Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1854-03-27
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 mars 1854 27 mars 1854
Description : 1854/03/27. 1854/03/27.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/11/2007
1. Lundi, 27 mars.
♦ *̃
UN NU~o CEN~~i~,
~~°
:~N AI~ y .~R T
AbMIWISTBATIOM S'adresser à M. B.OUY. /%]£." V-~
(Toutes les demandes et communications doivent être affranchm.) 4* j
ANNONCES et AVIS PAYÉS S'adresser à M. PANIS (0. $£$}), place de la«mrS(ïyO?' -5 5,
̃ •;̃•• BÉJ»XeTIOW S'adresser à M. »Ef FTZER.
(Toutes les tettees 'çt communications doivent être' affranchies.]
ÀRTICiLEg NOHlissÉRÉS y^es articles non insérés ne sont pas rendus; ils sont brûles.
̃ .̃;̃ ̃̃•̃ PABI#fttJE iW^M»»»*»'»»*. »»S..
tjî'.ÀN, AS FRAKfiSj J5iS MOIS, S5 FBANCS TROIS MOIS, t3 FBABiCS UN NUMÉRO, 1 5 .CENTIMES.
port se paye en .sus\pour. (e* pays sans échange postal. Les abonno}fiens datent des l8r et 16 dit mois.
Fafis, CI !!<> mars.
.s :T
̃ BULLETIN DU JÔOT..
Un décret inséré au Sfoniteur de, ce matin a pour
objet de réorganiser et d'améliorer le service de
la Hotte. ̃'•'
Un autre décret élève de 550- à 600 le cadre des
enseignes de la flotte.
Le Moniteur annonce que -des poursuites ont été.
ordonnées au sujet de. la brochure intitulée
La
La nouvelle du rejet par l'empereur de Russie de
l'ultimatum des puissances occidentales est géné-
ralement considérée comme authentique par les
journaux anglais. D'après une dépêche circonstan-
ciée du Times, le courrier porteur de l'ultimatum
'serait arrivé le 4,5, et le 1 9 seulement, c'est a dire
à l'expiration du délai de six jours, M. de Nessel-
rode aurait signifié aux,consuls des deux puissances
« que son maître n'avait pas de réponse à faire. »
On pensait que cette nouvelle ferait l'objet d'une
communication au parlement dans la séance de de-
main.
A la fin de la séance d'avant:Mer lord folin Rus-
sell, interrogé sur la question de .savoir s'il y avait',
de l'inconvépient à ..publier-'le traité signé entre la
'France et l'Angleterre, a répondu" qu'il n'y avait
.pas en de traité proprement dit, qu'il y avait eu
seulement des notes échangées, et qu'il ne serait
pas convesable ëe les livrer à là publicité.^ <
Le Daily News annonce le départ du duc de
*Cambridge. Si la nouvelle est exacte ce prince,;
qui s'embarquera h Marseille doit être arrivé à
Paris. Il prendra passage h bord du Banshee, avec-
lord Raglan, commandant du corps ^expédition-
naire anglais. Lord Raglan sei'ait, d'après le IJor-
ning Çrhonicie, iavestid'un double caractère mili-
taire et diplomatique. que ̃̃!
Le même journal annonce que la cavalerie an-
glaise destinée à l'armée d'Orient passera par la'
France, et que les premiers escadrons partiront le
leravril,- ̃̃- ,r-- ̃̃̃̃̃•̃
Le gouvernement anglais a frété deux nouveaux
navires, le Trent et le Medéçty, -.pour le transport
des troues Ces navires, jaugeant 1 800 tonneaux,
porteront chacun 1,000 hommes.
Une désèche privée, qu'on içouver-a ci-après,
confirme la nouvelle de la signature de la conven-
tion entre la Fraace, l'Angleterre et la Turquie.
Celle de l'envoi d'un navire, anglais et d'un "navire
français auxbpucb.es du Danube paraît également
confirmée. "̃̃•-̃
On sait que ces navires sont chargés de détruire e
les travaux faits par les Russes pour empêcher
la navigation. Deux autres navires ont été envoyés
en croisière sur les côtes de Géorgie et de Cir-
cassie. ,-••• •
Une dépèche d'Odessa, du 17 mars, publiée par
le Précurseur d'Anvers, prétend, contrairement à
xe qui avait été dit, que la défense d'exportation
des grains a été étendue, même aux navires char-
gés, qui auraient été obligés de débarquer leur
marchandise. Catte nouvelle mérite confirmation.
Les dernières correspondances des Principautés
rendent compte des immenses préparatifs faits
pour l'attaque et pour la défense, tant parles
Russes que par les Turcs, sur les bords duDa'nube.
Nous signalons â ce sujet à l'attention de nos lec-
teurs un article de l'Ami du Soldat, de Vienne,
gu'ijs trouveront; plus loin.
II paraît que l'arrivée du maréchal Paskewitsch
et celle des grands-ducs Nicolas et Michel ont été oP
JîciellQment annoncées à l'armée d'occupation. Le
déplorable état sanitaire, de l'armée russe a néces-
sité l'envoi d'une commission d'inspection spé-
ciale. ̃
Les nouvelles d'Allemagne arrivées àiijourd'.flui
fie sont pas en contradiction avec celles que nous
avons données hier. On assuré qu'^ Berlin, dans
la commission de l'emprunt, M: de Manteuffel a
înnoncé la prochaine signature d'un protocole
FEUILLETON DE LA PB.ESSE
bb 27 mars 18§4. ̃- ̃-
MJTOGUâPïïliS:; €IIEIEU1..
Les amateurs d'autpgiiaphes.yîeiyient d'avoir en-
core une bonne fortune. Ils ont pu assister, pen-
dant les preniers jours de ce mois, à l'une des
ventes les plus remarquables qui aient encore été
faites. La collection qui vient d'être ainsi dispersée
au hasard des enchères était, sans aucun doute,
l'une des plus complètes qui aient existé en fait de
manuscrits se rapportant à l'iii'stoire de nos théâ-
tres.; Elle renfermait des lettres de presque tqus les
acteurs qui ont joue sur nos différentes scènespen-
dantles deux derniers siècles et le siècle actuel. Ces
lettres étaient, au nombre.de douze h quinze cents
au moins. '•̃'• ':̃.
Ce qui ajoutait encore au inérite de cette belle
collection, c'était, outre les lettres des comédiens,
des documens du genre de celui inscrit sous le
numéro 258, règlement pour les comédiens ita-
liens, en 1690, signé de tous les sociétaires avec
leurs noms, prénoms et noms de théâtre. Cette
seule pièce a été payée 510 fr. On comprend toute
l'importance de semblables documens pour l'his-
• toirè du théâtre en France.
On ne peut voir, sans de vifs regrets,'se disper-
ser ainsi des collections précieuses qui résument
tant de peines et tant de labeurs mais ces regrets
sont atténues, autant que possible, par le soin con.s-
ciencieux aveclequel'M. Lefebvre, libraire, char-
gé de la vente, en a rédigé le catalogue. Ce cata-
logue fait revivre la collection tout entière il té-
moigne de patientes et profondes Recherches, et
peut-servir de biographie théâtrale, car il contient,
avec la date de la naissance et de la mort decha-
.que acteur, deux mots qui résument. toute, sa cé-
lébrité. De tels catalogues survivent à la circons-
tance qui les a .crées. Celui-ci nous :a rendu bkn
facile la tâche de choisir, parmi le grand nombre de
lettres et de manuscrits qui ont passé devant nos
feux, les pièces qui nous, paraîtront les plus dignes
d'exciter l'intérèt.du lecteur.
Nous retrouyojis d'abord une Ab nos anciennes
dans lequel la Prusse et T Autriche1 donneraient;
leur adhésion formelle à la politique des puissances;
occidentales. Le choix du rapporteur de la com-
mission est significatif. Ce choix est tombé sur
M. de Yincke, un des mejil^r^Jj^fjfejiapW»?
tfe parti HMral. ̃
Rien de positif n'a transpiré sur l'objet de la
mission du général de Lindheim à Saint-Péters-
bourg. On. le suppose chargé d'insister une der-
nière fois pour l'évacuation des Principautés.
̃ Des lettres de Vienne donnent comme certaine
la signature de la convention entre la Prusse et
l'Autriche.
Un journal de Francfort parle de la probabilité
d'un nouveau voyage du duc de Saxe-Gobourg-
Gotha à Paris.
M. de Brunow a quitté, Darmstadt pour se ren-
dre à Bruxelles auprès de M. de Kisseleff.
La diète suédoise a reçu le 16 le Message royal
lui annonçant que l'empereur de Russie a déûniti--
vem entreconnu, le 7 mars, la neutralité du royau-
me de Suède et Norwégé. "te
Le Moniteur a publié aujourdJhuiie tableau ré-
gulateur du prix de l'hectolitre de. froment; et une
note insérée dans la partie non officielle porte que
le prix moyen général du froment pendant les trois
semaines auxquelles s'applique ce tableau a été de
51 fr. 01 c. C'est une diminution de 56 centimes
sur le prix moyen général résultant du tableau pu-
blié le moisr dernier. En 1847, la même époque
de l'année, la moyenne générale des prix s'élevait
à 56 fr. 93- c. Il y donc à l'avantage de 1854 une
différence de .5 fr.' 97c. par hectolitre.
