Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-07-25
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 juillet 1866 25 juillet 1866
Description : 1866/07/25 (N98). 1866/07/25 (N98).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4719154f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
.~ JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
Paris ..... lit fr. 9 fr. fSfr.
Départements. G fl e e
' MERCREDI, 25 JUILLET 1866. — Nu 98
. BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
1 ADMINISTRATION : 15, rue Breda. ,
UN BLANC-SEING
' ' >
Il 1 - BATAILLE DE SADOWA. — Episode du combat dans le bois. — Les Prussiens s'emparent de l'artillerie." (D'après le croquis de notre correspondant spúciaL)
Il y a trois ou quatre jours, la Gazette de
Cologne publiait une très-curieuse lettre du
roi de Prusse à sa femme.
Dans celte lettre se trouvait cette phrase :
« A trois heures, j'ai vu Fritz-CharIes. »
— Fritz-Charles! Qui est-ce? se sont de-
mandé quelques lecteurs français.
Il s'agissait du prince Frédéric-Charles.
En allemand, Fritz et Frédéric sont sy-
nonymes.
Il existe cependant une nuance entre les
deux: ..
Frédéric est le prénom simple.
Fritz, c'est le prénom donné avec une
nuance amicale ou railleuse. -
Fritz équivaut à « mon petit Frédéric. B
Ou bien à notre locution française de
« Jean-Jean », c'est-à-dire benêt, nigaud, qui
n'a pas inventé la poudre......
Il y a sur « Fritz »*, pris dans ce dernier
sens, une légende qui date du grand Fré-
déric. ;
C'est cette légende que je voudrais vous
raconter.
Le grand Frédéric, on lésait, fut un héros.
Mais il n'avait pas commencé par là.
Elevé à l'école de son père le caporal, qui
lui donnait plus de coups de canne que
d'écus, traité en déserteur et emprisonné
dansjme forteresse, parce que, las de Ber-
lin, il' avait voulu aller se promener à Lon-
dres, forcé d'assister entre quatre grenadiers
au supplice de son ami Katt, qui n'avait com-
LES CONTES DU DRAPEAU
ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
II
Ils avaient fait une si longue route, les pauvres
gens i .. I
Ils venaient de TouloIl.
Lorsque l'Empereur avait fait,'à Fontaine-
bleau, ses adieux aux débris de cette vieille ar-
mée qui l'avait suivi sur tous les 'champs de
bataille, un bruit s'était, répandu, — c'est que
tous ceux des vieux compagnons d'armes du pe-
tit caporal, qui voudraient l'accompagner, en au-
raient la faculté.
La cantinière avait cru ce qu'on disait ; et, son
havresac au dos, f-on fils par la main, elle s'était
bravement mise en route.
N Une route de soixante jours de marche, pen-
dant laquelle ses pièces d'or, fruit de ses écono-
mies de vingt années, étaient sorties une -à une
de sa ceinture de cuir.
Arrivée à Toulon, elle avait appris qu'un na-
vire anglais avait transporté Napoléon à l'ile
d'Elbe. '
Napoléon était parti, et aucun navire ne vou-
lut se charger de la pauvre càllLinière.
Yoir le numéro d'hier,
Elle n'avait plus assez d'argent pour payer son
passage et celui de son fils.
D'ailleurs, les nouvelles autoritésm'ditairés lui...
eussent.refusé un passeport.. , ,
• Force lui avait donc é:6. de recommencer ce
pénible voyage à travers la France.
. Le régiment auquel elle • appartenait avait été
licencié.
. Et. le régiment, c'était la patrie et la famille
tout ensemble pour maman Michel,'comme l'ap-
pelaient les soldats. ' ■
Maintenant, elle se dirigeait sur .Par,is..-
Là, sans doute, elle _ retrouverait quelques
amis, quelques compagnons épars . çà. et là.
Les humiliations et les .épreuves avaient re-
commencé pour elle. ; - ■' : . ; .
Force lui avait été de retraverser la Provence,
ce pays d'ardent royalisme où l'uniforme Iran.
çais était hué. '• ' :■ ' • : :
Dans chaque village qu'e'lç traversait, les en-
fants lui jetaient des pierres, les femmes l'insul-
taient.
Mais elle avait encore de l'argent, et pouvait
payer sa nourriture et celle de son fils.
Sans cela, ils fussent morts de lai m.
0[1 les eût impitoyablement jetés à la porto
des maisons et des auberges.
L'argent ne commença à leur manquer qu'au-
delà de Lyon.
Mais que leur importait alors?
Ils traversaient la Bourgogne, un pays tout,
frémissant de patriotisme et où les cris de Vive
l'Empereur! retentissaient encore.
Là, sur son passage, toutes les mais.ms s'ou-
vraient; et avec les maisons, les cœurs et les
mains.. • ■ • - • ■
Et on consolait la pauvre cantinière: en lui.
disant : . • • '
Ça ne peut pas durer, l'Empereur reviendra.
