Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-07-04
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 juillet 1866 04 juillet 1866
Description : 1866/07/04 (N77). 1866/07/04 (N77).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47191353
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
1 JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro. -
5 cent. le. numéro. '0
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
1 , Paris A fr. 9 fr. i8 fr.
Départements. 6 lt 88
MERCREDI, 4 JUILLET 1866. — No 77
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
ITALIE. — Garnison de Crémone. — Hymne chanté chaque soir à l'heure de la retraite. (D'après les croquis de M. pontremoli.)
ÉCHOS DE PARIS
Un Congrès
« Congrès, dit le dictionnaire, réunion de
plénipotentiaires chargés de traiter de la paix
ou de résoudre des questions de droit interna-
tional. »
Le.dictionnaire n'est pas bavard.
Les sciences ont leurs congrès, comme la
paix a les siens, et les échecs ont leurs pléni-
potentiaires, comme les sciences,
Un congrès de joueurs va se tenir à Lon-
dres.
.11 s'agit de débattre ces grosses questions :
Quels sont les rapports du jeu d'échecs et de
la littérature?
Pourquoi les littérateurs ont-ils, en géné-
ral, de l'aversion pour le jeu?
Peut-être l'assemblée emploierait-elle mieux
| son temps en faisant de la charpie?
Quoiqu'il en soit, son programme fait
j rêver.
M. Guizot joue au bilboquet ; " 1
M. Berryer, — à la bouillotte ;
M. Jules Janin, — aux dominos;
M. Ponsard, — au trente-et-un;
M. Thiers, — à l'écarté;
M. Cousin, — aux macarons;
M. Prosper Mérimée, — au whist;
M. de Lamartine,— au billard russe ;
M. Paul Féval, — au billard français ;
M. Alexandre Dumas fils, — au jaquet;
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
DEUXIÈME PARTIE
LES ALLIÉS
VIII
Faisons un pas en arrière et reportons-nous
au moment où Cendrinette entraînait le lieute-
nant Pétrowitz à travers les galeries du Palais-
Royal.
Cendrinette avait-elle donc déjà repris sa folle
vie ?
Cendrinette était-elle déjà guérie de cet amour
injuste que lui avait inspiré le prétendu vicomte
de Montrevel !
Oui et non.
Oui, en ce sens qu'elle cherchait à s'étourdir et
méprisait cet homme qui était le complice de
l'infâme Biribi.
Non, parce que, tout en le méprisant, elle le
haïssait, comme on va le voir.
Cendrinette avait développé chez Pétrowitz sa
corde sensible.
— Tu es belle, répéta-t-il.
— Je le sais.
\ un les IJUméni" parus depuis le IS avril.
— Tu es un ange.....
— Non, tu te trompes.
— Qu'es-tu donc?
— Un démon.
— Oh ! dit le lieutenant en riant.
Mais elle eut un éclair dans les yeux qui le fit
tressaillir.
— Mais, reprit-il, les démons aiment quelque-
fois.
— C'est selon....
Les galeries du Palais-Royal en 1815.
— C'est-à-dire, fit-il en souriant, que tu veux
le collier de perles dont tu m'a parlé? Eh bien !
viens.... nous allons l'acheter.
— Non, dit Cendrinette, j'aimerais mieux' , '
autre chose. t
— Quoi donc?
Elle l'enveloppa d'un regard calme et investiga..... .
téur.
— Après ça, dit-elle, vous n'êtes peut-être pas
l'homme que je cherche.
— Plaît-il? dit le Russe.
— Vous me trouvez belle et vous m'aimeriez
peut-être jusqu'à concurrence de quelques bi-
joux... mais ■
— Mais quoi! '
— Mais si je vous demandais de risquer votre ^
vie pour moi.
— Eh bien ?
— Vous me refuseriez.
— Ma toute belle, dit Pétrowitz, vous connais-
sel: bien mal les gens comme moi.
— Vrai !
— Pour l'amour de vous, je tirerais l'épée
sans relâche pendant huit jours.
— Vous ne vous moquez pas de moi?
Et la voix de Cendrinette tremblait d'émotion.
— Mais non, dit-il avec gravité.
— Si je vous désignais un homme que je hais? ' •
•, — L'avez-vous aimé?
— A en devenir folle.
— Bien. Après? •
— Si je vous le désignais, en vous disant : mon
amour est au prix de sa vie?...
