Titre : Paris-midi : seul journal quotidien paraissant à midi / dir. Maurice de Waleffe
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-07-07
Contributeur : De Waleffe, Maurice (1874-1946). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32832672n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 juillet 1942 07 juillet 1942
Description : 1942/07/07 (A32,N5106). 1942/07/07 (A32,N5106).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4735955x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-229
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/02/2018
Vous pouvez le répéter
Subtilité
Un mot dè Léon Daudet, qui
en laisse une truculente antholo-
gie.
On parlait Juifs :
— Moi, antisémite ? s'écria
l'auteur des Morticoles. Jamais
de la vie ! Je ne peux pas
sentir les « youpins », voilà
tout...
Escale à Port-Saïd
Le voyageur qui, après son
embarque ment à Marseille, des-
cendait pour la première fois
en escale à Port-Saïd ne se sen-
tait nullement dépaysé : devant
les magasins aux enseignes fran-
çaises, les librairies exposaient
des livres de chez nous, et les
cinémas passant des films par-
lants français, il pouvait médi-
ter sur la persévérance d'un
peuple soumis à la domina-
tion anglaise, mais gardant ses
préférences à notre culture.
SNOBISME
— Ma parole 1 C'est votre petit
Léon qui se balance à mon lus-
tre !
— OU4 1 Croyez-vous t Ce qu'il
peut être swing 1
LES SPECTACLES
Au Gymnase : « ON DEMANDE »
« On demande !... » Odette Che-
nevière est une jeune veuve dont
le mari fabriquait des porte-plume.
L'associé de son mari étant atteint
d'un léger gâtisme, elle cherche un
autre directeur prévu par le testa-
ment et elle a mis une annonce
dans le journal. C'est un amoureux
qui se présente, Pierre Palatte. Il
l'a vue dans le métro et l'aime éper-
dument. Il se fera ^passer pour
l'homme d'affaires qu'elle réclame.
Il aura les cheveux collés et des
lunettes d'écaillé et travaillera toute
la journée en face de M. Lepetit.
pas. Il faut toujours être cedui
qu'une femme demande : mais tout
se révélera par l'enquête d'un comp-
table... Pierre va être congédié. Mme
Ohenevière en le revoyant lui mon-
tre quel piètre aventurier il s'est
révélé. Si l'on veut en être un, du
moins qu'on en soit un grand ! ...
En une minute Pierre deviendra ce
grand aventurier : il barricadera
la porte, la menacera de son amour,
puis en grand seigneur, la délivrera
en 1 assurant de sa prochaine visite.
Odette a presque peur mais elle le
défiera : elle part justement à la
campagne, sa propriété est gardée
par deux molosses, le fusil du garde
tire avec précision... Qu'il vienne,
s'il l'ose ! Elle est sûre qu'il ne
viendra pas, mais, quand arrive
l'heure du rendez-vous, elle fait en-
fermer les molosses et dormir le
garde. Pierre viendrait, après mille
-péripéties, finira par rester car,
comme la jeune veuve de La Fon-
taine, ce n'était ni un associé ni
un aventurier qu'Odette demandait :
c'était l'amour !
Sous une apparence de vaudeville
d'été, il y a un véritable don comi-
âue dans cette comédie de Michel
Dulud, dont une pièce nous avait
déjà révélé les qualités scéniques :
le dialogue a des trouvailles et tou-
jours de la tenue ; une cocasserie
naturelle anime ces quatre tableaux;
Michel Dulud pourrait très bien
faire une brillante carrière. Qu'il
consente à travailler, à ne pas trop
reprendre les sentiers battus, à ne
pas trop accepter les conventions ; il
a ce don qu'au théâtre aucun autre
ne remplace : le don du théâtre.
Suzet Mais est eile-même, char-
mante et irritante ; elle exprimé
avec une intelligence suraiguë les
moindres nuances de son rôle. Quelle!
grande petite comédienne ^ Mme
Louvain a un énorme naturel qui i
fait penser à Jeanne Cheirel. dont!
la place est restée vide au théâtre.
Mlle Marc-Hély joue avec gentillesse!
la petite maîtresse délaissée. Mlle
Celdac est une soubrette dont les
vaudevilles ne peuvent se passer ;
Maxime Fabert, extraordinaire fan-
taisiste, garde dans ses loufoque-
ries un souci remarquable de vérité.
Christian Gérard est, avec beaucoup
de désinvolture, le personnage mul-
tiple du séducteur et il sait, quand
il le faut, exprimer une juste émo-
tion ; et un nouveau venu, Pierre
Destai1)es, dans un rôle d'ami à tout
faire, montre un don surprenant de
comique triste et ahuri...
Le Gymnase demandait pour l'été
une pièce sans prétention qui sou-
lève un rire sans vulgarité !... La
voici !... ^ i
Maurice ROSTAND.
LE CARNET
DU SPECTATEUR
fb Aujourd'hui, à 9 heures, au
Conservatoire, suite des concours
de violon. Demain mercredi, à
13 h. 30, concours d'opéra-comique.
0 Cet après-midi, à 17 heures,
Pierre Mingand, parrain de la pis-
cine des Arts, l'inaugurera en y re-
cevant, entouré de ses amis du
spectacle et de radio, les grands
champions sportifs. La réunion sera
radiodiffusée par Radio-Paris.
0 Ce soir, à 20 heures, à la Co-
médie des Champs-Elysées, répéti-
tion générale d'Un homme qui re-
vient de loin, de René Aubert.
- » » Le théâtre de Lia Madeleine an-
nonce les six dernières représenta-
tions de N'écoutez pas, mesdames !
La pièce de M. Sacha Guitry, qui
vient d'être jouée à bureaux fermés
.'pendant deux moie, sera reprise en
septembre prochain.
0 L'Opéra annonce pour vendredi
prochain la première représentation
de Joan de Zarissa, ballet en qua-
tre tableaux de M. Werner Egk, qui
en dirigera l'exécution. M. Serge
Lifar, auteur de la chorégraphie, en
sera le principal interprète, avec, à
ses côtés, Mlles Dafflonval, Solange
Schwarz, Chauviré et M. Serge Pe-
retti. ' 0
lb M. Charles Isbecque a organisé
une quinzaine du music-hall belge
à Paris, qui aura lieu au music-
hall de l'Etoile, du samedi 11 au
23 juillet, sous le patronage de no-
tre confrère « Vedettes ».
9 A l'Odéon, le Temps est un
songe, de M. H.-R. Lenormand, sera
donné deux fois cette, semaine,
jeudi 9 en soirée, samedi 11 en soi-
rée, avec Germaine Dermoz et
Henri Rollan. On terminera par
Durandal, un acte de M. André Ran-
san.
% Samedi 11 juillet, à 15 h. 45,
le théâtre Montansier de Versail-
les, devenu, depuis quelque temps
un théâtre d'essai, présentera Cœurs
mousseline, opérette inédite en trois
actes, livret de Mme Blanc-Péridier,
musique d'Ernest Guillou.
SALLE PLEYEL - Dirn.12 juii.14 h. 30
j N Pour la première fois à Paris I
Ballets espagnols 1 ~
Il PALACIOS IIi
» ATHÉNÉÉ 8B»
DERNIÈRE I
à ce Théâtre 1
Le Dimanche 12. Soirée g
Comédie en 3 actes
YVONNE PRINTEMPS
PIERRE FRESNAY
et MARGUERITE DE VAL
REPRISE en SEPTEMBRE
I Casino de Paris
Après 300 représentations triomphales H
et uif succès sans précédent 3
7 DERNIERS JOURS DE I
MISTINGUETT I
dans la Super-revue B
TOUJOURS PARIS |
FLORENCE
SOUPERS-SPECTACLE 21h.30|
L 61. rue Blanche - Métro Blanche gH
■ TRI. 12-77
Wnrennn Ouvert toute la nuit
LIARM
^ 16 rue FontaineTRES GROS SUCCES
de la Revue
de LEARDY et VERLY
" SOIREE 20 h. DIMANCHE MATINEE
Au TH. des AMBASSADEURS, di-
rection Alice Cocéa : « ECHEC A
DON JUAN », de Claude-André Pu-
get, qui vient d'atteindre sa 250e re-
présentation, sera joué jusqu'à
jeudi prochain 9 juillet inclus avec
tous ses admirables interprètes.
Exceptionnellement, jeudi 9 juil-
let à 15 heures, matinée supplémen-
taire.
mamÊ OAUMOU'**"
Andréa LAMBERT, et Georges JAMIN
LA BEAUTE
DU DIABLE
SBHHB de Jacques DEVAL BÊBBBKBM
MICHODIERE
2* Année
1 H Y M £ NÉE- 1
de EDOUARD BOURDET
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L'ÉLYSÉEt -cI M ÉMA
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CÀ&MEO LA GRANDE VOIX DE
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.:, 1 . - r -, -. - «IrtpiL. à
CINÉMA DES CHAMPS-ÉLYSÉES
SIWA9 escale du désert
Reportage sensationnel sur les lieux mêmes de la campagne d'Egypte
L'ENFER BLANC
Le plus ;émouvant des films de montagne ——■
Programme
THEATRES
Ambassadeurs. 19 h. 30. Echec à Don Juan.
e Ambigu. 20 h. La pension Farge.
Apollo. 2Oh. Le Manage de Mue Beulemans.
Atelier. 20h. Sylvie et le fantôme.
Bouffes-Parisiens. 20h. Une jeune fille savait
Charles-de-Rochefort. 20h. La Tornade;
Châtelet. 19 h. 45. Valses de Vienne. -
Cité. 20 h. L'avare.
Com Oh.-Elys.Rép.gén.20h.Homme qui rev.loin
Daunou. 20 h. La beauté du diable.
Edouard-VII. 20 h. Jeunesse.
Gaîté-Lyrique. 20 h. Antonln de Marseille.
Grand-Guignol. 20h.30. L'horrible expérience.
Gymnase. 20 h. On demande.
Hébertot. 19h.45. Je vivrai un grand amour.
Humour. 20h.30. Fais-moi belle.
Madeleine. 20 h. N'écoutez pas. me--d«mes.
Marigny. 2Oh.15. La Folle Nuit.
Mathurins. 20h. Dieu est innocent.
Michel. 19h.30. Vlngt-cina ans de bonheur
Michodière. 20 h. Hyménée.
Mogador. 20h. La Veuve joyeuse.
Monceau. 20 h. C'était en juillet.
Noctzmbules. 20 h. Diable au cœur.
Palais-Royal. 20 h. En fermant les yeux.
Pigalle. 20 h. Jeanne avec tous,
Pt,e-St-Martîn. 20h 30 Contr. des wagons-lits
Théâtre Lancry. 20 h. La femme en chair.
Th. de Paris. 20h. Topaze.
MUSIC-HALLS
A.B.C. 15h.-20h. Django Rein tua rdt.
Alhambra. 15h.-20h.10. P. Larquey, Boueot.
Bobino. Clôture annuelle.
Casino de Paris. 20h. Mistinguett.
Concert-Mayol. 15.15-20h.15. Revue Nus 42.
Etoile, 15h.-20h. P. Azaïs. L. Dugard, Zoïga.
Européen. Clôture annuelle.
folies-Bergère. T.l.s.l9.45.Mat.dim.l5h. Revue
Lido. 20h. Diner-spectacle
Luna-Park. 14.30-20h.30. Attraetlons.
M jmi-Pinson. l6-2Qh. Music-hall. Entrée libre
Moulin de la Galêtte, Skating.
Optimistes. 15h.-20h.15. Paris fredonne. Rev.
Palace. 20 h. 30. Phi-Phi.
Tabarin. 20h.l5. Dans notre miroir.
CIRQUES
Hiver. Jeu.,Sam.l5-20h.01m.l4-17-20h. Bl.Nelg.
