles de la Républi-
que.
M. i.e Président. La Commission de l'Ar-
mée demande à la Chambre de décider que
l'intitulé de la loi sera le suivant Proposi-
tion de loi ayant pour ohjel dr décerner un
hommage solennel au président Wilson aux
nations alUéfs et aux chefs d'Etat placés à
leur tète.. Adopté.
Puis très rapidement, on suspend l'appli-
cation de la loi Mourier. r°ndu pour l'instant
Inutile par la démobilisation des vieilles clas-
ses. Il s'agit d'une suspension, non d'une
abrogation.
LE PECULE DU SOLDAT
M. Pressemane Interpelle ensuite sur la
non-application de la loi du 9 avril 1918, qui
garantit un pécule minimum de mille francs
aux familles des soldats morts pour la patrie.
Il affirme que sept mois après le vote. pas
une famille n'a touché le supplément voté. M.
Abrami, sous-secrétaire d'Etat, sa plaint de
la violence de M. Pressemane.
M. Parvt. La violence, c'est de ne pas
appliauer la loi.
M. Abrami parle de malentendu, les crédits
suffisants n'ayant pas été accordés. Il y a là.
dit-il, un double malentendu. Les hommes
engagés au combat ont touché les trois francs
promis les hommes libérées ont reçu le pécu-
!e majoré les sous-officiers et officiers su-
¡¡alternes ont obtenu l'indemnité de combat,
ainsi que les marins. Donc pour toute une
partie positive, celle oui était garrée par des
crédits, la loi du 9 avril 1918 a été strictement
appliquée. (Très bien Très hien !)
M. Abrami déclare attendre que la Cham-
bre donne de l'argent. Mais au nom de la
commission du budget, M Marin affirme
que ce n'est pas seulement une question de
crédits, mais de revision d'un texte mal fait
M Klotz déclare Il son tour attendre de l'ar
jjent. M. Pressemane dépose l'ordre du Jour
suivant La Chambre, affirmant à nou-
veau la solidarité de la nation à l'égard des
familles des soldats morts pour la France.
téclame l'application sans autre délai et con-
formément aux textes constitutionnels, de
la loi du 9 avril 1918, qui a créé au profit de
ues familles un pécule minimum de 1.000
francs, à payer en espèces dans les deux
mois qui suivent le décès, et passe a Tordre
dn Jour.
Mais le gouvernement demande l'ordre du
Jour pur et simple, qui est voté par 342 voix
îontre 143.
L'ALCOOL
On revient au régime de l'alcool. On adapte
l'amendement Bart.he et l'article 6 relatifs aux
divers alcools qui pourront être fabriqués
On passe à l'article 6 sur le prix de ventp au
consommateur. 150 francs au minimum par
hectolitre d'alcool de bouche pur. M Jobert
voudrait que ce minimum soit au moins de
W0 francs, pour enrayer l'alcnolLsme, mais le
gouvernement et la commission ne veulent
pas de cet amendement, qui est rejeté par 373
.'olx contre 97
Hypocritement. on va à Rrands pas vers
l'encouragement fiscal de la consommation de
;alcool, comme on a encouragé fiscalement
les abus de la consommation du tabac.
Marius Simon.
L'ALMANAQH de l'OUEST-ECLAIR 1919 EST
EN VENTE chez tout no< dépositaires au prix
de 0 fr. 75 par poste, 0 fr. 90
Metz salue en nos soldats
la Liberté, la Gloire, la Sainte-Patrie
Mm, 38 novembre. (De notre envoyé
spéctal). La route camouflée, établie sur
la rive droite de la Moselle, puis les derniè-
res lignes avec leurs ruines, leurs taillis dé-
solés, des file de fer barbelés, enfin l'ancien-
ne douane et nous voici dans la région des
villages intacts
Ici, la première population civile que nous
retrouvons en pays reconquis un joyeux lot
de maisons pavoisées aux couleurs fran-
çaises et lorraines. Toutes les familles en
costumes de fête sont en marche vers Metz.
Une petite fille, à l'entrée du village grim-
pe sur une chaise, crie d'une voie aiguë
« Vive la France A bas les Boches 1 • Pa-
voisement merveilleux, mais beaucoup de
drapeaux improvisés en papier. Pendant
deux lieues, des groupes marchant à grands
pas, une large cocarde tricolore sur la poi-
trine, les yeux pleins do joie, ils acclament
nos voitures conduites par des militaires.
Les vieillards et les femmes semblent les
plus joyeux. Grand 'mères. mères, jeunes
filles, fillettes, Je visage illuminé de bonheur,
crient au passage de chaque voiture c Vive
la France I <
Toute la journée, dans les villages et dans
Metz, nous verrons d'innombrables jeunes
filles égayant routes, places, et rues, avec
leur coiffe blanche, le châle clair et la jupe
éclatante sur le gracieux costume lorrain.
Elles portent des cocardes, des rubans, des
fleurs tricolores. Dans les villages surtout,
c'est une frénésie patriotique. Les femmes
nous jettent des bouquets noués aux cou-
leurs lorraines. Elles ont ravi au bureau du
télégraphe les bandes usées dont elles ont
fabriqué des serpentins. Elles crient aux ofn-
ciers, aux convoies militaires « Merci,
merci 1 Soyez les bienvenus 1
Mais te cri dominant toujours partout,
c'est a Vive la France 1 »
QUELS EMOUVANTS SPECTACLES
A Dieuze, au moment où entrait la légion
étrangère, la musique attaquait la Marseil-
/,aise, Les femmes se mirent à genou et au
colonel, qui pleurait, elles demandèrent la
permission de faire embrasser le drapeau par
leurs petits enfante.
A Montigny, le cortège des correspondants
de guerre étrangers et français est l'objets
d'une longue ovation. Le spectacle est on ne
peut plus touchant. De vieilles femmes s'es-
suient les yeux; des vieux, qui ont sorti de
leur armoire d'invraisemblables chapeaux
haut de forme, lèvent leur canne et crient
« Vive la France
Dans Metz
\ons entrons à Metz en fête par l'avenue de
l'Esplanade bannières aux couleurs rouges
et jaunes de la Lorraine, drapeaux tricolores
partout. Sur un bâtiment militaire, nous li-
sons ce placard Ce bâtiment et tout ce
qu'il contient appartient au service de la ville
de Metz
L'affiche, rédigée en allemand, en français
en en anglais, porte cette signature Le
Conseil des ouvrière et des soldats de Metz
C'est à une heure et demie que les troupes
doivent faire leur entrée. Nous parcourons la
ville qui, par ses chaatts, ses détonations, les
cloches et les canons célèbre sa libération
d'un si long servage. La célèbre statue éques-
tre du vieux Guillaume et celle dr son fils
Frédéric ont été abattues dans la nuit, niais
la place de l'Esplanade, où tout à l'hnurc dé-
fileront les troupes, porte encore sur ses pla-
ques « Kaiser Wilhelm Place D. On sait que
l'une des niches de la cathédrale abrite la
statue du prophète Daniel, pour laquelle le
kaiser a posé, avec ses moustaches en croc.
Des mains inconnues ont enchaîné celles du
prophète et placé sur «ia poitrine un écriteau
avec ces morts « Si!: transit gloria mundi •.
Le calme de la foule, malgré l'expansion si
naturelle des sentiments longtemps comvri-
mis, est très remarquable et le service d or-
dre n'a absolument rien à faire.
Des délégations parcourent la ville. Un des
frères Samain conduit los gymnastes de la
Lorraine sportive. Les troupes françaises, aux
sons du canon et des cloches. au milieu du
bourdonnement des innombrables avions, oi-
seaux venus de Franco, dont un hélas se bri-
seda les aile, contre un réseau de fils télégra-
phiques et tombera dans la foule, entrent au
milieu d'un enthousiasme chaleureux.
