Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1869-10-18
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 octobre 1869 18 octobre 1869
Description : 1869/10/18 (A4,N1278). 1869/10/18 (A4,N1278).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4718280z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2017
* i Ge matin le train de sept heures, et demie, venant
de Paris, a déposé pendant quelques miau^f le
trottoir de la. gare de Poit18r5 un voyageur ^
quel la foule se pressait avec une ardeur extraordi-
naire et que chacun voulait voir..
C'était le calfat Haugue , le ^«yeteurde Tropp-
. matin, se rendant à l'invitation qui lui a été adressée,
il y a quelques jours, par. la Société des sauveteurs de
Bordeaux......
Ilati.-t.lei-est un jeune homme de:, taille moyenne,
aux traits réguliers et énergiques.
Plusieurs médailles de sauvetage dont une en or
brillaient sur sa veste. On l'acclamai .autaat et même
plus qu'un souverain; il en paraissait fier et au mo-
ment de partir, il a sahié plusieurs fois de la main ses
admirateurs.
ÉTRANGER
Nous lisons dans \'Escaut de mercredi les lignes sui-'
vastes qui complètent notre entrefilet d'hier suc 1 in-
cendie Le sloop français Hortense brûlait encore ce ma--
tin à quatre heures, sur la plage dite Ketelplaat.
Toute la. nuit un homme a veille auprès du navire.
Il ne reste plus de tout le bâtiment qu'une carcasse,
carbonisée, de laquelle une épaisse fumée s 'élevait en-
• core ce matin à dix heures..
Voici quelques détails sur ce qui s est ;pass& dans
la nuit de lundi à mardi, au moment o,',t l 'Hortense
•• passa près du yacht danois Scandwvia.
Ça yacht se trouvait mouillé près du fort Sainte-Ma-
rie quand le navire en flammes arriva à sa rencontre.
L'équipalJ'e, réveillé en sursaut par le bruit, accourut à
la hâte à moitié vêtu sur le pont. Ce fut un instant
d'indescriptible épouvante parmi ces pauvres gens lors-
qu'ils virent venir à eux cette fournaise flottante. Ils
crurent leur dernière heure venue et allaient se jeter à
l'eau lorsque les courageux marins qui conduisaient
l' Hortense les avertirent par signaux qu'il n y avait
aucun danger, que le bâtiment en flammes était traîné
à la remorque et qu'on allait 1 échouer. L 'Ilortense
passa cependant tout près du yacht, saps toutefois lui
causer la moindre avarie.
Une femme est morte dernièrement à Trenton (Mi-
chigan) en donnant le jour à son trente-unième enfant.
Six jumeaux figuraient dans cette nombreuse famille
dont l'ainé. s'il eût vécu, Saurait que vin-t-neuf ans.
• (Ti't.es).
Troppmann est dépassé aux Indes : dans le district
de Courg, incorporé il y a: quelques années par les An-
glais, ou vient de découvrir, derrière le palais du ra-
jah ou chef indigène, une vaste fosse remplie d osse-
ments humains; ce sont les restes des nombreux pa-
rent:; de ce scélérat qui, dans des vues de la plus abo-
minable cupidité, les égorgea un à un avec 1 aide d 'tin
de ses ministres. Naguèrù, craignant la découverte de
ses crimes, il força son complice à se pendre lui-
même. i !
1 On a reçu hier à Londres d'affligeantes nouvelles du '
Chili et du Pérou .méridional.
Il y a eu de très forts tremblements de terre les 20,
21 et 24 septembre...
On signale de grands dommages a Anoa et à Iqui-
que. La mer se retirait et revenait avec une, rapidité
effrayante. Arica est désert.
A. ~aint-Thomas, il y a eu un tremblement de terre
le 17.
Des lettres de l'Inde du 24 août signaient les, ravages
du choléra qiti, an lieu de s'arrêter, continue à s'éten-
dre : deux cents officiers et soldats ont déjà succombé.
Il a envahi les stations de Sangor, Tllbbulpore, Alla-
bahad, Cawnpore, Luckow, Fizabad, Agra et Morar.
Les agents du gouvernement se sont transportés dans
les lieux infectés avec le commissaire de la salubrité et
des médecins militaires pour faire une enquête sur
l'origine et les causes de cette épidémie.
