Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1947-08-30
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 août 1947 30 août 1947
Description : 1947/08/30 (A44,N925)-1947/08/31. 1947/08/30 (A44,N925)-1947/08/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4739216n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/02/2018
Allongera ?
Allongera pas?...
O N raconte que l’inspiratrice de la nouvelle ligne de la mode
que l’on veut nous imposer esc une dame respectable de
55 ans, une des reines de la mode américaine, que nos
couturiers,, pour ne pas être en reste dans ce domaine
comme dans les autres, se sont efforcés de suivre.
Peut-être faut-il voir là surtout le « cycle de la mode », qui
fait et défait à périodes régulières le « vague » et le « cintré », le
« raglan » et les « basques », les « bouffants » et les
« drapé? ».
La caractéristique essentielle de cette mode nouvelle
se trouverait être dans la longueur des 'jupes, que certains
veulent ramener jusqu’à dix centimètres du sol.
Nous en sommes à la bataille du « mollet ». Verra-t-on ?
Verra-t-on pas ? Allongera-t-on? Allongera-t-on pas ? _
Les grandes couturières ont dit nettement « oui », puisque toutes
les collections sont présentées ainsi.
Mais le dernier mot est au public ! On n'impose plus une mode.
Elle prend si elle séduit et, devons-nous bien ajouter, à une période
difficile comme la nôtre, si les fraie qu’elle occasionne ne sont pas trop
élevés
V
u’en penôez-aauô ?
ffl
— « Mi-mollet », d’accord, mpls on n’ira pas plus bas !
déclarent les midinettes de chez Legroux. Ces jupes lon
gues, c’est esthétique, mais c’est bon pour les femmes
riches. Vous nous voyez un peu dans le métro avec ça...
Grand-mère s'esclaffe : « De mon temps on s’habillait
tout de même plus long que maintenant. La nouvelle mode :
ce sera plus décent ! »
ELLE : Je suis contre résolument. Les tissus sont trop
chers et c’est aller contre le progrès.
LUI : Je suis presque pour. Ça peut avoir son charme.
Les lignes seront plus longues...
Espérons n’avoir pas soulevé de brouille...
« Nous sommes contre, affirment les agents des Tuileries.
C’est affreux ! Ça ressemble à la mode de 1.900. Et puis, il
faudrait beaucoup trop de tissu, et avec la nouvelle hausse
des prix. Non, non, c’est un truc pour puritain.
4
V fait se dégage nettement
dans toutes Us collections•:
les jupes sont bien plus
longues que l’année der
nière. Les plus courtes sont à
37 centimètres de terre, mais il
y en a qui descendent jusqu’à
20 centimètres. On voit deux
grandes lignes : la jupe toute
droite et la jupe très épanouie et
très en forme.
Les corsages sont le pires sou
vent collants, le -haut assoupli
par la manche kimono est très
appuyé à la taille. On obtient
cette ta lie fine parfois par des
pinces disposées tout art tour, par
fois aussi par des corselets sou
vent réalisés dans un autre
tissu. On porte des décolletés au
ras du cou, même un peu mon
tants, des cols hauts pour les
robes, mais on voit aussi des dé
colletés en pointe, ca rés ou
ronds pour les robes habillées.
Les manches sont pour la plu
part longues et étroites, parfois
trois quarts et rarement Courtes.
Les robes se portent fréquem-
FrançoLse MARTIN.
ques sont un peu évasées ou elles
sont très courtes et arrondies.
Sous le tailleur on porte des
blouses-gilet en lainage souvent
dans le même ton. ou des chemi
siers classiques et tout simples.
On présente beaucoup d’ensem
bles se composant d’une robe
accompagnée d’une- veste, sou
vent droite et courte et parfois
doublée de mouton blanc.
Les manteaux sont d’une am
pleur extraordinaire. Ils sont très
longs et ont de larges manches
raglan ou kimono. Il y a des
manteaux droits et il y en a d’au
tres dont l’ampleur est retenue à
la taille par une ceinture. Na
turellement, on porte aussi des
redingotes. très amples elles
aussi. Tous ces manteaux ont
souvent de très grands cols rele
vés ou des garnitures de four
rure très volumineuses.
Ce qui est curieux, c’est qu’on
voit de petites robes de soirée à
peine plus longues que les robes
de jour ou allant jusqu’à la che
ville. Elles se- composent d’une
ment avec une ceinture du même
tissu.
Les épaules gardent leur ligne
naturelle sans rembourrage, sauf
pour les tailleurs. Ceux-ci ont des
vestes marquant bien la taille et
presque toujours très- courtes.
Elles ne sont jamais plus lon
gues que la, manche, mais bisn
souvent plus courtes. Les bas-
jitpe très large et d’un corsage,
du même tissu ou d’un tissu con
trastant, décolleté ou non.
Les couleurs qui prédominent
s r nt les gris, les verts, les mou-
tardes, toute la gamme des mar
rons et roux et beaucoup de noir.
Pour le soir, on nous propose des
coloris plus- doux et clairs. —
F. G.
Ma
de remplacera
V OULEZ - VOUS une
« maman de remplace
ment » ? Un cinéma
des beaux quartiers
vous indique, en une
heure, les mirifiques qualités des
jeunes filles de 20 ans que l’on
est en train de former pour
pénétrer dans les foyers en dif
ficultés.
Avec le plus grand étonnement,
on y voit une de ces « travail
leuses familiales », pin-up girl
bon teint, s’occuper seule de sept
petits diables. Et pour que le
spectateur qui « cherchait une
histoire » en ait pour son argent,
on lui adjoint un flirt muet avec
le jeune premier journaJliste.
Tout cela avec force skis,
force neige, dont la naturelle
grandeur doit, servir de cadre au
scénario. Quelques coups de
poing : la manière convaincante
et éducative des films américains
toujours le sourire de la demoi
selle, ses boucles parfaites, qu’une
journée de durs labeurs avec sept
mioches à nourrir, laver, torcher
repasser, n’a pu décoiffer.
A la sortie, une femme confiait
à son mari : « C’est une histoire...
On ne l’a même pas vu faire la
vaisselle. » Et très vite, elle ajou
tait : «Mol, je n’aimerais pas que
quelqu'un vint ainsi chez mol
Allons, décidément la propa
gande ne vaut pas mieux que
l’entreprise. .
« L?s travailleuses familiales »
que d’aucuns veulent faire péné
tre-r dans les foyers ne nous sem
blent pas, en effet, donner les
garanties nécessaires pour pa
rer aux difficultés passagères
que rencontrent certains foyers.
5.000.000 de francs
pour rien
Nous avons été les premiers à
demander que l’on s’occupe des
enfants laissés momentanément
seuls par la maladie de leur ma
man, un départ brusqué, un
abandon. Mais croit-on vraiment
que des jeunes filles seules, mê
me si elles sont dévouées, peuvent
assurer les tâches que, malgré
l’attachement maternel, bien sou
vent la maman ne peut résoudre ?
Et cette immixtion au sein de
l'intimité d'un foyer ne satisfait
guère les mères de famille.
Ne dit-on pas que des scanda
les ont surgi ?
Pour 5.000.000 de francs dépen
*és au budget municipal de Pa
ris, voulez-vous savoir combien il
y a eu de demandes
Quelque 200 en tout ! 45 dans
le 13', 25 dans le 20*, 6 dans le
18* ? Pas une demande dans le
19*, etc...
Nos propositions nous semblent
plus sérieuses de l’établissement
rapide de « maisons maternelles »
avec un personnel médical et des
« mamans de secours » contrôlées
dirigées par une personne expéri-
mentée.
Les 5.000.000 de francs seraient
bien mieux utilisés et alors seule
ment, les mamans malades pour
raient se soigner en paix.
Josett« COTHIAS.
Mots
croises
PROBLEME N° 97
HORIZONTALEMENT. — I Pousse à
la tristesse. — IX. Son contact avec
!e sol met fin au combat. — III. Chan
tée par Musset. Attachée d’une manière
indissoluble. — IV. Dans la Corrèze.
Semblables. — V. Teinterai de mille
feux. — VI. Monnaies romaines. Pro
nom. — VII. Vaincus. Fin de tuerie.
Refus» d’admettre. — VIII. En terre.
— IX. Fantômes des morts romaine. Fin
d'orage. — X. Bana e. Sert au tisse
rand.
VERTICALEMENT. — 1. On l’a à
l’œil. Distance Jaune. — 2. Vivement
H !> 10
impressionnée. Il fait beaucoup de pas
à la fois. — 3. Temps dont on peut
disposer. Grecque. — 4. Le pou entre
dans cette catégorie. Aperçus. — 5. In
dique un changement de quartier. Bor
dure. — 6 Moyen de transport. Mer. —
7. Inflammations des oreilles. Préposi
tion. — 8. Haussèrent. — 9. Roi d’Is
raël. Personnage méprisable d’Othello. —
10. Affections superficielles de la peau
Solution du problème n° 96
Horizontalement. — I. Régularisa. —
11. Economie. — III. Sou. Tienne. —
IV. Tutu. A aïs. — V. AT. Sons. As.
— VJ. Ue. Rie. — VII. Rumineras. —
VIII. A. R Cisif. — IX Inn C ou. —
X. Tocsin. Eve.
Verticalement. — 1. Restaurant. — 2.
Ecouteur. — 3. Goût. IC. — 4. Un. Us-
tions. — 5. Lot. Nid. — 6. Amiantes.
