Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1947-08-28
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 août 1947 28 août 1947
Description : 1947/08/28 (A44,N923). 1947/08/28 (A44,N923).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4739214t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/02/2018
L'HUMANITE
2S-8-47
aventures de
le moucheron
ZIPPY
M
un pays où nous serons parfaitement heureux. »
« Je veux bien te suivre, déclare Z ippy à
s’appelle ce pays merveilleux ? »
« Insectipolis, mon frère ! >
« C’est un bien joli nom ! » s’enthousiasme
le moucheron, qui a repris ses sens.
Et, bras dessus bras dessous, voilà Kan-Koine
et Zippy en route vers Insectipolis...
JEAN-CLAUDE.
(Dessins de C. ARNAL.)
ALGRE la guerre perfide que letfr font les hommes, et les ravages exercés dans leurs
rangs, les moucherons continuent à éclore et à affluer. Il en sort de partout, des bandes
énormes, qui évoluent en masses com pactes, dans les rayons d un soleil de plus en plus
chaud.
Mais les hommes ont d’autres ressources. Tls abandonnent leurs pièges déjà si meur
triers pour d’autres plus néfastes encore. Les voilà qui imaginent d’employer les gaz contre le flot
envahissant des petites mouches.
Ils inventent une espèce de pompe à l’aide de laquelle il s répandent dans l’air un produit terriblement destructeur.
Pauvres insectes ! Les bestioles ne peuvent résister à la cruel le offensive. Elles toussent, éternuent, pleurent, se brisent les
ailes et la tète contre les murs et les vitres et finissent par tomber, raides mortes.
Des milliers de leurs cadavres jonchent le sol. Ce n’est pas gai, hein ?
Z IPPY, heureusement, échappe à l’hécatombe. Il réussit à éviter la nappe insecticide et à prendre son vol vers des
contrées plus hospitalières. Il a confiance en sa bonne étoile.
Après avoir volé longtemps, longtemps, à bout de forces, il se pose enfin sur la feuille d’un cerisier.
« Hé 1 l’ami, qui es-tu donc ? » s’entend-il soudain demander.
11 voit paraître devant lu> un gros insecte avec des ailes brunes et dures comme une carapace Le nouveau venu, qui
porte un baluchon sur l’épaule,
a l’air débonnaire. Aussi le mou
cheron lui répond, tout suffo
quant encore de sa longue
course :
« Je - suis - Zip - py - le - mou -
che - ron ! »
« Tu as l’air bien mal eh
point, dit l’autre. Moi, je suis
Kan-Koine, le hanneton. »
Zippy raconte sa mésaventure
à Kan-Iyoine. Le hanneton, mal
gré ses allures de trimardeur,
est un franc luron, plein de
bonne humeur :
« Bah ! console-toi : tu n’as
pas perdu grand-chose en aban
donnant les lieux de ton enfance.
Avec ces sacrés hommes, on ne
peut jamais vivre tranquilles.
Viens donc avec moi. Je connai
son compagnon.
(Patià ett fitazla
L'ÊI
d’Orso
à la I9!ll e Biennale
ranger
d’Orson WELLES
LES JEUX MONDIAUX UNIVERSITAIRES ■
L’Egyptien KAMAL
ie Tchécoslovaque ZATOPEK
et les fleurettistes françaises
vedettes de la 4 e journée
• Lq quatrième journée des Jeux mondiaux universitaires n’a pas
ralenti l’effort des étudiants sportifs, bien au contraire. Si l’on en juge
par les résultats qui marquent, jour après jour, ces compétitions, on*
peut affirmer que l’ensemble est d’une très belle tenue sportive.
C’est surtout en natation que se ma
nifeste, avec la chute de nombreux re
cords la valeur des concurrents en pré
sence. L’Anglais Romain, le Hongrois
K a las, le plongeur égyptien Kamal,
8 ont de très grande classe.
Les Tchécoslovaques en basket, main
tenant qualifiés pour la finale, après
avoir battu la Belgique, peuvent par
leur jeu brillant convertir plus d’un
profane en la matière .
En hand bail, les Hongrois, vain
queur des Autrichiens par 12 buts à
6, s’imposent également.
L’athlétisme, qui a débuté avec la
victoire de notre compatriote Sprecher
dans le penthatlon, mardi, s’est pcour-
NÀTATION
KAMAL ENLEVE LE TITRE
EN HAUT VOL
La S 6 journée des courses de na
tation a permis la réalisation dei
quelques Déliés performances en fi
nale.
Plus encore qu’on ne le prévoyait,
lesHongrois se taillent la part du
lion. C’est ainsi que, sur 6 titres
décernés hier, s’en sont octroyés
quatre.
A savoir : Le 1.500 mètres nage libre
avec Solhegy, vainqueur dans le temps
relativement moyen de 21’ 19” 4/10; le
400 m. avec Kadas qui, malgré ses 5’2”
2/10, ne semble pas encore de taille à
lutter avec notre Jan.v; le 200 m. brasse
dame qui permit à Eva Szckcly de faire
one belle démonstration de « papillon ».
Enfin les Hongrois ont aisément triom
phé au relais 3*100 m. trois nages et
c’est sûrement là lenr plus beau titre
de gloire, car avec 3’ 23”, Us battent
à la fois le record du monde universi
taire détenu par la France depuis 1939
en 3’ 27” et leur propre record national.
L’Egypte avec Kamal qui, en haut
vol, prend un revanche in extremis sur
son vainqueur de tremplin, le Hongrois
Hidvegi, et l’Ecosse avec Nancy Riacb
victorieuse du 100 m. nage libre dame,
l’excellent temps de V 10”, sont les au
tres vedettes de la journée.
Claude VALJAN.
Résultats
1.500 m. libre mes. : 1. Somhegy
Hong,). 21’ 19” 4/10 ; Claude Four
cade (Fr) se classe 4» avec 22' 18” 4/10.
100 m. libre dâme : 1. Nancy Riach
(Ecosse), l’IO”. 200 m. brasse dame ;
l.Eva Szekely tHoug.), 3’ 5” 1/10. Si
mone Gardet (Fr.) se classe 5« avec
3‘ 28” 5/10. 400 m. libre mess. ; 1.
Kadas (Hon.gr.), 5’ 2” 2/10. C’aude
Fourcade (Fr.) se classe 5» avec 5’ 31"
6/10. Relais 3*100 3 nages mess. : .1.
Hongrie, 3’ 25”. La France se classe 4°
avec 3’ 34”. Plongeons haut vol : 1.
Kamal (Egypte).
© ATHLETISME, sér. 1.500 : 1. Za-
topek (Tch), 3’55’2.
© BASKET. — Tchécoslovaquie bat
Belgique (46-22). France bat Hongrie
(34-21).
© ESCRIME. — Fleuret fém. (fin.) ;
1. France, 2. Italie. Epée mas. (fin) :
1. Italie, 2. France.
© HAND BALL. — Hongrie bat Au
triche (12-6), Danemark bat Fran
ce (13-6)
© VOLLEY-BALL : France bat Egyp
te (15-S. 15-12, 12-15, 15-3).
suivi, hier après-midi, à Jean-Boutn.
L’etonnant autant que curieux Zatopek
se produisait en série au 1.500 m.
Aucun adversaire ne pouvait inquiéter
le Tchécoslovaque. Parti en tête aux
200 m., U parcourait, la distance en
3’ 55” 2 avec à l'arrivée 50 mètres d’a
vance sur le suivant.
Dans les séries du 100 m., c’est l’E
cossais Cofic qui réalisa le meilleur
temps (10” S). Rappelant Bally, cet
athlète, très facile et décontracté, a fait
belle impression. Litaudon, le meilleur
Français, a réalisé 11’ il doit faire
mieux en finale. Sur 400 m., l’Anglais
Waillis semble le mieux armé pour, bien
se classer Mais Sigonney est très fort.
Il saura dire son mot.
Nous ne pouvons oublier dans ce bi
lan, la victoire de nos étudiantes en
fleuret. Sacrées championnes du monde,
elles prolongent les victoires françaises
déjà acquises, celle de Sprecher (déjà
cité) et de Guillemet (poursuite indivi
duelle). Jacques PEYRAT.
AU CIRCUIT DE L’OUEST
le Belge LMECHT, ? derrière MULLER B ctiolel
devient Lecidet du claâéenient géuécal
CHOLET, 27 août (par téléphone) de notre envoyé spécial, Pierre LE MÂRREC
Les routes angevines et vendéennes ont consacré, hier, la défaite de Mahé ébauchée la veille.
Déjà, de Cherbourg à Alençon, il e’en était fallu de 10” que le Breton ne cédât sa tunique à
S cictuclis
D’Alençon à Cholet, c’est Muller qui lui porta l'estocade, mais C’est le Belge de Brest, Lem-
brecht, 2 e de l’étape derrière le Parisien, qui en profita.
Rien n’est plus curieux d’ailleurs
Bourlon, puis de Butteux, Mahé,
que ce Tour de l’Ouest. Il met en
présence des équipes de marque
et alors qu’on s’attend à une lutte
sévère entre les différentes forma
tions. on n’assiste ia plupart du
temps qu’à des exploits indivi
duels, quelquefois même compro
mis par des erreurs de tactique
de la part des co-équipiers.
Mahé a été la victime la plus
marquée de ce manque d’homogé
néité des teams. Son équipe, dès
le second jour, se trouvait réduite
à trois unités de valeur moyenne,
à peine susceptible de l’épauler.
Or. les escarmouches de cette troi
sième étape ont été animées suc
cessivement par les trois « Métro
pole » : Person, Tae.ron et Jean
Lauk. Si bien que le maillot jau
ne dut, une fois de plus, se dé
fendre seul. Il le fit honorable
ment mais, finalement, s’inclina.