La fièvre scarlatine règne en ce moment à Londres
& un degré intense. Depuis trois mois élite y est deve-
nue épidémique et la rnortafité augmente de semaine
en semaine.
Le Lancet, journal de médecine annonce que cette
terrible maladie n'a jamais sévi à Londres avec autant
de rigueur qu'en ce moment, et qu'elle fait autant de
'Victimes dans les palais des riches que dans les cabanes
des pauvres. La science, malgré ses efforts, n'a pas.
réussi à trouver un moyen sûr, soit de prévenir cette
maladie, soit de la guérir.
La semaine dernière une famille anglaise se rendait
Ear chemin de fer à Francfort ; un peu après Borken-
eim, le fils- unique, un garçon de cinq ans, qui allait
et venait dans le wagon, se jeta contre la1 portière qui
s'ouvrit tout à coup, et le petit fut précipité sur la voie.
• On s'imagine le désespoir des pauvres parents ; la mère
se tordait'dans los am es de la plus poignante-douleur.
Lorsqu'à l'arrivée à Francfort on vint lui apprendre
qu'une dépêche télégraphique annonçait que l'enfant
avait éLé recueilli sain et sauf, elle tomba sans con-
naissajicej brisée par l'émotion.
En creusant dans le lit de la rivière, à. Moerdyk. on
a trouvé une quantité considérable d'ossements d'un
< animal colossal. Suivant des juges compétents, ces os-
. .sements. semblent avoir appartenu à un exemplaire du
...- genre des mastodontes ou des rhinocéros. On y voit
entre autres une grande partie de mâchoire garnie de
dents molaires bien conservées. (Nord.)
VOL DE TROIS MILLIONS
PAR UN CAISSIER SUISSE
ETi bien t mais il priait qu'en Suisse MM. les
< caissiers ne laissent rien à désirer: Ils se condui-
sent (et ,là il n'y a pas de contrefaçon) tout aussi
ijt bteo que les caissiers français ou belges.
On nous écrit.de Genève, 13 octobre :
: Depuis cinq ou six jours, le inonde financier
suisse est dans la consternation. La .Banque fédé-
rale, fondée au capital de 30 millions (cbiffre in-
>.-connu jusqu'alors dans ee, pays, pour cei genre
^'entreprise), qui aspirait un moment à voie attri-
à ses billets le monopole de la circulation
^ans la confédération, qui enfin avait enlevé au
CcnstîM d'Etat fédéral un de ses awilleufs mem-
bres, M. Stœmpli, pour le mettre à. sa tête, a dé-
couvert qu'elle était l'objet de vols dont le chiffre', (
évalué d'abord à 100,0.00 francs, s'élève de jour 1
en jour sous les recherches de l'enquête, au point
que la rumeur publique les portait hier soir à i
2,300,000 fr. et ce matin (13 octobre) à 2,800,000
francs. '
Le premier auteur connu de ces vols serait le
caissier de la succursale de Zurich, un nommé
Schoçr, qui aurait profité de ses rapports de pa-
renté avec M. Stœmpli, directeur général de ladite
Banque,' pour se soustraire à la surveillance du
directeur MIC 'sa succursale, en lui donnant même
à entendre qu'il était- chargé lui-même de la sur-
veiller... , ,,, ..
La circonstance fortuite qui a donné 1 veil a
été la présentation à là succursale de Genève
d'une liasse de billets de banque entièrement
neufs, de. la valeur de cent mille francs, dont on
demandait la transformation en espèces métalli-
ques. On eut des soupçons à la succursale de Ge-
nève et on télégraphia au siège de la. banque,
puis'aux succursales, et on acquit la certitude que
ces billets évaient été détachés subrepticement
du registre à souche..On fut bien vite sur la trace
de l'auteur de cette fraude, mais celui-ci, le cais-
-sier de la succursale de Zurich, fut celui-là môme
qui reçut la dépêche qui faisait connaître sa cul-
pabilité et ordonnait des mesures pour qu'on
s'assurât de sa personne. Inutile'de dire qu'il
garda pour lui la dépêche et prit la fuite, non
sans s'être muni d'un !tiatitum de cinq ou six
mille francs en numéraire qu'il trouva dans la
caisse de. la succursale.!! Il prit le chemin de fer,
mais descendit à une- station autre que celle pour
laquelle il avait pris un billet, et depuis on a
perd u sa trace.
