Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-07-27
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 juillet 1866 27 juillet 1866
Description : 1866/07/27 (N100). 1866/07/27 (N100).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47191568
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
5 etnt. le numéro,
5 cent. le numéro.
1 ABOlWKMENTS — Trois mois. Six mois, un an.
Paris A fr. Ofr. * JSfr.
Départements. 6 11 fS'i
VENDREDI. 27 JUILLET 1866- — N' î00,
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
• . :• BATAILLE DE KOENIGGR/ETZ. — ^.spect du champ de bataille le soir à neuf heures.
L'HOTEL CARNAVALET
. Depuis quelques jours, la presse tout en-
tière s'est vivement préoccupée de la création
décrétée par Monsieur le préfet, de la Seine,
d'un MusÉE MUNICIPAL, spécial à la Ville de
Paris. -
1 C'est en effet une idée, des plus heureuses
que celle' dW. centre où les savants, les anti-
quaires, les gens d n monde, la population
artistique et industrielle de notre grande
cité,,pourront, trouver, groupés et réunis, les
souvenirs de ' Diisfoirc 'et de l'art, classés
dans un ordre appréciée, alors qu'il fanait
l'aire jusqu'à ce jour de longue» recherches
pour les trouver épars.
Elle est vraiment digne du premier magis-
trat de la capitale, de celui qui en a renouvelé
la physionomie, cette pensée qui consiste à
consacrer un monument à la conservation de
nos archives, à faire la place du passé en re-
gard du présent si largement prodigué à la
première ville du monde.
Il est noble à Monsieur Haussmann d'y
attacher son nom ; et ce ne sera pas la der-
nière curiosité visitée par les nombreux
étrangers que nous recevrons en 18Gi. C'est
une gloire qui rejaillira jusqu'à l'empereur,
quia habitué l'Europe à toutes les gloires!
i Mais une fois ce principe admis, une ques-
tion importante se présente. Où placera:t-on
le Musée Municipal? ,
On a parlé de deux hôtels, qu'on pourrait
affecter à cet usage: L'Hôtel Carnavalet et
l'Hôtel Lambert.
Nous savons que l'Jiôtel Carnavalet est à
vendre, et comme par ses dispositions inté-
rieures et extérieures, par les souvenirs qui
s'y rattachent, par son voisinage de l'hôtel de
ville, dont il deviendrait une annexe, il se
prête merveilleusement à la destination qu'il
est question de lui assigner, nous profitons de
la circonstance, pour en donner brièvement la
description et l'historique.
En HH4, sur un terrain acheté au couvent
du Val-ci es-Ecoliers, placé sous l'invocation
de sainte Catherine, un président au parle-
i
ment de Paris, Jacques-des-Ligneris, dont la
famille existe encore, fit construire pour lui
un hôtel. ;
Le quartier était beau, et devenait à la mo-'
de. Le président était riche, et lié avec les
architectes célèbres qui habitaient les Tuile-
ries; il les appela. Jean Bullant travailla sur
les dessins de Pierre Lescot : et. l'hôtel des
Ligneris s'éleva sur la Culture-Saint e-Cathe-
J'ine. Jean Goujon vint y mettre la dernière
main par d'admirables sculptures qui sont
restées comme le chef-d'œuvre de ce grand
artiste.
Les armoiries de la porte d'entrée suppor-
tées par deux enfants, les trophées qui les en-
lourent, les lions qui, à droite et à gauche,
LES CONTES DU DRAPEAU
2e ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
IV
• Une heure après/on aurait pu voir la ranti-
nière et son iils, réconfortes pir une bonne as-
siet.ee de soupe et quelques gorgées d eau-de-vie,
assis autour du l'eu delà luitte, en compagnie des
deux bûcherons.
La cantinière avait fait le récit de sa longue et
douloureuse Odyssée
Et plus d'une fois, en l'écoutant, Philibert
avait serre les points avec fureur.
Le vieux Morin s'en allait de temps en temps
sur le seuil et prêtait une oreille inquiète aux
bruits vagues de la forêt.
Il ne rêvait que gardes, gendarmes, inspec-
teurs, tous gens à qui l'ancien uniforme devait
être particulièrement désagréable.
Le danger ncnnancnt, dont il s'était plaint à
son lils et qui avait le maudit pantalon pour
cause, s'était accru delà dangereuse présence de
la oantimère.
; En elfe t.. cette dernière pouvait achever de
compromettre le père Morin aux yeux des
gardes.
Voir les numéros parus depuis le 2V juiflut.
Mais Philibert ne prit nulle attention aux si-
gnes de désespoir que lui faisait son père.