Médrano. Jeu..Sam. 15-20.30. Dlm.14.30-17-20.30 I
CHANSONNIERS
Cav.République.21h. Ph. Olive. Marcel Lucas.
Coucou. 20h.30. V'ià les « T ». Rev.-nouv.
D x-H. 21h. Dorin, Rigaux, Grello, Clary, Oléo. 1
Lune-Rousse. 21h. Martini. Gabaroche.
CABARETS
Armoriai (14.r.Magellan).Bar.The.a 22 n.Cao
Champo <51,r.d.Ec0l.).Quart.Lat.Ouv. tte la
Chantilly ( M.r.font&tne).20.45.Rpv. 23,cabaret
Ohé» Elle (18. r. Volneyj. Dîners, Cabaret.
Ch.Marc.Dleudonné (14 r.Marlgnaui.ELY.59-aï
Cben Suzy Soiidor (12 r.Ste-Anne). C;%barer
Eve q7. pl.Plgalle),20h. Eve.. Zazou, Zàzou.
Fémlna <167.r.MontiN.). 20h. Revue d'amour.
Florence (61 r.Blanchei.Dîners.Spectac. èOh.30
L'Ecrin (19. t. Joubert). Dîner-cabaret.
Z,e Nid (49. r Pontllleui. SkarJlnsky
MonicoI66.r.Plg-allel L)îneu. SVectacle. lOU.
Varadise (Ifi.r.Fontaine» TRT 0B-37.I.» Ptvue.
Sw les toits de Farts (SI.r.Leplc). Stelio.
CINEMAS
Actua-Nbrd-Actua. Choc en retour.
Agriculteurs,8,r,Athèn. Mere. Sclpion l'Afric&lz
Aubert-Palace. La Neige sur les pu.
Berthier (35, bd). Faisons un rêve.
Biarritz. Mademoiselle Swing..
Brunin (l33.bd Dider.). La Fille du Corsaire
Caméo. Légitime défense.
César. Vie privée.
Cinémonde (4.Ch.-Antin).La loi du printemps
C aru s- s !s. Le Roi.
Ciné BOnaparte. Vie privée.
Ciné-Opéra. Vie privée.
Cinéphone-Elysées. Loi du Printemps.
Viné st-Lazare. Jenny, jeune p-rot'.
Cinex (2,bd Strasb. ). Les Mutinés de i'Elsen
Cinéphone Ch.-Elysées. La loi du printemps,
Clichy-Palace (17p). Trafic au large.
Colisee. Le Journal tombe & 5 heures.
Elysées-Ciné (65.Ch.-El.U.e Prince charmant
Ermitage. Forte tête.
Exelmans. La Glu.
Gaumont-Palao . L'Homme du NIger.
Helder. Forte tête.
Impérial. S. O. S. 103.
Le César. Péril juif. i
Le Balzac. La Neige sur les pas.
Le Français. Mademoiselle Swing.
Le Lafayette. Sur le plancher des vaChes.
Les Portiques. La Femme que j'al le plus, alm,
La Royale. L'Epreuve du temps.
Ia Pagode. Premier re-ndez-vour.
Le' Triomphe. Le Rayon d'acier.
Lord Byron. S. O. S. 103.
Madeleine. Piste du Nord.
Marbeuf. L'Amant de Bornéo.
Marivaux. L'Amant de Bornéo.
Max-Linder, L'Ange gardien.
Moulin-Rouge. La Danse av. l'Empereur. Att,
Normandie. Tourbillon express. Att.
Olymp a. Les Inconnus dans l'a maison. Att
Panthéon. La Maison des 7 jeunes filles.
Perelre-Palace. Les Frontalier&.
Régant. Sclplon l'Africain.
St-Lambert (6.r.Peclet). Marlua.
Scala. L'Empreinte du dieu.
Vivienne. Jenny Llnd.
IMPHlM-KKllli c FAJilS-SOIK ;
37. rue, du Louvre PARIS (2e.
Le gérant : H. MALET.
AUTORISATION P 501
~ -- '
S -
LA PEINTURE
A PARIS
Au musée Galliera, le préfet de la
Seine vient d'inauguxer une exPosition
ayant comme titre : Paris et l'Ile-de-
France.
Parmi les vues de la grande ville et
de ses environs ressortent une scintil-
lante « Nuit » de Marquet, de pittores-
ques « Halles » signées Montezin ; une
mélancolique « Neige à Montmartre »
d'Utrillo ; un superbe « Pont Neuf »
d'Othon Friesz et un « Pont Saint-Mi-
chel » solidement bronzé par Marcel
Parturier ; un banlieusard « Jardinet »
de Brianchon ? un « Fiacre à la Concor-
de » plein d'actualité, par Yves Braver;
un panoramique « Longchamp » d'Adrion,
un « Saint-Etienne-du-Mont » par René
Renaud et, occupant un panneau cen-
tral, un vivant ensemble faubourien de
Femand Herbo.
A la galerie Poyet est accrochée une
suite de toiles récentes dues au pinceau
sombre et choisi de Fautrier. Ce peintre
dont l'originalité reste indiscutable, nous
donne, avec ses motifs difficilement li-
sibles, d'excellents prétextes à décora-
tion qui, reproduits par exemple en ta-
pisserie ou sur des carreaux de faience,
gagneraient encore en imprévu et en
préciosité.
La place nous manque pour parler
longuement de deux petits Salons : ce-
lui, à la galerie Royale, des femmes
peilitres, présidé par Mme DebiUemont-
Chardon et où ressortent les poèmes en
couleur de Marie-Kate, les illustrations
et les petits cartons pour tissus de Jac-
queline Durand et un harmonieux « Bou-
quet » d'Armille Lemarle ; puis le Salon
des Populistes, à la galerie La Boétie,
où, autour des vivants envois de Tru-
chet, règne surtout la bonne intention
d'un émouvant et sain réalisme, avec,
çà et là, des réussites, entre autres
dttthier, d'Estival et de Marthe Wilhelm.
VANDERPYL.
AU JARDIN DES PLANTES PÉDESTRES
femmes, hommes
et semelles de bois
Sans doute avez-vous remarqué le
nombre de femme qui portent d-es
chaussures « de vente libre ». Pres-
que toutes. Alors que la plupart des
hommes promènent encore des « go-
dillots » de cuir, plus ou moins fa-
tigués.
Or, les femmes ont toujours pos-
sédé, par tradition et goût de la va-
riété, une plus riche collection de
souliers que leurs' partenaires. Elloes
devraient donc vivre sur leur ré-
serve. C'e&t l'inverse qui se passe.
Comment expliquer cette appa-
rente anomalie ?
— Assez simple, nous répond un
bottier. La chaussure féminine a
toujours moins offert de résistance,
de pttr sa conformation, quæ celle
de l'homme. D'autant que nos com-
pagnes préféraient à peu près régu-
lièrement le joli au robuste.
L'homme au contraire,' s'inquiétait
d'abord de la solidité. Toute une
psychologie, insinuerait quelque mi.
sogyne.
— Est-ce bien la seule raison 1
— Je ne crois pas. La femme,
même si elle détient encore quel-
ques semelles de cuir, les réserve
d'instinct pOUr l'hiver. Elle ne sem-
ble pas fâchée, d'ailleurs, de riva-
liser de pitoresque dans le domaine
bois, toile cirée, tafia, tresses, avec
ses bonnes aintes.
» L'homme s'accommode assez mal
de la semelle rigide en bois. En
raison même de la structure plus
assise, moins souple de sa plante
pédestre. D'où les semelles dites
« articulées » qui leur sont plus spé-
cialement réservées. Mais ils ne s'en
montrent guère friands. Peut-être
parce qu'elles se révèlent à l'usage
moins « costauds Db que les autres.
» Cette plante, vÓyelt-vous, con-
clut sans humour notre spé-
cialiste c'est un cercle -vicieux. »
Louis BRUNET.
M. Béraud remporte
le grand prix d'architecture
Hier, prix de Rome d'architecture.
Trois logistes qui n'avaient jamais
concouru ont, .cette année, remporté
la victoire dans une épreuve dont le
sujet assez austère en vérité était
le suivant : « Un muséE\ de la civi-
lisation chrétienne. »
Ces trois logistes sont M. Béraud,
né le 19 décembre 1912, à La Ro-
chelle, lauréat du grand prix ;
M. Devilliers, né le 14 décem-
bre 1913, à Paris, qui a remporté le
premier second grand prix ; enfin
M. Paul-Charles Hindré, né le
2 mars 1911", à Rennes, titulaire du
diplôme d'architecte avec la men-
tion « bien », le 17 février dernier,
dont le deuxième, second grand prix
est venu couronner le travail.
Le rêve est-il une prescience
de la réalité ?
N'avez-vous jamais éprouvé ce sentiment J
qu'un être nouveau, un paysage nouveau j
pour vous ne vous étaient pas complètement )
inconnus... Un souvenir se précise dans votre
mémoire : vous en aviez rêvé. Le rêve peut- (
Il devenir une réalité ? Et comment nous J
comporterions-nous si nos rêves se réali- j
saient ? Quel problème... |
C'est celui qu'a magistralement traité, avecj
une fantaisie Invraisemblable. Marcel L'HER- !
BIER, dans « LA NUIT FANTASTIQUE », »
interprétée par : Fernand GRAVEY, Miche-j
line PRESLE, Saturnin FABRE. qui passera j
au Colisée à partir de vendredi prochain. »
Le Comité d'unité des organisations profes-
slonnellea de V.R.P. tiendra aujourd'hui un
congrès des représentants en chauhaures. De-
main, à 15 heures. 10, rue de Lancry, une
grande réunion aura lieu à laquelle sont con-
viés tous les représentants de cette branche
et au cours de laquelle les délégués du Comité
d'unité rendront compte des travaux du con-
grès.
Revue des journaux
L'union par la terre
La défaite supprime les différen-
ces et nivelle les antagonismes,
lisons-nous sous la plume de Geor-
ges Suarez, d'AUJOURD'HUI. Il ne
s'agit pas de s'interroger sur ses
sentiments ou ses préférences. Il
s'agit de sauver le pays en le fai- i
sant vivre. Les ouvriers et les pay-
sans, unis, seuls le peuvent.
C'est d'une arfaite solidarité en-
tre la ville et la campagne que
naîtra la parfaite union des Fran-
çais, écrit LE CRI DU PEUPLE.
PARIS-SOIR fait appel à toutes
les bonnes volontés :
Au labeur du paysannat français ;
doit s'associer un effort de toutes
les bonnes volontés.
Le parti unique
A Z'CEUVRE, Marcel Déat expose
les principes directeurs du parti
unique qu'il préconise :
Les intérêts devront toujours être
arbitrés par l'Etat, ra.menés par lui
à la ligne de l'intérêt commun. Et
les classes devront être dissoutes,
et intégrées dans la communauté.
Car, insiste Marcel Déat, le parti
unique, tel que nous le concevons,
ne saurait être un groupement de
classe. Il appelle au..- contraire la
rencontre et la fusion de tous les
éléments les plus divers, les plus
opposés d'apparence.
Pierre Laval, véritable socialiste
Le correspondant à Vichy de la
PARISER ZEITUNG juge en ter-
mes élogieux l'activité du président
Laval :
M. Laval est un véritable 'socia-
liste dans le sens moderne du mot.
L'appel qu'il a adressé il y a quel-
ques jours est une invitation à la
mise en œuvre d'un socialisme pra-
tique, à la réalisation effective de;
la notion de communauté nationale.
SPORTS
Le secret de jouvence
Boxer à trente-trois ans est bien. Rester
un champions à cet âge est mieux. C'est le
cas de Gustave Roth, le beau boxeur belge
qui, dix reprises durant, a donné à notre
champion (?) Oscar Menozzi la plus pénible
leçon de y carrière.