On a immédiatement fait une enquête dans les
succursales pour connaître la situation de la ban-
que, et comme je vous l'ai déjà dit, la rumeur
publique prétend que le déficit constaté jnsqu à
ce jour s'élève à près de trois millions. Je viens
même d'entendre dire, sans cependant avoir pu
- m'en assurer, que l'on avait - fermé ce matin la
succursale de Genève.
DRAMES JUDICIAIRES
LE TIGRE-ROI
PROLOGUE
II
Les Charpentiers de la mort
Elle ouvrit la fenêtre pour mieux voir et re-
garda.
Au-dessous d'elle, il y avait un terrain vague
sur lequel s'élevaient çà et là plusieurs pierres
tombales et quelques essais de mausolée.
- Immédiatement après ce terrain, il y avait une
cour, et après la cour, le mystérieux bâtiment
dont nous ayons parlé en commençant.
La maison n'était plus inhabitée.
La porte en était entr'ouverte; une dizaine
d'hommes environ allaient et venaient, les man-
ches retroussées, tète nue, éclairés d une façon
sinistre par les lueurs rouges de torches de ré-
sine.
La jeune femme fut ,tout de suite saisie par
l'étrangeté de ce tableau, et retenant son souffle,
prêtant l'oreille, elle écouta. Mais c'étaient des
lambeaux de conversation qui venaient jusqu'à
elle; rien qui pût l'éclairer; aucun mot qui
lui fit comprendre ce qui se passait, à cette
heure, dans cette maison isolée. '
— Ohé 1 Noël, disait l'un; où as-tu mis tes bi-
belots, je ne vois pas le panier?
— Sous l'œil-de-bœuf, répondait l'autre, dépê-
che-toi, car le patron va venir.
— La machine va-t^elle,bien?
Elle rechigne un peu. ,
— Et le triangle?
— Je ne te conseille pas de mettre ta langue
dessous.
Quels étaient ces hommes, à. quelle sinistre be-
sogne s'acharnaient-ils, de quel singulier patron
attendaient-ils l'arrivée?
< Autant d'énigmes.
La jeune femme,, tantôt se baissait sur l'appui
de la fenêtre, tantôt se hissait sur ses petits pieds.
Peine inutile.
Et pourtant, sa poitrine battait à se rompre, une
sueur froide perlait à"san front, ses doigts crispés
déchiraient avec violence la laine de son capulet.
Elle n'avait qu'un -vague instinct de ce iqui se
passait là... mais elle avait peur.
Et son regard se troublait... et sa gorge, se des-
séchait...- et de: temps à autre, devant ses yeux
fatigués,,; passait pn soils de sang.
Tout à coup elle tressaillit dans tout son ôtre, et
une pâleur livide se répandit sur ses traite.
.La porte du bâtiment venait de s'ouvriri toute
grande, et elle avait vu !...
Quoi 1
Une chose -horii-ble. <
La machine, comme avai\ dit l'un des ,,hommes.
La jeune femme-n'avait jamais vu '• d'échafaud;
mais elle ne s'y trompa point. -
C'était bien cela... rieu, n manquait.
Elle apercevait la p1a.te-forme, , la fatale plan-
chette, et entre les deux bras rouges qui se dres-
saient immobiles vera te-; clel, le triangle d'aciei
qui renvoyaient §etao'$ - les
t fea v«^de* torcke#. 1 >
Elle ne put supporter plus longtemps l'horreur
l'un pareil spectacle et se rejeta épouvantée dans
,a chambre.
Mais là encore, ce. qu'elle, venait de voir conti-
nua de la poursuivre.
Les objets qui l'entouraient se revêtirent de la si
couleur sanglante. : ti
La table, tes cbaises... le lit lui-même, tout de- l<
vint rbugp...!
C'était il devenir folle... et mordant son mou- 1.
choir, pour ne pas éclater.... elle se précipita vers t
la porte, et disparut...
En un instant,, elle fut dans,!^ rue.
Une fois là, l'air de la nuit, en frappant son i
front baigné de sueur, rappela le, calme dans ses
esprits...
EUetallait fuir... elle s'arrêta.
Puis, les souvenirs revinrent en foule... et avec
les souvenirs toutes les impressions de la journée. ]
Elle s'orienta.