Philibert avait vécu dix années sous le même
drapeau quo maman IVlicbeJ, il avait fait sauter
l'enfant sur ses genoux.
Maman Michel l'avait pansé sur le champ de
bataille; elle lui avait plusieurs fois sauve la vie,
en approchant de ses lèvres enfiévrées son bidon
bienfaisant.
Le soldat disait :
• — Qu'allez-vous donc faire à présent, mère?
— Nous allons à Paris.
— Oui, j'entends bien, mais
Et Philibert acheva sa phrase par un regard
d'éloquente inquiétude et qui semblait dire :
— Comment vivrez-vous?
— Nous travaillerons, le petit et moi, dit -
elle.
— Mais, à quoi?
— 'Voici, dit maman Michel. En nous en re-
venant de cette satanée Provence, où on a voulu
nous écharper plus d'une fois, je pensais à tout
ce qui m'était arrivé depuis vingt ans que je suis
au service.
— Et il vous est arrivé bien des choses ?
— Comme tu le dis, mon garçon. Mais je me
suis souvenue que j'avais rendu un grand ser-
vice à un homme qui doit être aujourd'hui puis-
sant et riche, vu que c'était un ci-devant.
Ces paroles calmèrent un peu les inquiétudes
! «du vieillard, et lui mirent quelques gouttes de
baume sur le coetir.
Maman Michel poursuivit .
— C'était pendant la campagne de Saxe.
Nous occupions Dresde depuis la veiUc, et je
m'étais installée, avec ma cantine, dans une
maison que le canon avait mise à jour.
Les maîtres avaient fui devant la bataille. La
maison était abandonnée.
Du moins je le croyais.
Au milieu de la première nuit, comme je dres-
sais mon lit de camp pour me coucher, il me
sembla, qu'on marchait au-dessus de ma tête.
J'appe)ai mon camarade Pichot, un soldat qui
m'aidait il la cantine, il s'arma d'un fusil et moi
d'un sabre et nous nous mimes à visiter la mai-
son.
— Je crois bien que vous n'avez rien entendu
du tout, finit par 111e dire Pichot.
— Je suis sûre du contraire, répondis-je.
En même temps je découvris une vaste armoi-
re placée dans un coin, et je l'ouvris.
Pichot recula et épaula vivement son fusil.
Je l'arrêtai.
Il y avait, dans l'armoire, un grand jeune
homme revêtu d'un uniforme autrichien.
Il sortit et joignit les mains en me disant :
— Ne me perdez pas !
Il parlait français comme toi et moi.
— Je n'ai pas eu le temps de fuir, poursuivit-
il, et je meurs de faim et de soif.
— Vous êtes Autrichien? lui dis-je.
—Non, je suis Français.
A ces mots, je fis un pas en arrière et je com-
pris tout.
J'avais devant moi un émigré qui avait porté
les armes contre la France, crime puni de
mort.
Je lis jurer a Pichot qu'il ne nous trahirait p'as.
Puis je me procurai des habits de paysan alle-
mand que je fis endosser à l'émigré et je m'em-
pressai de cacher soigneusement, son vi ni lor-
me.
Il but et mangea avec avidité.. '
Maintenant, me (lit-il, je ne puis ï>a.-> re3lt'rr;
ici On me reconnaîtrait. Il faut que je parte et
que je gagne les avant-postes autrichiens. Mais,
comment sortir de Dresde?
— Je vous accompagnerai, lui dis-je.
— Je suis sans argent, me dit-il.
J'avais alors des économies, je lui prêtai un,
petit rouleau d'or.
Puis, avant le jour, je le conduisis aux portes
de Dresde, sous prétexte de me faire aider'par
lui pour acheter de la bière et de l'eau-de-vie de
grains dans les fermes environnantes. ( ,
La mère Michel passait partout..
Quand nous fûmes 811 rase campagne, il me
prit les mains, me les sepra avec effusion, et me
dit :
— Si jamais je rentre en France, c'est que le
roi remontera sur son trône, et alors vous verrez
que je ne suis point ingrat.
— Et, dit Philibert, vous ne l'avez point revu
depuis?
—Jamais. Seulement, l'autre jour, en traver-
sant Djon, je me suis arrêtée dans un cabaret
pour manger un morceau. Il y avait une gazette
sur une table. Je l'ai parcourue et j'ai vu son
nom.
— Ah ! vous savez son nom, maman Michel?
— Oui, mais je ne le dirai pas, car c'est une-
honte d'avoir porte les armes contre la France.
— Eh bien! que comptez-vous faire?