Durer est le grand problème qui se pose à
toutes les vedettes, principalement les ve-
dettes sportives. De l'avis de Roth lui-même,
c'est pourtant un problème facile à résoudre.
Et, sur ce ton calme dont il ne se départit
Jamais, ce charmant athlète qui fait honneur
à la boxe par sa parfaite éducation, nous
révéla le secret de Faaurvence.
— S'entrainer régulièrement, mmer une vie
| calme et saine. voilà tout le secret. Je n'ex-
plique que par une vie désordonnée le déclin
d'un champion au cap de la trentaine. Sans
doute ce champion a-t-Il des excuses après de
longues années de prlvations. Souvent aussi il
est blasé Il n'a plus la même volonté et,
1 naturellement, son entraînement s'en ressent.
Enfin chez les boxeurs, U 'faut également
tenir compte de la qualité technique de
l'homme. Un scientifique qui sait bloquer et
éviter les coups dure évidemment plus long-
temps qu'un « bagarreur ».
Retenons l'explication de Roth, qui Illustre
sa thèse en étant champion de Belgique de
deux catégories, père de famille modèle et
propriétaire d'affaires brillantes. Voilà un bel
exemple de professionnel dont on voudrait voir
tous les jeunes s'Inspirer, tous les Jeunes et
surtout ce brillant petit champion de chez
nous qui donne l'impression de commencer à
(Tâcher dans un milieu d'admirateurs trop
1 libertins et... assoiffés la brillante carrière
jui s'ouvre devant lui
André GIGNOUX.
LOTERIE NATIONALE
Le Pré-tirage de la Santé Publi- :
que aura lieu jeudi soir prochain
9 juillet au Palace.
Le comité directeur
de la Légion tricolore
est rentré à Paris
MM. Jacques Doriot, chef du
P.P.F., Darnand, représentant la.
« Légion tricolore », Costantini, de ,
la Ligue française, et Montagnon,
du R.N.P., sont arrivés à la gare
de l'Est, rentrant d'un voyage au
cours duquel ils ont rendu visite au
ca.mp d'entraînement de la « Lé-
gion tricolore ».
LA JOURNÉE
17 h. — 17, rue de Sèvres : Yves
Gandon et son œuvre.
18 h. 30. — La Flamme sera ravivée
par les A. C. résidant hors de
France.
30 h. — Salle Gaveau : festival
Schumann-Schubert.
20 h. — Théâtre des Champs-Ely-
sées : générale de « Un homme
qui revient de loin ».
Savoir vivre
HIER AUX HALLES
Les apports de légumes-fruits se
sont élevés hier au pavillon à 296.000
kilos Ils comprenaient 99 tonnes de
pêches, 17 tonnes d'abricots. 11 ton-
nes de tomates, 10 tonnes de prunes,
plus 14 tonnes de prunes et 12 ton-
nes de tomates d'Algérie ; pour les
légumes, 29 tonnes d'artichauts et
87 tonnes de haricots, 17 tonnes de
salades, 10 tonnes de pommes de
terre pour les plus grosses quantités.
Presque pas de volailles : 488 kilos.
En œufs on relevait 40.000 kilos ;
en beurres, 11-000 kilos ; en froma-
ges à pâte molle, 26-500 kilos et en
fromages à pâte sèche 1.105 kilos.
Le tonnage au pavillon du poisson
était de 70.000 kilos pour la marée
et de 2.000 kilos pour les coquillages.
La répartition de la viande
et du poisson
La première répartition de viande
de la semaine a été limitéè à 40 ton-
nes environ. Aujourd'hui seront ap-
provisionnés, aux Halles, les XIe et
XVIIe arrondissements.
En poisson de mer, Paris a été
assez maJ. partagé au cours des deux
derniers marchés. Dimanche, trois
arrondissements ont eu leur tour, les
XIH', XIV. et XV'; lundi, seul, le
XVIe a pu passer. Le mauvais temps
d'hier a gêné les expéditions et, vrai-
semblablement, on s'en ressentira en-
core mercredi. Aujourd'hui le pavil-
lon effectue sa clôture hebdoma-
daire.
Modification des numéros
des tickets de viande
L'arrêté du 4 juillet indiquant les
tickets de viande utilisables cette
semaine est modifié de la façon sui-
vante : le ticket 5 est valorisé à la
place du ticket 6. Les tickets utili-
sables portent donc les numéros 3,
2 kilos de pommes de terre
avec le ticket 35
A partir d'aujourd'hui et au fur
et à mesure des arrivages, chaque
consommateur pourra recevoir, en
échange du ticket $5 de sa feuille
de pommes de terre, 2 kilos de pom-
mes de terre nouvelles chez le four-
nisseur auquel il aura remis le tic-
ket « Inscription pommes de terre
Juin 1942 ». Le prix, pour cette dis-
tribution. est fixé à 4,30 le kilo.
La validité du ticket 33 expirera
le 10 juillet au soir.
Inscrivez-vous
pour les pommes de terre
avant le 18 juillet
Pour pouvoir bénéficier d'autres
distributions de pommes de terre,
les consommateurs doivent déposer
du 8 au 17 juillet inclus, chez un
commerçant de leur choix, le ticket
« inscription pommes de terre août
1M2 ».
La baisse des légumes
est annulée
Un arrêté que nous avions ana-
lysé hier en indiquant les baisses
qu'il imposait aux prix de certains
légumes a paru Inopportun au syn-
dicat des maraîchers de la région
parisienne comme risquant d'aggra.
ver la raréfaction des envois sur
Paris. Après une Intervention au-
près de M. Le Roy-Ladurie, minis-
tre de l'Agriculture et du Ravitail-
~ lement, 11 a obtenu que cette me-
sure soit rapportée.
Le cours des légumes en vigueur
reste donc celui que l'on pratiquait
la semaine dernière, sauf pour les
carottes et navets qui ne subissent
qu'une légère baisse.
Les cartes de lait concentré
On n'a pas retenu le projet de ré-
server la consommation du lait con-
centré aux enfants de moins de six
mois.
Les cartes de lait concentré sont
donc, comme par le passé, délivrées
directement par les mairies sur pré-
sentation d un certificat médical
lorsqu'il s'agit d'enfants de moins
d'un an et après vérification par le
service médical de la préfecture de
la Seine pour les enfants d'un an
à dix-huit mois.
La carte de grossesse
entre en vigueur
La carte de grossesse, dont nos
lecteurs ont pu suivre l'enfantement,
vient d'être créée. Elle est destinée,
on le sait, à éviter aux bénéficiai-
res les présentations périodiques de
certificats médicaux.
Dë plus, certains tickets de la
carte de grossesse seront valables
pour les assurances sociales.
La carte de grossesse ne confère
pas automatiquement le droit à une
prestation. La titulaire doit, comme
par le passé, faire une demande ex-
presse en vue de recevoir les titres
de rationnement qui peuvent lui
être consentis.
La carte de grossesse est obliga-
toirement délivrée par le maire du
lieu de résidence de toute femme
nouvellement reconnue enceinte :
1° Sur production d'un certificat
délivré par un médecin ou une sage-
femme avec signature certifiée par
le maire ou le commissaire de po-
lice ;
2° Sur présentation de la carte in-
dividuelle d'alimentation de l'inté-
ressée, également délivrée à toute
femme déjà reconnue enceinte, pour
laquelle l'accouchement était prévu
après le 1er juillet.
Dans ce dernier cas, la carte sera
amputée des coupons correspon-
dants aux attributions déjà effec-
tuées.
Le charbon pour la cuisine
Le coupon numéro 3 des nouvelles
cartes de charbon délivrées pour. les
besoins de la cuisine aux consom-
mateurs non abonnés au gaz (cartes
de catégorie 2 avec impression en
rouge) est mis en vigueur à partir
du lundi 13 juillet. Sa valeur est
de 50 kilos de charbon ou d'un hec-
tolitre de coke.
Les épingles sont augmentées
de 27 à 53 pour 100
Les fabricants d'épingles sont au-
torisés à appliquer les majorations
suivantes à leurs prix de vente au
ler septembre 1939 : épingles de sû-
reté, 31 0/0; épingles à piquer, 27 0/0;
épingles à cheveux, 35 0/0; épingles
à tête, émail, 53 %. -
Restrictions de consommation
du courant électrique
La sécheresse anormale de l'hiver
a persisté au printemps et risque de
se poursuivre pendant tout l'été.l\lal-
gré la fonte des neiges, les rivières
sont déjà. au début de juillet, à un
niveau plus bas que celui générale-
ment atteint en septembre.
Le problème de la production
d'énergie hydraulique se pose donc,
en plein été, de façon aussi grave
que l'hiver sernier.et des restrictions
très dures s'imposent si l'on ne veut
pas réduire à néant les stocks de
charbon.
Une première décision, prise au dé-
but de juin, a imposé des restrictions
en haute tension qui se sont avérées
insuffisantes, et les pouvoirs publics
se sont vus contraints, par une nou-
velle décision, à porter, à partir du
Ie" juillet, ces restrictions sur la force
motrice haute et basse tension à un
taux aussi bas que celui imposé à
la fin de l'hiver dernier.
L'idée de Simone
Pour dégraisser une fourrure,
saupoudrez-la de son chaud et
frottea vigoureusement dans les
feux sens. Renouvelez le son
tant qu'il est imprégné de gras.
A la troisième opération votre
fourrure sera complètement dé-
araissée. .
LES BONS D'EPARGNE
sont à la portée de tous
ON Y SOUSCRIT
FACILEMENT
ON EST FACILEMENT
REMBOURSE
On peut prendre des Bons d'Epar-
gne n'importe quel jour de l'année.
On les obtient sans avoir à don-
ner même son nom.
On en trouve à partir de 1.000
francs.
On s'en procure aux guichets de
toutes les caisses publiques, dans
les banques, dans les Caisses
d'Epargne et chez les notaires.
On peut les faire escompter ou
les faire accepter en garantie
d'avance comme les Bons du Trésor.
On peut au surplus se les faire
rembourser par anticipation dans de
nombreuses circonstances de la vie
familiale ou professionnelle — ma-
riage, naissance, succession ; achat
d'un bien rural ; installation dans
une entreprise agricole ou artisa-
nale ; calamité agricole — en pré-
sentant des justifications faciles à
établir.
Rappelons que les Bons d'Epar-
gne à quatre ans rapportent un in-
térêt annuel de 3 pour cent. Deux
années d'intérêt sont payées d'avan-
ce. L'acquéreur d'un Bon de 1.000
francs reçoit ainsi 60 francs d'inté-
rêt le jour même de la souscription.
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Yves R0UE.6l.Bi Malesherbes.PARIS.(stAugustin
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Paris-Midi-courses
CALENDRIER
JUILLET
9 Jeudi ....... Le Tremblay (Prix
La. Flèche)
10 Vendredi ... Maisons-Lajfitte
11 Samedi ..... Vincennes (Ccitér.
des 4 Ans)
12 Dimanche .. Lon.gchamp (Px Ed-
gar Gillois)
13 Lundi Auteuil (P.du Méd.)
14 Mardi ....../ Longchamp (P. des
Maréchaux) 1
COURSES DE LEVRIERS
Aujourd'hui à Courbevoie
lro course i MUSETTE, Sonate. «
2° course : CESAR, Old Son.
3a course : MARAUTXEUR, Pastille.
411 course : CLAMEUR, Kali.
'51 course : RAPIN Arabie.
6° course : nOL..'\{AN. Mixture.
70 course : MOUETTE, Sancho.
se course : CREA1\( SODA, Crésus.
, 9° course : SARMENT, Myrrhe..
Demain à Courbevoie
1" course ; BEATRICE, Bergère.
2- coursé : RENIFLEUR, Cotnpa.gnon,
31 course : FETICHE, Marotte.
4e course : BALLADE, Cupidon.
5« course : CAID, Kerlo.
