Titre : La Petite presse : journal quotidien... / [rédacteur en chef : Balathier Bragelonne]
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1868-06-21
Contributeur : Balathier Bragelonne, Adolphe de (1811-1888). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32837965d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 juin 1868 21 juin 1868
Description : 1868/06/21 (A3,N794). 1868/06/21 (A3,N794).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k47177967
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-190
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/10/2017
ci. la quête du„, père, Charlotte fut productive. Elle
tenta doux misérable - qui, lorsque le vieillard
sortit, le suivirent vers dix heures du soir; rue do
t'Aima ils i'assaijijrgn,t, le terrassèrent et le dévali..
Bèrent., ' 'R,
Les CrIS, les nhffi%,;;ents de son chien furent en-
tendus par des ?e'rgents do.yii!c qui accoururent.
Les voleurs détalèrent à toutes jambes, le chien
«'élança à leur poursuite et 'en,saisit un, le nommé,
P..., par ses veteràefffë et'^èe cramponna si bien
:iveo ses dents, qu'il" Pempêeha d'aller plll:; 1oin'.
Les sergents de ville ont pu le capturer. Lu ^c.uud
voleur a pu s'esquiver. — P. ;
Jeud!, vers 6 heures du soir, à la fin du dernier
morceau qu'exécutait la musique militaire du 2" ré-
giment de grenadiers, une véritable émeute s'est
!!i'oduile dans !e jardin des Tuileries.
C'étaient des cris, des huées mêlées de bravos, ;
auxquels se mêlail le cri -. Des lampion*!
, L'Rpoq/w raconte comme suit la cause de tout ce
grabuge :
Une jeune mabilienne avait une. robe verte et un
chapeau voit! Il paraît que c'est quelque chose de
phénoménal qn'uuc robe et un chapeau verts, car,
en moins de 19 minutes, il y avait plus dft 3,000
personnes autour de la malheureuse perruche, qui
ae Jetait jamais vue à pareille fête.
Ge n'est pas tout; le concert uni, la foule emboita
le pas à la pauvre mabilienne et la reconduisit jus-
qu'à la grille du jardin; puis, comme elle hésitait
pour savoir si elle prendrait la rue de Rivoli ou la
rue de Cas: igliane, son cortège la poussa dans la
rue de Rivoli, qu'elle suivit jusqu'au Louvre, tou-
jours escortée d'une cohue qui grossissait à cha-
que pas, au point d'empêcher les omnibus de cir-
4m'er.
C'est à ne pas croire, mais c'est l'exacte vérité;
nous l'avons vu, de ûos yeux vu, ce qui s'appelle
vu.
Hue Foniaine-Saint-GeorgTS, à Paris, il vient
ie mourir un brave homme qui laisse à ses héri-
ter;; une assez jolie fortune, deux cent mille
en timbres-poste français, achetés et eol-
votiôrmés par lui depuis 184.8. Dès qu'il avait dix
aucs, il courait acheter des' timbres et il se plai-
. il à eu ssorlir les nuances.'
Voilà un hommé timbré !
Leà farines 6-marques sont en hausse a 80.25,
SIVâO ; les farines de consommation, calmes de 78 a
franc? le sac de 159 kilos, octroi non COIll-
pris. — R.
DEPARTEMENTS ET COLONIES
M. Iribarren, l'écrasé de Chantilly, est presque
complètement rétabli de sa chute, grâce aux soins
que n'ont cessé de lui prodiguer les bonnes sœurs
>10 l'hidspice de Chantilly.
Le viHage de Brives-Charensac, près le Puy, vient
"d'être le théâtre d'une scène émouvante et drama-
tique.
B..., maréchal-des:logis démissionnaire, menaçait
de mort. depuis deux jouis, son beau-frère et sa
be!!e-mere, et ne sor'ait qu'armé jusqu'aux d-nts.
M. Godefroy, commissaire de police en chef du
Puy. accompagné de trois agents, se rendit à Brives
pour arrêter le nommé B ..
Cet individu, armé d'un fusil double, était embus-
que depuis le ma in dans une vigne voisine. j
Les- habitants du village s'étaient massés7 sur le !
¡,,'lit ee la Loire, pour assister à la scène qui allait se
••pas-?er.
M. le commissaire de police n'hésite pas. Il va
droit à B .. Mais ce dernier, le couche en joue et
lui' crie : « Retirez-vous ail je vous tue ! »
Lecommissaire,feignant de ne pas prendre pour lui
'Cf)tte interpellation menaçante, se détourne. B... se
jette dans un sentier. M. Godefroy'Ie poursuit. B...
le vise de nouveau, ruais pas assez tôt pour que
M. Godefroy ne pu sse le désarmer.
Des sergents de ville accourus s'emparent de B...
, Le fusil était chargé de deux balles ; deux cou-
teaux italiens et des muni lions se trouvaient cachés
d ns ses vêtements.
Le Moniteur dit Pity-dc-Dôme rappelle qu'en 1864,
à Maçon, au péril do ses jours, M. Godefroy se jeta
résolument' à la rencontre d'un cheval emporté qui
avait déjà renversé et blessé plusieurs personnes, et
réussi à l'arrêter, prévenant ainsi les plus grands
:malbeurs. ,.
I 0'1 t'-crit. Cette, le 17 juin, au Messager du
Midi:
, Notre population a été de nouveau péniblement
impressionnée par une tentative de meurtre., Mardi,
vers cinq heures du soir, le sieur Roque, qui tient
l'hôtel du Grand Galion, a frappé de deux coups de
couteau le sieur Milhau, propriétaire de cet hôtel
et du café attenant. Le meurtrier a été immédiate-
ment arrête. M. le procureur impérial et M. le
juge d'instruction sont arrivés à Cette et ont com-
mencé 1 information judiciaire. Les blessures reçues
par le sieur Miih;.tu sont, assure-t-on, si grave",qllc
son interrogatoire a dû être ajoiirné. C'est à la suite
d'une violente discussion dont on ne connaît pas
encore les motifs que le crime a été commis.
