Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-08-04
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 août 1866 04 août 1866
Description : 1866/08/04 (N108). 1866/08/04 (N108).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4719164t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro,
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
Paris ^-TTv-^ -i fr. 9 fr. il S fr.
Départements. « > 11 e*
SAMEDI, 4 AOUT 1866. — N° 108.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue, Breda.
LE
CABLE
transatlantique
Tandis que
le canon de
Sadowa et de
Kœniggra e tz
couchait cent
mille hom-
mes par terre,
la science ac-
complissait
p a c i fiq u 0 -
mentunecon-
quète bien
plus précieu-
se que celle
delà Vénétie,
une décou-
verte bien
plus merveil-
leuse que
celle du fusil
à aiguille :
elle suppri-
mait en quelque sorte l océan, et
mettait le vieux et le nouveau
mondes à la distance de Paris à
Saint-Cloud.
Sois fier de tes exploits, ô gé-
nie du progrès, car ceux-là ne
font pas répandre une seule goutte
de sang humain, et ils dédom-
mageront au centuple de la peine
et de l'argent qu'ils auront coûtés.
Depuis huit jours cet agent
mystérieux, divin, qu'on appelle
l'électricité, relie l'un à l'autre
les deux hémisphères que la na-
ture avait séparées par des milliers
de iieues : Paris donne la main à
New-York, et le temps est venu
de créer un pendantau mot fameux
de Louis XIV : « Il n'y a plus d'At-
lantique. )
Quelques détails sommaires sur
l'histoire du câble sous-marin ne
seront pas, ce me semble, hors
de propos.
C'est à sir Walker Breit,
peintre et physicien anglais,
qu'appartient l'honneur de cette
grande idée. C'est lui qui le
premier imagina d'appliquer l'é-
lectricité à la transmission des
messages à travers la mer.
Après des recherches infruc-
Attaque du village (Jo Zwilau par l'avanl-garde du 5e r< rps d armée prussien. — Le village est emporté. 1
.. Le prince royal. de Prusse entouré de son état-major.
tueuses ten-
tées avec le
chanvre et le
goudron pour
amener J'i-
solation dans
l'eau, M.
Breit songea.
à se servir de
la gutta-per-
c h a, dont
l'introduction
en Angleterre
était toute
nouvelle.
Il consulta
à ce sujet le
célèbre ingé-
nieur S t e-
phenson, qui
se contenta
de hausser les
épaules et de
lui rire au
nez.
Autre sujet
de découra-
gement l'argent manquait à l'in-
venteur pour la mise en pratique
de sa découverte; mais il avait la
foi. qui aplanit les montagnes.
Il vint à Paris, demanda une
audience à l'empereur Napoléon,
l'obtint, réussit à convaincre son
auguste interlocuteur, et peu de
mois après, Victoria, de sa main
royale, tirait, de la plage de Dou-
vres, le coup de canon qui célébrait
sur la rive Calaisienne la com-
munication désormais établie entre
la France et l'Angleterre à travers
la Manche.
Ce premier succès engagea bien-
tôt M.Breit à tenter sur lIIW grande
échelle l'application de son idée. Il
fonda la Compagnie du Télégraphe
méditerranéen destiné à relier la
France à l'Algérie, par la Corse et
la Sardaigne.
il réussit dans la première partie
de son opération, échoua dans la
seconde, et, ruiné, abreuvé de dé-
goûts, il mourut de chagrin et de
désespoir. Triste et navrante des-
tinée réservée à plus d'un inven-
teur!
Mais en expirant il laissa à la
science et à l'esprit d'entreprise
l'hl2rilage de sa pensée. Son dernier
rêve avait été l'établissement
LES CONTES DU DRAPEAU
2e ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
XII
Coqueluche, il faut lui rendre cette justice,
était demeuré impassible durant tout le récit de
la cantinière.
Il n'avait témoigné aucun étonnement des pro-
messes de Justin d'Ormignies, et avait paru, au
contraire, les trouver toutes naturelles.
— Voyons, mon oncle, dit-il, tâche de ne pas •
être froid comme un diplomate et sceptique à
l'endroit du bon cœur de M. le chevalier d'Or-
mignies.
Biribi répondit froidement :
— On ne fait avec du cœur ni de III. politique,
ni ses propres affaires, et le colonel yient de«J
compromettre singulièrement les siennes.
Voir les numéros parus depuis le 24 juillet. J
— Cette femme m'a sauvé la vie autrefois, dit
Justin d'Ormignies.
— Autres temps, autres moeurs ; dit Biribi qui
secoua d'un geste élégant, quelques grains de
tabac éparpillés sur son jabot.
Cette Jacobine avait prêté quinze louis au che-
valier, il lui en rend cinquante, c'est fort bien,
mais s'il allait trouver le roi, s'il s'intéressait à
un bûcheron mal noté, à un enfant de troupe
emprisonné comme vagabond, il se compromet-
trait bien inutilement.
Le roi, qui ne refuse jamais, s'empresserait
de mettre en liberté le bûcheron et l'enfant de
troupe.
