Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-05-05
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 mai 1866 05 mai 1866
Description : 1866/05/05 (N18). 1866/05/05 (N18).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47190773
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/11/2017
LA PRESSE ILLUSTRÉE
JOURNAL QUOTIDIEN .
5 cent. le numéro. - " 1
. S cent. le numéro.
\ r 1
ABONNEMENTS — Trois mois. Six ;' -* -
Paris * fr. 9) fr.
Départements. G 1 1 1: Q. .,\* , S'Ç ---
SAMEDI 5 MAI 1866. — N° 18.
■'\ " *
b('r.EAFX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 13, rue Broda..
CHRONIQUE
UNE RUE A PARIS
« Il est dans Paris, dit Bal-
zac, certaines rues déshonorées
autant que peut l'êtreim homme
coupable d'infamie ; puis il
existe des rues nobles, puis des
rues simplement honnêtes,puis
de jeunes rues sur la moralité
desquelles le public ne s'est pas
encore fixé d'opinion, puis des
rues assassines, des rues plus
vieilles que de vieilles douai-
rières ne sont vieilles, des rues
estimables, des rues toujours
propres,des rues toujours sales,
des rues ouvrières, travail-
leuses, mercantiles. Enfin, les
rues de Paris ont des qualités
humaines et nous impriment,
par leur physionomie, certaines
idées contre lesquelles nous
sommes sans défense. »
Ces lignes de Balzac me sont
souvent revenues à la mémoire.
Oui, les rues de Paris ont un
aspect singulier, une physiono-
mie humaine, vivante, qui parle
à l'œil et à l'esprit de l'obser-
vateur. : ,
Et quelle diversité, quel mou-
vement, quels mirages! La rue la plus ani-
mée, la plus brillante, celle qui résume le plus
complètement la vie de Paris est, sans con-
tredit, la rue Vivienne.
Au milieu, la Bourse.
Chaque seconde, marquée par son horloge,
semble compter les pulsations du cœur de
l'Europe.
A une extrémité, le Palais-Royal, à l'autre,
le Boulevard.
De cecentre, en décrivant une circonférence
d'un rayon de quelques mètres, on enveloppe
dix théâtres.
Sans sortir du cercle tracé, un homme au-
rait le monde entier rassemblé sous sa main.
L'histoire de cette rue serait l'histoire d'une
civilisation.
Ceci n'est pas un paradoxe.
Marchez une heure.
' - - ~ THÉÂTRE DE L AMBtGU-LOMtQUE. — Le mangeur ae fer. — 6e tableau. 1 .
Arrestation de Phœnix Porion au cabaret du Soleil d'or. '
Chaque boutique représente une exposition
spéciale et choisie. Le dernier mot des décou-
vertes et des conquêtes de l'esprit moderne
est au grand soleil.
A Paris, on respire la science dans l'air, et
nul n'a le droit d'y être ignorant. On ne peut
faire un pas sans que l'intelligence ne soit en
travail. Toutes les merveilles semblent amon-
celées avec un art qui touche au génie pour
solliciter le regard. Partout, la voix de la
grande ville apporte à l'oreille l'écho de la
vie sociale.
Là, à la Bourse, dans le fourmillement noir
et le tumulte confus des voix, c'est l'écho de
la politique, du commerce et des affaires. Là
se traduisent les plus légères oscillations de
l'équilibre européen.
A deux pas, dans ce théâtre, on répète un
drame ou une comédie. Une armée travaille à
l'intérieur, pour préparer les combinaisons
qui doivent faire éclater le soir le rire ou les '
larmes de trois mille spectateurs. Là s'agite
tout un monde artificiel endormi, qui s'éveille
aux lumières, plus vivant que la réalité.
A cerii mètres du Vaudeville, c'est le Théâ-
tre-Français, le Théâtre du Palais-Royal, les
Variétés, les Italiens, l'Opéra, l'Opéra-Comi-
que, les Bouffes; un peu plus loin, le Gym-
nase.
Cet immense monument, bâti en briques
et en pierres de taille, déployant sa double
façade sur deux rues, c'est la Bibliothèque
Impériale, qui renferme dans ses catalogues
l'héritage de toutes lès littératures, comme le
Louvre, qui n'est pas éloigné d'aile, renferme
l'héritage de toutes les écoles de peinture.
Là, c'est une exposition d'objets d'art et de
curiosités, la forme antique et la fantaisie de
la mode,
Ici, c'est une machine à va-
peur mÚe par l'électricité.
A droite, l'étalage d'un li-
braire dont le damier multico-
lore, parle toutes les langues à
la fois.
A gauche, des tableaux, des
gravures, des photographies.