— 7. Riens. Rie. — 8. Iéna. Rafle. —
9. Niais. OV. — 10. AneS6e Vue.
L’Union des Femmes
Françaises
exprime à M. Ramadier
l’émotion des mères de France
Déjà^bouleversées par les déci
sions ae hausse du prix du pain,
les ménagères ont vu avec émo
tion réduire la ration de pain.
L’Union • des Femmes Fran
çaises vient d’adresser à Paul Ra
madier la protestation des mères
de France, en demandant que des
mesures énergiques soient prises
pour sauvegarder nos récoltes. Il
faut signer les pactes nécessai
res avec les pays de l'Europe
orientale qui peuvent nous four
nir du blé, des pommes de terre,
et faire cesser la guerre au Viêt-
Nam pour avoir à nouveau du
riz, demande-t-elle.
Il faut écouter la voix des ma
mans de France.
Costumes
Il faut prévoir à l’avance. Dans un mois, c’est la.
rentrée. Et les jours deviennent plus frais.
Pour votre petit écolier, vous tricoterez ce cos
tume qui est très pratique et chaud.
Fournitures : 350 grammes de laine, aiguille n' 3.
Points employés : point de jersey (1 rang à l’end.,
1 rang à l’env.) point de mousse (toujours à l'end.).
LA VESTE. — Devant gauche : monter 56 m.,
tricoter 2 cm. au point de mousse. Continuer au point
de iersey, sauf pour la bordure à gauche pour la
quelle il faut tricoter 6 m. au point de mousse. Tri
coter 4 cm. tout droit, puis diminuer du côté droit
9 fois d’une m. tous les centimètres. A partir de
13 cm. augmenter du même côté 3 fois d’une m. tou.s
las 2 cm. 1/2 A 24 cm., rabattre pour l’emmanchure
1 fois 3 m., 2 fois 2 m. et 1 fois 1 m. A 9 cm. du
bord former la première boutonnière au milieu de
la bordure au point de mousse. Les autres bouton
nières suivent à une distance de 4 cm. Après la
cinquième boutonnière, former le décolleté en fai
sant une diminution tous les 2 range avant de faire
la bordure. A 38 cm., biaiser l’épaule en 3 fois et
continuer la bordure pendant 6 cm. Faire le devant
droite semblable en supprimant les boutonnières.
D.os : monter 90 m. Tricoter 2 cm. au point de
mousse, ensuite au point de jersey. Après 4 cm. di
minuer de chaque côté 3 fois d’une m. tous les
2 cm. 1/2. Continuer tout droit jusqu’à 24 cm. et faire
l’emmanchure en rabattant 1 fois 3 m. 1 fois 2 m.
et 1 fois 1 m. A 38 cm. rabattre de chaque côté
24 m. en 4 fois pour les épaules. Fermer le reste tout
droit.
Manche : monter 62 m., tricoter 2 cm. au point de
mousse, puis jersey en augmentant de chaque côté
7 foie d’une m: tous les 5 cm. A 37 cm., former
l’arrondi : rabattre d’un côté 4 m. puis des 2 côtés
6 fois 1 m., 6 fois 2 m. 2 fois 3 m. et 1 fois 4 m.
Fermer le reste tout droit.
Poches : monter 30 m.. tricoter 1 cm. au point de
mousse, puis jersey sauf les 4 premières et lee 4 der
nières mailles qu’ôn continue au point de mousse- A
7 cm. continuer tout au point de mousse jusqu’à
11 cm. Fermer.
Pour la ceinture, tricoter une bande au point de
jersey sur 10 m. Elle sera longue de 62 cm.
Assemblage : après repassage, faire les coutures
de côté et dés épaules. Monter les manches. Replier
la bordure de la poche pour la réduir à 9 cm. de
hauteur, et fixer un extra-fort à l’intérieur de cet
ourlet. Appliquer les poches Monter la ceinture sur
un gros grain et la fermer par une boucle. Fixer
2 coulants à la taille sur les coutures de côté. Coudre
5 boutons.
LA CULOTTE. —Elle se tricote en 2 morceaux
semblables. Monter 120 m. Tricoter 2 cm. au point
de jersey, puis 1 rang à l’envers pour marquer l’our
let. Toutes Jes mesures de hauteur se prennent à
partir de cette ligne. Continuer au point de jersey
en augmentant de chaque côté 6 fois 1 m. tous les
centimètres. A 7 cm. diminuer du côté devant 1 fois
de 5 m 1 fois de 4 m., 1 fois de 3 m.. 1 fois de
2 m. et 2 fois d'une m. Puis diminuer de chaque côté
d’une m. tous les 1 cm. 1/2, A 18 cm., partager le
travail en deux pour l’ouverture de côté et ajouter
8 m. du côté dos. A 33 cm. fermer
Ceinture : tricoter sur 10 m. 2 bandes de jersey
dont une avec -une boutonnière à chaque extrémité.
Assemblage : après un repassage, faire les cou
tures du devant, du dos et de l’entre-jambe. Faire
2 pinces dans le dos et monter la ceinture Tailler
2 poches en toile, les fixer à chaque côté à l’inté
rieur. Replier le bas des jambes et les coudre en our
let. Fermer la ceinture par 2 boutons. — F. G.
o4u Gizcuit de l'Que&t
MULLER en tête
du classement général
LUCAS vainqueur à Quimper
QUIMPER, 29 août (par téléphone de notre envoyé spécial
Pierre LE MARREC)
C’est une pure coïncidence qui a valu à Lambrecht de perdre son
maillot jaune.
En effet, c’est juste au moment où il crevait vers La Roche-Ber
nard (33 km. 500) que Lucas démarra emmenant dans sa roue
Muller, Sciardis, Le Strat et Yva.n Marie ,à la poursuite de Goasmat
et de Bernardoni, échappés depuis Le Pouliguen, c'est-à-dire 3 km.
après le départ.
Dès lors, perdu au -sein du
pe oton formé en majeure partie
par les co-équipiers de ses adver
saires directs, le Belge de Brest
s’aperçut bien vite qu’il lui était
impossible de repartir à la con
quête des précieuses minutes que
les fuyards accumulaient -au fil
des kilomètres.
Les sept hommes de tête, eux,
remettaient à demain da vider
leurs propres querelles et s’en
tendaient à merveille pour élir*i-
ner le leader.
Us y réussirent facilement en
assurant une al'ure réguliè-e et
suffisamment rapide, malgré les
difficultés de la course, car l’étape
La Baule-Quimper peut être con
sidérée cimme la plus rude depuis
le départ. Soleil implacable, kilo
métrage important et de nom
breuses côtes rendaient ardus et
même impossibles les exploits in
dividuels.
Bobet, pourtant, essaya de ne
pas se résigner au sort qui atten
dait ceux dont le retard dépassait
huit minutes dès la deuxième
heure de course.
Après être revenu à 4 minutes
du groupe de tête, puis s’être
maintenu longtemps à mi-distance
entre les deux pslotons, il fut
absorbé par l’avant-garde du gros
paquet, alors que Guegan, seul,
sans moral, lui parlait presque
d’abandonner.
Quimper a donc vu des change
ments assez importants dans le
classement général. Les sept cou
reurs qui formaient la tête y
occupent maintenant les sept pre
mières places, dans l’ordre établi
au cours des étapes précédentes.
C’est ainsi que Muller (2 e ), Sciar
dis (5 e ), Le Strat (7 e ), Lucas (9 e ),
Bernardoni (18 e ), Goasmat (21 e ) et
Yvan Marie (19 e ), deviennent res
pectivement 1 er , 2 e , 3 e , 4 e , 5 e . 6 e et 7 e .
Notons que cette étape, à l’en
contre des précédentes, bénéficia
d’un beau succès populaire. Peut-
être parce que les régions visi
tées voulaient se venger d’avoir
été dédaignées par le Tour de
France, Toujours est-il qu’on ne
vit jamais, depuis le départ, tant
de monde et aussi tant de coiffes
aussi diverses et aussi jolies que
celle portées par les Bretonnes de
Vannes, Auray, Lorient, Quim
perlé, Pont-Aven, Concarneau et
de Quimper^
1. Lucas, les 261 km. en 7 h. 13’
11” ; 2. Sciardis, 3. Muller, 4. Le Strat,
5. Bernardoni, tous m. t. ; 6. Goasmat
A 8’ 9” ; 7. Y. Marie, m. t. ; 8. Butteux
à 11’ 42” ; 9. Gous60t, 10, Hélary,
11. Bobet, 12. Lambrecht, 13. Mahé,
tous m. t. ; 14. Dupuis à 19’ 8” ; 15
Bourlon à 19' 17”, etc...
Ont abandonné : Charpentier. Duhclm,
Audaire, Philippe, Aguirre, Barret.
Classement général : 1. MUUer, 2.
Sciardis à 1’ 50, 3. Le Strat à 2’ 24”,
4. Lucas à 2’ 46”, 5. Bernardoni à 6’
8”, 6. Goasmat à 8’ 39”, 7. Y. Marie
à 12’ 22”, 8. Lambrecht à 12’ 59”. 9.
Mahé, 10. Bobet, 11. Hélary, 12. Dçs-
pleuter, 13. Audrain, 14. Gaudin, 15.
Pothée, 16. Sauzeat, 17. Tacron, 18.
Draoulec, 19. Bourlon, 20. Bonnaven-
ture etc...