6" course : LASSO, Side Car.
7" course : BINIOU, Myrtille.
8e course : MINARET. Tamise. -
9e course : HASARD, Duvet.
RADIODIFFUSION DE PARIS
Mardi 7 juillet
12 h. Déjeuner-concert. — 13 h. Informa-
tions. — 13 h. 15. Suite du déjeuner-concert.
— 14 h. Informations. — 14 h. 15. Le fer-
mier à l'écoute. — 14 h. 30. Elçna Glazou-
now — 14 h. 45. Suzanne Jugol. — 15 h.
Le Radio-Journal de Paris, — 15 h 15. La
demi-heure de la valsé. — 16 h. 15. Cha-
cun son tour. — 17 h. « Nos amis les
bêtes ». — 17 h. 15. Michel Ramos. —
1T' h 30. André Balbon. — 17 h. 45. Les
actualités. — 18 h. Quatuor Argeo Andolfi.
— 18 h. 30. Tribune politique et militaire.
— 19 h. 15. A travers la presse et la radio
de France. — 19 h. 30. L'accordéoniste De-
prince. — 19 h. 45. André Ekyan et son
swingtette. — 20 h. Informations. — 20 h. 15,
« Ah ! la belle époque ! ». — 21 h. Geor-
gius. — 21 h. 15. Ceux du Stalag. —
21 h. 30. La France coloniale. — 21 h. 45.
Domi Spada. — 22 h. Informations. —
22 h 15. Association des concerts Lamoureux.
— 29 h. Jeanne Branni. - 23 h. 15. Pierre
Fournier et Jean Doyen. - 23 h. 45. Tommy
Desserre. — 24 h Informations. — 0 h. 15.
Cnncprt de nul*.
0 Ce mardi 7 juillet, à 20 h. 30, sur
l'antenne de Radio-Paris, M. Pinot
secrétaire général au Reclass&ment
des prisonniers de guerre, lancera
un appel en faveur de la relève des
prisonniers par leurs camarades ou-
vriers.
LES COLIS ENCOMBRANTS
Ne pourrait-on, dans le métro,
grouper dans un seul compa.rtim&nt
les porteurs de colis encombrants..
ou simplement malodorants ?
Cette mesure s'appliquerait utile-
ment sur la ligne Porte d'Orléans-
Cignancourt, qui dessert à la fois les
Halles et les gares Montparnasse,
de l'Est et du Nord.
SACHEZ QUE...
Dans le département de la Seine,
les salaires annuels pour 1942 dè
l'ouvrier agricole et de la. servante
de ferme, logés et nourris, sont fixés
respectivement à 7.000 et 4.000 fr.
PETITES NOUVELLES
9 A l'issue du Prix de Saint-Cloud,
M. Ph. Gund a fait part de son in-
tention de faire disputer le Prix de
l'Arc de Triomphe à son cra.ck Le
Pacha. ,
0 En couvrant les 2.500 mètres du
parcours du Grand Prix de Saint- '
Oloud en 2'sg"%/lOO, Djebel a, établi
le record sur la distance pour l'hip-
podrome de Longchamp.
p % Jeudi, au Trembla-y. les bpéra-
tions commenceront à i4 h. au lieu
de 14 h. 15.
• Les entraîneurs ayant des Che-
vaux engagés dans le Prix Edgard
Gillois pourront leur donner un ga-
lOtp sur la piste droite de l'hippodro-
me de MaIsons-Laffitte, le jeudi 9
juillet, de 7 h. 30 à 9 h. 30.
Chaque gâlop ne pourra compren-
dre plus de deux chevaux apparte- .
nant au même propriétaire ou à la :
même écurie.
# Les tickets du Pari mutuel im-
payés hier peuvent être présen-
tés à la Société d'Encouragement,
9 bis. rue du Cirque, les 7, 8, 9, 10, 11
et 13 juillet, de 10 heures à midi et
de 14 à 17 heures ; à Longèhamp,
• le 12 juillet.
MOTS CROISÉS
PROBLEME N° 391
; HORIZONTALEMENT : I. It mourut en
disant qu'il laissait deux filles immorttttet.
— II. Redingotes pour soldats. Nom de cer-
tains officiera turcs — III Plaisanterez Fit
fausse route. — IV. Phonétiquement p&nom.
Vaste étendue, — V. Mots formés par la
. transposition des lettres d'au tres mots. —
VI. Deux lettres de Lutèce. Dont les ct/u.
■ leurs sont ternes (ptur.). — VII. Cri de
; fatigue. Demeurer. — VIII. Nus Saison. —
, IX. Rivière d'Allemagne. Enlevas. - X. Du
, nom d'un port du Mexique. Font feu. -
XI. Initiales de point* cardîntux. Refait
chez soi.
VERTICALEMENT : 1. Phonétiquement t
. expérience. Dont la santé est précaire (fém.).
— 2. Digressions. — 3. Pomtne rubiconde,
Chef d'oeuvre de Molière. — 4. Tancera. —
5, Chanté pour congédier un pieux audi-
toire. Initiales d'un célèbree personnage 4.
l'Auberge des Adrets. — 6. Partie saillante
r du visage. Escarpée. — 7 Constituent le
squelette. Troublées. Dans Libourné. — 8.
' P."sessif. D'un célèbre vers d'Horace évo-
quant un langage harmonleux. 9. (Jélè-
bre philologue et lexicographe français
(1846-1888). — 10. Appareils de gymnase.
Grande pièce d'eau — 11. Rivière de Prusse.
1 Tragédie d'Euripide.
Solution du problème n° 390
HORIZONTALEMENT. — l, Dauphiaelle.
— Il. Ur. Lin. Purs. — III. Brioche. —
IV, la. Es. Ego. — V. Tintèret. RR. — VI.
As. Ove. Api. — V!! Toscan. Lola. —
VIII. In. Rituelle. — IX. FN. AR. 1er. —
X. Alterner. — XI. Attesterais.
VERTICALEMENT. — 1. Dubitatif. — 2.
Arraisonnât. - 3. LT, — 4. Ploutocrate. —
5. Hic. Ovaires. — 6. Inhérent. RT. — 7.
Ase. Urne. — 8. Epi. Talé. ER. — 9. Lune.
Polira. - 10. LR. Grille. — 11. Essor, Aérès.
LE NOUVEAU TABLEAU DE LOTS
DE LA LOTERIE NATIONALE
La Loterie Nationale offre sans
arrêt à ses milliers de fidèles des
améliorations appréciées : la créa-
tion des deux séries A et B est la
dernière.
A partir de l'actuelle tranche qui
sera tirée le 16 juillet, un nouveau
tableau des lots entre en vigueur.
1° - DES LOTS DE 1.000 Fr. SE-
RONT ATTRIBUÉS, DANS
LA SÉRIE B, A TOUS LES
BILLETS DONT LES NUMÉ-
ROS SE TERMINERONT PAR ~
LES DEUX CHIFFRES QUE
, LE SORT DÉSIGNERA. (C«
lots seront de 500 Fr. dans la.
série A).
2° - UN LOT DE 220 Fr. EST
CRÉÉ POUR LES DEUX $E-
RIES ET TIRE A 1 CHIFFRE
SEULEMENT.
Leg chances de gagner sont donc
multipliées encore. Tout le monde
a déjà eu deux chiffrés exacts dans
un tirage de la. Loterie, et tout le
monde peut ainsi apprécier l'éèpoir
de gagner mille francs.
D'autre part l'acheteur d'un car-
net de dixièmes « panaché », c'est-
à-dire d'un carnet contenant 10
finales différentes, est maintenant
assuré de gagner :
d'abord 11 francs (dixième de lot
tiré à un chiffre) ;
puis 22 francs (dixième de lot tir6
à un chiffre).
Au total, 33 francs lui seront
remboursés automatiquement. Et
son carnet, qui ne lui coûtera plus
que 77 francs, lui laissera
chances de participer à tous les lots,
dont le nouveau lot de 1.000 francs
tiré à deux chiffres — sans oublier
le gros lot (5 millions dans la série
A, 1 million dans la série B).
Il va sans dire que, si l'acheteur
prend un carnet de dixièmes com-
plets (séries A et B), il gagne
mathématiquement 66 francs et il
court sa chance sur la. totalité des
96 millions de lots.
/ —
Le 5 JUILLET lire dans
NÇTVI1
JE VIS AU MAROC
par .Odette PANNETIER
L'ENFER,
DE SÊBAST0P0L
SACHA GUITRY
~ vu et entendu par Maryse Cholsy
16 pages : 3 francs
ESSAYEZ
CETTE NOUVELLE
RECETTE
de Beauté
S m Unprécieux
p——-> extrait de
cellules cu-
/-&nwSp tànées - dé-
i M ïïS couvert par
\ V J '/) okolo ":::.::' un célèbre
~ / Spécialiste-
7 \ie " Biocel "
"2_ ' 'O J \ V /est mainte-
^"2 . —\ J nant conte-
2 nu dans la
Super-(;rètue Tokalon. Employez-la
chaque soir - et réveillez-vous plus
rune chaque matin avec une peau
fraîche, claire et douce comme du
velours. Des résultats ; satisfaisants
sont garantis sinon le prix d'achat
est remboursé.
NOUVE,4U
LES
GI LLETTE
BLEUE
PAS DE BELLE
COIFFURE
SANS SAINE
CHEVELURE 1
1(apèe 1 c4eepedee
SHAMPOOING
Feuilleton de Paris-Midi N° 8
Le Cri dans le Village
ROMAN PAR DOUGLAS-D'ESTRAC
tUMSUJM-.tiJ
Dans 14n , village 4e Bretagne, où
Monique Ohantavoine et son fian-
cé, Philippe Arnois, sont en vil-
lêgîature, plane le mystère. Un
grand cri s'est élevé de la lande
voi8ine, et l'on y trouve te peintre
Dalcourt mort le visage portant
des marques de griffes.
.
UN souffle réside en nous; que
la mort emportera sur le chemin
ailé du ciel, ou jettera rampant dans
la nuit opaque de l'enfer...
» ... Sachons, mes frères, le dé-
couvrir, en exalter la puissance sur
ce misérable corps que le Très Haut
nous a confié, comme un simple ins-
trument, pour l'amélioration de no-
tre esprit et son propre triomphe. »
Un silence suivit les dernières pa.-
roles de l'abbé.
Un goéland traversa la baie en
lançant un cri aigu. La mer clapo-
tait avec hypocrisie autour des ba-
teaux et, vers l'horizon, l'immensité
bleue somnolait, indifférente.
Les sons de l'harmonium s'élevè-
rent, tremblants sous une main
émue. Et la voix de Pierre éclata,
chantant les louanges du Seigneur.
Depuis peu, Monique avait décou-
vert en le jeune pêcheur un ténor
aux modulations frustes, mais d'un,
timbre juste. De même qu'elle avait
entrepris, à. l'instigation de la veuve
Le Gouel, de tenir l'harmonium pen-
dant l'office, elle enseignait au fiancé
de Lizfk le maniement de sa voix.
Là-haut, à son poste d'observation,
Clément remarqua : ■
— La mer baisse rudement vite au-
jourd'hui.
— L'équinoxe est en chemin, dit
i François G-allen.
— Regarde la. crique. A voir des-
[ cendre l'eau, je parie que l'entrée
du souterrain qui court sous tout le
pays sera bientôt à découvert.
— C'est pas tous les jours que ça
arrive.
— Je vas pagayer par là.. ce soir.
Je parie qu'il y aura de vieilles bou-
teilles de fine à moitié coulées dans
les flaques d'eau.
— On en trouverait peut-être des
barriques si on pouvait y entrer du
village, mais où se trouve la porte ?...
On_ ne sait plus. Et par la crique,
c'est dangereux.