Toujours des sinistres. Un incendie, dent lés
conséquences auraient pu être désastreuses a éclaté
dimanche au soir, à Nancy, dans la scierie de M.
Morlot, située près du pont de la Morte, à droite
de la route de Dieuze.
Les matières combustibles renfermées dans cet
établissement ont pris feu avec une rapidité telle,
que tout le bâtiment était perdu lorsque les secours
'sont arrivés.
Grâce au concours emoressé de la troupe, qui,
dirigée par M. le général Besson, a su rapidement
concentrer l'incendie, gràce au jeu de quatre
pompes, à onza heures et demie, tout danger de
communication du sinistre avait disparu. Mais le
feu, contre lequel il était impossible de lutter avec
avantage, a entièrement dévoré le bâtiment dans
lequel il a pris.
La réverbération des flammes éclairait toute la
ville.
La grande cheminée de la machine à vapeur
seule est restée debout. Les pertes, au compte de
l'assurance, dépassent, dit-on, 50,000 fr.
Un commencement d'incendie nous est signalé
de Lunéville.
Un estimable rentier s'était déshabillé pour se
coucher; coiffé de son bonnet de coton, il souffle
sa bougie. Mais, à sa grande surprise, la clarté
éteinte persiste à luire : il recherche avec inquié-
tude la cause de ce phénomène et ne la trouve
pas. Soudain, il lui semble que sa tête brûle :
il y porte la main et s'aperçoit qu'une mèche
ardente couronnait sa coiffure do nuit. Inutile
de dire s'il s'empressa de renverser ce phare dan-
gereux. ;
Vendredi dernier, dit le Journal de Calais, est en-
tré en ce- port un sloop de plaisance trouvé flottant,
à l'aventure. C'est un petit navire d'une trentaine
de tonneaux, te Gem, doublé en cuivre. La cabine,
revêtue d'acajou, indiquait que c'était évidemment
la propriété d'une famille riche. La nouvelle de ce
sauvetage fut immédiatement télégraphiée au
Shîppfng Gazette par une maison de courtage, et le
lendemain une dépêche anglaise faisai t connaître
que l'épave était réclamée par un négociant de Ply-
mouth.
Il paraît que le Gent, mont,; par deux hommes,
vivait échoué sur le Lang-Sand. Quoique 1-e temps
fut calme et la mer belle, que par conséquent le
navire ne courut aucun danger, les deux matelots
l'abandonnèrent et gagnèrent Ramsgate dans le
canot. La mer montante ne tarda pas à renflouer le
sloop, qui fut trouvé comme nous l'avons dit.
On lit dans le Messager de Castelsarrazin
« Le tribunal correctionnel de notre ville a con- '
lamné, jeudi dernier, un jeune hcmme de dix- «
[leuf ans, beau et grand garçon d'une commune i
circonvoisine, à vingt-quatre heures de prison
pour s'être permis, un jour qu'il pouvait et qu'il
fut surpris par l'orage, de quitter ses habits-'paur
ne pas les mouillér. ®Vv " ' * ;^y '• y
• » Il les cacha sous un gros arbre; "èt on F'aperçut
de loin, à l'état de sauvage, gambàdanî'°ët eabno-
Iânt daiu les prés où l'averse l'avait attrai>e. ^'t'^'1"
» Inventez après cela r.1es.¡ :pillard:;!",:
M — Mais, lui dit M. le présida,î Ydu&Westimiez
donc pas autant votre peau que votre veste?--
'' ; Le pre.nier de ces objets, le lavais,le!
second, je le garantissais f!e tout dégât ; ' c'était
doubla profit : je me lavais sans me. 1:10uil4er. ' ' • '
» Qu'on dise encore que nos campagnards n'à,rit
pas l'esprit inventif! »
ÉTRANGER
Le passage du prince lYapolt'on à ..Yiertnei
a été signalé par un incident singulier. ,
Rentré dans son palais, le prince, qui ùe
comptait pas que l'Empereur d'Autriche lui ren-
JdraiL .a visite iiur une chaleur de 30 degrés, s'e.
4ait dépouillé de ses vêtements officiels^ réduit
à une toilette d'intérieur.
De leur côté, les aides-de-camp avaient égav
lemeftt. pris leurs aises en se mettant en né-,
gligé.
Au moment où chacun goûtait dans le repos ,
le farniente auquel se livrent les habitants des'
tropiques, on entendit dans la cour le roulement
de rapides voitures. C'était l'empereur François -
Joseph, accompagné de ses officiers, en voiture
de gala.
- On peut juger du mouvement que fit maître
au palais l'arrivée inattendue du souverain.
Personne n'étant prêt pour le recevoir, force
fut à l'empereur d'attendre; ce qu'il fit de meil-
leure grâce que Louis XIV. 1.
Bref, plus habile à s'habiller que ses aides-de-
camp, le prince Napoléon alla au devant de Sa
Majesté, qu 'il reçut sans observer le céréiiio^
niai d'usage.
I ^ Un changement de règne vient de se produire
à Madagascar. La reine Rasoahérina-Mandjaka, f.
dont les précédentes nouvelles annonçaient la
maladie. a succombé le 31 mars. Après" une ten-
tative avortée de révolution de palais, cousine
4de la feue reine, la princesse lVanaorih, k pris
possession du pouvoir sous le nom de Ranava-
io-Mandjaka II.
; On lit dans le Times : y*
Les présents destinés à la reine par l'armée
d'Abyssinie sont arrivés à Ylndia Office pour
être de là remis à leur destination définitive. Us
consistent en trois couronnes, une robe de ga a
une coupe, un cachet, des ornements de divers
genres, etc.
L'une des couronnes parait être en or massif;
elle est toute simple et affecte la forme d'une
tiare papale, garnie à l'extérieur de trois bandes
d'or avec ornements en bosse.
La seconde est également en or, avec calotte
de velours et elle ressemble assez à une cuuronne
de baronnet anglais; elle est un peu usée.
