Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-05-19
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 mai 1866 19 mai 1866
Description : 1866/05/19 (N31). 1866/05/19 (N31).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4719090z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
S cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un ant'"' '
Paris fr. 9 fr. 18^^
Départements. - G 11 99 -
SAMEDI, 19 MAI 1866. — No 31.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Brcda,.
DON JUAN
AU THÉATRE-LYRIQUE
LES TROIS PRIME DONNE
Après une gestation asspz
pénible, le Théâtre-Lyrique vient
d'accoucher de son Don Juan.
Et de trois 1 quand nous se-
rons à dix...
' Don Juan, que me veux-tu?
dirait Fontenelle en face de
cette troisième incarnation du
h< rus de Mozart. Mais Fon-
tenelle était Fontenelle et il
avait le droit de se permettre
ces boutades. Moi,, qui ne suis
qu'un tout petit sire, ainsi que <.
me l'a fait bien comprendre il
y a quelques jours. un Mozar '
diste anonyme qui s'est payé,
moyennant un timbre de deux ,
sous, le plaisir de me quali- .
fier de brute et de crétin, pour .
m'être permis de mettre son
idole sur la même ligne que
Racine et Corneille, moi, dis-
je, qui ne suis qu'un atome,
je m'incline humblement et
j'admire, puisque le mot
d'ordre est d'admirer.
Ce qu'il faut reconnaître,
d'ailleurs, c'est que l'exécution
de Don Juan au Théâtre-Lyrique
touche à la perfection de si près,
qu'elle n'en est séparée que
par un cheveu. Ce cheveu-)A
concerne le côté des hommes;
quant au côté des femmes, les
nommer c'est tout dire :
Elles s'appellen tMme Carvalho,Mme Charton-
Demeur et Mlle Nilsonn.
Les plus vieux amateurs, ceux-là qui ont
savouré Don Juan aux Italiens et à l'Opéra,
dans les temps héroïques où florissaient encore
les Mainvielle-Fodor et les Damoreau-Cinti,
ceux-là mêmes confessent que jamais, de mé-
moire de dilettante, la musique du maître ne
passa par de plus adorables gosiers.
Quelques mots de biographie sur ces trois
royales interprètes du chef-d'œuvre de Titan-
Mozart, comme l'appelle Rossini dans l'inti-
mité (c'est mon correspondant anonyme qui
DON JUAN AU THEATRE-LYRIQUE
Hile NILSONN — ELVIRE. MI' CARVALBO — ZERLINE. 1 Mme CHARTON-DEMEUK — DONA ANNA.
me l'apprend), ne paraîtront point, j'imagine,
hors de propos à nos lecteurs.
A tout seigneur tout honneur: parlons d'a-
bord de Mme Carvalho, qui n'a point, au dire
des connaisseurs, de supérieure, ni même de
rivale, — dût Mlle Patti en sécher de jalousie,
— sous les traits de la divine Zerline.
L'histoire de Mme Carvalho (Mlle M:olan)est
bornée presque tout entière entre une rampe,
une toile de fond et des coulisses. A l'excep-
tion de son mariage avec M. Carvaille, dit
Carvalho, aujourd'hui directeur du Théâtre-
Lyrique, et qui occupait, au moment où elle
l'épousa, un rang honorable dans le personnel
chantant de l'Opéra-Comique, la vie de cette
grande artiste se résume en quelque sorte
dans la nomenclature de ses succès.
Née aux environs de 1830, Mlle Miolan,
guidée vers le théâtre par des dispositions
précoces, se destina de bonne heure à la car-
rière lyrique, et suivit, durant deux années,
au Conservatoire, laClas?e de Duprez, dont son
style rappelle les grandes traditions.
L'illustre chanteur, qui la considérait, dès
ce temps-là, comme sa meilleure éiève, l'em-
mena avec lui dans la tournée
musicale qu'il entreprit en
France, à la tête d'une troupe
composée de sujets d'élite, et
qui ne contribua pas médiocre-
ment à populariser en France et
à l'étranger les chefs-d'œuvres
de l'Opéra Français et Italien.
A la suite de cette excursion
artistique, où les bravos et les
couronnes ne lui furent pas
épargnés, Mlle Miolan se trouva
toute recommandée pour débu-
ter à l'Opéra-Comique, que di-
rigeait M. Perrin, aujourd'hui
directeur de l'Académie impé-
riale de musique.
Elle y parut pour la pre-
mière fois dans les Noces de
Jeannette, qui lui durent une
notai.le partie de leurs succès.