Ce n'était pas difficile.
Dans ce quartier désert, et à cette heure de
nuit, une seule demeure était éclairée, et C était
celle qu'elle avait un instant voulu fuir. -
Elle tourna la rue, pénétra dans, le chantier, et,
trouvant devant elle une porte bâtarde que l'on
avait laissée ouverte par oubli ou à dessein, elle
la poussa d'une main brusque et entra dans la
cour.
Les ouvriers étaient si affairés à ce moment, que
pendant un bon quart d'heure, elle put sans être
aperçue, rester debout, adossée à la muraille, dans
la pénombre d'un angle.
Ce fut Noël qui la découvrit le premier. ,
A son aspect il lit un soubresaut et làcha un ju-
ron énergique.
— Ah ça! tonnerre de Brest! grommela-t-il, qui
donc vous a permis de pénétrer ici? Répondez !
— Mais..., balbutia la jeune femme, réellement
tremblante.
—Répondez!
— Je voulais...
— Quoi?
— Vous parler I
j - — A moi?... A quel propos... pourquoi ici?
Le visage de la jeune fille était en ce moment
éclairé par les torches; le vieux Noël s'arrêt-a
court.
Cette femme n'était évidemment pas. ce qin il
avait supposé d'abord.... il flaira un mystère ou
un drame... quelque chose de grave à coup sûr,
et sa voix sc radoucit.
—Vous comprenez, reprit-il, que ce n'est pas un
endroit favorable'pour causer; ici, voyez-vous,
nous ne nous occupons que d'affaires sérieuses, et
je ne pense pas...
— C'est cependant' pour cela que je suis venue,
interrompit la jeune femme.
— Pour cela ?
— Accordez-moi cinq minutes.
— Mais... je ne sais...
— Je vous en prie, monsieur, tenez, je vous le
dis à la face du ciel... c'est ma vic.mème que je
viens voua demander.
Noël- hésitait. Mais la jeune femme était réelle-
ment si belle, sa voix avait tant de douceur, elle
était si humble et si touchante dans l'attitude
qu'elle avait prise, qu'il finit par avoir pitié.
— Soit ! dit-il d'un ton brusque, soit ! mais fai-
tes vite, car j'ai peu de temps à vous. donner... et
surtout sortons d'ici.
Deux minutes après, ils étaient dans la rue.
— Oh! merci, merci, monsieur!.. la' jeune
femme profondément émue, et croyez que jamais
je n'oublierai....
— Voyons, voyons! de quoi s'agit-il? interrom-
pit le charpentier.
— D'un service que, j'ai à vous demander.
— Lequel?
— Il y a demain, m'a-t-on dit, une double exé-
cution capitàle.
— En effet.
— Vous en êtes sûr ?
— Pardieu! ça ne nous trompe pas, nous au-
tres. Toutes les fois qu'il doit y avoir une exécu-
tion, nous essayons la machine la veille; c'est ce
que vous nous avez vus faire.
— Alors, c'est pour demain?
— Pour demain.
— Eh bien ! je voudrais...
— Quoi?
— C'est difficile à dire.
— Ne perdons pas de temps.
— Ne me refusez pas, par pitié ! écoutez-moi.
— Parlez alors.
— Eh bien, il faut que j'assiste à cette exécu-
tion.
\-';\"OU5 ? '
— Il le faut, vous dis-je.
— Pourquoi?
— Je veux le voir .une dernière fois.
— Vous le connaissez donc?
— Si je le connais!
- 'hassassin?
— Ah! je ne sais pas ce qu'il a fait, monsieur,
mais je sais qu'il va mourir et que je l'ai aimé plus
1 que DIon, honneur et ma vie!
PIERRE ZACCONE.
(La suite a demain.)
LE TRÉSOR DU FOYER
PATE A FRITURE.
Prenez trois œufs, trois cuillerées -de raruie, aeux
petites caillerées de kirsh, deux cuillerées desacreen
poudre (on supprime le, sucre pour les fritures de vo-
tiMHe). • .. , - ' ' V ' . „ l '
Mouillez la farine avec un peu d eau et ajoutez tes
autres ingrédients ; au moment -de faire kA. friture, batr
\el dftax blancs d'oauls ea ueige. l - j
î 1 --:7
ON CONSEIL PAR JOUR
Il est bc4* que les membres d'une mêm« famille
se témoignent muUiellement, par des., naanifesta-
tiens extérieures, les sentiments qu'ils professent
les. uns pour les autres.