Seulement, le lendemain, le conservateur dos
forêts, la garnison de Fontainebleau et le par-
quet réclameraient.
C'est là un guêpier où je ne conseille nulle-
ment au chevalier de se fourrer, acheva Biribi.
Coqueluche se mit à rire :
— Hé! hé! mon oncle, dit-il, tu oublies une
chose. j
—; Laquelle?
— C'est que le chevalier est aussi tenace au
point de vue de ses passions, qu'au point de vue
deses idées d'ambition et de fortune.
— Hein? fit Justin d'ürmignies.
— Plaît-il? ajouta Biribi.
Coqueluche reprit :
— Le chevalier est toujours amoureux de Su-
zanne.
Justin pâlit et rougit tour à tour.
— Et tu veux, poursuivit Coqueluche, qu'il
renonce à la bonne fortune qui lui est offerte, de
s'introduire de nouveau dans,la maison de maître
Quille-en-Bois?
Justin se taisait.
Biribi haussa légèrement les épaules.
— Je croyais, dit-il, que le chevalier ne pen-
sait plus à cette fillette. Entre nous, il n'a nul
besoin, si elle lui tient toujours au cœur, de
s'occuper de sa cantinière, pour se faire aimer
de la petite.
— Tu crois, mon oncle?
— Parbleu ! dit Biribi ; quand le chevalier
voudra, je la lui ferai enlever.
Coqueluche ne se tint pas pour battu :
— Moi, dit-il, je vois les choses à un tout
autre point de vue, mon oncle.
— En vérité !
— Et je soutiens même que c'est la fortune
qui est venue frapper à votre porte ce matin soîis
' les traits de cette cantinière.
Biribi se mit à rire, Justin d'Ormignies regarda
Coqueluche avec étonnement.
Coqueluche continua :
Avant de m'expliquer, laissez-moi vous
faire une question.
- A moi ou au chevalier?
A tous les deux.
Et regardant Biribi :
— Je commence par toi, mon oncle. Es-tu
pleinement satisfait?
— De quoi?
— Du nouveau régime.
Non ! non ! fit Biribi. le roi m'a donné une
assez bonne place, mais...
Mais il aurait pu mettre deux cent mille
francs dans la corbeille de mariage de Ju-
liette.
— C'est vrai.
— Ensuite, il te traite un peu légèrement, ca-
valièrement, même. Il t'a donné un emploi dans
sa police au lieu de te créer pair ou gentilhomme
de sa chambre.
Biribi soupira.
— Enfin, acheva Coqueluche, quand tu lui
demandes l'a croix de Saint-Louis, ne fait-il la pa§
sourde oreille?
A yous, maintenant, chevalier?
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro,
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
Paris ^-TTv-^ -i fr. 9 fr. il S fr.
Départements. « > 11 e*
SAMEDI, 4 AOUT 1866. — N° 108.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue, Breda.
LE
CABLE
transatlantique
Tandis que
le canon de
Sadowa et de
Kœniggra e tz
couchait cent
mille hom-
mes par terre,
la science ac-
complissait
p a c i fiq u 0 -
mentunecon-
quète bien
plus précieu-
se que celle
delà Vénétie,
une décou-
verte bien
plus merveil-
leuse que
celle du fusil
à aiguille :
elle suppri-
mait en quelque sorte l océan, et
mettait le vieux et le nouveau
mondes à la distance de Paris à
Saint-Cloud.
Sois fier de tes exploits, ô gé-
nie du progrès, car ceux-là ne
font pas répandre une seule goutte
de sang humain, et ils dédom-
mageront au centuple de la peine
et de l'argent qu'ils auront coûtés.
Depuis huit jours cet agent
mystérieux, divin, qu'on appelle
l'électricité, relie l'un à l'autre
les deux hémisphères que la na-
ture avait séparées par des milliers
de iieues : Paris donne la main à
New-York, et le temps est venu
de créer un pendantau mot fameux
de Louis XIV : « Il n'y a plus d'At-
lantique. )
Quelques détails sommaires sur
l'histoire du câble sous-marin ne
seront pas, ce me semble, hors
de propos.
C'est à sir Walker Breit,
peintre et physicien anglais,
qu'appartient l'honneur de cette
grande idée. C'est lui qui le
premier imagina d'appliquer l'é-
lectricité à la transmission des
messages à travers la mer.
Après des recherches infruc-
Attaque du village (Jo Zwilau par l'avanl-garde du 5e r< rps d armée prussien. — Le village est emporté. 1
.. Le prince royal. de Prusse entouré de son état-major.
tueuses ten-
tées avec le
chanvre et le
goudron pour
amener J'i-
solation dans
l'eau, M.
Breit songea.
à se servir de
la gutta-per-
c h a, dont
l'introduction
en Angleterre
était toute
nouvelle.
Il consulta
à ce sujet le
célèbre ingé-
nieur S t e-
phenson, qui
se contenta
de hausser les
épaules et de
lui rire au
nez.
Autre sujet
de découra-
gement l'argent manquait à l'in-
venteur pour la mise en pratique
de sa découverte; mais il avait la
foi. qui aplanit les montagnes.