— T'en fais pas. La porte est chez
quelqu'un qui le découvrira quelque
jour. Ça tracasse assez les gens. Et
tu verras que ce sera un étranger.
Ce sont tous des malins qui reniflent
par ci par là, vous balancent leurs
pendules sur les écoutilles... Tiens,
le Dalcourt, en v'là un qui' connais-
sait le pays dans les coins et toutes
ses histoires, depuis le temps qu'il
y venait. Il savait qu'au flanc de
la falaise — comme sur la lande —
aboutissent les anciens couloirs des
contrebandiers...
Clément baissa la voix.
— ... Et qu'on retrouve parfois des
caisses pleines d'or, de joaillerie, re-
cueillies au temps jadis, les nuits de
tempête, quand les navires faisaient
naufrage.
— Clément... pourquoi l'a-t-on as-
sassiné ?
— Benêt ! :q n'était pas seul à
chercher peut-être. Les journalistes,
ça met son nez partout et connaît,
tout. Et les jeunes d'aujourd'hui
sont pas commodes, ils ne partagent
point.
1 (wl suivre). '
Subtilité
Un mot dè Léon Daudet, qui
en laisse une truculente antholo-
gie.
On parlait Juifs :
— Moi, antisémite ? s'écria
l'auteur des Morticoles. Jamais
de la vie ! Je ne peux pas
sentir les « youpins », voilà
tout...
Escale à Port-Saïd
Le voyageur qui, après son
embarque ment à Marseille, des-
cendait pour la première fois
en escale à Port-Saïd ne se sen-
tait nullement dépaysé : devant
les magasins aux enseignes fran-
çaises, les librairies exposaient
des livres de chez nous, et les
cinémas passant des films par-
lants français, il pouvait médi-
ter sur la persévérance d'un
peuple soumis à la domina-
tion anglaise, mais gardant ses
préférences à notre culture.
SNOBISME
— Ma parole 1 C'est votre petit
Léon qui se balance à mon lus-
tre !
— OU4 1 Croyez-vous t Ce qu'il
peut être swing 1
LES SPECTACLES
Au Gymnase : « ON DEMANDE »
« On demande !... » Odette Che-
nevière est une jeune veuve dont
le mari fabriquait des porte-plume.
L'associé de son mari étant atteint
d'un léger gâtisme, elle cherche un
autre directeur prévu par le testa-
ment et elle a mis une annonce
dans le journal. C'est un amoureux
qui se présente, Pierre Palatte. Il
l'a vue dans le métro et l'aime éper-
dument. Il se fera ^passer pour
l'homme d'affaires qu'elle réclame.
Il aura les cheveux collés et des
lunettes d'écaillé et travaillera toute
la journée en face de M. Lepetit.
pas. Il faut toujours être cedui
qu'une femme demande : mais tout
se révélera par l'enquête d'un comp-
table... Pierre va être congédié. Mme
Ohenevière en le revoyant lui mon-
tre quel piètre aventurier il s'est
révélé. Si l'on veut en être un, du
moins qu'on en soit un grand ! ...
En une minute Pierre deviendra ce
grand aventurier : il barricadera
la porte, la menacera de son amour,
puis en grand seigneur, la délivrera
en 1 assurant de sa prochaine visite.
Odette a presque peur mais elle le
défiera : elle part justement à la
campagne, sa propriété est gardée
par deux molosses, le fusil du garde
tire avec précision... Qu'il vienne,
s'il l'ose ! Elle est sûre qu'il ne
viendra pas, mais, quand arrive
l'heure du rendez-vous, elle fait en-
fermer les molosses et dormir le
garde. Pierre viendrait, après mille
-péripéties, finira par rester car,
comme la jeune veuve de La Fon-
taine, ce n'était ni un associé ni
un aventurier qu'Odette demandait :
c'était l'amour !
Sous une apparence de vaudeville
d'été, il y a un véritable don comi-
âue dans cette comédie de Michel
Dulud, dont une pièce nous avait
déjà révélé les qualités scéniques :
le dialogue a des trouvailles et tou-
jours de la tenue ; une cocasserie
naturelle anime ces quatre tableaux;
Michel Dulud pourrait très bien
faire une brillante carrière. Qu'il
consente à travailler, à ne pas trop
reprendre les sentiers battus, à ne
pas trop accepter les conventions ; il
a ce don qu'au théâtre aucun autre
ne remplace : le don du théâtre.
Suzet Mais est eile-même, char-
mante et irritante ; elle exprimé
avec une intelligence suraiguë les
moindres nuances de son rôle. Quelle!
grande petite comédienne ^ Mme
Louvain a un énorme naturel qui i
fait penser à Jeanne Cheirel. dont!
la place est restée vide au théâtre.
Mlle Marc-Hély joue avec gentillesse!
la petite maîtresse délaissée. Mlle
Celdac est une soubrette dont les
vaudevilles ne peuvent se passer ;
Maxime Fabert, extraordinaire fan-
taisiste, garde dans ses loufoque-
ries un souci remarquable de vérité.
Christian Gérard est, avec beaucoup
de désinvolture, le personnage mul-
tiple du séducteur et il sait, quand
il le faut, exprimer une juste émo-
tion ; et un nouveau venu, Pierre
Destai1)es, dans un rôle d'ami à tout
faire, montre un don surprenant de
comique triste et ahuri...
Le Gymnase demandait pour l'été
une pièce sans prétention qui sou-
lève un rire sans vulgarité !... La
voici !... ^ i
Maurice ROSTAND.
LE CARNET
DU SPECTATEUR
fb Aujourd'hui, à 9 heures, au
Conservatoire, suite des concours
de violon. Demain mercredi, à
13 h. 30, concours d'opéra-comique.
0 Cet après-midi, à 17 heures,
Pierre Mingand, parrain de la pis-
cine des Arts, l'inaugurera en y re-
cevant, entouré de ses amis du
spectacle et de radio, les grands
champions sportifs. La réunion sera
radiodiffusée par Radio-Paris.
0 Ce soir, à 20 heures, à la Co-
médie des Champs-Elysées, répéti-
tion générale d'Un homme qui re-
vient de loin, de René Aubert.
- » » Le théâtre de Lia Madeleine an-
nonce les six dernières représenta-
tions de N'écoutez pas, mesdames !
La pièce de M. Sacha Guitry, qui
vient d'être jouée à bureaux fermés
.'pendant deux moie, sera reprise en
septembre prochain.
0 L'Opéra annonce pour vendredi
prochain la première représentation
de Joan de Zarissa, ballet en qua-
tre tableaux de M. Werner Egk, qui
en dirigera l'exécution. M. Serge
Lifar, auteur de la chorégraphie, en
sera le principal interprète, avec, à
ses côtés, Mlles Dafflonval, Solange
Schwarz, Chauviré et M. Serge Pe-
retti. ' 0
lb M. Charles Isbecque a organisé
une quinzaine du music-hall belge
à Paris, qui aura lieu au music-
hall de l'Etoile, du samedi 11 au
23 juillet, sous le patronage de no-
tre confrère « Vedettes ».
9 A l'Odéon, le Temps est un
songe, de M. H.-R. Lenormand, sera
donné deux fois cette, semaine,
jeudi 9 en soirée, samedi 11 en soi-
rée, avec Germaine Dermoz et
Henri Rollan. On terminera par
Durandal, un acte de M. André Ran-
san.
% Samedi 11 juillet, à 15 h. 45,
le théâtre Montansier de Versail-
les, devenu, depuis quelque temps
un théâtre d'essai, présentera Cœurs
mousseline, opérette inédite en trois
actes, livret de Mme Blanc-Péridier,
musique d'Ernest Guillou.
SALLE PLEYEL - Dirn.12 juii.14 h. 30
j N Pour la première fois à Paris I
Ballets espagnols 1 ~
Il PALACIOS IIi
» ATHÉNÉÉ 8B»
DERNIÈRE I
à ce Théâtre 1
Le Dimanche 12. Soirée g
Comédie en 3 actes
YVONNE PRINTEMPS
PIERRE FRESNAY
et MARGUERITE DE VAL
REPRISE en SEPTEMBRE
I Casino de Paris
Après 300 représentations triomphales H
et uif succès sans précédent 3
7 DERNIERS JOURS DE I
MISTINGUETT I
dans la Super-revue B
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de la Revue
de LEARDY et VERLY
" SOIREE 20 h. DIMANCHE MATINEE
Au TH. des AMBASSADEURS, di-
rection Alice Cocéa : « ECHEC A
DON JUAN », de Claude-André Pu-
get, qui vient d'atteindre sa 250e re-
présentation, sera joué jusqu'à
jeudi prochain 9 juillet inclus avec
tous ses admirables interprètes.
Exceptionnellement, jeudi 9 juil-
let à 15 heures, matinée supplémen-
taire.
mamÊ OAUMOU'**"
Andréa LAMBERT, et Georges JAMIN
LA BEAUTE
DU DIABLE
SBHHB de Jacques DEVAL BÊBBBKBM
MICHODIERE
2* Année
1 H Y M £ NÉE- 1
de EDOUARD BOURDET
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fjEML /ît "POLICIER J
.:, 1 . - r -, -. - «IrtpiL. à
CINÉMA DES CHAMPS-ÉLYSÉES
SIWA9 escale du désert
Reportage sensationnel sur les lieux mêmes de la campagne d'Egypte
L'ENFER BLANC
Le plus ;émouvant des films de montagne ——■
Programme
THEATRES
Ambassadeurs. 19 h. 30. Echec à Don Juan.
e Ambigu. 20 h. La pension Farge.
Apollo. 2Oh. Le Manage de Mue Beulemans.
Atelier. 20h. Sylvie et le fantôme.
Bouffes-Parisiens. 20h. Une jeune fille savait
Charles-de-Rochefort. 20h. La Tornade;
Châtelet. 19 h. 45. Valses de Vienne. -
Cité. 20 h. L'avare.
Com Oh.-Elys.Rép.gén.20h.Homme qui rev.loin
Daunou. 20 h. La beauté du diable.
Edouard-VII. 20 h. Jeunesse.
Gaîté-Lyrique. 20 h. Antonln de Marseille.
Grand-Guignol. 20h.30. L'horrible expérience.
Gymnase. 20 h. On demande.
Hébertot. 19h.45. Je vivrai un grand amour.
Humour. 20h.30. Fais-moi belle.
Madeleine. 20 h. N'écoutez pas. me--d«mes.
Marigny. 2Oh.15. La Folle Nuit.
Mathurins. 20h. Dieu est innocent.
Michel. 19h.30. Vlngt-cina ans de bonheur
Michodière. 20 h. Hyménée.
Mogador. 20h. La Veuve joyeuse.
Monceau. 20 h. C'était en juillet.
Noctzmbules. 20 h. Diable au cœur.
Palais-Royal. 20 h. En fermant les yeux.
Pigalle. 20 h. Jeanne avec tous,
Pt,e-St-Martîn. 20h 30 Contr. des wagons-lits
Théâtre Lancry. 20 h. La femme en chair.
Th. de Paris. 20h. Topaze.
MUSIC-HALLS
A.B.C. 15h.-20h. Django Rein tua rdt.
Alhambra. 15h.-20h.10. P. Larquey, Boueot.
Bobino. Clôture annuelle.
Casino de Paris. 20h. Mistinguett.
Concert-Mayol. 15.15-20h.15. Revue Nus 42.
Etoile, 15h.-20h. P. Azaïs. L. Dugard, Zoïga.
Européen. Clôture annuelle.
folies-Bergère. T.l.s.l9.45.Mat.dim.l5h. Revue
Lido. 20h. Diner-spectacle
Luna-Park. 14.30-20h.30. Attraetlons.
M jmi-Pinson. l6-2Qh. Music-hall. Entrée libre
Moulin de la Galêtte, Skating.
Optimistes. 15h.-20h.15. Paris fredonne. Rev.