ZATOPEK, FAVORI DU 1.500 METRES,
LORS DE LA RENCONTRE FRANCE-
TCHECOSLOVAQUIE, A PRAGUE
Jeux Mondiaux Universitaires
Aujourd'hui à Jean-Bouln
ZATOPEK, WALLIS
COFIC, FAME
vedettes en athlétisme
Avec la réunion d’hier après-mi
di à jean-Bouin, commençaient
« Fs choses série U' es » en alh é-
tismè. Après Fs épreuves de sé
lection disputées mercredi et jeu
di, on pouvait, en considérant l’al
lure générale de s participants , pré
voir des « bagarres » sensation
nelles dans les d e mi-finales e l fi
nales décidées pour la journée.
Effectivement , les temps sont là
pour le prouver, les places éta'ent
chères à l’arrivée. Dans les trois
demi-finales du 100 m. mascuins,
six athlètes sont en moins de 11”.
L’Anglais Fairgriev e , qui a réa
lisé 10” 7 semb e bien p acé pour
l’emporter. Mais Cofic n’a pas dit
son dernier mot. Un bravo pour
notre compatriote Litaudon, cré-
dié de 10” 8.
Au 400 mètres. Wa’Us, avec 48’.
a fait le meilleur temps des six
hommes qualifiés pour ta finale
d’aujourd’hui, et le titre pour c e te
saison ne devrait pas lui échapper.
Belle récompense pour nos trico
lores : trois d e s leurs sont da^s
la finale : Sigonney (49” 2) Le
galfais (49” 2) et Jacquier (49” 8).
En finale du relais olympique
8X2X2X4, la Suède était déclarée
championne du monde devant la
France et ce malgré un retour
splendide d’Arifon.
Aujourd’hui, pour la dernière ma
nifestation d’athlétisme d e s jeux,
il y aura du grand sport sans au
cun doute. Il se manifestera par-
ticulièremént aux 100. 200. 400 m.
Zatopek, dans le 1.500 fournira
son effort habituel et devrait fa r»
un très bon temps.
Jacques PEYRAT.
— o_.es délégués soviétiques arrivé*
avant-hier à Paris n’assisteront à la fin
des Jeux qu’en spectateurs. Ils partici
peront ensuite au Congrès Universitaire
qui suivra les rencontres sportives.
Résultats d’hier
ATHLETISME. — 100 mètres demi-
finales : l re 1. Wilkinson (Angleterre)
10” 8; 2. Tito (It.), 10” 9; 2» 1. Fair
grieve (Ang.), 10” 7; 2. Litaudon (F),
10” 8; 3 e 1. David (Tch.), 10” 8; 2.
Cofic (Ecosse), 10” 9. ‘
400 m. demi-finales : l re 1. Wallis
(Ang.), 48” 5; 2. Le GalîàîS (Fr.),
49” 2; 2e 1. Sigonney (Fr.), 49” 2. 3»
1 Alpevik (It.), 49” 8; 2. Jacquier,
49” 8.
Relais (fin.) : 8x2x2x4: 1. Suède,
2. France.
— Basket. — Italie b. Danemark :
42-14. Hongrie b. Liban 47-20. France
b. Egypte 47-25 et se qualifie pour ren
contrer la Tchécoslovaquie en finale.
— Epée. — 1. Moureau (F), 2. Flindt
(Dan.).
— Football. — Egypte b. Hollande :
4-0. Hongrie b. Belgique : 2-1.
— Hand-Ball. — Hongrie b. Dane
mark : 7-3.
Triple -saut (fin.) : 1.. Wurt (Autr.),
14 m. 62.
— Volley. — Fin : Tchécoslovaquie
b. France 15-1, 15-12, 15-7.
IV A T A. TT X O IV
Aujourd'hui el demain, aux Tourelles
me
Aujourd’hui et demain, à 15 heures, aux Tourelles, se déroulera, è
quinze jours du Championnat d’Europe de Monaco, la plus grande
réunion internationale de natation mise sur pied cette saison en Et
En effet, en plus du traditionnel
Grand Prix de Paris qui, comme
toujours, se dispùtera sur 100 mè
tres nage libre, entre Jany, le re
doutable Hongrois Kada.s. l’Egyp-
tien El Kamal et les Tchécoslova
ques Maria et Landkammer, se
disputera le match-retour France-
Tchécoslovaquie, dont l’intérêt est
considérablement redoublé du fait
de la présence d’invités hongrois et
égyptiens dans toutes les épreuves:
courses, relais, -plongeons, water-
polo.
Si la France, forte de ses Jany,
Vallerey, Babey, doit finalement
l’emporter, -ce ne sera pas sans
mal. car plus particulièrement au
relais 4 fois 200 mètres l’équipe
hongroise — qui sera notre plus
redoutable concurrente à Monaco
Surope.
— est bien décidée à affirmer ses
Twrpf' pn t i n n c;
Sur 100 mètres libre, 200 mètres
brasse et relai 3 fois 100 mètres,
3 nages, dames, signalons égale
ment la présence des championnes
hongroises : Novak, SzekeJy, Lit-
tomericky, Szagot en plongeon, qui
donneront la réplique à nos Jac
queline Bertrand, Josette Del
mas, Monique Berlioux, Hélène
Louvel, Nicole Pélissard.
Claude VALJÀN.
AVIRON
— Aujourd’hui et demain à Lucerne
ee disputent Tes championnats d’Europe.
Séphériadès est le grand favori en skiff.
Programme d'aujourd'hui
Q Athlétisme. — Jean-Bouln, 17 h.,
mas. fin, 400 m., 110 h., 1.500 m.,
103 m.. 1/2 L, 400 m. h., fem. fin.
4x100.
O Easket. — Palais des Sports,
14 h., 21 h., 1/2 finale et finale.
Q Cyclisme. — Monthléry, 10 h.,
championnat sur route.
Q Football. — Parc 15 h. France-
Egypte (fin.).
Q Escrime. — Huyghcns, à partir
de 8 h. Sabre par équipes.
Q Tennis. — R. Garros. Double
messieurs, double dames, double
mixte.
Aujourd'hui à Saint-Ouun à 16 h.
C.A. PARIS-COLMAR
Battu à Amiens, le club cher à Lan-
gilller et Lefèvre reçoit Colmar battu
au Havre.
Ces deux équipes courageuses et vo
lontaires ne semblent pas armées pour
accéder en première division, malgré les
vœux de leurs dirigeants.
"boxe
Ce soir, à Brighton. — Ray Famé-
chon a battu l’Anglais Bert Jackscn,
par arrêt de l’arb tre à la 4® reprise.
Une enquête de Roger ULMA et Adrien BROUSSE
Les maquignons du vélo et leurs manigances
III. — Jusqu'en 79 40 la lutte continue ...
N ATURELLEMENT, le trust réagit et commence aussitôt un travail de sape contre Degy (1).
Lorsque, en 1929, Paillard devient cha mpion du monde de demi-fond, à son retour à
Paris, il est convoqué dans les bureau x directoriaux de la « maison jaune ».
On lui tient ce langage; «Vous ne co urrez pas à Paris si vous ne quittez pas Degy !»
A cela, Paillard répond : Je ne quitterai pas Degy. Je suis champion du monde; si je ne cours
pas à Paris, je courrai ailleurs... »
Par la suite, ces messieurs agissent de mêm e avec Michard, Falk Hansen, Martinetti, Lacque-
hay, Auguste Wambst, Raynaud, Dayen et tous les autres.
Certains de ceux-ci prennent peur et c’est à ce moment qu’ils commencent à quitter Degy.
Les autres tiennent bon et comme ce sont t ous ceux qui sont assurés de trouver des contrats,
une fois de plus « l’Auto » doit reculer.
Au début de 1937, M. Delblat,
ne pouvant briser la résistance
du manager trop exigeant, tente
un accord.
Après de longues discussions
les coureurs acceptent une di
minution de 30 % sur les ca
chets; mais, par contre, ils
participent à la recette lorsque
celle-ci dépasse 75.000 francs.
Cela ne dure pas très long
temps, car M. Delblat s’aperçoit
que certains, tels Paillard ou
Lacquehay par exemple, tou
chent des sommes qui dépas
sent 10.000 francs, alors que,
avant ces accords, ils ne rece
vaient respectivement que 9.000
Aussi, à la fin de l’année, tout
est remis en question. La ba
taille recommence.
Il y a, à ce moment, quatre
managers : Degy, Kaiser, main
tenant directeur sportif, Graille,
mort depuis, et Pierre \*el.
Viel et Graille sont considérés
comme de « bons gars » par la
direction. Ce qui veut tout dire...
Les manœuvres continuent de
plus belle contre Degy, qui reste
la « bête à abattre ».
A la suite de la retraite de
Muller, qui ne peut réussir
dans l’emploi que lui ont confié
ses patrons, c'est l’arrivée de
Mouton, comme nous l'avons
Société Nationale
des Entreprl-es
de Presse
Imprimerie Louvre
37, rue du Louvre
1 2 3 4 5
Les films nouveaux
FRANÇAIS
♦ L'Amour autour de la maison : Ra-
dto-Ciné Opéra (9 e ), Studio de l’Etoile
(17 e ).
Ploum ploum tra la la: Mouiln-Rouge
(ISO.
Le dernier refuge : Ba'.zac (S«), Sca-
la (10 e ), Vivlenne (2 e ), Helder 19').