Dans un angle de la place,
un bureau de poste et un bu-
reau télégraphique qui commu-
niquent la pensée à tous les
points du'globe. :
, . A côté de vous, en étendant
la main, dans un kiosque étroit,
■ s'entassent deux cents jour-
naux, encore humides de la
presse voisine qui roule le jour
et. la nuit sans repos.
Accrochés aux murs dans
des cadres, sont rassemblées,
pêle-mêle, toutes les célébrités
du jour, hommes d'État et co-
médiennes, les sciences, les let-
tres, les arts, la chaire, l'armée, ■
te barreau, les danseuses.
A cette vitrine, sont expo-
sées toutes les gourmandises
des deux-mondes. L'ordre de
la nature est renversé. L'hiver
y donne des fruits. C'est le
musée de la gastronomie.
Autour de vous. des cercles.
des cafés, des passages.
Dans cette énumération, qui a toute la sé-
cheresse d'une nomenclature, on est presque
tenté de passer sous silence ce qui constitue
le spectacle des objets de nécessité première. '
t n deux heures, pourtant, un étranger qui
débarque peut s'y habiller à la française, y
choisir domicile dans un appartement pré-
paré, y prendre son repas et, à peine sorti, se
noyer dans les courants d'êtres humains qui
marchent, circulent, se croisent, affairés,
fiévreux, fouillis étrange et bizarre de cou-
leurs sombres et éclatantes, de haillons et de
riches vêtements, d'honnêtes gens et de gre-
dins, de misères et de splendeurs, tous em-
portés par les passions, les sentiments, les
intérêts ou les idées.
Et dans cette vaste usine, toujours en tra-
vail, il peut admirer, tranquille au milieu de
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Prologue
LA BATAILLE DE MONTMIRAIL
XVIII
Pendant quelques minutes on eût entendu le bruit des
cœurs battant dans les poitrines.
Enfin les portes de la commune s'ouvrirent et on en vit
sortir deux soldats qui crièrent à la foule :
— Condamnés !
Marne Toinette sentit ses genoux fléchir.
Elle s'y attendait pourtant... mais ce terrible mot lui'
arracha un cri de douleur et elle faillit tomber à la ren-
verse.
Un homme était derrière elle qui la tecut dans ses bras.
C'était le fou.
Le fou la soutint, puis il l'enleva et la porta hors de la.
foule.
— Ah! dit marne Toinette, il n'y a plus une minute à
perdre, marchons... marchons!...
Quille-en-Bois, le fils du fermier et les deux sœurs de
mame Toinette attendaient toujours à l'écart.
Toinette que le fou avait remise sur ses pieds et qui pui-
sait une nouvelle force dans son énergie, leur dit;
Voir les numéros parus depuis le 18 avril.
Un homme était derrière elle, qui la reçut dans ses bras...
— Nous n'arriverons pas à Montmirail avant le jour...
— Nous avons vingt-quatre heures devantnous, objecta Sa.
turnin.
Et tous se remirent en route.
Comme ils atteignaient les dernières maisons du village,
une femme les rejoignit en courant.
C'était la Madelon...
L'héroïque fiancée de Mâchefer aborda la Nanette en
lui disant:
— Il ne faut pas perdre tout espoir, ma mignonne.
M. Raoul a parlementé tout le jour avec le maréchal, et
comme il avait gagné trois jours déjà, il a encore obtenu
que M. le chevalier et ton père ne seraient fusillés qu'après
demain matin, c'est-à-dire après la bataille.
— Nous arriverons à temps ! s'écria Saturnin.
— Et puis, qui sait? fit Marthe Michel, demain il n'y aura
peut-ètre plus d'armée de Napoléon.
— On s'est battu tout le jour à Champaubert, continua la
Madelon, et les Russes ont été écrasés.
— Demain ils écraseront Napoléon, murmura la veuve
indomptable avec un éclair de haine :
La mère des compagnons lui jeta un regard de mépris :
— Tu blasphèmes, dit-elle, et c'est la mort de notre
père que tu demandes en parlant ainsi.
— Allez, et bon courage, dit la Madelon, tout n'est pas
perdu, et puis M. le marquis a. écrit aussi à l'Empereur.
— Il aura la grâce de son petit-fils, dit François Michel,
mais on fusillera mon père.
Et il continua à suivre marne Toinette qui s'appuyait
sur le bras de Saturnin.
La Madelon les quitta, elle s'en retournait à Fonthrune.
C'était Mlle Charlotte qui, prévenue par Machefer, l'avait
envoyée leur porter quelques paroles d'espoir.
Il pleuvait toujours, le vent soufflait avec vio-
lence.