Il vint à Paris, demanda une
audience à l'empereur Napoléon,
l'obtint, réussit à convaincre son
auguste interlocuteur, et peu de
mois après, Victoria, de sa main
royale, tirait, de la plage de Dou-
vres, le coup de canon qui célébrait
sur la rive Calaisienne la com-
munication désormais établie entre
la France et l'Angleterre à travers
la Manche.
Ce premier succès engagea bien-
tôt M.Breit à tenter sur lIIW grande
échelle l'application de son idée. Il
fonda la Compagnie du Télégraphe
méditerranéen destiné à relier la
France à l'Algérie, par la Corse et
la Sardaigne.
il réussit dans la première partie
de son opération, échoua dans la
seconde, et, ruiné, abreuvé de dé-
goûts, il mourut de chagrin et de
désespoir. Triste et navrante des-
tinée réservée à plus d'un inven-
teur!
Mais en expirant il laissa à la
science et à l'esprit d'entreprise
l'hl2rilage de sa pensée. Son dernier
rêve avait été l'établissement
LES CONTES DU DRAPEAU
2e ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
XII
Coqueluche, il faut lui rendre cette justice,
était demeuré impassible durant tout le récit de
la cantinière.
Il n'avait témoigné aucun étonnement des pro-
messes de Justin d'Ormignies, et avait paru, au
contraire, les trouver toutes naturelles.
— Voyons, mon oncle, dit-il, tâche de ne pas •
être froid comme un diplomate et sceptique à
l'endroit du bon cœur de M. le chevalier d'Or-
mignies.
Biribi répondit froidement :
— On ne fait avec du cœur ni de III. politique,
ni ses propres affaires, et le colonel yient de«J
compromettre singulièrement les siennes.
Voir les numéros parus depuis le 24 juillet. J
— Cette femme m'a sauvé la vie autrefois, dit
Justin d'Ormignies.
— Autres temps, autres moeurs ; dit Biribi qui
secoua d'un geste élégant, quelques grains de
tabac éparpillés sur son jabot.
Cette Jacobine avait prêté quinze louis au che-
valier, il lui en rend cinquante, c'est fort bien,
mais s'il allait trouver le roi, s'il s'intéressait à
un bûcheron mal noté, à un enfant de troupe
emprisonné comme vagabond, il se compromet-
trait bien inutilement.
Le roi, qui ne refuse jamais, s'empresserait
de mettre en liberté le bûcheron et l'enfant de
troupe.
Seulement, le lendemain, le conservateur dos
forêts, la garnison de Fontainebleau et le par-
quet réclameraient.
C'est là un guêpier où je ne conseille nulle-
ment au chevalier de se fourrer, acheva Biribi.
Coqueluche se mit à rire :
— Hé! hé! mon oncle, dit-il, tu oublies une
chose. j
—; Laquelle?
— C'est que le chevalier est aussi tenace au
point de vue de ses passions, qu'au point de vue
deses idées d'ambition et de fortune.
— Hein? fit Justin d'ürmignies.
— Plaît-il? ajouta Biribi.
Coqueluche reprit :
— Le chevalier est toujours amoureux de Su-
zanne.
Justin pâlit et rougit tour à tour.
— Et tu veux, poursuivit Coqueluche, qu'il
renonce à la bonne fortune qui lui est offerte, de
s'introduire de nouveau dans,la maison de maître
Quille-en-Bois?
Justin se taisait.
Biribi haussa légèrement les épaules.
— Je croyais, dit-il, que le chevalier ne pen-
sait plus à cette fillette. Entre nous, il n'a nul
besoin, si elle lui tient toujours au cœur, de
s'occuper de sa cantinière, pour se faire aimer
de la petite.
— Tu crois, mon oncle?
— Parbleu ! dit Biribi ; quand le chevalier
voudra, je la lui ferai enlever.
Coqueluche ne se tint pas pour battu :
— Moi, dit-il, je vois les choses à un tout
autre point de vue, mon oncle.
— En vérité !
— Et je soutiens même que c'est la fortune
qui est venue frapper à votre porte ce matin soîis
' les traits de cette cantinière.
Biribi se mit à rire, Justin d'Ormignies regarda
Coqueluche avec étonnement.
Coqueluche continua :
Avant de m'expliquer, laissez-moi vous
faire une question.
- A moi ou au chevalier?
A tous les deux.
Et regardant Biribi :
— Je commence par toi, mon oncle. Es-tu
pleinement satisfait?
— De quoi?
— Du nouveau régime.
Non ! non ! fit Biribi. le roi m'a donné une
assez bonne place, mais...
Mais il aurait pu mettre deux cent mille
francs dans la corbeille de mariage de Ju-
liette.
— C'est vrai.
— Ensuite, il te traite un peu légèrement, ca-
valièrement, même. Il t'a donné un emploi dans
sa police au lieu de te créer pair ou gentilhomme
de sa chambre.
Biribi soupira.
— Enfin, acheva Coqueluche, quand tu lui
demandes l'a croix de Saint-Louis, ne fait-il la pa§
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