Qspjefli3aQ|, & baisse générale qui s' est. manifes-
tée sàr tous leè marchés de France n7a côniméncé
à se faire sentir que vers le 20 de ce mois, et comme
le tableau régulateur ne comprend que la dernière
semaine' de lévrier et les deux premières semaines
de mars," ce mouvement n'est pas encore très ap-
préciable dans le tableau d'aujourd'hui.
L'on évalue, dès à présent, le chiffre des
importations de céréales à plus de 8 millions
d'hectolitres. Cependant nous ne sommes plus
séparés que de quelques mois de la récolte; on
peut donc plusïaciiement -apprécier nos ressour-
ces, et reconnaître ce que la France peut encore
demander à l'étranger pour atteindre le mois-
d'août. Or, il résulte de la position actuelle des
marchés que les existences de grains dépasseront
les besoins de la consommation. Cette vérité une
fois reconnue, il n'est pas étonnant que la baisse ait
fait de toutes parts des progrès rapides. Le mou-
vement a été d'ailleurs accéléré par des besoins
d'argent qui se sont fait sentir aussi bien parmi les
fermiers que parmi les spéculateurs.
D'après le tableau publié au Moniteur,, U prix
moyen, de là lre classe, section unique, dont les
marchés sont établis à Toulouse, Gray, Lyon et
Marseille, est fixé à 26 26; avec 67 c. de baisse sur
le mois dernier.. •- ̃
2e classe, 1™ section, à Maràns, Bordeaux et
Toiilouse, prix moyen, 3L4.1 baisse 1 fr. 21 c.
D°, 2e section, à Gray, Saint-Laurent et le Grand-
Lemps, prix moyen, 2942 hausse 07 c.
5° classe, lrc section, à-Mulhouse et Strasbourg,
prix moyen, 52 62; baisse 69 c.
D°, 2c"section, à Bergues, Arras, Soissoss, Paris
et Rouen, prix moyen, 52 08; hausse ,25 c
D°, 5e section, à Saumur, Nantes et Marans, prix
moyen, 52 50 baisse 1 55. prix
é classe, lro section, à Metz, Verdun, Charle-
ville et Soissons, prix moyen 30 fr. 55 c; baisse,
64 c.
D°, 2e section, à Saint-Lô, Paimpol, Hennebon
et Nantes,, prix moyen, 51 fr.. 66 c; baisse, 57 c.
On voit d'après ces prix que les cours se sont
maintenus en hausse sur le mois dernier dans deux
sections,, Le-mouvement a été surtout remarqua-
ble dans le rayon de Pari?, où les prix ont augmen-
té, pendant les trois premières semaines auxquelles
s'applique ce tableau, de 29 fr. 45 c. à 51 fr. 28 c.
C'est donc immédiatement après ce relevé officiel
que la baisse a commencé, et l'on a vu avec quelle
rapidité les cours avaient, fléchi en une seule se-
maine. ̃–
̃̃• -̃ ̃ A. iNEFFÏZER.
connaissances, Sophie Arnoûld, la célèbre actrice,
dont les nombreuses et spirituelles lettres s'épar-
pillent dans presque toutes les collections d'autb-
.graphes. Fidèle à notre rôle de copiste, nous re-
produisons toujours scrupuleusement les fautes
d'orthographe, qui ne laissent pas d'avoir leur ca-
chet de personnalité. Elle date sa lettre du Pa-
racjet, 6 nivôse an IX, peu de temps après l'atten-
-tat de la rue Saint-Nicaise, et s'informe de cet
événement:
« Je ne vous demande- autres nouvelles que des^yos-
trés et s'il né tous est rien arrivés ;s si iehazard ne
vous a pas attiré, ainsi que vos affaires, dans le quar-
ter où est arrivé cette kbbominàble catastrophe, s'il
n'est personne de nos amis, des vostres, de victimes 1
Ah! bon Dieu, quels gens aubominables T quel expé-
dient contre un seul homme eh! quel homme encor-
re! auquel nous devons la paix. Le bonheur. [de
nous jouissons; tenez, mes amis j'enrage de mon
impuissance contre de tels célérats. » ̃̃
Cet autographe a été payé 25 fr.
Yoici deux fort belles" lettres de M1Ie Clairon, la
'grande tragédienne du dix-huitième siècle la pre-
mière, adressée à Garrick, à la date du 19 mai
1765, fait allusion à un événement dont on re-
trouverait sans doute la trace dans les annales dra-
matiques de cotte époque
a Mon ame, à jamais pénétrée d'un traitement aussi
barbare qu'injuste, avait besoin, mon cher ami, du
pHisir que votre lettre vient de lui faire; cette lettre
a suspendu quelques'momens l'indignation et la dou-
leur qui me' consument; jamais ma santé n'a donné
de si grandes inquiétudes,- jamais las accidens aux-
quels je suis sujette n'ont été aussi multipliés et aussi
vioîens mais, soyez tranquille, mon courage est en-
̃core au dessus de mes maux. Mes camarades sont
encore en prison; moi l'on m'en a fait sortir le cin-
quième jour, mais on m'a mise aux arrêts chez moi,
avec défense de recevoir plusMe six personnes nom-
mées. ».
La seconde lettre est peut-être plus intéressante
encore; elle renferme d'excellens conseils donnés
;à l'acteur Larive pour jouer dans la Vie est un
,son{je ̃ •̃
« Peu dé. gestes, des sons lugubres et lents, et
lorsque vous dites à'Glotalde Ce discours me révolte,
point de cris; de la rage, de l'impatience intérieure,
.est tout ce que vous pouvez voué permettre il faiit
On lit dans le Timès
« Le Moniteur, sans perdre un instant, a confirmé
par Tautorité du, gouvernement français la nouvelle
,t cl~l~t~liée, ~t'
J,qui annonçait que, vpyant- échouer leê propositions se-
crètes et confidentielles qu'il avait adressées au minis-
1 tère britannique, l'empereur Nicolas s'était tourné
vers la France, et qu'il avait essuyé de-la part de l'em-
pereur Napoléon un semblable -refus.
»Nous ajouterons'à ces faits que. l'organe du gou-
vernement français a articulé, cii -termes généraiîx,
que rejnpereur.Nicelas n'a pas fait personnellement
̃ ces propositions au ministre de France accrédité près
.sa cour, ainsi qu'il les arait faites à. sir Hamilton
Seymour, mais que M. de Kisseleff ministre russe
à Paris, les a communiquées dans une conversa-
tion particulière à l'emp ereur des, Français, qui les
a reçues avec cette réserve qui le caractérise, et les a
rejètées en se montrant scrupuleusement dévoué aux
grands intérêts de l'Europe et à l'alliance de I'Ang-le-
'terré.
» Le czar avait offet à l'Angleterre l'Egypte et Can-
die comme l'appât qui pouvait' le mieux la tenter.
Nous voudrions citer,, mais nous voudrions' le savoir,
avec certitude, l'es pèce dé tentation à laquelle la Fran-
ce a été exposée. '̃
» Si nous ne nous trompons point; ce n'est pas seu-
lement le démembrement de l'empire turc §ue la Eus-;
sie fit voir alors en perspective, nous soupçonnons
qu'elle embrassait-dans ses plans l'agrandissement de
là France au moyen 4e l'incorporation de ce même
royaume que l'empereur avait passé dédaigneusement
-en silence, et qui s'est depuis fait remarquer comme
le dernier partisan de la: politique russe au delà de la
Yistule.- ."̃̃
j V» Le roi d? Prusse, dont la conduite n'a pas eu pour'
j jgpidf.J».^)ajicip%î)lus gpbl^piei^i^j^ «ffi^*gte;
conflariçi dans laTiussi® et ltile p~~iiimé frayèur
i confiance' dans la "Eussie et «ne pùsulànime frayeur
i de la.France^ pourra vivre assez longtemps pour ap-
j prendre que c'est à la modération dé la France qu'il
I doit son salut* »
TELEGRAPHIE PRIVEE.
Nous recevons de l;agénce Havas les dépèches
suivantes
« Marseille,samedi 25 mars.
» Le traite' de la triple alliance entre la France, l'An-
gleterre et la Turquie, a été signé le 12 à Constariti-
nople. • ̃̃-̃••
» Le sultan reconnaît le droit de propriété aux rayas
et leur accorde d'autres concessions.
» Le 'traité sera publié à Constantinople -après l'ar-
rivée des troupes alliées.
» Par le vapeur Banshee, des ordres ont été envoyés
à Malte pour hâter^e départ .de l'.exp édition anglaise.
» Le palais de l'ambassade russe est destiné à loger
le général Eaglan..
«Tous les "Eusses sont expulsés de l'empire otto-
man (1).
» Le Damibe était obstrué et une centaine de navi-
res chargés de grains se .trouvaient retenus-. Deux va-
peurs alliés ont été envoyés sur les lieux. Une divi-
sion navale se disposait à aller dégager la Sulina.