JOURNAL QUOTIDIEN .
5 cent. le numéro. - " 1
. S cent. le numéro.
\ r 1
ABONNEMENTS — Trois mois. Six ;' -* -
Paris * fr. 9) fr.
Départements. G 1 1 1: Q. .,\* , S'Ç ---
SAMEDI 5 MAI 1866. — N° 18.
■'\ " *
b('r.EAFX D'ABONNEMENT : 24, boulevard des Italiens.
ADMINISTRATION : 13, rue Broda..
CHRONIQUE
UNE RUE A PARIS
« Il est dans Paris, dit Bal-
zac, certaines rues déshonorées
autant que peut l'êtreim homme
coupable d'infamie ; puis il
existe des rues nobles, puis des
rues simplement honnêtes,puis
de jeunes rues sur la moralité
desquelles le public ne s'est pas
encore fixé d'opinion, puis des
rues assassines, des rues plus
vieilles que de vieilles douai-
rières ne sont vieilles, des rues
estimables, des rues toujours
propres,des rues toujours sales,
des rues ouvrières, travail-
leuses, mercantiles. Enfin, les
rues de Paris ont des qualités
humaines et nous impriment,
par leur physionomie, certaines
idées contre lesquelles nous
sommes sans défense. »
Ces lignes de Balzac me sont
souvent revenues à la mémoire.
Oui, les rues de Paris ont un
aspect singulier, une physiono-
mie humaine, vivante, qui parle
à l'œil et à l'esprit de l'obser-
vateur. : ,
Et quelle diversité, quel mou-
vement, quels mirages! La rue la plus ani-
mée, la plus brillante, celle qui résume le plus
complètement la vie de Paris est, sans con-
tredit, la rue Vivienne.
Au milieu, la Bourse.
Chaque seconde, marquée par son horloge,
semble compter les pulsations du cœur de
l'Europe.
A une extrémité, le Palais-Royal, à l'autre,
le Boulevard.
De cecentre, en décrivant une circonférence
d'un rayon de quelques mètres, on enveloppe
dix théâtres.
Sans sortir du cercle tracé, un homme au-
rait le monde entier rassemblé sous sa main.
L'histoire de cette rue serait l'histoire d'une
civilisation.
Ceci n'est pas un paradoxe.
Marchez une heure.
' - - ~ THÉÂTRE DE L AMBtGU-LOMtQUE. — Le mangeur ae fer. — 6e tableau. 1 .
Arrestation de Phœnix Porion au cabaret du Soleil d'or. '
Chaque boutique représente une exposition
spéciale et choisie. Le dernier mot des décou-
vertes et des conquêtes de l'esprit moderne
est au grand soleil.
A Paris, on respire la science dans l'air, et
nul n'a le droit d'y être ignorant. On ne peut
faire un pas sans que l'intelligence ne soit en
travail. Toutes les merveilles semblent amon-
celées avec un art qui touche au génie pour
solliciter le regard. Partout, la voix de la
grande ville apporte à l'oreille l'écho de la
vie sociale.
Là, à la Bourse, dans le fourmillement noir
et le tumulte confus des voix, c'est l'écho de
la politique, du commerce et des affaires. Là
se traduisent les plus légères oscillations de
l'équilibre européen.
A deux pas, dans ce théâtre, on répète un
drame ou une comédie. Une armée travaille à
l'intérieur, pour préparer les combinaisons
qui doivent faire éclater le soir le rire ou les '
larmes de trois mille spectateurs. Là s'agite
tout un monde artificiel endormi, qui s'éveille
aux lumières, plus vivant que la réalité.
A cerii mètres du Vaudeville, c'est le Théâ-
tre-Français, le Théâtre du Palais-Royal, les
Variétés, les Italiens, l'Opéra, l'Opéra-Comi-
que, les Bouffes; un peu plus loin, le Gym-
nase.
Cet immense monument, bâti en briques
et en pierres de taille, déployant sa double
façade sur deux rues, c'est la Bibliothèque
Impériale, qui renferme dans ses catalogues
l'héritage de toutes lès littératures, comme le
Louvre, qui n'est pas éloigné d'aile, renferme
l'héritage de toutes les écoles de peinture.
Là, c'est une exposition d'objets d'art et de
curiosités, la forme antique et la fantaisie de
la mode,
Ici, c'est une machine à va-
peur mÚe par l'électricité.
A droite, l'étalage d'un li-
braire dont le damier multico-
lore, parle toutes les langues à
la fois.
A gauche, des tableaux, des
gravures, des photographies.