AMERICAINS
Far-W’est : Club des Vedettes (9 e ).
Rio, rythmes d’amour : Ciné-Presse,
Champs-Elysées (8 e ).
Les bourreaux meurent aussi : Broad
way t$ e ), La Royale (8 e ), California
(2 e ), Cinémonde-Opéra (9 e ).
Le démon de la chair : Normandie
(8 e )., Lynx (9 e ), Français t9 e ).
Monsieur Wüson perd la tête : Ave
nue (8 e ).
Les films en exclusivité
FRANÇAIS
l>a dernière chevauchée : Eldorado
(1(M. Impérial (9 e ), Empire (17 e ).
♦ La Maison sous la mer : Olympia
(9 e ).
♦ Le Silence est d'or : Plazza (9 e ).
♦ L’Arche de Noe : Caméo (9 e ).
Mariage de Ramuntcho : Rex (2 e ),
Gaumont (1S«).
ANGLAIS
.J’étais nn prisonnier : Pari* (8 e ), Me-
lies (9 e ), Dellue (17 e ).
ITALIENS
♦ Le bandit : Royai-Haussmann Club
(9 e ).
Une nuit avec toi : Lord Byron (8 e ).
AMERICAINS
♦ Hellzapofpin i Ciné-Opéra (9«).
La double énigme : Ermitage (8 e ).
Le grand sommeil : Triomphe (8 e ),
Aubert-Palace (90.
Aventures de Martin Eden : New-York
(9 e ).
L’Ange noir : Elysées-Cinéma (8 e ).
Jeux dangereux : Madeleine (9 e ). ,
SUEDOIS
Sirènes et cols bleus : Gaumont-Théâ
tre (2 e ), Michodjère (2 e ).
Films à revoir
Bataillon du ciel : Studio-Parnasse
(6 ).
Contre-enquête : Clichy-Palace (170.
L’étrange M. Victor : Mésange (5 e ).
Palermo (11 e ).
La Maison dans la dune : Gloria (170.
Les gosses mènent 1 enquête : (Dans
les quartiers),
Martin Roumagnac « Ermitage-Gla
cière (13 e ).
Symphonie pastorale » Ciné-Presse
Clichy (18 e ).
l<7COURIEF
AUJOURD’HUI A ENGHIEN
NOS PRONOSTICS. — Première course:
Aristo, Alerte Alençonnaise, out. Ajax II;
2« course : Abner, Adb El Krim D, out.
Asti Williams ; 3 e course : Valse en Ka-
clance, Véronique X, out. Vert Galant II;
4 e course : Volante III, Via Mala M, out.
Vérité , 5» course : Urgents, Un Gamin,
out. Ull ; 6« course : Vivandière. Uscio,
out. Urf II ; 7 e course : Souci, Port
Charas, out. Roland.
RESULTATS DE VENDREDI A ENGHIEN
Première course, premier groupe : 1.
Arlequin; 2. Ardent III; 3. Alep. G. 45,
P. 17, P. 17, P. 21.
Deuxième course : 1. Anatolie; 2. Ai
glon Wilkes ; 3. Ariane M. G. 120, P. 18,
P. 16, P. 12.
2» course : 1. A la Veine ; 2. Agra-
mant M ; 3. Agramante. G. 116, P. 28, P.
3« course : 1. Varsovlana ; 2. Verdun
II ; 3. Vidzi. G. 86, P, 28, P. 29, P. 18.
4» course : 1. Vivandière. G. 14.
5 e course : 1 Sincère L •, 2. Tu Ris.
G. 27, P. 17, P. 15.
6« course: 1. Uraharii; 2. Tournebu.
G. 65, P. 40, P. 20.
7» course : 1. Vlllembray ; 2. Ucciant
II. G. 47. P. 17, P 12.
A CLAIREFONTAINE
Première course : 1 Ornano G ; 2. Star
ter. G. 38, P. 19, P. 23. Jum. 69.
2. course : 1. Vertlchon : 2. Mahrrio.
G. 17, P. 15, P. 19. Jum. 49.
3« course : 1. Callisto II ; 2. Babelle.
G. 33, P. 15, P. 23, Jum. 256.
4 e course : 1. Ofanto ; 2. Hop» Là.
G. 29, P. 12. P, 12. Jum. 27.
5» course : 1. L’Oseille ; 2. Amlgel ;
3. Saisonnier H. G. 56, P. 18, P. 37, P. 16.
EMISSIONS D’INFORMATIONS
JOURNALIERES
Journal parlé de France (Chaîne na
tionale) à 6 h. 30 (dimanche excepté)
7 h. 30, 8 h., 8 h. 10 (Paru eeule»
ment). 12 h. 30. 14 h., 18 h., 19 tu
30. 22 h. 45, 23 h. 45.
Journal parlé de Parle (Chaîne pari
sienne), 9 h., 23 h.
Samedi 30 août
CHAINE NATIONALE
8 h. 30 : Les belles voix.
9 h. 15 : Heure de culture française.
13 h. 05 : Orchestre de Toulouse.
14 h. 12 : Orchestre de Lyon.
15 h. 15 : « Le Jardin enchanté »,
comédie en 4 actes.
19 h. : « Poil de carotte », de
Jules Renard.
20 h. 30 : Tribune libre de
Paris, avec Robert Bouvier, de
I’Hum uité et France Nou
velle.
22 h. 25 : Musique légère.
CHAINE PARISIENNE
8 h. : Rythmes et couplets.
12 h. 30 : Félix Chardon et son or*
chestre.
11 h. i Une heure d'opérette.
et 8.000 francs. expliqué au début de notre en
quête.
Les pressions sur les coureurs
se font de plus en plus sérieu
ses. En 1939, Paillard, alors sur
le déclin, se laisse convaincre
et passe de l’autre côté.
Grève des stayers
Le championnat de France
de demi-fond en 1939 est un
championnat sans éclat. En
effet, les meilleurs stayers du
moment, Terreau, Lemoine, Au
guste Wambst. etc., n’y pren
nent pas part.
«L’Auto» explique l’affaire à
sa façon. La vérité est celle-ci :
considérant qu’ils ne sont pas
payés à leur valeur, les stayers
décident de ne pas participer
au championnat.
Revanche du trust
Puis c’est la guerre. A la fin
de l’année 1940 quand les réu
nions reprennent, les organisa
teurs sont les mêmes. « L’Au
to », qui a obtenu des Allemands
l’autorisation de paraître, est
toujours à la tête du trust. '
Les relations avec les autres
pays étant coupées et les échan
ges sportifs ne pouvant se faire,
18 h. : Le week-end sportif.
19 h. : Chantons la France.
19 h. 20 : « Mouvements du
cœur », p^r Jean Wiener.
20 h. 30 : La valise aux souvenirs.
22 h. : Surprise-partie.
Dimanche 31 août
CHAINE NATIONALE
9 h. : pièces pour violoncelle et harpe.
11 heures : le repos du dimanche.
12 h. 20 : Sportifs, où irez-vous cet
après-midi ?
13 h. 33 : folklore de France.
14 h. 5 : « Ciboulette », opérette en
trois actee.
16 h. 3 : Pierre Splers et son or
chestre.
18 heures : orchestre de Lille.
20 h. 30 : Emission Francc-
U.R.S.S.
CHAINE PARISIENNE
8 h. : Tout commence par des chan
sons.
9 h. 15 : Le disque des auditeurs.
10 h. : Tourisme et Travail :
Sur les routes du monde, Sur les
routes du stade.
12 h. 30 : Rythmes et Jeux.
15 h. 33 : Sports et musique.
19 heures : A travers les sports.
20 h. 55 : « M» femme est une sor
cière ».
€ L’Auto »-Vél’ d’Hiv-Parc des
Princes » est donc plue puissant
que jamais.
Cette fois, Degy est battu.
Tous les stayers et les routiers
l’abandonnent. Il n’y a que les
sprinters qui lui restent fidèles.
En 1941, on lui interdit l’en
trée des vélodromes, dans les
quels Wambst et Mouton sont
les maîtres incontestés
Les contrats baissent. On
donne aux coureurs deux tiers
de garantie et un tiers à dis
tribuer comme prix. (On appelle
garantie ce qu’un homme qui
court sur piste est assuré de
toucher, gagnant ou perdant.)
Quelques chiffres
Voici ce que touchaient, com
me garantie, quelques cham
pions en 1942 :
Terreau et son entraîneur,
2.000 ; Minardi et Lemoine
1.800 ; Meuleman. 1.750 ;. Le-
sueur, 1.500 ; Gérardin, 3.000 ;
Senfftleben, Renaudin et Chaii-
lot, 1.500 ; Fournier, 1.200 ; Sé-
rès, 750, etc-..
Le^ prix ? Leur liste est com
muniquée quelques jours avant
la course, alors que les cou
reurs, ayant signé, ne peuvent
plus se dédire.
Sachez seulement que Ter
reau, lorsqu’il gagne, touche
exactement 6.500 fr.. et qu’il lui
reste, lorsqu’il a payé son en
traîneur et son manager, exac
tement 3.022 fr. 50.
Dix ans auparavant, en 1932
Paillard, « managé » par Degy,
signait de--- contrats de 10.200
fr. en cas de victoire et 9.200 fr.
s’il était battu Retirant 33 %
pour son entraîneur et 2 % pour
son manager, il touchait donc
6 330 fr. gagnant et 5.980 per
dant.