Muller lance l'attaque
C’est encore à Muller, attaquant-
né, que revient ]e mér : te d’avoir
provoqué la phase décisive de cette
troisième étape, courue par un
temps ensoleillé sur des routes su
perbes, au milieu d’une campagne
riante, dont les frais ombrages, les
nonchalantes riv'.ères, les vieux
châteaux reflétaient bien la célè
bre « douceur angevine ».
A Pel'ouaillps (145 km.) le pelo
ton. sous l’impulsion de Taeron et
Bobet et Lauk, venait de rejoin
dre Mathys et Person, qui avaient
rattrapé a Durtal (122 km.), puis
dépassé le Belge De Baker, échap
pé depuis La 'Fiche (109 km.).
Sans laisser de -épit aux pour
suivants, Muller démarra alors on
force, et seuls Larnbrecht et Ma
thys purent prendre sa roue.
Bien que Mathys, ne pouvant
mener, ne fut d’aucune aide, le trio
prit as;ez rapidement de l’avance.
A la sortie d'Angers (156 km.) il
comptait une minute d’avance sur
!e peloton, dont Ramoulux s’échap
pait à son tour.
Dès lors, la course était jouée.
Tandis que Mathys devait s’arrê
ter, souffrant de l’estomac, Muller
et Larnbrecht pédalaient, certains
du succès, vers le vé odrorne cho-
letais où le « bleu e : el » recueillait
enfin, avec le bouquet de la, vic
toire, une récompense justifiée par
trois étapes au cours desquelles il
se mit sans cesse en évidence.
Derrière, Mahé roulait au sein
d’un peloton d’où partaient suc
cessivement Bourlon, Yvan Marie
et Le Strat, puis Lauk, Goasmat,
Caffi et Bernardoni.
Larnbrecht l’isolé
Le mailiot jaune que porte Lam*
brecht peut fort bien changer d’é-
Une enquête de Roger TJLMA et Adrien BROUSSE
I Les maquignons de vélo et leurs manigances
j - II -
■ 1 J A' 1924. les champions cyclistes qui font les beaux jours de « l’Auto »-Vél’ d’Hiv-Parc des Prin-
I* ces décident de défendre leurs intérêts et se groupent en une sorte de syndicat des pro-
: fessionnels. Ce syndicat comprend Henri et Francis Pélissier. Romain Belianger, Jacquinot,
Cuvelier, Alavoine, Christophe. Allancourt, Degy, etc...
L’année d’après, ne voulant pas se plier aux exigences du «trust», ils font la grève et ne
; prennent pas le départ de Paris-Roubaix.
On cherche alors à discréditer le syndicat par tous les moyens. Dans Paris-Tours, des clous
: sont semés sur la route çt on l’accuse de ce méfait. Naturellement, on ne peut soupçonner un seul
; instant des coureurs comme les Pélissier, Christophe ou les autres. Mais la campagne commence
j à porter ses fruits et la maison Automoto, qui équipe les deux frères Pélissier, réagit. Le syndicat
: est dissous.
La journée d’aujourd’hui
n ATHLETISME. — 17 heu
res, Jean-Bouln. — 400 m. haies
maso. (sér.). — 100 m. femmes
(sér.), 200 masc.; 800 m.; 100 m.
femmes, demi finales, quarte de fi
nale; 200 m. masc, ; 4x400 mètres
masc. (séries).
Jg BASKET — Palais des Sports,
21 h. 15 : Belgique-Italie.
Q CYCLISME. — Parc des Prin
ces : Poursuites par équipes.
g ESCRIME. — Huyghen : épée
et fleuret individuels (femmes).
@ FOOTBALL — Salnt-Onen,
15 h. : France-Luxembourg; 17 h.:
Egypte-Pays-Bas.
g NATATION. — Tourelles : à
15 h., Messieurs, 100 m. libre) :
4x200 (finale), plongeons (exhib.) ;
water-polo , Hongrie • Tchécoslova
quie (finale). — Dames, 100 m dos
(finale), 3x100 finale.
g| VOLLEY. — Coubertin : A
20 h. 30, France-Tchécoslovaquie.
gf TENNIS. — Roland-Garros :
Doubles messieurs, doubles dames,
doubles mixtes.
Jusqu’en 1927, tout va bien
pour « le jaune ». C’est à ce
moment que Degy prend sa
retraite et que, voulant rester
« dans le bain », il devient ma
nager.
Qui est Gaston Degy ?
Très bon routier, Gaston De
gy débuta dans le sport cycliste
avant l’autre guerre; il s’oc
troya en 1913 le titre de cham
pion de Paris des 100 km. sur
route. La guerre interrompt sa
carrière.
Lorsqu’il revient avec six cita
tions et 4a médaille militaire
gagnée à Verdun, il lui faut
un certain temps pour se
réadapter.
En 1922, il est champion de
France de cyclo-cross.
En 1924, il devient champion
du monde de la même spécia
lité. Coureur droit et intègre
unanimement estimé, sen en
trée dans le « managerat » lui
attire aussitôt tous les cham
pions du moment.
Toutes les vedettes avec Degy
C’est ainsi que Degy s’occupe
de la majorité des vedettes.
Parmi ses « poulains » on peut
citer Lacquehay, Linart, Pail
lard. Auguste Wambst, Terreau,
Lemoine, Metze, Severgnini,
Heiman, Lohman, Moeskops,
Meulèman, Ronsse, Michard
Chailiot, Gérardin, Sehérens
Renaudin, Jézo Van Vliet,
Georget, Martinetti, Smith,
Beaufrand, Gosselin, R. et G.
Lapébie, Raynaud, Dayen, Goû
tai, Merviel, Marcaillou, Choc-
que, Kint, Breuskin Buysse,
Fa.lk Hansen, Souchard, Blan-
chonnet, Cugnot, Spears Guer-
ra, Olmo, Linari, Bartali, Su-
SCHERENS
ter, Opperman,
Giorgietti, etc...
Toutes les ve
dettes françai
ses et étrangè
res (Italiens,
Hollandais, Bel
ges, Suisses,
Américains,
Australiens,
etc.) lui font
confiance et le
chargent de
s'occuper d e
leurs intérêts.
Ce qu'est un manager
Ouvrons une parenthèse : Les
coureurs cyclistes sont, chaque
début d’année, engagés par une
maison de cycles. Liés par un
contrat qui leur garantit un
salaire mensuel, ils sont chargés
de défendre les couleurs de
leurs patrons. En cas de vic
toire, ils touchent une prime
qui varie selon l’importance de
l’épreuve.
C’est le docteur sportif de
la marque qui les guide et les
conseille sur la route ou sur
la piste.
Mais c’est le manager qui se
préoccupe de leur trouver des
engagements sur les vélodromes
français et étrangers, car il est
facile de comprendre qu’un
coureur ne peut à la fois s’en
traîner. vérifier son matériel,
courir et correspondre lui-
même avec les directeurs de
vélodrome pour leur demander
des engagements.
Le manager est donc un mon
sieur tout-puissant. Il assure
son propre salaire en prélevant
sur la paye de ses hommes un
pourcentage dont nous parle
rons plus loin.
Offensive contre le trust
Ayant à sa disposition tous
ceux qui font les beaux jours
des vélodromes parisiens, Degy
lance une grande offensive. Il
exige que ses coureurs soient
payés largement.
« Puisque chaque dimanche,
vous faites le plein et le maxi
mum de recettes, il faut aug
menter le salaire des coureurs. »
Inutile de dire que cela ne
va pas sans heurt. Pourtant,
obligé de s’incliner puisqu’il ne
peut organiser des réunions
sans champions le trust doit
céder aux exigences de Degy.
(A suivre.)
pailles, dès aujourd’hui, entre Cho
let et La Baule.
En effet, le poulain de Kayser
r'ste le seul « Gar’n » en course;
Et i.i -peut s’attendre à subir les
attaques, principalement d’Alcyon,
de Mercier et de Stella.
Muller, leader d’Alcyon, ne comp
te que 43 secondes 'de retard, et
Caffi. Barret, Lucas, sont de taille
à l’aider.
Les « Stella » sont c?ux qui
« semblent » pratiquer le mieux
’a course d’équipe. Gaudin et Bo
bet pourraient en profiter au mo
ment opportun.
Quant au poulain d’Antonin Ma
gne.Sciardis (aujourd’hui sans res
sort). aidé par Butteux. Gouesot et
Desplenter, il peut réaliser ce qu’il
aurait dû faire dès hier et troquer
son maillot violet pour ie maillot
jaune.
Enfin, Le Strat paraît le plus
dang reux et « la Perle » qui pos
sède avec Hé ary un coureur régu
lier, est bien placée.
Signalons les belles courses de
Ramoulux, toujours aussi vo'on-
taire, et Yvan Marie qui, cette
fois, ne craqua pas dans le* der-
n’ers kilomètres.
Classement de la troisième étape,
Aleiiçon-Cholct, 212 km». — 1 Muller
5 h. 38’ 35”, 2. Larnbrecht, 3. Bourlon
à 2’ 24”, 4. Ramoulux, 5. Le Strat,
6. Y. Marie tous m.t.. 7. Caffi à 3’ 35
8. Bernardoni, 9. J. Lauck. 10 Goas
mat, II. Bonnaventure à 4’9”, 12 Des-
plenter, 13.Sciardis, 14. Geoffroy, 15. Lu
cas. 16. Gaud'n, 17.Sauzéat, 18. Taéron,
19 ex-æquo, Bobet, Philippe, Mahé, Po-
thée, Goussot, Butteux, Dupuis, Draou-
lec, Audrain, Barret, He'ary, etc...
Classement général. — t Larnbrecht,
2. Muller à 43”, 3. Mahé à 3’, 4. Le
Strat à 3’ 7”. 5. Sciardis à 3’10”, 6,
ex-æquo, Butteux, Bobet, Hélarv, Lu
cas. Gaudin à 4’ 9”; 11. Caffi, à
5‘ 17”; 12. Sauzéat; 13. Taéron, m. t.,
à 5’ 51”; 14. Desplenter, 15. Audrain,
m. t. ; 16. Bernardoni, à 6’ 46”; 17. Y.