La troisième est une sorte d'ornement guer-
rier pourvu d'un cimier en métal et de barres
de métal espacées qui pendent tout autour, de
manière à retomber jusque sur le cou. îl';
, La robe est un article magniflcpe, d'une telle s
fraîcheur qu'elle semble sortir du métier. Elle
est faite d'un riche tissu de fil ,d'or, avec d.e
grandes fleurs brodées en soie de couleurs, as-
sorties. C'est la robe dont s'est dépouillé Th:o«
doros immédiatement avant de mettre fin à son
exist'ence. -
La coupe est également en or ; mais elle est '
moins grande qu'on n'aurait eu lieu de l'at-
tendre, en raison des aptitudes d'absorption de,,: 4
son i aneien détenteur.
; Le scpa.u est en or ; il porte un. lion passant 1
et la poignée est composée de 'trois gros m or,- i
Seaux d. agate de couleurs différentes. Ce qu'il y à 1
cj'assez singulier, c'est que la boite qui le ren- .,
! ^ ^one maisoncOAAuc: dJ
t • J 1 1 , ) ' ' J ii ! j {; > ;,
V'-Le'ijHjbfeSi' de
d'^re repris devant les tnbimnïrfânglâfe ;ÏMk BàîM
fort
avoir
veufr^dfe^ird Rdnéftpj; JÛh à' djobVé^lk lâ^rS'!
gcmerale), q,ue, lord, ,;ppt'serft "
et, lq qui lui. avait été présenté tompî i
11 ' ^^"'étfaieniseule ét mL,"ionm'. V1
aMtn? %chel. ayant-
encore â donner la kurde caution de Of^nx rV-nfif, "
dari LIS de il^(Wû tl - st.. ; ; et •'de » IliVi • igtp r
•'Îîbàis-â^on^lé' rèèretf3Mrohc^r';âne'f jC) e
irtv-' $>.<:£&■ âs^sa^^.;d(»nç;
rkf; ï-u- n®wei''.:Plar,^s ' andjts.. du Shoho.'
! n'a^ifybm attçiat i si trentîèmé/
;lPoiur. les ' aity,vl' le wé»MteiW ' 'dé ïcï* réâàctto» '
ÉMILE HÉMERY
LA VIE A BON MARCHÉ
LA SAUCE AUX TOMATES
Je consleill ;is hi.r, Àcayse même des! g'11imdes :ohll-
leurs, ! usage forliliant fit-isain qu pot
I à ce prop.os, m'écrit ce majin : ''
L~- 9' -^ le boliil-lon gtàs' scfït Qqrî;a]JIe .^Ixiirt.ifwàt,'!
jdafccOid; mais' le' bœl1'l' !Qué' faire du lïcblff1? ' 1
. Qu'en faire ? Le;manger;!J.'imagine. : ' i; : ■'< i
;Je sais, 15i 1 que le bouiiii' -est ,.un péu fade ' et'pa!'
trop daigne. Mais aussi, qqe,de façons, non moins*
simplesqué variées, den è'iîan'gër, d'ên relher le-"
^OÛtl . i 'Ii: . HjwJ
• Lo bceuf bouilli s'acffojhmode âtprefeque gutant. ide i
.'W0.163 pornos ideMjerre: ,au, gr^tiq;,à, Ia, s
poêle, a fa pç.iulladè, hkçhis, enf papilloties en
tes,^eccv; I >*?:s/bâ
Lcfs, toin^es.vientmnt, de» 1 Wi;l9PPafliliott''su* '
ras marches et ne sont point, trop chère... ,«,>
C'est le m ornent de s'en, servir../iJbj.-i
j •'li'arte-S-cufre1 vos : vr^tîiVih
lrt»iirier».-aij,persil ; 'loiiqtSié lafittiâ^sdh '^ffl^ànté*-1
passerlç-,tqui et Eeme^rp^up< je, feuUe jtisJ'-aV'-ec .ua
bon morceau, de ajovitez/nn^.liaisonîet
pez sur'votre bœuf, coup-é en fines tr;;nche<
,1 On peut ,ali§,-i faii'é ;boufïl!ir%<^dïnf "dan'^ls''to-
piatesi ¡lM'fOlS ajon te. de -la farine;vlfenfe'ltf 'das'sé-
le. gçftfcaigy^iet dttM jtîoiiiaîe: eat ',
préférai de la tornade esj,. teèSr5iai«ct.Jiugsi:j tfcgefetives !
tpiç ràfraîrfhîsban le'. ' " " " ' ' '^p-"
ROCAMBOLE
mess=""N° 229 LES
MISÈRES DE LONDRES
PAR PONSON DU TERRAIL
CINQUIÈME PARTIE
L'ENFER DE MISTRESS BURTON
XXIX
I Où avait donc passé la penche et aved léll&
te révérend Peterg ^ToNvrij que flroftÜne- gris
s rodait ■ si i bien'l/ertjïf.éh.sôn pouvoir? ^ n-i, f/j n ■ •'
I vQir, il, fa-ùt. ,rétVogpader(\ife qué?[cjues '
jeunes,aét; pénétrer,'Mén.càvant',Ille"'jMK^dàns,;!
jnwftntavépf-iejde Rotnemlaie/ôù^Bè 'rèluttissait urif)"
'—K , ■' ■■ ^ i- jO C.'/ c" -s : ' ] 1 j .-s A '■" 1
M. MÉDARD
XXIX
LA PRINCESSE JABIROWSKA
[texte illisible]
La main dans la main de son guide, Antoine
traversa, d'abord un long corrid -r où régnait la
plus profonde obscuritp. Au bout de ce corridor,
il sentit sous ses pieds les dernières marches
d'un étroit et roide escalier, que sa vieille con-
ductrice l'engagl>a à gravir.