«L'interdiction de la sortie des grains d'Odessa a
causé une disette momentanée à Constantinople. L@
gouvernement turc. -a pris -d^s .mesures pour, parer k
cet incident; Les postes ont été doublés, mais' ïa po-
pulation attend néanmoins, avec confiance et avec
joie, les alliés pour finir ses souffrances.
» Dans l'insurrection de Samo.s, les chrétiens n'ont
point été massacrés comme on l'avait dit, ibyaeu
seulement une démonstration contre Canéméhos, qui
a été destitué. ̃
» Le Gomer et deux navires' à vapeur anglais, ont
été envoyés à Athènes. Le roi Othon a été sommé de
rechef d'empêcher les collectes et les levées, de volon-
taires. »
« Hambourg, samedi, 25 mars.
» Dix-huit'navires de guerre anglais ont passé de-
vaut Niborg. En outre; six grands vaisseaux sont si-
gnalés du port de Kiel. », °
a Trieste, samedi 25 mars.
» Les dernières dépêches reçues d'Alexandrie sont
du!4. "•
» Par ordre. d'Ahlsas-Pacha, la quarantaine pour le.3
arrivages de S yrie avait été le.vée. L'escadre. égyp-
tienne était partie pour Malte.
v » La malle des Indes apporte des nouvelles de Bom-
bay qui vont jusqu'au 28 février.
» Une armée de réserve est formée à-Firpzpoor (In-
(1) D'après des nouvelles antérieures-, nous avons lieii
de croire que cette mesure n'est pas absolu*.
garderles éclats pour 'le- second acte. Votre premier
mouvement en voyant Sophrônie, doit être un éton-
nement d'extase,, vos inflexions doivent aller au cœur.» D
Un autographe, curieux par sa forme et pré-
cieux par sa rareté, est celui de Louis Riecoboni,
célèbre comédien italie.s et auteur de nombreux
Ubretti.. Cette lettre, qui s'est vendue 15 fr.-f est
signée Cléante, père de Lélio, et adressée à M"c
Silvia (Marie Laboias,- de Mézières, depuis sa bru).
sent encore, madame, quelque bonté pour lui, le re-
tour d'un vaisseau -6ù j'avois intérest me met en état
d'ajouter cent mille écus à son mariage; je donnèrois-
tout ce que j'àyau mondé pour le rendre un peu plus
digne de vous.;» n
A côté de la lettre de Louis Riecoboni figurait un
billet de son fils, et un billet de spectacle -dessiné à
la plume par sa femme et signé par elle.
On voit encare dè nos jours plusieurs généra-
tions d'artistes se succéder dans la carrière drama-
tique, *et continuer des' succès héréditaires; mais
ce spectacle était plus commun autrefois, alors que
les acteurs vivaient à peu près isolés et formaient
une caste en dehors de la société, éloignés d'elle
par des préjugés qui sont tombés depuis avec bien
d'autres. Ce fait est un des premiers qui saisit l'es-
prit, lorsque l'on parcourt, daas ce curieux cata-
logue, la nomenclature de presque tous les artistes
qui ont brillé à; toutes les époques sur les différen-
tes-scènes françaises, et que l'on voit le même nom
se reproduire trois ou quatre fois de suite. Les ac-
teurs se mariaient entre eux, et il était ordinaire de
voir le mari et la femme figurer sur le même théâ-
tre, souvent l'un et l'autre avec distinction.
Ainsi des Riecoboni, des Bellecbur, des Favart,
des Dugazon, des Vestris. ainsi des Bertinazzi,
dont le père, sous le nom de Carlin, fut un des
plus célèbres arlequins de la Comédie Italienne.
Nous avons eu sous les yeux une lettre autogra-
phe de luienitalie.net une quittance d'un quart
de loge louée au duc de Biron ces deux pièces
réunies ont été vendues 38 fr. 50 ,c. Une autre
quittance, au duc de BeauvUliers, «st signée de la
femme de Carlin, et datée du H février 1771. Leur
ifille, Caroline Bertinazzi, dite Cariine, qui épousa
'lé danseur Nivelon, et brilla, elle aussi, a la Co-
Jmédie Italienne, écrivait, à la date du 20 mars
1793, à M. Perregaux, en lui demandant del'ar-
̃gent • ;V '̃ "̃̃
dostan)* Les forcés protégeant les frontières nord-ouest
ont été augmentées.
»Un combat sérieux avait.eu lieu près de Fsazer,
dans la Nouvelle-Bretagne, contre les indi gènes r aux-
quels on a eajeyé 5,8j)0j«isonniejg, ;t
» L 'adjùdant-généralMottntâ'iïx esTincirt duty pliGS. B*
Le ministère anglais a déposé sur le bureau du
parlement des copies authentiques des traités pas-
sés entre la Russie et la Turquie depuis le mois de
juillet 1774. Le Times publie une analyse de ces
traités.
Tous ces traités, au nombre de 15, se trouvent
dans l'écrit intitulé SOLUTIONS DE la, question
DjoajEKT, par émile de girardin. Plusieurs de ces
traités, rédigés en allemand, et qui n'avaient ja--
mais été traduits en français l'ont été par M.
Nefftzeri
C'est sous le règne du sultan Mabmouth (1750-
1754) que la Russie a commencé à porter des
coups directs à l'empire ottoman. Mais. c'est seu-.
lement à dater de 1774 qu'elle a fait consacrer ses.
empiétemens par des traités.
Dans l'espace de 75 ans, du 21 juillet 1774'au
19 avril 1849, la Russie a imposé à la Porte 15
traités ou conventions, _̃'̃
Savoir
I. Traité de Kaïnardji, 1774,. 21 juillet.
îl. Convention explicatoire du traité de Kaïnardji,
̃ .ira, 10 mars. ,••
III. Convention des limites, 1*775, i avril.
IV. Traité de commerce, 1783, 21 juin..
V. Traité de paix et d'amitié,. 1784, 8 janvier.
VI. Traité de Jassy, 1752, 9 janyiër.
i98; ~rW s
"VIlî. Convention .concernant les Sept-Iles, 1800, 21
mars..
IX.- Traité de Bucharest, 1812, 28 mai.
X. Convention, d'Ackerman, 1826, 7 octobre.
Traité d'Andrinople, 1829, M septembre.
XL Traité séparé et relatif à la Moldavie et à la'"
( Valacjrie, 1829, 14 septembre.
XII. Traité d'Unïnar-Skelessi, 1833, 8 juillet.
%ïll. Traité de Balta-Liman; 1849,19 avril.
L'Etat n'étant plus qu'une assurance nqtipnale
contre des risques spécifiés, et l'impôt n'étant plus
qwe le paiement de la prime proportionnelle à ces
risques ce sont là des idées trop simples pour être
comprises par la Gazette de France, toujours en
travail dé ses complications de monarchie imagi-
naire et de délégation à titre héréditaire de la sou-
veraineté nationale; Jamais le compliqué n'a vo-
lontairement admis le simple, jamais le faux n'a vo-
lontairement admis le vrai. C'est tout ce que nous
répondrons au sous-rédactetir de la Gazette de
France/chargé dans ce journal de labeaogneque
M. de Lourdoueix a parfaitement raison d'y dédai-
gner, et qui consiste à railler pauvrement ce qu'on
serait impuissant à discuter sérieusement.– E. de
Girardin.
.•BULJJETIM IIEBDOÏIIADAIBE
DE LA BO0RSE DE PARIS
Bu 18 au 25 mars. ̃
La Bourse de Paris a été continuellement in-
quiétée depuis huit jours par l'exemple des places
étrangères et surtout de celle de Londres, où les
fonds publics ont éprouvé une. baisse considéra-
ble. Les consolidés anglais ont fléchi, du 18 au
25 inars, de 90 5j8 à 87 7j8. A Yienne, les métal-
liques ont éprouvé une baisse de 86 1{4 à 82. A
Amsterdam, le 2 1{2 OjO est tombé de 54 4[8àoi
5^4. Cette baisse progressive des fonds étfa&gers a
entraîné forcément notre jrente' et toutes les va-
leurs de notre' place. Les inscriptions ont été fort
abondantes pendant quelques jours; c'étaient de
petits porteurs de 3 0\0 et de 4 1[2 0[0 qui cher-
chaient à^proiiter des avantages offerts pour l'em-
prunt. Ils vendaient leurs titres au comptant, et ils
souscrivaient pour une quantité "égale d'emprunt.
Biais ces offres n'ont pas tardé à se ralentir, et ces
jours derniers les inscriptions étaient redevenues
rares sur la place.
La cote ne portait, il est vrai, que 05 c. de dé-
port, mais le comptant se' soutenait presque, tou-
a Je renvoyé ma fern^ne de chambre, et il m'en
faut. Ne dites pas non, parce que vous savez bien ce
que je ferai. La personne qui vous remettra m»n
billet est le frère de lait (très en laid) de Nivelon.
Bonjour, citoyen, votre amie à pendre et à dépen-
dre, etc. ».