A dix ans d’intervalle, ces
chiffres se passent de commen
taires... (A suivre.)
(1) Voir l’Humanité des 24 e f
26 août.
Allongera pas?...
O N raconte que l’inspiratrice de la nouvelle ligne de la mode
que l’on veut nous imposer esc une dame respectable de
55 ans, une des reines de la mode américaine, que nos
couturiers,, pour ne pas être en reste dans ce domaine
comme dans les autres, se sont efforcés de suivre.
Peut-être faut-il voir là surtout le « cycle de la mode », qui
fait et défait à périodes régulières le « vague » et le « cintré », le
« raglan » et les « basques », les « bouffants » et les
« drapé? ».
La caractéristique essentielle de cette mode nouvelle
se trouverait être dans la longueur des 'jupes, que certains
veulent ramener jusqu’à dix centimètres du sol.
Nous en sommes à la bataille du « mollet ». Verra-t-on ?
Verra-t-on pas ? Allongera-t-on? Allongera-t-on pas ? _
Les grandes couturières ont dit nettement « oui », puisque toutes
les collections sont présentées ainsi.
Mais le dernier mot est au public ! On n'impose plus une mode.
Elle prend si elle séduit et, devons-nous bien ajouter, à une période
difficile comme la nôtre, si les fraie qu’elle occasionne ne sont pas trop
élevés
V
u’en penôez-aauô ?
ffl
— « Mi-mollet », d’accord, mpls on n’ira pas plus bas !
déclarent les midinettes de chez Legroux. Ces jupes lon
gues, c’est esthétique, mais c’est bon pour les femmes
riches. Vous nous voyez un peu dans le métro avec ça...
Grand-mère s'esclaffe : « De mon temps on s’habillait
tout de même plus long que maintenant. La nouvelle mode :
ce sera plus décent ! »
ELLE : Je suis contre résolument. Les tissus sont trop
chers et c’est aller contre le progrès.
LUI : Je suis presque pour. Ça peut avoir son charme.
Les lignes seront plus longues...
Espérons n’avoir pas soulevé de brouille...
« Nous sommes contre, affirment les agents des Tuileries.
C’est affreux ! Ça ressemble à la mode de 1.900. Et puis, il
faudrait beaucoup trop de tissu, et avec la nouvelle hausse
des prix. Non, non, c’est un truc pour puritain.
4
V fait se dégage nettement
dans toutes Us collections•:
les jupes sont bien plus
longues que l’année der
nière. Les plus courtes sont à
37 centimètres de terre, mais il
y en a qui descendent jusqu’à
20 centimètres. On voit deux
grandes lignes : la jupe toute
droite et la jupe très épanouie et
très en forme.
Les corsages sont le pires sou
vent collants, le -haut assoupli
par la manche kimono est très
appuyé à la taille. On obtient
cette ta lie fine parfois par des
pinces disposées tout art tour, par
fois aussi par des corselets sou
vent réalisés dans un autre
tissu. On porte des décolletés au
ras du cou, même un peu mon
tants, des cols hauts pour les
robes, mais on voit aussi des dé
colletés en pointe, ca rés ou
ronds pour les robes habillées.
Les manches sont pour la plu
part longues et étroites, parfois
trois quarts et rarement Courtes.
Les robes se portent fréquem-
FrançoLse MARTIN.
ques sont un peu évasées ou elles
sont très courtes et arrondies.
Sous le tailleur on porte des
blouses-gilet en lainage souvent
dans le même ton. ou des chemi
siers classiques et tout simples.
On présente beaucoup d’ensem
bles se composant d’une robe
accompagnée d’une- veste, sou
vent droite et courte et parfois
doublée de mouton blanc.
Les manteaux sont d’une am
pleur extraordinaire. Ils sont très
longs et ont de larges manches
raglan ou kimono. Il y a des
manteaux droits et il y en a d’au
tres dont l’ampleur est retenue à
la taille par une ceinture. Na
turellement, on porte aussi des
redingotes. très amples elles
aussi. Tous ces manteaux ont
souvent de très grands cols rele
vés ou des garnitures de four
rure très volumineuses.
Ce qui est curieux, c’est qu’on
voit de petites robes de soirée à
peine plus longues que les robes
de jour ou allant jusqu’à la che
ville. Elles se- composent d’une
ment avec une ceinture du même
tissu.
Les épaules gardent leur ligne
naturelle sans rembourrage, sauf
pour les tailleurs. Ceux-ci ont des
vestes marquant bien la taille et
presque toujours très- courtes.
Elles ne sont jamais plus lon
gues que la, manche, mais bisn
souvent plus courtes. Les bas-
jitpe très large et d’un corsage,
du même tissu ou d’un tissu con
trastant, décolleté ou non.
Les couleurs qui prédominent
s r nt les gris, les verts, les mou-
tardes, toute la gamme des mar
rons et roux et beaucoup de noir.
Pour le soir, on nous propose des
coloris plus- doux et clairs. —
F. G.
Ma
de remplacera
V OULEZ - VOUS une
« maman de remplace
ment » ? Un cinéma
des beaux quartiers
vous indique, en une
heure, les mirifiques qualités des
jeunes filles de 20 ans que l’on
est en train de former pour
pénétrer dans les foyers en dif
ficultés.
Avec le plus grand étonnement,
on y voit une de ces « travail
leuses familiales », pin-up girl
bon teint, s’occuper seule de sept
petits diables. Et pour que le
spectateur qui « cherchait une
histoire » en ait pour son argent,
on lui adjoint un flirt muet avec
le jeune premier journaJliste.
Tout cela avec force skis,
force neige, dont la naturelle
grandeur doit, servir de cadre au
scénario. Quelques coups de
poing : la manière convaincante
et éducative des films américains
toujours le sourire de la demoi
selle, ses boucles parfaites, qu’une
journée de durs labeurs avec sept
mioches à nourrir, laver, torcher
repasser, n’a pu décoiffer.
A la sortie, une femme confiait
à son mari : « C’est une histoire...
On ne l’a même pas vu faire la
vaisselle. » Et très vite, elle ajou
tait : «Mol, je n’aimerais pas que
quelqu'un vint ainsi chez mol
Allons, décidément la propa
gande ne vaut pas mieux que
l’entreprise. .
« L?s travailleuses familiales »
que d’aucuns veulent faire péné
tre-r dans les foyers ne nous sem
blent pas, en effet, donner les
garanties nécessaires pour pa
rer aux difficultés passagères
que rencontrent certains foyers.
5.000.000 de francs
pour rien
Nous avons été les premiers à
demander que l’on s’occupe des
enfants laissés momentanément
seuls par la maladie de leur ma
man, un départ brusqué, un
abandon. Mais croit-on vraiment
que des jeunes filles seules, mê
me si elles sont dévouées, peuvent
assurer les tâches que, malgré
l’attachement maternel, bien sou
vent la maman ne peut résoudre ?
Et cette immixtion au sein de
l'intimité d'un foyer ne satisfait
guère les mères de famille.
Ne dit-on pas que des scanda
les ont surgi ?
Pour 5.000.000 de francs dépen
*és au budget municipal de Pa
ris, voulez-vous savoir combien il
y a eu de demandes
Quelque 200 en tout ! 45 dans
le 13', 25 dans le 20*, 6 dans le
18* ? Pas une demande dans le
19*, etc...
Nos propositions nous semblent
plus sérieuses de l’établissement
rapide de « maisons maternelles »
avec un personnel médical et des
« mamans de secours » contrôlées
dirigées par une personne expéri-
mentée.
Les 5.000.000 de francs seraient
bien mieux utilisés et alors seule
ment, les mamans malades pour
raient se soigner en paix.
Josett« COTHIAS.
Mots
croises
PROBLEME N° 97
HORIZONTALEMENT. — I Pousse à
la tristesse. — IX. Son contact avec
!e sol met fin au combat. — III. Chan
tée par Musset. Attachée d’une manière
indissoluble. — IV. Dans la Corrèze.
Semblables. — V. Teinterai de mille
feux. — VI. Monnaies romaines. Pro
nom. — VII. Vaincus. Fin de tuerie.
Refus» d’admettre. — VIII. En terre.
— IX. Fantômes des morts romaine. Fin
d'orage. — X. Bana e. Sert au tisse
rand.
VERTICALEMENT. — 1. On l’a à
l’œil. Distance Jaune. — 2. Vivement
H !> 10
impressionnée. Il fait beaucoup de pas
à la fois. — 3. Temps dont on peut
disposer. Grecque. — 4. Le pou entre
dans cette catégorie. Aperçus. — 5. In
dique un changement de quartier. Bor
dure. — 6 Moyen de transport. Mer. —
7. Inflammations des oreilles. Préposi
tion. — 8. Haussèrent. — 9. Roi d’Is
raël. Personnage méprisable d’Othello. —
10. Affections superficielles de la peau
Solution du problème n° 96
Horizontalement. — I. Régularisa. —
11. Economie. — III. Sou. Tienne. —
IV. Tutu. A aïs. — V. AT. Sons. As.
— VJ. Ue. Rie. — VII. Rumineras. —
VIII. A. R Cisif. — IX Inn C ou. —
X. Tocsin. Eve.
Verticalement. — 1. Restaurant. — 2.
Ecouteur. — 3. Goût. IC. — 4. Un. Us-
tions. — 5. Lot. Nid. — 6. Amiantes.