Marie, à 7’ 3”; 18. Barret, à 7’25”;
19. Philippe, 20. Pothée, 21. Draoulec,
22. Goasmat, 23. Person, 24. Bonnaven
ture, 25. J. Lauck, 26 Geoffroy, etc.
Les as du Tour
ce soir à Buffalo
Tous les as du Tour de France seront
opposés ce soir, à 20 h. 30, sur la piste
du vélodrome Buffalo, en une grande
épreuve : le < Mondial Trophée », om
nium en trois manches.
Robic. gagnant du Tour, Vietto, qui
détint le maillot jaune durant quinze
étapes, Fachleitner second au classement
général, Teisseire vainqueur de deux éta
pes, Apo Laza ridés, Brambilla gagnant
du « Trophée de « l’Humanité », l’Italo-
Niçois Camellini, 1’ « Italien » Paul
Néri, champion de France amateur 1942,
champion de France professionnels 1947,
Fernac vainqueur du Grand Prix des Ex
positions et le Niçois Amédée Rolland
seront au départ.
Les trois manches du « Mondial Tro
phée » seront les suivantes : vitesse,
poursuite et individuelle de 40 kms avec
sprint tous les dix tours.
La réunion anra lieu par n’importe
quel temps, la piste et toute* les places
étant couverles.
de Denise
(De notre envoyé spécial à
Venise: Jean-Pierre GRONIER.)
f E plus ancien festival eur
Ê . ropéen du cinéma vient de
renouer avec la tradition
après huit années d’interruption.
A la suite d’un accord entre les
deux , organisations, les festivals
de Cannes et de Venise seront
consacrés à tour de rôle par un
jury international. C’est Venise
qui, cette année, profitera de cet
accord, alors que Cannes garde
ra un caractère national, tout au
moins pour les prix qui y seront
décernés.
Après avoir annoncé qu’ils re
nonçaient à une participation of
ficielle, les Etats-Unis se sont dé
cidés à la dernière minute. Après
L’Etranger, d’Orson TV elles, qui
a inauguré, dimanche soir, le
grand écran en plein air de la
place Saint-Marc, nous verrons
successivement : Le Journal
d’une femme de chambre, de
Jean Renoir, L’Histoire du G.I.
Joë, de William A. Wellmann, Le
Spectre de la rose, de Ben Hecht,
et peut-être la dernière œuvre
de Charité Chaplin, M. Verdoux.
L’U.R.S.S., absente ci Bruxelles
et à Canucs, est officiellement
présente à Venise, et nous mon
trera trois ou quatre films de
longs métrages et plusieurs cour
tes bandes documentaires ou ré
créatives.
Parmi les vingt et un pays par
ticipants, la Bulgarie, la Pales
tine, le Chili et l’Uraguay font
figure de nouveaux venus dans
le monde du cinéma.
Outre la sélection des quatre
grands films et des quatre docu
mentaires que nous avons déjà
annoncés, la France présentera
sous le patronage de la Cinéma
thèque française, une série de
projections intitulées Tendances
du cinéma français. Cette série
comprendra, entre autres : L’Af
faire est dans le sac, cle Jacques
et Pierre Prevert, Drôle de dra
me, de Marcel Carné, La Règle
du jeu, de Renoir, Lumières
d’été, et 6 Juin à l’aube, de Jean
Grémülon.
Le théâtre et la musique au
ront également leur festival. La
France y sera représentée par
les troupes du Vieux-Colombier
et du théâtre Hebertot.
— Alix dernière* nouvelles. Or-
son Wells aurait retiré «on film
« l’Etranger » pour le présenter
devant le jury du festival de
Cannes.
La Rose et le Réséda
à Venise
Aujourd'hui. le cinéma français
fait son entrée au Festival de
'Venise avec le « Diable au Corps ’»
et « La Rose et le Réséda ». film
de court métrage tiré du célèbre
poème de Louis Aragon.
UN VISAGE ETRANGE ET PASSIONNE DERRIERE LES VITRES D'UN VIEUX MANOIR
BRETON ; TELLE NOUS APPARAIT MARIA CASARES, DANS L' « AMOUR AUTOUR
DE LA MAISON », UN FILM QUI VIENT DE SORTIR
Malgré un cadre nouveau
VERTGQES
reste un mélodrame classique
U N jeune savant qui est sur la piste de la guérison du car.c’r
découvre qu’il est lui-même atteint d’une tumeur au cerveau.
Il cache aux siens cette révélation et entreprend une drama
tique course solitaire avec la mort. Sacrifiant sa réputation
de chercheur désintéressé et d’époux fidèle, il accepte l’argent d’une
société commerciale pour terminer plus rapidement ses recherches
et assurer à sa famiile un avenir aisé, pu-ig. il détruit volontaire
ment la confiance et l'amour de sa femme pour rendre moins pé
nible sa mort qu'il sait prochaine.
Le scénario de Paul Féketé uti-
l : se ce thème éminemment dra
matique, qui eût fort b’en convenu
à une pièce de théâtre d’avant
l’avant-d.Tnière guerre : il ne né
glige aucun des effets éprouvés
pour tirer des flots de larmes du
spectateur sensible. Bien que trai
tée selon les pures règles du mé
lodrame classique, cette réal’sa-
tion de Rieha d Pottier ne par
vient pas.' maigre des qualités cer
taines, à remettre en honneur un
genre qui connut sa grande vogue I
en des temps p us romantiques.
Le culte de l’attendrissement est
singulièrement hors de sa’son dans
le monde moderne où la souffran
ce et le drain; ne sont plus, hé
las ! des cas exceptionne s.
Pourtant, en dehô-'S de cette
volonté évidente et souvent mal
adroite d'amollir à tout prix les
glandes lacryma 's du spectateur,
il y a dans « Vertiges » un certain
effort pour rendre access’ble l’op j
position entre les cherch urs scien
tifiques désintéressés et la cupi-
di’é des commerçants et financiers
fabricants de « spécial’tés phar
maceutiques » qui édifient des for
tunes sur a crédulité des mala
des. Il fallait un certain courage
pour exposer au grand public ces
vérités élémentaires pour tout mé
decin -honnête.
Enfin, certaines qualités techni
ques et le jeu remarquable de
Raymond Rou eau donnent à quel
ques scènes une réelle grandeur ;
a nsi le docteur posant sa tête sur
l’appareil de radiographie qui va
confirmer sa terrible malad’e fait
p:nser à un condamné à mort s’al
longeant sous la guillotine.
Tel qu’il est, avec du meilleur
et du p re, ce niv eau film fran
çais plaira surtout aux amateurs
d’histoires s ntimentales et fera
le» dé ices des spécialistes de la
« larme à l’œil », de ceux qui pen
sent encore que « c’est beau parce
que c’est triste ».
Armand MON JO.
* Marivaux (90, Marignan (SO.
Promenades à travers
l’Amérique ancienne
L
■ EXPOSITION des « chefs-d’œuvre* de l’art précolombien », au Mu-
1 sée de l’Homme, invite à de fan astiques voyages parmi les Aztè
quee du Mexique ou les Incas du Pérou, à travers les innombrables
civilisations qui s’épanouirent de l’autre côté de l’Atlantique avant
la conquête espagnole.
Pays étranges, ou le souvenir
des dieux se mêle encore aujour
d’hui aux mythes chrétiens, où rè
gne l’image du serpent à plumes,
où les symboles de la mort et ceux
de 1 la vie se côtoient dans une sa
rabande singulière.
Dans le sud du Mexique, la dieu
du Soleil levant, celui des Arts et
de la Paix — un hlm beau dieu
— et bien d’autres mangeaient les
hommes qui leur étaient sacrifiés
et répandaient tour à tour la ter
reur ou la pluie.
. Civilisations féodales, avec tout
ce que ce]a comportj». Mais au Pé
rou, l’Inca, fils du Soleil, régnait
sur un état qui alliait l’absolutis
me de l’empereur à une sorte de
nationalisation des terres et des
troupeaux. Quant aux Indiens de
cette Amérique du Nord où court
le bison, ils nous ont laissé tontes
ces coutumes qui président aux
jeux enfantins : totem, sachem Ut
calumet de paix...
L’art né de ee« peuples montre
une liberté sauvage, une puissance
expressive, une richesse dans la
décoration qu’ont connues toutes
les civilisations pour lesquelle*
sculpture et peinture n’étaient pas
seulement un jeu, mais l’expres
sion d’idéoiiogit» qui rassemblaient
les esprits autour d’elles.
Au M usée de l’Homme grimac-nt
des masques célèbres, pleins d’une
vie intvnse dans leur éloquente
simplicité. Masques de pierre ou
d’albâtre, or et cristal, céramiques
roses, oranges ou brunes, ocarina
du Mexique en forme d’animal, fi
gures surnaturelles, flûtes et tim
bales, bâches et lances, et ces ma
gnifiques vases du Pérou où tout
est vi v ant. Pas d’objets morts. Ici
tout grouille, regarde, enlace, gti-
mace ou sourit.
Cet art, d'une singulière gran
deur. démontre une fois de plus
que la sculpture, comme ia pein
ture, se nourrit die vie ; que l’une
comme l’autre trouve son épanouis
sement dans l’expression de tout
ce qui fait le visage d’un peuple.
Léopold DURAND.
Musée de l’Homme, Palais du
Tracadéro.
CŒUR CAPTIF*
Basil Dearden metteur en scène
anglais, a eu. le c ourage de réaliser
un film sur un sujet très délicat
que nombre de réalisateurs avant
lui ont hésité A traiter.