Palace. 20 h. 30. Phi-Phi.
Tabarin. 20h.l5. Dans notre miroir.
CIRQUES
Hiver. Jeu.,Sam.l5-20h.01m.l4-17-20h. Bl.Nelg.
Médrano. Jeu..Sam. 15-20.30. Dlm.14.30-17-20.30 I
CHANSONNIERS
Cav.République.21h. Ph. Olive. Marcel Lucas.
Coucou. 20h.30. V'ià les « T ». Rev.-nouv.
D x-H. 21h. Dorin, Rigaux, Grello, Clary, Oléo. 1
Lune-Rousse. 21h. Martini. Gabaroche.
CABARETS
Armoriai (14.r.Magellan).Bar.The.a 22 n.Cao
Champo <51,r.d.Ec0l.).Quart.Lat.Ouv. tte la
Chantilly ( M.r.font&tne).20.45.Rpv. 23,cabaret
Ohé» Elle (18. r. Volneyj. Dîners, Cabaret.
Ch.Marc.Dleudonné (14 r.Marlgnaui.ELY.59-aï
Cben Suzy Soiidor (12 r.Ste-Anne). C;%barer
Eve q7. pl.Plgalle),20h. Eve.. Zazou, Zàzou.
Fémlna <167.r.MontiN.). 20h. Revue d'amour.
Florence (61 r.Blanchei.Dîners.Spectac. èOh.30
L'Ecrin (19. t. Joubert). Dîner-cabaret.
Z,e Nid (49. r Pontllleui. SkarJlnsky
MonicoI66.r.Plg-allel L)îneu. SVectacle. lOU.
Varadise (Ifi.r.Fontaine» TRT 0B-37.I.» Ptvue.
Sw les toits de Farts (SI.r.Leplc). Stelio.
CINEMAS
Actua-Nbrd-Actua. Choc en retour.
Agriculteurs,8,r,Athèn. Mere. Sclpion l'Afric&lz
Aubert-Palace. La Neige sur les pu.
Berthier (35, bd). Faisons un rêve.
Biarritz. Mademoiselle Swing..
Brunin (l33.bd Dider.). La Fille du Corsaire
Caméo. Légitime défense.
César. Vie privée.
Cinémonde (4.Ch.-Antin).La loi du printemps
C aru s- s !s. Le Roi.
Ciné BOnaparte. Vie privée.
Ciné-Opéra. Vie privée.
Cinéphone-Elysées. Loi du Printemps.
Viné st-Lazare. Jenny, jeune p-rot'.
Cinex (2,bd Strasb. ). Les Mutinés de i'Elsen
Cinéphone Ch.-Elysées. La loi du printemps,
Clichy-Palace (17p). Trafic au large.
Colisee. Le Journal tombe & 5 heures.
Elysées-Ciné (65.Ch.-El.U.e Prince charmant
Ermitage. Forte tête.
Exelmans. La Glu.
Gaumont-Palao . L'Homme du NIger.
Helder. Forte tête.
Impérial. S. O. S. 103.
Le César. Péril juif. i
Le Balzac. La Neige sur les pas.
Le Français. Mademoiselle Swing.
Le Lafayette. Sur le plancher des vaChes.
Les Portiques. La Femme que j'al le plus, alm,
La Royale. L'Epreuve du temps.
Ia Pagode. Premier re-ndez-vour.
Le' Triomphe. Le Rayon d'acier.
Lord Byron. S. O. S. 103.
Madeleine. Piste du Nord.
Marbeuf. L'Amant de Bornéo.
Marivaux. L'Amant de Bornéo.
Max-Linder, L'Ange gardien.
Moulin-Rouge. La Danse av. l'Empereur. Att,
Normandie. Tourbillon express. Att.
Olymp a. Les Inconnus dans l'a maison. Att
Panthéon. La Maison des 7 jeunes filles.
Perelre-Palace. Les Frontalier&.
Régant. Sclplon l'Africain.
St-Lambert (6.r.Peclet). Marlua.
Scala. L'Empreinte du dieu.
Vivienne. Jenny Llnd.
IMPHlM-KKllli c FAJilS-SOIK ;
37. rue, du Louvre PARIS (2e.
Le gérant : H. MALET.
AUTORISATION P 501
~ -- '
S -
LA PEINTURE
A PARIS
Au musée Galliera, le préfet de la
Seine vient d'inauguxer une exPosition
ayant comme titre : Paris et l'Ile-de-
France.
Parmi les vues de la grande ville et
de ses environs ressortent une scintil-
lante « Nuit » de Marquet, de pittores-
ques « Halles » signées Montezin ; une
mélancolique « Neige à Montmartre »
d'Utrillo ; un superbe « Pont Neuf »
d'Othon Friesz et un « Pont Saint-Mi-
chel » solidement bronzé par Marcel
Parturier ; un banlieusard « Jardinet »
de Brianchon ? un « Fiacre à la Concor-
de » plein d'actualité, par Yves Braver;
un panoramique « Longchamp » d'Adrion,
un « Saint-Etienne-du-Mont » par René
Renaud et, occupant un panneau cen-
tral, un vivant ensemble faubourien de
Femand Herbo.
A la galerie Poyet est accrochée une
suite de toiles récentes dues au pinceau
sombre et choisi de Fautrier. Ce peintre
dont l'originalité reste indiscutable, nous
donne, avec ses motifs difficilement li-
sibles, d'excellents prétextes à décora-
tion qui, reproduits par exemple en ta-
pisserie ou sur des carreaux de faience,
gagneraient encore en imprévu et en
préciosité.
La place nous manque pour parler
longuement de deux petits Salons : ce-
lui, à la galerie Royale, des femmes
peilitres, présidé par Mme DebiUemont-
Chardon et où ressortent les poèmes en
couleur de Marie-Kate, les illustrations
et les petits cartons pour tissus de Jac-
queline Durand et un harmonieux « Bou-
quet » d'Armille Lemarle ; puis le Salon
des Populistes, à la galerie La Boétie,
où, autour des vivants envois de Tru-
chet, règne surtout la bonne intention
d'un émouvant et sain réalisme, avec,
çà et là, des réussites, entre autres
dttthier, d'Estival et de Marthe Wilhelm.
VANDERPYL.
AU JARDIN DES PLANTES PÉDESTRES
femmes, hommes
et semelles de bois
Sans doute avez-vous remarqué le
nombre de femme qui portent d-es
chaussures « de vente libre ». Pres-
que toutes. Alors que la plupart des
hommes promènent encore des « go-
dillots » de cuir, plus ou moins fa-
tigués.
Or, les femmes ont toujours pos-
sédé, par tradition et goût de la va-
riété, une plus riche collection de
souliers que leurs' partenaires. Elloes
devraient donc vivre sur leur ré-
serve. C'e&t l'inverse qui se passe.
Comment expliquer cette appa-
rente anomalie ?
— Assez simple, nous répond un
bottier. La chaussure féminine a
toujours moins offert de résistance,
de pttr sa conformation, quæ celle
de l'homme. D'autant que nos com-
pagnes préféraient à peu près régu-
lièrement le joli au robuste.
L'homme au contraire,' s'inquiétait
d'abord de la solidité. Toute une
psychologie, insinuerait quelque mi.
sogyne.
— Est-ce bien la seule raison 1
— Je ne crois pas. La femme,
même si elle détient encore quel-
ques semelles de cuir, les réserve
d'instinct pOUr l'hiver. Elle ne sem-
ble pas fâchée, d'ailleurs, de riva-
liser de pitoresque dans le domaine
bois, toile cirée, tafia, tresses, avec
ses bonnes aintes.
» L'homme s'accommode assez mal
de la semelle rigide en bois. En
raison même de la structure plus
assise, moins souple de sa plante
pédestre. D'où les semelles dites
« articulées » qui leur sont plus spé-
cialement réservées. Mais ils ne s'en
montrent guère friands. Peut-être
parce qu'elles se révèlent à l'usage
moins « costauds Db que les autres.
» Cette plante, vÓyelt-vous, con-
clut sans humour notre spé-
cialiste c'est un cercle -vicieux. »
Louis BRUNET.
M. Béraud remporte
le grand prix d'architecture
Hier, prix de Rome d'architecture.
Trois logistes qui n'avaient jamais
concouru ont, .cette année, remporté
la victoire dans une épreuve dont le
sujet assez austère en vérité était
le suivant : « Un muséE\ de la civi-
lisation chrétienne. »
Ces trois logistes sont M. Béraud,
né le 19 décembre 1912, à La Ro-
chelle, lauréat du grand prix ;
M. Devilliers, né le 14 décem-
bre 1913, à Paris, qui a remporté le
premier second grand prix ; enfin
M. Paul-Charles Hindré, né le
2 mars 1911", à Rennes, titulaire du
diplôme d'architecte avec la men-
tion « bien », le 17 février dernier,
dont le deuxième, second grand prix
est venu couronner le travail.
Le rêve est-il une prescience
de la réalité ?
N'avez-vous jamais éprouvé ce sentiment J
qu'un être nouveau, un paysage nouveau j
pour vous ne vous étaient pas complètement )
inconnus... Un souvenir se précise dans votre
mémoire : vous en aviez rêvé. Le rêve peut- (
Il devenir une réalité ? Et comment nous J
comporterions-nous si nos rêves se réali- j
saient ? Quel problème... |
C'est celui qu'a magistralement traité, avecj
une fantaisie Invraisemblable. Marcel L'HER- !
BIER, dans « LA NUIT FANTASTIQUE », »
interprétée par : Fernand GRAVEY, Miche-j
line PRESLE, Saturnin FABRE. qui passera j
au Colisée à partir de vendredi prochain. »
Le Comité d'unité des organisations profes-
slonnellea de V.R.P. tiendra aujourd'hui un
congrès des représentants en chauhaures. De-
main, à 15 heures. 10, rue de Lancry, une
grande réunion aura lieu à laquelle sont con-
viés tous les représentants de cette branche
et au cours de laquelle les délégués du Comité
d'unité rendront compte des travaux du con-
grès.
Revue des journaux
L'union par la terre
La défaite supprime les différen-
ces et nivelle les antagonismes,
lisons-nous sous la plume de Geor-
ges Suarez, d'AUJOURD'HUI. Il ne
s'agit pas de s'interroger sur ses
sentiments ou ses préférences. Il
s'agit de sauver le pays en le fai- i
sant vivre. Les ouvriers et les pay-
sans, unis, seuls le peuvent.
C'est d'une arfaite solidarité en-
tre la ville et la campagne que
naîtra la parfaite union des Fran-
çais, écrit LE CRI DU PEUPLE.
PARIS-SOIR fait appel à toutes
les bonnes volontés :
Au labeur du paysannat français ;
doit s'associer un effort de toutes
les bonnes volontés.
Le parti unique
A Z'CEUVRE, Marcel Déat expose
les principes directeurs du parti
unique qu'il préconise :
Les intérêts devront toujours être
arbitrés par l'Etat, ra.menés par lui
à la ligne de l'intérêt commun. Et
les classes devront être dissoutes,
et intégrées dans la communauté.
Car, insiste Marcel Déat, le parti
unique, tel que nous le concevons,
ne saurait être un groupement de
classe. Il appelle au..- contraire la
rencontre et la fusion de tous les
éléments les plus divers, les plus
opposés d'apparence.
Pierre Laval, véritable socialiste
Le correspondant à Vichy de la
PARISER ZEITUNG juge en ter-
mes élogieux l'activité du président
Laval :
M. Laval est un véritable 'socia-
liste dans le sens moderne du mot.
L'appel qu'il a adressé il y a quel-
ques jours est une invitation à la
mise en œuvre d'un socialisme pra-
tique, à la réalisation effective de;
la notion de communauté nationale.