If — Attends. D'après la gazette, cet homm- es'
JOURNAL QUOTIDIEN
5 etnt. le numéro,
5 cent. le numéro.
1 ABOlWKMENTS — Trois mois. Six mois, un an.
Paris A fr. Ofr. * JSfr.
Départements. 6 11 fS'i
VENDREDI. 27 JUILLET 1866- — N' î00,
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
• . :• BATAILLE DE KOENIGGR/ETZ. — ^.spect du champ de bataille le soir à neuf heures.
L'HOTEL CARNAVALET
. Depuis quelques jours, la presse tout en-
tière s'est vivement préoccupée de la création
décrétée par Monsieur le préfet, de la Seine,
d'un MusÉE MUNICIPAL, spécial à la Ville de
Paris. -
1 C'est en effet une idée, des plus heureuses
que celle' dW. centre où les savants, les anti-
quaires, les gens d n monde, la population
artistique et industrielle de notre grande
cité,,pourront, trouver, groupés et réunis, les
souvenirs de ' Diisfoirc 'et de l'art, classés
dans un ordre appréciée, alors qu'il fanait
l'aire jusqu'à ce jour de longue» recherches
pour les trouver épars.
Elle est vraiment digne du premier magis-
trat de la capitale, de celui qui en a renouvelé
la physionomie, cette pensée qui consiste à
consacrer un monument à la conservation de
nos archives, à faire la place du passé en re-
gard du présent si largement prodigué à la
première ville du monde.
Il est noble à Monsieur Haussmann d'y
attacher son nom ; et ce ne sera pas la der-
nière curiosité visitée par les nombreux
étrangers que nous recevrons en 18Gi. C'est
une gloire qui rejaillira jusqu'à l'empereur,
quia habitué l'Europe à toutes les gloires!
i Mais une fois ce principe admis, une ques-
tion importante se présente. Où placera:t-on
le Musée Municipal? ,
On a parlé de deux hôtels, qu'on pourrait
affecter à cet usage: L'Hôtel Carnavalet et
l'Hôtel Lambert.
Nous savons que l'Jiôtel Carnavalet est à
vendre, et comme par ses dispositions inté-
rieures et extérieures, par les souvenirs qui
s'y rattachent, par son voisinage de l'hôtel de
ville, dont il deviendrait une annexe, il se
prête merveilleusement à la destination qu'il
est question de lui assigner, nous profitons de
la circonstance, pour en donner brièvement la
description et l'historique.
En HH4, sur un terrain acheté au couvent
du Val-ci es-Ecoliers, placé sous l'invocation
de sainte Catherine, un président au parle-
i
ment de Paris, Jacques-des-Ligneris, dont la
famille existe encore, fit construire pour lui
un hôtel. ;
Le quartier était beau, et devenait à la mo-'
de. Le président était riche, et lié avec les
architectes célèbres qui habitaient les Tuile-
ries; il les appela. Jean Bullant travailla sur
les dessins de Pierre Lescot : et. l'hôtel des
Ligneris s'éleva sur la Culture-Saint e-Cathe-
J'ine. Jean Goujon vint y mettre la dernière
main par d'admirables sculptures qui sont
restées comme le chef-d'œuvre de ce grand
artiste.
Les armoiries de la porte d'entrée suppor-
tées par deux enfants, les trophées qui les en-
lourent, les lions qui, à droite et à gauche,
LES CONTES DU DRAPEAU
2e ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
IV
• Une heure après/on aurait pu voir la ranti-
nière et son iils, réconfortes pir une bonne as-
siet.ee de soupe et quelques gorgées d eau-de-vie,
assis autour du l'eu delà luitte, en compagnie des
deux bûcherons.
La cantinière avait fait le récit de sa longue et
douloureuse Odyssée
Et plus d'une fois, en l'écoutant, Philibert
avait serre les points avec fureur.
Le vieux Morin s'en allait de temps en temps
sur le seuil et prêtait une oreille inquiète aux
bruits vagues de la forêt.
Il ne rêvait que gardes, gendarmes, inspec-
teurs, tous gens à qui l'ancien uniforme devait
être particulièrement désagréable.
Le danger ncnnancnt, dont il s'était plaint à
son lils et qui avait le maudit pantalon pour
cause, s'était accru delà dangereuse présence de
la oantimère.
; En elfe t.. cette dernière pouvait achever de
compromettre le père Morin aux yeux des
gardes.
Voir les numéros parus depuis le 2V juiflut.
Mais Philibert ne prit nulle attention aux si-
gnes de désespoir que lui faisait son père.