Après avoir créé oi repris
avec éclat plusieurs des princi-
paux rôles de l'ancien et du
nouveau répertoire, Mlle Miolan,
devenue en 1853 Mme Carva-
lho, rompit à l'amiable son
engagement avec M. P.errin,qui
n'appréciait peut-être pas à sa
valeur le trésor qu'il avait en
main, et émigra au Théâtre-Ly-
rique, pour y créer la Fan-
chonnette, du regrettable Cla-
pisson.
Ce fut dans le cours même
des répétitions que le sceptre
directorial tomba au pouvoir de
M. Carvalho, dont la femme
se trouva être en même temps
la prima donna.
Depuis lors Mme Carvalho,
dont le nom seul vaut un talisman, a lait la gloire
et la fortune d'un théâtre longtemps considéré
comme impossible. La Fanchonnette, la Raine
Topaze, Chérubin, des Noces de Figaro, ont
été autant de diamants ajoutés à sa riche cou.
ronne, et le rôle de Marguerite, dans le Faust
de M. Gounod, a mis le sceau à sa répu-
tation.
De ce jour son étoile n'a cessé de grandir,
et l'on a le droit de dire qu'à cette heure
notre école française possède en Mme Carvalho
une virtuose qu'elle peut montrer sans crainte
à ses ennemis comme à ses amis.
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Première partie
LA MÈRE DES COMPAGNONS
VI
La portière répondit à l'inconnu :
— Je ne connais pas dans la maison la personne dont vous parlez.
L'inconnu cligna de l'œil d'une façon significative. Puis il ouvrit sa
redingote à brandebourgs et en tira une carte qu'il mit sous les yeux
de la vieille femme
Celle-ci répondit :
— C'est bien. Je connais ça.
— Ah! c'est heureux.
A son tour la portière cligna de l'œil et dit :
— Vous reviendrez ce soir. Vous trouverez une lettre.
— Mais non, cela ne se peut, dit l'inconnu. Il faut que je le voie
sur-le-champ.
La portière lui fit un nouveau signe mystérieux.
En même temps, elle s'effaça de manière qu'il pût voir Cendrinette
assise dans le fond de la loge.
— Mais, fit-il, ne comprenant pas encore, il est donc sorti?
— Il ne demeure pas ici.
— Vraiment ?
— C'est la vérité, mon cher monsieur.
Mais où demeure-t-il?
Voir les numéros parut depuis le 1S avrU,
La Madeior.
— Je ne sais pas. Il vient tous les jours chercher ses lettres. Voilà
tout.
L'inconnu parut visiblement contrarié.
Mais la portière avait un air si naïf et si franc, qu'il ne put douter
de la véracité de ses paroles.
— Et quand faut-il revenir pour le voir? demanda-t-il encore.
'—Laissez-moi votre carte et le nom de l'hôtel où vous êtes des-
cendu.
Le jeune homme déposa sa carte sur la table.
Cendrinette, qui avait des yeux de lynx, lut à distance ce nom :
LE CHEVALIER D'ORMIGNIES.
LI inconnu ajouta :
— Je suis à l'hôtel du Lion d'or, rue Saint-Sauveur.
— Il ira, répondit la portière.
Le jeune homme salua et s'en alla d'un air visiblement contrarié.
Quand il fut parti, Cendrinette regarda la vieille femme.
— Ah ! dit-elle, je vois bien qu'on n'obtient rien de vous.
— Comment donc ça, ma petite ?
— Ce jeune homme s'en va comme il est venu.
— Mais, madame, dit la portière, aussi vrai que je m'appelle madame
Eugène, du nom de mon pauvre défunt, je te jure que je ne sais pas
où demeure Biribi.
— Même si je vous donne cela ?
Et Cendrinette jeta sa bourse sur la table.
— Hélas ! soupira la vieille, jetant un regard de convoitise sur les
pièces jaunes qui brillaient à travers les mailles de la bourse, mais
n'osant y toucher.
Cendrinette reprit la bourse et la mit dans sa poche.
— Je vois, dit-elle, que de vous il n'y a rien à tirer.
Et elle se leva.
— Peut-être, dit madame Eugène.
— Ah ! dit Cendrinette qui se rassit aussitôt.
— Vous pouvez tirer de moi un. bon conseil, ma petite.
— Voyons ?
— Un conseil qui ne sera pas trop payé par l'or que vous venez de
me montrer.
— J'écoute, dit Cendrinette.
— Aimez-vous Biribi?