Le jeune homme avançait ainsi lentement
dans les ténèbres, redoutant quelque attaque
$owJainE>, mais ne tremblant aucunement, et la
sn&iu. sur la détente d un pistulet, que son père
l'avait engagé à prendre... ' ,
— Arriverons-nous bientôt? demanda-t-il
après avoir escaladé une trentaine de.marches, ;
— Nous sommes arrivés, répondit la vieille.
. Elle s'arrèt,f\,. ea effets poussa une porte et in-
troduisit Antoine dans un salon brillamment
'c:c:airé et meublé avec tout le luxe de l'éporfae.
— Attendez ici, lui dit, encore la sui'va:it,e- la
Voir le numéro du 24 mai.
princesse ne tardera pas à venir vous y rejoindre.
Cela dit,, elle disparut, et Antoine entendit très-
distinctement la clé jouer dans la serrure. La
vieille.en s'en allant, le faisait prisonnier.
Antçi.,;e, non sans une certaine émotion, jeta
un regard autour de lui. La pièce dans laquelle
il; se trouvait, outre la porte par laquelie la vieille
avait disparu, avait une autre porte-vitrée,, gar-
nie d'épais rideaux, et qui faisait face à la pre-
; mière...
i Le jeune homme voulut l'ouvrir, elle était
| également fermée à clé. 11 courut à la fenêtre.
i Celle-ci donnait sur la rue. et à la faveur de
j la lumière douteuse crun réverbère, Antoine
put voir plusieurs ombres s'agiter le long du
mur des maisons voisines. Cette vue lui remit
quelque courage au cœur, il sentit que ses dé-
fenseurs veillaient toujours.
; Après quelques . minutes d'attente< la porte
vitrée s'ouvrit et donna passage à une femme.
C'était l'inconnue de la terrasse du bord de l'eau,
celle que nous continuerons à appeler du nom
que lui avait donné sa suivante : la princesse
Jabi:owska.
: La princesse portait le déshabillé le plus ga-
fent, ,,du monde. Ei.lù lit : un gracieux signe de
tjète à Antoine, el; aila s'asseoir sur un divan
en lampas cramoisi qui occupait un des côtés du
galoa.
j 1 A moitié étendue sur le, sonna, rœii. à demi-
| clos, elle fit au jeuae homme un second signe
S tiQur l'eiurairer'à. s'aDPfQCher,
, — 'Vous êtes depuis peu à Paris, monsieur ? J
lui dit-'clle. , - >
- Depuis quelques jours seulement madame,
repondit A itoine, se demandant ,s'û é.ait bien
éveillé et n'était p'as le jouet d'un rè.vs..i
Même au milieu du péril extrême qu'il sentait
l'environner de toutes parts, le jeune homme
ne pouvait sa lasser d'admirer la merveilleuse
créature qui lui parlait en lui souriant d'un air
provocateur. ; . ••
,- Et comptez-vous y rester longtemps? de-
manda la sirène en ramenant les plis flottants de 1
sa robe ' . : 1
— Oh! madame, à présent que j'ai eu l'insigne ,
bonheur de va s voir, je ne m'en irai que si.
vous quittez vous-même Paris, ou si '"°lLA jn^.
donnez ordre de le quitter. , '
, Ce compt ment n'était pas si mal tourné pour.,Vl
,iin provincial nouvellement débarqué, et la prin-
cesse daigna d'un sourire en approuver l'esprit, .
ejt la lettre. , . '
— On est galant au Mans, parait-il, dit-
elle.
; —, Où ne le serait-on pas à l'aspect ée tant
de beautc? ,
C'était !a marivaudage h la mode de l'époque, ;
èt la princesse semblait çbtarmée d'avoir, mis la,,
main sur un pareil C:lllS(}11;". D'un sourire elle le
salua encore, et, se tenant du sopha où elle 'trô- f
naît., s'avança vers, lui en' le regardant d'une
i éïnujge façon.
i
f . ''Mwsj/lui • fjgq,- est,
, aussi, c r ce l'endpz-vcus - a^c qijp,,
: pourrait fttcilpmentçj^^,^
j Le jeune homme répondit au regar^nde, la ..'
ifrinqefjse.par 4in ^ga^f,^niW;|i) \ efrrwnlut
" ervation de fa belIe0,j;fc,,';jçn-l^.-ra|»«',>
, peler à la réalité de sa situation. un.
rjo.uveau . çpup de sifflet Fe, le fife-
tressaillir.- i' 1 1.1.~
P. DE LA MOULIÈRE
j (Lasuitaà demain.} ' n/*»5.9 ," IÜL!!' !~
| Des' iidfb'ànx fé!égr^nli!^uey:!o'rit" ^l'é
' ouverts dans lesloca'ii^és'-sùiVàhtés1":
Aliziri (Nord). A:^uë1,''i(S'feè,-I^Het]irèy.!0Àsfii^J
'fart (Lot c'-Gllfonn,'), Aubeterre. (Ch iront.?,;, AiitW
(Var), Barho'an (G rs), Cambé
(^pe8imi^.^Hâr.®ilî,,),^(ja>ssej!(&io.rd)j.Oizœol4cBi^^!rs^
ClwSest..(I^Hev,S!tvoie},i; :tt.ro9R j(Mt!vehafe^ t oDraoirî':
(&aôuer.QtrLiïi|-e.j, Ç)o^èf7§
Wéi;ij?urt'), .:Ç.Q|ïiO^O,
^îasparzen (Bà^ses-Pyrenées), Lizy-sur-Chircq Vsèiner.'j
(¡Indre): Piogent-sûr-Yerrusson (Loire)', Nu^'-S^us-,,
Passavant (Maine-ct- Loi n;)'.' ' 'Rougf; m'ont" fjfeivbs)/ '
Saîhl^orriëil.e (8:t ' ins
(J-Iaute'Savote), ■Satnt-Y'iVfôt^!f;(Girsi£riié!]i: SbiroïVxaû' 1,
(JCbarent''), Sr;ychf's{.bot,oet..{1-'Ar:ànne),. H^.ize^nSèo rt
' Vallerh'Lte'{ie;((?fïi-d), Yy^oR (Ibféine)»
V- çbcçiQ ,.(Qjça), Vertlie.uU :£Gàrondo), -Villenauxa-
|Aube); Vilie-S'.ir-Tei re (Aubl'J.
| ljournal <Î6s ^ . •
tenta doux misérable - qui, lorsque le vieillard
sortit, le suivirent vers dix heures du soir; rue do
t'Aima ils i'assaijijrgn,t, le terrassèrent et le dévali..