Renouvelées souvent, les caresses entretiennent
la confiance et la sympathie ; elles sont -1g pourri-
ture du cœur et le..soutien de l'affection. „
HENRI D'ALLEBER.
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trottoir de la. gare de Poit18r5 un voyageur ^
quel la foule se pressait avec une ardeur extraordi-
naire et que chacun voulait voir..
C'était le calfat Haugue , le ^«yeteurde Tropp-
. matin, se rendant à l'invitation qui lui a été adressée,
il y a quelques jours, par. la Société des sauveteurs de
Bordeaux......
Ilati.-t.lei-est un jeune homme de:, taille moyenne,
aux traits réguliers et énergiques.
Plusieurs médailles de sauvetage dont une en or
brillaient sur sa veste. On l'acclamai .autaat et même
plus qu'un souverain; il en paraissait fier et au mo-
ment de partir, il a sahié plusieurs fois de la main ses
admirateurs.
ÉTRANGER
Nous lisons dans \'Escaut de mercredi les lignes sui-'
vastes qui complètent notre entrefilet d'hier suc 1 in-
cendie Le sloop français Hortense brûlait encore ce ma--
tin à quatre heures, sur la plage dite Ketelplaat.
Toute la. nuit un homme a veille auprès du navire.
Il ne reste plus de tout le bâtiment qu'une carcasse,
carbonisée, de laquelle une épaisse fumée s 'élevait en-
• core ce matin à dix heures..
Voici quelques détails sur ce qui s est ;pass& dans
la nuit de lundi à mardi, au moment o,',t l 'Hortense
•• passa près du yacht danois Scandwvia.
Ça yacht se trouvait mouillé près du fort Sainte-Ma-
rie quand le navire en flammes arriva à sa rencontre.
L'équipalJ'e, réveillé en sursaut par le bruit, accourut à
la hâte à moitié vêtu sur le pont. Ce fut un instant
d'indescriptible épouvante parmi ces pauvres gens lors-
qu'ils virent venir à eux cette fournaise flottante. Ils
crurent leur dernière heure venue et allaient se jeter à
l'eau lorsque les courageux marins qui conduisaient
l' Hortense les avertirent par signaux qu'il n y avait
aucun danger, que le bâtiment en flammes était traîné
à la remorque et qu'on allait 1 échouer. L 'Ilortense
passa cependant tout près du yacht, saps toutefois lui
causer la moindre avarie.
Une femme est morte dernièrement à Trenton (Mi-
chigan) en donnant le jour à son trente-unième enfant.
Six jumeaux figuraient dans cette nombreuse famille
dont l'ainé. s'il eût vécu, Saurait que vin-t-neuf ans.
• (Ti't.es).
Troppmann est dépassé aux Indes : dans le district
de Courg, incorporé il y a: quelques années par les An-
glais, ou vient de découvrir, derrière le palais du ra-
jah ou chef indigène, une vaste fosse remplie d osse-
ments humains; ce sont les restes des nombreux pa-
rent:; de ce scélérat qui, dans des vues de la plus abo-
minable cupidité, les égorgea un à un avec 1 aide d 'tin
de ses ministres. Naguèrù, craignant la découverte de
ses crimes, il força son complice à se pendre lui-
même. i !
1 On a reçu hier à Londres d'affligeantes nouvelles du '
Chili et du Pérou .méridional.
Il y a eu de très forts tremblements de terre les 20,
21 et 24 septembre...
On signale de grands dommages a Anoa et à Iqui-
que. La mer se retirait et revenait avec une, rapidité
effrayante. Arica est désert.
A. ~aint-Thomas, il y a eu un tremblement de terre
le 17.
Des lettres de l'Inde du 24 août signaient les, ravages
du choléra qiti, an lieu de s'arrêter, continue à s'éten-
dre : deux cents officiers et soldats ont déjà succombé.
Il a envahi les stations de Sangor, Tllbbulpore, Alla-
bahad, Cawnpore, Luckow, Fizabad, Agra et Morar.
Les agents du gouvernement se sont transportés dans
les lieux infectés avec le commissaire de la salubrité et
des médecins militaires pour faire une enquête sur
l'origine et les causes de cette épidémie.