JOURNAL QUOTIDIEN
5 cent. le numéro.
S cent. le numéro.
ABONNEMENTS — Trois mois. Six mois. Un ant'"' '
Paris fr. 9 fr. 18^^
Départements. - G 11 99 -
SAMEDI, 19 MAI 1866. — No 31.
BUREAUX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 15, rue Brcda,.
DON JUAN
AU THÉATRE-LYRIQUE
LES TROIS PRIME DONNE
Après une gestation asspz
pénible, le Théâtre-Lyrique vient
d'accoucher de son Don Juan.
Et de trois 1 quand nous se-
rons à dix...
' Don Juan, que me veux-tu?
dirait Fontenelle en face de
cette troisième incarnation du
h< rus de Mozart. Mais Fon-
tenelle était Fontenelle et il
avait le droit de se permettre
ces boutades. Moi,, qui ne suis
qu'un tout petit sire, ainsi que <.
me l'a fait bien comprendre il
y a quelques jours. un Mozar '
diste anonyme qui s'est payé,
moyennant un timbre de deux ,
sous, le plaisir de me quali- .
fier de brute et de crétin, pour .
m'être permis de mettre son
idole sur la même ligne que
Racine et Corneille, moi, dis-
je, qui ne suis qu'un atome,
je m'incline humblement et
j'admire, puisque le mot
d'ordre est d'admirer.
Ce qu'il faut reconnaître,
d'ailleurs, c'est que l'exécution
de Don Juan au Théâtre-Lyrique
touche à la perfection de si près,
qu'elle n'en est séparée que
par un cheveu. Ce cheveu-)A
concerne le côté des hommes;
quant au côté des femmes, les
nommer c'est tout dire :
Elles s'appellen tMme Carvalho,Mme Charton-
Demeur et Mlle Nilsonn.
Les plus vieux amateurs, ceux-là qui ont
savouré Don Juan aux Italiens et à l'Opéra,
dans les temps héroïques où florissaient encore
les Mainvielle-Fodor et les Damoreau-Cinti,
ceux-là mêmes confessent que jamais, de mé-
moire de dilettante, la musique du maître ne
passa par de plus adorables gosiers.
Quelques mots de biographie sur ces trois
royales interprètes du chef-d'œuvre de Titan-
Mozart, comme l'appelle Rossini dans l'inti-
mité (c'est mon correspondant anonyme qui
DON JUAN AU THEATRE-LYRIQUE
Hile NILSONN — ELVIRE. MI' CARVALBO — ZERLINE. 1 Mme CHARTON-DEMEUK — DONA ANNA.
me l'apprend), ne paraîtront point, j'imagine,
hors de propos à nos lecteurs.
A tout seigneur tout honneur: parlons d'a-
bord de Mme Carvalho, qui n'a point, au dire
des connaisseurs, de supérieure, ni même de
rivale, — dût Mlle Patti en sécher de jalousie,
— sous les traits de la divine Zerline.
L'histoire de Mme Carvalho (Mlle M:olan)est
bornée presque tout entière entre une rampe,
une toile de fond et des coulisses. A l'excep-
tion de son mariage avec M. Carvaille, dit
Carvalho, aujourd'hui directeur du Théâtre-
Lyrique, et qui occupait, au moment où elle
l'épousa, un rang honorable dans le personnel
chantant de l'Opéra-Comique, la vie de cette
grande artiste se résume en quelque sorte
dans la nomenclature de ses succès.
Née aux environs de 1830, Mlle Miolan,
guidée vers le théâtre par des dispositions
précoces, se destina de bonne heure à la car-
rière lyrique, et suivit, durant deux années,
au Conservatoire, laClas?e de Duprez, dont son
style rappelle les grandes traditions.
L'illustre chanteur, qui la considérait, dès
ce temps-là, comme sa meilleure éiève, l'em-
mena avec lui dans la tournée
musicale qu'il entreprit en
France, à la tête d'une troupe
composée de sujets d'élite, et
qui ne contribua pas médiocre-
ment à populariser en France et
à l'étranger les chefs-d'œuvres
de l'Opéra Français et Italien.
A la suite de cette excursion
artistique, où les bravos et les
couronnes ne lui furent pas
épargnés, Mlle Miolan se trouva
toute recommandée pour débu-
ter à l'Opéra-Comique, que di-
rigeait M. Perrin, aujourd'hui
directeur de l'Académie impé-
riale de musique.
Elle y parut pour la pre-
mière fois dans les Noces de
Jeannette, qui lui durent une
notai.le partie de leurs succès.