LE DEFILE DES TROUPES
Le maréchal Pétain. sur un superbe cheval
blanc, se tient en avant do la statue de Ney de
laquelle se sont massée» les autorités civiles
et le clergé. Derrière le cônéralissime fran-
çais, on acclame les généraux Fayolle, de
Maud'huy et Bourgeois. Lo général Mangin,
que les Lorrains étaient si fiers d'accuedlir
comme un fils glorieux, n'a pu prendre part
au défilé il la suite d'un bien malenoontreux
accident de cheval.
Ce que fut ce défllé d'une heure et demie,
aux sons de Snmbre-ct.Meuse, on peut se l'i-
maginer devant cps Français bâillonnés de-
puis 47 ans, devant les fils des martyrs. Ce qui
se passe, c'est la liberté, la gloire, la Sainte
atne Avec quelle ferveur, fantassins et cava-
liers sont salués. Que)s admirables soldats,
dit-on, quelle allure dégagée à côté de l'allure
de ceux qui sont partis 1 b D'autres ajoutent
• Et les Boches qn nous affirmait que la
France n'avait plus pour soldats que des en-
fants et des vieillards et qu'ils n'avaient rien
i manger. qu'ils n'avaient plus de chaussu-
res. »
Les généraux Feraud. Pougin aont acela-
més.
Le défilé se déroule dans cet ordre l'infan-
terie de la age division, moins les éléments
maintenus aux avant-postes, comprenant trois
régiments il deux bataillons un régiment
d'infantere de la 26* division, l'artillerie et le
génie de la :19" division d'infanterie, un dé-
tachement (le 200 hommes commandés par
un chef de bataillon dn 29' bataillnn sénéça-
lais un détachrTmnt de rnrtil!erie d'assaut
rl'armée (tanks) le général de Boiwieu. com-
mandant la :!• divisinn de cavalerie, ct son
état miljor une brigade (le cavalerie, le grou-
oe à rhflval et le groupe cycliste de la 30 divi-
sion de cavalerie un croupe de 105 et une
compagnie du l* corps de cavalerie un dé-
tachement des groupes d'artillerie de corps
et d'auto-mitraillpuses du 1er corps de cavale-
rie, comprenant deux voitures, pièces de dé-
fense contre avions.
Les Sénégalais sont l'objet, ainsi que les
tanks, d'ovations particulièrement nourries.
On ne se lasse pas de saluer, d'applaudir,
d'acclamer. Il y a de la joie dans l'air. Les
clairons avaient des notes françaises et même
la muette de la cathédrale semble sonner en
français.
LE < TE DEUM »
Après le défilé, un Te Deum a été chanté à
la cathédrale, suivi d'un Pitié, mon Dieu
et d'un Magnificat.
La foule était immense et le maréchal Pé-
tain avait pris place dans le chœur, avec les
autres généraux.
Comment ne pas rappeler, à propos du Te
Deum de la délivrance, le sermon Te Deum
prononcé par le P. Monsahré, à Metz, le 9 mai
1871. Vcus n'êtes pas des morts. Partout où
j'irai, je vous le jure, je parlerai de vos pa-
triotiques colères partout je vous appellerai
des Français jusqu'au jour béni où je revien-
dra dans cette cathédrale prêcher le sermon
de al délivrance et chanter avec vous un Te
Deum, comme ces voûtes n'en ont jamais en-
tendu.
Peu après cette cérémonie, l'autorité mili-
taire transmettait les pouvoirs à M. Mirman.
(15 lignes censurées.)
Les acclamations des groupes grossis-
saient malicieusement quand on passait à
côté de certains personnages, mais les Mes-
sins ont montré à l'égard des Allemands
établis dans la ville et des fonctionnaires,
un dédain plein de dignité et exempt de pro-
vocation.
J'ai noté une seule exception. Le commis-
saire de police qui avait provoqué l'affaire
de Samain. avait eu l'imprudence de se mê-
ler à la foule avec un superbe brassard tri-
colote. Un vieux lorrain à barbiche blanche
et au regard clair, lui arracha cet attribut.
La foule s'excita un peu. mais le triste héros
put se retirer au milieu des huées protégé
par deux cavaliers, lance au poing. Un com-
missaire de police allemand entre deux poi-
Jus en armes, n'est-ce pas un symbole en
pareil .jour 1
Octave AttBER.
Le reîèvjent dijan dcs allocations
PARIS. 20 novembre. Le Sous-Secrétaire
d'Etat de l'intérieur, Albert Favre, a adressé
aux préfets le télégramme suivant, en vue de
l'application de la loi du 15 novembro 1918
sur 10 relèvement du taux des allocations mi-
litaires.
L'allocation principale est portée de 1.50 à
1.75 pour les femmes de mobilisés, ainés de
veufs mobifisés et veuves mères de mobilisés
qui en sont bénéficiaires au titre de militai-
res, soit présents au corps, soit prisonniers de
guerre, soit disparus ou décédés au cours de
la campagne, ainsi que pour les tamilles bé-
néficiaires de la loi du 9 avril 1915.
Les majorations pour les enfants actuelle-
ment bénéfloiairos et appartenant aux famil-
les des catégories précédentes sont portées de
1 fr. à 1.25 en ce qui concerne les deux pre-
miers enfants âgés de moins de quinze ans
et de 1 à 1.50 pour tout enfant à partir du
troisième, chaque enfant prenant rang pour
attribution de ladite augmentation d'après
son ordre de naissance, quel que soit lâge
des aînés, ainsi qu'il est prescrit à l'article 4
du décret du 2 mars 1918.
Comme suite aux précédentes instructions,
les familles susceptibles de bénéficier des
augmentations nouvelles ont le plus grand
intérêt à. demander d'urgence aux autorités
militaires un certificat, de présence au corps
ou une attestation indiquant que le soutient
mobilisé est prisonnier de guerre, disparu, a
été tué ou est décédé au cours de la campa-
gne.
La classe 20 serai* appciée au printemps
PARIS, 20 novembre. A'ous croyons savoir
quc le Parlement aura décider bientOt du
aort de la classe M, qui ne serait incorporée
qu'au printemps prochain.
Voilà trois mois que tes jeunes gens de la
classc 20 ne savent quel sort leur est réservé.
Cette incertitude présente pour les familles
et pour eux de sérieux inconvénients. Il est
grand temps de prendre une décision à leur
égard.
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Dlroa.Df.lie prochain 24 conrant, match comptant
pour la Coupe Interfédérale de [Ouest-Eclair.
groupe L.H.C -S.R U.C. (3).
LES PERMISSIONS DES SPORT F8
MILITAIRES
'La direction régionale de ri. P. de la HT région
a fat* signer an général d'Amade la circulaire sui-
vante qui a été adressée à tous les corps et ser-
vice? de la X' région. sous le numéro «M I, P. P.
à la date du 7 novembre 1918
• Le gén/rai commandant la 10* région rappelle
que a prat qne dea .«port» par les militaires doit
être. par tons, largement encouragée.. En con-
aéqneao». toutes feeSOMs dottont en atUMMet
aux membres moMUafe des sociétés sportims pour
l'obtention dea permiasloae Deoesvattas tour par-
ticipation aox ̃"»»»•*»« et renotooe orgaolate par
leors groupements.
Ces tavean ooastunan* wa eaeooraeaseat pré-
deux à la colIUboratkui des société» avec l'auto-
rité militaire dan» rentratnemen* physlQi» des
futurs coatlaaatbtB.
11 me sera rendu compta, son le ttmto» de la
direction régionale de l'1, P., chaque foie qu'urne
sotte favorable n'aura pa être donnée i une de-
mande de permission faite dans le se= UMllqoA
cl-desos. Le compte rendu moUne devra mètre
adressé en temps uule rxyar qu'une décision défi-
nMive puisse être prise en temps opportun.
Pour accorder ces nernUssiocs en toute connais-
aenoe de cause. MM. les commandants de dépôts
et chefs de servie* trouveront, le cas échéant.
près du directeur réglc-naJ de l'I. P., tous les
moyens de contrôle cru Us jugeront nécessaires.