Favart avait suivi dans sa mémorable campagne
de Flandre le maréchal de'Saxe. Nous avons em-
prunté naguère à une de ses lettres le récit d'une
bataille gagnée "par ce général. Favart était direc-
teur de la troupe dramatique qui accompagnait
l'armée française on lira avec plaisir les détails
qu'il donne à sa mère sur ses succès
̃ « Je fais 600 livres par jour, l'un portant l'autre;
si cela continue encore un mois, je n'aurai plus rien
à désirer que de partager avec vous ma' petite fortu-
ne. Mon. honnête homme de Parnientier-Leturc, que
vous ayez vu à la foire de Saint-Germain, a débuté
hier sur mon théâtre; M. le maréchal le paie, et j'en
profite; il m'a produit hier 800 livres. Nous prenons
tous les jours des villes et des forts à la barbe des en-
nemis, et dont je ne vous parle pas, parce que cela
devient trop commun. J'attends le roi;- il viendra à
la comédie M. le maréchal nie l'a promis; tant mieux
pour moi. »
Cette lettre de Favart a atteint le prix de 20 fr.
;50; une lettre de sa femme a été adjugée 50 fr.
Sociétaire du Théâtre-Français, de 1750 a 1778,
.année de sa mort, l'acteur Bellecour y tint avec
succès les premiers rôles, tandis que sa femme
jouait les soubrettes avec infiniment d'esprit et de
grâce. Nous regrettons de ne pouvoir citer en en-
tier la lettre de Bellecour, dans laquelle il expose
tous les désagrémens qu'on lui fait éprouver de-
puis vingt-sept ans qu'il est au théâtre
o Je crois que cent écus de-plus à la recepte sont
des objets très prétieux pour ceux qui n'ont pas leur
part, et que c'est un vol que je leur fais lorsque je les
prive de ce que cela leur procure. Bete et honnête est
un -terme sinonime pour bien des gens. J'ai refait ou
'arrangé une douzaine de pièces qui sont resté à notre
théâtre et que l'on joua journellement, tout autre que
moi en eût tiré au moins des remercîments. On me
répondra que je ne sais pas me faire valoir^ etc. »
Le correspondant de Mme Bellecour est Talma.
Elle l'entretient, à la date du 9 octbbre'1790, dès
usages de la ëomédie envers les sociétaires qui nïé^
j-tteraient une punition elle a refusé de sigrtef la
jours h 15 et 20 c. audessus des cours^ferç^
La différence a même été de 55 et 43 c!*SûÊlfs^
4 1|2 0[0. Il semble ressortir .de. cette rareté des
inscriptions que les porteurs sérieux ne se "sont
pa&«»ius4e û baisse date Fente, et .qtte-ccux qui
ont fait vendre leurs titres pendant quelques jours
songeaient seulement à faire un échange de l'an-
cien 3 0[0 en emprunt. Toutes les pâleurs sont eu-
ûtées en ce moment à des prix si avantageux pour-
les plaeemens sérieux, que la lutte a co;.™3^2©
.entre les petits capitaux qui achètent au contant,
eila. spéculation qui vend ses valeurs à terme..
Le bilan delà semaine n'en est jas moins asseï
triste, puisque la rente 5 0/0 a fléchi de 2 fr., le
4 .1/2 0/0 de 1 fr. 40, la Banque de France de 50*
fr., le Crédit mobilier de 48 fr. 75, l'Orléans de 17
fr. 50, le Nord de 16 fr. 25, l'Est de 22 fr. 50, les;
nouvelles actions de l'Est de 55 fr., Rouen de -â&
fr., Lyon de 17 fr. 50, Lyon à la Méditerranée de
15 fr., Cherbourg de 15 fr., le Midi de 15 fr.r
Saint-Germain de 12 fr. 50, l'Ouest de 10 fr., le
Grand-Central de 1 fr. et Genève de 1 5 i'r.
L'émission d'un nouvel emprunt turc semble ar-
river à un moment assez défavorable. Cependant
ce nouveau fonds a été bien accueilli à Londres"
comme à Paris, ..et les conditions offertes par le
gouvernement turc sont si avantageuses, .qu'il pa-
raît devoir se placer très facilement sur ces deux
places. La Turquie n'a jusqu'à présent aucune dette
nationale, et les réformes que le .sultan prépare
dans ses Etats devra augmenter considérablement
ses ressources financières. Êii abolissant l'impôt de
"cap.itation qui frappait les sujets chrétiens,' il met
un terme à de graves abus» Cet impôt était perça
fort irrégulièrement, et une grande partie n'en-
trait point dans les caisses du Trésor impérial.
Lorsque lès chrétiens auront acquis les mêmes
droits que les sujets turcs, il sera facile de régu-
lariser la perception de l'impôt. rega-
Le nouvel emprunt turc, qui a été pris par MM.
de* Rothschild frères de Paris et par MM. de Rotb-
schild et fils de Londres, est de 2,727,400 liv.. st.
ou 68,185,000 francs. Une partie de cet emprunt
sera émis. sur la place de Paris en obligations 6 0[0
avec jouissance du l«rayril prochain, au taux de
85 fr. Les termes de paiement sont fixés de la
manière suivante
15 0[0 en souscrivant.
10 0[0 le 1er mai.. •̃
20 0[0 le 1er juin.
20 0[0 le 4er juillet. •.
20 0[0 lel"aoxit.
Total. 85 O'iq ̃
L'amortissement aura lieu en quinze années par
tirage de six en six mois. Les obligations sorties
seront remboursées au pair. Ainsi, en faisant la
déduction des termes accordés pour les paiemens,
et en tenant compte de l'amortissement, ç'est'ùn
placement d'environ 9 0i0.
Les actions de chemins de fer ont été affectées
par la baisse de la rente, et surtout par les appels
de fonds annoncés par plusieurs compagnies, soit
pour leurs obligations, soit pour leurs actions.
Cependant, les grandes lignes dont les actions sont
libérées, résistent assez bien au mouvement rétre-
gade. Toutes les fois que la baisse paraît s'arrêter
sur Ja rente, les achats redeviennent nombreux sur
les actions d'Orléans, du Nord, de l'Est et de Saint-
Germain. On a continué, malgré la baisse, à fairg
de nombreux-escomptes, surtout sur l'Orléans.
Les nouvelles actions de TEst ont éprouvé une
baisse rapide de 560 à 520, lorsqu'on a.su que la
compagnie s'était décidée à appeler.! 50 fi\ par ac-
tion d'ici au mois de novembre. On devait s'at-
tendre que cette mesure produirait cet effet dans
les premiers momens; mais les porteurs d'actions
étaient généralement préparés à un appel de; fonds
ils s'attendaient à payer immédiatement 100 fr.
par action et, d'après la combinaison adoptée, ils
pourront ne verser que 50 fr. le 1er mai, et éche-
lonner ensuite leurs versemens à leur convenance
jusqu'au mois de novembre.
Les actions de Lyon ont été faibles elles ont
.fléchi à 795, lorsqu'on a su que les 25,000 actions
attribuées à la .compagnie de Dijon auraient des
décision du comité, qui interdit de jouer avec lui,
au sujet des torts qu'il avait eus pour la représen-
tation de CharUs IX.
L'autographe de Bellecour s'est vendu' 25 fr. et
celui de sa femme 40 fr. •
Les lettres des deux grands tragédiens français,
Lekain et Talma, n'étaient pas certainement le:
moindre ornement d'une collection à laquelle ils
ne pouvaient manquer: Une grande et belle lettre
de quatre pages, de Lekain, mériterait d'être re-
produite tout entière; elle est datée d'Aix-la-Cha-
pëlle, le 7 juillet 1768, et renferme des détails et
des appréciations politiques et artistiques d'un1 vif
intérêt 1
« Les bourguemestr.es et le mayeur de cette
ville se sont longtemps disputés pour savoir sous
quelle autorité de ces deux degrés de magistrature
serait une troupe de comédie en attendant que l'em-
pereur ait jugé le procès, les étrangers et les.bour-
geois seront obligés de s'en passer. J'ignore comment
nos belles dames de Paris peuvent tenir ici sans spec-
tacle et sans musique; les eaux, qui sont mauvaises à
boire, leur donnent des indigestions, et le tout, parce
que M. le mayeur, qui est une bêle, et M. le bourgue-
mestre, qui est un luior, sont plus fiers et plus éton-
nés de leurs droits, que fa Rxxette ne J'est de sa for.
tune. » ̃>
Le 24 août 4769, de Bagnères en Bigorre, il
écrit au sujet d'une nouvelle édition de Voltaire
« .Vous savez aussi bien que moi que ce n'est pas
la première fois que M. de Voltaire a affaibli quelques-
unes de ses productions en voulant les corriger. la
première jetée est souvent plus heureuse. Si, pour
faire la cour à un vieux fou, les comédiens sont assez
imbéciles pour gâter le cinquième acte ôUphigénie, le-
public s'emporte, hue, et veut tout fracasser. En véri-
té, d>près cet exemple, je ne conçois pas comment les
entrailles de maman Droiiïn sont encore à leur place,1
et par quel miracle la cervelle de, Brizard n'a pas
$auté. j) ̃• v
La première de ces deux lettres s'est vendue 29
fr., et la seconde 27 fr.