SPORTS
Le secret de jouvence
Boxer à trente-trois ans est bien. Rester
un champions à cet âge est mieux. C'est le
cas de Gustave Roth, le beau boxeur belge
qui, dix reprises durant, a donné à notre
champion (?) Oscar Menozzi la plus pénible
leçon de y carrière.
Durer est le grand problème qui se pose à
toutes les vedettes, principalement les ve-
dettes sportives. De l'avis de Roth lui-même,
c'est pourtant un problème facile à résoudre.
Et, sur ce ton calme dont il ne se départit
Jamais, ce charmant athlète qui fait honneur
à la boxe par sa parfaite éducation, nous
révéla le secret de Faaurvence.
— S'entrainer régulièrement, mmer une vie
| calme et saine. voilà tout le secret. Je n'ex-
plique que par une vie désordonnée le déclin
d'un champion au cap de la trentaine. Sans
doute ce champion a-t-Il des excuses après de
longues années de prlvations. Souvent aussi il
est blasé Il n'a plus la même volonté et,
1 naturellement, son entraînement s'en ressent.
Enfin chez les boxeurs, U 'faut également
tenir compte de la qualité technique de
l'homme. Un scientifique qui sait bloquer et
éviter les coups dure évidemment plus long-
temps qu'un « bagarreur ».
Retenons l'explication de Roth, qui Illustre
sa thèse en étant champion de Belgique de
deux catégories, père de famille modèle et
propriétaire d'affaires brillantes. Voilà un bel
exemple de professionnel dont on voudrait voir
tous les jeunes s'Inspirer, tous les Jeunes et
surtout ce brillant petit champion de chez
nous qui donne l'impression de commencer à
(Tâcher dans un milieu d'admirateurs trop
1 libertins et... assoiffés la brillante carrière
jui s'ouvre devant lui
André GIGNOUX.
LOTERIE NATIONALE
Le Pré-tirage de la Santé Publi- :
que aura lieu jeudi soir prochain
9 juillet au Palace.
Le comité directeur
de la Légion tricolore
est rentré à Paris
MM. Jacques Doriot, chef du
P.P.F., Darnand, représentant la.
« Légion tricolore », Costantini, de ,
la Ligue française, et Montagnon,
du R.N.P., sont arrivés à la gare
de l'Est, rentrant d'un voyage au
cours duquel ils ont rendu visite au
ca.mp d'entraînement de la « Lé-
gion tricolore ».
LA JOURNÉE
17 h. — 17, rue de Sèvres : Yves
Gandon et son œuvre.
18 h. 30. — La Flamme sera ravivée
par les A. C. résidant hors de
France.
30 h. — Salle Gaveau : festival
Schumann-Schubert.
20 h. — Théâtre des Champs-Ely-
sées : générale de « Un homme
qui revient de loin ».
Savoir vivre
HIER AUX HALLES
Les apports de légumes-fruits se
sont élevés hier au pavillon à 296.000
kilos Ils comprenaient 99 tonnes de
pêches, 17 tonnes d'abricots. 11 ton-
nes de tomates, 10 tonnes de prunes,
plus 14 tonnes de prunes et 12 ton-
nes de tomates d'Algérie ; pour les
légumes, 29 tonnes d'artichauts et
87 tonnes de haricots, 17 tonnes de
salades, 10 tonnes de pommes de
terre pour les plus grosses quantités.
Presque pas de volailles : 488 kilos.
En œufs on relevait 40.000 kilos ;
en beurres, 11-000 kilos ; en froma-
ges à pâte molle, 26-500 kilos et en
fromages à pâte sèche 1.105 kilos.
Le tonnage au pavillon du poisson
était de 70.000 kilos pour la marée
et de 2.000 kilos pour les coquillages.
La répartition de la viande
et du poisson
La première répartition de viande
de la semaine a été limitéè à 40 ton-
nes environ. Aujourd'hui seront ap-
provisionnés, aux Halles, les XIe et
XVIIe arrondissements.
En poisson de mer, Paris a été
assez maJ. partagé au cours des deux
derniers marchés. Dimanche, trois
arrondissements ont eu leur tour, les
XIH', XIV. et XV'; lundi, seul, le
XVIe a pu passer. Le mauvais temps
d'hier a gêné les expéditions et, vrai-
semblablement, on s'en ressentira en-
core mercredi. Aujourd'hui le pavil-
lon effectue sa clôture hebdoma-
daire.
Modification des numéros
des tickets de viande
L'arrêté du 4 juillet indiquant les
tickets de viande utilisables cette
semaine est modifié de la façon sui-
vante : le ticket 5 est valorisé à la
place du ticket 6. Les tickets utili-
sables portent donc les numéros 3,
2 kilos de pommes de terre
avec le ticket 35
A partir d'aujourd'hui et au fur
et à mesure des arrivages, chaque
consommateur pourra recevoir, en
échange du ticket $5 de sa feuille
de pommes de terre, 2 kilos de pom-
mes de terre nouvelles chez le four-
nisseur auquel il aura remis le tic-
ket « Inscription pommes de terre
Juin 1942 ». Le prix, pour cette dis-
tribution. est fixé à 4,30 le kilo.
La validité du ticket 33 expirera
le 10 juillet au soir.
Inscrivez-vous
pour les pommes de terre
avant le 18 juillet
Pour pouvoir bénéficier d'autres
distributions de pommes de terre,
les consommateurs doivent déposer
du 8 au 17 juillet inclus, chez un
commerçant de leur choix, le ticket
« inscription pommes de terre août
1M2 ».
La baisse des légumes
est annulée
Un arrêté que nous avions ana-
lysé hier en indiquant les baisses
qu'il imposait aux prix de certains
légumes a paru Inopportun au syn-
dicat des maraîchers de la région
parisienne comme risquant d'aggra.
ver la raréfaction des envois sur
Paris. Après une Intervention au-
près de M. Le Roy-Ladurie, minis-
tre de l'Agriculture et du Ravitail-
~ lement, 11 a obtenu que cette me-
sure soit rapportée.
Le cours des légumes en vigueur
reste donc celui que l'on pratiquait
la semaine dernière, sauf pour les
carottes et navets qui ne subissent
qu'une légère baisse.
Les cartes de lait concentré
On n'a pas retenu le projet de ré-
server la consommation du lait con-
centré aux enfants de moins de six
mois.
Les cartes de lait concentré sont
donc, comme par le passé, délivrées
directement par les mairies sur pré-
sentation d un certificat médical
lorsqu'il s'agit d'enfants de moins
d'un an et après vérification par le
service médical de la préfecture de
la Seine pour les enfants d'un an
à dix-huit mois.
La carte de grossesse
entre en vigueur
La carte de grossesse, dont nos
lecteurs ont pu suivre l'enfantement,
vient d'être créée. Elle est destinée,
on le sait, à éviter aux bénéficiai-
res les présentations périodiques de
certificats médicaux.
Dë plus, certains tickets de la
carte de grossesse seront valables
pour les assurances sociales.
La carte de grossesse ne confère
pas automatiquement le droit à une
prestation. La titulaire doit, comme
par le passé, faire une demande ex-
presse en vue de recevoir les titres
de rationnement qui peuvent lui
être consentis.
La carte de grossesse est obliga-
toirement délivrée par le maire du
lieu de résidence de toute femme
nouvellement reconnue enceinte :
1° Sur production d'un certificat
délivré par un médecin ou une sage-
femme avec signature certifiée par
le maire ou le commissaire de po-
lice ;
2° Sur présentation de la carte in-
dividuelle d'alimentation de l'inté-
ressée, également délivrée à toute
femme déjà reconnue enceinte, pour
laquelle l'accouchement était prévu
après le 1er juillet.
Dans ce dernier cas, la carte sera
amputée des coupons correspon-
dants aux attributions déjà effec-
tuées.
Le charbon pour la cuisine
Le coupon numéro 3 des nouvelles
cartes de charbon délivrées pour. les
besoins de la cuisine aux consom-
mateurs non abonnés au gaz (cartes
de catégorie 2 avec impression en
rouge) est mis en vigueur à partir
du lundi 13 juillet. Sa valeur est
de 50 kilos de charbon ou d'un hec-
tolitre de coke.
Les épingles sont augmentées
de 27 à 53 pour 100
Les fabricants d'épingles sont au-
torisés à appliquer les majorations
suivantes à leurs prix de vente au
ler septembre 1939 : épingles de sû-
reté, 31 0/0; épingles à piquer, 27 0/0;
épingles à cheveux, 35 0/0; épingles
à tête, émail, 53 %. -
Restrictions de consommation
du courant électrique
La sécheresse anormale de l'hiver
a persisté au printemps et risque de
se poursuivre pendant tout l'été.l\lal-
gré la fonte des neiges, les rivières
sont déjà. au début de juillet, à un
niveau plus bas que celui générale-
ment atteint en septembre.
Le problème de la production
d'énergie hydraulique se pose donc,
en plein été, de façon aussi grave
que l'hiver sernier.et des restrictions
très dures s'imposent si l'on ne veut
pas réduire à néant les stocks de
charbon.
Une première décision, prise au dé-
but de juin, a imposé des restrictions
en haute tension qui se sont avérées
insuffisantes, et les pouvoirs publics
se sont vus contraints, par une nou-
velle décision, à porter, à partir du
Ie" juillet, ces restrictions sur la force
motrice haute et basse tension à un
taux aussi bas que celui imposé à
la fin de l'hiver dernier.
L'idée de Simone
Pour dégraisser une fourrure,
saupoudrez-la de son chaud et
frottea vigoureusement dans les
feux sens. Renouvelez le son
tant qu'il est imprégné de gras.
A la troisième opération votre
fourrure sera complètement dé-
araissée. .
LES BONS D'EPARGNE
sont à la portée de tous
ON Y SOUSCRIT
FACILEMENT
ON EST FACILEMENT
REMBOURSE
On peut prendre des Bons d'Epar-
gne n'importe quel jour de l'année.
On les obtient sans avoir à don-
ner même son nom.
On en trouve à partir de 1.000
francs.
On s'en procure aux guichets de
toutes les caisses publiques, dans
les banques, dans les Caisses
d'Epargne et chez les notaires.
On peut les faire escompter ou
les faire accepter en garantie
d'avance comme les Bons du Trésor.
On peut au surplus se les faire
rembourser par anticipation dans de
nombreuses circonstances de la vie
familiale ou professionnelle — ma-
riage, naissance, succession ; achat
d'un bien rural ; installation dans
une entreprise agricole ou artisa-
nale ; calamité agricole — en pré-
sentant des justifications faciles à
établir.
Rappelons que les Bons d'Epar-
gne à quatre ans rapportent un in-
térêt annuel de 3 pour cent. Deux
années d'intérêt sont payées d'avan-
ce. L'acquéreur d'un Bon de 1.000
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11 Samedi ..... Vincennes (Ccitér.
des 4 Ans)
12 Dimanche .. Lon.gchamp (Px Ed-
gar Gillois)
13 Lundi Auteuil (P.du Méd.)
14 Mardi ....../ Longchamp (P. des
Maréchaux) 1
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lro course i MUSETTE, Sonate. «
2° course : CESAR, Old Son.
3a course : MARAUTXEUR, Pastille.
411 course : CLAMEUR, Kali.
'51 course : RAPIN Arabie.
6° course : nOL..'\{AN. Mixture.
70 course : MOUETTE, Sancho.
se course : CREA1\( SODA, Crésus.
, 9° course : SARMENT, Myrrhe..
Demain à Courbevoie
1" course ; BEATRICE, Bergère.
2- coursé : RENIFLEUR, Cotnpa.gnon,
31 course : FETICHE, Marotte.
4e course : BALLADE, Cupidon.
5« course : CAID, Kerlo.
6" course : LASSO, Side Car.
7" course : BINIOU, Myrtille.
8e course : MINARET. Tamise. -
9e course : HASARD, Duvet.