• Signé O'AMADG. •
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gères (I.-et-V.).
COMMENT EXTRAIRE UN COR
POUR QU'IL NE REVIENNE
PLUS JAMAIS
« Vous n'avez qu'à employer de reau sal-
tratée. Ce simple traitement nous réussit par-
faitement à nous, soldats, chaque fo>« que
nous en faisons usage et guérit également la
ouisson des engelures, les souffrances des
pieds meurtris et, quelquefois marne, les dou-
leurs rhumatismales et la goutte. dit un
médecin aux Armées.
Couper un cor avec un rasoir ou le brûler
avec un corricide ou un emplâtre quelconque
n'a aucun effet durable. De la racine intacte,
votre cor ne tardera pas à sortir de nouveau,
plus gros, plus cuisant, plus douloureux que
jamais la partie que vous couperez n'est du
reste que de la chair morte, mais la partie
activant la racine qui vous fait si mal et
qui pénètre presque jusqu'à l'os existe tou-
jours. C'est cette partie du cor qui vous fait
souffrir quand elle presse contre des nerfs
sensibles..
Couper la partie supérieure d'une dent ma-
lade, cela n'arrêtera pas la souffrance il en
est de mfinie des cors. Ne vous occupez donc
pas de la partie fleur de peau, mais débar-
rassez-vous du cor d'une manière permanente
en l'extirpant avec sa racine. Pour obtenir ce
résultat définitif, faites dissoudre une poignée
de saltrates ordinaires dans un bain de pieds
chaud. (Vous trouverez les Saltrates Rodell,
sels extra-purs et peu coûteux, tout prêts,
en paquets d'environ une demi-livre chez
n'importe quel pharmacien). Trempez vos
pieds dans ce bain, pendant quinze ou vingt
minutes, puis soulevez le cor avec vos ongles
ou un objet non tranchant et il se déracinera
tacilement. La chair qui l'entoure ne sera pas
attaquée, le cor seul sera ramolli jusqu'à la
racine. Aucune sensation douloureuse, aucun
danger, seul un petit trou restera, lequel se
refermera bientôt. Dans cette nouvelle chair
saine, aucun cor ne saurait renaître. Vous
n'aurez pas à attendre pendant des semaines
pour voir si vous avez vraiment détruit ce
vieil ennemi, ou s'il ne va pas revenir bientôt.
S'il s'agit d'un cor particulièrement persis-
tant et tenace, répétez le bain saltraté deux,
trois fois de suite ce traitement ne man-
quera pas de ramollir le cor le plus vieux et
lo plus endurci, de sorte que vous parviendrez
à l'extraire nvec sa racine.
Pour los durillons, suivrez le même traite-
ment, puis grattez-les. Vous serez étonné de
la rapidité avec laquelle l'eau chaude, rendue
médicinale et légèrement oxygénée par les
saltrates, soulage les souffrances causées par
les brûlures, dëmanpreaiso'ns et meurtrissures
des pieds et même, dans certains cas, guérit
les douleurs rhumatismales. Cela semble trop
beau pour être vrai, mais des milliers de sol-
dats peuvent attester la merveilleuse effica-
cité de l'eau saltratée. Dr M. A. L. C.
NOUVELLES MARITIMES
ARBITRAGE. Fst nommé membre de la Com-
mission sujxjrifure d'arbitrage pour !a solution
des conflits intéressant les capitaines au cabotage
et les officiers de !a marine marchande. M. Le
Gua'.fts de Mézaubran, armatour à Saint-Brieuc.
MArSTRANCE 1L0 q.-ni. timon., réserviste
Boorhis titulaire du certificat d'aptitude à faire
le quart en chef, cet promu d'offlce 2' m.
COMMISSARIAT. Le commis, de 5' et. Masse
st Imscr l d'office an tahloau d'avancement pour
le frr;uta do coTumiss. de 1" et.
PERSONNEL ADMINISTRATIF. Sont promus
dans le personne] a-dmlnistratlf de gestion et d'rxé-
cutlon, directions de travaux, commis de 1" cl..
M. Herjean commis de 2* cI.. M. Reynand. com-
mis de 3' ci., M. MennesliCT.
Dépêches commerciales
HALLES CENTRALES
parls, 90 novembre.
BEURRES, Tendance 1 Inchangés,
Pour les beurres en mottes, on cote le kilo, en
marchands français Bretagne. 10; Normandie. 10;
en centrifugeas Normandie. 10-. Bretagne 10.
Arrivages du jour beurres en mottes. 7.092 ki-
]os: beurres en livres, 32 kilos petits beurres.
405 kilos.
OEUFS. Tendance inchangés.
On cote par colis de 1.000 œufs les gros de
Bretagne. «0.
Arrivages du jour 65 colis de 1.000 oeufs.
POISSONS. Barbues. 5 à 8: bars, 9: harengs
français pleins. 1.25 à ISO: homards vivants. 10;
langoustes vivantes. 10 à 12; morues salées. 2,50 à
5- raies 1 à f.50; sardines salées Bretagne. 10 a
le; actes fraîches. 8 a M.50: huîtres portugaises 6
à le; moules d'Isigny, 30.
Marché hebdomadaire
Blés et farines. Le mouvement des b:>S ii fa-
rines s'accentue dans la mesure où se manifeste
l'amélioration des transports. C'est principalement
ie trafic entre les départements à production exe*
dentaire et ceux qui en sont tributaire* qui pren-
nent de l'extension, car on procède tont d'abord
à l'enlèvement des quantités de céréales en sont
franco dans les gares avant de retirer d<» nort*
lw stocks qul sont emmagasinés et a l'abri de»
rigueurs éventuelles de l'hiver. Lcs ressources Rê-
néraJM» dont on dispos» maintenant sent aswt
abondantes pour assurer l'approvisionnement pen-
dant un long lats de temps. Elles nécessitent tou-
tefois l'apport des quantités supplémentaires qui
vont être de nouveau demandées à l'importation
considérablement rédnite pendant les dernières se-
malnes. par des substitutions aux gi^ins d'autres
denrées de première nécessité.
Seigles et sarrasins. Il n'est toujours pastion de ces céréales que le manque de wagons con-
fine dans les Ueux de production.
Orges Très peu offertes; les besoins de malt»-
rie ne sont oue partiellement satisfaits par la
répartition des orges exotiques.
Avoines. Quoique peu considérables, les arri-
vas» dam le* porti xmt Menues et ̃ rate dam
lutoUkb que la pénurie des wagon» empêche de de-
placer, de torte que les reparution» t la couses»
matloa restent laborieuses.
NA0USE1 VOS CUIVRES
IU nu SX SaJB ̃TTOJtX
Marches de la région
CHKBBOCrBG. UtrcM du ta aoianEm.
Pommes de terra. la kilo, ojzo-, foin, tm 100 kilos.
30; beurre, b kilo. 9.30; œufs. La douait», 4.80;
cidre. l'hectolitre, se: bols, le stère, -fagota, la
cent. 75. suif en branches, le kilo. à à i.eo. Lard
en groe, les IOO kilos. 460, pain, l" quaJUe. OJSBt
Teaux. le kt:o sur pied, moutons. 2.90.
Les deux Compères
Ou le mal vous attaque par devant
et par derrière
Quand on questionne sur ses souffrances un
malade de l'estomac, il porte, en même temps
qu'il explique les symptômes qu'il ressent, sa
main au siège de son mal. Quelques instants
après son bras se porte derrière le dos et
montre par là qu'il souffre aussi de ce côté.
Le malade est attaqué jar devant et par der-
rière. Cela tient il ce qu'il y a corrélation
entre l'estomac et les reins. L'estomac et les
reins sont deux compères. Si le premier fonc-
tionne mal, il y a forcément répercussion
sur les reins où sont filtrés les résidus plus
ou moins toxiques provenant des digestions
imparfaites et qui sont passés dans le sang.