Bèrent., ' 'R,
Les CrIS, les nhffi%,;;ents de son chien furent en-
tendus par des ?e'rgents do.yii!c qui accoururent.
Les voleurs détalèrent à toutes jambes, le chien
«'élança à leur poursuite et 'en,saisit un, le nommé,
P..., par ses veteràefffë et'^èe cramponna si bien
:iveo ses dents, qu'il" Pempêeha d'aller plll:; 1oin'.
Les sergents de ville ont pu le capturer. Lu ^c.uud
voleur a pu s'esquiver. — P. ;
Jeud!, vers 6 heures du soir, à la fin du dernier
morceau qu'exécutait la musique militaire du 2" ré-
giment de grenadiers, une véritable émeute s'est
!!i'oduile dans !e jardin des Tuileries.
C'étaient des cris, des huées mêlées de bravos, ;
auxquels se mêlail le cri -. Des lampion*!
, L'Rpoq/w raconte comme suit la cause de tout ce
grabuge :
Une jeune mabilienne avait une. robe verte et un
chapeau voit! Il paraît que c'est quelque chose de
phénoménal qn'uuc robe et un chapeau verts, car,
en moins de 19 minutes, il y avait plus dft 3,000
personnes autour de la malheureuse perruche, qui
ae Jetait jamais vue à pareille fête.
Ge n'est pas tout; le concert uni, la foule emboita
le pas à la pauvre mabilienne et la reconduisit jus-
qu'à la grille du jardin; puis, comme elle hésitait
pour savoir si elle prendrait la rue de Rivoli ou la
rue de Cas: igliane, son cortège la poussa dans la
rue de Rivoli, qu'elle suivit jusqu'au Louvre, tou-
jours escortée d'une cohue qui grossissait à cha-
que pas, au point d'empêcher les omnibus de cir-
4m'er.
C'est à ne pas croire, mais c'est l'exacte vérité;
nous l'avons vu, de ûos yeux vu, ce qui s'appelle
vu.
Hue Foniaine-Saint-GeorgTS, à Paris, il vient
ie mourir un brave homme qui laisse à ses héri-
ter;; une assez jolie fortune, deux cent mille
en timbres-poste français, achetés et eol-
votiôrmés par lui depuis 184.8. Dès qu'il avait dix
aucs, il courait acheter des' timbres et il se plai-
. il à eu ssorlir les nuances.'
Voilà un hommé timbré !
Leà farines 6-marques sont en hausse a 80.25,
SIVâO ; les farines de consommation, calmes de 78 a
franc? le sac de 159 kilos, octroi non COIll-
pris. — R.
DEPARTEMENTS ET COLONIES
M. Iribarren, l'écrasé de Chantilly, est presque
complètement rétabli de sa chute, grâce aux soins
que n'ont cessé de lui prodiguer les bonnes sœurs
>10 l'hidspice de Chantilly.
Le viHage de Brives-Charensac, près le Puy, vient
"d'être le théâtre d'une scène émouvante et drama-
tique.
B..., maréchal-des:logis démissionnaire, menaçait
de mort. depuis deux jouis, son beau-frère et sa
be!!e-mere, et ne sor'ait qu'armé jusqu'aux d-nts.
M. Godefroy, commissaire de police en chef du
Puy. accompagné de trois agents, se rendit à Brives
pour arrêter le nommé B ..
Cet individu, armé d'un fusil double, était embus-
que depuis le ma in dans une vigne voisine. j
Les- habitants du village s'étaient massés7 sur le !
¡,,'lit ee la Loire, pour assister à la scène qui allait se
••pas-?er.
M. le commissaire de police n'hésite pas. Il va
droit à B .. Mais ce dernier, le couche en joue et
lui' crie : « Retirez-vous ail je vous tue ! »
Lecommissaire,feignant de ne pas prendre pour lui
'Cf)tte interpellation menaçante, se détourne. B... se
jette dans un sentier. M. Godefroy'Ie poursuit. B...
le vise de nouveau, ruais pas assez tôt pour que
M. Godefroy ne pu sse le désarmer.
Des sergents de ville accourus s'emparent de B...
, Le fusil était chargé de deux balles ; deux cou-
teaux italiens et des muni lions se trouvaient cachés
d ns ses vêtements.
Le Moniteur dit Pity-dc-Dôme rappelle qu'en 1864,
à Maçon, au péril do ses jours, M. Godefroy se jeta
résolument' à la rencontre d'un cheval emporté qui
avait déjà renversé et blessé plusieurs personnes, et
réussi à l'arrêter, prévenant ainsi les plus grands
:malbeurs. ,.
I 0'1 t'-crit. Cette, le 17 juin, au Messager du
Midi:
, Notre population a été de nouveau péniblement
impressionnée par une tentative de meurtre., Mardi,
vers cinq heures du soir, le sieur Roque, qui tient
l'hôtel du Grand Galion, a frappé de deux coups de
couteau le sieur Milhau, propriétaire de cet hôtel
et du café attenant. Le meurtrier a été immédiate-
ment arrête. M. le procureur impérial et M. le
juge d'instruction sont arrivés à Cette et ont com-
mencé 1 information judiciaire. Les blessures reçues
par le sieur Miih;.tu sont, assure-t-on, si grave",qllc
son interrogatoire a dû être ajoiirné. C'est à la suite
d'une violente discussion dont on ne connaît pas
encore les motifs que le crime a été commis.
Toujours des sinistres. Un incendie, dent lés
conséquences auraient pu être désastreuses a éclaté
dimanche au soir, à Nancy, dans la scierie de M.