La fièvre scarlatine règne en ce moment à Londres
& un degré intense. Depuis trois mois élite y est deve-
nue épidémique et la rnortafité augmente de semaine
en semaine.
Le Lancet, journal de médecine annonce que cette
terrible maladie n'a jamais sévi à Londres avec autant
de rigueur qu'en ce moment, et qu'elle fait autant de
'Victimes dans les palais des riches que dans les cabanes
des pauvres. La science, malgré ses efforts, n'a pas.
réussi à trouver un moyen sûr, soit de prévenir cette
maladie, soit de la guérir.
La semaine dernière une famille anglaise se rendait
Ear chemin de fer à Francfort ; un peu après Borken-
eim, le fils- unique, un garçon de cinq ans, qui allait
et venait dans le wagon, se jeta contre la1 portière qui
s'ouvrit tout à coup, et le petit fut précipité sur la voie.
• On s'imagine le désespoir des pauvres parents ; la mère
se tordait'dans los am es de la plus poignante-douleur.
Lorsqu'à l'arrivée à Francfort on vint lui apprendre
qu'une dépêche télégraphique annonçait que l'enfant
avait éLé recueilli sain et sauf, elle tomba sans con-
naissajicej brisée par l'émotion.
En creusant dans le lit de la rivière, à. Moerdyk. on
a trouvé une quantité considérable d'ossements d'un
< animal colossal. Suivant des juges compétents, ces os-
. .sements. semblent avoir appartenu à un exemplaire du
...- genre des mastodontes ou des rhinocéros. On y voit
entre autres une grande partie de mâchoire garnie de
dents molaires bien conservées. (Nord.)
VOL DE TROIS MILLIONS
PAR UN CAISSIER SUISSE
ETi bien t mais il priait qu'en Suisse MM. les
< caissiers ne laissent rien à désirer: Ils se condui-
sent (et ,là il n'y a pas de contrefaçon) tout aussi
ijt bteo que les caissiers français ou belges.
On nous écrit.de Genève, 13 octobre :
: Depuis cinq ou six jours, le inonde financier
suisse est dans la consternation. La .Banque fédé-
rale, fondée au capital de 30 millions (cbiffre in-
>.-connu jusqu'alors dans ee, pays, pour cei genre
^'entreprise), qui aspirait un moment à voie attri-
à ses billets le monopole de la circulation
^ans la confédération, qui enfin avait enlevé au
CcnstîM d'Etat fédéral un de ses awilleufs mem-
bres, M. Stœmpli, pour le mettre à. sa tête, a dé-
couvert qu'elle était l'objet de vols dont le chiffre', (
évalué d'abord à 100,0.00 francs, s'élève de jour 1
en jour sous les recherches de l'enquête, au point
que la rumeur publique les portait hier soir à i
2,300,000 fr. et ce matin (13 octobre) à 2,800,000
francs. '
Le premier auteur connu de ces vols serait le
caissier de la succursale de Zurich, un nommé
Schoçr, qui aurait profité de ses rapports de pa-
renté avec M. Stœmpli, directeur général de ladite
Banque,' pour se soustraire à la surveillance du
directeur MIC 'sa succursale, en lui donnant même
à entendre qu'il était- chargé lui-même de la sur-
veiller... , ,,, ..
La circonstance fortuite qui a donné 1 veil a
été la présentation à là succursale de Genève
d'une liasse de billets de banque entièrement
neufs, de. la valeur de cent mille francs, dont on
demandait la transformation en espèces métalli-
ques. On eut des soupçons à la succursale de Ge-
nève et on télégraphia au siège de la. banque,
puis'aux succursales, et on acquit la certitude que
ces billets évaient été détachés subrepticement
du registre à souche..On fut bien vite sur la trace
de l'auteur de cette fraude, mais celui-ci, le cais-
-sier de la succursale de Zurich, fut celui-là môme
qui reçut la dépêche qui faisait connaître sa cul-
pabilité et ordonnait des mesures pour qu'on
s'assurât de sa personne. Inutile'de dire qu'il
garda pour lui la dépêche et prit la fuite, non
sans s'être muni d'un !tiatitum de cinq ou six
mille francs en numéraire qu'il trouva dans la
caisse de. la succursale.!! Il prit le chemin de fer,
mais descendit à une- station autre que celle pour
laquelle il avait pris un billet, et depuis on a
perd u sa trace.