La vie des camps de prisonniers
ne permet guère les envolées ro
mantiques qui sont, parait-il néces
saires aux films dits commerciaux.
L’auteur n'a d’ailleurs pu éviter
tout à fait cet écueil, mais l’histoi
re qu’il nous décrit est présentée
avec une sobriété et un tact qui
lui font, honneur.
Certains moments du film ne
manquent pas de grand&ur et
l’ensemble constitue une œuvre
fort honnête où Michaël Redgrave,
Basil Radford et Me vyn Johns
font preuve d’un talent réel.
* Au Paris.
DOUBLE ENSGME*
Robert Siodmak est en train de
se tailhr une solide réputation de
spécialiste dans les films policiers
à tendamee psycho ogiijue.
Ce thème qui devient tradition
nel à Hollywood est ce 1 te fois
traité a.vec une orig.na’ité qui
classe « Double énigme » bien au-
dessus des œuvres similaires. O i-
'ia de HaviWand y interprète un.
double rôle avec beaucoup d’intel
ligence.
Les autres a.cteur* . Lew Ayrc-s,
Thomas Mitchell, etc... son tous
excellents. J.-P. G.
* Ermitage, 8-.
U
• J * »?
f ■. ,"1.
‘v r- if i,: '.
Le cinéma français
est dans mie situation
extrêmement grave
déclare Marcel PAGNQL
Hier, à a conférence de l’U. N.
S. C. O., Marcel Pagnol, en' termes
catégoriques, a démontré que la
situation critique de l’industre du
cinéma français était due à l’in
vasion de la production amé-i-
ca 11 e, qui occupe actuellement 60~«
de nos- sa les. Les producteurs
français sont forcés d’ache.er
leurs matières premières au mar
ché noir pour exploiter leurs films
à la taxe dans le petit nombre de
salies qui eur est paveimo-nieus:-
ment accordé.
Le film français va-t-il disparaî
tre en France, par la grâce d’ac
cords commerciaux qui ont s’.ené
son arrêt de mort, et pour le plus
grand bénéfice des firmes amé
ricaines ?
Il faut réviser les accords B'um-
Byraies. C'est une nécessité ’ vitale
pour 1; enéma français. C’est ce
qu'a dit et répété VHumanité du
rant tout le mois de juillet. (Voir
la grande enquête de Guy Leclerc
sur le cinéma.) — H. P.
TETE D'HOMME
VERA-CRUZ (Mexique)
EXPOSITIONS ET MUSEES
Jeu de Paume, aux Tuileries : Les
Maîtres de - l’Impressionnisme.
Petit Palais : Œuvres du sculpteur
Mâllray.
Musée de l’Homme ! Chefs-d'œuvre de
l’art précolombien
Palais de New-York : Exposition ar
tistique de l’Afrique française.
Musée Gall'éra : Quelques œuvres,
quelques artistes.
Orangerie : Estampes, eaux-fortes et
dessins de Rembrandt.
Musée de la Marine : Vieille marine.
© Le gra-nd peintre Jacques Villon a été
promu officier de la Lég on d’honneur.
© A Cannes, une exposition d’art mo
derne est prévue pendant la durée du
festival.
Germaine Montero
va interpréter Shakespeare
dans la Cité des Papes
en Avignon
La sympathique Germaine Montero
prêtera son concours au festival orga
nisé du 4 au 11 septembre en Avignon
par le Cercle d’échanges artistiques in
ternationaux dirigé par Jean Villars.
E ! '« sera successivement la duchesse
de Gloucester dans « Richard D », de
Shakespeare, et la mère dans «. la Ter
rasse du Midi », de Maurice Clavrl.
Ces deux pièces n’ont encore jamais
été jouées sur une scène française..
MUSIQUE
Le 22 septembre aura lieu, à
Genève, le troisième concours in
ternational d’exécution musicale ,
auquel participeront b28 candidats
de 30 pays différents.
— C’est le grand chef d’orchestre
Bruno Walter qwi dirigera, A
Edimbourg, l’orchestre philharmo
nique de Vienne.
üH'gOURfE!
CET APRES-MIDI A ENGHIEN
NOS PRONOSTICS. - Première course :
Vale, Vrai Martre de France, out. Veni.
2< course : Viyan, Votre Williams, out.
Van Williams ; 3- course : Arcachon,
Azov D. out. Astarté. ; 4» Aimer. Alise II,
out. Abd el Krim D ; 5® Voe Soli, Ur,
out. Uranus ; 6* course : Rollon, Reine
Pédouque II, out. Shax ; 7® course : Ura
nus IV, Vany Bird. out. Volpone
RESULTATS D’HIER A ENGHIEN
Première course : 1. Aimée d’Alsace
2. As du Jour. G 20. P. 11. P 25.
2« course. I'» épreuve: 1. Arlette Wil
liams ; 2 Amoureuse Biinoise ; 3. Alep.
G. 15. P 12, P. 18. P. 57.
2t épreuve : 1. Aumeville ; 2 Ariane
M ; 3. Agasse. G. 77. P. 24. P. 32. P. 53.
3- course : 1 Valentine. G. 26.
4* course : 1. Voyou Williams : 2 Val
Fleuri. G. 19. P. 1S, P. 28.
5< course : 1. Shic Cousin ; 2 Uxeau.
G. 25, P. 11, P. 12.
6« course : 1. Volontaire ; 2. Victo
rieux B, G. 17, P. 11, P. 11.
7e course : 1. Uniforme : 2. Till Rose ;
3. Tourneras D. G. 57, P. 19. P 17. P. 27.
hhbbjAITE-LYHIQUE
Samedi 30 août
REOUVERTURE
avec
C h a ri s o
Gitan
ROGERS - GEORGES I
EMISSIO NS D’IN FORMATIONS
JOURNALIERES
Journal parlé de France (Chaîne na
tionale) a 6 h. 30 (dimanche excepté)
7 h, 30, 8 tL. 8 h, 10 (Paris seule
ment). 12 h. 30. 14 h., 18 h., 19 h.
30. 22 h, 45. 23 h. 45.
Journal parlé de Paris (Chaîne pari
sienne), 9 h., 23 h.
Jeudi 28 août
CHAINE NATIONALE
9 h. 1S ; Heure de culture française.
10 h. 15 : Connaissance de l’homme :
La gaité et ie rire.
12 h. 45 : Arlequinades.
14 h. 25 : « Les Corbeaux » (4 acte),
d’Henry Becque.
>8 h. 15 : Jeuness de France.
19 h. 05 : Georges Auric a choi
si pour vciis.
20 h. 30 : Tribune de Paris
av'c Pierre Courtade, chef de
rubrique de politique étrangè
re à l’Humanité.
22 h.
Cartel :
35 : Histoire des théâtre du
Le théâtre Gaston Baty.
CH INE PARISIENNE
S h. : Touches et claviers.
11 h. 55 : Etoiles de jadis :
Arnould.
Sophie
13 h. 35 : Vacances pour ceux qui
n’en ont pas.
18 h. : Radio-Sciences.
20 heures : Ce soir en Fran- j
j ce avec Georges COGNIOT, !
j rédacteur en chef de l’Huma- j
j nité.
22 h. 10 : « Les moutons de Pa-
nurçe ». d'après François Rabe
lais.
Vendredi °9 août
CHAINE NATIONALE
8 h. 30 ; Musique tchèque.
12 h. 45 : Arlequinades.
13 h. 05 : Musique variée.
18 h. 41 : Concert péruvien : La mu
sique des Incas et la musique de '.'Amé
rique latine.
20 h. 05 : 70 ans de machine par
lante.
21 h. : Transmission de l’Opéra de
Vichy : La montée ver* le iazz,
CHAINE PARISIENNE
S h. ; Les airs que vous aimez.
12 h. 30 ; M'usique variée.
13 h. 35 : Orchestre de Strasbourg.
19 h. : Les jeunes de l’accor
déon.
19 h. 35 : A 11 rythme des mé
tiers : Les jeunes devant l’ap-
prentissagei,
MOTS CROISÉS
PROBLEME N° 95
1 2 5 4 5 (i 7 « l* H»
HORIZONTALEMENT. — 1. Quelques
points très rapprochés les uns des au
tres. — Il Œuvre de Schubert. Per
sonnel. — 111 Circonviut. — IV. Note.
— V. Apathique. — VI. Sans aspérités.
En Belgique. — Vil. Produit d’un fonds.
Canton. — VIII. Phon. Date récente.
Rapportée par de nombreuses bonnes
actions. — IX. Futures étoiles ou lu
mignons. Pénétra. — X. Elle dut cueil
lir sa première parure. Trop libre.
Vaincu,
VERTICALEMENT. — 1. Mesure.
Tiré à peu d’exemplaires. — 2. Vas#
d'élection. Au bout de ia rue. Pnon :
prière. — 3. Point cardinal. 1] n’a pas
à s’occuper de la facture. — 4. Ils pré
parent les voies. — 5. Evite une lon
gue énumération. — 6. Ordures. — 7.
En pli. Sur une rc«se — 8. Ne firent
preuve d’aucune imagination. — 9. Ini
tiales de points cardinaux. Ne prend
pas parti. — lu Pont cle Paris. Per
met d'étendre.
Solution tu problème n" 94
Horizontalement. — i. Magnanerie.
— 11. Aliéné. Ru. — XII. Reta. Ister.
— IV Ça Tiges — V. Pôle. Es —
VI. Etiré. Otés. — Vil Preste. Sut.
— VIII. Si. Elu - IX. Émet. Né. EC,
— X. Doses. Mess.
Verticalement. — 1. Marchepied —
2. Aléa. TR MO. — 3. Glt. Pièges. —
4 Nesiors. Te. — 5. An. Xlets. — 6.
Neige. Ein. — 7. Esse. EM. — 8.
Tséisê. — 9. Ire. Seules. — 10. Eure.
Stucs.