Un lettre galante de Talma, qu'une réserve là-
cile à comprendre nous empêche de reproduire,
s'est vendue 57 fr. 50 cr Un autre autographe du
grand tragédien, d'uAenro tout différent, a été
R|ye ,30 fjf 11 s'y uMût^u .lajate du 20 décembre
1817, des injusticèTqu'on-hii fait sur son congé,
♦ *̃
UN NU~o CEN~~i~,
~~°
:~N AI~ y .~R T
AbMIWISTBATIOM S'adresser à M. B.OUY. /%]£." V-~
(Toutes les demandes et communications doivent être affranchm.) 4* j
ANNONCES et AVIS PAYÉS S'adresser à M. PANIS (0. $£$}), place de la«mrS(ïyO?' -5 5,
̃ •;̃•• BÉJ»XeTIOW S'adresser à M. »Ef FTZER.
(Toutes les tettees 'çt communications doivent être' affranchies.]
ÀRTICiLEg NOHlissÉRÉS y^es articles non insérés ne sont pas rendus; ils sont brûles.
̃ .̃;̃ ̃̃•̃ PABI#fttJE iW^M»»»*»'»»*. »»S..
tjî'.ÀN, AS FRAKfiSj J5iS MOIS, S5 FBANCS TROIS MOIS, t3 FBABiCS UN NUMÉRO, 1 5 .CENTIMES.
port se paye en .sus\pour. (e* pays sans échange postal. Les abonno}fiens datent des l8r et 16 dit mois.
Fafis, CI !!<> mars.
.s :T
̃ BULLETIN DU JÔOT..
Un décret inséré au Sfoniteur de, ce matin a pour
objet de réorganiser et d'améliorer le service de
la Hotte. ̃'•'
Un autre décret élève de 550- à 600 le cadre des
enseignes de la flotte.
Le Moniteur annonce que -des poursuites ont été.
ordonnées au sujet de. la brochure intitulée
La
La nouvelle du rejet par l'empereur de Russie de
l'ultimatum des puissances occidentales est géné-
ralement considérée comme authentique par les
journaux anglais. D'après une dépêche circonstan-
ciée du Times, le courrier porteur de l'ultimatum
'serait arrivé le 4,5, et le 1 9 seulement, c'est a dire
à l'expiration du délai de six jours, M. de Nessel-
rode aurait signifié aux,consuls des deux puissances
« que son maître n'avait pas de réponse à faire. »
On pensait que cette nouvelle ferait l'objet d'une
communication au parlement dans la séance de de-
main.
A la fin de la séance d'avant:Mer lord folin Rus-
sell, interrogé sur la question de .savoir s'il y avait',
de l'inconvépient à ..publier-'le traité signé entre la
'France et l'Angleterre, a répondu" qu'il n'y avait
.pas en de traité proprement dit, qu'il y avait eu
seulement des notes échangées, et qu'il ne serait
pas convesable ëe les livrer à là publicité.^ <
Le Daily News annonce le départ du duc de
*Cambridge. Si la nouvelle est exacte ce prince,;
qui s'embarquera h Marseille doit être arrivé à
Paris. Il prendra passage h bord du Banshee, avec-
lord Raglan, commandant du corps ^expédition-
naire anglais. Lord Raglan sei'ait, d'après le IJor-
ning Çrhonicie, iavestid'un double caractère mili-
taire et diplomatique. que ̃̃!
Le même journal annonce que la cavalerie an-
glaise destinée à l'armée d'Orient passera par la'
France, et que les premiers escadrons partiront le
leravril,- ̃̃- ,r-- ̃̃̃̃̃•̃
Le gouvernement anglais a frété deux nouveaux
navires, le Trent et le Medéçty, -.pour le transport
des troues Ces navires, jaugeant 1 800 tonneaux,
porteront chacun 1,000 hommes.
Une désèche privée, qu'on içouver-a ci-après,
confirme la nouvelle de la signature de la conven-
tion entre la Fraace, l'Angleterre et la Turquie.
Celle de l'envoi d'un navire, anglais et d'un "navire
français auxbpucb.es du Danube paraît également
confirmée. "̃̃•-̃
On sait que ces navires sont chargés de détruire e
les travaux faits par les Russes pour empêcher
la navigation. Deux autres navires ont été envoyés
en croisière sur les côtes de Géorgie et de Cir-
cassie. ,-••• •
Une dépèche d'Odessa, du 17 mars, publiée par
le Précurseur d'Anvers, prétend, contrairement à
xe qui avait été dit, que la défense d'exportation
des grains a été étendue, même aux navires char-
gés, qui auraient été obligés de débarquer leur
marchandise. Catte nouvelle mérite confirmation.
Les dernières correspondances des Principautés
rendent compte des immenses préparatifs faits
pour l'attaque et pour la défense, tant parles
Russes que par les Turcs, sur les bords duDa'nube.
Nous signalons â ce sujet à l'attention de nos lec-
teurs un article de l'Ami du Soldat, de Vienne,
gu'ijs trouveront; plus loin.
II paraît que l'arrivée du maréchal Paskewitsch
et celle des grands-ducs Nicolas et Michel ont été oP
JîciellQment annoncées à l'armée d'occupation. Le
déplorable état sanitaire, de l'armée russe a néces-
sité l'envoi d'une commission d'inspection spé-
ciale. ̃
Les nouvelles d'Allemagne arrivées àiijourd'.flui
fie sont pas en contradiction avec celles que nous
avons données hier. On assuré qu'^ Berlin, dans
la commission de l'emprunt, M: de Manteuffel a
înnoncé la prochaine signature d'un protocole
FEUILLETON DE LA PB.ESSE
bb 27 mars 18§4. ̃- ̃-
MJTOGUâPïïliS:; €IIEIEU1..
Les amateurs d'autpgiiaphes.yîeiyient d'avoir en-
core une bonne fortune. Ils ont pu assister, pen-
dant les preniers jours de ce mois, à l'une des
ventes les plus remarquables qui aient encore été
faites. La collection qui vient d'être ainsi dispersée
au hasard des enchères était, sans aucun doute,
l'une des plus complètes qui aient existé en fait de
manuscrits se rapportant à l'iii'stoire de nos théâ-
tres.; Elle renfermait des lettres de presque tqus les
acteurs qui ont joue sur nos différentes scènespen-
dantles deux derniers siècles et le siècle actuel. Ces
lettres étaient, au nombre.de douze h quinze cents
au moins. '•̃'• ':̃.
Ce qui ajoutait encore au inérite de cette belle
collection, c'était, outre les lettres des comédiens,
des documens du genre de celui inscrit sous le
numéro 258, règlement pour les comédiens ita-
liens, en 1690, signé de tous les sociétaires avec
leurs noms, prénoms et noms de théâtre. Cette
seule pièce a été payée 510 fr. On comprend toute
l'importance de semblables documens pour l'his-
• toirè du théâtre en France.
On ne peut voir, sans de vifs regrets,'se disper-
ser ainsi des collections précieuses qui résument
tant de peines et tant de labeurs mais ces regrets
sont atténues, autant que possible, par le soin con.s-
ciencieux aveclequel'M. Lefebvre, libraire, char-
gé de la vente, en a rédigé le catalogue. Ce cata-
logue fait revivre la collection tout entière il té-
moigne de patientes et profondes Recherches, et
peut-servir de biographie théâtrale, car il contient,
avec la date de la naissance et de la mort decha-
.que acteur, deux mots qui résument. toute, sa cé-
lébrité. De tels catalogues survivent à la circons-
tance qui les a .crées. Celui-ci nous :a rendu bkn
facile la tâche de choisir, parmi le grand nombre de
lettres et de manuscrits qui ont passé devant nos
feux, les pièces qui nous, paraîtront les plus dignes
d'exciter l'intérèt.du lecteur.
Nous retrouyojis d'abord une Ab nos anciennes
dans lequel la Prusse et T Autriche1 donneraient;
leur adhésion formelle à la politique des puissances;
occidentales. Le choix du rapporteur de la com-
mission est significatif. Ce choix est tombé sur
M. de Yincke, un des mejil^r^Jj^fjfejiapW»?
tfe parti HMral. ̃
Rien de positif n'a transpiré sur l'objet de la
mission du général de Lindheim à Saint-Péters-
bourg. On. le suppose chargé d'insister une der-
nière fois pour l'évacuation des Principautés.
̃ Des lettres de Vienne donnent comme certaine
la signature de la convention entre la Prusse et
l'Autriche.
Un journal de Francfort parle de la probabilité
d'un nouveau voyage du duc de Saxe-Gobourg-
Gotha à Paris.
M. de Brunow a quitté, Darmstadt pour se ren-
dre à Bruxelles auprès de M. de Kisseleff.
La diète suédoise a reçu le 16 le Message royal
lui annonçant que l'empereur de Russie a déûniti--
vem entreconnu, le 7 mars, la neutralité du royau-
me de Suède et Norwégé. "te
Le Moniteur a publié aujourdJhuiie tableau ré-
gulateur du prix de l'hectolitre de. froment; et une
note insérée dans la partie non officielle porte que
le prix moyen général du froment pendant les trois
semaines auxquelles s'applique ce tableau a été de
51 fr. 01 c. C'est une diminution de 56 centimes
sur le prix moyen général résultant du tableau pu-
blié le moisr dernier. En 1847, la même époque
de l'année, la moyenne générale des prix s'élevait
à 56 fr. 93- c. Il y donc à l'avantage de 1854 une
différence de .5 fr.' 97c. par hectolitre.