On a immédiatement fait une enquête dans les
succursales pour connaître la situation de la ban-
que, et comme je vous l'ai déjà dit, la rumeur
publique prétend que le déficit constaté jnsqu à
ce jour s'élève à près de trois millions. Je viens
même d'entendre dire, sans cependant avoir pu
- m'en assurer, que l'on avait - fermé ce matin la
succursale de Genève.
DRAMES JUDICIAIRES
LE TIGRE-ROI
PROLOGUE
II
Les Charpentiers de la mort
Elle ouvrit la fenêtre pour mieux voir et re-
garda.
Au-dessous d'elle, il y avait un terrain vague
sur lequel s'élevaient çà et là plusieurs pierres
tombales et quelques essais de mausolée.
- Immédiatement après ce terrain, il y avait une
cour, et après la cour, le mystérieux bâtiment
dont nous ayons parlé en commençant.
La maison n'était plus inhabitée.
La porte en était entr'ouverte; une dizaine
d'hommes environ allaient et venaient, les man-
ches retroussées, tète nue, éclairés d une façon
sinistre par les lueurs rouges de torches de ré-
sine.
La jeune femme fut ,tout de suite saisie par
l'étrangeté de ce tableau, et retenant son souffle,
prêtant l'oreille, elle écouta. Mais c'étaient des
lambeaux de conversation qui venaient jusqu'à
elle; rien qui pût l'éclairer; aucun mot qui
lui fit comprendre ce qui se passait, à cette
heure, dans cette maison isolée. '
— Ohé 1 Noël, disait l'un; où as-tu mis tes bi-
belots, je ne vois pas le panier?
— Sous l'œil-de-bœuf, répondait l'autre, dépê-
che-toi, car le patron va venir.
— La machine va-t^elle,bien?
Elle rechigne un peu. ,
— Et le triangle?
— Je ne te conseille pas de mettre ta langue
dessous.
Quels étaient ces hommes, à. quelle sinistre be-
sogne s'acharnaient-ils, de quel singulier patron
attendaient-ils l'arrivée?
< Autant d'énigmes.
La jeune femme,, tantôt se baissait sur l'appui
de la fenêtre, tantôt se hissait sur ses petits pieds.
Peine inutile.
Et pourtant, sa poitrine battait à se rompre, une
sueur froide perlait à"san front, ses doigts crispés
déchiraient avec violence la laine de son capulet.
Elle n'avait qu'un -vague instinct de ce iqui se
passait là... mais elle avait peur.
Et son regard se troublait... et sa gorge, se des-
séchait...- et de: temps à autre, devant ses yeux
fatigués,,; passait pn soils de sang.
Tout à coup elle tressaillit dans tout son ôtre, et
une pâleur livide se répandit sur ses traite.
.La porte du bâtiment venait de s'ouvriri toute
grande, et elle avait vu !...
Quoi 1
Une chose -horii-ble. <
La machine, comme avai\ dit l'un des ,,hommes.
La jeune femme-n'avait jamais vu '• d'échafaud;
mais elle ne s'y trompa point. -
C'était bien cela... rieu, n manquait.
Elle apercevait la p1a.te-forme, , la fatale plan-
chette, et entre les deux bras rouges qui se dres-
saient immobiles vera te-; clel, le triangle d'aciei
qui renvoyaient §etao'$ - les
t fea v«^de* torcke#. 1 >
Elle ne put supporter plus longtemps l'horreur
l'un pareil spectacle et se rejeta épouvantée dans
,a chambre.
Mais là encore, ce. qu'elle, venait de voir conti-
nua de la poursuivre.
Les objets qui l'entouraient se revêtirent de la si
couleur sanglante. : ti
La table, tes cbaises... le lit lui-même, tout de- l<
vint rbugp...!
C'était il devenir folle... et mordant son mou- 1.
choir, pour ne pas éclater.... elle se précipita vers t
la porte, et disparut...
En un instant,, elle fut dans,!^ rue.
Une fois là, l'air de la nuit, en frappant son i
front baigné de sueur, rappela le, calme dans ses
esprits...
EUetallait fuir... elle s'arrêta.