— 7. Riens. Rie. — 8. Iéna. Rafle. —
9. Niais. OV. — 10. AneS6e Vue.
L’Union des Femmes
Françaises
exprime à M. Ramadier
l’émotion des mères de France
Déjà^bouleversées par les déci
sions ae hausse du prix du pain,
les ménagères ont vu avec émo
tion réduire la ration de pain.
L’Union • des Femmes Fran
çaises vient d’adresser à Paul Ra
madier la protestation des mères
de France, en demandant que des
mesures énergiques soient prises
pour sauvegarder nos récoltes. Il
faut signer les pactes nécessai
res avec les pays de l'Europe
orientale qui peuvent nous four
nir du blé, des pommes de terre,
et faire cesser la guerre au Viêt-
Nam pour avoir à nouveau du
riz, demande-t-elle.
Il faut écouter la voix des ma
mans de France.
Costumes
Il faut prévoir à l’avance. Dans un mois, c’est la.
rentrée. Et les jours deviennent plus frais.
Pour votre petit écolier, vous tricoterez ce cos
tume qui est très pratique et chaud.
Fournitures : 350 grammes de laine, aiguille n' 3.
Points employés : point de jersey (1 rang à l’end.,
1 rang à l’env.) point de mousse (toujours à l'end.).
LA VESTE. — Devant gauche : monter 56 m.,
tricoter 2 cm. au point de mousse. Continuer au point
de iersey, sauf pour la bordure à gauche pour la
quelle il faut tricoter 6 m. au point de mousse. Tri
coter 4 cm. tout droit, puis diminuer du côté droit
9 fois d’une m. tous les centimètres. A partir de
13 cm. augmenter du même côté 3 fois d’une m. tou.s
las 2 cm. 1/2 A 24 cm., rabattre pour l’emmanchure
1 fois 3 m., 2 fois 2 m. et 1 fois 1 m. A 9 cm. du
bord former la première boutonnière au milieu de
la bordure au point de mousse. Les autres bouton
nières suivent à une distance de 4 cm. Après la
cinquième boutonnière, former le décolleté en fai
sant une diminution tous les 2 range avant de faire
la bordure. A 38 cm., biaiser l’épaule en 3 fois et
continuer la bordure pendant 6 cm. Faire le devant
droite semblable en supprimant les boutonnières.
D.os : monter 90 m. Tricoter 2 cm. au point de
mousse, ensuite au point de jersey. Après 4 cm. di
minuer de chaque côté 3 fois d’une m. tous les
2 cm. 1/2. Continuer tout droit jusqu’à 24 cm. et faire
l’emmanchure en rabattant 1 fois 3 m. 1 fois 2 m.
et 1 fois 1 m. A 38 cm. rabattre de chaque côté
24 m. en 4 fois pour les épaules. Fermer le reste tout
droit.
Manche : monter 62 m., tricoter 2 cm. au point de
mousse, puis jersey en augmentant de chaque côté
7 foie d’une m: tous les 5 cm. A 37 cm., former
l’arrondi : rabattre d’un côté 4 m. puis des 2 côtés
6 fois 1 m., 6 fois 2 m. 2 fois 3 m. et 1 fois 4 m.
Fermer le reste tout droit.
Poches : monter 30 m.. tricoter 1 cm. au point de
mousse, puis jersey sauf les 4 premières et lee 4 der
nières mailles qu’ôn continue au point de mousse- A
7 cm. continuer tout au point de mousse jusqu’à
11 cm. Fermer.
Pour la ceinture, tricoter une bande au point de
jersey sur 10 m. Elle sera longue de 62 cm.
Assemblage : après repassage, faire les coutures
de côté et dés épaules. Monter les manches. Replier
la bordure de la poche pour la réduir à 9 cm. de
hauteur, et fixer un extra-fort à l’intérieur de cet
ourlet. Appliquer les poches Monter la ceinture sur
un gros grain et la fermer par une boucle. Fixer
2 coulants à la taille sur les coutures de côté. Coudre
5 boutons.
LA CULOTTE. —Elle se tricote en 2 morceaux
semblables. Monter 120 m. Tricoter 2 cm. au point
de jersey, puis 1 rang à l’envers pour marquer l’our
let. Toutes Jes mesures de hauteur se prennent à
partir de cette ligne. Continuer au point de jersey
en augmentant de chaque côté 6 fois 1 m. tous les
centimètres. A 7 cm. diminuer du côté devant 1 fois
de 5 m 1 fois de 4 m., 1 fois de 3 m.. 1 fois de
2 m. et 2 fois d'une m. Puis diminuer de chaque côté
d’une m. tous les 1 cm. 1/2, A 18 cm., partager le
travail en deux pour l’ouverture de côté et ajouter
8 m. du côté dos. A 33 cm. fermer
Ceinture : tricoter sur 10 m. 2 bandes de jersey
dont une avec -une boutonnière à chaque extrémité.
Assemblage : après un repassage, faire les cou
tures du devant, du dos et de l’entre-jambe. Faire
2 pinces dans le dos et monter la ceinture Tailler
2 poches en toile, les fixer à chaque côté à l’inté
rieur. Replier le bas des jambes et les coudre en our
let. Fermer la ceinture par 2 boutons. — F. G.
o4u Gizcuit de l'Que&t
MULLER en tête
du classement général
LUCAS vainqueur à Quimper
QUIMPER, 29 août (par téléphone de notre envoyé spécial
Pierre LE MARREC)
C’est une pure coïncidence qui a valu à Lambrecht de perdre son
maillot jaune.
En effet, c’est juste au moment où il crevait vers La Roche-Ber
nard (33 km. 500) que Lucas démarra emmenant dans sa roue
Muller, Sciardis, Le Strat et Yva.n Marie ,à la poursuite de Goasmat
et de Bernardoni, échappés depuis Le Pouliguen, c'est-à-dire 3 km.
après le départ.
Dès lors, perdu au -sein du
pe oton formé en majeure partie
par les co-équipiers de ses adver
saires directs, le Belge de Brest
s’aperçut bien vite qu’il lui était
impossible de repartir à la con
quête des précieuses minutes que
les fuyards accumulaient -au fil
des kilomètres.
Les sept hommes de tête, eux,
remettaient à demain da vider
leurs propres querelles et s’en
tendaient à merveille pour élir*i-
ner le leader.
Us y réussirent facilement en
assurant une al'ure réguliè-e et
suffisamment rapide, malgré les
difficultés de la course, car l’étape
La Baule-Quimper peut être con
sidérée cimme la plus rude depuis
le départ. Soleil implacable, kilo
métrage important et de nom
breuses côtes rendaient ardus et
même impossibles les exploits in
dividuels.
Bobet, pourtant, essaya de ne
pas se résigner au sort qui atten
dait ceux dont le retard dépassait
huit minutes dès la deuxième
heure de course.
Après être revenu à 4 minutes
du groupe de tête, puis s’être
maintenu longtemps à mi-distance
entre les deux pslotons, il fut
absorbé par l’avant-garde du gros
paquet, alors que Guegan, seul,
sans moral, lui parlait presque
d’abandonner.
Quimper a donc vu des change
ments assez importants dans le
classement général. Les sept cou
reurs qui formaient la tête y
occupent maintenant les sept pre
mières places, dans l’ordre établi
au cours des étapes précédentes.
C’est ainsi que Muller (2 e ), Sciar
dis (5 e ), Le Strat (7 e ), Lucas (9 e ),
Bernardoni (18 e ), Goasmat (21 e ) et
Yvan Marie (19 e ), deviennent res
pectivement 1 er , 2 e , 3 e , 4 e , 5 e . 6 e et 7 e .
Notons que cette étape, à l’en
contre des précédentes, bénéficia
d’un beau succès populaire. Peut-
être parce que les régions visi
tées voulaient se venger d’avoir
été dédaignées par le Tour de
France, Toujours est-il qu’on ne
vit jamais, depuis le départ, tant
de monde et aussi tant de coiffes
aussi diverses et aussi jolies que
celle portées par les Bretonnes de
Vannes, Auray, Lorient, Quim
perlé, Pont-Aven, Concarneau et
de Quimper^
1. Lucas, les 261 km. en 7 h. 13’
11” ; 2. Sciardis, 3. Muller, 4. Le Strat,
5. Bernardoni, tous m. t. ; 6. Goasmat
A 8’ 9” ; 7. Y. Marie, m. t. ; 8. Butteux
à 11’ 42” ; 9. Gous60t, 10, Hélary,
11. Bobet, 12. Lambrecht, 13. Mahé,
tous m. t. ; 14. Dupuis à 19’ 8” ; 15
Bourlon à 19' 17”, etc...
Ont abandonné : Charpentier. Duhclm,
Audaire, Philippe, Aguirre, Barret.
Classement général : 1. MUUer, 2.
Sciardis à 1’ 50, 3. Le Strat à 2’ 24”,
4. Lucas à 2’ 46”, 5. Bernardoni à 6’
8”, 6. Goasmat à 8’ 39”, 7. Y. Marie
à 12’ 22”, 8. Lambrecht à 12’ 59”. 9.
Mahé, 10. Bobet, 11. Hélary, 12. Dçs-
pleuter, 13. Audrain, 14. Gaudin, 15.
Pothée, 16. Sauzeat, 17. Tacron, 18.
Draoulec, 19. Bourlon, 20. Bonnaven-
ture etc...