La mère Michel était enfin arrivée tout près
d:e FontainebJëau, le matin de ce jour où nous
l'avons vue cheminant pieds nus sur la route dé-
foncée. ■—
Mais àThomery, un paysan qui lui avait don-
né à manger, lui avait dit :
— Vous ferez bien d'éviter Fontainebleau. Les
troupes royales y sont, votre uniforme est pros-
cri't7-erfpOurrait vous maltraiter.
La mère Michel avait regardé son fils, et suivi
le conseil du paysan.
Celui-ci,dait si .pauvre qù'il n'avait pu lui
donner que la moitié d'un pain.
La cantinière avait rempli d'eau son bidon et
pris le morceau de pain... '
Le soir, comme nous l'avons vu, il n'y avait
plus m pain ni eau ; et l'enfant de troupe exté-
nué avait fini par se laisser tomber en murmu-
ran t :
— Je ne peux pas aller plus loin.
Lanière Michel se pendu sur lui et essaya de
le rc)ever.
Mais l'enfant ferma les yeux et dit d'une voix
mourante :
— Adieu, maman.
Il s'était évanoui. /
Ce fut une heure cruel'e que celle que passa
la cantinière courbée sur so:i Cils inanimé.
La route était déserte; la forêt bornait l'hori-
t zon de toutes parta
On n'entendait ni un bruit, ni un murmure.
Les arbres eux-mêmes faisaient silence, car il
n'y avait pas un souffle de vent.
— Mon Dieu! murmura la pauvre mère en so
tordant les mains de. désespoir, laisserez-vous
donc mourir mon enfant?
Elle essayait de le rappeler à la vie, en le cou-
vrant de baisers, en lui frottant les mains et les
tempes tour à tour.
Ah! si elle avait eu une goutte d'eau!
Enfin, elle prit un parti suprême.
Elle le chargea sur ses épaules, et se remit en
route, ne s'apercevant pas que le chien n'était
plus avec elle.
- Son amour maternel donnait des forces à' la
malheureuse cantinière, — mais l'enfant était
lourd, si lourd que plusieurs fois elle fut obligée
de s'arrêter.
Tout à coup elle entendit un aboiement à tra-
vers les arbres.
Alors, seulement, elle s'aperçut que le chien
l'avait quittée.
Le chien était sans doute allé à la découverte.
Cet aboiement, c'était le sien.
Et la cantinière quitta de nouveau la route et
entra dans la forêt d'où partaient les hurlements
du chien.
Avec son instinct merveilleux, Sultan — c'était
son nom, — avait dû découvrir, soit une maison,
soit une hutte.
Et la pauvre mère reprit son courage, et con-
tinua à ensanglanter ses pieds dans les brous-
sailles et les épines.
Le chien n'était pas très-loin.
[ Bientôt, aux dernières lueurs du crépuscule,
.~ JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
Paris ..... lit fr. 9 fr. fSfr.
Départements. G fl e e
' MERCREDI, 25 JUILLET 1866. — Nu 98
. BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
1 ADMINISTRATION : 15, rue Breda. ,
UN BLANC-SEING
' ' >
Il 1 - BATAILLE DE SADOWA. — Episode du combat dans le bois. — Les Prussiens s'emparent de l'artillerie." (D'après le croquis de notre correspondant spúciaL)
Il y a trois ou quatre jours, la Gazette de
Cologne publiait une très-curieuse lettre du
roi de Prusse à sa femme.
Dans celte lettre se trouvait cette phrase :
« A trois heures, j'ai vu Fritz-CharIes. »
— Fritz-Charles! Qui est-ce? se sont de-
mandé quelques lecteurs français.
Il s'agissait du prince Frédéric-Charles.
En allemand, Fritz et Frédéric sont sy-
nonymes.
Il existe cependant une nuance entre les
deux: ..
Frédéric est le prénom simple.
Fritz, c'est le prénom donné avec une
nuance amicale ou railleuse. -
Fritz équivaut à « mon petit Frédéric. B
Ou bien à notre locution française de
« Jean-Jean », c'est-à-dire benêt, nigaud, qui
n'a pas inventé la poudre......
Il y a sur « Fritz »*, pris dans ce dernier
sens, une légende qui date du grand Fré-
déric. ;
C'est cette légende que je voudrais vous
raconter.
Le grand Frédéric, on lésait, fut un héros.
Mais il n'avait pas commencé par là.
Elevé à l'école de son père le caporal, qui
lui donnait plus de coups de canne que
d'écus, traité en déserteur et emprisonné
dansjme forteresse, parce que, las de Ber-
lin, il' avait voulu aller se promener à Lon-
dres, forcé d'assister entre quatre grenadiers
au supplice de son ami Katt, qui n'avait com-
LES CONTES DU DRAPEAU
ÉPISODE
LA MÈRE MICHEL
PAR
PONSON DU TERRAIL
II
Ils avaient fait une si longue route, les pauvres
gens i .. I
Ils venaient de TouloIl.
Lorsque l'Empereur avait fait,'à Fontaine-
bleau, ses adieux aux débris de cette vieille ar-
mée qui l'avait suivi sur tous les 'champs de
bataille, un bruit s'était, répandu, — c'est que
tous ceux des vieux compagnons d'armes du pe-
tit caporal, qui voudraient l'accompagner, en au-
raient la faculté.
