Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-07-17
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 juillet 1866 17 juillet 1866
Description : 1866/07/17 (N90). 1866/07/17 (N90).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47191479
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois, Un an.
Paris A fr. 9 fr. 14,4 fr.
Départenient&..-. I» 11 ge
MARDI. 17 JUILLET 1866,1 — N' 90
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
COURRIER DE PARIS
hALm.- Embuscade de chasseur., tyroliens dans le.passage au nord du lac de Garde.
Le PRINCE DE HÊSSE, commandant le 8E corps rie t'armer fédérale.
On avait annoncé de ci de là dans les chroniques que l'ambassadrice
d'Autriche, Madame la princesse de Metternich et, avec elle, toute la société
autrichienne de Paris qui forme une véritable colonie, avaient pris le
deuil à la suite de la bataille de Sadowa. On avait trouvé cette démonstra-
tion légitime un peu exagérée, mais ces funèbres couleurs ne sont que trop
justifiées. Il paraît que la princesse de Metternich a un frère officier supé-
rieur qui. n'a pas été retrouvé après le combat. Est-il mort, n'est-il que
blessé? est-il enfin sain et sauf et seulement prisonnier des Prussiens?
on n'a pu s'en assurer jusqu'aujourd'hui.
Il est difficile que la colonie allemande de Paris ne compte pas bien des
parents et des alliés parmi les victimes, puisque là-has, l'armée est l'es-
sence même de la nation, et on sait que Paris seul compte près de soixante-
dix mille allemands.
On se souviendra que la plupart des journaux annoncèrent que M. et
Mme de Seebach s'étaient rendus à Dresde pour embrasser leurs enfants
au moment où la déclaration d1 guerre fut officiellement notifiée. M. le
comte de Seebach, l'un des diplomates le plus sympathiques à la société
parisienne, est le ministre de Saxe à Paris. Ce baiser pouvait être un
baiser d'adieu, car la guerre n'épargne personne ; mais la destinée des fils
du ministre a été moins douloureuse, les deux jeunes gens, tous deux
Le général RAMMING, commandant à la bataille de St alitz
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
DEUXIÈME PARTIE
LES ALLIÉS
XXI
Coqueluche reprit:
— Au lieu de se désoler, mon onele,il faut agir.
— Mais que faire ? murmura Biribi qui se
tordait toujours les mains de désespoir.
— Viens avec moi.
— Ma- fille, mon enfant chérie ! murmurait
Gertrude, dont les yeux étaient inondés de
larmes, vous me répondez d'eHe !
— Oui, tu la retrouveras ta fille, dit Coquelu-
che en haussant les épaules.
Viens-tu, mon onc!e?...
— Mais où auons-nous?
— Chez la baronne d'abord.
— Et puis ?
— Et puis chez Cendrinette : l'une ou l'autre
Voir les numéros parus depuis le 18 avril,
il trouva la baron.'.e assise dans une chauffeuse. au < om du eu,
nous donnera des nouvelles de tu iilie CL de tes
papiers.
Et il entraîna Biribi hors de chez lui.
Quand ils furent sur le quai, Coqueluchere.,
^ - Tu as gagné les faveurs de M. de Talley-
rand, n'est-ce pas ?
— Je le crois.
— Voici le moment de te servir de cette, in-
fluence, qui n'est pas mince.
— Mais comment?
— En entrant dans le premier poste de garde
n-itionaie.
— Bon ! '
— Et en requérant, a.u nom de l'Etat, quatre .
hommes dc bonne volonté pour la ire une visite
domiciliaire chez des gens soupçonnés de cons-
pirer.
Ces derniers mots achevèrent de calmer Bi.
ribi.
Il se souvint que l'ex-ministre de Bonapar!.e
lui avait remis un petit carre de papier qui por-
tait simplement la signature qui devaiilui servir
de passeport et de talisman, à lui Biribi.
— Tu as raison, (lit-il .
Et il tira le carré de papier de sa poche.
Pms. ils se dirigèrent d'un pas rapide a lm-
vers la ville, reprirent le pont au Change et
s'arrêtèrent un moment place du Chûtelet. •
Il y avait là un poste de garde nat.tonah'.