Société Nationale
des Entrepn-As
de Piease
Impnmene Louvre
37. ru» du Louvro
1 2
4 5 6 A
2S-8-47
aventures de
le moucheron
ZIPPY
M
un pays où nous serons parfaitement heureux. »
« Je veux bien te suivre, déclare Z ippy à
s’appelle ce pays merveilleux ? »
« Insectipolis, mon frère ! >
« C’est un bien joli nom ! » s’enthousiasme
le moucheron, qui a repris ses sens.
Et, bras dessus bras dessous, voilà Kan-Koine
et Zippy en route vers Insectipolis...
JEAN-CLAUDE.
(Dessins de C. ARNAL.)
ALGRE la guerre perfide que letfr font les hommes, et les ravages exercés dans leurs
rangs, les moucherons continuent à éclore et à affluer. Il en sort de partout, des bandes
énormes, qui évoluent en masses com pactes, dans les rayons d un soleil de plus en plus
chaud.
Mais les hommes ont d’autres ressources. Tls abandonnent leurs pièges déjà si meur
triers pour d’autres plus néfastes encore. Les voilà qui imaginent d’employer les gaz contre le flot
envahissant des petites mouches.
Ils inventent une espèce de pompe à l’aide de laquelle il s répandent dans l’air un produit terriblement destructeur.
Pauvres insectes ! Les bestioles ne peuvent résister à la cruel le offensive. Elles toussent, éternuent, pleurent, se brisent les
ailes et la tète contre les murs et les vitres et finissent par tomber, raides mortes.
Des milliers de leurs cadavres jonchent le sol. Ce n’est pas gai, hein ?
Z IPPY, heureusement, échappe à l’hécatombe. Il réussit à éviter la nappe insecticide et à prendre son vol vers des
contrées plus hospitalières. Il a confiance en sa bonne étoile.
Après avoir volé longtemps, longtemps, à bout de forces, il se pose enfin sur la feuille d’un cerisier.
« Hé 1 l’ami, qui es-tu donc ? » s’entend-il soudain demander.
11 voit paraître devant lu> un gros insecte avec des ailes brunes et dures comme une carapace Le nouveau venu, qui
porte un baluchon sur l’épaule,
a l’air débonnaire. Aussi le mou
cheron lui répond, tout suffo
quant encore de sa longue
course :
« Je - suis - Zip - py - le - mou -
che - ron ! »
« Tu as l’air bien mal eh
point, dit l’autre. Moi, je suis
Kan-Koine, le hanneton. »
Zippy raconte sa mésaventure
à Kan-Iyoine. Le hanneton, mal
gré ses allures de trimardeur,
est un franc luron, plein de
bonne humeur :
« Bah ! console-toi : tu n’as
pas perdu grand-chose en aban
donnant les lieux de ton enfance.
Avec ces sacrés hommes, on ne
peut jamais vivre tranquilles.
Viens donc avec moi. Je connai
son compagnon.
(Patià ett fitazla
L'ÊI
d’Orso
à la I9!ll e Biennale
ranger
d’Orson WELLES
LES JEUX MONDIAUX UNIVERSITAIRES ■
L’Egyptien KAMAL
ie Tchécoslovaque ZATOPEK
et les fleurettistes françaises
vedettes de la 4 e journée
• Lq quatrième journée des Jeux mondiaux universitaires n’a pas
ralenti l’effort des étudiants sportifs, bien au contraire. Si l’on en juge
par les résultats qui marquent, jour après jour, ces compétitions, on*
peut affirmer que l’ensemble est d’une très belle tenue sportive.
C’est surtout en natation que se ma
nifeste, avec la chute de nombreux re
cords la valeur des concurrents en pré
sence. L’Anglais Romain, le Hongrois
K a las, le plongeur égyptien Kamal,
8 ont de très grande classe.
Les Tchécoslovaques en basket, main
tenant qualifiés pour la finale, après
avoir battu la Belgique, peuvent par
leur jeu brillant convertir plus d’un
profane en la matière .
En hand bail, les Hongrois, vain
queur des Autrichiens par 12 buts à
6, s’imposent également.
L’athlétisme, qui a débuté avec la
victoire de notre compatriote Sprecher
dans le penthatlon, mardi, s’est pcour-
NÀTATION
KAMAL ENLEVE LE TITRE
EN HAUT VOL
La S 6 journée des courses de na
tation a permis la réalisation dei
quelques Déliés performances en fi
nale.
Plus encore qu’on ne le prévoyait,
lesHongrois se taillent la part du
lion. C’est ainsi que, sur 6 titres
décernés hier, s’en sont octroyés
quatre.
A savoir : Le 1.500 mètres nage libre
avec Solhegy, vainqueur dans le temps
relativement moyen de 21’ 19” 4/10; le
400 m. avec Kadas qui, malgré ses 5’2”
2/10, ne semble pas encore de taille à
lutter avec notre Jan.v; le 200 m. brasse
dame qui permit à Eva Szckcly de faire
one belle démonstration de « papillon ».
Enfin les Hongrois ont aisément triom
phé au relais 3*100 m. trois nages et
c’est sûrement là lenr plus beau titre
de gloire, car avec 3’ 23”, Us battent
à la fois le record du monde universi
taire détenu par la France depuis 1939
en 3’ 27” et leur propre record national.
L’Egypte avec Kamal qui, en haut
vol, prend un revanche in extremis sur
son vainqueur de tremplin, le Hongrois
Hidvegi, et l’Ecosse avec Nancy Riacb
victorieuse du 100 m. nage libre dame,
l’excellent temps de V 10”, sont les au
tres vedettes de la journée.
Claude VALJAN.
Résultats
1.500 m. libre mes. : 1. Somhegy
Hong,). 21’ 19” 4/10 ; Claude Four
cade (Fr) se classe 4» avec 22' 18” 4/10.
100 m. libre dâme : 1. Nancy Riach
(Ecosse), l’IO”. 200 m. brasse dame ;
l.Eva Szekely tHoug.), 3’ 5” 1/10. Si
mone Gardet (Fr.) se classe 5« avec
3‘ 28” 5/10. 400 m. libre mess. ; 1.
Kadas (Hon.gr.), 5’ 2” 2/10. C’aude
Fourcade (Fr.) se classe 5» avec 5’ 31"
6/10. Relais 3*100 3 nages mess. : .1.
Hongrie, 3’ 25”. La France se classe 4°
avec 3’ 34”. Plongeons haut vol : 1.
Kamal (Egypte).
© ATHLETISME, sér. 1.500 : 1. Za-
topek (Tch), 3’55’2.
© BASKET. — Tchécoslovaquie bat
Belgique (46-22). France bat Hongrie
(34-21).
© ESCRIME. — Fleuret fém. (fin.) ;
1. France, 2. Italie. Epée mas. (fin) :
1. Italie, 2. France.
© HAND BALL. — Hongrie bat Au
triche (12-6), Danemark bat Fran
ce (13-6)
© VOLLEY-BALL : France bat Egyp
te (15-S. 15-12, 12-15, 15-3).
suivi, hier après-midi, à Jean-Boutn.
L’etonnant autant que curieux Zatopek
se produisait en série au 1.500 m.
Aucun adversaire ne pouvait inquiéter
le Tchécoslovaque. Parti en tête aux
200 m., U parcourait, la distance en
3’ 55” 2 avec à l'arrivée 50 mètres d’a
vance sur le suivant.
Dans les séries du 100 m., c’est l’E
cossais Cofic qui réalisa le meilleur
temps (10” S). Rappelant Bally, cet
athlète, très facile et décontracté, a fait
belle impression. Litaudon, le meilleur
Français, a réalisé 11’ il doit faire
mieux en finale. Sur 400 m., l’Anglais
Waillis semble le mieux armé pour, bien
se classer Mais Sigonney est très fort.
Il saura dire son mot.
Nous ne pouvons oublier dans ce bi
lan, la victoire de nos étudiantes en
fleuret. Sacrées championnes du monde,
elles prolongent les victoires françaises
déjà acquises, celle de Sprecher (déjà
cité) et de Guillemet (poursuite indivi
duelle). Jacques PEYRAT.
AU CIRCUIT DE L’OUEST
le Belge LMECHT, ? derrière MULLER B ctiolel
devient Lecidet du claâéenient géuécal
CHOLET, 27 août (par téléphone) de notre envoyé spécial, Pierre LE MÂRREC
Les routes angevines et vendéennes ont consacré, hier, la défaite de Mahé ébauchée la veille.
Déjà, de Cherbourg à Alençon, il e’en était fallu de 10” que le Breton ne cédât sa tunique à
S cictuclis
D’Alençon à Cholet, c’est Muller qui lui porta l'estocade, mais C’est le Belge de Brest, Lem-
brecht, 2 e de l’étape derrière le Parisien, qui en profita.
Rien n’est plus curieux d’ailleurs
Bourlon, puis de Butteux, Mahé,
que ce Tour de l’Ouest. Il met en
présence des équipes de marque
et alors qu’on s’attend à une lutte
sévère entre les différentes forma
tions. on n’assiste ia plupart du
temps qu’à des exploits indivi
duels, quelquefois même compro
mis par des erreurs de tactique
de la part des co-équipiers.
Mahé a été la victime la plus
marquée de ce manque d’homogé
néité des teams. Son équipe, dès
le second jour, se trouvait réduite
à trois unités de valeur moyenne,
à peine susceptible de l’épauler.
Or. les escarmouches de cette troi
sième étape ont été animées suc
cessivement par les trois « Métro
pole » : Person, Tae.ron et Jean
Lauk. Si bien que le maillot jau
ne dut, une fois de plus, se dé
fendre seul. Il le fit honorable
ment mais, finalement, s’inclina.