La cantinière avait cru ce qu'on disait ; et, son
havresac au dos, f-on fils par la main, elle s'était
bravement mise en route.
N Une route de soixante jours de marche, pen-
dant laquelle ses pièces d'or, fruit de ses écono-
mies de vingt années, étaient sorties une -à une
de sa ceinture de cuir.
Arrivée à Toulon, elle avait appris qu'un na-
vire anglais avait transporté Napoléon à l'ile
d'Elbe. '
Napoléon était parti, et aucun navire ne vou-
lut se charger de la pauvre càllLinière.
Yoir le numéro d'hier,
Elle n'avait plus assez d'argent pour payer son
passage et celui de son fils.
D'ailleurs, les nouvelles autoritésm'ditairés lui...
eussent.refusé un passeport.. , ,
• Force lui avait donc é:6. de recommencer ce
pénible voyage à travers la France.
. Le régiment auquel elle • appartenait avait été
licencié.
. Et. le régiment, c'était la patrie et la famille
tout ensemble pour maman Michel,'comme l'ap-
pelaient les soldats. ' ■
Maintenant, elle se dirigeait sur .Par,is..-
Là, sans doute, elle _ retrouverait quelques
amis, quelques compagnons épars . çà. et là.
Les humiliations et les .épreuves avaient re-
commencé pour elle. ; - ■' : . ; .
Force lui avait été de retraverser la Provence,
ce pays d'ardent royalisme où l'uniforme Iran.
çais était hué. '• ' :■ ' • : :
Dans chaque village qu'e'lç traversait, les en-
fants lui jetaient des pierres, les femmes l'insul-
taient.
Mais elle avait encore de l'argent, et pouvait
payer sa nourriture et celle de son fils.
Sans cela, ils fussent morts de lai m.
0[1 les eût impitoyablement jetés à la porto
des maisons et des auberges.
L'argent ne commença à leur manquer qu'au-
delà de Lyon.
Mais que leur importait alors?
Ils traversaient la Bourgogne, un pays tout,
frémissant de patriotisme et où les cris de Vive
l'Empereur! retentissaient encore.
Là, sur son passage, toutes les mais.ms s'ou-
vraient; et avec les maisons, les cœurs et les
mains.. • ■ • - • ■
Et on consolait la pauvre cantinière: en lui.
disant : . • • '
Ça ne peut pas durer, l'Empereur reviendra.
La mère Michel était enfin arrivée tout près
d:e FontainebJëau, le matin de ce jour où nous
l'avons vue cheminant pieds nus sur la route dé-
foncée. ■—
Mais àThomery, un paysan qui lui avait don-
né à manger, lui avait dit :
— Vous ferez bien d'éviter Fontainebleau. Les
troupes royales y sont, votre uniforme est pros-
cri't7-erfpOurrait vous maltraiter.
La mère Michel avait regardé son fils, et suivi
le conseil du paysan.
Celui-ci,dait si .pauvre qù'il n'avait pu lui
donner que la moitié d'un pain.
La cantinière avait rempli d'eau son bidon et
pris le morceau de pain... '
Le soir, comme nous l'avons vu, il n'y avait
plus m pain ni eau ; et l'enfant de troupe exté-
nué avait fini par se laisser tomber en murmu-
ran t :
— Je ne peux pas aller plus loin.
Lanière Michel se pendu sur lui et essaya de
le rc)ever.
Mais l'enfant ferma les yeux et dit d'une voix
mourante :
— Adieu, maman.
Il s'était évanoui. /
Ce fut une heure cruel'e que celle que passa
la cantinière courbée sur so:i Cils inanimé.
La route était déserte; la forêt bornait l'hori-
t zon de toutes parta
On n'entendait ni un bruit, ni un murmure.
Les arbres eux-mêmes faisaient silence, car il
n'y avait pas un souffle de vent.
— Mon Dieu! murmura la pauvre mère en so
tordant les mains de. désespoir, laisserez-vous
donc mourir mon enfant?
Elle essayait de le rappeler à la vie, en le cou-
vrant de baisers, en lui frottant les mains et les
tempes tour à tour.
Ah! si elle avait eu une goutte d'eau!
Enfin, elle prit un parti suprême.
Elle le chargea sur ses épaules, et se remit en
route, ne s'apercevant pas que le chien n'était
plus avec elle.
- Son amour maternel donnait des forces à' la
malheureuse cantinière, — mais l'enfant était
lourd, si lourd que plusieurs fois elle fut obligée
de s'arrêter.
Tout à coup elle entendit un aboiement à tra-
vers les arbres.
Alors, seulement, elle s'aperçut que le chien
l'avait quittée.
Le chien était sans doute allé à la découverte.
Cet aboiement, c'était le sien.
Et la cantinière quitta de nouveau la route et
entra dans la forêt d'où partaient les hurlements
du chien.
Avec son instinct merveilleux, Sultan — c'était
son nom, — avait dû découvrir, soit une maison,
soit une hutte.
Et la pauvre mère reprit son courage, et con-
tinua à ensanglanter ses pieds dans les brous-
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