Il vous est arrivé de dire certains jours J'ai
l'estomac acide Vos reins qui reçoivent les
liquides sécrétés par l'estomac trouvent aussi
que l'estomac est acide et c'est de cette aci-
dité qu'ils se plaignent en vous faisant souf-
frir. Guérissez donc votre mauvais estomac
et du même coup vous guéririez vos reins.
Vous mettrez ainsi à la raison ces deux mau-
vais comperes qw
vous ont pris et
attaqué par devant
vt par derrière.
Madame Dev»nx.
demeurant 24. rue
de la Comédie, à
Lons-le-Saunier
(Jura), grâce aux
Pilules Pink, a mis
à la raison les
deux mauvais com-
pères qui la fai-
saient souffrir et
en a fait, de nou-
veau, deux excet.
lents auxiliaires dé
sa santé.
a J'ai beanconj
souffert, écrivait-el-
le. de maux d'esto.
mac. J'en étais arrivée à ne presque plus
manger pour avoir moins h souffrir. Lorsque
j'avais mes crises d'estomac, j'avais toujours
en même temps des maux de reins très pénf-
bles. J'ai fait la cure des Pilules Fink et
j'ai eu le plaisir de sentir s'attéaaer, puis
disparaitre, non seulement mes n^aux d esto-
mac, mais aussi mes maux de re'ns. Je Dit
porte très bien maint îiint.
Les Pilules Pink sont souveratneb contrt
l'anémie, la chlorose, la faiblesse générale,
les maux d'estomac. les migraines, les n6
vralgies, les douleurs. !a neurasthénie.
Elles sont en vente dans toutes les pharma.
cles et au dépôt Pharmacie P. Barret 23
rue Ballu, Paris, Ir. 50 la botte, 3/7 fr. 50 lej
6 bottes franco, plus 0 fr. 40 de timbre-taô*
par botte.
BOURSE DE PARIS
PiSis, s0 no-rem/bre. [Service viciai de l'Ouest
Bclatr). les transactions restent peu aettirer
l 'allure est. irregulière. Quelques groupes s'ameli»»
ren4. Rentes françaises sans changements. Am
étrangères ]'Extérieure eat en reprise les Ru&««
continuent à fléchir. Banques françaises bien du
̃posées. Ohemins français artionâ faibles Parmi la
obligations, l'Ouest 3 "f, ancienne reprend à 36S.
nouvelle :i 390. Orandô transports parisiens ter
n> Est Parisien s avance n -il) Aux Balkaniques
Oro.fdi. Bach .s'améliore .i :SU. En valeurs russes,
la Briansk ordin. recule à 305 Groupe de cons-
tructions maritimes fermes Chantiers de Bretagne
eis. Lowe 3000. Satnt-yazaire la». Xavales lit
l'Ouest 138. Aux mines, le Rio fléchit à 14». la
part Minière du Congo à &0. Aux électrUroeî,
Gramme est activement traitée d? 030 à 068. cours
auquel elle reste demandée.
En coulisse, le groupe ruse est lourd. Vaieuns
de guerre en reprise Brasier 150. Botchkiss 3H.
Aux cuprifères, la part Sari Platon est reenerenéa
a 5C..V). Mimtr-Caitnt A t«3. Utah Copper recul» t
53f> Sud-africaines offertes. Le groupe grec pour.
suit sa reprisse Raisons de Corinlhe 3(R, Ytm d
Spllltieux. 3to
3 perpétuel. 62.00 amort. 3 ils. UO.TS 6
87.TC 4 71.65. Ville de Parts 1888. 3» 19iaJ
335:25 Banque de Paris,1106. Comptoir Na
UonaJ d'Escompte. 836. Crédit Fonciar. TK.
Foncières 19W. m la*. 3T» 1913. iCE. Com>
mnnales 18TO. H>> IS>1. 3V2. Union Parisienne,
005. En. Lyon. 059. Midi. 896 Nord;
1340. Orléans, ion Ouest. 693 Métro.Boléo. 830. Panama. 1.7 Suez. 5S60.
Gatsa. 1180. Pathé. 178 Kriortrog. 1170.
Courriôres. 2330 Lens Il.;0, TréfUeries. 238.
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90. Russe consolidé. 32.W 189t. '.1.10. Serbe. St.
Turc 70.10 Briansk. 3Œ> Rio Tlnto. ta».
Azote. 646. Bâton. lâCO Balla. 416. Caout-
chouc. •& 50. De Beens. 430. Eastern. 38.25
Jagersfonteiii, 130. Léna, 49. Malacca. 145.6».
Maluoff, 4S8. Mount ElTlot. 127.50 Platine,
481. Raisins. 302 Rand Mine, 100 Ray,
175. Shans1 30.ao. Spaasky. 57 Tharate. 152.
TnfcŒ 465. Utah Copper. Mb. Vins. 310.
Wagons, 156. Bruay. 2!9O. Colinnbai. MO.
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PiRis. -M novembre, Londres. «85 à 26. B»
pagne 107 1/4 à 103 1/4 Hollande, 'eT a 3B1.
Italie 4t à 9S New-Tork. JV5 1*5 à 5*7 1/S.
Suisse. 108 114 à 110 3/4. Danemark. 146 llï à
1» Ifi. suède, 1S? 1 15«. yoreège. K8 113 a
132 t.e. Argentine. SM3 à 247.
VOIR dans
L'ALMANACH DE L' OUEST.ECLAIR > 191
le calendrier dee heures des marées
les Foires et Marchés de
L'Ille-et- Vilaine. Loire-tuf êr'eure,
Finistère. Sarthe, Mayenne,
Côtes-du-Nord. Morbhan,
Calvados Manche,
Maine-et-Loire
Orne
En vente chez tous nos dépositaires au pria
de 0 fr 75 par poste. 0 fr. 90
Le TEMPS qu'il FAIT 1
PARIS. .T> novembre le vent est faUHe et va
ruble sur ia Mancnc, entre Nord et Fat sur nc
côtes de t Océan, des régions Nord en Provence.
De talbes pluies sunt tombées sur les Pays-B*
et le Nord de la Fiance. Eues ont donne s tn/n
d'eau Calais. mfm a Ounkerqoe
Ce matin le temps est généralement nuajeox ot
brumeux. La température est eocaae ootaN«me«
inférieurs à la normale sur l'Angleterre et le Noio
de 1. Fraiice. Le thermomètre maitrnatt à 7 ht*
va r Il Niantes, o* Parle.. Lyon. Toulouse. r i
Limoges 2' à Bor>1»aiix Marseille. 3* an Bsrm
4' s Brest 7* à Csiau.
En France, le temna va ̃*•*» i;e»ét1Bi–i OM
gem, brumeux et fre
PARIS, 21 novembre,
La Chambre française
rend hommage aux alliée*!
u à leurs chef s
Paris. novembre. On se souvient de
la ma.noeuvre tentée par M. Renaudel et par
M. Bracke le jour de la manifestation Cle-
menciste pour divisicr les Alliés au nez de
leurs ambassadeurs, en demandant un hom-
mage pour M. Wilson seul. M. René Renoult,
au nom de la commission de l'armée, accepta
la proposition Bracfce^Renaudel mais en éten-
dant, dit-il, «et hommage à la nation améri-
caine, à toutes les nations alliées ainsi
qu'aux chefs d'Etat placés à leur tête.
M. i-ienoult fait un vibrant éloge des souve-
rains alliés. Pendant quatre années entières,
il n'est plus resté à l'un d'entre eu:, dont le
nom s'inscrira dans la légende, qu'un royau-
me de quelques kilomètres de sable, entre le
dernier rempart d'une rivière débordée et
[l'immensité de la mer (Très bien I Très bien !)
Un autre se vit rejeté du sol de ses pères,
dans les défilés sauvages, au cœur du plus
terrible des hivers, brisé par l'âge et la souf-
france, porté par ses soldats, sans pain, sans
feu, sans un toit au-dessus de a tête, n'ayant
plus pour tout patrimoine que la fidèle aftec-
Uon de son peuple et l'orgueil de son indé-
pendance (Applaudissements).
