Titre : L'Alsace française : revue hebdomadaire d'action nationale
Éditeur : [s.n.] (Strasbourg)
Date d'édition : 1930-01-12
Contributeur : Bucher, Pierre (1869-1921). Directeur de publication
Contributeur : Jaeger, Jules-Albert (1898-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34440169p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 janvier 1930 12 janvier 1930
Description : 1930/01/12 (A10,N2). 1930/01/12 (A10,N2).
Description : Collection numérique : Collections de la... Collection numérique : Collections de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg
Description : Collection numérique : Comité alsacien d'étude et... Collection numérique : Comité alsacien d'étude et information
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4766535x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-50983
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/06/2018
L'ALSACE FRANÇAISE
Dixième Année, N° 2
(Tome XIX N° 470)
Le Numéro : 1 Franc 50 -
12 Janvier 1930
REVUE HEBDOMADAIRE D A CT'lON NATIONALE
Fondateur: Dr P. BUCHER
Directeur: JULES-ALBERT JAEGER 1869-1921 Rédacteur en Chef t CEOR
Rédaction et Administration : STRASBOURG, 6, rue Pierre bucher
TÉLÉPHONE : 9-49
CHÈQUES POSTAUX, STRASBOURG 36.65
PRIX DE L'ABONNEMENT
France, un an ... 60 francs
six mois .. 32 n
Étranger, un an . • . 90 franco
six mois • . 50 ®
Abonnement de bienveillance : 100 francs
Abonnement permanent : 500 »
LA TÉLÉPHOTOGRAPHIE
L'éminent savant qu'est M. E(loti(ii,cl lpl cl in avait
fait à l'Alsace Française l'honneur de s'intéresser
à son numéro du 22 décembre) la T. S. F. et l'Alsace,
et de collaborer à ce j'ascicale, au double litre d'in-
venteur et d'AI.wÔen. Des raisons indépendantes de
so volonté et de {a nÔtre ne nous ont pas permis de
recevoir à temps cet important attide. Nous le pu-
hUons aujourd'hui avec la conviction que nos lec-
teurs trouveront à Je lire un intérêt e:rtrëme.
Pour chacun, le mol radiodiffusion évoque l'idée
de dispersion en tous sens de concerts ou de discours
reçus par ceux qui, placés dans le rayon d'action du
poste émetteur, se servent à cet effet d'un des in-
nombrables appareils récepteurs existant sur le mar-
ché.
Et de fait, jusqu'à présent. la radiodiffusion Il bien
été une des applications de la radiophonie.
Le terme est cependant très général et peut égale-
ment s'appliquer à tout phénomène dispersé par les
ondes hertziennes. Aussi bien ai-je récemment pro-
posé que la radiophonie diffusée s'appelât » phono-
diffusion » par opposition à la « photodi ffusion >>
qui concernera spécialement la diffusion des photo-
graphies et. d'une manière générale, de toute image
au trait ou en demi-teintes. Le terme, je le sais, es!
lui-même incorrect et je n'ai, en cela. aucun amour-
propre d'auteur, mais il est sûrement compréhensible
de la masse et c'est le principal.
Car la masse des sans-filistes peut. effectivement.
recevoir des images et particulièrement des photo-
graphies d'actualité transmises par de nombreuses
stations d'émission. Depuis quelques mois. des sta-
tions anglaises, allemandes et autrichiennes exploi-
taient. à cet effet, le système Fullon qui donnait des
résultats satisfaisants, mais qui fut. peut-être, mis en
service avec trop de hâte en utilisant des documents
trop souvent dénués d'intérêt. Depuis quelques se-
maines, les stations françaises des P. T. T. du Petit
Parisien, de Iludio-Toulouse, Nadio-Lyon et Radio- -
Bordeaux transmettent des images par te système
étudit1 à MalllJaisOll. Luxembourg a récemment suivi
leur exemple, tandis que Barcelone et Milan fUlll.
rapidement, les installations nécessaires pour assurer
un service analogue. Il en sera de même bientôt pour
d'autres postes, dont l'un très puissant et qui n'a
pas encore fait parler de lui.
Voilà qui est bien, mais comment ce résultat psl-il
atteint, sur quels principes est basée la transmission
et quel matériel les amateurs doivent-ils ajouter à
leur installation habituelle de phonie pour pouvoir.
à volonté, recevoir soit de la musique', soit des ima-
ges ?
A la station centrale d'émission, le microphone est
remplacé, au moment de la transmission des images.
par un appareil entièrement différent.