RADIODIFFUSION DE PARIS
Mardi 7 juillet
12 h. Déjeuner-concert. — 13 h. Informa-
tions. — 13 h. 15. Suite du déjeuner-concert.
— 14 h. Informations. — 14 h. 15. Le fer-
mier à l'écoute. — 14 h. 30. Elçna Glazou-
now — 14 h. 45. Suzanne Jugol. — 15 h.
Le Radio-Journal de Paris, — 15 h 15. La
demi-heure de la valsé. — 16 h. 15. Cha-
cun son tour. — 17 h. « Nos amis les
bêtes ». — 17 h. 15. Michel Ramos. —
1T' h 30. André Balbon. — 17 h. 45. Les
actualités. — 18 h. Quatuor Argeo Andolfi.
— 18 h. 30. Tribune politique et militaire.
— 19 h. 15. A travers la presse et la radio
de France. — 19 h. 30. L'accordéoniste De-
prince. — 19 h. 45. André Ekyan et son
swingtette. — 20 h. Informations. — 20 h. 15,
« Ah ! la belle époque ! ». — 21 h. Geor-
gius. — 21 h. 15. Ceux du Stalag. —
21 h. 30. La France coloniale. — 21 h. 45.
Domi Spada. — 22 h. Informations. —
22 h 15. Association des concerts Lamoureux.
— 29 h. Jeanne Branni. - 23 h. 15. Pierre
Fournier et Jean Doyen. - 23 h. 45. Tommy
Desserre. — 24 h Informations. — 0 h. 15.
Cnncprt de nul*.
0 Ce mardi 7 juillet, à 20 h. 30, sur
l'antenne de Radio-Paris, M. Pinot
secrétaire général au Reclass&ment
des prisonniers de guerre, lancera
un appel en faveur de la relève des
prisonniers par leurs camarades ou-
vriers.
LES COLIS ENCOMBRANTS
Ne pourrait-on, dans le métro,
grouper dans un seul compa.rtim&nt
les porteurs de colis encombrants..
ou simplement malodorants ?
Cette mesure s'appliquerait utile-
ment sur la ligne Porte d'Orléans-
Cignancourt, qui dessert à la fois les
Halles et les gares Montparnasse,
de l'Est et du Nord.
SACHEZ QUE...
Dans le département de la Seine,
les salaires annuels pour 1942 dè
l'ouvrier agricole et de la. servante
de ferme, logés et nourris, sont fixés
respectivement à 7.000 et 4.000 fr.
PETITES NOUVELLES
9 A l'issue du Prix de Saint-Cloud,
M. Ph. Gund a fait part de son in-
tention de faire disputer le Prix de
l'Arc de Triomphe à son cra.ck Le
Pacha. ,
0 En couvrant les 2.500 mètres du
parcours du Grand Prix de Saint- '
Oloud en 2'sg"%/lOO, Djebel a, établi
le record sur la distance pour l'hip-
podrome de Longchamp.
p % Jeudi, au Trembla-y. les bpéra-
tions commenceront à i4 h. au lieu
de 14 h. 15.
• Les entraîneurs ayant des Che-
vaux engagés dans le Prix Edgard
Gillois pourront leur donner un ga-
lOtp sur la piste droite de l'hippodro-
me de MaIsons-Laffitte, le jeudi 9
juillet, de 7 h. 30 à 9 h. 30.
Chaque gâlop ne pourra compren-
dre plus de deux chevaux apparte- .
nant au même propriétaire ou à la :
même écurie.
# Les tickets du Pari mutuel im-
payés hier peuvent être présen-
tés à la Société d'Encouragement,
9 bis. rue du Cirque, les 7, 8, 9, 10, 11
et 13 juillet, de 10 heures à midi et
de 14 à 17 heures ; à Longèhamp,
• le 12 juillet.
MOTS CROISÉS
PROBLEME N° 391
; HORIZONTALEMENT : I. It mourut en
disant qu'il laissait deux filles immorttttet.
— II. Redingotes pour soldats. Nom de cer-
tains officiera turcs — III Plaisanterez Fit
fausse route. — IV. Phonétiquement p&nom.
Vaste étendue, — V. Mots formés par la
. transposition des lettres d'au tres mots. —
VI. Deux lettres de Lutèce. Dont les ct/u.
■ leurs sont ternes (ptur.). — VII. Cri de
; fatigue. Demeurer. — VIII. Nus Saison. —
, IX. Rivière d'Allemagne. Enlevas. - X. Du
, nom d'un port du Mexique. Font feu. -
XI. Initiales de point* cardîntux. Refait
chez soi.
VERTICALEMENT : 1. Phonétiquement t
. expérience. Dont la santé est précaire (fém.).
— 2. Digressions. — 3. Pomtne rubiconde,
Chef d'oeuvre de Molière. — 4. Tancera. —
5, Chanté pour congédier un pieux audi-
toire. Initiales d'un célèbree personnage 4.
l'Auberge des Adrets. — 6. Partie saillante
r du visage. Escarpée. — 7 Constituent le
squelette. Troublées. Dans Libourné. — 8.
' P."sessif. D'un célèbre vers d'Horace évo-
quant un langage harmonleux. 9. (Jélè-
bre philologue et lexicographe français
(1846-1888). — 10. Appareils de gymnase.
Grande pièce d'eau — 11. Rivière de Prusse.
1 Tragédie d'Euripide.
Solution du problème n° 390
HORIZONTALEMENT. — l, Dauphiaelle.
— Il. Ur. Lin. Purs. — III. Brioche. —
IV, la. Es. Ego. — V. Tintèret. RR. — VI.
As. Ove. Api. — V!! Toscan. Lola. —
VIII. In. Rituelle. — IX. FN. AR. 1er. —
X. Alterner. — XI. Attesterais.
VERTICALEMENT. — 1. Dubitatif. — 2.
Arraisonnât. - 3. LT, — 4. Ploutocrate. —
5. Hic. Ovaires. — 6. Inhérent. RT. — 7.
Ase. Urne. — 8. Epi. Talé. ER. — 9. Lune.
Polira. - 10. LR. Grille. — 11. Essor, Aérès.
LE NOUVEAU TABLEAU DE LOTS
DE LA LOTERIE NATIONALE
La Loterie Nationale offre sans
arrêt à ses milliers de fidèles des
améliorations appréciées : la créa-
tion des deux séries A et B est la
dernière.
A partir de l'actuelle tranche qui
sera tirée le 16 juillet, un nouveau
tableau des lots entre en vigueur.
1° - DES LOTS DE 1.000 Fr. SE-
RONT ATTRIBUÉS, DANS
LA SÉRIE B, A TOUS LES
BILLETS DONT LES NUMÉ-
ROS SE TERMINERONT PAR ~
LES DEUX CHIFFRES QUE
, LE SORT DÉSIGNERA. (C«
lots seront de 500 Fr. dans la.
série A).
2° - UN LOT DE 220 Fr. EST
CRÉÉ POUR LES DEUX $E-
RIES ET TIRE A 1 CHIFFRE
SEULEMENT.
Leg chances de gagner sont donc
multipliées encore. Tout le monde
a déjà eu deux chiffrés exacts dans
un tirage de la. Loterie, et tout le
monde peut ainsi apprécier l'éèpoir
de gagner mille francs.
D'autre part l'acheteur d'un car-
net de dixièmes « panaché », c'est-
à-dire d'un carnet contenant 10
finales différentes, est maintenant
assuré de gagner :
d'abord 11 francs (dixième de lot
tiré à un chiffre) ;
puis 22 francs (dixième de lot tir6
à un chiffre).
Au total, 33 francs lui seront
remboursés automatiquement. Et
son carnet, qui ne lui coûtera plus
que 77 francs, lui laissera
chances de participer à tous les lots,
dont le nouveau lot de 1.000 francs
tiré à deux chiffres — sans oublier
le gros lot (5 millions dans la série
A, 1 million dans la série B).
Il va sans dire que, si l'acheteur
prend un carnet de dixièmes com-
plets (séries A et B), il gagne
mathématiquement 66 francs et il
court sa chance sur la. totalité des
96 millions de lots.
/ —
Le 5 JUILLET lire dans
NÇTVI1
JE VIS AU MAROC
par .Odette PANNETIER
L'ENFER,
DE SÊBAST0P0L
SACHA GUITRY
~ vu et entendu par Maryse Cholsy
16 pages : 3 francs
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CETTE NOUVELLE
RECETTE
de Beauté
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SHAMPOOING
Feuilleton de Paris-Midi N° 8
Le Cri dans le Village
ROMAN PAR DOUGLAS-D'ESTRAC
tUMSUJM-.tiJ
Dans 14n , village 4e Bretagne, où
Monique Ohantavoine et son fian-
cé, Philippe Arnois, sont en vil-
lêgîature, plane le mystère. Un
grand cri s'est élevé de la lande
voi8ine, et l'on y trouve te peintre
Dalcourt mort le visage portant
des marques de griffes.
.
UN souffle réside en nous; que
la mort emportera sur le chemin
ailé du ciel, ou jettera rampant dans
la nuit opaque de l'enfer...
» ... Sachons, mes frères, le dé-
couvrir, en exalter la puissance sur
ce misérable corps que le Très Haut
nous a confié, comme un simple ins-
trument, pour l'amélioration de no-
tre esprit et son propre triomphe. »
Un silence suivit les dernières pa.-
roles de l'abbé.
Un goéland traversa la baie en
lançant un cri aigu. La mer clapo-
tait avec hypocrisie autour des ba-
teaux et, vers l'horizon, l'immensité
bleue somnolait, indifférente.
Les sons de l'harmonium s'élevè-
rent, tremblants sous une main
émue. Et la voix de Pierre éclata,
chantant les louanges du Seigneur.
Depuis peu, Monique avait décou-
vert en le jeune pêcheur un ténor
aux modulations frustes, mais d'un,
timbre juste. De même qu'elle avait
entrepris, à. l'instigation de la veuve
Le Gouel, de tenir l'harmonium pen-
dant l'office, elle enseignait au fiancé
de Lizfk le maniement de sa voix.
Là-haut, à son poste d'observation,
Clément remarqua : ■
— La mer baisse rudement vite au-
jourd'hui.
— L'équinoxe est en chemin, dit
i François G-allen.
— Regarde la. crique. A voir des-
[ cendre l'eau, je parie que l'entrée
du souterrain qui court sous tout le
pays sera bientôt à découvert.
— C'est pas tous les jours que ça
arrive.
— Je vas pagayer par là.. ce soir.
Je parie qu'il y aura de vieilles bou-
teilles de fine à moitié coulées dans
les flaques d'eau.
— On en trouverait peut-être des
barriques si on pouvait y entrer du
village, mais où se trouve la porte ?...
On_ ne sait plus. Et par la crique,
c'est dangereux.
— T'en fais pas. La porte est chez
quelqu'un qui le découvrira quelque
jour. Ça tracasse assez les gens. Et
tu verras que ce sera un étranger.
Ce sont tous des malins qui reniflent
par ci par là, vous balancent leurs
pendules sur les écoutilles... Tiens,
le Dalcourt, en v'là un qui' connais-
sait le pays dans les coins et toutes
ses histoires, depuis le temps qu'il
y venait. Il savait qu'au flanc de
la falaise — comme sur la lande —
aboutissent les anciens couloirs des
contrebandiers...
Clément baissa la voix.
— ... Et qu'on retrouve parfois des
caisses pleines d'or, de joaillerie, re-
cueillies au temps jadis, les nuits de
tempête, quand les navires faisaient
naufrage.
— Clément... pourquoi l'a-t-on as-
sassiné ?
— Benêt ! :q n'était pas seul à
chercher peut-être. Les journalistes,
ça met son nez partout et connaît,
tout. Et les jeunes d'aujourd'hui
sont pas commodes, ils ne partagent
point.
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