Morlot, située près du pont de la Morte, à droite
de la route de Dieuze.
Les matières combustibles renfermées dans cet
établissement ont pris feu avec une rapidité telle,
que tout le bâtiment était perdu lorsque les secours
'sont arrivés.
Grâce au concours emoressé de la troupe, qui,
dirigée par M. le général Besson, a su rapidement
concentrer l'incendie, gràce au jeu de quatre
pompes, à onza heures et demie, tout danger de
communication du sinistre avait disparu. Mais le
feu, contre lequel il était impossible de lutter avec
avantage, a entièrement dévoré le bâtiment dans
lequel il a pris.
La réverbération des flammes éclairait toute la
ville.
La grande cheminée de la machine à vapeur
seule est restée debout. Les pertes, au compte de
l'assurance, dépassent, dit-on, 50,000 fr.
Un commencement d'incendie nous est signalé
de Lunéville.
Un estimable rentier s'était déshabillé pour se
coucher; coiffé de son bonnet de coton, il souffle
sa bougie. Mais, à sa grande surprise, la clarté
éteinte persiste à luire : il recherche avec inquié-
tude la cause de ce phénomène et ne la trouve
pas. Soudain, il lui semble que sa tête brûle :
il y porte la main et s'aperçoit qu'une mèche
ardente couronnait sa coiffure do nuit. Inutile
de dire s'il s'empressa de renverser ce phare dan-
gereux. ;
Vendredi dernier, dit le Journal de Calais, est en-
tré en ce- port un sloop de plaisance trouvé flottant,
à l'aventure. C'est un petit navire d'une trentaine
de tonneaux, te Gem, doublé en cuivre. La cabine,
revêtue d'acajou, indiquait que c'était évidemment
la propriété d'une famille riche. La nouvelle de ce
sauvetage fut immédiatement télégraphiée au
Shîppfng Gazette par une maison de courtage, et le
lendemain une dépêche anglaise faisai t connaître
que l'épave était réclamée par un négociant de Ply-
mouth.
Il paraît que le Gent, mont,; par deux hommes,
vivait échoué sur le Lang-Sand. Quoique 1-e temps
fut calme et la mer belle, que par conséquent le
navire ne courut aucun danger, les deux matelots
l'abandonnèrent et gagnèrent Ramsgate dans le
canot. La mer montante ne tarda pas à renflouer le
sloop, qui fut trouvé comme nous l'avons dit.
On lit dans le Messager de Castelsarrazin
« Le tribunal correctionnel de notre ville a con- '
lamné, jeudi dernier, un jeune hcmme de dix- «
[leuf ans, beau et grand garçon d'une commune i
circonvoisine, à vingt-quatre heures de prison
pour s'être permis, un jour qu'il pouvait et qu'il
fut surpris par l'orage, de quitter ses habits-'paur
ne pas les mouillér. ®Vv " ' * ;^y '• y
• » Il les cacha sous un gros arbre; "èt on F'aperçut
de loin, à l'état de sauvage, gambàdanî'°ët eabno-
Iânt daiu les prés où l'averse l'avait attrai>e. ^'t'^'1"
» Inventez après cela r.1es.¡ :pillard:;!",:
M — Mais, lui dit M. le présida,î Ydu&Westimiez
donc pas autant votre peau que votre veste?--
'' ; Le pre.nier de ces objets, le lavais,le!
second, je le garantissais f!e tout dégât ; ' c'était
doubla profit : je me lavais sans me. 1:10uil4er. ' ' • '
» Qu'on dise encore que nos campagnards n'à,rit
pas l'esprit inventif! »
ÉTRANGER
Le passage du prince lYapolt'on à ..Yiertnei
a été signalé par un incident singulier. ,
Rentré dans son palais, le prince, qui ùe
comptait pas que l'Empereur d'Autriche lui ren-
JdraiL .a visite iiur une chaleur de 30 degrés, s'e.
4ait dépouillé de ses vêtements officiels^ réduit
à une toilette d'intérieur.
De leur côté, les aides-de-camp avaient égav
lemeftt. pris leurs aises en se mettant en né-,
gligé.
Au moment où chacun goûtait dans le repos ,
le farniente auquel se livrent les habitants des'
tropiques, on entendit dans la cour le roulement
de rapides voitures. C'était l'empereur François -
Joseph, accompagné de ses officiers, en voiture
de gala.
- On peut juger du mouvement que fit maître
au palais l'arrivée inattendue du souverain.
Personne n'étant prêt pour le recevoir, force
fut à l'empereur d'attendre; ce qu'il fit de meil-
leure grâce que Louis XIV. 1.
Bref, plus habile à s'habiller que ses aides-de-
camp, le prince Napoléon alla au devant de Sa
Majesté, qu 'il reçut sans observer le céréiiio^
niai d'usage.
I ^ Un changement de règne vient de se produire
à Madagascar. La reine Rasoahérina-Mandjaka, f.
dont les précédentes nouvelles annonçaient la
maladie. a succombé le 31 mars. Après" une ten-
tative avortée de révolution de palais, cousine
4de la feue reine, la princesse lVanaorih, k pris
possession du pouvoir sous le nom de Ranava-
io-Mandjaka II.
; On lit dans le Times : y*
Les présents destinés à la reine par l'armée
d'Abyssinie sont arrivés à Ylndia Office pour
être de là remis à leur destination définitive. Us
consistent en trois couronnes, une robe de ga a
une coupe, un cachet, des ornements de divers
genres, etc.
L'une des couronnes parait être en or massif;
elle est toute simple et affecte la forme d'une
tiare papale, garnie à l'extérieur de trois bandes
d'or avec ornements en bosse.
La seconde est également en or, avec calotte
de velours et elle ressemble assez à une cuuronne
de baronnet anglais; elle est un peu usée.