Aucun d'eux pourtant n'a désespéré, tant il
semblait irréalisable que la cause à laquelle
tous s'étaient voués, malgré la cruauté de
l'heure, put jamais connaître la défaite.
M. Renoult félicite ensuite les tenaces sol-
dats des années alliées, les rudes et patients
hommes de mer que l'ennemi jugeait mépri-
sables; les populations civiles dont il affirme
la merveilleuse endurance Et puis, M. Re-
noult parle du Président Wilson, descendant
authentique des montagnards de l'Ecosse et
des puritains de J'Ulster, de ces républicains
farouches qui entouraient Ollivier Cromwel et
n'acwptaiûnt sur les principes aucune espèce
de transaction. Ce chef responsable d'une dé-
mocratie de cent millions de travailleurs pro-
nonça, dans les circonstances les plus solen-
nelles, le verdict souverain des conscience
libres. (Vifs applaudissements.)
L'orateur évoque ensuite la Constitution de
Y791 et 1e souvenir de Lafayette.
e Messieurs, s'êcrie-t-tl en terminant, c'est
tous l'église de ces impéris«yji>les souvenirs
que tournant cette dernière page du livre san-
glant de la guerre, nous venons vous propo-
ser d'évoquer à la barre du Parlement fran-
çais, la haute figure de toutes les nobles na-
tions qui ont accepté tant de souffrances pour
la sainte cause do là liberté et de les citer so-
lennellement h l'ordre dn jour de l'humanité
(vifs applaudissements).
L'orateur en regagnant son banc est félicité
pa.r ses collègues.
M. Bracke se rlaint alors de ce qu'eu ne
voulant pas rendre hommage au président
Wilson seul, la commission a e diminué en
profondeur il une proposition qu'elle a e éten-
du en largeur c'est en termes ifiscrets re-
gret.ter que la Chambre ne soit pas tombée
dans le ièFe tendu par les minoritaires pour
diviser res Alliés au profit de l'Allemagne.
M. Brousse voudrait une mention spéciale
pour Barcelone et les Catalans, mais la Cham-
bre adopte l'unanimité le texte suivant
Lts Chambres françaises déclarent
ART la. Le président WILSON et la Na-
tion américaine, les NATIONS ALLIEES et les
CHEFS D'ETAT qui sont d teur tête, ont bien
mérité de VHumanité.
Art. 2. Le texte de la présente loi sera
f1ravée pour demeurer permanent dans toutes
les mairies et dans les écoles de la Républi-
que.
M. i.e Président. La Commission de l'Ar-
mée demande à la Chambre de décider que
l'intitulé de la loi sera le suivant Proposi-
tion de loi ayant pour ohjel dr décerner un
hommage solennel au président Wilson aux
nations alUéfs et aux chefs d'Etat placés à
leur tète.. Adopté.
Puis très rapidement, on suspend l'appli-
cation de la loi Mourier. r°ndu pour l'instant
Inutile par la démobilisation des vieilles clas-
ses. Il s'agit d'une suspension, non d'une
abrogation.
LE PECULE DU SOLDAT
M. Pressemane Interpelle ensuite sur la
non-application de la loi du 9 avril 1918, qui
garantit un pécule minimum de mille francs
aux familles des soldats morts pour la patrie.
Il affirme que sept mois après le vote. pas
une famille n'a touché le supplément voté. M.
Abrami, sous-secrétaire d'Etat, sa plaint de
la violence de M. Pressemane.
M. Parvt. La violence, c'est de ne pas
appliauer la loi.
M. Abrami parle de malentendu, les crédits
suffisants n'ayant pas été accordés. Il y a là.
dit-il, un double malentendu. Les hommes
engagés au combat ont touché les trois francs
promis les hommes libérées ont reçu le pécu-
!e majoré les sous-officiers et officiers su-
¡¡alternes ont obtenu l'indemnité de combat,
ainsi que les marins. Donc pour toute une
partie positive, celle oui était garrée par des
crédits, la loi du 9 avril 1918 a été strictement
appliquée. (Très bien Très hien !)
M. Abrami déclare attendre que la Cham-
bre donne de l'argent. Mais au nom de la
commission du budget, M Marin affirme
que ce n'est pas seulement une question de
crédits, mais de revision d'un texte mal fait
M Klotz déclare Il son tour attendre de l'ar
jjent. M. Pressemane dépose l'ordre du Jour
suivant La Chambre, affirmant à nou-
veau la solidarité de la nation à l'égard des
familles des soldats morts pour la France.
téclame l'application sans autre délai et con-
formément aux textes constitutionnels, de
la loi du 9 avril 1918, qui a créé au profit de
ues familles un pécule minimum de 1.000
francs, à payer en espèces dans les deux
mois qui suivent le décès, et passe a Tordre
dn Jour.
Mais le gouvernement demande l'ordre du
Jour pur et simple, qui est voté par 342 voix
îontre 143.
L'ALCOOL
On revient au régime de l'alcool. On adapte
l'amendement Bart.he et l'article 6 relatifs aux
divers alcools qui pourront être fabriqués
On passe à l'article 6 sur le prix de ventp au
consommateur. 150 francs au minimum par
hectolitre d'alcool de bouche pur. M Jobert
voudrait que ce minimum soit au moins de
W0 francs, pour enrayer l'alcnolLsme, mais le
gouvernement et la commission ne veulent
pas de cet amendement, qui est rejeté par 373
.'olx contre 97
Hypocritement. on va à Rrands pas vers
l'encouragement fiscal de la consommation de
;alcool, comme on a encouragé fiscalement
les abus de la consommation du tabac.
Marius Simon.
L'ALMANAQH de l'OUEST-ECLAIR 1919 EST
EN VENTE chez tout no< dépositaires au prix
de 0 fr. 75 par poste, 0 fr. 90
Metz salue en nos soldats
la Liberté, la Gloire, la Sainte-Patrie
Mm, 38 novembre. (De notre envoyé
spéctal). La route camouflée, établie sur
la rive droite de la Moselle, puis les derniè-
res lignes avec leurs ruines, leurs taillis dé-
solés, des file de fer barbelés, enfin l'ancien-
ne douane et nous voici dans la région des
villages intacts
Ici, la première population civile que nous
retrouvons en pays reconquis un joyeux lot
de maisons pavoisées aux couleurs fran-
çaises et lorraines. Toutes les familles en
costumes de fête sont en marche vers Metz.
Une petite fille, à l'entrée du village grim-
pe sur une chaise, crie d'une voie aiguë
« Vive la France A bas les Boches 1 • Pa-
voisement merveilleux, mais beaucoup de
drapeaux improvisés en papier. Pendant
deux lieues, des groupes marchant à grands
pas, une large cocarde tricolore sur la poi-
trine, les yeux pleins do joie, ils acclament
nos voitures conduites par des militaires.
Les vieillards et les femmes semblent les
plus joyeux. Grand 'mères. mères, jeunes
filles, fillettes, Je visage illuminé de bonheur,
crient au passage de chaque voiture c Vive
la France I <
Toute la journée, dans les villages et dans
Metz, nous verrons d'innombrables jeunes
filles égayant routes, places, et rues, avec
leur coiffe blanche, le châle clair et la jupe
éclatante sur le gracieux costume lorrain.
Elles portent des cocardes, des rubans, des
fleurs tricolores. Dans les villages surtout,
c'est une frénésie patriotique. Les femmes
nous jettent des bouquets noués aux cou-
leurs lorraines. Elles ont ravi au bureau du
télégraphe les bandes usées dont elles ont
fabriqué des serpentins. Elles crient aux ofn-
ciers, aux convoies militaires « Merci,
merci 1 Soyez les bienvenus 1
Mais te cri dominant toujours partout,
c'est a Vive la France 1 »
QUELS EMOUVANTS SPECTACLES
A Dieuze, au moment où entrait la légion
étrangère, la musique attaquait la Marseil-
/,aise, Les femmes se mirent à genou et au
colonel, qui pleurait, elles demandèrent la
permission de faire embrasser le drapeau par
leurs petits enfante.