— Je le tuerais.
1 JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro. -
5 cent. le. numéro. '0
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un an.
1 , Paris A fr. 9 fr. i8 fr.
Départements. 6 lt 88
MERCREDI, 4 JUILLET 1866. — No 77
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Breda.
ITALIE. — Garnison de Crémone. — Hymne chanté chaque soir à l'heure de la retraite. (D'après les croquis de M. pontremoli.)
ÉCHOS DE PARIS
Un Congrès
« Congrès, dit le dictionnaire, réunion de
plénipotentiaires chargés de traiter de la paix
ou de résoudre des questions de droit interna-
tional. »
Le.dictionnaire n'est pas bavard.
Les sciences ont leurs congrès, comme la
paix a les siens, et les échecs ont leurs pléni-
potentiaires, comme les sciences,
Un congrès de joueurs va se tenir à Lon-
dres.
.11 s'agit de débattre ces grosses questions :
Quels sont les rapports du jeu d'échecs et de
la littérature?
Pourquoi les littérateurs ont-ils, en géné-
ral, de l'aversion pour le jeu?
Peut-être l'assemblée emploierait-elle mieux
| son temps en faisant de la charpie?
Quoiqu'il en soit, son programme fait
j rêver.
M. Guizot joue au bilboquet ; " 1
M. Berryer, — à la bouillotte ;
M. Jules Janin, — aux dominos;
M. Ponsard, — au trente-et-un;
M. Thiers, — à l'écarté;
M. Cousin, — aux macarons;
M. Prosper Mérimée, — au whist;
M. de Lamartine,— au billard russe ;
M. Paul Féval, — au billard français ;
M. Alexandre Dumas fils, — au jaquet;
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
DEUXIÈME PARTIE
LES ALLIÉS
VIII
Faisons un pas en arrière et reportons-nous
au moment où Cendrinette entraînait le lieute-
nant Pétrowitz à travers les galeries du Palais-
Royal.
Cendrinette avait-elle donc déjà repris sa folle
vie ?
Cendrinette était-elle déjà guérie de cet amour
injuste que lui avait inspiré le prétendu vicomte
de Montrevel !
Oui et non.
Oui, en ce sens qu'elle cherchait à s'étourdir et
méprisait cet homme qui était le complice de
l'infâme Biribi.
Non, parce que, tout en le méprisant, elle le
haïssait, comme on va le voir.
Cendrinette avait développé chez Pétrowitz sa
corde sensible.
— Tu es belle, répéta-t-il.
— Je le sais.
\ un les IJUméni" parus depuis le IS avril.
— Tu es un ange.....
— Non, tu te trompes.
— Qu'es-tu donc?
— Un démon.
— Oh ! dit le lieutenant en riant.
Mais elle eut un éclair dans les yeux qui le fit
tressaillir.
— Mais, reprit-il, les démons aiment quelque-
fois.
— C'est selon....
Les galeries du Palais-Royal en 1815.
— C'est-à-dire, fit-il en souriant, que tu veux
le collier de perles dont tu m'a parlé? Eh bien !
viens.... nous allons l'acheter.
— Non, dit Cendrinette, j'aimerais mieux' , '
autre chose. t
— Quoi donc?
Elle l'enveloppa d'un regard calme et investiga..... .
téur.
— Après ça, dit-elle, vous n'êtes peut-être pas
l'homme que je cherche.
— Plaît-il? dit le Russe.
— Vous me trouvez belle et vous m'aimeriez
peut-être jusqu'à concurrence de quelques bi-
joux... mais ■
— Mais quoi! '
— Mais si je vous demandais de risquer votre ^
vie pour moi.
— Eh bien ?
— Vous me refuseriez.
— Ma toute belle, dit Pétrowitz, vous connais-
sel: bien mal les gens comme moi.
— Vrai !
— Pour l'amour de vous, je tirerais l'épée
sans relâche pendant huit jours.
— Vous ne vous moquez pas de moi?
Et la voix de Cendrinette tremblait d'émotion.
— Mais non, dit-il avec gravité.
— Si je vous désignais un homme que je hais? ' •
•, — L'avez-vous aimé?
— A en devenir folle.
— Bien. Après? •
— Si je vous le désignais, en vous disant : mon
amour est au prix de sa vie?...
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