ZATOPEK, FAVORI DU 1.500 METRES,
LORS DE LA RENCONTRE FRANCE-
TCHECOSLOVAQUIE, A PRAGUE
Jeux Mondiaux Universitaires
Aujourd'hui à Jean-Bouln
ZATOPEK, WALLIS
COFIC, FAME
vedettes en athlétisme
Avec la réunion d’hier après-mi
di à jean-Bouin, commençaient
« Fs choses série U' es » en alh é-
tismè. Après Fs épreuves de sé
lection disputées mercredi et jeu
di, on pouvait, en considérant l’al
lure générale de s participants , pré
voir des « bagarres » sensation
nelles dans les d e mi-finales e l fi
nales décidées pour la journée.
Effectivement , les temps sont là
pour le prouver, les places éta'ent
chères à l’arrivée. Dans les trois
demi-finales du 100 m. mascuins,
six athlètes sont en moins de 11”.
L’Anglais Fairgriev e , qui a réa
lisé 10” 7 semb e bien p acé pour
l’emporter. Mais Cofic n’a pas dit
son dernier mot. Un bravo pour
notre compatriote Litaudon, cré-
dié de 10” 8.
Au 400 mètres. Wa’Us, avec 48’.
a fait le meilleur temps des six
hommes qualifiés pour ta finale
d’aujourd’hui, et le titre pour c e te
saison ne devrait pas lui échapper.
Belle récompense pour nos trico
lores : trois d e s leurs sont da^s
la finale : Sigonney (49” 2) Le
galfais (49” 2) et Jacquier (49” 8).
En finale du relais olympique
8X2X2X4, la Suède était déclarée
championne du monde devant la
France et ce malgré un retour
splendide d’Arifon.
Aujourd’hui, pour la dernière ma
nifestation d’athlétisme d e s jeux,
il y aura du grand sport sans au
cun doute. Il se manifestera par-
ticulièremént aux 100. 200. 400 m.
Zatopek, dans le 1.500 fournira
son effort habituel et devrait fa r»
un très bon temps.
Jacques PEYRAT.
— o_.es délégués soviétiques arrivé*
avant-hier à Paris n’assisteront à la fin
des Jeux qu’en spectateurs. Ils partici
peront ensuite au Congrès Universitaire
qui suivra les rencontres sportives.
Résultats d’hier
ATHLETISME. — 100 mètres demi-
finales : l re 1. Wilkinson (Angleterre)
10” 8; 2. Tito (It.), 10” 9; 2» 1. Fair
grieve (Ang.), 10” 7; 2. Litaudon (F),
10” 8; 3 e 1. David (Tch.), 10” 8; 2.
Cofic (Ecosse), 10” 9. ‘
400 m. demi-finales : l re 1. Wallis
(Ang.), 48” 5; 2. Le GalîàîS (Fr.),
49” 2; 2e 1. Sigonney (Fr.), 49” 2. 3»
1 Alpevik (It.), 49” 8; 2. Jacquier,
49” 8.
Relais (fin.) : 8x2x2x4: 1. Suède,
2. France.
— Basket. — Italie b. Danemark :
42-14. Hongrie b. Liban 47-20. France
b. Egypte 47-25 et se qualifie pour ren
contrer la Tchécoslovaquie en finale.
— Epée. — 1. Moureau (F), 2. Flindt
(Dan.).
— Football. — Egypte b. Hollande :
4-0. Hongrie b. Belgique : 2-1.
— Hand-Ball. — Hongrie b. Dane
mark : 7-3.
Triple -saut (fin.) : 1.. Wurt (Autr.),
14 m. 62.
— Volley. — Fin : Tchécoslovaquie
b. France 15-1, 15-12, 15-7.
IV A T A. TT X O IV
Aujourd'hui el demain, aux Tourelles
me
Aujourd’hui et demain, à 15 heures, aux Tourelles, se déroulera, è
quinze jours du Championnat d’Europe de Monaco, la plus grande
réunion internationale de natation mise sur pied cette saison en Et
En effet, en plus du traditionnel
Grand Prix de Paris qui, comme
toujours, se dispùtera sur 100 mè
tres nage libre, entre Jany, le re
doutable Hongrois Kada.s. l’Egyp-
tien El Kamal et les Tchécoslova
ques Maria et Landkammer, se
disputera le match-retour France-
Tchécoslovaquie, dont l’intérêt est
considérablement redoublé du fait
de la présence d’invités hongrois et
égyptiens dans toutes les épreuves:
courses, relais, -plongeons, water-
polo.
Si la France, forte de ses Jany,
Vallerey, Babey, doit finalement
l’emporter, -ce ne sera pas sans
mal. car plus particulièrement au
relais 4 fois 200 mètres l’équipe
hongroise — qui sera notre plus
redoutable concurrente à Monaco
Surope.
— est bien décidée à affirmer ses
Twrpf' pn t i n n c;
Sur 100 mètres libre, 200 mètres
brasse et relai 3 fois 100 mètres,
3 nages, dames, signalons égale
ment la présence des championnes
hongroises : Novak, SzekeJy, Lit-
tomericky, Szagot en plongeon, qui
donneront la réplique à nos Jac
queline Bertrand, Josette Del
mas, Monique Berlioux, Hélène
Louvel, Nicole Pélissard.
Claude VALJÀN.
AVIRON
— Aujourd’hui et demain à Lucerne
ee disputent Tes championnats d’Europe.
Séphériadès est le grand favori en skiff.
Programme d'aujourd'hui
Q Athlétisme. — Jean-Bouln, 17 h.,
mas. fin, 400 m., 110 h., 1.500 m.,
103 m.. 1/2 L, 400 m. h., fem. fin.
4x100.
O Easket. — Palais des Sports,
14 h., 21 h., 1/2 finale et finale.
Q Cyclisme. — Monthléry, 10 h.,
championnat sur route.
Q Football. — Parc 15 h. France-
Egypte (fin.).
Q Escrime. — Huyghcns, à partir
de 8 h. Sabre par équipes.
Q Tennis. — R. Garros. Double
messieurs, double dames, double
mixte.
Aujourd'hui à Saint-Ouun à 16 h.
C.A. PARIS-COLMAR
Battu à Amiens, le club cher à Lan-
gilller et Lefèvre reçoit Colmar battu
au Havre.
Ces deux équipes courageuses et vo
lontaires ne semblent pas armées pour
accéder en première division, malgré les
vœux de leurs dirigeants.
"boxe
Ce soir, à Brighton. — Ray Famé-
chon a battu l’Anglais Bert Jackscn,
par arrêt de l’arb tre à la 4® reprise.
Une enquête de Roger ULMA et Adrien BROUSSE
Les maquignons du vélo et leurs manigances
III. — Jusqu'en 79 40 la lutte continue ...
N ATURELLEMENT, le trust réagit et commence aussitôt un travail de sape contre Degy (1).
Lorsque, en 1929, Paillard devient cha mpion du monde de demi-fond, à son retour à
Paris, il est convoqué dans les bureau x directoriaux de la « maison jaune ».
On lui tient ce langage; «Vous ne co urrez pas à Paris si vous ne quittez pas Degy !»
A cela, Paillard répond : Je ne quitterai pas Degy. Je suis champion du monde; si je ne cours
pas à Paris, je courrai ailleurs... »
Par la suite, ces messieurs agissent de mêm e avec Michard, Falk Hansen, Martinetti, Lacque-
hay, Auguste Wambst, Raynaud, Dayen et tous les autres.
Certains de ceux-ci prennent peur et c’est à ce moment qu’ils commencent à quitter Degy.
Les autres tiennent bon et comme ce sont t ous ceux qui sont assurés de trouver des contrats,
une fois de plus « l’Auto » doit reculer.
Au début de 1937, M. Delblat,
ne pouvant briser la résistance
du manager trop exigeant, tente
un accord.
Après de longues discussions
les coureurs acceptent une di
minution de 30 % sur les ca
chets; mais, par contre, ils
participent à la recette lorsque
celle-ci dépasse 75.000 francs.
Cela ne dure pas très long
temps, car M. Delblat s’aperçoit
que certains, tels Paillard ou
Lacquehay par exemple, tou
chent des sommes qui dépas
sent 10.000 francs, alors que,
avant ces accords, ils ne rece
vaient respectivement que 9.000
Aussi, à la fin de l’année, tout
est remis en question. La ba
taille recommence.
Il y a, à ce moment, quatre
managers : Degy, Kaiser, main
tenant directeur sportif, Graille,
mort depuis, et Pierre \*el.
Viel et Graille sont considérés
comme de « bons gars » par la
direction. Ce qui veut tout dire...
Les manœuvres continuent de
plus belle contre Degy, qui reste
la « bête à abattre ».
A la suite de la retraite de
Muller, qui ne peut réussir
dans l’emploi que lui ont confié
ses patrons, c'est l’arrivée de
Mouton, comme nous l'avons
Société Nationale
des Entreprl-es
de Presse
Imprimerie Louvre
37, rue du Louvre
1 2 3 4 5
Les films nouveaux
FRANÇAIS
♦ L'Amour autour de la maison : Ra-
dto-Ciné Opéra (9 e ), Studio de l’Etoile
(17 e ).
Ploum ploum tra la la: Mouiln-Rouge
(ISO.
Le dernier refuge : Ba'.zac (S«), Sca-
la (10 e ), Vivlenne (2 e ), Helder 19').
AMERICAINS
Far-W’est : Club des Vedettes (9 e ).
Rio, rythmes d’amour : Ciné-Presse,
Champs-Elysées (8 e ).