Philibert avait vécu dix années sous le même
drapeau quo maman IVlicbeJ, il avait fait sauter
l'enfant sur ses genoux.
Maman Michel l'avait pansé sur le champ de
bataille; elle lui avait plusieurs fois sauve la vie,
en approchant de ses lèvres enfiévrées son bidon
bienfaisant.
Le soldat disait :
• — Qu'allez-vous donc faire à présent, mère?
— Nous allons à Paris.
— Oui, j'entends bien, mais
Et Philibert acheva sa phrase par un regard
d'éloquente inquiétude et qui semblait dire :
— Comment vivrez-vous?
— Nous travaillerons, le petit et moi, dit -
elle.
— Mais, à quoi?
— 'Voici, dit maman Michel. En nous en re-
venant de cette satanée Provence, où on a voulu
nous écharper plus d'une fois, je pensais à tout
ce qui m'était arrivé depuis vingt ans que je suis
au service.
— Et il vous est arrivé bien des choses ?
— Comme tu le dis, mon garçon. Mais je me
suis souvenue que j'avais rendu un grand ser-
vice à un homme qui doit être aujourd'hui puis-
sant et riche, vu que c'était un ci-devant.
Ces paroles calmèrent un peu les inquiétudes
! «du vieillard, et lui mirent quelques gouttes de
baume sur le coetir.
Maman Michel poursuivit .
— C'était pendant la campagne de Saxe.
Nous occupions Dresde depuis la veiUc, et je
m'étais installée, avec ma cantine, dans une
maison que le canon avait mise à jour.
Les maîtres avaient fui devant la bataille. La
maison était abandonnée.
Du moins je le croyais.
Au milieu de la première nuit, comme je dres-
sais mon lit de camp pour me coucher, il me
sembla, qu'on marchait au-dessus de ma tête.
J'appe)ai mon camarade Pichot, un soldat qui
m'aidait il la cantine, il s'arma d'un fusil et moi
d'un sabre et nous nous mimes à visiter la mai-
son.
— Je crois bien que vous n'avez rien entendu
du tout, finit par 111e dire Pichot.
— Je suis sûre du contraire, répondis-je.
En même temps je découvris une vaste armoi-
re placée dans un coin, et je l'ouvris.
Pichot recula et épaula vivement son fusil.
Je l'arrêtai.
Il y avait, dans l'armoire, un grand jeune
homme revêtu d'un uniforme autrichien.
Il sortit et joignit les mains en me disant :
— Ne me perdez pas !
Il parlait français comme toi et moi.
— Je n'ai pas eu le temps de fuir, poursuivit-
il, et je meurs de faim et de soif.
— Vous êtes Autrichien? lui dis-je.
—Non, je suis Français.
A ces mots, je fis un pas en arrière et je com-
pris tout.
J'avais devant moi un émigré qui avait porté
les armes contre la France, crime puni de
mort.
Je lis jurer a Pichot qu'il ne nous trahirait p'as.
Puis je me procurai des habits de paysan alle-
mand que je fis endosser à l'émigré et je m'em-
pressai de cacher soigneusement, son vi ni lor-
me.
Il but et mangea avec avidité.. '
Maintenant, me (lit-il, je ne puis ï>a.-> re3lt'rr;
ici On me reconnaîtrait. Il faut que je parte et
que je gagne les avant-postes autrichiens. Mais,
comment sortir de Dresde?
— Je vous accompagnerai, lui dis-je.
— Je suis sans argent, me dit-il.
J'avais alors des économies, je lui prêtai un,
petit rouleau d'or.
Puis, avant le jour, je le conduisis aux portes
de Dresde, sous prétexte de me faire aider'par
lui pour acheter de la bière et de l'eau-de-vie de
grains dans les fermes environnantes. ( ,
La mère Michel passait partout..
Quand nous fûmes 811 rase campagne, il me
prit les mains, me les sepra avec effusion, et me
dit :
— Si jamais je rentre en France, c'est que le
roi remontera sur son trône, et alors vous verrez
que je ne suis point ingrat.
— Et, dit Philibert, vous ne l'avez point revu
depuis?
—Jamais. Seulement, l'autre jour, en traver-
sant Djon, je me suis arrêtée dans un cabaret
pour manger un morceau. Il y avait une gazette
sur une table. Je l'ai parcourue et j'ai vu son
nom.
— Ah ! vous savez son nom, maman Michel?
— Oui, mais je ne le dirai pas, car c'est une-
honte d'avoir porte les armes contre la France.
— Eh bien! que comptez-vous faire?
If — Attends. D'après la gazette, cet homm- es'
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