Muller lance l'attaque
C’est encore à Muller, attaquant-
né, que revient ]e mér : te d’avoir
provoqué la phase décisive de cette
troisième étape, courue par un
temps ensoleillé sur des routes su
perbes, au milieu d’une campagne
riante, dont les frais ombrages, les
nonchalantes riv'.ères, les vieux
châteaux reflétaient bien la célè
bre « douceur angevine ».
A Pel'ouaillps (145 km.) le pelo
ton. sous l’impulsion de Taeron et
Bobet et Lauk, venait de rejoin
dre Mathys et Person, qui avaient
rattrapé a Durtal (122 km.), puis
dépassé le Belge De Baker, échap
pé depuis La 'Fiche (109 km.).
Sans laisser de -épit aux pour
suivants, Muller démarra alors on
force, et seuls Larnbrecht et Ma
thys purent prendre sa roue.
Bien que Mathys, ne pouvant
mener, ne fut d’aucune aide, le trio
prit as;ez rapidement de l’avance.
A la sortie d'Angers (156 km.) il
comptait une minute d’avance sur
!e peloton, dont Ramoulux s’échap
pait à son tour.
Dès lors, la course était jouée.
Tandis que Mathys devait s’arrê
ter, souffrant de l’estomac, Muller
et Larnbrecht pédalaient, certains
du succès, vers le vé odrorne cho-
letais où le « bleu e : el » recueillait
enfin, avec le bouquet de la, vic
toire, une récompense justifiée par
trois étapes au cours desquelles il
se mit sans cesse en évidence.
Derrière, Mahé roulait au sein
d’un peloton d’où partaient suc
cessivement Bourlon, Yvan Marie
et Le Strat, puis Lauk, Goasmat,
Caffi et Bernardoni.
Larnbrecht l’isolé
Le mailiot jaune que porte Lam*
brecht peut fort bien changer d’é-
Une enquête de Roger TJLMA et Adrien BROUSSE
I Les maquignons de vélo et leurs manigances
j - II -
■ 1 J A' 1924. les champions cyclistes qui font les beaux jours de « l’Auto »-Vél’ d’Hiv-Parc des Prin-
I* ces décident de défendre leurs intérêts et se groupent en une sorte de syndicat des pro-
: fessionnels. Ce syndicat comprend Henri et Francis Pélissier. Romain Belianger, Jacquinot,
Cuvelier, Alavoine, Christophe. Allancourt, Degy, etc...
L’année d’après, ne voulant pas se plier aux exigences du «trust», ils font la grève et ne
; prennent pas le départ de Paris-Roubaix.
On cherche alors à discréditer le syndicat par tous les moyens. Dans Paris-Tours, des clous
: sont semés sur la route çt on l’accuse de ce méfait. Naturellement, on ne peut soupçonner un seul
; instant des coureurs comme les Pélissier, Christophe ou les autres. Mais la campagne commence
j à porter ses fruits et la maison Automoto, qui équipe les deux frères Pélissier, réagit. Le syndicat
: est dissous.
La journée d’aujourd’hui
n ATHLETISME. — 17 heu
res, Jean-Bouln. — 400 m. haies
maso. (sér.). — 100 m. femmes
(sér.), 200 masc.; 800 m.; 100 m.
femmes, demi finales, quarte de fi
nale; 200 m. masc, ; 4x400 mètres
masc. (séries).
Jg BASKET — Palais des Sports,
21 h. 15 : Belgique-Italie.
Q CYCLISME. — Parc des Prin
ces : Poursuites par équipes.
g ESCRIME. — Huyghen : épée
et fleuret individuels (femmes).
@ FOOTBALL — Salnt-Onen,
15 h. : France-Luxembourg; 17 h.:
Egypte-Pays-Bas.
g NATATION. — Tourelles : à
15 h., Messieurs, 100 m. libre) :
4x200 (finale), plongeons (exhib.) ;
water-polo , Hongrie • Tchécoslova
quie (finale). — Dames, 100 m dos
(finale), 3x100 finale.
g| VOLLEY. — Coubertin : A
20 h. 30, France-Tchécoslovaquie.
gf TENNIS. — Roland-Garros :
Doubles messieurs, doubles dames,
doubles mixtes.
Jusqu’en 1927, tout va bien
pour « le jaune ». C’est à ce
moment que Degy prend sa
retraite et que, voulant rester
« dans le bain », il devient ma
nager.
Qui est Gaston Degy ?
Très bon routier, Gaston De
gy débuta dans le sport cycliste
avant l’autre guerre; il s’oc
troya en 1913 le titre de cham
pion de Paris des 100 km. sur
route. La guerre interrompt sa
carrière.
Lorsqu’il revient avec six cita
tions et 4a médaille militaire
gagnée à Verdun, il lui faut
un certain temps pour se
réadapter.
En 1922, il est champion de
France de cyclo-cross.
En 1924, il devient champion
du monde de la même spécia
lité. Coureur droit et intègre
unanimement estimé, sen en
trée dans le « managerat » lui
attire aussitôt tous les cham
pions du moment.
Toutes les vedettes avec Degy
C’est ainsi que Degy s’occupe
de la majorité des vedettes.
Parmi ses « poulains » on peut
citer Lacquehay, Linart, Pail
lard. Auguste Wambst, Terreau,
Lemoine, Metze, Severgnini,
Heiman, Lohman, Moeskops,
Meulèman, Ronsse, Michard
Chailiot, Gérardin, Sehérens
Renaudin, Jézo Van Vliet,
Georget, Martinetti, Smith,
Beaufrand, Gosselin, R. et G.
Lapébie, Raynaud, Dayen, Goû
tai, Merviel, Marcaillou, Choc-
que, Kint, Breuskin Buysse,
Fa.lk Hansen, Souchard, Blan-
chonnet, Cugnot, Spears Guer-
ra, Olmo, Linari, Bartali, Su-
SCHERENS
ter, Opperman,
Giorgietti, etc...
Toutes les ve
dettes françai
ses et étrangè
res (Italiens,
Hollandais, Bel
ges, Suisses,
Américains,
Australiens,
etc.) lui font
confiance et le
chargent de
s'occuper d e
leurs intérêts.
Ce qu'est un manager
Ouvrons une parenthèse : Les
coureurs cyclistes sont, chaque
début d’année, engagés par une
maison de cycles. Liés par un
contrat qui leur garantit un
salaire mensuel, ils sont chargés
de défendre les couleurs de
leurs patrons. En cas de vic
toire, ils touchent une prime
qui varie selon l’importance de
l’épreuve.
C’est le docteur sportif de
la marque qui les guide et les
conseille sur la route ou sur
la piste.
Mais c’est le manager qui se
préoccupe de leur trouver des
engagements sur les vélodromes
français et étrangers, car il est
facile de comprendre qu’un
coureur ne peut à la fois s’en
traîner. vérifier son matériel,
courir et correspondre lui-
même avec les directeurs de
vélodrome pour leur demander
des engagements.
Le manager est donc un mon
sieur tout-puissant. Il assure
son propre salaire en prélevant
sur la paye de ses hommes un
pourcentage dont nous parle
rons plus loin.
Offensive contre le trust
Ayant à sa disposition tous
ceux qui font les beaux jours
des vélodromes parisiens, Degy
lance une grande offensive. Il
exige que ses coureurs soient
payés largement.
« Puisque chaque dimanche,
vous faites le plein et le maxi
mum de recettes, il faut aug
menter le salaire des coureurs. »
Inutile de dire que cela ne
va pas sans heurt. Pourtant,
obligé de s’incliner puisqu’il ne
peut organiser des réunions
sans champions le trust doit
céder aux exigences de Degy.
(A suivre.)
pailles, dès aujourd’hui, entre Cho
let et La Baule.
En effet, le poulain de Kayser
r'ste le seul « Gar’n » en course;
Et i.i -peut s’attendre à subir les
attaques, principalement d’Alcyon,
de Mercier et de Stella.
Muller, leader d’Alcyon, ne comp
te que 43 secondes 'de retard, et
Caffi. Barret, Lucas, sont de taille
à l’aider.
Les « Stella » sont c?ux qui
« semblent » pratiquer le mieux
’a course d’équipe. Gaudin et Bo
bet pourraient en profiter au mo
ment opportun.
Quant au poulain d’Antonin Ma
gne.Sciardis (aujourd’hui sans res
sort). aidé par Butteux. Gouesot et
Desplenter, il peut réaliser ce qu’il
aurait dû faire dès hier et troquer
son maillot violet pour ie maillot
jaune.
Enfin, Le Strat paraît le plus
dang reux et « la Perle » qui pos
sède avec Hé ary un coureur régu
lier, est bien placée.
Signalons les belles courses de
Ramoulux, toujours aussi vo'on-
taire, et Yvan Marie qui, cette
fois, ne craqua pas dans le* der-
n’ers kilomètres.
Classement de la troisième étape,
Aleiiçon-Cholct, 212 km». — 1 Muller
5 h. 38’ 35”, 2. Larnbrecht, 3. Bourlon
à 2’ 24”, 4. Ramoulux, 5. Le Strat,
6. Y. Marie tous m.t.. 7. Caffi à 3’ 35
8. Bernardoni, 9. J. Lauck. 10 Goas
mat, II. Bonnaventure à 4’9”, 12 Des-
plenter, 13.Sciardis, 14. Geoffroy, 15. Lu
cas. 16. Gaud'n, 17.Sauzéat, 18. Taéron,
19 ex-æquo, Bobet, Philippe, Mahé, Po-
thée, Goussot, Butteux, Dupuis, Draou-
lec, Audrain, Barret, He'ary, etc...
Classement général. — t Larnbrecht,
2. Muller à 43”, 3. Mahé à 3’, 4. Le
Strat à 3’ 7”. 5. Sciardis à 3’10”, 6,
ex-æquo, Butteux, Bobet, Hélarv, Lu
cas. Gaudin à 4’ 9”; 11. Caffi, à
5‘ 17”; 12. Sauzéat; 13. Taéron, m. t.,
à 5’ 51”; 14. Desplenter, 15. Audrain,
m. t. ; 16. Bernardoni, à 6’ 46”; 17. Y.