Qspjefli3aQ|, & baisse générale qui s' est. manifes-
tée sàr tous leè marchés de France n7a côniméncé
à se faire sentir que vers le 20 de ce mois, et comme
le tableau régulateur ne comprend que la dernière
semaine' de lévrier et les deux premières semaines
de mars," ce mouvement n'est pas encore très ap-
préciable dans le tableau d'aujourd'hui.
L'on évalue, dès à présent, le chiffre des
importations de céréales à plus de 8 millions
d'hectolitres. Cependant nous ne sommes plus
séparés que de quelques mois de la récolte; on
peut donc plusïaciiement -apprécier nos ressour-
ces, et reconnaître ce que la France peut encore
demander à l'étranger pour atteindre le mois-
d'août. Or, il résulte de la position actuelle des
marchés que les existences de grains dépasseront
les besoins de la consommation. Cette vérité une
fois reconnue, il n'est pas étonnant que la baisse ait
fait de toutes parts des progrès rapides. Le mou-
vement a été d'ailleurs accéléré par des besoins
d'argent qui se sont fait sentir aussi bien parmi les
fermiers que parmi les spéculateurs.
D'après le tableau publié au Moniteur,, U prix
moyen, de là lre classe, section unique, dont les
marchés sont établis à Toulouse, Gray, Lyon et
Marseille, est fixé à 26 26; avec 67 c. de baisse sur
le mois dernier.. •- ̃
2e classe, 1™ section, à Maràns, Bordeaux et
Toiilouse, prix moyen, 3L4.1 baisse 1 fr. 21 c.
D°, 2e section, à Gray, Saint-Laurent et le Grand-
Lemps, prix moyen, 2942 hausse 07 c.
5° classe, lrc section, à-Mulhouse et Strasbourg,
prix moyen, 52 62; baisse 69 c.
D°, 2c"section, à Bergues, Arras, Soissoss, Paris
et Rouen, prix moyen, 52 08; hausse ,25 c
D°, 5e section, à Saumur, Nantes et Marans, prix
moyen, 52 50 baisse 1 55. prix
é classe, lro section, à Metz, Verdun, Charle-
ville et Soissons, prix moyen 30 fr. 55 c; baisse,
64 c.
D°, 2e section, à Saint-Lô, Paimpol, Hennebon
et Nantes,, prix moyen, 51 fr.. 66 c; baisse, 57 c.
On voit d'après ces prix que les cours se sont
maintenus en hausse sur le mois dernier dans deux
sections,, Le-mouvement a été surtout remarqua-
ble dans le rayon de Pari?, où les prix ont augmen-
té, pendant les trois premières semaines auxquelles
s'applique ce tableau, de 29 fr. 45 c. à 51 fr. 28 c.
C'est donc immédiatement après ce relevé officiel
que la baisse a commencé, et l'on a vu avec quelle
rapidité les cours avaient, fléchi en une seule se-
maine. ̃–
̃̃• -̃ ̃ A. iNEFFÏZER.
connaissances, Sophie Arnoûld, la célèbre actrice,
dont les nombreuses et spirituelles lettres s'épar-
pillent dans presque toutes les collections d'autb-
.graphes. Fidèle à notre rôle de copiste, nous re-
produisons toujours scrupuleusement les fautes
d'orthographe, qui ne laissent pas d'avoir leur ca-
chet de personnalité. Elle date sa lettre du Pa-
racjet, 6 nivôse an IX, peu de temps après l'atten-
-tat de la rue Saint-Nicaise, et s'informe de cet
événement:
« Je ne vous demande- autres nouvelles que des^yos-
trés et s'il né tous est rien arrivés ;s si iehazard ne
vous a pas attiré, ainsi que vos affaires, dans le quar-
ter où est arrivé cette kbbominàble catastrophe, s'il
n'est personne de nos amis, des vostres, de victimes 1
Ah! bon Dieu, quels gens aubominables T quel expé-
dient contre un seul homme eh! quel homme encor-
re! auquel nous devons la paix. Le bonheur. [de
nous jouissons; tenez, mes amis j'enrage de mon
impuissance contre de tels célérats. » ̃̃
Cet autographe a été payé 25 fr.
Yoici deux fort belles" lettres de M1Ie Clairon, la
'grande tragédienne du dix-huitième siècle la pre-
mière, adressée à Garrick, à la date du 19 mai
1765, fait allusion à un événement dont on re-
trouverait sans doute la trace dans les annales dra-
matiques de cotte époque
a Mon ame, à jamais pénétrée d'un traitement aussi
barbare qu'injuste, avait besoin, mon cher ami, du
pHisir que votre lettre vient de lui faire; cette lettre
a suspendu quelques'momens l'indignation et la dou-
leur qui me' consument; jamais ma santé n'a donné
de si grandes inquiétudes,- jamais las accidens aux-
quels je suis sujette n'ont été aussi multipliés et aussi
vioîens mais, soyez tranquille, mon courage est en-
̃core au dessus de mes maux. Mes camarades sont
encore en prison; moi l'on m'en a fait sortir le cin-
quième jour, mais on m'a mise aux arrêts chez moi,
avec défense de recevoir plusMe six personnes nom-
mées. ».
La seconde lettre est peut-être plus intéressante
encore; elle renferme d'excellens conseils donnés
;à l'acteur Larive pour jouer dans la Vie est un
,son{je ̃ •̃
« Peu dé. gestes, des sons lugubres et lents, et
lorsque vous dites à'Glotalde Ce discours me révolte,
point de cris; de la rage, de l'impatience intérieure,
.est tout ce que vous pouvez voué permettre il faiit
On lit dans le Timès
« Le Moniteur, sans perdre un instant, a confirmé
par Tautorité du, gouvernement français la nouvelle
,t cl~l~t~liée, ~t'
J,qui annonçait que, vpyant- échouer leê propositions se-
crètes et confidentielles qu'il avait adressées au minis-
1 tère britannique, l'empereur Nicolas s'était tourné
vers la France, et qu'il avait essuyé de-la part de l'em-
pereur Napoléon un semblable -refus.
»Nous ajouterons'à ces faits que. l'organe du gou-
vernement français a articulé, cii -termes généraiîx,
que rejnpereur.Nicelas n'a pas fait personnellement
̃ ces propositions au ministre de France accrédité près
.sa cour, ainsi qu'il les arait faites à. sir Hamilton
Seymour, mais que M. de Kisseleff ministre russe
à Paris, les a communiquées dans une conversa-
tion particulière à l'emp ereur des, Français, qui les
a reçues avec cette réserve qui le caractérise, et les a
rejètées en se montrant scrupuleusement dévoué aux
grands intérêts de l'Europe et à l'alliance de I'Ang-le-
'terré.
» Le czar avait offet à l'Angleterre l'Egypte et Can-
die comme l'appât qui pouvait' le mieux la tenter.
Nous voudrions citer,, mais nous voudrions' le savoir,
avec certitude, l'es pèce dé tentation à laquelle la Fran-
ce a été exposée. '̃
» Si nous ne nous trompons point; ce n'est pas seu-
lement le démembrement de l'empire turc §ue la Eus-;
sie fit voir alors en perspective, nous soupçonnons
qu'elle embrassait-dans ses plans l'agrandissement de
là France au moyen 4e l'incorporation de ce même
royaume que l'empereur avait passé dédaigneusement
-en silence, et qui s'est depuis fait remarquer comme
le dernier partisan de la: politique russe au delà de la
Yistule.- ."̃̃
j V» Le roi d? Prusse, dont la conduite n'a pas eu pour'
j jgpidf.J».^)ajicip%î)lus gpbl^piei^i^j^ «ffi^*gte;
conflariçi dans laTiussi® et ltile p~~iiimé frayèur
i confiance' dans la "Eussie et «ne pùsulànime frayeur
i de la.France^ pourra vivre assez longtemps pour ap-
j prendre que c'est à la modération dé la France qu'il
I doit son salut* »
TELEGRAPHIE PRIVEE.
Nous recevons de l;agénce Havas les dépèches
suivantes
« Marseille,samedi 25 mars.
» Le traite' de la triple alliance entre la France, l'An-
gleterre et la Turquie, a été signé le 12 à Constariti-
nople. • ̃̃-̃••
» Le sultan reconnaît le droit de propriété aux rayas
et leur accorde d'autres concessions.
» Le 'traité sera publié à Constantinople -après l'ar-
rivée des troupes alliées.
» Par le vapeur Banshee, des ordres ont été envoyés
à Malte pour hâter^e départ .de l'.exp édition anglaise.
» Le palais de l'ambassade russe est destiné à loger
le général Eaglan..
«Tous les "Eusses sont expulsés de l'empire otto-
man (1).
» Le Damibe était obstrué et une centaine de navi-
res chargés de grains se .trouvaient retenus-. Deux va-
peurs alliés ont été envoyés sur les lieux. Une divi-
sion navale se disposait à aller dégager la Sulina.
«L'interdiction de la sortie des grains d'Odessa a
causé une disette momentanée à Constantinople. L@
gouvernement turc. -a pris -d^s .mesures pour, parer k
cet incident; Les postes ont été doublés, mais' ïa po-
pulation attend néanmoins, avec confiance et avec
joie, les alliés pour finir ses souffrances.