A Montigny, le cortège des correspondants
de guerre étrangers et français est l'objets
d'une longue ovation. Le spectacle est on ne
peut plus touchant. De vieilles femmes s'es-
suient les yeux; des vieux, qui ont sorti de
leur armoire d'invraisemblables chapeaux
haut de forme, lèvent leur canne et crient
« Vive la France
Dans Metz
\ons entrons à Metz en fête par l'avenue de
l'Esplanade bannières aux couleurs rouges
et jaunes de la Lorraine, drapeaux tricolores
partout. Sur un bâtiment militaire, nous li-
sons ce placard Ce bâtiment et tout ce
qu'il contient appartient au service de la ville
de Metz
L'affiche, rédigée en allemand, en français
en en anglais, porte cette signature Le
Conseil des ouvrière et des soldats de Metz
C'est à une heure et demie que les troupes
doivent faire leur entrée. Nous parcourons la
ville qui, par ses chaatts, ses détonations, les
cloches et les canons célèbre sa libération
d'un si long servage. La célèbre statue éques-
tre du vieux Guillaume et celle dr son fils
Frédéric ont été abattues dans la nuit, niais
la place de l'Esplanade, où tout à l'hnurc dé-
fileront les troupes, porte encore sur ses pla-
ques « Kaiser Wilhelm Place D. On sait que
l'une des niches de la cathédrale abrite la
statue du prophète Daniel, pour laquelle le
kaiser a posé, avec ses moustaches en croc.
Des mains inconnues ont enchaîné celles du
prophète et placé sur «ia poitrine un écriteau
avec ces morts « Si!: transit gloria mundi •.
Le calme de la foule, malgré l'expansion si
naturelle des sentiments longtemps comvri-
mis, est très remarquable et le service d or-
dre n'a absolument rien à faire.
Des délégations parcourent la ville. Un des
frères Samain conduit los gymnastes de la
Lorraine sportive. Les troupes françaises, aux
sons du canon et des cloches. au milieu du
bourdonnement des innombrables avions, oi-
seaux venus de Franco, dont un hélas se bri-
seda les aile, contre un réseau de fils télégra-
phiques et tombera dans la foule, entrent au
milieu d'un enthousiasme chaleureux.
LE DEFILE DES TROUPES
Le maréchal Pétain. sur un superbe cheval
blanc, se tient en avant do la statue de Ney de
laquelle se sont massée» les autorités civiles
et le clergé. Derrière le cônéralissime fran-
çais, on acclame les généraux Fayolle, de
Maud'huy et Bourgeois. Lo général Mangin,
que les Lorrains étaient si fiers d'accuedlir
comme un fils glorieux, n'a pu prendre part
au défilé il la suite d'un bien malenoontreux
accident de cheval.
Ce que fut ce défllé d'une heure et demie,
aux sons de Snmbre-ct.Meuse, on peut se l'i-
maginer devant cps Français bâillonnés de-
puis 47 ans, devant les fils des martyrs. Ce qui
se passe, c'est la liberté, la gloire, la Sainte
atne Avec quelle ferveur, fantassins et cava-
liers sont salués. Que)s admirables soldats,
dit-on, quelle allure dégagée à côté de l'allure
de ceux qui sont partis 1 b D'autres ajoutent
• Et les Boches qn nous affirmait que la
France n'avait plus pour soldats que des en-
fants et des vieillards et qu'ils n'avaient rien
i manger. qu'ils n'avaient plus de chaussu-
res. »
Les généraux Feraud. Pougin aont acela-
més.
Le défilé se déroule dans cet ordre l'infan-
terie de la age division, moins les éléments
maintenus aux avant-postes, comprenant trois
régiments il deux bataillons un régiment
d'infantere de la 26* division, l'artillerie et le
génie de la :19" division d'infanterie, un dé-
tachement (le 200 hommes commandés par
un chef de bataillon dn 29' bataillnn sénéça-
lais un détachrTmnt de rnrtil!erie d'assaut
rl'armée (tanks) le général de Boiwieu. com-
mandant la :!• divisinn de cavalerie, ct son
état miljor une brigade (le cavalerie, le grou-
oe à rhflval et le groupe cycliste de la 30 divi-
sion de cavalerie un croupe de 105 et une
compagnie du l* corps de cavalerie un dé-
tachement des groupes d'artillerie de corps
et d'auto-mitraillpuses du 1er corps de cavale-
rie, comprenant deux voitures, pièces de dé-
fense contre avions.
Les Sénégalais sont l'objet, ainsi que les
tanks, d'ovations particulièrement nourries.
On ne se lasse pas de saluer, d'applaudir,
d'acclamer. Il y a de la joie dans l'air. Les
clairons avaient des notes françaises et même
la muette de la cathédrale semble sonner en
français.
LE < TE DEUM »
Après le défilé, un Te Deum a été chanté à
la cathédrale, suivi d'un Pitié, mon Dieu
et d'un Magnificat.
La foule était immense et le maréchal Pé-
tain avait pris place dans le chœur, avec les
autres généraux.
Comment ne pas rappeler, à propos du Te
Deum de la délivrance, le sermon Te Deum
prononcé par le P. Monsahré, à Metz, le 9 mai
1871. Vcus n'êtes pas des morts. Partout où
j'irai, je vous le jure, je parlerai de vos pa-
triotiques colères partout je vous appellerai
des Français jusqu'au jour béni où je revien-
dra dans cette cathédrale prêcher le sermon
de al délivrance et chanter avec vous un Te
Deum, comme ces voûtes n'en ont jamais en-
tendu.
Peu après cette cérémonie, l'autorité mili-
taire transmettait les pouvoirs à M. Mirman.
(15 lignes censurées.)
Les acclamations des groupes grossis-
saient malicieusement quand on passait à
côté de certains personnages, mais les Mes-
sins ont montré à l'égard des Allemands
établis dans la ville et des fonctionnaires,
un dédain plein de dignité et exempt de pro-
vocation.
J'ai noté une seule exception. Le commis-
saire de police qui avait provoqué l'affaire
de Samain. avait eu l'imprudence de se mê-
ler à la foule avec un superbe brassard tri-
colote. Un vieux lorrain à barbiche blanche
et au regard clair, lui arracha cet attribut.
La foule s'excita un peu. mais le triste héros
put se retirer au milieu des huées protégé
par deux cavaliers, lance au poing. Un com-
missaire de police allemand entre deux poi-
Jus en armes, n'est-ce pas un symbole en
pareil .jour 1
Octave AttBER.
Le reîèvjent dijan dcs allocations
PARIS. 20 novembre. Le Sous-Secrétaire
d'Etat de l'intérieur, Albert Favre, a adressé
aux préfets le télégramme suivant, en vue de
l'application de la loi du 15 novembro 1918
sur 10 relèvement du taux des allocations mi-
litaires.
L'allocation principale est portée de 1.50 à
1.75 pour les femmes de mobilisés, ainés de
veufs mobifisés et veuves mères de mobilisés
qui en sont bénéficiaires au titre de militai-
res, soit présents au corps, soit prisonniers de
guerre, soit disparus ou décédés au cours de
la campagne, ainsi que pour les tamilles bé-
néficiaires de la loi du 9 avril 1915.
Les majorations pour les enfants actuelle-
ment bénéfloiairos et appartenant aux famil-
les des catégories précédentes sont portées de
1 fr. à 1.25 en ce qui concerne les deux pre-
miers enfants âgés de moins de quinze ans
et de 1 à 1.50 pour tout enfant à partir du
troisième, chaque enfant prenant rang pour
attribution de ladite augmentation d'après
son ordre de naissance, quel que soit lâge
des aînés, ainsi qu'il est prescrit à l'article 4
du décret du 2 mars 1918.