Marie, à 7’ 3”; 18. Barret, à 7’25”;
19. Philippe, 20. Pothée, 21. Draoulec,
22. Goasmat, 23. Person, 24. Bonnaven
ture, 25. J. Lauck, 26 Geoffroy, etc.
Les as du Tour
ce soir à Buffalo
Tous les as du Tour de France seront
opposés ce soir, à 20 h. 30, sur la piste
du vélodrome Buffalo, en une grande
épreuve : le < Mondial Trophée », om
nium en trois manches.
Robic. gagnant du Tour, Vietto, qui
détint le maillot jaune durant quinze
étapes, Fachleitner second au classement
général, Teisseire vainqueur de deux éta
pes, Apo Laza ridés, Brambilla gagnant
du « Trophée de « l’Humanité », l’Italo-
Niçois Camellini, 1’ « Italien » Paul
Néri, champion de France amateur 1942,
champion de France professionnels 1947,
Fernac vainqueur du Grand Prix des Ex
positions et le Niçois Amédée Rolland
seront au départ.
Les trois manches du « Mondial Tro
phée » seront les suivantes : vitesse,
poursuite et individuelle de 40 kms avec
sprint tous les dix tours.
La réunion anra lieu par n’importe
quel temps, la piste et toute* les places
étant couverles.
de Denise
(De notre envoyé spécial à
Venise: Jean-Pierre GRONIER.)
f E plus ancien festival eur
Ê . ropéen du cinéma vient de
renouer avec la tradition
après huit années d’interruption.
A la suite d’un accord entre les
deux , organisations, les festivals
de Cannes et de Venise seront
consacrés à tour de rôle par un
jury international. C’est Venise
qui, cette année, profitera de cet
accord, alors que Cannes garde
ra un caractère national, tout au
moins pour les prix qui y seront
décernés.
Après avoir annoncé qu’ils re
nonçaient à une participation of
ficielle, les Etats-Unis se sont dé
cidés à la dernière minute. Après
L’Etranger, d’Orson TV elles, qui
a inauguré, dimanche soir, le
grand écran en plein air de la
place Saint-Marc, nous verrons
successivement : Le Journal
d’une femme de chambre, de
Jean Renoir, L’Histoire du G.I.
Joë, de William A. Wellmann, Le
Spectre de la rose, de Ben Hecht,
et peut-être la dernière œuvre
de Charité Chaplin, M. Verdoux.
L’U.R.S.S., absente ci Bruxelles
et à Canucs, est officiellement
présente à Venise, et nous mon
trera trois ou quatre films de
longs métrages et plusieurs cour
tes bandes documentaires ou ré
créatives.
Parmi les vingt et un pays par
ticipants, la Bulgarie, la Pales
tine, le Chili et l’Uraguay font
figure de nouveaux venus dans
le monde du cinéma.
Outre la sélection des quatre
grands films et des quatre docu
mentaires que nous avons déjà
annoncés, la France présentera
sous le patronage de la Cinéma
thèque française, une série de
projections intitulées Tendances
du cinéma français. Cette série
comprendra, entre autres : L’Af
faire est dans le sac, cle Jacques
et Pierre Prevert, Drôle de dra
me, de Marcel Carné, La Règle
du jeu, de Renoir, Lumières
d’été, et 6 Juin à l’aube, de Jean
Grémülon.
Le théâtre et la musique au
ront également leur festival. La
France y sera représentée par
les troupes du Vieux-Colombier
et du théâtre Hebertot.
— Alix dernière* nouvelles. Or-
son Wells aurait retiré «on film
« l’Etranger » pour le présenter
devant le jury du festival de
Cannes.
La Rose et le Réséda
à Venise
Aujourd'hui. le cinéma français
fait son entrée au Festival de
'Venise avec le « Diable au Corps ’»
et « La Rose et le Réséda ». film
de court métrage tiré du célèbre
poème de Louis Aragon.
UN VISAGE ETRANGE ET PASSIONNE DERRIERE LES VITRES D'UN VIEUX MANOIR
BRETON ; TELLE NOUS APPARAIT MARIA CASARES, DANS L' « AMOUR AUTOUR
DE LA MAISON », UN FILM QUI VIENT DE SORTIR
Malgré un cadre nouveau
VERTGQES
reste un mélodrame classique
U N jeune savant qui est sur la piste de la guérison du car.c’r
découvre qu’il est lui-même atteint d’une tumeur au cerveau.
Il cache aux siens cette révélation et entreprend une drama
tique course solitaire avec la mort. Sacrifiant sa réputation
de chercheur désintéressé et d’époux fidèle, il accepte l’argent d’une
société commerciale pour terminer plus rapidement ses recherches
et assurer à sa famiile un avenir aisé, pu-ig. il détruit volontaire
ment la confiance et l'amour de sa femme pour rendre moins pé
nible sa mort qu'il sait prochaine.
Le scénario de Paul Féketé uti-
l : se ce thème éminemment dra
matique, qui eût fort b’en convenu
à une pièce de théâtre d’avant
l’avant-d.Tnière guerre : il ne né
glige aucun des effets éprouvés
pour tirer des flots de larmes du
spectateur sensible. Bien que trai
tée selon les pures règles du mé
lodrame classique, cette réal’sa-
tion de Rieha d Pottier ne par
vient pas.' maigre des qualités cer
taines, à remettre en honneur un
genre qui connut sa grande vogue I
en des temps p us romantiques.
Le culte de l’attendrissement est
singulièrement hors de sa’son dans
le monde moderne où la souffran
ce et le drain; ne sont plus, hé
las ! des cas exceptionne s.
Pourtant, en dehô-'S de cette
volonté évidente et souvent mal
adroite d'amollir à tout prix les
glandes lacryma 's du spectateur,
il y a dans « Vertiges » un certain
effort pour rendre access’ble l’op j
position entre les cherch urs scien
tifiques désintéressés et la cupi-
di’é des commerçants et financiers
fabricants de « spécial’tés phar
maceutiques » qui édifient des for
tunes sur a crédulité des mala
des. Il fallait un certain courage
pour exposer au grand public ces
vérités élémentaires pour tout mé
decin -honnête.
Enfin, certaines qualités techni
ques et le jeu remarquable de
Raymond Rou eau donnent à quel
ques scènes une réelle grandeur ;
a nsi le docteur posant sa tête sur
l’appareil de radiographie qui va
confirmer sa terrible malad’e fait
p:nser à un condamné à mort s’al
longeant sous la guillotine.
Tel qu’il est, avec du meilleur
et du p re, ce niv eau film fran
çais plaira surtout aux amateurs
d’histoires s ntimentales et fera
le» dé ices des spécialistes de la
« larme à l’œil », de ceux qui pen
sent encore que « c’est beau parce
que c’est triste ».
Armand MON JO.
* Marivaux (90, Marignan (SO.
Promenades à travers
l’Amérique ancienne
L
■ EXPOSITION des « chefs-d’œuvre* de l’art précolombien », au Mu-
1 sée de l’Homme, invite à de fan astiques voyages parmi les Aztè
quee du Mexique ou les Incas du Pérou, à travers les innombrables
civilisations qui s’épanouirent de l’autre côté de l’Atlantique avant
la conquête espagnole.
Pays étranges, ou le souvenir
des dieux se mêle encore aujour
d’hui aux mythes chrétiens, où rè
gne l’image du serpent à plumes,
où les symboles de la mort et ceux
de 1 la vie se côtoient dans une sa
rabande singulière.
Dans le sud du Mexique, la dieu
du Soleil levant, celui des Arts et
de la Paix — un hlm beau dieu
— et bien d’autres mangeaient les
hommes qui leur étaient sacrifiés
et répandaient tour à tour la ter
reur ou la pluie.
. Civilisations féodales, avec tout
ce que ce]a comportj». Mais au Pé
rou, l’Inca, fils du Soleil, régnait
sur un état qui alliait l’absolutis
me de l’empereur à une sorte de
nationalisation des terres et des
troupeaux. Quant aux Indiens de
cette Amérique du Nord où court
le bison, ils nous ont laissé tontes
ces coutumes qui président aux
jeux enfantins : totem, sachem Ut
calumet de paix...
L’art né de ee« peuples montre
une liberté sauvage, une puissance
expressive, une richesse dans la
décoration qu’ont connues toutes
les civilisations pour lesquelle*
sculpture et peinture n’étaient pas
seulement un jeu, mais l’expres
sion d’idéoiiogit» qui rassemblaient
les esprits autour d’elles.
Au M usée de l’Homme grimac-nt
des masques célèbres, pleins d’une
vie intvnse dans leur éloquente
simplicité. Masques de pierre ou
d’albâtre, or et cristal, céramiques
roses, oranges ou brunes, ocarina
du Mexique en forme d’animal, fi
gures surnaturelles, flûtes et tim
bales, bâches et lances, et ces ma
gnifiques vases du Pérou où tout
est vi v ant. Pas d’objets morts. Ici
tout grouille, regarde, enlace, gti-
mace ou sourit.
Cet art, d'une singulière gran
deur. démontre une fois de plus
que la sculpture, comme ia pein
ture, se nourrit die vie ; que l’une
comme l’autre trouve son épanouis
sement dans l’expression de tout
ce qui fait le visage d’un peuple.
Léopold DURAND.
Musée de l’Homme, Palais du
Tracadéro.
CŒUR CAPTIF*
Basil Dearden metteur en scène
anglais, a eu. le c ourage de réaliser
un film sur un sujet très délicat
que nombre de réalisateurs avant
lui ont hésité A traiter.
La vie des camps de prisonniers
ne permet guère les envolées ro
mantiques qui sont, parait-il néces
saires aux films dits commerciaux.