Après avoir créé oi repris
avec éclat plusieurs des princi-
paux rôles de l'ancien et du
nouveau répertoire, Mlle Miolan,
devenue en 1853 Mme Carva-
lho, rompit à l'amiable son
engagement avec M. P.errin,qui
n'appréciait peut-être pas à sa
valeur le trésor qu'il avait en
main, et émigra au Théâtre-Ly-
rique, pour y créer la Fan-
chonnette, du regrettable Cla-
pisson.
Ce fut dans le cours même
des répétitions que le sceptre
directorial tomba au pouvoir de
M. Carvalho, dont la femme
se trouva être en même temps
la prima donna.
Depuis lors Mme Carvalho,
dont le nom seul vaut un talisman, a lait la gloire
et la fortune d'un théâtre longtemps considéré
comme impossible. La Fanchonnette, la Raine
Topaze, Chérubin, des Noces de Figaro, ont
été autant de diamants ajoutés à sa riche cou.
ronne, et le rôle de Marguerite, dans le Faust
de M. Gounod, a mis le sceau à sa répu-
tation.
De ce jour son étoile n'a cessé de grandir,
et l'on a le droit de dire qu'à cette heure
notre école française possède en Mme Carvalho
une virtuose qu'elle peut montrer sans crainte
à ses ennemis comme à ses amis.
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Première partie
LA MÈRE DES COMPAGNONS
VI
La portière répondit à l'inconnu :
— Je ne connais pas dans la maison la personne dont vous parlez.
L'inconnu cligna de l'œil d'une façon significative. Puis il ouvrit sa
redingote à brandebourgs et en tira une carte qu'il mit sous les yeux
de la vieille femme
Celle-ci répondit :
— C'est bien. Je connais ça.
— Ah! c'est heureux.
A son tour la portière cligna de l'œil et dit :
— Vous reviendrez ce soir. Vous trouverez une lettre.
— Mais non, cela ne se peut, dit l'inconnu. Il faut que je le voie
sur-le-champ.
La portière lui fit un nouveau signe mystérieux.
En même temps, elle s'effaça de manière qu'il pût voir Cendrinette
assise dans le fond de la loge.
— Mais, fit-il, ne comprenant pas encore, il est donc sorti?
— Il ne demeure pas ici.
— Vraiment ?
— C'est la vérité, mon cher monsieur.
Mais où demeure-t-il?
Voir les numéros parut depuis le 1S avrU,
La Madeior.
— Je ne sais pas. Il vient tous les jours chercher ses lettres. Voilà
tout.
L'inconnu parut visiblement contrarié.
Mais la portière avait un air si naïf et si franc, qu'il ne put douter
de la véracité de ses paroles.
— Et quand faut-il revenir pour le voir? demanda-t-il encore.
'—Laissez-moi votre carte et le nom de l'hôtel où vous êtes des-
cendu.
Le jeune homme déposa sa carte sur la table.
Cendrinette, qui avait des yeux de lynx, lut à distance ce nom :
LE CHEVALIER D'ORMIGNIES.
LI inconnu ajouta :
— Je suis à l'hôtel du Lion d'or, rue Saint-Sauveur.
— Il ira, répondit la portière.
Le jeune homme salua et s'en alla d'un air visiblement contrarié.
Quand il fut parti, Cendrinette regarda la vieille femme.
— Ah ! dit-elle, je vois bien qu'on n'obtient rien de vous.
— Comment donc ça, ma petite ?
— Ce jeune homme s'en va comme il est venu.
— Mais, madame, dit la portière, aussi vrai que je m'appelle madame
Eugène, du nom de mon pauvre défunt, je te jure que je ne sais pas
où demeure Biribi.
— Même si je vous donne cela ?
Et Cendrinette jeta sa bourse sur la table.
— Hélas ! soupira la vieille, jetant un regard de convoitise sur les
pièces jaunes qui brillaient à travers les mailles de la bourse, mais
n'osant y toucher.
Cendrinette reprit la bourse et la mit dans sa poche.
— Je vois, dit-elle, que de vous il n'y a rien à tirer.
Et elle se leva.
— Peut-être, dit madame Eugène.
— Ah ! dit Cendrinette qui se rassit aussitôt.
— Vous pouvez tirer de moi un. bon conseil, ma petite.
— Voyons ?
— Un conseil qui ne sera pas trop payé par l'or que vous venez de
me montrer.
— J'écoute, dit Cendrinette.
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