La troisième est une sorte d'ornement guer-
rier pourvu d'un cimier en métal et de barres
de métal espacées qui pendent tout autour, de
manière à retomber jusque sur le cou. îl';
, La robe est un article magniflcpe, d'une telle s
fraîcheur qu'elle semble sortir du métier. Elle
est faite d'un riche tissu de fil ,d'or, avec d.e
grandes fleurs brodées en soie de couleurs, as-
sorties. C'est la robe dont s'est dépouillé Th:o«
doros immédiatement avant de mettre fin à son
exist'ence. -
La coupe est également en or ; mais elle est '
moins grande qu'on n'aurait eu lieu de l'at-
tendre, en raison des aptitudes d'absorption de,,: 4
son i aneien détenteur.
; Le scpa.u est en or ; il porte un. lion passant 1
et la poignée est composée de 'trois gros m or,- i
Seaux d. agate de couleurs différentes. Ce qu'il y à 1
cj'assez singulier, c'est que la boite qui le ren- .,
! ^ ^one maisoncOAAuc: dJ
t • J 1 1 , ) ' ' J ii ! j {; > ;,
V'-Le'ijHjbfeSi' de
d'^re repris devant les tnbimnïrfânglâfe ;ÏMk BàîM
fort
avoir
veufr^dfe^ird Rdnéftpj; JÛh à' djobVé^lk lâ^rS'!
gcmerale), q,ue, lord, ,;ppt'serft "
et, lq qui lui. avait été présenté tompî i
11 ' ^^"'étfaieniseule ét mL,"ionm'. V1
aMtn? %chel. ayant-
encore â donner la kurde caution de Of^nx rV-nfif, "
dari LIS de il^(Wû tl - st.. ; ; et •'de » IliVi • igtp r
•'Îîbàis-â^on^lé' rèèretf3Mrohc^r';âne'f jC) e
irtv-' $>.<:£&■ âs^sa^^.;d(»nç;
rkf; ï-u- n®wei''.:Plar,^s ' andjts.. du Shoho.'
! n'a^ifybm attçiat i si trentîèmé/
;lPoiur. les ' aity,vl' le wé»MteiW ' 'dé ïcï* réâàctto» '
ÉMILE HÉMERY
LA VIE A BON MARCHÉ
LA SAUCE AUX TOMATES
Je consleill ;is hi.r, Àcayse même des! g'11imdes :ohll-
leurs, ! usage forliliant fit-isain qu pot
I à ce prop.os, m'écrit ce majin : ''
L~- 9' -^ le boliil-lon gtàs' scfït Qqrî;a]JIe .^Ixiirt.ifwàt,'!
jdafccOid; mais' le' bœl1'l' !Qué' faire du lïcblff1? ' 1
. Qu'en faire ? Le;manger;!J.'imagine. : ' i; : ■'< i
;Je sais, 15i 1 que le bouiiii' -est ,.un péu fade ' et'pa!'
trop daigne. Mais aussi, qqe,de façons, non moins*
simplesqué variées, den è'iîan'gër, d'ên relher le-"
^OÛtl . i 'Ii: . HjwJ
• Lo bceuf bouilli s'acffojhmode âtprefeque gutant. ide i
.'W0.163 pornos ideMjerre: ,au, gr^tiq;,à, Ia, s
poêle, a fa pç.iulladè, hkçhis, enf papilloties en
tes,^eccv; I >*?:s/bâ
Lcfs, toin^es.vientmnt, de» 1 Wi;l9PPafliliott''su* '
ras marches et ne sont point, trop chère... ,«,>
C'est le m ornent de s'en, servir../iJbj.-i
j •'li'arte-S-cufre1 vos : vr^tîiVih
lrt»iirier».-aij,persil ; 'loiiqtSié lafittiâ^sdh '^ffl^ànté*-1
passerlç-,tqui et Eeme^rp^up< je, feuUe jtisJ'-aV'-ec .ua
bon morceau, de ajovitez/nn^.liaisonîet
pez sur'votre bœuf, coup-é en fines tr;;nche<
,1 On peut ,ali§,-i faii'é ;boufïl!ir%<^dïnf "dan'^ls''to-
piatesi ¡lM'fOlS ajon te. de -la farine;vlfenfe'ltf 'das'sé-
le. gçftfcaigy^iet dttM jtîoiiiaîe: eat ',
préférai de la tornade esj,. teèSr5iai«ct.Jiugsi:j tfcgefetives !
tpiç ràfraîrfhîsban le'. ' " " " ' ' '^p-"
ROCAMBOLE
mess=""N° 229 LES
MISÈRES DE LONDRES
PAR PONSON DU TERRAIL
CINQUIÈME PARTIE
L'ENFER DE MISTRESS BURTON
XXIX
I Où avait donc passé la penche et aved léll&
te révérend Peterg ^ToNvrij que flroftÜne- gris
s rodait ■ si i bien'l/ertjïf.éh.sôn pouvoir? ^ n-i, f/j n ■ •'
I vQir, il, fa-ùt. ,rétVogpader(\ife qué?[cjues '
jeunes,aét; pénétrer,'Mén.càvant',Ille"'jMK^dàns,;!
jnwftntavépf-iejde Rotnemlaie/ôù^Bè 'rèluttissait urif)"
'—K , ■' ■■ ^ i- jO C.'/ c" -s : ' ] 1 j .-s A '■" 1
M. MÉDARD
XXIX
LA PRINCESSE JABIROWSKA
[texte illisible]
La main dans la main de son guide, Antoine
traversa, d'abord un long corrid -r où régnait la
plus profonde obscuritp. Au bout de ce corridor,
il sentit sous ses pieds les dernières marches
d'un étroit et roide escalier, que sa vieille con-
ductrice l'engagl>a à gravir.
Le jeune homme avançait ainsi lentement
dans les ténèbres, redoutant quelque attaque
$owJainE>, mais ne tremblant aucunement, et la
sn&iu. sur la détente d un pistulet, que son père
l'avait engagé à prendre... ' ,
— Arriverons-nous bientôt? demanda-t-il
après avoir escaladé une trentaine de.marches, ;
— Nous sommes arrivés, répondit la vieille.