Dans un angle de la place,
un bureau de poste et un bu-
reau télégraphique qui commu-
niquent la pensée à tous les
points du'globe. :
, . A côté de vous, en étendant
la main, dans un kiosque étroit,
■ s'entassent deux cents jour-
naux, encore humides de la
presse voisine qui roule le jour
et. la nuit sans repos.
Accrochés aux murs dans
des cadres, sont rassemblées,
pêle-mêle, toutes les célébrités
du jour, hommes d'État et co-
médiennes, les sciences, les let-
tres, les arts, la chaire, l'armée, ■
te barreau, les danseuses.
A cette vitrine, sont expo-
sées toutes les gourmandises
des deux-mondes. L'ordre de
la nature est renversé. L'hiver
y donne des fruits. C'est le
musée de la gastronomie.
Autour de vous. des cercles.
des cafés, des passages.
Dans cette énumération, qui a toute la sé-
cheresse d'une nomenclature, on est presque
tenté de passer sous silence ce qui constitue
le spectacle des objets de nécessité première. '
t n deux heures, pourtant, un étranger qui
débarque peut s'y habiller à la française, y
choisir domicile dans un appartement pré-
paré, y prendre son repas et, à peine sorti, se
noyer dans les courants d'êtres humains qui
marchent, circulent, se croisent, affairés,
fiévreux, fouillis étrange et bizarre de cou-
leurs sombres et éclatantes, de haillons et de
riches vêtements, d'honnêtes gens et de gre-
dins, de misères et de splendeurs, tous em-
portés par les passions, les sentiments, les
intérêts ou les idées.
Et dans cette vaste usine, toujours en tra-
vail, il peut admirer, tranquille au milieu de
LES CONTES DU DRAPEAU
1er ÉPISODE
LES COSAQUES A PARIS
PAR
PONSON DU TERRAIL
Prologue
LA BATAILLE DE MONTMIRAIL
XVIII
Pendant quelques minutes on eût entendu le bruit des
cœurs battant dans les poitrines.
Enfin les portes de la commune s'ouvrirent et on en vit
sortir deux soldats qui crièrent à la foule :
— Condamnés !
Marne Toinette sentit ses genoux fléchir.
Elle s'y attendait pourtant... mais ce terrible mot lui'
arracha un cri de douleur et elle faillit tomber à la ren-
verse.
Un homme était derrière elle qui la tecut dans ses bras.
C'était le fou.
Le fou la soutint, puis il l'enleva et la porta hors de la.
foule.
— Ah! dit marne Toinette, il n'y a plus une minute à
perdre, marchons... marchons!...
Quille-en-Bois, le fils du fermier et les deux sœurs de
mame Toinette attendaient toujours à l'écart.
Toinette que le fou avait remise sur ses pieds et qui pui-
sait une nouvelle force dans son énergie, leur dit;
Voir les numéros parus depuis le 18 avril.
Un homme était derrière elle, qui la reçut dans ses bras...
— Nous n'arriverons pas à Montmirail avant le jour...
— Nous avons vingt-quatre heures devantnous, objecta Sa.
turnin.
Et tous se remirent en route.
Comme ils atteignaient les dernières maisons du village,
une femme les rejoignit en courant.
C'était la Madelon...
L'héroïque fiancée de Mâchefer aborda la Nanette en
lui disant:
— Il ne faut pas perdre tout espoir, ma mignonne.
M. Raoul a parlementé tout le jour avec le maréchal, et
comme il avait gagné trois jours déjà, il a encore obtenu
que M. le chevalier et ton père ne seraient fusillés qu'après
demain matin, c'est-à-dire après la bataille.
— Nous arriverons à temps ! s'écria Saturnin.
— Et puis, qui sait? fit Marthe Michel, demain il n'y aura
peut-ètre plus d'armée de Napoléon.
— On s'est battu tout le jour à Champaubert, continua la
Madelon, et les Russes ont été écrasés.
— Demain ils écraseront Napoléon, murmura la veuve
indomptable avec un éclair de haine :
La mère des compagnons lui jeta un regard de mépris :
— Tu blasphèmes, dit-elle, et c'est la mort de notre
père que tu demandes en parlant ainsi.
— Allez, et bon courage, dit la Madelon, tout n'est pas
perdu, et puis M. le marquis a. écrit aussi à l'Empereur.
— Il aura la grâce de son petit-fils, dit François Michel,
mais on fusillera mon père.
Et il continua à suivre marne Toinette qui s'appuyait
sur le bras de Saturnin.
La Madelon les quitta, elle s'en retournait à Fonthrune.
C'était Mlle Charlotte qui, prévenue par Machefer, l'avait
envoyée leur porter quelques paroles d'espoir.
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