L’auteur n'a d’ailleurs pu éviter
tout à fait cet écueil, mais l’histoi
re qu’il nous décrit est présentée
avec une sobriété et un tact qui
lui font, honneur.
Certains moments du film ne
manquent pas de grand&ur et
l’ensemble constitue une œuvre
fort honnête où Michaël Redgrave,
Basil Radford et Me vyn Johns
font preuve d’un talent réel.
* Au Paris.
DOUBLE ENSGME*
Robert Siodmak est en train de
se tailhr une solide réputation de
spécialiste dans les films policiers
à tendamee psycho ogiijue.
Ce thème qui devient tradition
nel à Hollywood est ce 1 te fois
traité a.vec une orig.na’ité qui
classe « Double énigme » bien au-
dessus des œuvres similaires. O i-
'ia de HaviWand y interprète un.
double rôle avec beaucoup d’intel
ligence.
Les autres a.cteur* . Lew Ayrc-s,
Thomas Mitchell, etc... son tous
excellents. J.-P. G.
* Ermitage, 8-.
U
• J * »?
f ■. ,"1.
‘v r- if i,: '.
Le cinéma français
est dans mie situation
extrêmement grave
déclare Marcel PAGNQL
Hier, à a conférence de l’U. N.
S. C. O., Marcel Pagnol, en' termes
catégoriques, a démontré que la
situation critique de l’industre du
cinéma français était due à l’in
vasion de la production amé-i-
ca 11 e, qui occupe actuellement 60~«
de nos- sa les. Les producteurs
français sont forcés d’ache.er
leurs matières premières au mar
ché noir pour exploiter leurs films
à la taxe dans le petit nombre de
salies qui eur est paveimo-nieus:-
ment accordé.
Le film français va-t-il disparaî
tre en France, par la grâce d’ac
cords commerciaux qui ont s’.ené
son arrêt de mort, et pour le plus
grand bénéfice des firmes amé
ricaines ?
Il faut réviser les accords B'um-
Byraies. C'est une nécessité ’ vitale
pour 1; enéma français. C’est ce
qu'a dit et répété VHumanité du
rant tout le mois de juillet. (Voir
la grande enquête de Guy Leclerc
sur le cinéma.) — H. P.
TETE D'HOMME
VERA-CRUZ (Mexique)
EXPOSITIONS ET MUSEES
Jeu de Paume, aux Tuileries : Les
Maîtres de - l’Impressionnisme.
Petit Palais : Œuvres du sculpteur
Mâllray.
Musée de l’Homme ! Chefs-d'œuvre de
l’art précolombien
Palais de New-York : Exposition ar
tistique de l’Afrique française.
Musée Gall'éra : Quelques œuvres,
quelques artistes.
Orangerie : Estampes, eaux-fortes et
dessins de Rembrandt.
Musée de la Marine : Vieille marine.
© Le gra-nd peintre Jacques Villon a été
promu officier de la Lég on d’honneur.
© A Cannes, une exposition d’art mo
derne est prévue pendant la durée du
festival.
Germaine Montero
va interpréter Shakespeare
dans la Cité des Papes
en Avignon
La sympathique Germaine Montero
prêtera son concours au festival orga
nisé du 4 au 11 septembre en Avignon
par le Cercle d’échanges artistiques in
ternationaux dirigé par Jean Villars.
E ! '« sera successivement la duchesse
de Gloucester dans « Richard D », de
Shakespeare, et la mère dans «. la Ter
rasse du Midi », de Maurice Clavrl.
Ces deux pièces n’ont encore jamais
été jouées sur une scène française..
MUSIQUE
Le 22 septembre aura lieu, à
Genève, le troisième concours in
ternational d’exécution musicale ,
auquel participeront b28 candidats
de 30 pays différents.
— C’est le grand chef d’orchestre
Bruno Walter qwi dirigera, A
Edimbourg, l’orchestre philharmo
nique de Vienne.
üH'gOURfE!
CET APRES-MIDI A ENGHIEN
NOS PRONOSTICS. - Première course :
Vale, Vrai Martre de France, out. Veni.
2< course : Viyan, Votre Williams, out.
Van Williams ; 3- course : Arcachon,
Azov D. out. Astarté. ; 4» Aimer. Alise II,
out. Abd el Krim D ; 5® Voe Soli, Ur,
out. Uranus ; 6* course : Rollon, Reine
Pédouque II, out. Shax ; 7® course : Ura
nus IV, Vany Bird. out. Volpone
RESULTATS D’HIER A ENGHIEN
Première course : 1. Aimée d’Alsace
2. As du Jour. G 20. P. 11. P 25.
2« course. I'» épreuve: 1. Arlette Wil
liams ; 2 Amoureuse Biinoise ; 3. Alep.
G. 15. P 12, P. 18. P. 57.
2t épreuve : 1. Aumeville ; 2 Ariane
M ; 3. Agasse. G. 77. P. 24. P. 32. P. 53.
3- course : 1 Valentine. G. 26.
4* course : 1. Voyou Williams : 2 Val
Fleuri. G. 19. P. 1S, P. 28.
5< course : 1. Shic Cousin ; 2 Uxeau.
G. 25, P. 11, P. 12.
6« course : 1. Volontaire ; 2. Victo
rieux B, G. 17, P. 11, P. 11.
7e course : 1. Uniforme : 2. Till Rose ;
3. Tourneras D. G. 57, P. 19. P 17. P. 27.
hhbbjAITE-LYHIQUE
Samedi 30 août
REOUVERTURE
avec
C h a ri s o
Gitan
ROGERS - GEORGES I
EMISSIO NS D’IN FORMATIONS
JOURNALIERES
Journal parlé de France (Chaîne na
tionale) a 6 h. 30 (dimanche excepté)
7 h, 30, 8 tL. 8 h, 10 (Paris seule
ment). 12 h. 30. 14 h., 18 h., 19 h.
30. 22 h, 45. 23 h. 45.
Journal parlé de Paris (Chaîne pari
sienne), 9 h., 23 h.
Jeudi 28 août
CHAINE NATIONALE
9 h. 1S ; Heure de culture française.
10 h. 15 : Connaissance de l’homme :
La gaité et ie rire.
12 h. 45 : Arlequinades.
14 h. 25 : « Les Corbeaux » (4 acte),
d’Henry Becque.
>8 h. 15 : Jeuness de France.
19 h. 05 : Georges Auric a choi
si pour vciis.
20 h. 30 : Tribune de Paris
av'c Pierre Courtade, chef de
rubrique de politique étrangè
re à l’Humanité.
22 h.
Cartel :
35 : Histoire des théâtre du
Le théâtre Gaston Baty.
CH INE PARISIENNE
S h. : Touches et claviers.
11 h. 55 : Etoiles de jadis :
Arnould.
Sophie
13 h. 35 : Vacances pour ceux qui
n’en ont pas.
18 h. : Radio-Sciences.
20 heures : Ce soir en Fran- j
j ce avec Georges COGNIOT, !
j rédacteur en chef de l’Huma- j
j nité.
22 h. 10 : « Les moutons de Pa-
nurçe ». d'après François Rabe
lais.
Vendredi °9 août
CHAINE NATIONALE
8 h. 30 ; Musique tchèque.
12 h. 45 : Arlequinades.
13 h. 05 : Musique variée.
18 h. 41 : Concert péruvien : La mu
sique des Incas et la musique de '.'Amé
rique latine.
20 h. 05 : 70 ans de machine par
lante.
21 h. : Transmission de l’Opéra de
Vichy : La montée ver* le iazz,
CHAINE PARISIENNE
S h. ; Les airs que vous aimez.
12 h. 30 ; M'usique variée.
13 h. 35 : Orchestre de Strasbourg.
19 h. : Les jeunes de l’accor
déon.
19 h. 35 : A 11 rythme des mé
tiers : Les jeunes devant l’ap-
prentissagei,
MOTS CROISÉS
PROBLEME N° 95
1 2 5 4 5 (i 7 « l* H»
HORIZONTALEMENT. — 1. Quelques
points très rapprochés les uns des au
tres. — Il Œuvre de Schubert. Per
sonnel. — 111 Circonviut. — IV. Note.
— V. Apathique. — VI. Sans aspérités.
En Belgique. — Vil. Produit d’un fonds.
Canton. — VIII. Phon. Date récente.
Rapportée par de nombreuses bonnes
actions. — IX. Futures étoiles ou lu
mignons. Pénétra. — X. Elle dut cueil
lir sa première parure. Trop libre.
Vaincu,
VERTICALEMENT. — 1. Mesure.
Tiré à peu d’exemplaires. — 2. Vas#
d'élection. Au bout de ia rue. Pnon :
prière. — 3. Point cardinal. 1] n’a pas
à s’occuper de la facture. — 4. Ils pré
parent les voies. — 5. Evite une lon
gue énumération. — 6. Ordures. — 7.
En pli. Sur une rc«se — 8. Ne firent
preuve d’aucune imagination. — 9. Ini
tiales de points cardinaux. Ne prend
pas parti. — lu Pont cle Paris. Per
met d'étendre.
Solution tu problème n" 94
Horizontalement. — i. Magnanerie.
— 11. Aliéné. Ru. — XII. Reta. Ister.
— IV Ça Tiges — V. Pôle. Es —
VI. Etiré. Otés. — Vil Preste. Sut.
— VIII. Si. Elu - IX. Émet. Né. EC,
— X. Doses. Mess.
Verticalement. — 1. Marchepied —
2. Aléa. TR MO. — 3. Glt. Pièges. —
4 Nesiors. Te. — 5. An. Xlets. — 6.
Neige. Ein. — 7. Esse. EM. — 8.
Tséisê. — 9. Ire. Seules. — 10. Eure.
Stucs.
Société Nationale
des Entrepn-As
de Piease
Impnmene Louvre
37. ru» du Louvro
1 2
4 5 6 A
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