» Dans l'insurrection de Samo.s, les chrétiens n'ont
point été massacrés comme on l'avait dit, ibyaeu
seulement une démonstration contre Canéméhos, qui
a été destitué. ̃
» Le Gomer et deux navires' à vapeur anglais, ont
été envoyés à Athènes. Le roi Othon a été sommé de
rechef d'empêcher les collectes et les levées, de volon-
taires. »
« Hambourg, samedi, 25 mars.
» Dix-huit'navires de guerre anglais ont passé de-
vaut Niborg. En outre; six grands vaisseaux sont si-
gnalés du port de Kiel. », °
a Trieste, samedi 25 mars.
» Les dernières dépêches reçues d'Alexandrie sont
du!4. "•
» Par ordre. d'Ahlsas-Pacha, la quarantaine pour le.3
arrivages de S yrie avait été le.vée. L'escadre. égyp-
tienne était partie pour Malte.
v » La malle des Indes apporte des nouvelles de Bom-
bay qui vont jusqu'au 28 février.
» Une armée de réserve est formée à-Firpzpoor (In-
(1) D'après des nouvelles antérieures-, nous avons lieii
de croire que cette mesure n'est pas absolu*.
garderles éclats pour 'le- second acte. Votre premier
mouvement en voyant Sophrônie, doit être un éton-
nement d'extase,, vos inflexions doivent aller au cœur.» D
Un autographe, curieux par sa forme et pré-
cieux par sa rareté, est celui de Louis Riecoboni,
célèbre comédien italie.s et auteur de nombreux
Ubretti.. Cette lettre, qui s'est vendue 15 fr.-f est
signée Cléante, père de Lélio, et adressée à M"c
Silvia (Marie Laboias,- de Mézières, depuis sa bru).
tour d'un vaisseau -6ù j'avois intérest me met en état
d'ajouter cent mille écus à son mariage; je donnèrois-
tout ce que j'àyau mondé pour le rendre un peu plus
digne de vous.;» n
A côté de la lettre de Louis Riecoboni figurait un
billet de son fils, et un billet de spectacle -dessiné à
la plume par sa femme et signé par elle.
On voit encare dè nos jours plusieurs généra-
tions d'artistes se succéder dans la carrière drama-
tique, *et continuer des' succès héréditaires; mais
ce spectacle était plus commun autrefois, alors que
les acteurs vivaient à peu près isolés et formaient
une caste en dehors de la société, éloignés d'elle
par des préjugés qui sont tombés depuis avec bien
d'autres. Ce fait est un des premiers qui saisit l'es-
prit, lorsque l'on parcourt, daas ce curieux cata-
logue, la nomenclature de presque tous les artistes
qui ont brillé à; toutes les époques sur les différen-
tes-scènes françaises, et que l'on voit le même nom
se reproduire trois ou quatre fois de suite. Les ac-
teurs se mariaient entre eux, et il était ordinaire de
voir le mari et la femme figurer sur le même théâ-
tre, souvent l'un et l'autre avec distinction.
Ainsi des Riecoboni, des Bellecbur, des Favart,
des Dugazon, des Vestris. ainsi des Bertinazzi,
dont le père, sous le nom de Carlin, fut un des
plus célèbres arlequins de la Comédie Italienne.
Nous avons eu sous les yeux une lettre autogra-
phe de luienitalie.net une quittance d'un quart
de loge louée au duc de Biron ces deux pièces
réunies ont été vendues 38 fr. 50 ,c. Une autre
quittance, au duc de BeauvUliers, «st signée de la
femme de Carlin, et datée du H février 1771. Leur
ifille, Caroline Bertinazzi, dite Cariine, qui épousa
'lé danseur Nivelon, et brilla, elle aussi, a la Co-
Jmédie Italienne, écrivait, à la date du 20 mars
1793, à M. Perregaux, en lui demandant del'ar-
̃gent • ;V '̃ "̃̃
dostan)* Les forcés protégeant les frontières nord-ouest
ont été augmentées.
»Un combat sérieux avait.eu lieu près de Fsazer,
dans la Nouvelle-Bretagne, contre les indi gènes r aux-
quels on a eajeyé 5,8j)0j«isonniejg, ;t
» L 'adjùdant-généralMottntâ'iïx esTincirt duty pliGS. B*
Le ministère anglais a déposé sur le bureau du
parlement des copies authentiques des traités pas-
sés entre la Russie et la Turquie depuis le mois de
juillet 1774. Le Times publie une analyse de ces
traités.
Tous ces traités, au nombre de 15, se trouvent
dans l'écrit intitulé SOLUTIONS DE la, question
DjoajEKT, par émile de girardin. Plusieurs de ces
traités, rédigés en allemand, et qui n'avaient ja--
mais été traduits en français l'ont été par M.
Nefftzeri
C'est sous le règne du sultan Mabmouth (1750-
1754) que la Russie a commencé à porter des
coups directs à l'empire ottoman. Mais. c'est seu-.
lement à dater de 1774 qu'elle a fait consacrer ses.
empiétemens par des traités.
Dans l'espace de 75 ans, du 21 juillet 1774'au
19 avril 1849, la Russie a imposé à la Porte 15
traités ou conventions, _̃'̃
Savoir
I. Traité de Kaïnardji, 1774,. 21 juillet.
îl. Convention explicatoire du traité de Kaïnardji,
̃ .ira, 10 mars. ,••
III. Convention des limites, 1*775, i avril.
IV. Traité de commerce, 1783, 21 juin..
V. Traité de paix et d'amitié,. 1784, 8 janvier.
VI. Traité de Jassy, 1752, 9 janyiër.
i98; ~rW s
"VIlî. Convention .concernant les Sept-Iles, 1800, 21
mars..
IX.- Traité de Bucharest, 1812, 28 mai.
X. Convention, d'Ackerman, 1826, 7 octobre.
Traité d'Andrinople, 1829, M septembre.
XL Traité séparé et relatif à la Moldavie et à la'"
( Valacjrie, 1829, 14 septembre.
XII. Traité d'Unïnar-Skelessi, 1833, 8 juillet.
%ïll. Traité de Balta-Liman; 1849,19 avril.
L'Etat n'étant plus qu'une assurance nqtipnale
contre des risques spécifiés, et l'impôt n'étant plus
qwe le paiement de la prime proportionnelle à ces
risques ce sont là des idées trop simples pour être
comprises par la Gazette de France, toujours en
travail dé ses complications de monarchie imagi-
naire et de délégation à titre héréditaire de la sou-
veraineté nationale; Jamais le compliqué n'a vo-
lontairement admis le simple, jamais le faux n'a vo-
lontairement admis le vrai. C'est tout ce que nous
répondrons au sous-rédactetir de la Gazette de
France/chargé dans ce journal de labeaogneque
M. de Lourdoueix a parfaitement raison d'y dédai-
gner, et qui consiste à railler pauvrement ce qu'on
serait impuissant à discuter sérieusement.– E. de
Girardin.
.•BULJJETIM IIEBDOÏIIADAIBE
DE LA BO0RSE DE PARIS
Bu 18 au 25 mars. ̃
La Bourse de Paris a été continuellement in-
quiétée depuis huit jours par l'exemple des places
étrangères et surtout de celle de Londres, où les
fonds publics ont éprouvé une. baisse considéra-
ble. Les consolidés anglais ont fléchi, du 18 au
25 inars, de 90 5j8 à 87 7j8. A Yienne, les métal-
liques ont éprouvé une baisse de 86 1{4 à 82. A
Amsterdam, le 2 1{2 OjO est tombé de 54 4[8àoi
5^4. Cette baisse progressive des fonds étfa&gers a
entraîné forcément notre jrente' et toutes les va-
leurs de notre' place. Les inscriptions ont été fort
abondantes pendant quelques jours; c'étaient de
petits porteurs de 3 0\0 et de 4 1[2 0[0 qui cher-
chaient à^proiiter des avantages offerts pour l'em-
prunt. Ils vendaient leurs titres au comptant, et ils
souscrivaient pour une quantité "égale d'emprunt.
Biais ces offres n'ont pas tardé à se ralentir, et ces
jours derniers les inscriptions étaient redevenues
rares sur la place.
La cote ne portait, il est vrai, que 05 c. de dé-
port, mais le comptant se' soutenait presque, tou-
a Je renvoyé ma fern^ne de chambre, et il m'en
faut. Ne dites pas non, parce que vous savez bien ce
que je ferai. La personne qui vous remettra m»n
billet est le frère de lait (très en laid) de Nivelon.
Bonjour, citoyen, votre amie à pendre et à dépen-
dre, etc. ».