Puis, les souvenirs revinrent en foule... et avec
les souvenirs toutes les impressions de la journée. ]
Elle s'orienta.
Ce n'était pas difficile.
Dans ce quartier désert, et à cette heure de
nuit, une seule demeure était éclairée, et C était
celle qu'elle avait un instant voulu fuir. -
Elle tourna la rue, pénétra dans, le chantier, et,
trouvant devant elle une porte bâtarde que l'on
avait laissée ouverte par oubli ou à dessein, elle
la poussa d'une main brusque et entra dans la
cour.
Les ouvriers étaient si affairés à ce moment, que
pendant un bon quart d'heure, elle put sans être
aperçue, rester debout, adossée à la muraille, dans
la pénombre d'un angle.
Ce fut Noël qui la découvrit le premier. ,
A son aspect il lit un soubresaut et làcha un ju-
ron énergique.
— Ah ça! tonnerre de Brest! grommela-t-il, qui
donc vous a permis de pénétrer ici? Répondez !
— Mais..., balbutia la jeune femme, réellement
tremblante.
—Répondez!
— Je voulais...
— Quoi?
— Vous parler I
j - — A moi?... A quel propos... pourquoi ici?
Le visage de la jeune fille était en ce moment
éclairé par les torches; le vieux Noël s'arrêt-a
court.
Cette femme n'était évidemment pas. ce qin il
avait supposé d'abord.... il flaira un mystère ou
un drame... quelque chose de grave à coup sûr,
et sa voix sc radoucit.
—Vous comprenez, reprit-il, que ce n'est pas un
endroit favorable'pour causer; ici, voyez-vous,
nous ne nous occupons que d'affaires sérieuses, et
je ne pense pas...
— C'est cependant' pour cela que je suis venue,
interrompit la jeune femme.
— Pour cela ?
— Accordez-moi cinq minutes.
— Mais... je ne sais...
— Je vous en prie, monsieur, tenez, je vous le
dis à la face du ciel... c'est ma vic.mème que je
viens voua demander.
Noël- hésitait. Mais la jeune femme était réelle-
ment si belle, sa voix avait tant de douceur, elle
était si humble et si touchante dans l'attitude
qu'elle avait prise, qu'il finit par avoir pitié.
— Soit ! dit-il d'un ton brusque, soit ! mais fai-
tes vite, car j'ai peu de temps à vous. donner... et
surtout sortons d'ici.
Deux minutes après, ils étaient dans la rue.
— Oh! merci, merci, monsieur!.. la' jeune
femme profondément émue, et croyez que jamais
je n'oublierai....
— Voyons, voyons! de quoi s'agit-il? interrom-
pit le charpentier.
— D'un service que, j'ai à vous demander.
— Lequel?
— Il y a demain, m'a-t-on dit, une double exé-
cution capitàle.
— En effet.
— Vous en êtes sûr ?
— Pardieu! ça ne nous trompe pas, nous au-
tres. Toutes les fois qu'il doit y avoir une exécu-
tion, nous essayons la machine la veille; c'est ce
que vous nous avez vus faire.
— Alors, c'est pour demain?
— Pour demain.
— Eh bien ! je voudrais...
— Quoi?
— C'est difficile à dire.
— Ne perdons pas de temps.
— Ne me refusez pas, par pitié ! écoutez-moi.
— Parlez alors.
— Eh bien, il faut que j'assiste à cette exécu-
tion.
\-';\"OU5 ? '
— Il le faut, vous dis-je.
— Pourquoi?
— Je veux le voir .une dernière fois.
— Vous le connaissez donc?
— Si je le connais!
- 'hassassin?
— Ah! je ne sais pas ce qu'il a fait, monsieur,
mais je sais qu'il va mourir et que je l'ai aimé plus
1 que DIon, honneur et ma vie!
PIERRE ZACCONE.
(La suite a demain.)
LE TRÉSOR DU FOYER
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Prenez trois œufs, trois cuillerées -de raruie, aeux
petites caillerées de kirsh, deux cuillerées desacreen
poudre (on supprime le, sucre pour les fritures de vo-
tiMHe). • .. , - ' ' V ' . „ l '
Mouillez la farine avec un peu d eau et ajoutez tes
autres ingrédients ; au moment -de faire kA. friture, batr
\el dftax blancs d'oauls ea ueige. l - j
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