La photographie originale, tirée sur papier, est
placée sur un cylindre qui. en tournant, d'un mou-
vement hélicoïdal, présente successivement tous les
points de l'image devant le faisceau d'un petit pro-
jecteur. L'intensité de la lumière réfléchie varie à
chaque instant suivant la tonalité du point d'image
correspondant et son action sur une ampoule pho-
toélectrique a pour résultat de traduire les variations
de lumière en variations correspondantes du courant.
chargé de moduler rémission du poste radio-trans-
metteur. (Ju'on me pardonne cette description très
élémentaire, mais de longues considérations techni-
ques ne seraient pas du domaine de cet article et
toutes ces choses ont été tant de fois répétées qu'eites
sont faciles à trouver dans la littérature technique.
A la réception. )'amateur familiarisé avec son
poste habituel de radiophonie, monte en dérivation
sur le haut parleur un organe nouveau chargé d'en-
registrer sur une feuille de papier, légèrement humi-
1
Dixième Année, N° 2
(Tome XIX N° 470)
Le Numéro : 1 Franc 50 -
12 Janvier 1930
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Fondateur: Dr P. BUCHER
Directeur: JULES-ALBERT JAEGER 1869-1921 Rédacteur en Chef t CEOR
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L'éminent savant qu'est M. E(loti(ii,cl lpl cl in avait
fait à l'Alsace Française l'honneur de s'intéresser
à son numéro du 22 décembre) la T. S. F. et l'Alsace,
et de collaborer à ce j'ascicale, au double litre d'in-
venteur et d'AI.wÔen. Des raisons indépendantes de
so volonté et de {a nÔtre ne nous ont pas permis de
recevoir à temps cet important attide. Nous le pu-
hUons aujourd'hui avec la conviction que nos lec-
teurs trouveront à Je lire un intérêt e:rtrëme.
Pour chacun, le mol radiodiffusion évoque l'idée
de dispersion en tous sens de concerts ou de discours
reçus par ceux qui, placés dans le rayon d'action du
poste émetteur, se servent à cet effet d'un des in-
nombrables appareils récepteurs existant sur le mar-
ché.
Et de fait, jusqu'à présent. la radiodiffusion Il bien
été une des applications de la radiophonie.
Le terme est cependant très général et peut égale-
ment s'appliquer à tout phénomène dispersé par les
ondes hertziennes. Aussi bien ai-je récemment pro-
posé que la radiophonie diffusée s'appelât » phono-
diffusion » par opposition à la « photodi ffusion >>
qui concernera spécialement la diffusion des photo-
graphies et. d'une manière générale, de toute image
au trait ou en demi-teintes. Le terme, je le sais, es!
lui-même incorrect et je n'ai, en cela. aucun amour-
propre d'auteur, mais il est sûrement compréhensible
de la masse et c'est le principal.
Car la masse des sans-filistes peut. effectivement.
recevoir des images et particulièrement des photo-
graphies d'actualité transmises par de nombreuses
stations d'émission. Depuis quelques mois. des sta-
tions anglaises, allemandes et autrichiennes exploi-
taient. à cet effet, le système Fullon qui donnait des
résultats satisfaisants, mais qui fut. peut-être, mis en
service avec trop de hâte en utilisant des documents
trop souvent dénués d'intérêt. Depuis quelques se-
maines, les stations françaises des P. T. T. du Petit
Parisien, de Iludio-Toulouse, Nadio-Lyon et Radio- -
Bordeaux transmettent des images par te système
étudit1 à MalllJaisOll. Luxembourg a récemment suivi
leur exemple, tandis que Barcelone et Milan fUlll.
rapidement, les installations nécessaires pour assurer
un service analogue. Il en sera de même bientôt pour
d'autres postes, dont l'un très puissant et qui n'a
pas encore fait parler de lui.
Voilà qui est bien, mais comment ce résultat psl-il
atteint, sur quels principes est basée la transmission
et quel matériel les amateurs doivent-ils ajouter à
leur installation habituelle de phonie pour pouvoir.
à volonté, recevoir soit de la musique', soit des ima-
ges ?
A la station centrale d'émission, le microphone est
remplacé, au moment de la transmission des images.
par un appareil entièrement différent.
La photographie originale, tirée sur papier, est
placée sur un cylindre qui. en tournant, d'un mou-
vement hélicoïdal, présente successivement tous les
points de l'image devant le faisceau d'un petit pro-
jecteur. L'intensité de la lumière réfléchie varie à
chaque instant suivant la tonalité du point d'image
correspondant et son action sur une ampoule pho-
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de lumière en variations correspondantes du courant.
chargé de moduler rémission du poste radio-trans-
metteur. (Ju'on me pardonne cette description très
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ques ne seraient pas du domaine de cet article et
toutes ces choses ont été tant de fois répétées qu'eites
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