Les bourreaux meurent aussi : Broad
way t$ e ), La Royale (8 e ), California
(2 e ), Cinémonde-Opéra (9 e ).
Le démon de la chair : Normandie
(8 e )., Lynx (9 e ), Français t9 e ).
Monsieur Wüson perd la tête : Ave
nue (8 e ).
Les films en exclusivité
FRANÇAIS
l>a dernière chevauchée : Eldorado
(1(M. Impérial (9 e ), Empire (17 e ).
♦ La Maison sous la mer : Olympia
(9 e ).
♦ Le Silence est d'or : Plazza (9 e ).
♦ L’Arche de Noe : Caméo (9 e ).
Mariage de Ramuntcho : Rex (2 e ),
Gaumont (1S«).
ANGLAIS
.J’étais nn prisonnier : Pari* (8 e ), Me-
lies (9 e ), Dellue (17 e ).
ITALIENS
♦ Le bandit : Royai-Haussmann Club
(9 e ).
Une nuit avec toi : Lord Byron (8 e ).
AMERICAINS
♦ Hellzapofpin i Ciné-Opéra (9«).
La double énigme : Ermitage (8 e ).
Le grand sommeil : Triomphe (8 e ),
Aubert-Palace (90.
Aventures de Martin Eden : New-York
(9 e ).
L’Ange noir : Elysées-Cinéma (8 e ).
Jeux dangereux : Madeleine (9 e ). ,
SUEDOIS
Sirènes et cols bleus : Gaumont-Théâ
tre (2 e ), Michodjère (2 e ).
Films à revoir
Bataillon du ciel : Studio-Parnasse
(6 ).
Contre-enquête : Clichy-Palace (170.
L’étrange M. Victor : Mésange (5 e ).
Palermo (11 e ).
La Maison dans la dune : Gloria (170.
Les gosses mènent 1 enquête : (Dans
les quartiers),
Martin Roumagnac « Ermitage-Gla
cière (13 e ).
Symphonie pastorale » Ciné-Presse
Clichy (18 e ).
l<7COURIEF
AUJOURD’HUI A ENGHIEN
NOS PRONOSTICS. — Première course:
Aristo, Alerte Alençonnaise, out. Ajax II;
2« course : Abner, Adb El Krim D, out.
Asti Williams ; 3 e course : Valse en Ka-
clance, Véronique X, out. Vert Galant II;
4 e course : Volante III, Via Mala M, out.
Vérité , 5» course : Urgents, Un Gamin,
out. Ull ; 6« course : Vivandière. Uscio,
out. Urf II ; 7 e course : Souci, Port
Charas, out. Roland.
RESULTATS DE VENDREDI A ENGHIEN
Première course, premier groupe : 1.
Arlequin; 2. Ardent III; 3. Alep. G. 45,
P. 17, P. 17, P. 21.
Deuxième course : 1. Anatolie; 2. Ai
glon Wilkes ; 3. Ariane M. G. 120, P. 18,
P. 16, P. 12.
2» course : 1. A la Veine ; 2. Agra-
mant M ; 3. Agramante. G. 116, P. 28, P.
3« course : 1. Varsovlana ; 2. Verdun
II ; 3. Vidzi. G. 86, P, 28, P. 29, P. 18.
4» course : 1. Vivandière. G. 14.
5 e course : 1 Sincère L •, 2. Tu Ris.
G. 27, P. 17, P. 15.
6« course: 1. Uraharii; 2. Tournebu.
G. 65, P. 40, P. 20.
7» course : 1. Vlllembray ; 2. Ucciant
II. G. 47. P. 17, P 12.
A CLAIREFONTAINE
Première course : 1 Ornano G ; 2. Star
ter. G. 38, P. 19, P. 23. Jum. 69.
2. course : 1. Vertlchon : 2. Mahrrio.
G. 17, P. 15, P. 19. Jum. 49.
3« course : 1. Callisto II ; 2. Babelle.
G. 33, P. 15, P. 23, Jum. 256.
4 e course : 1. Ofanto ; 2. Hop» Là.
G. 29, P. 12. P, 12. Jum. 27.
5» course : 1. L’Oseille ; 2. Amlgel ;
3. Saisonnier H. G. 56, P. 18, P. 37, P. 16.
EMISSIONS D’INFORMATIONS
JOURNALIERES
Journal parlé de France (Chaîne na
tionale) à 6 h. 30 (dimanche excepté)
7 h. 30, 8 h., 8 h. 10 (Paru eeule»
ment). 12 h. 30. 14 h., 18 h., 19 tu
30. 22 h. 45, 23 h. 45.
Journal parlé de Parle (Chaîne pari
sienne), 9 h., 23 h.
Samedi 30 août
CHAINE NATIONALE
8 h. 30 : Les belles voix.
9 h. 15 : Heure de culture française.
13 h. 05 : Orchestre de Toulouse.
14 h. 12 : Orchestre de Lyon.
15 h. 15 : « Le Jardin enchanté »,
comédie en 4 actes.
19 h. : « Poil de carotte », de
Jules Renard.
20 h. 30 : Tribune libre de
Paris, avec Robert Bouvier, de
I’Hum uité et France Nou
velle.
22 h. 25 : Musique légère.
CHAINE PARISIENNE
8 h. : Rythmes et couplets.
12 h. 30 : Félix Chardon et son or*
chestre.
11 h. i Une heure d'opérette.
et 8.000 francs. expliqué au début de notre en
quête.
Les pressions sur les coureurs
se font de plus en plus sérieu
ses. En 1939, Paillard, alors sur
le déclin, se laisse convaincre
et passe de l’autre côté.
Grève des stayers
Le championnat de France
de demi-fond en 1939 est un
championnat sans éclat. En
effet, les meilleurs stayers du
moment, Terreau, Lemoine, Au
guste Wambst. etc., n’y pren
nent pas part.
«L’Auto» explique l’affaire à
sa façon. La vérité est celle-ci :
considérant qu’ils ne sont pas
payés à leur valeur, les stayers
décident de ne pas participer
au championnat.
Revanche du trust
Puis c’est la guerre. A la fin
de l’année 1940 quand les réu
nions reprennent, les organisa
teurs sont les mêmes. « L’Au
to », qui a obtenu des Allemands
l’autorisation de paraître, est
toujours à la tête du trust. '
Les relations avec les autres
pays étant coupées et les échan
ges sportifs ne pouvant se faire,
18 h. : Le week-end sportif.
19 h. : Chantons la France.
19 h. 20 : « Mouvements du
cœur », p^r Jean Wiener.
20 h. 30 : La valise aux souvenirs.
22 h. : Surprise-partie.
Dimanche 31 août
CHAINE NATIONALE
9 h. : pièces pour violoncelle et harpe.
11 heures : le repos du dimanche.
12 h. 20 : Sportifs, où irez-vous cet
après-midi ?
13 h. 33 : folklore de France.
14 h. 5 : « Ciboulette », opérette en
trois actee.
16 h. 3 : Pierre Splers et son or
chestre.
18 heures : orchestre de Lille.
20 h. 30 : Emission Francc-
U.R.S.S.
CHAINE PARISIENNE
8 h. : Tout commence par des chan
sons.
9 h. 15 : Le disque des auditeurs.
10 h. : Tourisme et Travail :
Sur les routes du monde, Sur les
routes du stade.
12 h. 30 : Rythmes et Jeux.
15 h. 33 : Sports et musique.
19 heures : A travers les sports.
20 h. 55 : « M» femme est une sor
cière ».
€ L’Auto »-Vél’ d’Hiv-Parc des
Princes » est donc plue puissant
que jamais.
Cette fois, Degy est battu.
Tous les stayers et les routiers
l’abandonnent. Il n’y a que les
sprinters qui lui restent fidèles.
En 1941, on lui interdit l’en
trée des vélodromes, dans les
quels Wambst et Mouton sont
les maîtres incontestés
Les contrats baissent. On
donne aux coureurs deux tiers
de garantie et un tiers à dis
tribuer comme prix. (On appelle
garantie ce qu’un homme qui
court sur piste est assuré de
toucher, gagnant ou perdant.)
Quelques chiffres
Voici ce que touchaient, com
me garantie, quelques cham
pions en 1942 :
Terreau et son entraîneur,
2.000 ; Minardi et Lemoine
1.800 ; Meuleman. 1.750 ;. Le-
sueur, 1.500 ; Gérardin, 3.000 ;
Senfftleben, Renaudin et Chaii-
lot, 1.500 ; Fournier, 1.200 ; Sé-
rès, 750, etc-..
Le^ prix ? Leur liste est com
muniquée quelques jours avant
la course, alors que les cou
reurs, ayant signé, ne peuvent
plus se dédire.
Sachez seulement que Ter
reau, lorsqu’il gagne, touche
exactement 6.500 fr.. et qu’il lui
reste, lorsqu’il a payé son en
traîneur et son manager, exac
tement 3.022 fr. 50.
Dix ans auparavant, en 1932
Paillard, « managé » par Degy,
signait de--- contrats de 10.200
fr. en cas de victoire et 9.200 fr.
s’il était battu Retirant 33 %
pour son entraîneur et 2 % pour
son manager, il touchait donc
6 330 fr. gagnant et 5.980 per
dant.
A dix ans d’intervalle, ces
chiffres se passent de commen
taires... (A suivre.)
(1) Voir l’Humanité des 24 e f
26 août.
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