; Biribi y entra et demanda à parier u i oi'li-
Cier.
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
5 cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois, Un an.
Paris A fr. 9 fr. 14,4 fr.
Départenient&..-. I» 11 ge
MARDI. 17 JUILLET 1866,1 — N' 90
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
COURRIER DE PARIS
hALm.- Embuscade de chasseur., tyroliens dans le.passage au nord du lac de Garde.
Le PRINCE DE HÊSSE, commandant le 8E corps rie t'armer fédérale.
On avait annoncé de ci de là dans les chroniques que l'ambassadrice
d'Autriche, Madame la princesse de Metternich et, avec elle, toute la société
autrichienne de Paris qui forme une véritable colonie, avaient pris le
deuil à la suite de la bataille de Sadowa. On avait trouvé cette démonstra-
tion légitime un peu exagérée, mais ces funèbres couleurs ne sont que trop
justifiées. Il paraît que la princesse de Metternich a un frère officier supé-
rieur qui. n'a pas été retrouvé après le combat. Est-il mort, n'est-il que
blessé? est-il enfin sain et sauf et seulement prisonnier des Prussiens?
on n'a pu s'en assurer jusqu'aujourd'hui.
Il est difficile que la colonie allemande de Paris ne compte pas bien des
parents et des alliés parmi les victimes, puisque là-has, l'armée est l'es-
sence même de la nation, et on sait que Paris seul compte près de soixante-
dix mille allemands.
On se souviendra que la plupart des journaux annoncèrent que M. et
Mme de Seebach s'étaient rendus à Dresde pour embrasser leurs enfants
au moment où la déclaration d1 guerre fut officiellement notifiée. M. le
comte de Seebach, l'un des diplomates le plus sympathiques à la société
parisienne, est le ministre de Saxe à Paris. Ce baiser pouvait être un
baiser d'adieu, car la guerre n'épargne personne ; mais la destinée des fils
du ministre a été moins douloureuse, les deux jeunes gens, tous deux
Le général RAMMING, commandant à la bataille de St alitz
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
DEUXIÈME PARTIE
LES ALLIÉS
XXI
Coqueluche reprit:
— Au lieu de se désoler, mon onele,il faut agir.
— Mais que faire ? murmura Biribi qui se
tordait toujours les mains de désespoir.
— Viens avec moi.
— Ma- fille, mon enfant chérie ! murmurait
Gertrude, dont les yeux étaient inondés de
larmes, vous me répondez d'eHe !
— Oui, tu la retrouveras ta fille, dit Coquelu-
che en haussant les épaules.
Viens-tu, mon onc!e?...
— Mais où auons-nous?
— Chez la baronne d'abord.
— Et puis ?
— Et puis chez Cendrinette : l'une ou l'autre
Voir les numéros parus depuis le 18 avril,
il trouva la baron.'.e assise dans une chauffeuse. au < om du eu,
nous donnera des nouvelles de tu iilie CL de tes
papiers.
Et il entraîna Biribi hors de chez lui.
Quand ils furent sur le quai, Coqueluchere.,
^ - Tu as gagné les faveurs de M. de Talley-
rand, n'est-ce pas ?
— Je le crois.
— Voici le moment de te servir de cette, in-
fluence, qui n'est pas mince.
— Mais comment?
— En entrant dans le premier poste de garde
n-itionaie.
— Bon ! '
— Et en requérant, a.u nom de l'Etat, quatre .
hommes dc bonne volonté pour la ire une visite
domiciliaire chez des gens soupçonnés de cons-
pirer.
Ces derniers mots achevèrent de calmer Bi.
ribi.
Il se souvint que l'ex-ministre de Bonapar!.e
lui avait remis un petit carre de papier qui por-
tait simplement la signature qui devaiilui servir
de passeport et de talisman, à lui Biribi.
— Tu as raison, (lit-il .
Et il tira le carré de papier de sa poche.
Pms. ils se dirigèrent d'un pas rapide a lm-
vers la ville, reprirent le pont au Change et
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