. Elle s'arrèt,f\,. ea effets poussa une porte et in-
troduisit Antoine dans un salon brillamment
'c:c:airé et meublé avec tout le luxe de l'éporfae.
— Attendez ici, lui dit, encore la sui'va:it,e- la
Voir le numéro du 24 mai.
princesse ne tardera pas à venir vous y rejoindre.
Cela dit,, elle disparut, et Antoine entendit très-
distinctement la clé jouer dans la serrure. La
vieille.en s'en allant, le faisait prisonnier.
Antçi.,;e, non sans une certaine émotion, jeta
un regard autour de lui. La pièce dans laquelle
il; se trouvait, outre la porte par laquelie la vieille
avait disparu, avait une autre porte-vitrée,, gar-
nie d'épais rideaux, et qui faisait face à la pre-
; mière...
i Le jeune homme voulut l'ouvrir, elle était
| également fermée à clé. 11 courut à la fenêtre.
i Celle-ci donnait sur la rue. et à la faveur de
j la lumière douteuse crun réverbère, Antoine
put voir plusieurs ombres s'agiter le long du
mur des maisons voisines. Cette vue lui remit
quelque courage au cœur, il sentit que ses dé-
fenseurs veillaient toujours.
; Après quelques . minutes d'attente< la porte
vitrée s'ouvrit et donna passage à une femme.
C'était l'inconnue de la terrasse du bord de l'eau,
celle que nous continuerons à appeler du nom
que lui avait donné sa suivante : la princesse
Jabi:owska.
: La princesse portait le déshabillé le plus ga-
fent, ,,du monde. Ei.lù lit : un gracieux signe de
tjète à Antoine, el; aila s'asseoir sur un divan
en lampas cramoisi qui occupait un des côtés du
galoa.
j 1 A moitié étendue sur le, sonna, rœii. à demi-
| clos, elle fit au jeuae homme un second signe
S tiQur l'eiurairer'à. s'aDPfQCher,
, — 'Vous êtes depuis peu à Paris, monsieur ? J
lui dit-'clle. , - >
- Depuis quelques jours seulement madame,
repondit A itoine, se demandant ,s'û é.ait bien
éveillé et n'était p'as le jouet d'un rè.vs..i
Même au milieu du péril extrême qu'il sentait
l'environner de toutes parts, le jeune homme
ne pouvait sa lasser d'admirer la merveilleuse
créature qui lui parlait en lui souriant d'un air
provocateur. ; . ••
,- Et comptez-vous y rester longtemps? de-
manda la sirène en ramenant les plis flottants de 1
sa robe ' . : 1
— Oh! madame, à présent que j'ai eu l'insigne ,
bonheur de va s voir, je ne m'en irai que si.
vous quittez vous-même Paris, ou si '"°lLA jn^.
donnez ordre de le quitter. , '
, Ce compt ment n'était pas si mal tourné pour.,Vl
,iin provincial nouvellement débarqué, et la prin-
cesse daigna d'un sourire en approuver l'esprit, .
ejt la lettre. , . '
— On est galant au Mans, parait-il, dit-
elle.
; —, Où ne le serait-on pas à l'aspect ée tant
de beautc? ,
C'était !a marivaudage h la mode de l'époque, ;
èt la princesse semblait çbtarmée d'avoir, mis la,,
main sur un pareil C:lllS(}11;". D'un sourire elle le
salua encore, et, se tenant du sopha où elle 'trô- f
naît., s'avança vers, lui en' le regardant d'une
i éïnujge façon.
i
f . ''Mwsj/lui • fjgq,- est,
, aussi, c r ce l'endpz-vcus - a^c qijp,,
: pourrait fttcilpmentçj^^,^
j Le jeune homme répondit au regar^nde, la ..'
ifrinqefjse.par 4in ^ga^f,^niW;|i) \ efrrwnlut
" ervation de fa belIe0,j;fc,,';jçn-l^.-ra|»«',>
, peler à la réalité de sa situation. un.
rjo.uveau . çpup de sifflet Fe, le fife-
tressaillir.- i' 1 1.1.~
P. DE LA MOULIÈRE
j (Lasuitaà demain.} ' n/*»5.9 ," IÜL!!' !~
| Des' iidfb'ànx fé!égr^nli!^uey:!o'rit" ^l'é
' ouverts dans lesloca'ii^és'-sùiVàhtés1":
Aliziri (Nord). A:^uë1,''i(S'feè,-I^Het]irèy.!0Àsfii^J
'fart (Lot c'-Gllfonn,'), Aubeterre. (Ch iront.?,;, AiitW
(Var), Barho'an (G rs), Cambé
(^pe8imi^.^Hâr.®ilî,,),^(ja>ssej!(&io.rd)j.Oizœol4cBi^^!rs^
ClwSest..(I^Hev,S!tvoie},i; :tt.ro9R j(Mt!vehafe^ t oDraoirî':
(&aôuer.QtrLiïi|-e.j, Ç)o^èf7§
Wéi;ij?urt'), .:Ç.Q|ïiO^O,
^îasparzen (Bà^ses-Pyrenées), Lizy-sur-Chircq Vsèiner.'j
(¡Indre): Piogent-sûr-Yerrusson (Loire)', Nu^'-S^us-,,
Passavant (Maine-ct- Loi n;)'.' ' 'Rougf; m'ont" fjfeivbs)/ '
Saîhl^orriëil.e (8:t ' ins
(J-Iaute'Savote), ■Satnt-Y'iVfôt^!f;(Girsi£riié!]i: SbiroïVxaû' 1,
(JCbarent''), Sr;ychf's{.bot,oet..{1-'Ar:ànne),. H^.ize^nSèo rt
' Vallerh'Lte'{ie;((?fïi-d), Yy^oR (Ibféine)»
V- çbcçiQ ,.(Qjça), Vertlie.uU :£Gàrondo), -Villenauxa-
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