Comme suite aux précédentes instructions,
les familles susceptibles de bénéficier des
augmentations nouvelles ont le plus grand
intérêt à. demander d'urgence aux autorités
militaires un certificat, de présence au corps
ou une attestation indiquant que le soutient
mobilisé est prisonnier de guerre, disparu, a
été tué ou est décédé au cours de la campa-
gne.
La classe 20 serai* appciée au printemps
PARIS, 20 novembre. A'ous croyons savoir
quc le Parlement aura décider bientOt du
aort de la classe M, qui ne serait incorporée
qu'au printemps prochain.
Voilà trois mois que tes jeunes gens de la
classc 20 ne savent quel sort leur est réservé.
Cette incertitude présente pour les familles
et pour eux de sérieux inconvénients. Il est
grand temps de prendre une décision à leur
égard.
AVIS
A dater de ce jour
La Compagnie du Gaz de Rennes Iivre du
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nais (,1). à Laval.
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s* RToupe. Stade Rennais (2) -Stade LavaBcts
(2) à Rennes.
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fêrteralc. i Rennes.
Stade Rennais (3)-Hermltage Club ft). à Rerraes.
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Dlroa.Df.lie prochain 24 conrant, match comptant
pour la Coupe Interfédérale de [Ouest-Eclair.
groupe L.H.C -S.R U.C. (3).
LES PERMISSIONS DES SPORT F8
MILITAIRES
'La direction régionale de ri. P. de la HT région
a fat* signer an général d'Amade la circulaire sui-
vante qui a été adressée à tous les corps et ser-
vice? de la X' région. sous le numéro «M I, P. P.
à la date du 7 novembre 1918
• Le gén/rai commandant la 10* région rappelle
que a prat qne dea .«port» par les militaires doit
être. par tons, largement encouragée.. En con-
aéqneao». toutes feeSOMs dottont en atUMMet
aux membres moMUafe des sociétés sportims pour
l'obtention dea permiasloae Deoesvattas tour par-
ticipation aox ̃"»»»•*»« et renotooe orgaolate par
leors groupements.
Ces tavean ooastunan* wa eaeooraeaseat pré-
deux à la colIUboratkui des société» avec l'auto-
rité militaire dan» rentratnemen* physlQi» des
futurs coatlaaatbtB.
11 me sera rendu compta, son le ttmto» de la
direction régionale de l'1, P., chaque foie qu'urne
sotte favorable n'aura pa être donnée i une de-
mande de permission faite dans le se= UMllqoA
cl-desos. Le compte rendu moUne devra mètre
adressé en temps uule rxyar qu'une décision défi-
nMive puisse être prise en temps opportun.
Pour accorder ces nernUssiocs en toute connais-
aenoe de cause. MM. les commandants de dépôts
et chefs de servie* trouveront, le cas échéant.
près du directeur réglc-naJ de l'I. P., tous les
moyens de contrôle cru Us jugeront nécessaires.
• Signé O'AMADG. •
En conséquence, mm. les présidents de sociétés
Bout priés de na soumettre à la direction régionale
de l'Entrainement physique que les demandes de
permissions qui n'auraient pu recevoir satisfaction,
LA CRISE DES TRANSPORTS
est la cause que les expéditions de savons
par colis postaux deviennent très difticiles.
t'our y remédier, commandez directement an
fabricant qui pourra vous expédier en petite
vitesse régulièrement et dans de meilleures
conditions qu'en postaux La caisse de 50 ki-
los net, 147.50 de 100 kilos net, 200 fr. franco
votre Rare contre remboursement.
Savonnerie Provençale, Marsellie.St-Jutt.
DEMANDE DE MATCH
L'Bpéiance de Fougères, libre tous les dimaa-
ches. demande des matches amicaux sur son ter-
rain avec retonr sur terrain adverse.
écrire à P. Meltn, 1 bis. rue du OhMeau. IVra-
gères (I.-et-V.).
COMMENT EXTRAIRE UN COR
POUR QU'IL NE REVIENNE
PLUS JAMAIS
« Vous n'avez qu'à employer de reau sal-
tratée. Ce simple traitement nous réussit par-
faitement à nous, soldats, chaque fo>« que
nous en faisons usage et guérit également la
ouisson des engelures, les souffrances des
pieds meurtris et, quelquefois marne, les dou-
leurs rhumatismales et la goutte. dit un
médecin aux Armées.
Couper un cor avec un rasoir ou le brûler
avec un corricide ou un emplâtre quelconque
n'a aucun effet durable. De la racine intacte,
votre cor ne tardera pas à sortir de nouveau,
plus gros, plus cuisant, plus douloureux que
jamais la partie que vous couperez n'est du
reste que de la chair morte, mais la partie
activant la racine qui vous fait si mal et
qui pénètre presque jusqu'à l'os existe tou-
jours. C'est cette partie du cor qui vous fait
souffrir quand elle presse contre des nerfs
sensibles..
Couper la partie supérieure d'une dent ma-
lade, cela n'arrêtera pas la souffrance il en
est de mfinie des cors. Ne vous occupez donc
pas de la partie fleur de peau, mais débar-
rassez-vous du cor d'une manière permanente
en l'extirpant avec sa racine. Pour obtenir ce
résultat définitif, faites dissoudre une poignée
de saltrates ordinaires dans un bain de pieds
chaud. (Vous trouverez les Saltrates Rodell,
sels extra-purs et peu coûteux, tout prêts,
en paquets d'environ une demi-livre chez
n'importe quel pharmacien). Trempez vos
pieds dans ce bain, pendant quinze ou vingt
minutes, puis soulevez le cor avec vos ongles
ou un objet non tranchant et il se déracinera
tacilement. La chair qui l'entoure ne sera pas
attaquée, le cor seul sera ramolli jusqu'à la
racine. Aucune sensation douloureuse, aucun
danger, seul un petit trou restera, lequel se
refermera bientôt. Dans cette nouvelle chair
saine, aucun cor ne saurait renaître. Vous
n'aurez pas à attendre pendant des semaines
pour voir si vous avez vraiment détruit ce
vieil ennemi, ou s'il ne va pas revenir bientôt.
S'il s'agit d'un cor particulièrement persis-
tant et tenace, répétez le bain saltraté deux,
trois fois de suite ce traitement ne man-
quera pas de ramollir le cor le plus vieux et
lo plus endurci, de sorte que vous parviendrez
à l'extraire nvec sa racine.
Pour los durillons, suivrez le même traite-
ment, puis grattez-les. Vous serez étonné de
la rapidité avec laquelle l'eau chaude, rendue
médicinale et légèrement oxygénée par les
saltrates, soulage les souffrances causées par
les brûlures, dëmanpreaiso'ns et meurtrissures
des pieds et même, dans certains cas, guérit
les douleurs rhumatismales. Cela semble trop
beau pour être vrai, mais des milliers de sol-
dats peuvent attester la merveilleuse effica-
cité de l'eau saltratée. Dr M. A. L. C.
NOUVELLES MARITIMES
ARBITRAGE. Fst nommé membre de la Com-
mission sujxjrifure d'arbitrage pour !a solution
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Gua'.fts de Mézaubran, armatour à Saint-Brieuc.
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M. Herjean commis de 2* cI.. M. Reynand. com-
mis de 3' ci., M. MennesliCT.
Dépêches commerciales
HALLES CENTRALES
parls, 90 novembre.
BEURRES, Tendance 1 Inchangés,
Pour les beurres en mottes, on cote le kilo, en
marchands français Bretagne. 10; Normandie. 10;
en centrifugeas Normandie. 10-. Bretagne 10.
Arrivages du jour beurres en mottes. 7.092 ki-
]os: beurres en livres, 32 kilos petits beurres.
405 kilos.
OEUFS. Tendance inchangés.
On cote par colis de 1.000 œufs les gros de
Bretagne. «0.