Favart avait suivi dans sa mémorable campagne
de Flandre le maréchal de'Saxe. Nous avons em-
prunté naguère à une de ses lettres le récit d'une
bataille gagnée "par ce général. Favart était direc-
teur de la troupe dramatique qui accompagnait
l'armée française on lira avec plaisir les détails
qu'il donne à sa mère sur ses succès
̃ « Je fais 600 livres par jour, l'un portant l'autre;
si cela continue encore un mois, je n'aurai plus rien
à désirer que de partager avec vous ma' petite fortu-
ne. Mon. honnête homme de Parnientier-Leturc, que
vous ayez vu à la foire de Saint-Germain, a débuté
hier sur mon théâtre; M. le maréchal le paie, et j'en
profite; il m'a produit hier 800 livres. Nous prenons
tous les jours des villes et des forts à la barbe des en-
nemis, et dont je ne vous parle pas, parce que cela
devient trop commun. J'attends le roi;- il viendra à
la comédie M. le maréchal nie l'a promis; tant mieux
pour moi. »
Cette lettre de Favart a atteint le prix de 20 fr.
;50; une lettre de sa femme a été adjugée 50 fr.
Sociétaire du Théâtre-Français, de 1750 a 1778,
.année de sa mort, l'acteur Bellecour y tint avec
succès les premiers rôles, tandis que sa femme
jouait les soubrettes avec infiniment d'esprit et de
grâce. Nous regrettons de ne pouvoir citer en en-
tier la lettre de Bellecour, dans laquelle il expose
tous les désagrémens qu'on lui fait éprouver de-
puis vingt-sept ans qu'il est au théâtre
o Je crois que cent écus de-plus à la recepte sont
des objets très prétieux pour ceux qui n'ont pas leur
part, et que c'est un vol que je leur fais lorsque je les
prive de ce que cela leur procure. Bete et honnête est
un -terme sinonime pour bien des gens. J'ai refait ou
'arrangé une douzaine de pièces qui sont resté à notre
théâtre et que l'on joua journellement, tout autre que
moi en eût tiré au moins des remercîments. On me
répondra que je ne sais pas me faire valoir^ etc. »
Le correspondant de Mme Bellecour est Talma.
Elle l'entretient, à la date du 9 octbbre'1790, dès
usages de la ëomédie envers les sociétaires qui nïé^
j-tteraient une punition elle a refusé de sigrtef la
jours h 15 et 20 c. audessus des cours^ferç^
La différence a même été de 55 et 43 c!*SûÊlfs^
4 1|2 0[0. Il semble ressortir .de. cette rareté des
inscriptions que les porteurs sérieux ne se "sont
pa&«»ius4e û baisse date Fente, et .qtte-ccux qui
ont fait vendre leurs titres pendant quelques jours
songeaient seulement à faire un échange de l'an-
cien 3 0[0 en emprunt. Toutes les pâleurs sont eu-
ûtées en ce moment à des prix si avantageux pour-
les plaeemens sérieux, que la lutte a co;.™3^2©
.entre les petits capitaux qui achètent au contant,
eila. spéculation qui vend ses valeurs à terme..
Le bilan delà semaine n'en est jas moins asseï
triste, puisque la rente 5 0/0 a fléchi de 2 fr., le
4 .1/2 0/0 de 1 fr. 40, la Banque de France de 50*
fr., le Crédit mobilier de 48 fr. 75, l'Orléans de 17
fr. 50, le Nord de 16 fr. 25, l'Est de 22 fr. 50, les;
nouvelles actions de l'Est de 55 fr., Rouen de -â&
fr., Lyon de 17 fr. 50, Lyon à la Méditerranée de
15 fr., Cherbourg de 15 fr., le Midi de 15 fr.r
Saint-Germain de 12 fr. 50, l'Ouest de 10 fr., le
Grand-Central de 1 fr. et Genève de 1 5 i'r.
L'émission d'un nouvel emprunt turc semble ar-
river à un moment assez défavorable. Cependant
ce nouveau fonds a été bien accueilli à Londres"
comme à Paris, ..et les conditions offertes par le
gouvernement turc sont si avantageuses, .qu'il pa-
raît devoir se placer très facilement sur ces deux
places. La Turquie n'a jusqu'à présent aucune dette
nationale, et les réformes que le .sultan prépare
dans ses Etats devra augmenter considérablement
ses ressources financières. Êii abolissant l'impôt de
"cap.itation qui frappait les sujets chrétiens,' il met
un terme à de graves abus» Cet impôt était perça
fort irrégulièrement, et une grande partie n'en-
trait point dans les caisses du Trésor impérial.
Lorsque lès chrétiens auront acquis les mêmes
droits que les sujets turcs, il sera facile de régu-
lariser la perception de l'impôt. rega-
Le nouvel emprunt turc, qui a été pris par MM.
de* Rothschild frères de Paris et par MM. de Rotb-
schild et fils de Londres, est de 2,727,400 liv.. st.
ou 68,185,000 francs. Une partie de cet emprunt
sera émis. sur la place de Paris en obligations 6 0[0
avec jouissance du l«rayril prochain, au taux de
85 fr. Les termes de paiement sont fixés de la
manière suivante
15 0[0 en souscrivant.
10 0[0 le 1er mai.. •̃
20 0[0 le 1er juin.
20 0[0 le 4er juillet. •.
20 0[0 lel"aoxit.
Total. 85 O'iq ̃
L'amortissement aura lieu en quinze années par
tirage de six en six mois. Les obligations sorties
seront remboursées au pair. Ainsi, en faisant la
déduction des termes accordés pour les paiemens,
et en tenant compte de l'amortissement, ç'est'ùn
placement d'environ 9 0i0.
Les actions de chemins de fer ont été affectées
par la baisse de la rente, et surtout par les appels
de fonds annoncés par plusieurs compagnies, soit
pour leurs obligations, soit pour leurs actions.
Cependant, les grandes lignes dont les actions sont
libérées, résistent assez bien au mouvement rétre-
gade. Toutes les fois que la baisse paraît s'arrêter
sur Ja rente, les achats redeviennent nombreux sur
les actions d'Orléans, du Nord, de l'Est et de Saint-
Germain. On a continué, malgré la baisse, à fairg
de nombreux-escomptes, surtout sur l'Orléans.
Les nouvelles actions de TEst ont éprouvé une
baisse rapide de 560 à 520, lorsqu'on a.su que la
compagnie s'était décidée à appeler.! 50 fi\ par ac-
tion d'ici au mois de novembre. On devait s'at-
tendre que cette mesure produirait cet effet dans
les premiers momens; mais les porteurs d'actions
étaient généralement préparés à un appel de; fonds
ils s'attendaient à payer immédiatement 100 fr.
par action et, d'après la combinaison adoptée, ils
pourront ne verser que 50 fr. le 1er mai, et éche-
lonner ensuite leurs versemens à leur convenance
jusqu'au mois de novembre.
Les actions de Lyon ont été faibles elles ont
.fléchi à 795, lorsqu'on a su que les 25,000 actions
attribuées à la .compagnie de Dijon auraient des
décision du comité, qui interdit de jouer avec lui,
au sujet des torts qu'il avait eus pour la représen-
tation de CharUs IX.
L'autographe de Bellecour s'est vendu' 25 fr. et
celui de sa femme 40 fr. •
Les lettres des deux grands tragédiens français,
Lekain et Talma, n'étaient pas certainement le:
moindre ornement d'une collection à laquelle ils
ne pouvaient manquer: Une grande et belle lettre
de quatre pages, de Lekain, mériterait d'être re-
produite tout entière; elle est datée d'Aix-la-Cha-
pëlle, le 7 juillet 1768, et renferme des détails et
des appréciations politiques et artistiques d'un1 vif
intérêt 1
« Les bourguemestr.es et le mayeur de cette
ville se sont longtemps disputés pour savoir sous
quelle autorité de ces deux degrés de magistrature
serait une troupe de comédie en attendant que l'em-
pereur ait jugé le procès, les étrangers et les.bour-
geois seront obligés de s'en passer. J'ignore comment
nos belles dames de Paris peuvent tenir ici sans spec-
tacle et sans musique; les eaux, qui sont mauvaises à
boire, leur donnent des indigestions, et le tout, parce
que M. le mayeur, qui est une bêle, et M. le bourgue-
mestre, qui est un luior, sont plus fiers et plus éton-
nés de leurs droits, que fa Rxxette ne J'est de sa for.
tune. » ̃>
Le 24 août 4769, de Bagnères en Bigorre, il
écrit au sujet d'une nouvelle édition de Voltaire
« .Vous savez aussi bien que moi que ce n'est pas
la première fois que M. de Voltaire a affaibli quelques-
unes de ses productions en voulant les corriger. la
première jetée est souvent plus heureuse. Si, pour
faire la cour à un vieux fou, les comédiens sont assez
imbéciles pour gâter le cinquième acte ôUphigénie, le-
public s'emporte, hue, et veut tout fracasser. En véri-
té, d>près cet exemple, je ne conçois pas comment les
entrailles de maman Droiiïn sont encore à leur place,1
et par quel miracle la cervelle de, Brizard n'a pas
$auté. j) ̃• v
La première de ces deux lettres s'est vendue 29
fr., et la seconde 27 fr.
Un lettre galante de Talma, qu'une réserve là-
cile à comprendre nous empêche de reproduire,
s'est vendue 57 fr. 50 cr Un autre autographe du
grand tragédien, d'uAenro tout différent, a été
R|ye ,30 fjf 11 s'y uMût^u .lajate du 20 décembre
1817, des injusticèTqu'on-hii fait sur son congé,
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