Arrivages du jour 65 colis de 1.000 oeufs.
POISSONS. Barbues. 5 à 8: bars, 9: harengs
français pleins. 1.25 à ISO: homards vivants. 10;
langoustes vivantes. 10 à 12; morues salées. 2,50 à
5- raies 1 à f.50; sardines salées Bretagne. 10 a
le; actes fraîches. 8 a M.50: huîtres portugaises 6
à le; moules d'Isigny, 30.
Marché hebdomadaire
Blés et farines. Le mouvement des b:>S ii fa-
rines s'accentue dans la mesure où se manifeste
l'amélioration des transports. C'est principalement
ie trafic entre les départements à production exe*
dentaire et ceux qui en sont tributaire* qui pren-
nent de l'extension, car on procède tont d'abord
à l'enlèvement des quantités de céréales en sont
franco dans les gares avant de retirer d<» nort*
lw stocks qul sont emmagasinés et a l'abri de»
rigueurs éventuelles de l'hiver. Lcs ressources Rê-
néraJM» dont on dispos» maintenant sent aswt
abondantes pour assurer l'approvisionnement pen-
dant un long lats de temps. Elles nécessitent tou-
tefois l'apport des quantités supplémentaires qui
vont être de nouveau demandées à l'importation
considérablement rédnite pendant les dernières se-
malnes. par des substitutions aux gi^ins d'autres
denrées de première nécessité.
Seigles et sarrasins. Il n'est toujours pas
fine dans les Ueux de production.
Orges Très peu offertes; les besoins de malt»-
rie ne sont oue partiellement satisfaits par la
répartition des orges exotiques.
Avoines. Quoique peu considérables, les arri-
vas» dam le* porti xmt Menues et ̃ rate dam
lu
placer, de torte que les reparution» t la couses»
matloa restent laborieuses.
NA0USE1 VOS CUIVRES
IU nu SX SaJB ̃TTOJtX
Marches de la région
CHKBBOCrBG. UtrcM du ta aoianEm.
Pommes de terra. la kilo, ojzo-, foin, tm 100 kilos.
30; beurre, b kilo. 9.30; œufs. La douait», 4.80;
cidre. l'hectolitre, se: bols, le stère, -fagota, la
cent. 75. suif en branches, le kilo. à à i.eo. Lard
en groe, les IOO kilos. 460, pain, l" quaJUe. OJSBt
Teaux. le kt:o sur pied, moutons. 2.90.
Les deux Compères
Ou le mal vous attaque par devant
et par derrière
Quand on questionne sur ses souffrances un
malade de l'estomac, il porte, en même temps
qu'il explique les symptômes qu'il ressent, sa
main au siège de son mal. Quelques instants
après son bras se porte derrière le dos et
montre par là qu'il souffre aussi de ce côté.
Le malade est attaqué jar devant et par der-
rière. Cela tient il ce qu'il y a corrélation
entre l'estomac et les reins. L'estomac et les
reins sont deux compères. Si le premier fonc-
tionne mal, il y a forcément répercussion
sur les reins où sont filtrés les résidus plus
ou moins toxiques provenant des digestions
imparfaites et qui sont passés dans le sang.
Il vous est arrivé de dire certains jours J'ai
l'estomac acide Vos reins qui reçoivent les
liquides sécrétés par l'estomac trouvent aussi
que l'estomac est acide et c'est de cette aci-
dité qu'ils se plaignent en vous faisant souf-
frir. Guérissez donc votre mauvais estomac
et du même coup vous guéririez vos reins.
Vous mettrez ainsi à la raison ces deux mau-
vais comperes qw
vous ont pris et
attaqué par devant
vt par derrière.
Madame Dev»nx.
demeurant 24. rue
de la Comédie, à
Lons-le-Saunier
(Jura), grâce aux
Pilules Pink, a mis
à la raison les
deux mauvais com-
pères qui la fai-
saient souffrir et
en a fait, de nou-
veau, deux excet.
lents auxiliaires dé
sa santé.
a J'ai beanconj
souffert, écrivait-el-
le. de maux d'esto.
mac. J'en étais arrivée à ne presque plus
manger pour avoir moins h souffrir. Lorsque
j'avais mes crises d'estomac, j'avais toujours
en même temps des maux de reins très pénf-
bles. J'ai fait la cure des Pilules Fink et
j'ai eu le plaisir de sentir s'attéaaer, puis
disparaitre, non seulement mes n^aux d esto-
mac, mais aussi mes maux de re'ns. Je Dit
porte très bien maint îiint.
Les Pilules Pink sont souveratneb contrt
l'anémie, la chlorose, la faiblesse générale,
les maux d'estomac. les migraines, les n6
vralgies, les douleurs. !a neurasthénie.
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cles et au dépôt Pharmacie P. Barret 23
rue Ballu, Paris, Ir. 50 la botte, 3/7 fr. 50 lej
6 bottes franco, plus 0 fr. 40 de timbre-taô*
par botte.
BOURSE DE PARIS
PiSis, s0 no-rem/bre. [Service viciai de l'Ouest
Bclatr). les transactions restent peu aettirer
l 'allure est. irregulière. Quelques groupes s'ameli»»
ren4. Rentes françaises sans changements. Am
étrangères ]'Extérieure eat en reprise les Ru&««
continuent à fléchir. Banques françaises bien du
̃posées. Ohemins français artionâ faibles Parmi la
obligations, l'Ouest 3 "f, ancienne reprend à 36S.
nouvelle :i 390. Orandô transports parisiens ter
n> Est Parisien s avance n -il) Aux Balkaniques
Oro.fdi. Bach .s'améliore .i :SU. En valeurs russes,
la Briansk ordin. recule à 305 Groupe de cons-
tructions maritimes fermes Chantiers de Bretagne
eis. Lowe 3000. Satnt-yazaire la». Xavales lit
l'Ouest 138. Aux mines, le Rio fléchit à 14». la
part Minière du Congo à &0. Aux électrUroeî,
Gramme est activement traitée d? 030 à 068. cours
auquel elle reste demandée.
En coulisse, le groupe ruse est lourd. Vaieuns
de guerre en reprise Brasier 150. Botchkiss 3H.
Aux cuprifères, la part Sari Platon est reenerenéa
a 5C..V). Mimtr-Caitnt A t«3. Utah Copper recul» t
53f> Sud-africaines offertes. Le groupe grec pour.
suit sa reprisse Raisons de Corinlhe 3(R, Ytm d
Spllltieux. 3to
3 perpétuel. 62.00 amort. 3 ils. UO.TS 6
87.TC 4 71.65. Ville de Parts 1888. 3» 19iaJ
335:25 Banque de Paris,1106. Comptoir Na
UonaJ d'Escompte. 836. Crédit Fonciar. TK.
Foncières 19W. m la*. 3T» 1913. iCE. Com>
mnnales 18TO. H>> IS>1. 3V2. Union Parisienne,
005. En. Lyon. 059. Midi. 896 Nord;
1340. Orléans, ion Ouest. 693 Métro.
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L'ALMANACH DE L' OUEST.ECLAIR > 191
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les Foires et Marchés de
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Le TEMPS qu'il FAIT 1
PARIS. .T> novembre le vent est faUHe et va
ruble sur ia Mancnc, entre Nord et Fat sur nc
côtes de t Océan, des régions Nord en Provence.
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et le Nord de la Fiance. Eues ont donne s tn/n
d'eau Calais. mfm a Ounkerqoe
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brumeux. La température est eocaae ootaN«me«
inférieurs à la normale sur l'Angleterre et le Noio
de 1. Fraiice. Le thermomètre maitrnatt à 7 ht*
va r Il Niantes, o* Parle.. Lyon. Toulouse. r i
Limoges 2' à Bor>1»aiix Marseille. 3* an Bsrm
4' s Brest 7* à Csiau.
En France, le temna va ̃*•*» i;e»ét1Bi–i OM
gem, brumeux et fre
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